jacques halbronn Linguistique Sa définition de la diphtongue.
Posté par nofim le 28 février 2023
Jacuqes Halbronn Linguistique Sa définition de la diphtongue.
Nous voudrions ici tenter de préciser le sort que nous accordons à ce que nous appelons « diphtongue, terme « emprunté au latin diphtongus, du grec ancien δίφθογγος, díphthoggos (« qui a deux sons, qui a deux tons »). Orthographié diphthongue avant 1878″ (sur internet) La dualité qui ressort du mot lui même nous parait légitimer notre emploi du dit terme.*
Il y a diphtongue, en quelque sorte,quand au passage de l’écrit à l’oral, les deux lettres constitutives donnent un son qui ne correspond pas à leur rendu habituel, ce qui les rend méconnaissables. Ce phénoméne nous intéresse précisément de par son absence en alternance avec sa présence, ce qui génére une autre forme de dualité.
En français, les exemples abondent quant à un tel usage à double tranchant comme bon et bonne, espion, espionner etc Le locuteur du français doit respecter une telle dualité qui correspond à un marqueur de genre, notamment. Dans certains cas, cette dualité n’est pourtant pas respectée comme pour grand et grande, puisque le féminin grande maintient la diphtongue « an » au lieu de la déconstruire. Il conviendra donc de cesser de diphtonguer lorsque cela ne fait pas morphologiquement sens, ce qui implique de ne pas considérer le « n’ comme nécessairement devant produire des diphtongues , suivant en cela aussi bien l’anglais, l’allemand que l’italien ou l’espagnol. Cela dit, les langues qui ne diphtonguent pas font fausse route en ce qu’elles ne savant pas ou plus user pertinemment de la diphtongue pour marquer une forme de dualité comme dans le cas des marqueurs. Le français diphtonguerait trop et d’autres langues pas assez. Si l’on prend le mot « intelligent’, au masculin, il faut diphtonguer mais pas au féminin. Il faudrait donc suivre l’exemple du français pour le masculin et celui de l’anglais pour le féminin mais on a vu que dans bien des cas, le français savait user correctement de la diphtongue comme marqueur, ce qui est quasiment jamais le cas pour l’anglais ou pour les autres langues citées/ Si l’on prend le cas de l’allemand, qui est assez frappant, nous avons klein et kleine, et aucune diphtongue n’est rendue au masculin alors même que la forme « klein » semble devoitr se préter à un tel traitement, comme en français pur humain/humaine.
JHB 28 02 23
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