jacques halbronn Epistémologie de l’information La dialectique de l’émetteur et du récepteur. Astrologie
Posté par nofim le 16 janvier 2023
jacques halbronn Epistémologie de l’information. La dialectique de l’émetteur et du récepteur
Les astrologues auront fait fausse route, tout au long du XXe siècle en se polarisant sur l’émetteur. Il aura été facile de leur objecter que les astres n’ont aucun vocation à nous impacter sur le plan psychologique. En 1986, dans la Pensée Astrologique (Première partie de l’Etrange Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin, Paris, Artefact) nous avions avancé l’idée d’instrumentalisation, dont Suzel Fuzeau Braesch, décédée depuis, se fit l’écho en 1992 (La preuve par deux, Ed R. Laffont). Nous soutenions que les humains se seraient servi des astres pour s’organiser et se structurer, sur la seule base de leur repérage et de leur visibilité et sans avoir à en connaitre davantage.
Plus largement, dans le domaine de la technique, de la fabrication, un objet quel qu’il soit est susceptible de servir, d’ »être « employé » aux usages les plus divers.
En ce qui concerne l’astrologie, nous dirons que tout dépend de la faculté des humains en tant que récepteur à capter tel ou tel signal convenu par le systéme mis en place. Plus le récepteur est sophistiqué, plus il sera en mesure de capter des émissions de faible intensité mais une telle formulation ne doit pas induire en erreur, à savoir qu’il n’y a émission que parce qu’il y a réception et une émission qui ne serait pas captée ou captable ne saurait être qualifiée telle.
En ce sens, au niveau de la circulation de l’information, l’auteur émetteur va laisser la place au récepteur lequel aura la charge de rassembler une information éparse dans le temps et dans l’espace et qui dépassera évidemment le dit auteur, par delà sa mort et ce d’autant plus que dans bien des cas, l’auteur ainsi désigné se verra attribué une oeuvre qui n’est même pas sienne ou qui ne l’est que très partiellement comme dans le cas des Centuries de Nostradamus (cf nos travaux sur ce sujet sur divers supports et dans divers cadres- ce qui vient illustrer ce que nous entendons par la charge du récepteur en vue de réunir toute l’information utile et nécessaire).
Lorsqu’un auteur n’est pas reconnu, c’est la faute des récepteurs et d’une société en dysfonctionnement. En ce sens, certaines sociétés, certaines communautés, ne sont pas dotées pareillement, en raison de leur carence, de leur insuffisance, à capter les informations en circulation, notamment sur Internet et se contentent de passer par des intermédiaires servant de caution, comme les éditeurs. Or, force est de constater que les éditeurs en sont encore à attendre de recevoir des propositions au lieu d’aller explorer la toile par eux mêmes .
JHB 16 01 23
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