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jacques halbronn Linguistique Sa définition de la diphtongue.

Posté par nofim le 28 février 2023

Jacuqes  Halbronn   Linguistique   Sa définition de la diphtongue.

 

  Nous voudrions ici  tenter de préciser le sort que nous accordons à ce que nous appelons « diphtongue, terme « emprunté au latin diphtongus, du grec ancien δίφθογγοςdíphthoggos (« qui a deux sons, qui a deux tons »). Orthographié diphthongue avant 1878″ (sur internet) La dualité qui ressort du mot lui même nous parait légitimer notre emploi du dit terme.*

   Il y a diphtongue, en quelque sorte,quand au passage de l’écrit à l’oral, les deux lettres constitutives  donnent un son qui ne correspond pas à leur rendu habituel, ce qui les rend méconnaissables. Ce phénoméne nous intéresse précisément de par son absence en alternance avec sa présence, ce qui génére une autre forme de dualité.

En français, les exemples abondent quant à un tel usage à double tranchant comme bon et bonne, espion, espionner etc Le locuteur du français doit respecter une telle dualité qui correspond à un marqueur de genre, notamment. Dans certains cas, cette dualité n’est pourtant pas respectée comme pour grand et grande,  puisque le féminin grande maintient la diphtongue « an » au lieu de la déconstruire. Il conviendra donc de cesser de diphtonguer lorsque cela ne fait pas morphologiquement sens, ce qui implique de ne pas considérer le « n’ comme nécessairement devant produire des diphtongues , suivant en cela aussi bien l’anglais, l’allemand que l’italien ou l’espagnol. Cela dit,  les langues qui ne diphtonguent pas font fausse route en ce qu’elles ne savant pas ou plus user pertinemment de la diphtongue pour marquer une forme de dualité comme dans le cas des marqueurs. Le français diphtonguerait trop et d’autres langues pas assez.  Si l’on prend le mot « intelligent’, au masculin, il faut diphtonguer mais pas au féminin. Il faudrait donc suivre l’exemple du français pour le masculin et celui de l’anglais pour le féminin mais on a vu que dans bien des cas, le français savait user correctement de la diphtongue comme marqueur, ce qui est quasiment jamais le cas pour  l’anglais ou pour les autres langues citées/ Si l’on prend le cas de l’allemand, qui est assez frappant, nous avons  klein et kleine, et aucune diphtongue n’est rendue au masculin alors même que la forme « klein » semble devoitr se préter à un tel traitement,  comme en français pur humain/humaine.

 

JHB 28 02 23

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jacques halbronn revient sur son article « Astrologie » dans l’Encyclopaedia Universalis vieux de 30 ans.

Posté par nofim le 28 février 2023

jacques  halbronn   revient sur son article « Astrologie » dans l’Encyclopaedia Universalis, vieux de 30 ans

 

En 2004, une nouvelle édition de l’Encyclopaedia s’effectua, en coédition avec le Figaro mais l’on ne nous demanda pas de mettre à jour notre texte(figurant dans le premier volume de l’Encyclopédie thématique,  lequel est toujours en ligne http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/astrologie/ sans même une mise à jour de nos titres académiques, à commencer par notre thèse d’Etat soutenue en 1999. Il n’en avait heureusement pas été de même pour la réédition de nos Clefs pour l’Astrologie reparues chez Seghers en 1993. Mais depuis, pas de nouvelles!   

L’article paru en 1993  sera vite dépassé au regard de nos recherches (jusqu’en 2023) puisque nous allions peu après nous focaliser sur la seule planéte Saturne (cf L’astrologie selon Saturne, Ed La grande Conjonction, 1994). Par la suite, nous allions proposer une nouvelle lecture du dispositif des maitrises planétaires tel que figurant dans la Tétrabible de Claude Ptolémée.(IIe siècle) en montrant que Mercure, Vénus, Mars et Jupiter  étaient non pas des émetteurs renvoyant aux 4 saisons, mais des récepteurs à la différence de Saturne., introduisant ainsi une dialectique qui avait échappé aux astrologues depuis bien longtemps/. Par  ailleurs, nous montrerions que le changement de phase en astrologie ne s’articulait pas sur la « croix » des  4 signes cardinaux mais sur celle des 4 signes mutables de même que le Shabbat débute le vendredi soir/ Enfin, notre interprétation du cycle saisonnier  allait se centrer sur la dualité des équinoxes et des solstices, bien plus viable que celle des 12 signes.  Pour nous la phase solsticiale  dérivait de la phase équinoxiale, tout comme le récepteur dérive de l’emetteur. Le solstice, comme son nom l’indique,  signifie littéralement  arrêt du Soleil, c’est à dire de la progression du  jour par rapport à la nui, pour celui d’Eté et inversement pour celui d’hiver. mais globalement, les deux phases solsticiales sont en analogie comme les deux phases équinoxiales.

Par ailleurs, pour nous l’Astrologie est  à relier à la théologie,  d’où les leçons que nous tirons  du Pentateuque (Génése; Exode) elle correspondait à une conception socio-politique impliquant un certain ordre des choses, dans tous les sens du terme, mettant ainsi en place des garde-fous, limitant le processus de chaque phase à 7 ans, à l’instar du droit constitutionnel fixant une certaine durée structurelle des mandats, sans préjuger de la conjoncture.  Trente ans après, nous  avons la conviction qu’il existe bel et bien une réalité astrologique objective, par delà toute forme de croyance.En ce sens, le ton de notre texte d’alors nous semble par trop marqué par le doute. Il est vrai que nous avons eu , entre temps,’l'occasion d’appliquer notre grille  saturnienne à un grand nombre de périodes et de situations. En tout état de cause, l’astrologie se doit de mettre en place une structure de temps constituée de phases de durées égales mais se succédant selon une alternance bien tranchée. On aura compris que nous entendons déconnecter l’astrologie de l’astronomie, car notre théologie fait certes appel à l’astronomie mais n’entend pas pour autant en user plus que de raison, au prorata de ses vrais besoins alors même que l’astronomie  aura voulu récupérer la mythologie pour asseoir sa légitimité.. Ainsi, nous rejetons tout usage des planétes au delà de Saturne, du fait même qu’elles n’auront pas fait partie de l’architecture première du systéme censé organiser notre Humanité,vu qu’elles étaient invisibles à l’oeil nu.

Pour nous l’astrologie  ne saurait être une affaire de spécialistes mais  bien plutôt  doit servir de repére, de phare pour  la guidance de notre humanité, ce qui implique une grande lisibilité, à l’instar d’un livre ouvert dont tout un chacun est prié de prendre connaissance. avec d’une part un cycle de Saturne, instaurant une succession infinie de périodes de 7 ans et de l’autre  une humanité divisée en équinoxiaux, l’élite et solsticiaux, le peuple, ces distinctions se manifestant  nettement lors du changement de phase. Nous accordons ainsi la plus grande importance aux intervalles multiples de sept, ce qui permet de baliser l’Histoire sans avoir même à recourir aux éphémérides astronomiques, une fois fixé un certain ancrage connectant  une date astronomique et un basculement cyclique. La maitrise du corpus de la chronologie historique doit l’emporter sur celles du corpus astronomique désormais réduit à la portion congrue.

 

La notion de solstice  doit servir de fondement à la psychologie astrologique. Au lieu de travailler sur le nom des signes et des planétes, nous proposons de s’en tenir à la dualité Equinoxe solstice et  à une périodicité septennale, ce qui devrait permettre de désenclaver l’astrologie en la connectant à tout ce qui est duel dans nos représentations à commencer par la problématique émetteur.récepteur, masculin, féminin, en rapport avec les structures linguistiques au niveau grammatical.

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Jacques halbronn Retour sur une formulation oubliée de son Modéle Universel ‘(2000)

Posté par nofim le 27 février 2023

Jacques  halbronn   Retour sur une formulation oubliée de son Modéle Universel ‘(2000) 

 

En surfant sur Internet quelle ne fut pas notre surprise de découvrir dans les actes du Colloque  CURA MAU de décembre 2000) une représentation de notre Astrologie EXOLS mettant déjà en avant la croix des signes mutables. Sur le graphique, on découvre ainsi que les changements de phase s’articulent sur le passage de Saturne sur les signes mutables, plus de 20 ans plus tôt. Il y a là une dimension symbolique frappante en ce que ce document aura été mis en lignes dans les premiers mois du XXIe siècle (et donc du Troisiéme Millénaire) Nous avions  perdu cette clef en route pendant deux décennies. Il est vrai que nous étions passé, à la fin de l’année 2000 en phase solsticiale de Saturne,ce qui passe, selon nos dernières études, par une forme  de retrait, de recul , de désintéret soudain, qui se manifeste tous les 15 ans environ, ce qui nous fait éventuellement mettre de coté certaines entreprises, ce qui n’est pas sans générer quelque forme de discontinuité. En effet, la phase solsticiale correspond à un passage de relais, laissant à d’autres le soin de poursuivre la tâche engagée.. Quatorze  ans plus tôt environ en 1987, nous avions vécu  la mise de côté, encore en début de phase solsticiale, de certains de nos  travaux tant dans le domaine linguistique qu’historique (cf nos récents témoignages sur NOFIM). En 2015-2016, avec une nouvelle phase solsticiale, nous n’avions pas voulu poursuivre la dynamique d’un projet concernant une nouvelle organisation astrologique.

 

 

JHB  23 02 23,

 

 

 

 

)Jacques  halbronn   Retour sur une formulation oubliée de son Modéle Universel '(2000) dans ASTROLOGIE POLITIQUE

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jacques halbronn Exposé de sa méthodologie en Linguistique systémique, structurelle.

Posté par nofim le 27 février 2023

jacques  halbronn   Exposé de sa méthodologie en Linguistique systémique, structurelle.

 

On reviendra sur notre mémoire de 1989, préparé sous la direction de Louis-Jean Calvet -Université Paris V « Essai de description critique du systémé du français à la lumière des relations interlinguistiques (près de 500 pages) et l’état de nos recherches plus de 30 ans plus tard, en 2023, lequel mémoire avait eu le malheur de ne pas plaire à Haïm Vidal Sephiha, professeur de linguistique hispanique, spécialiste du judéo-espagnol et professeur émérite de l’Inalco, décédé  le 17 décembre 2019 dans sa 97e année, après une vie de recherche entièrement consacrée au judéo-espagnol et au ladino. qui le « blackboula ».

 

On en donnera quelques extraits: 

« Nous  observons que de nos jours, dans l’esprit de nombre de linguistes la langue est un phénoméne qui, non seulement, paradoxalement,  échapperait à l’emprise des hommes  en ce sens qu’il serait exclus que l’on pût décréter ou légiférer à son endroit mais encore il semblerait  qu’il ne serait point utile d’y rechercher un plan général qui aurait pu être  élaboré à un certain moment  de la formation de la langue. Nous restons, pour notre part, sceptique face à cette représentation du linguiste présenté comme simple observateur situé dans l’a posteriori. 

(..) La  difficulté consiste à distinguer , tel un archéologue, quels sont les traits inituayx du projet et quels facteurs ont pu interférer, tels les  emprunts (…) La grammaire, demanderons -nous, n’est elle point, en réalité, rendue possible du fait que la langue  a été élaborée selon un certain schéma? (… La grammaire ne viserait alors qu’à retrouver les normes d’une proto-grammaire plutôt qu’à mettre en évidence un ordre inconscient voire involontaire (…) Si les recherches des linguistes privilégient la phonologie sur la syntaxe, c’est néanmoins la morphologie qui nous apparait comme devant être prioritairement au centre de notre réflexion en ce qu’elle constitue la partie la plus structurée et structurable de la langue (..)  Le systéme morphologique du français, seule langue source européenne contemporaine,  c’est à dire  à avoir exercé une influence puissante sur la structure et le « capital » d’autres langue servira de référence à notre recherche

(p 7 et seq) On signalera les grandes lignes du plan de ce mémoire: 

Premier volet: Le champs des systémes

Première partie  phénoménologie de l’étranger,  ChI L’arbitraire social,  Ch II LE rôle de l’Etat, Ch III Signe  et symbole,   Ch I  Le miroir  Section II  Les conditions de l’adaptation, Ch I Pour une neuro-sémiologie, Ch II  Les sociolectes,  Deuxiéme Partie Esquisse d’une sémiologie différentielle Section II  Méthodologie de reconstruction Ch I L’emprunt, Ch II Morphologie et sémiologie, Ch II La notion sémiologique d’ensemble diférrentiels Troisiéme partie  Le concept d’erreur, Section I Emprunt et erreur  Section II Réhabililitation de l’erreur,  Section III Les emprunts « aberrants », Section I V La logique de l’erreur,  Ch I Erreur et ressemblance, Ch II La notion d’influence,

Second volet  Fortune de la morphologie du français

Première partie le modéle linguistique; Section II Une approche distributionnelle, Deuxiéme partie Le systéme du français, Section I Une morphologie « intégrée », Ch I  Morphologie du verbe français, Ch II  LE « e » et le « a » à la française; Ch III La neutralisation des syllabes finales,  Ch IV Linguistique de l’écrit,  Ch  V L’étude des combinatoires,  Section II  Les trois articulations du systéme français. Ch I  Les combinaisons phonémiques    Ch II Morpho-lexique  Troisiéme partie les langues « francisées » et le néo-français, Section I Ke double régime verbal du françaiis,  Ch II LEs suffixes  Section II La phonologie du néo-français dans les langues germaniques. Ch I Le non respect des interdits,  Ch II Le non respect des combinaisons préférentiellesn Ch III Recherche étymologique, Section  III La traduction  Quatriéme partie. Didactique des langues,  Section II Didactique des langues non liées, Ch I Morpho didactique, Ch II Le stadde phonologique,  Section II Le cas des langues « liées »,  Ch I L’utilisation des passerelles, Ch II Processus transformationnels, Section III La franco-didactique  Ch I L’apprentissage du français, 

Troisiéme volet Pour une philosophie de la langue  Première Partie Problématiques épistémologiques, Deuxiéme partie  Linguistique et société. »

On s’arrêtera sur le troisiéme volet aux ambitions épistémologiques.

Extraits

« L’on se demandera si tôt ou tard  des exigences plus fortes ne se manifesteront pas, dans l’opinion, sur ce qu’une langue doit être (…) A l’issue de ce travail, il nous apparait que la linguistique descriptive se trouve en situation  quelque peu inconfortable; du moins selon les termes que nous posons en linguistique critique.Soit ,elle suit le courant et se contente de rendre compte (/..) de l’évolution  des usages admis par les locuteurs (..) soir, en  vue de crédibiliser son patrimoine, à l’approche d’un XXIe siècle, hautement technologique,, au moyen d’une véritable approche archéologique, elle s’efforce de  reconstituer  un certain « urbanisme » linguistique tant pour la modélisation phonique que sémantique (..) Le rôle e  l’historien critique des langues consisterait    dès lors à cerner dans un sens néo-normativiste les facteurs même anciens venus perturber, « polluer » la dynamique des projets d’organisation de la langue » 

Passons à présent à l’état de notre démarche actuelle en plein XXIe siècle.  Nous insistons sur la dialectique de l’oral et de l’écrit en montrant que l’oral  précéde l »écrit  lequel est censé le « transcrire ». Le fait est que l’apprentissage de la langue passe à un certain stade par l’écrit notamment dans les langues non sémitiques. On pourrait ainsi lire un  texte à haute voix dans une langue que l’on ne pratique pas, un peu à la façon dont on déchiffre une partition musicale. Or la musique et la langue ne relévent pas d’une même démarche, on parle une langue au sein d’une société donnée, alors qu’une musique n’offre pas le même substrat social, si ce n’est en ce qui concerne la chanson populaire. Celui qui accéde à une langue par le biais de l’écrit sera en décalage par rapport à ceux qui connaissent cette langue par l’immersion orale, En effet, les codes de lecture de l’écrit censés permettre de passer  à l’oral tendent à se perdre  (cf  L’ivrogne et le réverbère Daniel Bougnoux Les cahiers de médiologie 2000/2 (N° 10),  »Chacun connaît la blague de l’ivrogne qui cherche ses clés au pied du réverbère, non parce qu’il les a perdues à cet endroit, mais « parce qu’ici du moins, on a de la lumière pour chercher… » Il est permis de rêver autour de cette histoire drôle, et néammoins profonde puisqu’elle rend hommage aux conditions de toute recherche, les moyens d’éclairage. On peut concevoir à partir d’elle deux niveaux de la recherche, et distinguer par exemple de la recherche des clés une méta-recherche, celle qui inventerait d’autres sources lumineuses, ou qui déplacerait le réverbère. ».   Notre propos, ces derniers temps, aura été de traiter de l’oralité du français et des codes nécessaire pour passer de l’écrit à l’oral et non l’inverse.  On a tendance à croire que l’écrit serait un support plus fiable que l’oral mais ce n’est pas le cas, pour le français qui aura su en grande partie, préserver l’intégrité de la forme orale,  à travers les siècles, sans subir le sort de tant de langues comme l’hébreu – dont l’oralité est totalement dépendante de l’écrit, du fait de l’histoire perturbée et discontinue de ses locuteurs ou l’anglais, en raison de sa dépendance chronique et continue, notamment, par rapport au français. Nous pensons avoir établi une didactique du français en reconstituant ses codes de lecture de l’écrit. Dans certains cas, nous avons d’ailleurs montré que l’anglais avait préservé des formes orales qui avaient été perdues en français, ce qui est le mérite insigne des emprunts car force est de constater que l’oralité du français aura été affectée par la perte de certains de ses codes de lecture comme en ce qui concerne les marqueurs de genre. Nous avons rétabli  ce qui distingue phoniquement/phonologiquement le masculin du féminin, notamment en insistant sur le rôle de la diphtongation réservée au masculin et qui doit se dissoudre au féminin. Dans le cas de l’anglais, c’est la forme du féminin qui aura été le plus souvent reprise, ce qui aura permis de retrouver la prononciation originelle du féminin français. (ex: la prononciation d’intelligente par opposition à intelligent, avec la dé-diphtongation qui s’impose. Mais inversement, l’anglais n’aura aucunement respecté les diphtongues du français si ce n’est dans quelques rares occurrences, comme I don’t, I can’t) .  Tout se passe en effet comme si le phénoméne de la diphtongue constituait un marqueur morphologique de toute première importance dont on ne saurait, en français, faire l’économie,  tant par sa présence que par son absence. Il en est notamment ainsi pour le passage de question à questionner, question étant diphtongué, alors que questionner ne l’est pas. L’emprunt anglais au français  n’aura pas adopté ce principe et se sera focalisé sur une forme unique, non diphtonguée, celle du féminin. 

Parmi les obstacles épistémologiques  à la restauration d’une description plus scientifique du français, le refus des marqueurs de genre  mais aussi de nombre en ce que la langue « restituée » véhiculerait une vision, une représentation sociale obsoléte.

 

JHB  27 02 23

 

 

 

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Jacques halbronn et son impact sur la vie astrologique anglaise 1978-1992

Posté par nofim le 26 février 2023

Jacques halbronn et son impact sur la vie astrologique anglaise 1978-1992  

 

En 1987 paraissaient les Actes d’un Colloque qui s’était tenu en 1984 à Londres, au Warburg Institute. Nous étions alors un habitué de la bibliothèque de cet Institut et nous avions suggéré au Canadien Patrick Curry de nous accompagner  en 1983 pour présenter à la direction l’idée d’un Congrès dans le champ de l’Histoire de l’Astrologie, ce qui fut accepté. Ce colloque complétait en quelque sorte un précédent congrès tenu également à Londres en 1981  à notre initiative. Un compte rendu en fut publié en anglais.  C’était donc une période où nous intervenions de manière assez marquée dans la vie astrologique britannique. En 1991, nous ferions appel à Curry et à Nicholas Campion pour  traiter de l’astrologie d’Outre Manche : ce fut La Vie Astrologique, il y a cent ans (Ed Trédaniel, 1992) En 1990, nous avions publié une étude sur l’influence de Claude Dariot sur la question de l’Astrologie Horaire, notamment chez William Lilly (Ed Pardés avec une introduction de Denis Labouré)   On peut même remonter à 1978 avec le Colloque que nous organisames à Paris sur l’Enseignement de l’astrologie et dont les résolutions en anglais furent diffusées lors du Colloque qui se tint, peu après, dans la province anglaise.(texte paru en 1985 dans le guide de la Vie Astrologique, Ed Trédaniel) Il convient de signaler que dans bien des cas les  colloques que nous organisions et ceux d’Angleterre se suivaient à une semaine près ce qui permettait notamment à certains intervenants notamment américains d’assister aux deux, comme ce fut le cas pour notre colloque de Bruxelles en  1980. En fait, depuis le début des années 70, nous suivions régulièrement les colloques outre Manche avant de les acclimater sur le continent à partir de 1974,(congrès de l’Hotel Méridien, Porte Maillot, Paris) en prenant langue avec l’ISAR (International Society for Astrological Research)grâce notamment  à Alex Ruperti. En 1989, dans la foulée du congrès de 1984 paraitront les actes d’un autre  Colloque londonien en Histoire de l’Astrologie , sous la direction d’Annabella Kitson (ed.). » History and Astrology: Clio and Urania Confer ». London: Unwin Paperbacks, 

Les Actes du Colloque de 1984 parurent sous le titre Astrology, Science and Society.  Historical Essays, Edited by Patrick Curry , Boydell Press. On y trouve notre contribution. Dans les ‘Acknowledemts, on peut lire  (p. VIII): »I would like to record  my thanks (..) to Jacques  Halbronn who originally suggested holding the Conference to the Warburg Institute for permitting their  conference facilities  to be used and  assisting with  the arrangement »   Nous voudrions insister ici sur l’importance de notre  travail publié dans Astrology Science and Society, lequel ne circula qu’en langue anglaise .(pp 197- 216) paru sous le titre  « The revealing process of translation and criticisme in the History of Astrology » dont nous  rendrons  éléments Ce texte est en quelque sorte l’aboutissement de notre recherche  bibliographique depuis le début des années 80, ce qui servira en 1999 à la publication de notre Catalogue Alphabétique des Textes astrologique français (CATAF), publié sur le site du CURA (Centre Universitaire de Recherche en Astrologie) animé par Patrice Guinard. En 1981, nous avions soutenu un DEA (Master, à l’Université de Lille III)J. Halbronn, « La traduction anglaise des « Jugements astronomiques (…) d’Auger Ferrier », Mémoire de DEA, Departement Anglais, qui annonçait notre recherche sur la fortune d’un autre traité paru à Lyon, dans les années 1550, celui de Claude Dariot; deux traités qui connaitront une fortune certaine au XVIIe siècle, outre Manche Dans la contribution parue dans les Actes du Colloque de 1984, on relévera les sous titres suivants: The French origins of English Learned Introductory Literature », « the problem of the translation of French textes; où nous souloignions à quel point par delà la traduction, la lecture des textes français était relativement aisée pour un lectorat anglophone, en raison de l’impact du français sur l’anglais. French Astrology in Seventeenth Century England, Le titre de notre articie résume bien notre thèse à savoir le rôle des traductions pour la circulation du savoir astrologique et . l’écho des polémiques autour de l’astrologie qui élargissait son rayonnement, ce qui n’est plus guère le cas de nos jours. cf notre section intitulée « The  Polemic from  1649 to 1654 and the Later effects ». On retiendra notre étude sur « Jean Bodin  and the Relation  of Astrology to Politics » auteur dont le discours sur l’astrologie influença probablement Kepler, thèse reprise par N. Campion ( -https://www.astrologicalassociation.com › … Jean Bodin: the father of planetary cycles. Nicholas Campion re-examines the work of Kepler’s less known brilliant contemporary ») En 1984 nous avions à l’occasion du Colloque de Lonfres publié un  Essai de répertoire des historiens de l’astrologie (A Directory of Historians of Astrology) Ajoutons  la traduction à la demande de Geoffrey Dean  de notre brochure l’Astrologue face à son client (1995) paru sous le titre  Astrologer meets client Tricks of the trade https://www.astrology-and-science.com ›(The text is addressed to astrologers and students of astrology. Ten cartoons drawn by Larissa Halbronn to my captions illustrate the key issues)

 

 Enfin signalons le succés des Grandes Ephémérides de Gabriel,(1500-1899) en deux volumes, publié dans le cadre de nos coéditions avec  Trédaniel. (1990) et largement diffusé en Angleterre avec une présentation bilingue.

Astrologer meets client Tricks of the trade

https://www.astrology-and-science.com › …
The text is addressed to astrologers and students of astrology. Ten cartoons drawn by Larissa Halbronn to my captions illustrate the key issues.

JHB 26 02 23

 

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jacques halbronn Le français au prisme de la Linguistique systémique

Posté par nofim le 26 février 2023

jacques  halbronn Le français au prisme  de la   Linguistique systémique

 

 

  Le français est probablement une des langues les mieux placées pour retrouver le génie premier d’un certain ordre du langage. Certes, on y reléve certaines aberrations mais à un bien moindre degré que dans d’autres langues et la partie saine du français rend possible sa regénéation, et on ne saurait en dire autant de la plupart des autres langues. C’est pourquoi, l’on devrait classer le français au patrimoine de l’UNESCO comme langue « pilote ».   

Le français insiste notamment dans la tradition orale de sa didactique, sur la prononciation ou non -prononciation des consonnes finales. Une des anomalies les plus frappantes est la troisiéme personne du pluriel se terminant en « nt »  Notre propos est de restituer la cohérence du passage du pluriel au singulier comme du féminin au masculin ou l’inverse pour ceux qui préférent voir les choses à l’envers. 

Si l’on prend le couple il vient/ils viennent, on note que la lettre ne se prononce ni au singulier, ni au pluriel. Selon nous, cette lettre doit en effet rester muette. En pratique, il vient doit être rendu par la forme diphtonguée « :il vien » au singulier, et avec prononciation du « n » avec dissolution de la diphtongue au pluriel : ils vie/n..qui correspond à  la prononciation « ils viennent » avec une forme écrite très  lourde puisque la finale « ent » ne s’entend pas. On pourrait en fait écrire tant pour le singulier que pour le pluriel « il vien » à prononcer différemment selon que le sujet est au singulier ou au pluriel mais le pronom personnel n’est qu’un pronom qui remplace un nom et il revient au nom et non pas au pronom de donner le « la »/ Rappelons qu’en français la forme « ien » n’a aucunement besoin de la lettre  t : bien, mien, viens, sien, lien etc.

Dans une précédente étude, nous avons montré que la forme verbale au singulier du français  était souvent incorrecte à l’oral. On devrait ainsi dire « pens » (du verbe penser) différemment au singulier et au pluriel tout en ayant à l’écrit la même forme/  Au singulier, il y a diphtongue du « en » mais on ne prononcera pas le ‘s » final alors qu’au pluriel, on ne rendra pas la diphtongue mais l’on fera entendre le s. Dans le cas du verbe chanter, on aura au singulier  à partir de la même forme ‘ant », je chan  sans rendre le t et ils chantent, sans réaliser la diphongue: ils cha/nt, ce qui correspond à la prononciation à l’anglaise, laquelle aura conservé la forme pluriel du verbe français en ignorant la forme au singulier, à l’inverse du français moderne, ce qui nous fait dire que l’anglais peut servir à restituer la prononciation originelle du français en dépit des lacunes qui lui sont propres. Il semble que l’ajout du e comme marqueur à l’écrit du féminin  corresponde à l’ajout du « ent » à l’écrit comme marqueur du pluriel:  grand/grande,  chante/chantent.

En conclusion, la forme écrite doit déboucher – c’est le cas de le dire- sur une oralité à géométrie variable qui dépend du sujet sous tendant la phrase/ Ce n’est pas l’orthographe qui détermine l’oralité, comme on le croit généralement,  mais bien le terrain/

 

 

 

 

 

 

JHB  26 02 23

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jacques halbronn Epistémologie. L’astrologie conditionnaliste en question. La dialectique émetteur récepteur

Posté par nofim le 26 février 2023

jacques halbronn  Epistémologie..L’astrologie conditionnaliste en question «   La dialectique émetteur récepteur.  

 

L’ astrologie dite conditionnaliste (précdemment conditionnelle) commet deux erreurs: la première, sa référence à  la position des astres qui déterminerait la psychologie des individus » l’autre par son refus de voire dans l’étude des astres la base d’une  cyclologie et donc un vecteur prévisionnel..

cf  wikipedia »

« L’astrologie conditionaliste est un courant de l’astrologie française. Pour ce mouvement, l’homme est influencé par l’hérédité, appelé l’héritage terrestre, et par le système solaire, appelé l’héritage céleste. Il ne prétend plus faire des prédictions exactes comme l’astrologie classique, mais affirme que la psychologie des individus dépend de la position des astres

En effet., selon nous le thème natal n’est d’aucune utilité informative et même si le texte ci dessus ne le précise pas, il est clair que c’est bien la position des astres à la naissance qui serait déterminante, tout à fait incontournable, pour ce courant astrologique, discours d’ailleurs partagé par l’immense majorité des praticiens de l’astrologie de par le monde, constituant là une véritable doxa. 

Pour nous, l’ »homo astrologicus » (formule datant de 1969 , selon un de nos premiers textes, paru à Jérusalem) est en permanence connecté à certaines positions astrales et nous n’accordons pas de crédit à celles de la naissance qui ne sont qu’un épiphénoméne.

Pour ce faire, il s’agit de comprendre que nous sommes génétiquement programmés pour tenir compte de certains positions récurrentes, ce qui est le fondement de toute cyclologie.

En d’autres termes, les astres n’agiraient pas sur nous si nous n’étions pas formatés pour capter leurs signaux et ces signaux relévent non pas de la nature des astres mais de leur instrumentalisation (cf la Pensée Astrologie, in Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin, Artefact 1986).

Il ne s’agira donc aucunement de démontrer que les astres seraient « par nature » voués à nous « influencer » et nous « conditionner ». Or l’astrologie condionnaliste ne propose-t-elle pas un décodage de l’ensemble du systéme solaire sous le nom de RET’, décrivant trois groupes de trois planétes plus la Lune; le Soleil constituant étrangement  un groupe avec Mercure et Vénus, le troisiéme groupe comprenant trois astres nouvellement découverts, dits « transsaturniens » (cf  Jean Pierre Nicola La condition solaire, Paris, 1964)?

  Pour nous, il n’est pas question d’accorder la moindre signification aux planétes, cette fonction devant être réservée aux secteurs qui balisent leurs parcours. La tradition jusqu’à nos jours, nous enseigne que le soleil « pointe » tour à tour , par sa mobilité apparente, tel secteur mais n’est pas par lui même porteur de signification et inversement les secteurs sont censés rester fixe.La notion d’ascendant va d’ailleurs dans le même sens, en tant que curseur désignant successivement tel ou tel signe et n’étant pas par lui même porteur de signification. En ce qui nous concerne, le curseur est Saturne (cf L’astrologie selon Saturne, 1994) qui parcourt l’écliptique en environ 30 ans (2 fois 15 ans) et dont la course peut notamment être divisée en 4 périodes de 7 ans environ. Il est clair que des astres dont la révolution est annuelle comme le premier groupe  Soleil-Mercure Vénus- ne sont pas faits pour marquer le temps astrologique pas plus que ceux dont la révolution est trop lente, comme les planétes transsaturniennes –84 ans, 165 ans, 248 ans!) lesquelles ne sont  guère en mesure de constituer un processus récurrent viable tout au long d’une existence humaine. En tout état de cause, l’astrologie n’a besoin que d’une seule planéte pour fonctionner et donc nous réfutons le pluriel (« des astres ») utilisé par la description mentionnée plus haut.

Pour nous l’astrologie est une théologie politique  recourant à un facteur céleste et non une astronomie  cherchant pour chaque planéte du systéme solaire un rôle spécifique, ce qui nous apparait comme un contre sens majeur dont l’astrologie du XXIe siècle est invitée à se départir. La tradition démocratique en vigueur ne dit d’ailleurs pas autre chose, se fondant sur un seul et unique paramétre, déterminant la date et donc la durée des mandats électoraux, si ce n’est qu’elle ne s’appuie pas sur des données célestes. Il s’agit donc de combiner astrologie et droit constitutionnel  et tel est bien l’objectif final de l’astrologie que de parvenir à instaurer un tel agencement politique dans un certain nombre d’Etats, se substituant ainsi à de précédentes idéologies et religions.

Mais il ne faudrait pas croire une seconde que nos propositions impliquent un ordre nouveau. Bien au contraire, elles visent à mettre en évidence un ordre qui n’aura cessé d’existe depuis des millénaires mais qui aura été occulté par une fausse astrologie et une fausse religion politique. Ce qui nous raméne à la question  du génétique. Si notre Humanité est sensible aux positions successives de Saturne, c’est qu’elle aura été programmée dans ce  sens, il y a fort longtemps, ce qui  fait intervenir un processus créatif transcendental dont le livre de la Genése se fait l’écho. « Et Dieu créa le Ciel et la terre (premier verset du Pentateuque).quel que soit le sens donné au mot « Dieu ».

De nos jours, la notion  de récepteur est devenue familière et aucune émission, aucun signal ne valent s’il n’y a pas de récepteur adéquat et c’est donc bien le récepteur qui confère à un astre, quel qu’il soit, tout son impact, étant entendu que le décodage exige une certaine structuration du récepteur en au moins deux périodes en alternance mais il n’est nullement nécessaire de multiplier le nombre de secteurs. (cf  Cours gratuit d’Astrologie Conditionaliste - https://www.astroclic.net › cours-astrologie-conditionali… »En Astrologie Conditionaliste, le zodiaque correspond donc aux 12 rapports jour/nuit qui évoluent au cours de l’année. Ce zodiaque est dit « photopériodique «    

Mais pourquoi faudrait il envisager une quelconque division en 12, qui n’est d’ailleurs aucunement sous tendue par la science astronomique, si ce n’est dans le cadre d’un métalangage purement conventionnel?  Au nom d’une recherche de récurrence, base de toute cyclologie digne de ce nom,  il nous apparait que l’on peut tout à fait se contenter d’une division en 4 -saisons et que meme l’on peut s’en tenir à des demi cycles, sur le modéle lunaire comme sur le modéle equinoxial/solsticial..

Le refus de l’astrologie conditionnaliste des ‘prédictions » est un contre sens de plus car c’est couper la branche sur laquelle l’astrologie doit reposer.  C’est en étudiant la réaction des personnes aux phases que l’on est en mesure de déterminer à quel type elles appartiennent et comment tout au long de leur vie, elles en seront marquées d’une façon ou d’une autre. Un tel référentiel nous semble infiniement plus valable que le repérage sur le thème natal comme le prétend la dite astrologie conditionnelle.. ‘(cf  https://astrologie-moderne.eu › jean-pierre-nicola-fonda.)  « Pour l’astrologie conditionnelle ou conditionaliste, L’information astrologique contenue dans un thème permet (..) de décoder   etc » On peut regretter notamment qu’au lieu d’approfondir la portée psychologique des saisons et notamment le basculement solsticial mettant  un terme à l’expansion équinoxiale – le mot solstice signifiant littéralement- le soleil s’arrête’- ce qui revêt une portée prévisionnelle majeure, l’on ait préféré emprunter  son jargon à une certaine école philosophique.(Représentation, Existence, Transcendance). Enfin,  la montagne semble ici accoucher d’une souris: voilà  JEan Pierre Nicola s’intéressant aux différents cycles planétaires et qui se refuse à utiliser ces cycles au niveau prévisionnel pour se contenter de les intégrer au sein de ce « trou noir » qu’est le thème natal qui met sur le même pied, du fait du mouvement diurne, la Lune et Pluton!

 

 

JHB  26 02 23

 

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jacques halbronn La vie astrologique au prisme de l’alternance Equinoxiaux-solsticiaux Le cas Barbault

Posté par nofim le 24 février 2023

 jacques  halbronn La vie astrologique au prisme de l’alternance Equinoxiaux-solsticiaux; L’exemple d’ André Barbault

 

 

 

Nous avons déjà souligné l’importance pour la recherche astrologique de travailler sur un corpus chronologique aussi complet que possible et non sur quelques dates mémorables qui relévent plus de l’accouchement d’une phase en fin de parcours que de la conception. D’où l’intéret quand on s’adresse à un public de se référer à des données biographiques de première main, sans telescopage. Mais le probléme, c’est que les astrologues risquent de réagir affectivement aux analyses proposées, quand cela les touche de trop près. Cercle vicieux. Prenons le cas d’André Barbault qui nous a  quitté il y a peu de temps, quasi-centenaire. Etait-il « équinoxial » ou « solsticial »?  Si l’on considére  les années 80 du siècle dernier, un revirement eut lieu en 1989, lors du passage de Saturne d’une phase  équinoxiale à une phase solsticiale.   En 1974,  on était en phase solsticiale et Barbault avait annoncé, preuves à l’appui, une prochaine Guerre Mondiale (cf le congrès de l’Hotel Méridien, Porte Maillot et l’écho dans la presse). Celle-ci était attendue par la communauté astrologique (cf le numéro de le revue Nouvelle Acropole dont un dossier dont nous avions été chargé paru « Horizons 80″) et la prévision ne fut pas confirmée par les faits en 1981-82 et ce en dépit d’une forte « concentration » de planétes  (depuis Jupiter jusqu’à Pluton)- c notre texte « f Heurs et malheur de l’astrologie mondiale au XXe siècle « . On était en phase équinoxiale depuis 1978, année qui vit  Barbault perdre un procés en diffamation que nous lui avions intenté suite à ses propos dans la revue L’Astrologue. C’était là le point de départ d’une série assez pénible pour Barbault, ce qui nous tendrait à nous le faire cllaser comme « solsticial » où il est en bonne compagnie avec De Gaulle(cf notre étude précédente). Mais la phase équinoxiale a une fin  et l’on va glisser vers une nouvelle phase solsticiale et ce dès 1986, mais ce n’est plus l’indice cyclique qui ici à l’honneur mais une vieille prévision datant des années 50 pointant l’année 1989, sur la base du cycle Saturne- Neptune. Fin  1989, c’est la chute du Mur de Berlin et Barbault va ainsi pouvoir effacer l’insuccés de sa Troisiéme Guerre Mondiale, quelques années plus tot, ce qui sauvera  sa mise, sa réputation au regard de l’Astrologie Mondiale alors même que Barbault n’était même pas revenu sur sa prévision tout au long de 1989 dans sa revue L’Astrologue. En effet, l’indice cyclique avait remplacé dès 1967 dans l’esprit de Barbault le couple Saturne-Neptune/ Situation typiquement solsticiale où  le solsticial s’approprie une prévision  abandonnée mais il ne faudrait quand même pas « cracher dans la soupe » comme il l’écrira début 1970.(cf notre étude ttps://fr.scribd.com › document › Jacques-HALBRONN-… Les légendes dorées du. prophétisme, de Nostradamus à. André Barbault «   

En 1993, on repasse en phase équinoxiale  et Barbault assiste à notre succés prévisionnel, à propos des mouvements sociaux en France, à la fin de 1995, à partir d’une toute autre méthode que la sienne puisqu’elle s’articule sur le seul cycle de Saturne en rapport avec le point vernal (L’Astrologie selon Saturne), que nous avions inscrit dans une série dont l’étape précédente n’était autre que Mai 68. Barbault n’avait pas vu venir une telle résurgence! Il se refusera à saluer notre performance dans sa revue car cela lui aurait fait de l’ombre d’autant que la prévision de Barbault pour 1989 était pour le moins ambigue vu que lorsqu’il l’avait formulée (1955 Défense et Illustration de l’Astrologie, notamment), il balisait plutôt les succés du communisme que l’effondrement de l’URSS qui suivit en 1991, ce qui allait aux antipodes de ses attentes idéologiques (cf la Crise Mondiale, Ed Albin Michel, 1983) 

Au demeurant, 1968 en phase équinoxiale, avait couté à Barbault son poste de vice-président du Centre International d’Astrologie, en raison de l’affaire « Astroflash ». Barbault s’était par la suite approprié, dans la foulée, la revue « L’Astrologue » (aux Editions Traditionnelles), qui était l’organe de ce CIA , d’où la création de la revue Trigone pour combler cette perte.. Mais advient en 71 une nouvelle phase solsticiale et Barbault  va préparer son retour en vue du controle de la dite association, comme il s’en explique dans sa correspondance de l’époque avec André Boudineau si bien qu’en 1974, avec l’aide de Paul Colombet, il entame une  restructuration du CIA,  remettant en question la composition du Conseil d’administration constitué en 1973. Barbault  va se servir du Congrès International de septembre 74 mis en place par nos soins, en notre qualité de vice président (entre temps ejecté du Bureau) pour la promotion de ses prévisions de guerre mondiale..  A l’approche d’une nouvelle phase équinoxiale, l’étoile de Barbault va palir et on a vu sa réaction dans sa revue lors de la parution de nos Clefs pour l’Astrologie, qu’il avait escompté rédiger au point de les faire figurer dans sa bibliographie, vendant la peau de l’ours. Il sera éconduit par le directeur de collection et son absence sera criante lors de la série de congrès que nous organiserons en 1977 et au delà, ce qui se terminera par le retentissant échec prévisionnel déjà abordé pour les années 1981-82.

En vérité, c’est le sort de tous les leaders, équinoxiaux comme solsticiaux, de passer par ces hauts et ces bas et nul n’y échappe.

 

 

 

 

JHB  24 02 23

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jacques halbronn La vie astrologique et les notices abusives de certains astrologues. Reglements de compte

Posté par nofim le 22 février 2023

jacques  halbronn  La vie  astrologique  et les notices abusives  de certains astrologues.  Reglements de compte/

 

La fortune de nos  guides astrologiques, depuis la fin des années 70, aura conduit certains à se présenter de nos jours sous un jour un peu trop flatteur pour leur égo, en passant par une sorte d’autobiographie  frolant la mythomanie.  Nous avons déjà dénoncé la notice concernant Denis Labouré, dans le programme du prochain Colloque « Source » du mois de mars prochain, où il claironne qu’en 1978,  il était devenu Président du GERAS dont il affirme qu’il s’agissait de la plus importante association de l’époque. Une telle déclaration tombait bien mal car s’il est une année où le MAU (fondé en 197,  aura dominé de la tête et des épaules le milieu astrologique, c’est bien en cette année là, comme le rappelle le Guide de la vie astrologique -(Ed Trédaniel, 1984). S’agit-il là d’une manoeuvre  complice pour minimiser notre impact à la fin des années 80?   Un autre cas nous interpelle et concerne Roger Héquet dont la présentation dans le catalogue des Editions Guy Trédaniel nous semble un tantinet trompeuse et en tout cas lacunaire. 

 

« Roger Hecquet, concepteur et réalisateur de TV Urania (télévision consacrée à l’astrologie sur internet), a publié Le temps sidéral, aux Editions du Rocher. »

Description  lapidaire  mais  dont il n’est pas innocent qu’elle retienne cette information  « concepteur et réalisateur de TV Urania (télévision consacrée à l’astrologie sur internet), «   Si l’on va chercher des traces de cette  » TV  Urania », que trouve-t-on? La seule notice du Catalogue sus mentionné.   Baglis TV  fournit, a contrario, une notice plus juste à notre propos «  En 2008, il fonde TELEPROVIDENCE « la télévision astrologique ».laquelle continue à exister  15 ans plus tard. Alors, on peut se demander, à quoi l’on joue ici? Est ce le même calcul que pour Denis Labouré revisitant le passé à sa manière,45 ans après.? 

Certes, nous ne contesterons pas que Roger Héquet avait eu le projet de lancer une « télévision consacrée à l’astrologie » en 2007 d’autant qu’il nous avait contacté alors. C’est ainsi que le Colloque de 2004 qui avait été entièrement filmé, put fournir une certaine substance à « TV Urania » mais la dite notice présente  » TV Urania » comme s’il s’agissait d’ une institution bien connue et établie alors qu’il s’agit là d’une tentative avortée et tombée totalement dans l’oubli. De la meme façon que le GERAS de 1978 avait été éclipsé par le Mouvement Astrologique,  TV Urania  le sera trente ans plus tard par TELEPROVIDENCE. (  cf  L’astrologie à travers 20 ans de congrès MAU  Ed de la Grande Conjonction 1995)

Nous avions déjà  regretté le caractère extrémement lacunaire du travail d’un Yves Lenoble avec son arbre généalogique de 2003 et son Voyage en Astrologie,  qui laissait entendre qu’avant les années 90,- donc avant qu’il n’émerge comme leader- la communauté astrologique était chaotique.. Dans ses souvenirs, Lenoble se permet de signaler que nous avons abusé de la maladie de Paul Colombet  lors de notre conflit avec le Centre International d’Astrologie  qui nous avait éjecté de notre poste de vice-président à la veille même du Colloque International  dont nous avions obtenu la tenue à Paris en septembre 1974, dans le cadre de l’ISAR ( International Society for Astrological Research). Comme on dit, la vengeance est un plat qui se mange froid et d’aucuns entendent ainsi exorcisé leurs frustrations en trafiquant la représentation du passé..

… Réaction  de Roger Héquet:

« Laissez moi vous traiter de menteur en ce qui concerne la création de T Urania. Des dizaines d’astrologues se souvenant doivent sourire de vous voir ainsi travestir la réalité et récupérer tout ce qui vous arrange. vous être gonflé de votre ego. Quelques liens à la suite qui démontrent vos mensonges et certainement des dizaines d’autres que je n’ai pas le temps de rechercher.

Sur votre site c’est simple, toutes les vidéos signées Tv urania et que je vous ai offertes avant de quitter le milieu astrologique pour travailler en solo, n’ont rien à voir avec votre télé providence créee après mon départ. Je pourrai demander à Sophie Artois, qui aura été la principale collaboratrice de ce média et à bien d’autres, telle Mireille Petit, Ariane d’Athis qui m’initia plusieurs fois à la radio, etc .. d’en témoigner mais je ne vais déranger personne pour une telle falsification, une telle plaisanterie.
Sur Internet :
« En 2008, le même Halbron décide, faisant suite à l’expérience lancée l’année précédente par Roger Héquet (TV Urania) de créer une télévision astrologique, « Teléprovidence, également sans équivalent. Mais un jeune loup s »est également fait remarquer dans le domaine des médias astrologiques, même si son champ est sensiblement plus vaste, il s’agit de Frank Agier avec la création en 2006 de la chaine (payante) Baglis TV qui a consacré de nombreuses émissions à l’astrologie (avec l’aide technique d’une collaboratrice de Roger Héquet puis de Jacques Halbronn); … « 
Mais aussi, de J.Halbronn, de l’époque….
Ou les Editions Trédaniel :
Et bien d’autres témoignages ….
vous êtes un grand falsificateur. Je ne vous salue pas
Réponse de Jacques Halbronn.  En 1995, nous avons publié une vidéo  La saga du Mouvement Astrologique, avec la collaboration technique de Daniel Kubezyk, à l’occasion du vingtiéme anniversaire de la fondation du MAU. Cette vidéo
reprenait diverses vidéos  que nous avions réalisées  lors de précédents colloques et qui auront constitué la substance de TV Urania lors de son lancement. Il est vrai que nous avons profité pendant 5 ans des services (payants) de Sophie Artois, collaboratrice de Roger Héquet, pour développer notre chaine sur le plan purement technique, et par la suite, elle est allée travailler avec Frank Agier pour Baglis TV.  En fait, sans ma collaboration, TV Urania n’avait aucune chance. En ce qui nous concerne, nous avons eu l’honnetété de reconnaitre les initiatives de Roger Héquet mais  le même Héquet s’est bien gardé de nous mentionner dans sa notice sur le catalogue Trédaniel.  Il n’a pas signalé à quel point TV Urania n’avait duré que quelques mois  laissant croire qu’il avait dirigé la télévision astrologique jusqu’à ce jour. Nous demandons instamment que la  notice relative à Roger Héquet soit corrigée dans les meilleurs délais sur le catalogue Trédaniel, sans préjudice pour le caractère diffamatoire du mail ci dessus. En tout et pour tour, on ne trouve sur Teleprovidence que l’interview par Héquet de Monica avec le logo TV Urania
et une interview de Sylviane Attard
devant la piscine Niki de Saint Phalle face au Centre Pompîdou.
. Le probléme, c’est que comme TV Urania a disparu, on ne peut pas prouver par ministère d’huissier  que la quasi totalité de ce qui fut mis en ligne par  TV Urania consistait en vidéos que nous lui avions fournies.. A  lui , dans son inétrêt; de nous prouver le contraire. Tout comme 1978  fut une année remarquable pour le MAU, 2008 , trente ans plus tard, le fut pour notre structure et dans les deux cas,  tant Labouré que Héquet, tous deux nés  en 1956-57 auront revendiqué une place hors de proportion avec leur réelle importance et la suite l’aura confirmé dans le domaine de l’animation de la communauté astrologique.. Mais heureusement le ridicule ne tue pas. Rappelons qu’à diverses reprises, nous avons délégué des responsabilités à certaines personnes, comme dans le cas d’Yves Lenoble en 1978 et c’est ce qui s’est passé avec Héquet entre autres en 2007. Plusieurs congrès par exemple furent organisés à notre initiative, comme celui de Nantes avec Alain de Chivré en 1983, dont il s’attribue tout le mérite dans sa notice.

JHB  23 02  23


 

 

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Jacques Halbronn La dialectique Astrologie et théologie. Renverser la dynamique.

Posté par nofim le 22 février 2023

Jacques Halbronn  La dialectique Astrologie et théologie.  Renverser la dynamique. 

 

Selon nous, le théologien  est celui qui s’efforce de penser comme « dieu », de se mettre à la place du ‘créateur » et il serait bon que les penseurs de l’astrologie adoptent cette même démarche, au prisme de l’a théologie politique.

 Wikipedia

 » La théologie politique se situe au point de rencontre entre philosophie politique et théologie chrétienne, et se penche en particulier sur la manière dont des concepts et des modes de pensée théologiques peuvent impliquer, justifier ou éclairer des analyses ou des engagements politiquessociauxéconomiques ou leur être sous-jacents. Ce même terme a été utilisé en des sens et au sein de questionnements assez divers suivant les époques et les auteurs » 

En d’autres termes, nous dirons que pour nous l’astrologie est une théologie qui se sert des astres et non une astronomie qui se présente comme une théologie, ce que la plupart des historiens de l’astrologie semblent pourtant valider. Quelles sont les implications d’un tel changement d’optique? 

Cela signifie que la théologie n’a pas à se soumettre au diktat de l’astronomie et ne doit utiliser l’astronomie qu’en proportion de ses besoins. Si elle n’a besoin que d’une seule planéte pour fonctionner, elle n’aura pas à adopter le systéme solaire dans son intégralité. En revanche, si comme le croient encore la très grande majorité des astrologues, c’est l’astronomie qui serait le point de départ, la matrice – on pense à l’école conditionnaliste, de Nicola, Max Lejbowicz jusqu’à Patrice Guinard, alors, l’astrologie n’a pas d’autre choix que  de se mettre au service de l’astronomie en en interprétant l’ensemble des facteurs -(planétes, constellations/signes)

On  aura compris que l’astrologie EXOLS que nous préconisons se veut une théologie instrumentalisant l’astronomie à sa guise et non une astronomie aux vélléités théologico-mythologiques, ce qui change radicalement la donne. Notre formation en science politique, de peu antérieure à notre initiation à l’astrologie, ( Paris II  Assas, Sciences Po, Université Hébraique de Jérusalem, dans les années 1965-1969) nous aura axé sur une problématique d’organisation de la Société qui correspond au modéle démocratique, comme l’américain,  en vigueur depuis la fin du  XVIIIe siècle  avec l’élection d’un président  pour un mandat d’une certaine durée, si ce n’est qu’astrologiquement, l’on ne saurait entériner une chronologie ne reposant sur aucun support astronomique comme c’est le cas dans les diverses démocraties de par le monde, tant à l’Occident (Union Européenne, Amérique du Nord) qu’à l’Orient (Japon, Taiwan, Corée du Sud etc). 

Ainsi, il  convient de trouver un juste milieu entre théologie politique qui ne recourt pas à l’astronomie  et une astrologique  qui a perdu le sens du politique et ne voit la Société qu’au travers d’une mythologie astronomisée. On retrouve ici au fond l’opposition entre monothéisme et polythéisme et nous  pensons que l’astrologie sera en porte à faux tant qu »elle n’aura pas opté pour une théologie politique digne de ce nom  qui ne recourt que très parcimonieusement à l’astronomie et évite d’en être saturée. 

Il s’agit donc pour l’astrologie d’échapper au joug de l’astronomie, de n’en extraire que le strict minimum, tant en termes de planétes que de signes, ce qui fragmente et plombe  fatalement son discours tant dans l’espace que dans le temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB   22 02 23

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