jacques Halbronn L’astrologie dans l’oeuvre de Gérard Encausse alias Papus
Posté par nofim le 17 mars 2023
jacques Halbronn L’astrologie dans l’oeuvre de Gérard Encausse alias Papus .
Déjà dans son traité élémentaire de science occulte (à ne pas confondre avec son traité élémentaire d’occultisme, posthume), Papus avait abordé très succinctement la matière de l’astrologie. sous le chapeau « alphabet d’astrologie » « On comprendra qu’il nous est impossible d’aborder en grands détails un sujet aussi vaste et aussi complexe que l’Astrologie. Nous allons donner aux étudiants quelques tableaux très simples qui leur permettront de se reconnaitre très bien dans les ouvrages techniques. Nous prions les étudiants d’apprendre par coeur ces quelques tableaux et ils verront ainsi beaucoup d’obscurités disparaitre Ceux qui voudraient étudier complétement cette science trouveront tous les renseignements nécessaires dans le Traité d’astrologie judiciaire d’ Abel Haatan et dans le résumé de Selva. Papus avait également fait paraitre son Traité chez Chamuel en cette extreme fin du XIXe siècle (cf traité de science occulte de Papus, 1898, BNF Microfiche 8 R 15184)
Dans le cadre de notre travail consacré à « Papus et les astrologues » on s’intéressera d’abord au résumé compendium qui sera fait de sa description de l’astrologie dont la seule édition est posthume et date de 1936 (Ed Dangles BND Microfiche 8 R 42855). Ce résumé a remplacé la dite description qui couvrait une bonne centaine de pages, sous la forme de notes en bas de page, constituées de tableaux systématiques, situées dans le dernier chapitre conclusif « La naissance et la mort » (pp. 268 et seq)de son Traité Elémentaire d’occultisme, le dit exposé ayant été évacué par la suite. On partira de la réédition de 1954 du dt Traité, paru à la Diffusion Scientifique.
« Le Zodiaque et les maisons astrologiques en onomancie ( (p. 272). La mention de l’onomancie interpelle ici et il faut rappeler que durant une grande partie du XIXe siècle en France, le thème était constitué à partir du nom (cf notre ouvrage sur l’Astrologie du Livre de Toth d’Etteilla, Paris, Ed. Trédaniel 1993).
On y trouve deux illustrations
I « Correspondances astrologiques et hermétiques du corps humain d’après Kircher »
II ‘Le zodiaque. Figures symboliques et hiéroglyphiques. Le Bélier est à l’est, le Cancer au nord, la Balance à l’ouest, et le Capricorne au sud.. On observe l’accent mis sur les 4 signes cardinaux, marqueurs des équinoxes et des solstices.
Tableau présentant en rapport les noms des sept planètes avec les sept tempéraments qui correspondent et les sept caractères qui dépendent de ces sept tempéraments.
note: cette référence à sept tempéraments est ainsi déclinée: bilieux, sanguin, nerveux,nerveux-bilieux, sanguin-musculaire, lymphatique, solaire ou harmonique
Tableau indiquant la correspondance des sept couleurs avec les sept principaux tempéraments et faisant connaitre la couleur préférée par chacun avec le nom de la planéte qui s’y rapporte.
Tableau ; »Influences des planétes » Correspondance avec les organes du corps humain
On y trouve une description des 12 maisons puis des 12 signes, sur la base des positions solaires, pratique répandue dans les années trente dans la presse.. On nous explique que « les douze signes du zodiaque se trouvent distribués sur les 12 pointes de maisons selon l’heure et la latitude du lieu de la naissance de l’enfant dont on érige l »horoscope. »
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Passons à présent à l’exposé principal déroulé sur plus de 130 pages (pp/ 227 à 364). qui ne figure qu’en 1936 (édition où le compendium est absent Papus insiste après avoir affirmé la nécessité d’étudier l’astrologie, « base expérimentale de l’occultisme », sur la différence d’approche des astrologues par rapport à celle des astronomes/
« L’astrologie, « au contraire, au lieu de voir de simples masses de matière » y trouve une physiologie et ‘toute une psychologie » Papus s’attarde quelque peu sur les dignités planétaires qu’il représente par des schémas offrent une belle symétrie.
Papus annonce reproduire la description des signes telle qu’exposée dans Light Of Egypt (de Thomas Burgoyne)- 1889. IL termine par un chapitre consacré aux « adaptations de l’astrologie » (ce qu’on qualifierait actuellement d’applications). Il reprend par ailleurs les « paradoxes astrologiques » d’August Strinberg. Il aborde la question de la précession des équinoxes (Grande Année)
Il nous faut enfin étudier l’article Astrologie que Papus publie en octobre 1913 dans sa revue Mysteria, laquelle succéda (jusqu’en 1914) à la revue Initiation. ce texte rend hommage à Charles François Dupuis, auteur de l’Origine des cultes. Papus annonce que le « point équinoxial » sera dans l’approche du Verseau autour de l’An 2000. Son exposé date de 1913 et semble bien ne pas avoir été signalé par les historiens de la quetsion des ères précessionnelles comme Christian Lazarides ‘Vivons nous les commencements de l’ère des poissons ed Anthroposophiqiues naormanfes) 1989). L’article de Papus – qui ne sera pas pris en compte en 1936- précéde largement l’ouvrage de Paul Le Cour de 1937 sur « l’Avénement de Ganyméde et l’ère du Verseau « (Ed Atlantis) Papus regrette que la clef de la précession ait été négligée dans l’étude des civilisations. »cf notre collectif Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros, 1979)
JHB 17 03 23
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