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jacques halbronn La vie astrologique. D’équinoxialité en solsticialité.

Posté par nofim le 30 novembre 2022

jacques  halbronn    La  vie  astrologique. D’équinoxialité en solsticialité.

 

 

  En 1973, Saturne passe en période solsticiale, ce qui ébranlera le CIA et donnera naissance en 1975 au Mouvement Astrologique Universitaire. Mais en 1978, on bascule en phase équinoxiale et c’est le temps des accords internationaux, conclus par le MAU à Lille fin 1978 , à Nice avril 1979 (FIMA) à l’iniriative du MAU Saturne passe sur l’axe vierge poissons en 1978. Ensuite Pätis 1978 (Enseignement Astrologique), Genéve 1979, 1980 Bruxelles, 1981 Luxembourg, Londres, 1981, FEA Orléans 1985

Extrait du Report sur le Congrès de Londres:par Martin Budd: « The Conference was the twenty fisrt of a series which lthe MAU (Mouvement Astrologique Unifié) has held sinc 1975 in various cities in Eurppe. The conception, oragnisation and direction of this Conference were the work of Dr Jacques Halbronn who specialises in the histotry of Astrology and has benn involved in many previois confereces » Par ailleurs, à partir de 1979 halbronn se rapproche des Ed Guy Trédaniel dans le cadre de coéditions à commencer par le Traité de l’Heure dans le Monde de Gabriel.

Remise en question en 1986 de cette dynamique  avec la crise de repli du GERASH -tésistance par rapport à notre ascension à la tête du  GERASH quand Saturne passe en Sagittaire. En 1989, se constitue une structure solsticiale  avec Yves Lenoble  qui  intégre les éléves en astrologie (cf AGAPE) dans ses congrès alois que le MAU   réservait ces rencontres à une élite de chercheurs.    Passage d’une stratégie d’altérité externe vers une altérité interne, à partir de 1986/ Mais en 1993 nouvelle phase équinoxiale  avec la sortie du Nouveau Guide de la Vie astrologique (1997, Ed O.Laurens). A la phase solsticiale suivante, rapprochement entre le CURA de Patrice Guinard  et de Halbronn avec le congrès de décembre 2000, qui marque  une volonté d’indépendance par rapport  à Lenoble qui se renforcera en novembre en  2004 En 2002 Halbronn candidate  en vain pour une chaire à l’Ecole Pratique des Hautes Etudes/ C’est la fermeture.  Mais déjà en 2001, la soutenance de thèse en sociologie par Elisabeth Teissier avait généré moult protesrations.

Actuellement en 2022, nouvelle phase équinoxiale/ Qu’en sera-t-il pour la communauté astrologique? On peut s’attendre à la fin d’un certain isolement  et l’aménagement de passerelles dans les média, sur France Culture, à l’Université. ainsi qu’un intérêt  accru à l international pour les recherches de l’astrologie française.

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JHB  30 11 22 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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jacques halbronn . Kepler en remplaçant les signes par les aspects a fourvoyé la pensée astrologique depuis 400 ans.

Posté par nofim le 29 novembre 2022

 jacques  halbronn   . Kepler en remplaçant les signes par les aspects a fourvoyé la pensée astrologique depuis 400 ans. 

 

 

Si ¨Claude Ptolmée par ses commentaires du dispositif  astrologique  sur les maitrises des signes  qu’il a mal déchiffré (en son livre Ier de la Tétrabible) a engagé l’astrologie, au IIe siècle après JC sur la voie des combinatoures planétaires, l’on peut assuréùent affirmer que Johannes Kepler aura transforme l’Essai, 15 siècles plus tard. Gérard Simon auteur d’une thèse d’Etat avec Jacques Merleau Ponty sur cet astronome  publia en  1979 un Kepler astrologue astronome/cf . aussi Paul  Choisnard  LES PRECURSEURS DE L’ASTROLOGIE SCIENTIFIQUE ET LA TRADITION. Ptolemée , Saint Thomas-d’Aquin et Kepler. . Paris, Alcan 1929)http://www.astroariana.com/La-notion-d-Aspect-chez-Kepler-au.html. 

ljacques  halbronn   . Kepler en remplaçant les signes par les aspects a fourvoyé la pensée astrologique depuis 400 ans. dans ASTROLOGIE POLITIQUE 41INPHtak6L._SX310_BO1,204,203,200_

.Selon nous , l’astronome Kepler, tout comme l’astronome Ptolémée, aura voulu  « sauver » l’astrologie, le « parent pauvre » de l’astronomie, en la délestant des signes zodiacaux pour les remplacer par les aspects. Ces deux  notions présentent des airs de ressemblance puisqu’ils sont basés sur le nombre 30 :un signe fait 30 degrés  et un aspect est multiple de 30 degrés du moins jusqu’à ce que Kepler lui ntroduise le quintile de 72°, à savoir le cinquiéme de 360°.Parmi ses disciples français, on comptera André Barbault qui définit un cycle planétaire par la combinatoire de deux planétes.(cf sa Défense et illustration de l’Astrologie. Ed Grasset, 1955)/  Or, selon nous, l’aspect en astrologie, au départ, ne connectait pas deux planétes entre elles mais une planéte et une étoile. Rappelons que  la révolution d’une planéte se calculait à partir du temps nécessaire pour que celle-ci revienne au niveau de la même étoile, ce qu’on appelle  révolution sidérale car si l’on combine deux planétes entre elles, on obtient un temps de révolution qui va varier selon les planétes ainsi connectées, ce qui fait désordre.  C’est ainsi que l’on aura basculé vers le polyplanétarisme en traitant les planétes comme on l’avaiit fait pour les signes. Or, il y a une grande différence entre la diversité des signes et celle des planétes. Cette diversité des signes permet justement le monoplanétarisme comme on peut le voir quand avec le seul Soleil, on donne lieu à une typologie zodiacale à base 12. Tout se passe comme si Kepler avait voulu que toutes les planétes du systéme solaire servent en Astrologie et cela devait passer par la constitution d’une astrologie des aspects, ce que n’avait pas compris Gérard Simon (opus cité);  Cette ligne fut probablement encouragée par le recours à la mythologie, où chaque dieu occupait une fonction specifique à la façon d’un organe en anatomie.   (cf l’Homme Zodiaque) . L’astrologie avec Kepler ne disposait plus d’un axe, d’un vecteur mais d’une multiplicité d’entités s’entrecroisant. En effet, alors que le référentiel zodiacal constituait un étalon fixe, immuable, permettant des périodicités égales avec le nouveau systéme, le balisage devenait aléatoire, vu que chaque planéte avançait à son propre rythme. Kepler cassait ainsi le modéle des Grandes Conjonctions d’Albumasar. Certes, ce modéle connectait-il Jupiter et Saturne mais s’en tenait là. Deux planétes, ça peut encore aller mais trois et plus, c’est le bazar!  « Une personne c’est de la compagnie, deux c’est la foule, trois c’est une réception. (Andy Warhol) »

 En conclusion, on a besoin  d’un facteur masculin  mobile passant d’un secteur à un autre. Le dit facteur est indifférenccié, comme le Soleil dans les signes  et ce sont les secteurs qu’il traverse qui lui assigneront successivement telle ou telle tonalité; Pour notre part, précisons qu’une division en 4 du cycle  est suffisante, ce qui correspond aux axes équinoxiaux et solsticiaux  qui ont un certain fondement objectif  alors que la division en 12 tient aux rencontres de la Lune avec le Soleil (lunaisons) déconnectées du cycle des saisons.

JHB   29 11 22

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Jacques Halbronn L’enchainement, la séquence des événements découle d’un premier impact à déterminer.

Posté par nofim le 28 novembre 2022

Jacques Halbronn L’enchainement, la séquence  des événements découle d’un premier impact à déterminer.

 

  Il importe de comprendre que les événements peuvent s’enchainer mais non les personnes et c’est pourquoi la cyclicité ne peut traiter que de l’évenementialité dans sa continuité et sa discontinuite, laquelle ne ressort que par rapport  à la continuité.  Une astrologie de la personne, de la personnalité, est condamnée à la juxtaposition des cas alors que l »on peut observer que les évenements découlent les uns des autres, ce qui signifie qu’il est nécessaire d’en déterminer la ligne dominante, maitresse, les principaux enjeux sous jacents.

En ce sens, l’astrologie nous apparait comme la science du collectif tant dans le temps que dans l’espace bien plus que de l’individu et de l’événement isolés qui justifieraient à chaque coup un traitement particulier. A l’inverse de Rudhyar, l’astrologie n’est pas faite pour appréhender la spécificité d’une personnalité. Cela convient, bien plutôt, à d’autres disciplines où le praticien travaille avec son patient, par une série de séances, de sessions.

  Paradoxalement, si l’astrologie accorde une grande importance aux leaders, elle n’entend pas pour autant se focaliser sur leur individualité propre mais sur l’impact que ceux ci exercent sur le monde.

Nous avons déjà eu l’occasion de montrer que le polyplanétarisme était lié à  une appréhension de l’extréme diversité dans le temps et dans l’espace alors que le monoplanétarisme, dont nous sommes le porteur principal, met l’accent sur la continuité et les tendances lourdes d’une société. Opposition, en quelque sorte entre psychologie et sociologie.

Le polyplanétarisme est certes très convainquant pour expliquer après coup mais fort décevant au niveau prévisionnel, à moins d’avoir des dons de voyance. L’astrologie a besoin de se structurer et pour cela, elle doit tendre vers la simplicité et la généralité et elle doit être intelligible par tous, au même titre qu’un calendrier électoral. Or, le polyplanétarisme  a besoin des astrologues pour fonctionner/ C’est peut être, d’ailleurs pour cela, que les praticiens fuient le monoplanétarisme en ce qu’il permet de se passer d’eux car plus un outil est simple dans son ergonomie et moins l’on a besoin d’un intermédiaire; Est ce que les gens qui utilisent leurs téléphones portables ont besoin de quelqu’un pour les faire fonctionner. On est bien loin de l’époque où il fallait passer par une standardiste pour joindre un correspondant!  Que l’on songe au  » 22 à Asnières », sketch de Fernand Reynaud dans les années soixante.

Il y a là comme une lutte des classes au sein de la communauté astrologique. En haut, les concepteurs dont on aura toujours besoin car ce sont eux qui élaborent les outils  et en bas, les praticiens qui en dépendent;  Plus l’astrologie est compliquée, plus les praticiens sont rassurés sur leur avenir mais plus elle se simplifie, plus c’est l’angoisse. D’ailleurs, ces praticiens enragent de voir tout un chacun jongler avec les signes solaires sans passer par eux! On ne s’étonnera pas que la FDAF , Fédération des Astrologues de France,, du temps d’ Alain de Chivré voulait se démarquer de la prévision qui exige de recourir à une cyclicité où les événéments s’enchainent et suivent une même logique et mettait l’accent sur l’interprération astropsychologique du thème natal. Posture corporative!  syndicale! 

Au vrai, le travail du praticien est invérifiable ou du moins dépend entièrement du bon vouloir de son client, seul en mesure de valider son propos, vu qu’on se situe dans la sphère privée. A contrario, quand on travaile sur des événements qui marquent toute une période, les recoupements ne manquent pas et la validation ne dépend plus du tout d’une seule personne mais est sur la place publique. Quand nous avons annoncé les mouvements sociaux de la fin 1995 dans L’Astrologie selon Saturne, bible du monoplanétarisme, la validation s’est faite à une très large échelle et se trouve encore validée près de 30 ans plus tard, avec le recul du temps. On ne joue pas dans la même cour!

Alors que nous avons montré de façon répétée que notre modéle saturnien permet de baliser le cours des choses et de relier notamment des périodes entre elles, comme 2001 et 2015, certaines personnes persistent à nous demander ce que nous faisons avec les autres planétes comme s’il y avait là on ne sait quel impératif incontournable. Nous insisterons sur le fait que les luminaires ne sauraient être traités comme des planétes ordinaires et d’ailleurs on ne les désigne par le nom des divinités correspondantes. Quant à Saturne,  est ce un détail que le fait qu’il a les mêmes mesures que la Lune, sur la base d’un jour pour un an. Saturne, c’est en fait la Lune supérieure, comme l’a montré de facto Dane Rudhyar. La Lune et Saturne sont aux extrémités du systéme solaire avec 28 jours d’un côté et 28 ans de l’autres, ce qui exclue ipso facto les planétes au delà de Saturne. Nous avons montré que les astronomes ont cru bon d’utiliser les divinités qui étaient appliquées au balisage de l’écliptique en 4 saisons pour baptiser les planétes. il est grand temps que l’astrologie se libére du joug d’une astronomie étouffante qui est son mauvais démon!

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  28 11 22

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jacques halbronn Astrologie. Histoire des domiciles des planétes au XIXe siècle

Posté par nofim le 28 novembre 2022

jacques  halbronn   Astrologie. Histoire des domiciles des planétes au XIXe siècle .

 

Le commentaire de Ptolémée figurant au Livre Ier de la Tétrabible (IIe siècle) englobe déjà le Soleil et selon nous au départ, le Soleil ne figurait pas dans ce dispositif  lequel était basé sur six astres ayant chacun deux signes sous leur régie: Lune, Mercure, Vénus, Mars, Jupiter et Saturne. A  un certain stade, on crut bon de rajouter le Soleil en enlevant à la Lune un de ses domiciles. Au XIXe siècle, ce fut à Saturne, à l’autre bout du systéme, de céder un domicile à Uranus (découvert en 1781) On trouve en anglais des éclaircissements à ce sujet  que nous reproduisons tels quels sans traduction:  en fait, le débat se situera tant pour Uranus que pour Neptune à la fin du siècle. Tant qu’on en restait au Soleil et à Uranus, le dispositif maintenait une certaine symétrie, laquelle fut définitivement perturbée quand on décida de traiter du cas de Neptune, ouvrant ainsi la boite à Pandore, puisque cela impliquait pour atteindre à un équilibre globale de découvrir d’autres planétes transneptuniennes (cf l’Ecole de Hambourg  https://www.madi-jasper.fr/astrologie-uranienne-ecole-de-hambourg-et-alfred-witte/)au début du XXe siècle.

 

 

Rappelons le propos de Fomalhaut; en 1897, dans son Manuel d’Astrologie Sphérique et Judiciaire (https://www.wikiwand.com/fr/Charles_Nicoullaud  cf  notre ouvrage collectif  avec N.Campion et P. Curry, La vie astrologique il y a  cent ans, Paris, Guy Trédaniel,1992)

.When and why did Uranus become associated with Aquarius? par   Kim Farnell/

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Uranus
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When and why did Uranus become associated with Aquarius?
by Kim Farnell
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This article arises from a discussion on the Skyscript forum, which took place in December 2003. The original discussion can be found here.

We are all told that Uranus ‘rules’ Aquarius. Doubtless we all know that this wasn’t always so but that the markedly un-rebellious Saturn was once happy and settled in the job. At this point in time opinions vary, from those that believe Saturn resigned, collected his gold watch for long, very long, years of service and passed the honour to Uranus; to those that believe that the upstart Uranus has tried to jump in on his act.

The discovery of Uranus is attributed to Sir William Herschel on March 13 1781. Herschel was occupied in searching the skies for new celestial objects. On that particular evening his attention was caught by the new planet. He didn’t realise at first that he had discovered the solar systems newest member, but he did know that he wasn’t looking at a star.

It wasn’t long before astro

. So, it’s hard to establish from this standpoint what astrologers at the time of its discovery made of the new planet. At some point though, we know that Uranus began to be used in astrology and that eventually it was assigned rulership of Aquarius. When did this happen? And who was responsible?

In an interview in 1996, Robert Hand states:

« At any rate, Raphael was the one who assigned Uranus to Aquarius. And the first thing that I understand about Raphael was that he was a terrible astrologer by any standards – traditional or modern. He was basically more interested in selling magical charms and amulets than in doing astrology really well ». [1]

Perhaps that answers our question? No, not really. The problem being that there are several Raphaels, spanning the nineteenth century and we don’t know here which particular Raphael Hand had in mind. [2]

But Hand’s mention of charms and talismans suggests that he had in mind the first Raphael, Robert T Cross (1795-1832). Says Mr Hand in the same interview:

« And, his reasoning went like this- Mercury rules Virgo, Venus rules Libra, Mars rules Scorpio, Jupiter rules Sagittarius, Saturn rules Capricorn, therefore a new planet must rule Aquarius! » It’s a neat solution.[3]

Unfortunately, reality is more messy.

If we assume that the first Raphael attributed rulership of Uranus to Aquarius, then it suggests that later astrologers would share this view. Certainly this does not appear to be the case in the late nineteenth century. AJ Pearce’s (Zadkiel) Text Book of Astrology was published in 1879. In this he states, rather petulantly:

Some modern authors have assigned Aquarius to Uranus, thus either robbing Saturn of his ‘day house’ or forcing upon him a partner. However until experience teaches us in what signs Uranus and Neptune are most powerful, I must decline to endorse so hasty an attempt to provide for one of the ‘houseless wanderers’.

Almost a hundred years is seen as hasty here – compare that to today’s eagerness to attribute rulerships to any lump of rock that happens to fly past your window.

Sepharial, in his Manual of Astrology 1898, didn’t believe that Uranus ruled Aquarius:

The dominion of Uranus is indefinite, for he has no house of his own, though he is most successfully placed in the airy triplicity….

The last Raphael, Robert Cross, wrote in his Horary Astrology 1883, that Aquarius is the « house of Uranus ». In his Key to Astrology 1891 p27/8, an extremely popular astrological text, and recommended wholeheartedly by Aleister Crowley, Raphael has started to become rather defensive about the matter:

There has been some demur to my apportioning Aquarius to the planet Uranus. I can find no reason to alter my opinion on this matter, for Aquarius is a scientific sign, fond of curiosities, and of dabbling in the occult sciences, and the nature of Uranus is very similar.

He gives Uranus’ exaltation as Scorpio and joys as Libra and Scorpio and an accidental dignity in the 9th.

Simmonite’s Horary Astrology 1896, also states that Uranus rules Aquarius.

Luke Broughton in 1899 was of a similar mind to Pearce. Although he kept one eye on Uranus, he wasn’t prepared to start dismantling the old rulership system.

As late as 1909, Alan Leo wrote in Everybody’s Astrology:

Uranus has been given no sign by astrologers, though Aquarius has often been suggested…

Although the concept of Uranus ruling Aquarius was clearly well known by the end of the nineteenth century, it was not universally accepted. Gradually, astrologers began to accept Uranus as the ruler of Aquarius until numerous astrologers forgot that it hadn’t always been so.

However, someone must have suggested it first, and perhaps it was the first Raphael?

In his Manual of Astrology, published 1828, Raphael clearly states that Aquarius is governed by Saturn. He does write on Uranus, saying that because it was so recently discovered, no-one had witnessed more than its half-cycle. Raphael said that in his own experience and that of others it is noticeable in its ‘evil’ and ‘unfortunate’ effects. He describes its nature as extremely frigid, cold, dry and devoid of any cheering influence. He likens it to Saturn and Mercury and states that there is reason to believe it has a special affinity with the air signs.

Although he doesn’t go so far as to suggest that Uranus actually rules Aquarius, he does state:

We have is reason to think (from several thousand observations) that the sign Aquarius is one wherein he much delights.

We can’t help but wonder how he came to this conclusion. Uranus didn’t enter Aquarius until a month after the publication of Raphael’s Manual, where it remained until 1836. At the time of publication, no astrologer had observed first-hand the influence of Uranus as it travelled through the sign « in which it much delights ».

So, perhaps Raphael didn’t suggest that Uranus ruled Aquarius after all, but was simply noting an affinity, and being rather cagey about the whole matter. Maybe… except, Raphael wasn’t always as consistent as we’d like to think. Three years earlier he managed to adopt both points of view in the same publication.

In The Astrologer of the Nineteenth Century, 1825, p134, he discusses the chart of a balloon crash. Referring to Uranus as Georgium Sidus, he points out that it is the ruler of the 4th house – which falls in Aquarius. The relevant passage reads:

Georgium Sidus and Mars being mutually in trine with one another, was a most lucky aspect for her as a female and foreshadowed her recovery…Venus, lady of the ascendant, and significator of the aeronaut, applying to the fatal conjunction of this baneful star, who also ruled the fourth house…

Yet in the same publication he later comments that Uranus « has no houses allotted him ». Perhaps at this point he isn’t totally convinced, or is willing to recognise an affinity in practice whilst remaining true to convention in his ‘rules’.

If Raphael wasn’t totally certain, a friend of his appeared to be. The often forgotten astrologer and friend of the artist William Blake, John Varley, wrote a little known book entitled A Treatise on Zoadiacal Physiognomy in 1828. In this he states:

Aries and Scorpio are the houses of Mars, Taurus and Libra are the houses of Venus, Gemini and Virgo are under the dominion of Mercury, Cancer is the house of the Moon, Sagittarius and Pisces are the houses of Jupiter, Capricorn is the house of Saturn; and Aquarius is governed by the Herschel planet.

Varley had no doubt about the matter. To emphasise the point further he wrote:

But as the dominion of the world was acquired by Saturn’s trading people, who by virtue of his real and true dominion in the accumulating sign Capricorn, became the wealthy and powerful directors in the Commonwealth; they – still believing erroneously, while ignorant of the Herschel planets existence, that the sign Aquarius was Saturn’s masculine and superior house…

Was Varley the first to definitively state that Uranus ruled Aquarius? There is little astrological literature available from the period immediately predating Varley’s work. What do we find if we take a quick run through?

1791 – Sibly’s Conjurer’s Magazine points out the connection between Herschel in Leo and fires.1792 – The same magazine points out a conjunction between the ‘new star’ (unamed) and Venus.1794 – In the Astrologer’s Magazine (was Conjurer’s Magazine) ‘Herschel’ pops up occasionally, although no one seems too sure what to do with it.1798 – John Worsedale in Genethliacal Astrology adds Uranus into some charts, but doesn’t dwell on its interpretation.1810 – Thomas White in The Beauties of Occult Science, says of Georgium Sidus « He has no houses alloted him, but participates of the nature of the malevolent planet Saturn in the highest degree; and it is therefore equally unfortunate. »1819 – James Wilson’s Dictionary has an entry on Ouranus. « …a new superior planet has been discovered and named Ouranus, from the father of Saturn, because its orbit includes that of Saturn…whatever its influence may be, we are unacquainted with it…it does not appear very malignant. »

So it looks very much like Varley should be recognised as the first to claim that Uranus rules Aquarius. But why? What made him so convinced about the meaning and rulership of Uranus?

An article in the Occult Review of July 1916 entitled ‘Some Astrological Predictions of the Late John Varley by his grandson, John Varley’, offers a clue. The article gives the story of a number of predictions made by Varley and what actually transpired.

He was… in the habit of consulting his own horoscope each morning, and bringing up directions etc. On one particular morning… he was evidently ill at ease and though he had an appointment, he did not go out; and about 11 in the forenoon he gave his watch to my father, telling him to take it to a watchmaker in Regent Street and have it set to Greenwich time… he explained that there were some evil aspects in his horoscope, which would come into operation a few minutes to twelve that day. He was so certain as to the evil effects that he might not go out, fearing some street accident. He said, ‘I might be run over, or a slate might fall on my head.’, that he was uncertain whether his life or his property was menaced, but he saw in the figure that it would be sudden. The difficulty arose from the fact that the effects of the planet Uranus were not yet understood by astrologers, and his agitation increased as the time approached. He asked if my father was sure that his watch was put to Greenwich time and complained that he could not go on with his work. Sitting down, he said two or three times, ‘I feel quite well, there is nothing wrong with me. I am not going to have a fit or anything of the sort.’ Then, rising from his seat he came to my father saying, ‘What is it to be? The time is passed. Could I have made some mistake in my calculations?’ He took some paper and a pencil to go through the figures again – just then there was a cry of fire from the street. He rapidly made a note in his astrological book as to the effects of Uranus. The house was burned down, all his property was destroyed, and unfortunately he was uninsured…

Why, oh why do we not have Varley’s notebooks? All our questions about Uranus would be answered. There were no dates given for when this event took place and I’ve not been able to find any earlier versions of the story.

Returning to our question of when Uranus began to assume rulership of Aquarius, the first tentative comment is in Raphael’s Astrologer of the Nineteenth Century in 1825. But this is a little vague, and Raphael is clearly not totally convinced. The first categorical statement that Uranus rules Aquarius appears in Varley’s book of 1828.

So there’s the answer. John Varley decided that Uranus ruled Aquarius in 1828. And perhaps he took out insurance on his next home.

To pre-empt a question that generally follows the one I have just addressed, the award for being the first person to associate astrology with Uranus should go to Robert Cross, the last Raphael, who wrote in his Guide of 1879, « Astrologers, as a rule, have Herschel prominent in their nativities ».

And John Varley put it there.

The forum discussion on the association between Uranus and Aquarius is ongoing, so if you have more light to shed on this issue submit your comments to the forum thread Assignation of Outer-Planet Rulerships

Notes & References:

  1 ] See http://www.accessnewage.com/articles/astro/hand1.htm.
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  2 ] For a discussion on the lives of the Raphaels see « Healing Angels: Astrologers who called themselves Raphael » by Kim Farnell.
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  3 ] The forum discussion on this site presents alternative views on why Uranus was assigned to Aquarius. See http://skyscript.co.uk/forums/viewtopic.php?t=254
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© Kim Farnell, January, 2005.

Kim is available for written work, TV and radio. Visit her website awww.kimfarnell.co.uk or email info@esoteric-e.co.uk

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Sur le site Astrolearn.com Astrology Library with Bibliography of Astrology Books and Magazines, on trouve un article très intéressant en date du 18 décembre 2014  sur l’attribution d’un domicile à Neptune, planéte découverte en 1846/ Il apparait que l’attribution de Neptune aux Poissons aux dépens de Jupiter date de la toute fin  du XIXe siècle. En tout état de cause, cette cuisine reléve de l’astrologie anglo-saxonne et sera prise en compte en France notamment du fait de la traduction  française avant la Première Guerre Mondial des petits manuels d’Alain Leo et de son équipe que nous avons fait paraitre en 1987 aux Ed Guy Trédaniel.-cf  notre étude sur la Société Astrologique de France, en ligne sur la plateforme SCRIBD..

 

 

« The first published sources for Neptune being granted rulership of Pisces »

 

« The earliest literary references I have found assigning the astrological Neptune its domicile in Pisces so far are, in chronological order:

1. J. T. Campbell, letter to the editor, P. Powley, of the astrological journal ‘The Astrologer’, pp. 119-120 of Vol. II of the journal, which is No. 5, November 1888:

“A friend informs me that Neptune’s house and habitation are in Pisces, and his detriment and fall in Scorpio. Can any student add anything pro or con to this?”

2. Nemo (pseud.), regular columnist for the astrological journal ‘The Future’ (edited by A. J. Pearce), in his column ‘Astrological Notes No. 1’, p. 29 of Vol. I, which is No. II, March 1, 1892, writes:

“One suggestion has been made that, as these planets [Uranus and Neptune] are more remote from Sun than Saturn, they should have the same dignities as Saturn; while another would depose Saturn from Aquarius and Jupiter from Pisces, and declare that Uranus and Neptune respectively reign in their stead. Both these suggestions involve serious difficulties, nor do they settle the question once and for all with regard to any planets of our solar system yet to be discovered. It seems incredible that planets of such diverse natures as Saturn, Uranus, and Neptune (to say nothing of any still more distant), should all bear equal rule in the same two signs. Furthermore, to depose Saturn and Jupiter from their thrones, pre-supposes a grave error on the part of the ancients, whose teaching on this point has been handed down with complete unanimity from the dim past; it, moreover, necessitates a further process of dethronement and a further ignoring of the teachings of antiquity, whenever further planetary discoveries shall be made. Consequently I am compelled to reject both of these hypotheses”.

But he goes on to compromise:

“The difficulty in which modern astrologers have found themselves involved, seems to have originated in their error in rejecting the ancient division of the houses of the planets into the diurnal and nocturnal. By observing this distinction, Uranus and Neptune easily find their houses, with room to spare for their yet undiscovered brethren. Thus Aquarius, which is the diurnal house of Saturn, is the nocturnal house of Uranus. Virgo, which is the nocturnal house of Mercury, is the diurnal house of Uranus. Pisces, which is the nocturnal house of Jupiter, is the diurnal house of Neptune. Gemini, which is the diurnal house of Mercury, is the nocturnal house of Neptune.”

Thus, in summary, he gives Neptune diurnal rulership only over Pisces, and nocturnal rulership over Gemini. This is a half-way measure compared with the friend of J. T. Campbell or indeed the anonymously attributed second suggestion referred to by Nemo at the start of the first paragraph I quoted above.

3. Thomas Burgoyne, writing in ‘The Language of the Stars’, first published 1892, month unclear, writes:

“The planet Neptune, so far as I have been able to find out, gives very beneficial rays when in Pisces, but the reverse in Aries, and therefore Pisces is a natural sign for Neptune, so it seems to me”.

But he stops short of specifically making it the domicile ruler of Pisces!

4. A correspondent going by the pen-name “Sagittarius”, in an article called ‘The Houses and Exaltations of the Planets’ serialised over multiple issues of “The Astrologer’s Magazine” Vol. 4, argues, in the March, 1894 issue, p. 170 of Vol. 4, for Pisces being “the chief house of Neptune”; and adds that adds “poor old Jove must be satisfied with Sagittarius in future”:

“It is admitted by all astrologers that Uranus has great influence in the airy triplicity (Gemini Libra Aquarius) and that his chief domal dignity is Aquarius, also that Uranus is of the nature of Mercury and Saturn combined, and it has been repeatedly proved that Uranus evolves negative electricity (like Saturn), and always lowers the temperature when in aspect to Sun, Venus, Mercury, or the Moon, therefore since the discovery of Uranus and Neptune, modern astrologers have acted wisely in dethroning Saturn from Aquarius (Ptolemy’s system), and giving that sign as the chief house of the eccentric Uranus. Pisces for the same reason is the chief house of Neptune, and poor old Jove must be satisfied with Sagittarius in future. The following are no doubt the reasons why Uranus should rule in Aquarius and Neptune in Pisces.

“The Sun fountain of light and life to our system rules in Leo as his own house; the first planet revolving round him (rejecting the inter-mercurial planet Vulcan of R. A. Proctor) is Mercury who consequently gets Virgo the next sign to Leo, as Mercury’s sphere is next to the Sun; then comes Venus next in order, who, of course, gets Libra for her house; passing the Earth, the next in order is Mars who gets Scorpio; the next sign in rotation then, omitting the asteroids (Ceres, Vesta, etc.) in toto, Jupiter gets Sagittarius the next in order; then comes Saturn who follows on with Capricornus the next sign. Here Ptolemy turns around and goes backward Saturn, Jupiter, Mars, etc., from the circumference to the centre, but we moderns who have Uranus and Neptune to complete our system and deal with, must advance and not recede as Ptolemy did for he knew nothing of these two planets Uranus and Neptune; therefore the next planet in the order of nature to Saturn who has Capricorn only is Uranus, who must of necessity have Aquarius; the next sign, and the last of the spheres is Neptune, so he for the same reason must have the last sign (Pisces) for his “domal” dignity. Aries, the vernal equinox and the first sign of the circle, is given to Mars who is akin to the earth in nature, the principle of wrath and selfishness predominating over the principle of love, hence Mars gets Aries next to Pisces in the zodiac. Returning to the Sun Leo the sphere of Venus comes next, so she gets Taurus the next sign for her other house, then below Venus is Mercury, so consequently he gets Gemini for the same reason. Then comes the Moon, swiftest of all the heavenly wanderers, so the fair Luna gets the next sign Cancer for her house, then the Moon joins the Sun Leo, and from the conjoint principles of heat and moisture in union another gestation commences and so on ad-infinitum.

” “Steady, my friend,” says an objector, “why should the inferiorplanets Mercury and Venus and the small planet Mars (with his two recently discovered moons) have two houses allotted to each of them?” Why, my friend? because they move so swiftly. Mercury is only about a fortnight in a sign when not stationary in it, and for this reason has two signs for houses, and Venus likewise, and Mars, although really a superior, as he moves beyond the earth’s orbit, must, as far as his swift motion and small magnitude is concerned, be considered an inferior, unless he be stationary, being only about six weeks in a sign, hence Mercury, Venus, and Mars being swiftly moving planets, compared to Jupiter, Saturn, Uranus and Neptune, have for the aforesaid reason two houses each allotted to them, but the giant planets Jupiter, Saturn, Uranus, and Neptune, on account of their slow and ponderous motion, have only one house each. The Sun and Moon being passive planets, and, according to Ptolemy, the most essential significators translating the influences of all the planets to our earth, have for this reason one house each only, even though the lesser luminary is the swiftest in motion of any of them.”

In the second part of the same article, starting p. 241, “Sagittarius” argues for the exaltation of Uranus in Gemini and the exaltation of Neptune in Scorpio, concluding:

“To summarise, Uranus is in his own house in Aquarius, in his “exaltation” in Gemini, and in triplicity in Libra. Neptune is in his own house in Pisces, in his exaltation in Scorpio, and in his triplicity in Cancer.”

So, unlike Burgoyne and Nemo, “Sagittarius” is unambivalent about making Neptune the sole ruler of Pisces. Thus, his position is identical with that of the anonymous friend of J. T. Campbell as cited by Campbell in source 1 above. But it’s stated directly by the person who believes it, in first party form, and at length in a proper article, so it’s arguably the first proper exposition of this position in print.

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In conclusion, and until and unless anyone can advance on this, the pioneers of the modern movement to accord Neptune its (sole) domicile in Pisces are both anonymous, the first being the friend of J. T. Campbell in November, 1888, the second “Sagittarius” in March, 1894.

Nemo’s contribution in the pages of “The Future” in 1892 was also considerable but different in its analysis and conclusions from modern practice.

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PS: The first substantial article on astrological Neptune was that of R. H. Penny, writing under the pen-name “Neptune”, in Urania (edited by Alfred Pearce), in 1880, but its focus is limited to mundane astrology and it does not make any attempt to accord dignities to Neptune.

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PPS: James Herschel Holden, writing in ‘A History of Horoscopic Astrology’, cites John Ackroyd as the source of the primary account of astrological Neptune in the literary record.

The account attributed to Ackroyd by Holden is a letter penned by a Prof. J. A. to Sheffield-based astrological publisher John Story, and published in Story’s 1890 reprint of W. J. Simmonite’s main work, as retitled by Story as ‘The Complete Arcana of Astral Philosophy’. [Story re-edited and republished four of Simmonite’s works posthumously in the 1890s, changing most of their names in the process; and some of the new editions went through further reprints over the decades to follow.]

J. A., in his letter to Story, is ambivalent, stating simply (p. 8 of the appendix to Story’s edition of the aforementioned work by Simmonite):

“According to Ptolemy’s theory, Aquarius should be Neptune’s house, but Scorpio or Taurus might answer well, as they are both of an obscure and mystical nature, but it will require more experience, observation, and practice to settle the matter”.

Thus, J. A.’s account of Neptune’s dignities is non-committal and has nothing in common with the consensus of the contemporaneous writings I referred to in 1 to 4 above. It can therefore be safely disregarded as an atypical anomaly in the early literary record on astrological Neptune, at least so far as its advocacy of Neptune’s dignities is concerned.     En ce qui concerne Pluton, on lire notre ouvrage La Vie Astrologique.Années Trente Cinquante, Ed Guy Trédaniel, 1995)

 

JHB  29 11 22

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jacques Halbronn Astrologie. Altérités externes (sécession) et internes (annexions).

Posté par nofim le 28 novembre 2022

jacques  Halbronn Astrologie et Altérités externes et internes   

 

Tout  gouvernement devra opter dans sa stratégie de puissance entre l’appel à une altérité externe ou à une altérité interne. Dans un cas, cela peut conduire à une tension avec une autre entité étatique et dans l’autre à une tension sociale, notamment du fait de la fiscalité directe ou indirecte. Cette alternative sera déterminée par les phases de Saturne, chacune de sept ans, tantôt équinoxiale, tantot solsticiale.  En tout état de cause, cela exigera une analyse de la situation tant à l’intérieur qu’à l’extérieur et de prendre la voie la plus opportune, que l’on passe par l’armée (altérité externe) ou par la police (altérité interne). 

En phase solsticiale (passage de Saturne sur l’axe Gémeaux-Sagittaire), c’est la politique d’altérité  interne (verticalité) qui devra être préférée  et suivie et en phase équinoxiale, celle d’altérité exterme ‘(horizontalité).  Si l’on prend le cas, entre 1956 et 1962, de l’indépendance des trois pays du Maghreb(Tunisie, Maroc, Algérie) dépendants de la France, on est dans un cas d’altérité  interne, en phase solsticiale.  En revanche , en 1938, l’affaire des Sudétes reléve d’une altérité externe, puisqu’il s’agissait de récupérer une région faisant partie de la Tchécoslovaquie.phase équinoxiale et cela vaudra ensuite pour l’occupation de la France, entre autres, à partir de 1940, avec comme enjeu d’ailleurs l’annexion de l’Alsace. En 2023, on se retrouvera dans un cas de figure comparable avec l’Ukraine et à une situation qui pourrait fort bien évoquer les Accords de Munich de 1938. Il semble que l’altérité interne vise à intégrer des éléments étrangers alors que l’altérité externe vise à s’en séparer. En d’autres termes, dans un cas, il s’agit d’annexer (Equinoxialité) et dans l’autre d’évacuer.(Solsticialité).

La politique équinoxiale vise à mettre à contribution des secteurs, des territoires restés extérieurs jusque (cas des Sudétes)là alors que la politique solsticiale vise à  ne plus prendre en charge des territoires restés intérieurs jusque là.(cas de l’Algérie) Mais cela vaut pôur l’appel à des catégories sociales qui ne contribuaient pas suffisamment sur le plan fiscal  comme en 1789 avec l’abolition des priviléges. Saturne est alors à une vingtaine de degrés du signe des Poissons, donc en début de phase équinoxiale.  De fait la période équinoxiale est marquée par une volonté affichée de faire payer les riches (.https://www.capital.fr/votre-argent/impots-comment-la-gauche-veut-faire-payer-les-plus-riches-en-2022-1379038)

A l’aune de cette présentation, l’on peut étudier l’histoire de l ‘Europe. C’est ainsi que la Communauté Europeénne se met en place en phase équinoxiale car il s ‘agit de mettre « en commun »  de six Etats;les richesses, comme pour la CECA (Charbon Acier) A l’inverse, le BREXIt avec le référendum de 2016 correspond à une phase d’altérité externe (solsticialité- avec Saturne en Sagittaire.

On reprendra des cas déjà traités dans de précédents articles en vue d’une synthèse.  2001 (Twin Towers) ‘et 2015 (Bataclan) correspondent à des phases solsticiales donc de séparation, de rupture. L’arrivée de Mitterrand en 1981 se situe en phase équinoxiale avec une politique de nationalisation et donc d’appropriation qui n’est pas sans évoquer, toutes proportions gardées, la nuit du 4 aout 1789. Saturne était en vierge. En 1989; en période solsticiale, c’est un temps, on l’aura compris, de séparation, de sécession comme à la mort de Salomon, quand se constitua au Nord de la Palestine le Royaume d’Israel/

 

 

 

 

 

 

 

JHB 28 11 22

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Jacques HAlbronn L’erreur fatale du RET de Jean-Pierre Nicola

Posté par nofim le 28 novembre 2022

Jacques  Halbronn  L’erreur fatale du RET de Jean-Pierre Nicola   

 

Quand on parle du « systéme solaire », l’on assume que le Soleil n’est pas une planéte comme Mercure, Vénus ou Mars. Il est donc absurde de classer le Soleil dans le même groupe R  que Mercure ou Vénus, c’est confondre le centre et ses satellites, erreur scientifique et politique. 

 

 Trouvé  sur Internet cette présentation:

«  La Lune n’est pas mentionnée dans le système du RET , Satellite de la Terre, la Lune occuperait une fonction à part , car la Lune serait à elle seule une famille du RET et définit par une dominante R » 

Ce devrait être le Soleil qui devrait avoir une « fonction à part ». La Lune est certes notre satellite mais sa vitesse s’inscrit en dessous de celle de Mercure (88 jours) tout comme Mercure par rapport à Vénus.

Par ailleurs, Nicola n’a pas compris le couple Lune Saturne qui encadre tout le dispositif, ce qui devrait logiquement exclure le  troisiéme groupe T  au delà de Saturne.

En fait Lune et Soleil forment le couple le plus évidente du fait que ces astres ont les mêmes chiffre avec un équivalent de un jour pour un an quant à leurs révolutions respectives, ce qui montre bien que la Lune fait partie intégrante et centrale du dispositif. Nicola a décidé de négliger le dispositif des domiciles qui est pourtant la clef de l’astrologie.(déjà attesté  chez Ptolémée (Tétrabible), au IIe siècle de notre ère) On a deux volets: Lune  avec deux divinités Mercure et Vénus  et Saturne avec deux divinités, Mars et Jupier, ces divinités n’ont été utilisées pour désigner des planétes qu’ultérieurement. Ces 4 dieux servent à baliser l’écliptique et les 4 saisons.  Chaque astre est dédoublé sur la base de trois types d’aspects:

Lune en cancer et en lion Semi-sextile  30° tout comme Saturne en capricorne et en verseau.  Par ailleurs Mercure du groupe R fait pendant  à Jupiter au  groupe E , tous deux ont leurs signes en carré: gémeaux et vierge d’une part, sagittaire et poissons de l’autre. Parallélement  Vénus du groupe R    fait pendant à Mars du groupe E avec cette fois des signes en quinconce (150°): Taureau et balance d’une part, Scorpion  et  Bélier de l’autre. 

Le Soleil est une étoile et non une planéte, il sert de relais entre le signe et le curseur Lune tout comme l’autre curseur Saturne est relayé par une étoile fixe selon la précession des équinoxes, ce qui donne une structure ternaire dans le ciel. 

Enfin. c’ »est la Lune qui se joint au soleil et non l’inverse et en ce sens le Soleil est une valeur féminine (en allemand die Sonne) et ce qui compte c’est , comme l’a montré Rudhyar, la  lunaison et ses quatre quartiers et non la position du soleil dans le zodiaque. 

Quant à André Barbault, il se trompe en proposant les couples lune- soleil et  Jupîter- Saturne au lieu de Lune Saturne.En fait, Nicola tout comme André Barbault semblent  avoir été influencés par le commentaire de Ptolémée (premier livre de la Tétrabible) sur les demeures des dieux, lequel place le Soleil à coté de la Lune alors que le Soleil initialement n’était pas inclus dans le dit dispositif. pas plus qu’Uranus.  Les deux domiciles de La Lune durent céder la moitié au Soleil , puis au XIXe siècle, à l’autre extrémité du dispositif, c’est Saturne qui dut céder un signe à Uranus. Il en sera de même pour les exaltations, où la Lune qui dominait le bélier et le taureau, au départ, dut céder le Bélier au Soleil alors que Saturne lui faisait face en Balance.

  Par la suite dans la seconde moitié du XIXe siècle, à la suite de la découvert de Neptune, c’est alors que le dispositif entra dans une I période de confusion dont il n’est toujours pas sorti et qui reste en chantier dans l’attente de deux transplutoniennes.

 

 

 

Journal d'un Astrologue: Claude Ptolémée

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 28 11 22

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jacques Halbronn Les relations complexes entre Astronomie et Astrologie dans l’Antiquité

Posté par nofim le 26 novembre 2022

jacques  Halbronn  Les relations complexes entre Astronomie et Astrologie dans l’Antiquité 

 

 

On  nous raconte qu’autrefois Astronomie et  Astrologie ne faisaient qu’un; il est temps de mettre fin à une telle fable mais il est clair en revanche qu’il y eut des interactions entre ces deux domaines, d’où cette fausse impression d »unité. Selon nous, il vaudrait mieux parler d’influences réciproques, ce qui contribue à brouiller les pistes.

   La Tétrabible de Ptolémée  témoigne déjà d’une influence de l’astrologie sur l’astronomie en ce que cet ouvrage du IIe siècle de notre ère,  mentionne déjà  les planétes dans leurs rapports avec les signes (maitrises planétaires). Mais il faut envisager un stade antérieur où le dispositif en question traitait des rapports entre les  dieux -et non les planétes – et les signes zodiacaux. Quatre divinités sont au centre du dispositif: Mercure, Vénus, Mars et Jupiter (avec aux deux extrémités les luminaires et Saturne) On a pu penser que puisqu’il était question de la Lune et du Soleil,  les dieux mentionnés devaient disposer de demeures astrales. Or, en réalité, l’astrologie n’avait nullement besoin ni usage  de tant de planétes pour fonctionner mais nécessitait un balisage du parcours des astres retenus, d’où ces 4 divinités correspondant aux divisions équinoxiales et solsticiales. (4 saisons). 

En fait, il nous apparait que les astronomes empruntèrent à l’astrologie ces 4 dieux pour nommer les astres du systéme solaire lesquels portaient précédemment d’autres noms que ceux tirés de la mythologie. Ainsi la planéte connue sous le nom de Vénus était elle connue sous le nom d’Etoile du Berger. Mars  était associé, quant  à lui, à la couleur rouge. Or, quand on consulte les histoires de l’astronomie, on présente d’emblée les planétes sous leur appellation mythologique sans évoquer un stade antérieur. Or, selon nous, le nom des planétes vient de l’astrologie si ce n’est que l’astrologie ne désignait pas ainsi les planétes dont elle n’avait que faire, se contentant des luminaires (et éventuellement de Saturne) mais les signes car le symbolisme pittoresque des signes ne convenait guère et ne formait pas systéme. Ce n’est donc pas un hasard si l’astronomie a nommé les 4 planétes centrales du systéme solaire de l’époque du nom des 4 divinités Mercure, Vénus, Mars et Jupiter.

  Mais, par la suite, peut être justement sous l’influence de la Tétrabible, les astrologues se décidèrent à utiliser les planétes ainsi désignées et c’est pourquoi l’on peut parler d’interaction.  A parti du tout début du XIXe siècle, lorsque l’on découvrit les premiers astéroides, à commencer par Cérés, l’habitude allait se prendre de puiser dans la mythologie pour baptiser les « nouveaux » astres et là encore les astrologues, progressivement, se mirent à intégrer ces découvertes et à compléter le dispositif de la Tétrabible »  Le  pli sera pris de puiser dans la mythologie pour Neptune et Pluton  et les astrologues détermineront évidemment la signification de ces astres sur la base de leurs appellations par les astronomes!

 

 

 Notice Wikipedia

 

Découverte de Cérès

jacques  Halbronn  Les relations complexes entre Astronomie et Astrologie dans l'Antiquité  dans ASTROLOGIE POLITIQUE 170px-Piazzi_Cerere

 

Couverture du livre de Piazzi Della scoperta del nuovo pianeta Cerere Ferdinandea.

Cérès est la plus petite planète naine connue du Système Solaire et la seule située dans la ceinture d’astéroïdes. Avec un diamètre d’environ 950 km, elle est le plus grand et le plus massif objet de la ceinture située entre les planètes Mars et Jupiter.

Piazzi, à la recherche de la 87e étoile du Catalogue d’étoiles zodiacales de Lacaille, observe, à partir du 1er janvier 1801, avec l’instrument de Ramsden, un corps céleste inconnu qui se déplace de jour en jour ; c’est Cérès, le premier objet découvert dans la ceinture principale d’astéroïdes, aujourd’hui classé comme planète naine.

Il prend l’objet pour une comète, mais, à Barnaba Oriani, écrit qu’il peut s’agir d’autre chose ; il écrit aussi à Titius, mais ne lui dévoile pas ses interrogations (Titius le remarquera). Oriani montre que l’objet orbite autour du Soleil9. Piazzi l’appelle Ceres Ferdinandea (en l’honneur du roi), nom vite abrégé en Cérès (officiellement : « (1) Cérès »).

Quelques mois après Olbers découvre Pallas, un deuxième objet du même type, et, le 28 mars 1802Herschel parle, dans une lettre à Piazzi, d’« une nouvelle espèce de corps célestes », dont il a déjà fait état à la Royal Society. Il propose le nom d’astéroïde »  On nous dit que le choix du nom de Cérés tenait au rapport de cette déesse avec la Sicile.

 

 

 

En ce qui concerne Uranus, ce nom ne fut pas attribué d’emblée en 1781 , il y eut Georgium Sidus en l’honneur du roi d’Angleterre, mais aussi Herschel, en l’honneur de celui qui en fit la découverte et d’ailleurs le glyphes de la planéte comporte le H, initiale de William Herschel.

 

 

wikipedia Uranus

Appellation

Dessin d'un homme peu vêtu et semi-allongé.

 

Uranus, dieu romain du ciel.

Le nom d’Uranus fait référence à la divinité grecque du ciel Ouranos (grec ancien : ΟὐρανόςUranus en mythologie romaine), le père de Cronos (Saturne) et grand-père de Zeus (Jupiter. La forme adjectivale d’Uranus est « uranien » mais l’adjectif « ouranien » est aussi parfois utilisé comme dans astéroïde ouranocroiseur

Le consensus sur son nom n’est atteint que près de 70 ans après la découverte de la planète27. Au cours des discussions originales qui suivent la découverte, Nevil Maskelyne propose à Herschel de nommer la planète, ce droit lui revenant en tant que découvreur12,13. En réponse à la demande de Maskelyne, Herschel décide de nommer l’objet Georgium Sidus (« l’étoile de George » ou la « planète géorgienne »), en l’honneur de son nouveau mécène, le roi George III12,23. Il explique cette décision dans une lettre à Joseph Banks en déclarant que dans l’Antiquité, les planètes étaient nommées d’après les noms des divinités principales et que dans l’ère actuelle, il ne serait guère admissible selon lui d’avoir recours à la même méthode pour nommer ce nouveau corps céleste19. Aussi, l’important pour le désigner est de savoir quand il a été découvert : « le nom de Georgium Sidus se présente à moi comme une appellation permettant de fournir l’information du pays et de l’époque où et quand la découverte a été faite

Cependant, le nom proposé par Herschel n’est pas populaire en dehors de la Grande-Bretagne et des alternatives sont rapidement proposées23. L’astronome français Jérôme Lalande suggère par exemple que la planète soit nommée Herschel en l’honneur de son découvreur28. L’astronome suédois Erik Prosperin propose le nom de Neptune, ce qui est alors soutenu par d’autres astronomes car cela permettrait également de commémorer les victoires de la flotte de la Royal Navy au cours de la guerre d’indépendance États-Unis ; des propositions similaires telles que Neptune George III ou Neptune Great-Britain sont également avancées29.

Dès 1781, Johann Bode propose Uranus, la version latinisée du dieu grec du ciel, Ouranos12,30,31. Bode fait valoir que le nom devrait suivre la mythologie afin de ne pas se démarquer de ceux des autres planètes, et qu’Uranus est un nom approprié en tant que père de la première génération des Titans. Il note aussi l’élégance du nom en ce que, tout comme Saturne était le père de Jupiter, la nouvelle planète devrait être nommée d’après le père de Saturne En 1789, Martin Klaproth, compatriote et plus tard collègue de Bode à l’Académie royale des sciences de Suède, nomme l’élément chimique qu’il vient de découvrir uranium pour appuyer ce choix de nom Finalement, la suggestion de Bode devient la plus largement utilisée et est reconnue universelle en 1850 lorsque le HM Nautical Almanac Office, dernier à toujours utiliser Georgium Sidus, délaisse le nom proposé par Herschel pour Uranus

Uranus possède une variété de traductions dans d’autres langues. Par exemple, en chinoisjaponaiscoréen et vietnamien, son nom est littéralement traduit par « étoile du roi du ciel » (天王星 )34,35,36,37. En hawaïen, son nom est Heleʻekala, un emprunt pour le découvreur Herschel »

 

 

JHB  26 11  22

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jacques halbronn Interdisciplinarité. La question des emprunts; Le cas de l’astrologie. De Ptolémée à Jean Pierre Nicola

Posté par nofim le 25 novembre 2022

 jacques halbronn   Interdisciplinarité.  La question des emprunts; Le cas de l’astrologie.  De Ptolémée à Jean Pierre Nicola

 

 

  Dans quelle mesure un domaine peut il s’enrichir des apports propres à un autre domaine?  Dans le champ astrologique, le cas de l’Ecole Conditionnaliste nous apparait significatif puisque celle-ci a introduit une terminologie particulière que l’on retrouve peu ou prou ailleurs comme Représentation, Existence, Transcendance, ce qui crée un lien avec certains courants de pensée allemands comme le phénoménologie et ce d’autant plus que les textes allemands utilisent un lexique d’origine française comme Existenz, Transcendenz.   Pour les tenants de cette Ecole à partir des années soixante du siècle dernier,  il s’agit d’un rapprochement permettant de fonder une astropsychologie autour de termes comme excitabilité que l’on retrouve d’ailleurs en allemand;.: Exzitabilität bezeichnet in der Medizin im Allgemeinen die Empfänglichkeit einer Struktur für eine Erregung, beispielsweise die Erregbarkeit von Strukturen des ZNS oder auch die Erregbarkeit des Herzens ».  On aura noté le double phénoméne de l’emprunt : l’allemand récupère des termes français mais leur confère une dimension  qui sera  importée  à son tour  en  français.   Au regard de l’ Histoire de l’Astrologie, nous avons signalé l’emprunt à la mythologie  comme cela se voit dans la Tétrabible de Ptolémée (IIe siècle) dans le cadre d’un chapitre associant signes zodiacaux et divinités. Mais déjà dans cet ouvrage  l’on observe que l’astronomie aura récupéré un tel dispositif pour nommer les planétes alors connues sans comprendre que le dispositif en question ne se prétait pas à un tel exercice. Cela pose le probléme du hors contexte.   Pour en revenir à l’époque contemporaine, l’emprunt  à la terminologie allemande n’est pas reconnu, avoué par les astrologue français concernés comme Patrice Guinard qui accorde à Jean Pierre Nicola la paternité des termes constitutifs du RET, laissant ainsi entendre que  ces expressions sont le fait de la recherche propre à cet auteur . Au vrai, il est très probable comme dans le xas du dispositif décrit plus  haut, des contre sens aient pu se glisser; ce qui n’est pas sans conséquence. Car dans le cas de Ptolémée, cela aura généré un polyplanétarismee chez les astrologues qui continue à sévir

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  25 11 22

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Jacques Halbronn Sur le ternaire en astrologie/astronomie selon Patrice Guinard

Posté par nofim le 25 novembre 2022

Jacques Halbronn   Sur le ternaire en astrologie/astronomie selon Patrice Guinard

 

On  se référera à une section  de  l’article  de Patrice Guinard  intitulé «  Le Planétaire   Organisation   et systéme des opérateurs  planétaires »  appelée » 9. L’ORGANISATION DU PLANÉTAIRE

« La symbolique traditionnelle reposait sur une infra-structure qu’il restait à dégager. » (Jean-Pierre Nicola, La condition solaire)

Depuis la découverte des trans-saturniennes, s’échelonnant sur près de 150 ans, le clavier planétaire a été enrichi de trois nouveaux éléments. Le Septénaire des Anciens est généralement abandonné pour un ensemble à 10 « planètes ». J’appelle Planétaire l’ensemble structuré des opérateurs planétaires, ou encore le dispositif d’ensemble de la circulation de l’énergie psychique d’origine astrale.

Le Planétaire est une structure différenciatrice : la fonction et la puissance de chaque planète sont relatives à celles des autres. L’énergie issue du système solaire est polarisée pour chaque organisme, relativement à sa situation terrestre. Le Soleil, dispensateur d’énergie, la redistribue, différen-ciel-lement, à chacune des planètes qui en sont les réflecteurs. Ainsi, chaque élément planétaire autonome du système solaire, chaque opérateur planétaire, acquiert une fonction énergétique relative au corps planétaire de référence, en l’occurrence la Terre. L’organisation structurelle serait différente pour un organisme vivant sur Saturne ou sur une planète qui changerait d’orbite.

L’énergie décroît depuis sa source solaire jusqu’à l’extrémité plutonienne du système. Les éléments du système solaire sont couramment répartis, d’un point de vue géocentrique, en trois groupes :

  • les planètes intérieures, aux révolutions sidérales courtes : SOLEIL, MERCURE, VENUS
  • les planètes extérieures, aux révolutions sidérales moyennes : MARS, JUPITER, SATURNE
  • les planètes extérieures lointaines, aux révolutions sidérales longues : URANUS, NEPTUNE, PLUTON (ou PLUTON-CHARON)

Ces trois groupes planétaires, reconnus par de nombreux astrologues, ont été dénommés, respectivement, planètes du conscient, planètes du subconscient (ou encore de l’inconscient personnel, selon la terminologie de Jung), et planètes de l’inconscient (ou de l’inconscient collectif). On peut aussi leur attribuer une terminologie hégélienne : planètes de l’Esprit, de la Nature, et de l’Être. Ce sont là diverses déclinaisons de la triade ontologique brillamment analysée par Peirce : Tiercéité, Secondéité, Priméité. 

Le ternaire ontologique pilote le système nerveux : trois niveaux ou registres d’excitabilité nerveuse, différentiellement intégrés, président à tout phénomène d’imperception, de perception ou d’aperception.  Ils apparaissent pour la conscience, dans leurs formes « pures », comme imperceptibles (impressionaux), existants (concrétaux), ou représentations mentales (reflétaux). L’ensemble des impressionaux est étroitement lié à l’empreinte des rythmes planétaires sur l’infra-structure de la psyché ; l’ensemble des concrétaux marque la résistance du milieu environnant à son fonctionnement ; l’ensemble des reflétaux est lié à l’organisation du cerveau, résulte de médiations incessantes entre l’infrastructure dynamique et la réalité extérieure, naturelle ou culturelle, et constitue en quelque sorte la superstructure mentale de la psyché.

Ainsi, tout antagonisme sujet/objet s’efface devant la double présence de chacun à lui-même : dans la vie de l’âme et dans l’activité de l’esprit. L’interne est double : psychique et psycho-mental. Chacun est deux fois impliqué, deux fois présent à lui-même.

L’astrologie rend compte de l’organisation et des transformations de ces trois registres d’excitabilité, lesquels permettent d’appréhender le réel sous une forme ou sous une autre, par ce que j’appelle le Planétaire, c’est-à-dire l’ensemble structuré des opérateurs planétaires qui innervent la psychè.

Une planète est une sorte de modulateur énergétique conduisant à une régulation ou à une transformation de l’excitabilité. Chaque opérateur planétaire produit des coupures spécifiques qui induisent, dans l’activité neuro-physiologique, et par suite psychique, des organismes supérieurs, une transformation de l’excitabilité qui se traduit, au niveau de la conscience (au sens large), par des différences de perception de l’environnement immédiat. Le solaire et le neptunien perçoivent le monde différemment. Chaque planète figure un modèle spécifique de traitement des signaux, un mode d’appréhension de l’étant, une forme de décomposition du réel pour la conscience.

L’astrologue conditionaliste Nicola associe à chacun de ces groupes un état ou niveau (fort, moyen, ou faible) de l’excitabilité nerveuse. L’organisation du système solaire serait globalement intégrée au niveau neurologique, et le système nerveux serait le récepteur des variations cycliques des opérateurs planétaires.

Le niveau « fort » d’excitabilité nerveuse sensibilise au plus évident, au plus visible, au plus connu, à l’apparence même des choses, autrement dit aux images, aux mots, aux schèmes simples, aux slogans. Le niveau d’excitabilité moyen sensibilise aux faits, au concret, à la réalité sensible et tangible, aux phénomènes, aux données effectives, aux événements manifestes, aux forces patentes, aux schèmes composés. Le niveau « faible » d’excitabilité nerveuse sensibilise aux états intérieurs, au complexe, à ce qui traverse les objets, à se qui se loge aux interstices, aux possibilités des choses plus qu’aux choses elles-mêmes, aux plus subtiles variations, aux ombres, à ce qui apparaît comme indéterminé, imperceptible, évanescent, improbable, incertain, irrationnel, fugitif, invisible, inconnaissable, insolite.

Ces trois registres de l’excitabilité prédisposent les individus à privilégier, soit l’habitude, soit l’expérience, soit l’aspiration. Inutile de préciser que leurs chances ne sont pas égales dans des sociétés matérialistes, pragmatiques, destructrices et marchandes.

Du Soleil à Pluton-Charon, les planètes s’organisent, dans leur intégration fonctionnelle au système nerveux, relativement aux trois niveaux d’excitabilité, dans l’ordre d’une complexité croissante : des signaux simples, uniques, aux signaux complexes, multiples, en passant par les signaux médians, duels. Pour l’astrologue conditionaliste, les trois niveaux d’excitabilité s’organisent dans un modèle ternaire, appelé R.E.T. (Représentation – Existence – Transcendance), termes qui définiraient les effets produits par les opérateurs planétaires sur la psychè. Comme le reconnaît Nicola, « Ces termes, devant la rigueur philosophique, sont discutables. »  En effet, ils appartiennent à des registres sémantiques différents, comme il en résulte des analyses que j’ai effectuées sur le Ternaire d’après les travaux de Peirce [ : le ternaire Émanation (T) / Manifestation (E) / Représentation (R) concerne les modes d’apparition d’une entité à la conscience ; le ternaire Essence (T) / Existence (E) / Apparence (R) concerne ses modes d’être ; le ternaire Transcendance (T) / Jouissance (E) / Puissance (R) concerne les « sentiments » qui s’attachent à son maniement. Deux autres ternaires peuvent tout aussi bien être pris en considération : le ternaire Possibilité (T) / Actualité (E) / Nécessité (R), et le ternaire Potentialisation (T) / Expérimentation (E) / Détermination (R).

Ainsi, pour l’école conditionaliste, l’excitabilité forte, déclenchée par les planètes rapides, s’interprète comme « Représentation », l’excitabilité moyenne comme « Existence », et l’excitabilité faible attribuée aux planètes lentes comme « Transcendance ».

  • SOLEIL, VÉNUS, MERCURE (planètes « R »)
  • MARS, JUPITER, SATURNE (planètes « E »)
  • URANUS, NEPTUNE, PLUTON (planètes « T »)

Une analyse empirique permet une nouvelle répartition des valeurs R, E et T au sein de chacun des 3 groupes : « Mercure méritait un T pour sa curiosité, sa cérébralité, sa préoccupation de l’insolite. Vénus méritait un E pour sa sensualité. (…) Dans le groupe E, l’expérience nous incite à donner R à Jupiter, T à Saturne, plutôt que l’inverse ; le premier schématise, le second creuse les évidences. » La considération des diamètres apparents des planètes au sein de chacun de ces trois groupes planétaires, autrement dit leur visibilité géocentrique, semble justifier la redifférenciation de l’excitabilité et la redistribution des 3 valeurs R, E et T :

  • grands diamètres apparents : SOLEIL, JUPITER, URANUS (planètes « r »)
  • diamètres apparents médians : VÉNUS, MARS, NEPTUNE (planètes « e »)
  • petits diamètres apparents : MERCURE, SATURNE, PLUTON (planètes « t »)

Il en résulte une image du Planétaire, organisé dans une grille 3 x 3, à l’instar de Kepler.
 

Le Planétaire selon Nicola (1964)

Note de PG :  Cette terminologie a été ébauchée dans La Condition solaire en 1965 (cf. p.253-255), mais a été largement occultée par « le système R.E.T. », à mon sens moins rigoureux et d’une utilisation plus arbitraire. « 

Ainsi Mercure est défini dans l’école conditionaliste par la formule « transcendance des représentations », Neptune par « existence de la transcendance », Jupiter par « représentation de l’existence »… Mais on pourrait tout aussi bien leur appliquer, à l’envi, l’une ou l’autre des 24 autres formules possibles, en fonction des ternaires sémantiques considérés (cf. infra). Ainsi les formules « transcendance de l’apparence », « potentialisation des apparences », « émanation des représentations » ou même « possibilité de détermination » conviendraient tout aussi bien à Mercure. Jakob Boehme écrit : « multiplication de l’essence ». De même pour Jupiter : « puissance de la manifestation », « représentation de la jouissance » ou encore « nécessité de l’expérimentation ».

Quoiqu’il résulte de ce débat sémantique, je suggère d’abandonner ces connotations obscures au profit d’une simple terminologie quantitative (un, deux, plusieurs, ou encore unique, duel, multiple). 

Les valeurs R, E et T sont des outils herméneutiques, des « symboles » pratiques qui illustrent une réalité énergétique. [22] Aussi me paraît-il plus cohérent de leur substituer des valeurs plus en rapport avec leur fondement énergétique. Ainsi Mercure se définit essentiellement par la transformation de l’unique en multiple, autrement dit la multiplication des unités, c’est-à-dire par la dispersion, ce qui correspond à la fonction neurologique de la planète, à savoir le passage d’une excitabilité forte à une excitabilité faible, autrement dit une baisse brutale d’excitabilité.

En outre, subsistent dans le Planétaire de Nicola diverses inconséquences quant à la fonction lunaire comme à la fonction martienne, cette dernière parce qu’elle se retrouve au centre d’équilibre du dispositif, ce qui est en contradiction avec la nature précisément « déséquilibrée » de la planète, la première parce qu’elle se retrouve en quelque sorte en dehors du dispositif d’ensemble. En effet, les couples planétaires, à savoir Soleil-Pluton, Vénus-Neptune, Mercure-Uranus et Jupiter-Saturne, mis en évidence par Nicola dans ses différents ouvrages [23] , admettent un centre de symétrie central, martien, dans son schéma du Planétaire, alors que le couple Lune-Mars se retrouve évacué de la structure. Cette inconséquence se retrouve au niveau des formules conditionalistes, puisque le R se substitue au T (et réciproquement) pour les quatre premiers couples, alors que Mars (qui serait Ee) s’oppose à une Lune qui serait globalement RET. D’autres formules pour la Lune ont été proposées à plusieurs reprises par Nicola depuis 1964, sans pour autant parvenir à résoudre la difficulté.

En réalité la Lune et Mars ont une fonction privilégiée: la Lune parce qu’elle est l’unique satellite de la Terre, et Mars, parce que cette planète est la soeur jumelle de la Terre. Il faut donc les considérer l’une et l’autre comme un couple dialectique, la première comme le centre d’inhibition du Planétaire, la seconde comme son centre d’excitation. La formule lunaire admet deux solutions : celle d’une globalité indifférenciée et affective (Lune « vénusienne ») et celle d’une organisation totale englobant toutes les perspectives (Lune « saturnienne »). De même la formule martienne admet deux possibilités : la force brute du réel (Mars « jupitérien ») et la force d’intégration et d’engagement face au réel (Mars « neptunien »). Cette « Lune vénusienne » est la Lune et ce Mars « jupitérien » est Mars ! La « Lune saturnienne » est Cérès et le « Mars neptunien » est Chiron. Leurs formules sont les suivantes : la Lune une globalité (R E), Cérès une globalité (R T) et Chiron une globalité (E T).
 

Le Planétaire selon Patrice Guinard (1993 ; revised 11-2015)

  UNICITÉ DUALITÉ MULTIPLICITÉ GLOBALITÉ
Un SOLEIL Identification JUPITER Simplification URANUS Unification LUNE Indifférenciation (Un-Deux)
Deux VÉNUS Dissociation MARS Confrontation NEPTUNE Association CHIRON Intégration (Deux-Plusieurs)
Plusieurs MERCURE Dispersion SATURNE Complexification PLUTON Surdifférenciation CÉRÈS Potentialisation (Plusieurs-Un)

 

 Nous trouvons un texte allemand sur le RET  (Jean-Pierre Nicola (dans Astrodienst) avec la traduction allemande du français. Ce sont en fait des termes français  à la sauce germanique immédiatement reconnaissables. 

Jacques Halbronn   Sur le ternaire en astrologie/astronomie selon Patrice Guinard dans ASTROLOGIE POLITIQUE Nicola_Jean-Pierre

Jean-Pierre Nicola

 

  • « Repräsentanz (elementar, z.B. Zellebene); kurzfristige Einflüsse
  • Existenz (intersubjektiv, entspricht unserer Lebenswirklichkeit, körperlich als Trieb und Begierde); mittelfristige Einflüsse
  • Transzendenz (Einbindung in die Ganzheit, zeigt sich im Körper hormonell); langfristige Infléchissement »
  • Ce qui étonne dans le texte de Patrice Guinard, c’est l’absence de référence   à la philosophie allemande alors que Guinard s’est constitué un solide bagage philosophique d’où sa thèse de doctorat en philosophie (1993):
  • L’astrologie : fondements, logique et perspectives par Hervé Guinard

    Thèse de doctorat en Philosophie  Sous la direction de Françoise Bonardel.

    Soutenue en 1993    à Paris 1 .  Résumé

    • « Le système solaire, champ d’interactions magnétiques et gravitationnelles entre planètes, « impressionne » le système nerveux et le façonne selon une « matrice », forme quadruple des structures astrales (planétaires, sectorielles, cycliques et zodiacales), et paradigme combinatoire de l’ »incidence » astrale que la psyché différencie selon quatre registres ou décompose selon quatre milieux conditionnels (énergie, espace, temps, structure). Ces fondements structuraux (planétaire, dominion, cyclade, zodiaque) s’harmonisent au sein d’un nouveau modèle ayant valeur de compréhension pour l’individuel (niveau éthique) comme pour le collectif (niveau anthropologique). »
  • Or, ces notions dont se sert Nicola font écho à une certaine terminologie récurrente chez Schopenhauer, Husserl, Jung. entre autres.  Pour Représentation, on a chez Schopenhauer « Vorstellung », au titre de son ouvrage plus connu Die Welt als Will und Vorstellung  mais le terme allemand le plus connu est certainement Weltanschaaung, Représentation du Monde. Mais on a aussi, à en croire l’article ci-dessus « Repräsentanz .  et de la sorte il s’agit d’emprunts à la langue française. Mais il ne semble pas que Guinard  ait étudié les philosophes allemands dans le texte d’origine. Il semble, en tout cas, que Guinard n’ait jamais envisagé que Nicola ait pu avoir été impacté par la philosophie allemande et il laisse penser à son lecteur que ces trois termes seraient nés spontanément dans l’esprit de Nicola, ce qui nous semblerait une coincidence bien improbable. En tout état de cause, dans sa thèse, Guinard quand il aborde Husserl ne renvoie pas à Nicola alors qu’il traite des rapports entre astrologie et philosophie.  »L’astrologie est véritablement cette psychologie ou « phénoménologie transcendantale » annoncée et formalisée par Husserl : « Dans la mesure où la science de l’esprit, en tant que science omni-englobante du monde de l’esprit, possède comme thème toutes les personnes, toutes les sortes de personnes et de prestations personnelles, toutes les sortes de configurations personnelles, qui s’appellent ici des configurations culturelles, elle englobe aussi par conséquent la science de la nature et la nature au sens d’une telle science, la nature en tant que réalité. »(in  Du Sémiotique à l’ Astral. Semiotica nova et Ontologia »)

Le  fait que Guinard ne conserve pas  les  termes proposés par Nicola  mais les remplace par est en ce sens significatif  d’un désintérêt pour la piste allemande chez Nicoa: on notera d’ailleurs que les termes qu’emploie Guinard  se retrouvent dans nos Clefs pour l’Astrologie (Ed Seghers, 1976) du moins en ce qui concerne  Multiplicité (M)  et Unité (U) mais il pourrait évidemment s’agir, là encore, d ‘une coincidence.

UNICITÉ DUALITÉ MULTIPLICITÉ GLOBALITÉ

  Mais revenons à l’idée que Nicola et à sa suite Guinard se font du systéme solaire 

« L’énergie décroît depuis sa source solaire jusqu’à l’extrémité plutonienne du système. Les éléments du système solaire sont couramment répartis, d’un point de vue géocentrique, en trois groupes :

 

  • les planètes intérieures, aux révolutions sidérales courtes : SOLEIL, MERCURE, VENUS
  • les planètes extérieures, aux révolutions sidérales moyennes : MARS, JUPITER, SATURNE
  • les planètes extérieures lointaines, aux révolutions sidérales longues : URANUS, NEPTUNE, PLUTON (ou PLUTON-CHARON) »   Il est clair que pour cette école (cf aussi Max Lejbowicz  Introduction à l’astrologie conditionnelle, 1977), l’astrologie n’aurait pas d’autre choix que de se greffer sur la grille du « systéme solaire », le troisiéme groupe n’ayant été porté à la conscience de l’Humanité que depuis la fin du XVIIIe siècle pour Uranus, depuis le milieu du XIXe siècle pour Neptune et pour le premier tiers du XXe siècle pour Pluton dont le statut planétaire a d’ailleurs été rémis en question au début du XXIe siècle si bien que l’astrologie serait restée incompléte et donc en partie inaccessible à notre intelligence jusque là.  Cette tendance à rechercher le ternaire dans l’agencement astronomique de notre systéme solaire nous semble dicté par un certain mimétisme analogique à l’egard de la philosophie; ce qui conduit ipso facto au rejet du septenaire traditionnel qui marque la Tétrabible de Ptolémée; En fait, Guinard  est attaché au 12, ce qui renvoie aux 12 signes du Zodiaque  puisque, comme le montre son tableau, il ajoute aux 10 astres retenus  Chiron et Cérés. On sait que d’autres penseurs de l’astrologie auront opté pour l’hypothèse de deux transplutoniennes,  X  et Y -(Léon Lasson) ou Proserpine et Vulcain.-(Jean Carteret).(cf nos clefs pour l’Astrologie, opus cité) sans oublier Dom Néroman qui englobait les Astéroides. Patrice  Guinard  « Le système solaire. Qu’est-ce qu’une planète en astrologie ? »
  • Or, il nous apparait que ces auteurs n’ont pas saisi la dialectique entre planétes et secteurs zodiacaux et cela tient à un contre sens dans la lecture du dispositif des « maitrises planétaires »à savoir que les noms des divinités attachées aux signes ne renvoient pas aux planétes du même nom mais  visent à préciser le sens des signes en recourant aux archétypes mythologiques et non à des  dénominations zodiacales assez baroques.  Le dispositif des maitrises est ainsi structuré: aux extrémités les luminaires et Saturne et au centre un quatuor constitué de Mercure, Vénus, Mars et Jupiter correspondant à un découpage du cycle sur une base 4 (comme les saisons Mercure Eté Vierge, Jupiter Hiver- poissons,  Vénus Automne Balance, Mercure Printemps Gémeaux; soit les 4 signes « mutables) Autrement dit,  l’astrologie n’aurait nullement besoin de 10 ou de 12 astres (selon Guinard) pour  traiter de la diversité du monde, les secteurs zodiacaux y suffisant  activables  qu’ils sont par le mouvement des luminaires et de Saturne. On notera d’ailleurs que le fait de placer le Soleil avec Mercure et Vénus dans le groupe « R’ du RET. est II assez incongru.  Il est vrai que Nicola avait rejeté le dispositif des Maitrises mais ce n’était pas le cas de Guinard.-( voir son texte « La Matrice astrale. Fondements logiques des Maîtrises) » En fait, le RET  fait sens quand on laisse de coté les maitrises car il propose ainsi de s’y substituer  alors que Guinard adopte le RET tout en conservant les maitrises. On notera que le vernis mythologique aura contribué à l’impression d’une unité du systéme solaire et d’ailleurs Guinard se garde bien d’indiquer que le groupe T  rassemble des astres restés longtemps inconnus, ce qui vaut aussi pour Chiron et Cérés.  Ce sont les astronomes qui se seront d’ailleurs prétés à un tel montage et il est vrai que ce furent leurs prédecesseurs et non les astrologues qui avaient jugé bon  autrefois de récupérer les noms des divinités du Panthéon utilisés par les astrologues  pour baptiser les cinq planétes outre les luminaires. En effet, les astrologues n’avaient pris que le nombre de divinités nécessaire à leur systéme et n’entendaient pas s’encombrer des autres!.

 

JHB  25  11  22

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Jacques Halbronn L’astrologie conditionaliste et l’emprunt occulté à Husserl.

Posté par nofim le 24 novembre 2022

Jacques  Halbronn   L’astrologie conditionaliste  et l’emprunt occulté à Husserl. 

 

Nous avons mené une enquéte chez les « conditionalistes » et jusqu’à nouvel ordre, nous n’avons pas trouvé de référence à Husserl chez ceux qui ont présenté le RET  de  Jean Pierre Nicola et il ne semble pas que celui ci ait été interrogé sur l’influence de ce philosophe  juif  allemand  sur sa formulation du RET  alors qu’une telle terminologie  Représentation, Existence, Transcendance, renvoie à la phénoménologie de Husserl de façon assez flagrante. Certes, Patrice Guinard s’est il intéressé à la fois à l’astrologie conditionaliste  et à Husserl mais il n’opére pas explicitement  pour autant. de rapprochement. Tout se passe comme si ce ternaire du RET  avait été constitué à partir des réflexions de Nicola  sans que celui-ci ait aucunement emprunté  à Husserl ou à ses disciples. Guinard ne semble pas été en mesure de sensibiliser les tenants de ce courant de pensée astrologique  à une telle problématique laquelle aurait pu apparaitre comme  un rapprochement salutaire. Malheureusement, Guinard comme Nicola ont disparu avant que nous ayons pu les interpeller sur une telle occultation. En 2008, lors de notre interview filmé à Tourves, nous n’avions pas encore pris conscience de la question des sources du RET  Quelles furent les motivations de Guinard pour ne pas avoir posé la question? Est ce une forme de cloisonnement mental  qui ne lui aura pas permis de connecter ces différents facteurs ou bien aura-t-il préféré ne pas signaler une telle vicinité, ce qui aurait quelque peu changé la donne et l’image? Nous verrons si nos observations suscitent des réactions  de la part des intéressés. Il serait bon d’ajouter aux notices sur Herzl  le nom de ce disciple astrologue français, auteur du RET. En ce qui nous concerne, ne croyant pas aux coincidences – même si les grands esprits se rencontrent- il est assez clair que Nicola aura emprunté directement ou indirectement à Husserl pensant ainsi valider sa division ternaire du systéme solaire avec les planétes intérieures, les planétes extérieures et les transsaturniennes; En fait, le recours au ternaire permettrait à Nicola d’intégrer les « nouvelles » planétes dans le schéma astrologique d’ensemble et en ce sens Husserl aura été instrumentalisé par Nicola. Rappelons en 1971 ses « Nombres et formes du Cosmos ».(;https://jean-pierre-nicola.fr/par-jean-paul-citron/

 

 

 

Patrice  Guinard : « L’astrologie est véritablement cette psychologie ou « phénoménologie transcendantale » annoncée et formalisée par Husserl : « Dans la mesure où la science de l’esprit, en tant que science omni-englobante du monde de l’esprit, possède comme thème toutes les personnes, toutes les sortes de personnes et de prestations personnelles, toutes les sortes de configurations personnelles, qui s’appellent ici des configurations culturelles, elle englobe aussi par conséquent la science de la nature et la nature au sens d’une telle science, la nature en tant que réalité. »

Du Sémiotique à l’Astral
Semiotica nova et Ontologia antiqua
par Patrice Guinard

 

Jacques  Halbronn   L'astrologie conditionaliste  et l'emprunt occulté à Husserl. dans ASTROLOGIE POLITIQUE bout-or 5. Approche de l’Ontologie par l’Harmonie des Ternaires
bout-or dans philosophgie 6. L’Être la Triade
bout-or dans psychanalyse 7. Infrastructure de la Psyché
bout-or 8. Le Soi psychique
note de ¨PG : «   texte remanié à partir des chapitres 20, 21 et 22 de ma thèse de doctorat (1993), » 

 

 

 

 

Notre sondage: 

 

Wikipedia  Astrologie Conditionnaliste

Le modèle RET

L’astrologie conditionaliste a conçu un modèle qui divise les signaux astraux en trois dimensions ou niveaux : ReprésentationExistenceTranscendance :

  • à la « Représentation » correspond : le simple3, le court terme3, l’ici, le haut niveau d’énergie.
  • à « l’Existence » correspond le duel3, le moyen terme3, le proche, le moyen niveau d’énergie.
  • à la « Transcendance » correspond le complexe3, le long terme3, le lointain, le bas niveau d’énergie.

Ci-dessous4, chaque planète est identifiée comme une combinaison de deux des trois dimensions du modèle RET qui permet de tracer les grandes lignes d’une réinvention du symbolisme astral traditionnel :

  R (fort) E (moyen) T (faible)
r (fort) Sun symbol.svg Jupiter symbol.svg Uranus monogram.svg
e (moyen) Venus symbol.svg Mars symbol.svg Neptune symbol.svg
t (faible) Mercury symbol.svg Saturn symbol.svg Pluto monogram.svg

soit :

  • Soleil ⇔ représentation des Représentations (rR)5 (le Soi, se reconnaître et être reconnu6) ;
  • Vénus ⇔ existence des Représentations (eR)5 (Vénus va vers la dualité (existence) et ce duo est fondé sur un langage commun (Représentation)7) ;
  • Mercure ⇔ transcendance des Représentations (tR)5 (L’Un se démultiplie ou se complexifie8 par le raisonnement, la pensée) ;
  • Jupiter ⇔ représentation de l’Existence (rE)5 (Jupiter est la représentation du sujet à travers ses œuvres9) ;
  • Mars ⇔ existence de l’Existence (eE)5 (vivre pour vivre, agir pour agir10) ;
  • Saturne ⇔ transcendance de l’Existence (tE)11 (fonction de dépouillement12, leçons profitables durement acquises) ;
  • Uranus ⇔ représentation de la Transcendance (rT)11 (Uranus ramène la multiplicité à quelques données schématiques ; il simplifie le complexe13) ;
  • Neptune ⇔ existence de la Transcendance (eT)11 (le rêve, l’illusion, le mystère, la compassion) ;
  • Pluton ⇔ transcendance de la Transcendance (tT)11 (la remise en cause rampante de l’ordre existant).

WIKI

« L’astrologue Yves Lenoble résume ainsi les travaux de Jean-Pierre Nicola sur le R.E.T. : « il a réparti les planètes en fonction de critères purement astronomiques (distance des planètes au Soleil, diamètre apparent et gravité à la surface des planètes). Cette répartition s’effectue selon un système ternaire qui regroupe :

– les trois premières planètes dans le groupe “R” (Représentation) qui correspond à la sociabilité ;
– les trois planètes intermédiaires dans le groupe “E” (Existence) qui correspond au concret ;
– les trois dernières planètes dans le groupe “T” (Transcendance) qui correspond à l’ailleurs.

Chacun des trois groupes est l’objet d’une semblable division : la planète la plus volumineuse est “r” (représentation) ce qui correspond à la synthèse ; l’intermédiaire est “e” (existence”), ce qui correspond au ressenti ; la plus petite est “t” (transcendance) et correspond à l’analyse, à la complexification »

 

 Richard Pellard

 

Le modèle R.E.T. est une structure vide que l’on peut appliquer à de nombreux domaines différents. Le tableau ci-contre vous en donne quelques illustrations. Les trois colonnes ‘R’, ‘E’ et ‘T’ concernent indifféremment les niveaux-sources ou les niveaux buts. Prenons la première ligne, qui contient les mots « connaître »« éprouver » et « être ». Le verbe « connaître » relève bien du niveau Représentation : connaître quelqu’un ou quelque chose, c’est être capable de se le représenter, d’en avoir une idée ou une image, c’est se trouver dans le domaine du connu. Le verbe « éprouver » relève bien du niveau Existence : éprouver quelqu’un ou quelque chose, c’est ressentir son existence palpable, concrète, c’est se trouver dans le domaine du connaissable par expérience sensible. Enfin, le verbe « être » relève bien du niveau Transcendance : le domaine de l’Être est celui de l’invisible, de l’inconnu, du mystère. Au fond, on ne connait rien de l’Être-en-Soi des personnes et des choses…

 

 

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