jacques Halbronn Equinoxialité : le féminin et le masculin
Posté par nofim le 8 septembre 2022
jacques Halbronn Equinoxialité : le féminin et le masculin
Chaque période équinoxiale est l’occasion pour un groupe d’explorer sa propre spécificité tout comme chaque phase solsticiale est un défi à un niveau individuel, personnel. En phase solsticiale, on sera enclin à évacuer sinon à nier les questions d’appartenance. En prévision du prochain rendez-vous équinoxiale, dans un peu moins de trois ans, quand Saturne entrera dans une nouvelle quarte saisonnière, la question des spécificités de « genre »/sexe se reposera plus que jamais et nous entendons nous y préparer. Astrologiquement, il s’agira pour chaque groupe de déterminer individuellement et collectivement ce qui le caractérise, son propre mode d’emploi. Certes; l’on peut toujours s’en tenir à des cas remarquables mais cela ne constitue pas, selon nous; une approche viable pour traiter d’un phénoméne général/ On proposera donc ici des grilles de lecture liées à la dialectique de l’Etre et de l’Avoir.
Pour nous, les femmes sont marquées par une problématique de l’avoir et l’ignorer, c’est se condamner à par trop d’abstraction. Qu’implique la question de l’avoir? Cela évoque une attitude de consommation mais aussi d’acquisition d’objets dont les propriétaires peuvent varier indifféremment. Mais cela conduit certainement à une certaine dispersion dans la mesure où l’objet l’emporte sur le sujet si bien que le sujet peut avoir accumulé les objets les plus divers. Paradoxalement, l’acquéreur devient ipso facto le seul commun dénominateur à tous les objets réunis autour de lui, les dits objets n’étant pas nécessairement connectés entre eux par ailleurs.
Pour les hommes, la question serait, à l’inverse, celle de l’être, faisant ainsi primer le sujet sur l’objet, les objets, cette fois, devant être pris dans un seul et même réseau, donc avec une plus forte consistance que pour la situation inverse, décrite plus haut. On signalera que l’anglais serait une langue féminine et le français une langue masculine en ce que l’anglais aura accumulé une énorme collection de mots empruntés; d’où une floraison de synonymes alors que le français serait plutôt une langue « homonymique », avec une arborescence beaucoup plus cohérente.
Quels sont les effets découlant de notre distinguo? l’on parlera plus aisément de l’oeuvre d’un homme et plutôt de la « collection » d’une femme.Cela expliquerait le jugement sévére de la postérité quant à la contribution féminine au patrimoine intellectuel de l’Humanité, sur des millénaires en ce sens que ce que la femme produit fait songer à un ensemble susceptible de se disloquer, de se démanteler, du fait de son caractère artificiel. On pense au consommateur qui mange à tous les rateliers face au producteur dont le champ sera voué à être plus limité, délimité mais plus homogéne, formant un tout indissociable à la différence des collections pouvant être disséminées. Inversement en phase solsticiale, il s’agira de se focaliser sur une personne donnée. Est-ce à dire, pour autant, que cela justifie le thème natal individuel comme reponse au défi solsticial, cette fois? Pour notre part, nous préférerons adopter une démarche plus empirique, à savoir qu’un destin remarquable peut s’observer plutôt que se prévoir.
JHB 08 09 22
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