Jacques halbronn Déontologie de la prévision astrologique.Ce qui est et n’est pas prévisible.

Posté par nofim le 30 avril 2023

Jacques  halbronn  Déontologie de la prévision astrologique  Ce qui est et n’est pas prévisible. On reçoit ce mail de la part de Roger Héquet, qui exige de notre part une mise au point:

Héquet à Halbronn:

« En fin de compte vous décrivez votre vie et votre parcours personnel et ce parcours devient celui, universel, de l’astrologie. Tous comme Halbronn, même parcours, mêmes pensées, pour toutes et tous sur Terre. Le 29 avril je m’aperçois qu il fait beau et donc la configuration sera: pour toutes et tous il fait beau. Super ! Je n’aurais pas osé… Je m’y essaie quand même… À 30 ans, phase equinoxiale, j’ai eu un enfant et donc toutes celles et tous ceux qui seront en phase equinoxiale auront un bb… C’est, désolé, du même niveau monsieur Jacques Halbronn  »

On   se demande qui pourrait être sensible à un tel type d’argument outrancier. Cela nous fait penser aux attaques contre l’astrologie des signes solaires  laquelle serait réfutable en ce qu’il n’arrive pas la même chose à tous les gens nés sous le même signe. C’est du même acabit. Même les lecteurs d’horoscopes ne s’imaginent pas un instant que le fait d’être de tel signe détermine un même destin pour tous ceux qui sont concernés. Il y a là une démarche caricaturale qui ne peut séduite que les partisans inconditionnels d’une astrologie taillée sur mesure face à une astrologie du prêt à porter.  De même, l’idée que pendant une période de plusieurs années, il puisse y avoir des événements de même nature horripile les tenants du thème astral ponctuel. D’où l’importance accordée par Héquet à la « précision »/  Ce faisant, Héquet disqualifie toute recherche statistique et donc toute possibilité de confirmer ou d’infirmer les propos astrologiques, ce qui est une stratégie  défensive et protectrice  caractérisée face à une astrologie qui s’exposerait par trop à la critique.  Même les anti-astrologues ne se risqueraient pas à un tel niveau d’argumentation cher à Monsieur Hécquet, ce qui montre que les anti-astrologues sont à rechercher chez les tenants du thème natal ou astral qui veulent défendre bec et ongles leur savoir faire astromantique. Et puis, qu’on y songe, si les tenants des typologies et des périodes avaient raison, ce serait mettre les praticiens au chomage, ce serait passer de la voiture individuelle avec chauffeur aux transports en commun. 

Il est évident que la prévision astrologique  a ses limites dans le temps et dans l’espace et qu’il convient de fixer un dénominateur commun entre les prévisions en évacuant les traits trop spécifiques, cela s’appelle procéder à une décantation. Pour le philosophe Emmanuel Kant, il s’agit de s’intéresser à ce qui est généralisable – il appelle cela un impératif  catégorique  et il est clair que le fait d’avoir un enfant durant une période donnée ne l’est pas! Par équinoxialité et solsticialité, nous pensons avoir circonscrit les limites de la prévision astrologique en des termes pouvant valoir pour tous et applicables à tous  et cela n’a rien à voir avec le fait de généraliser à tous ce qui arrive à l’un d’entre nous mais bien  ce qui peut arriver à tous  pouvant  valoir pour tout un chacun.Nuance. C’est à cette condition d’ailleurs qu’une société peut fonctionner mais il est vrai qu’il est plus facile de percevoir les différences que les points communs et d’ailleurs il suffit d’une infime différence pour que d’aucuns ne voient pas le rapport, ne connectent pas. Etre intelligent, selon nous, n’est pas de rapprocher ce qui est strictement semblable mais ce qui se ressemble plus ou moins, c’est la base des tests de QI (Quotient intellectuel)

 

 

JHB   30 04 23

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jacques halbronn Astrologie EXOLS Le bilan équinoxial bi-septennal et le signe solaire mensuel

Posté par nofim le 29 avril 2023

jacques  halbronn Astrologie  EXOLS   Le  bilan équinoxial bi- septennal  et le signe solaire mensuel

 

Tous les 14-15 ans, il nous faut faire (faire) un bilan (check up) et un tel examen de conscience vaut pour tout le monde si ce n’est qu’il s’impose absolument pour les leaders car sans la mise en évidence d’une telle cyclicité, ceux-ci ne seront pas  crédibles. Il est évident qu’il faut atteindre un certain âge pour que le bilan soit vraiment concluant, en ce qu’il permet d’opérer des statistiques.  Inversement, un cycle trop long ne se préte pas  à un tel controle et le balisage de 15 ans en 15 ans nous semble optimal.  Les dates sont les mêmes pour tous, ce qui évidemment nous change des calculs fastidieux liés au thème natal. En ce sens, notre astrologie cyclique est aussi abordable que le calcul du signe de naissance et en est en quelque sorte éventuellement le complément. Donc ci dessous, la liste des années cruciales pour établir le dit bilan, tout en sachant que le processus peut s’étendre sur plusieurs années (sept au maximum)  On  partira du second demi XXe siècle jusqu’à nos jours et bien entendu, l’on pourra ajouter les échéances à venir, de 14-15 ans  en 14-15 ans, sachant que les dites phases peuvent débuter un peu avant..

Six passages de Saturne sur l’axe Vierge-Poissons

1949    

1964 

1978

1993

2007 

2023 

Rappelons un certain nombre de principes.  La phase équinoxiale est celle de la reconnaissance- dans tous les sens du terme- du mérite démontré au cours de la phase solsticiale par telle personne voire par tel ensemble de personnes. En fin de phase équinoxiale, nous dirons que le crédit est épuisé à l’approche d’une nouvelle phase solsticiale. Fin de l’état de grâce Cela vaut ou vaudra  respectivement  pour 1956,  pour 1971,  pour 1986,  pour 2000, pour 2015, pour 2030..

On prendra le cas d’Israel,  à la fin des années 40 quand l’ONU reconnait l’existence d’un Etat à majorité juive en Palestine. On peut dire que c’était une façon de compenser les souffrances du « peuple » en question pendant la période solsticiale qui fut le théatre de la Shoah. Mais en 1956, avec l’expédition de Suez, le crédit de l’Etat hébreu va s’épuiser quelque peu. 

Passons à la Ve République.  et la première élection au suffrage universel en 1965, qui va se tenir  en phase équinoxiale.

Wikipedia

« François Mitterrand, député de la Nièvre qui a aussi voté « non » au référendum sur l’élection au suffrage universel du président de la République, apparaît comme l’un des rares à promouvoir une alliance avec le PCF. Le 23 septembre 1965, le PCF se rallie à sa candidature, tout comme Pierre Mendès France à l’occasion d’un entretien au Nouvel Observateur dans lequel il accuse de Gaulle de monopoliser le pouvoir, « sans partage, sans contrepoids, sans contrôle ». La droite dénonce une reconstitution du Front populaire de 1936. »lequel se constitua  en phase équinoxiale,trente ans plus tôt.

En 1981, en phase équinoxiale,  le parti socialiste parvint enfin au pouvoir, ce qui lui avait été refusé en 1978, en début de phase,  alors que l’on s’attendait à voir émerger une première cohabitation. Le PC sera invité à entrer au gouvernement alors même que l’on n’a pas besoin de ses voix. C’était une façon de le remercier pour  son éngagement sur le Programme Commun pendant la phase solsticiale qui  avait débuté en 1971 et plus anciennement par ce qui s’était passé en 1965, autre phase équinoxiale (cf supra)

  Sur  Internet

  »La gauche a remporté les élections législatives et dispose d’une majorité à l’Assemblée nationale ; François Mitterrand peut constituer un gouvernement socialiste monocolore, mais il décide de former un gouvernement d’union de la gauche, en nommant des ministres communistes. Il leur propose 4 portefeuilles, soit 10% des postes du gouvernement qui compte 44 ministres et un chiffre comparable à la proportion des députés communistes à l’Assemblée nationale. »

On a là un bon exemple d’une forme de reconnaisance pour services rendus.

Du fait de la dissolution de l’Assemblée Nationale,  l’on verra Lionel Jospin vivre une cohabitation de 5 ans avec Jacques Chirac, à partir de 1997. On est à nouveau en phase équinoxiale et cette victoire de Jospin fait suite au mouvement social  de 1995  (cf notre prévision in L’Astrologie selon Saturne, 1994).

En 2007, autre cas remarquable, celui de  Bernard Kouchner sous la présidence de Nicolas Sarkozy..

« Le 18 mai 2007, bien que membre du Parti socialiste, il accepte de participer au gouvernement François Fillon I, en tant que ministre des Affaires étrangères et européennes. Le PS, par la voix de son Premier secrétaire, a aussitôt précisé qu’une procédure d’exclusion à son encontre sera enclenchée rapidement. « 

On remarquera que les dates électorales ont souvent correspondu à notre cyclologie saturnienne.

 

 

 

 

 

 

JHB 29 04 23

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jacques halbronn Astrologie EXOLS Aide – toi (solstice), le ciel t »aidera (« équinoxe) La prévision plurielle.

Posté par nofim le 29 avril 2023

jacques  halbronn   Astrologie EXOLS    Aide – toi (solstice), le ciel t »aidera (équinoxe)  La prévision plurielle.

 

 Comme dit l’Ecclésiaste, il y a un temps pour chaque chose. Un temps qui est celui de la construction de soi même et de son oeuvre et un temps pour être reconnu  et distingué par autrui Ce sont deux périodes de 7 ans chacune, fort différentes en leur tonalité et leur esprit et il importe d’être en phase le moment venu lorsqu’une période laisse la place à l’autre. Il faut alors adopter la bonne attitude, à savoir se renforcer, se développer  en phase solsticiale  et  s’ouvrir et accepter une certaine synergie en phase équinoxiale. En effet, si l’on n’a pas réussi à gagner en densité en phase solsticiale, la phase équinoxiale risque d’être  décevante, la  récolte médiocre. Certains sont plus faits pour une période que pour une autre, plus pour donner que pour recevoir mais l’idéal est bien d’assumer ce que chacune des deux phases peut offrir. D’où cette formule  « Aide toi le ciel t’aidera » ( https://topmessages.topchretien.com/texte/aide-toi-le-ciel-taidera/) que l’on trouve dans la Bible.  On pense à la formule: » la montagne a accouché d’une souris. »

La phase équinoxiale est probablement la plus marquante, la plus spectaculaire, la plus miraculeuse, la plus inespérée alors que la phase solsticiale est plus secréte, à l’instar de la conception par rapport à la naissance.  Rappelons que pour l’astrologie EXOLS,  nous traversons tous les mêmes phase au même moment, ce qui disqualifié évidemment la prise en compte du thème natal, même si l’on tient compte des transits dont les impacts peuvent varier à l’infini.

Comme on dit, une hirondelle ne fait pas le printemps:  un événement isolé n’est guère concluant, une prévision doit être plurielle,pluri dimensionnelles et  faire intervenir divers acteurs gravitant autour d’une seule et même personne. Il nous parait utile de baliser la vie des uns et des autres à l’aune d’un tel schéma, ce qui passe par un exercice d’anamnése, et nous permet  de prendre conscience de tous les bons mouvements dont on a pu profité, au fil des années, lors des phases équinoxiales  alors qu’en phase solsticiale, on est laissé à soi même, avec l’obligation de donner sans rien espérer immédiatement en retour. L’astrologie EXOLS nous enseigne à ne pas cueillir avant terme les fruits de nos entreprises. D’où la formule: » Point n’est besoin d’espérer pour entreprendre, ni de réussir pour persévérer » 

Ainsi, tous les 15 ans, avec Saturne sur l’axe Poissons- Vierge nous avons rendez vous  avec nos prochains, qui vont nous rendre justice – c’est le symbole de la balance (temps équinoxial automnal) où les mérites sont pesés, l’heure du Jugement..

 

 

JHB  29 04 23

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, Jacques halbronn Astrologie EXOLS et flux migratoire. Téléprovidence (2007-20023 )

Posté par nofim le 28 avril 2023

 

, Jacques  halbronn  Astrologie  et flux migratoire.  Téléprovidence (2007-2023)

 

On ne saurait dissocier migration et probléme de l’emploi. Selon nous, les flux migratoires dépendent des besoins des pays d’accueil lesquels sont sujets à variation.

 

 

 Sur Internet

« Le migrant économique c’est aussi celui qui a été admis de manière légale dans un pays – c’est-à-dire avec un titre de séjour – en vue d’y exercer une activité professionnelle.

C’est par exemple le travailleur saisonnier nord-africain ou d’Europe de l’Est qui vient travailler dans l’agriculture ou le tourisme avant de rentrer dans son pays d’origine. C’est l’ingénieur informatique indien employé par une start-up. C’est le chercheur canadien embauché par l’Université. C’est le médecin algérien ou burundais recruté par l’hôpital. Et, c’est enfin l’investisseur ou l’entrepreneur chinois.

On le voit bien, le migrant économique n’est pas uniquement cette personne entrée irrégulièrement dans un pays pour y travailler sans titre. C’est aussi, et surtout, une personne qui dispose d’un titre de séjour qui lui a été délivré par un Etat en vue d’y exercer de manière légale une activité. » Il semble donc que les flux migratoires doivent obéir à une cyclicité, avec un aller  retour. Pendant 7 ans, en phase équinoxiale, les migrants sont les bienvenus alors que lors du passage en phase solsticiale, pour la même durée, on aurait tendance à vouloir les refouler comme on a pu l’observer en 2015, dans le cadre de l’Union Européenne.

En phase solsticiale, ce sont les « vaches maigres » pour les migrations et plus largement pour l’emploi et inversement, en phase équinoxiale, ce sont les « vaches grasses » et nous sommes actuellement en train de passer en phase équinoxiale, ce qui crée un appel pour la migration économique, quitte à drainer les talents issus d’autres horizons alors que les besoins de main d’oeuvre sont ressentis sur toute la planéte au même moment. 

Il importe donc de préciser qu’au bout de 7 ans environs, une partie significative des emplois ne sera plus accessible, du fait des progrès de productivité – à commencer au niveau technologique (AI) mais aussi en raison d’une amélioration des performances et des motivations des acteurs locaux, ce qui est le propre d’une phase équinoxiale. On peut donc prévoir pour  2030, un reflux important de la demande de cerveaux supplémentaires et donc une croissance marquante du chomage et des allocations d’assistance,à laquelle il conviendra de se préparer psychologiquement et sociologiquement.  Revenons sur le double rôle/jeu du leader, à la fois demandeur d’aide en phase de baisse de productivité – ce dont profitent les migrants et la population employable/employée et à la fois pourvoyeur d’emplois.

En ce qui nous concerne, en 2015, nous avons à notre niveau vécu nettement le passage en phase solsticiale en nous dispensant des services techniques auxquels nous avions eu recours, tout au long de la phase équinoxiale précédente (depuis 2007) et en assurant de surcroit une plus grande part des contributions sur les réseaux sociaux, faisant de moins en moins appel à des contributions extérieures, comme on pourra l’observer sur les 15 ans d’existence de notre télévision sur You Tube.  Avec la nouvelle phase équinoxiale, les choses devraient changer et il faut s’attendre d’une part à une autre forme de répartition des taches au sein de notre structure mais aussi à une demande émanant de diverses structures quant aux services que nous serions à même de leur fournir. Donc, il y a bien là la perspective d’un brassage d’une certaine ampleur.

 

 

 

 

JHB  28 04 23

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Jacques Halbronn L’ Astrologie face à l’ennéagramme. La détermination des types.

Posté par nofim le 27 avril 2023

 

Jacques  Halbronn   L’astrologie  face à l’énnéagramme. La détermination des types.

 

Ce qui séduit  nombre d’astrophiles semble tenir au fait que la fixation du type auquel  on appartient se déterminerait « objectivement ». A contrario,  il n’existe à notre connaissance aucun moyen impersonnel de savoir de quel  type on reléve au regard de l’énnéagramme. Tout se passe comme si les astrologues ne souhaitaient pas se « mouiller » à ce  sujet en laissant à la date de naissance la responsabilité de l’attribution. On pourrait même dire que c’est la première chose que les usagers de l’astrologie en attendent, tant pour eux même que pour autrui. Il y  a là une symptomatologie qui mérite d’être analysée.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Le Centre Gurdjieff  communique: »

L’Ennéagramme
 

  L‘élément le plus original que Gurdjieff ait apporté en Occident (en 1915) et qui synthétise en une seule figure la complexité de son enseignement est l’ennéagramme.

Certains font remonter son origine à Pythagore, 600 ans avant J-C. Il aurait été le 9ième de ses 10 sceaux. Mais rien n’est prouvé car ce symbole tenu très secret n’aurait fait l’objet d’aucune tradition écrite ni même orale jusqu’à l’arrivée de Gurdjieff.
Ce symbole, cercle divisé en NEUF, offre une infinité d’interprétations possibles car il est l’expression de deux lois fondamentales dans l’univers : la loi de TROIS et la loi de SEPT.

 
L'enn�agramme
Jacques  Halbronn  L' Astrologie  face à l'ennéagramme. La détermination des types. dans ASTROLOGIE POLITIQUE 1x1    La loi de TROIS

Elle est représentée géométriquement par le triangle 9.3.6
. Ces trois points incarnent les trois forces présentes dans l’Univers et à l’œuvre dans tout phénomène :
    La Sainte Affirmation
    La Sainte Négation
    La Sainte Conciliation.

Dans les religions, ces forces ont souvent été personnifiées par des triades divines, par exemple , la Sainte Trinité.

1x1 dans PSYCHOLOGIE    La  loi de SEPT ou D’OCTAVE.

Cette loi exprime l’ordre séquentiel d’un phénomène. Chiffre magique des contes de fées, il ordonne les jours de la semaine,  les couleurs du prisme lumineux, les notes de la gamme musicale…

Lorsque ces deux lois se combinent, elles forment l’ENNEAGRAMME.
   S l’on calcule la valeur numérique de chaque neuvième, voici la suite décimale que l’on obtient :

   1/7     0,142857…
   2/7    0,285714…
   3/7    0,428571…
   4/7    0,571428…
   5/7    0,714285…
   6/7    0,857142…
   7/7    0,999999…

En examinant les chiffres, nous pouvons observer qu’ils obéissent à un ordre séquentiel, toujours le même. Ce symbole est donc l’illustration arithmétique du « premum mobile », mouvement perpétuel, demeuré secret depuis la nuit des temps et jusque là révélé seulement dans un but initiatique. Cette suite de nombres nous indique également que l’ennéagramme ne prend tout son sens que si l’on abandonne une lecture statique et périphérique, pour une lecture dynamique qui suit les mouvements à l’intérieur de la figure.
Gurdjieff chorégraphia de nombreux « Mouvements » ( parmi les 39 de la dernière série) où les danseurs doivent se déplacer en colonnes en respectant ces suites mathématiques.

Sur le plan psychologique, l’ennéagramme définit 9 types de personnalité. Personnalité qui s’est constituée à partir de nos mécanismes de défense face aux agressions extérieures depuis la prime enfance. L’ennéagramme nous enseigne comment nous dégager de notre vision périphérique pour revenir vers le centre, par quels chemins, par quelle courants d`énergie. Il est la boussole de cet ultime voyage vers « qui nous sommes véritablement. »     

 

 

Autre  présentation

Les neuf ennéatypes

Chaque type de l’Ennéagramme, appelé aussi ennéatype, est caractérisé principalement par cinq éléments qui définissentla structure du type :

Structure d’un ennéatype

  • le centre préféré et sa direction d’utilisation expriment la manière non appropriée dont nous privilégions l’une des fonctions instinctive, émotionnelle ou mentale, ;
  • l’orientation représente ce que le type cherche à apporter au monde quel que soit son niveau de développement, dans l’ego ou dans l’essence ; les neuf orientations décrites par le modèle de l’Ennéagramme sont :

Orientations

  • la compulsion est l’automatisme d’évitement qui est à la base de la construction de l’ego ;
  • la passion est l’émotion principale vécue par un type quand il est dans son ego, sous l’emprise de sa compulsion ;
  • la vertu est l’émotion principale vécue par un type quand il maîtrise sa compulsion et est dans son essence ;
  • la fixation est l’occupation principale du centre mental quand un type est dans son ego, sous l’emprise de sa compulsion ;
  • l’idée supérieure est l’occupation principale du centre menatl quand un typemaîtrise sa compulsion et est dans son essence.

Pour en savoir plus sur un type particulier, cliquez sur un des liens ci-dessous :

Symbole de l'Ennéagramme
1 2 3 4 5 6 7 8 9

 

 

JHB 27 04 23

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jacques halbronn Astrologie EXOLS Comment, pour un leader, traverser une phase équinoxiale optimalement

Posté par nofim le 27 avril 2023

jacques  halbronn  Astrologie EXOLS  Comment, pour un leader,  traverser  une phase équinoxiale optimalement 

 

Nous dirons que cette phase exige un égo  se mettant en retrait, ce qui de toute façon ne manquera pas de se produire si l’on admet que notre psychisme évolue avec les phases, de lui même.

  Chaque fois. que nous avons eu à traverser une telle phase, nous avons tendu à nous mettre en retrait. On pense à 1979, quand la milanaise Fernanda Nosenso est devnue secrétaire générale de la FIMA (Féderation Internationale Méditérannénne d’Astrologie), en 1980 quand le luexembourgeois Jean Nicolas Scheuer est devenu secrétaire généralde la Fédération Internationale des Astrologues de langue française, 1984-85 quand Denise Daprey  est devenue Présidente de la FEA, de la Fédération  de l’Enseignement Astrologique. Inversement,  en phase solsticiale, nous avons assumé la présidence du Mouvement Astrologique Unifié. Il y  eut donc un changement de posture lors du passage d’une phase solsticiale vers une phase équinoxiale même si dans les deux cas, nous restions tout de même dans l’initiative. Si l’on prend la période débutant en 1993, avec une nouvelle phase équinoxiale,  le Guide de la Vie Astrologique qui paraitra alors diffèrait sensiblement de la précédente édition (1984 à en ce que tout passait par nous  alors que l’édition 1994 fut réellement un travail collectif où chaque notice était l’objet d’une présentation voulue par la personne. De même; nous confierions les illustrations de divers ouvrages qui paraitront à l’époque à Larissa Bliman alors qu’Antonia Leibovici se mettra désormais en avant en tant que traductrice  dans le cadre de nos accords avec les éditions Trédaniel alors que nous avions été le seul maitre à bord, pour nos ouvrages en 1992-93 dans ce même cadre.(Nicolas Bourdin, Etteilla) Quant à la phase équinoxiale qui débuterait en 2007, nous retiendrons en 2011, le rôle de Gérard Morisse  dans le cadre de la Revue Française d’Histoire du Livre, lequel se chargera notamment de mettre en ordre divers de  nos textes sur le bibliographie  Nostradamus. Il y a dans la phase équinoxiale, une dimension quasi-testamentaire, où l’on passe le relais, quitte à connaitre une résurrection à la phase solsticiale suivante. Pour la période équinoxiale actuelle, on signalera la création de la BINA (Bibliothèque Internationale de Numérisation Astrologique) dont Dominique T. prendra la direction en 2022.

Si l’on passe dans la sphère politique actuelle, il serait probablement heureux que Jean Luc Mélanchon  se mît en retrait, pour quelque temps, au sein de la NUPES et de la France Insoumise.

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 27 04 23

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jacques Halbronn Le Livre de la Genése au prisme de l’Astrologie EXOLS Création et Tour de Babel

Posté par nofim le 27 avril 2023

jacques  Halbronn   Le Livre de la Genése au prisme de l’Astrologie EXOLS Création  et Tour de Babel 

 

 

 

Nous voyons dans le récit rapportée dans le Livre de la Genése  une belle illustration de la dialectique Equinoxe/solstice. D’une part, au tout début du Pentateuque, il nous est indiqué qu’avant l’intervention « divine »,  la Terre était dans le chaos.

 

 Notice Wikipedia:

« Le tohu-bohu (hébreu : תֹ֙הוּ֙ וָבֹ֔הוּ tohou va-vohou, francisé tohu va-bohu) est une expression hébraïque apparaissant en Genèse 1:2 pour décrire l’état du monde sitôt créé. La littérature biblique ainsi que post-biblique s’accordent pour considérer cet état comme inhospitalier voire incompatible avec la vie. Le concept a été repris dans la langue française au travers du nom tohu-bohu qui désigne une agitation confuse. » 

 GENESE  ch I

 

א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ.  1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם.  2 Or la terre n’était que solitude et chaos (tohu bohu) des ténèbres couvraient la face de l’abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux.
ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר.  3 Dieu dit: « Que la lumière soit! » Et la lumière fut.

 

La phase équinoxiale (Saturne passant sur l’axe poissons- vierge/ Fomalhaut-Regulus) succéde à la phase solsticiale, à laquelle elle met un terme. Il est temps que Saturne  délégue son pouvoir , ce qui  contribuera à son affaiblissement voire à sa dilution, ce qui conduit au tohu bohu,  dont on ne pourra sortir qu’en faisant jouer une force supérieure. On est donc dans une circularité.  Le temps de la Création, conduit par « Dieu »,  illustre la fin du chaos alors que l’épisode la Tour de Babel met en scéne une volonté de division de la part du Créateur.

 

 GENESE  ch. XI


ד וַיֹּאמְרוּ הָבָה נִבְנֶה-לָּנוּ עִיר, וּמִגְדָּל וְרֹאשׁוֹ בַשָּׁמַיִם, וְנַעֲשֶׂה-לָּנוּ, שֵׁם:  פֶּן-נָפוּץ, עַל-פְּנֵי כָל-הָאָרֶץ.  4 Ils dirent: « Allons, bâtissons-nous une ville, et une tour dont le sommet atteigne le ciel; faisons-nous un établissement durable, pour ne pas nous disperser sur toute la face de la terre. »
ה וַיֵּרֶד יְהוָה, לִרְאֹת אֶת-הָעִיר וְאֶת-הַמִּגְדָּל, אֲשֶׁר בָּנוּ, בְּנֵי הָאָדָם.  5 Le Seigneur descendit sur la terre, pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils de l’homme;
ו וַיֹּאמֶר יְהוָה, הֵן עַם אֶחָד וְשָׂפָה אַחַת לְכֻלָּם, וְזֶה, הַחִלָּם לַעֲשׂוֹת; וְעַתָּה לֹא-יִבָּצֵר מֵהֶם, כֹּל אֲשֶׁר יָזְמוּ לַעֲשׂוֹת.  6 et il dit: « Voici un peuple uni, tous ayant une même langue. C’est ainsi qu’ils ont pu commencer leur entreprise et dès lors tout ce qu’ils ont projeté leur réussirait également.
ז הָבָה, נֵרְדָה, וְנָבְלָה שָׁם, שְׂפָתָם–אֲשֶׁר לֹא יִשְׁמְעוּ, אִישׁ שְׂפַת רֵעֵהוּ.  7 Or çà, paraissons! Et, ici même, confondons leur langage, de sorte que l’un n’entende pas le langage de l’autre. »
ח וַיָּפֶץ יְהוָה אֹתָם מִשָּׁם, עַל-פְּנֵי כָל-הָאָרֶץ; וַיַּחְדְּלוּ, לִבְנֹת הָעִיר.  8 Le Seigneur les dispersa donc de ce lieu sur toute la face de la terre, les hommes ayant renoncé à bâtir la ville.
ט עַל-כֵּן קָרָא שְׁמָהּ, בָּבֶל, כִּי-שָׁם בָּלַל יְהוָה, שְׂפַת כָּל-הָאָרֶץ; וּמִשָּׁם הֱפִיצָם יְהוָה, עַל-פְּנֵי כָּל-הָאָרֶץ.  {פ} 9 C’est pourquoi on la nomma Babel, parce que là le Seigneur confondit le langage de tous les hommes et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre.

 Revenons sur cette dialectique circulaire qui s’articule autour d’un principe supérieur. Alternativement, l’on part de ce principe et l’on y revient.  Dans le Shéma Israel, l’affirmation même de l’Unité de Dieu ne fait sens que précisément en raison d’une certaine disparité des cultes.

 

Deutéronome VI

 

ג וְשָׁמַעְתָּ יִשְׂרָאֵל, וְשָׁמַרְתָּ לַעֲשׂוֹת, אֲשֶׁר יִיטַב לְךָ, וַאֲשֶׁר תִּרְבּוּן מְאֹד:  כַּאֲשֶׁר דִּבֶּר יְהוָה אֱלֹהֵי אֲבֹתֶיךָ, לָךְ–אֶרֶץ זָבַת חָלָב, וּדְבָשׁ.  {פ} 3 Tu écouteras donc, Israël, et tu observeras avec soin, afin de prospérer et de multiplier sans mesure, ainsi que l’Éternel, Dieu de tes pères, te l’a promis, dans ce pays ruisselant de lait et de miel.
ד שְׁמַע, יִשְׂרָאֵל:  יְהוָה אֱלֹהֵינוּ, יְהוָה אֶחָד 4 Ecoute, Israël: l’Éternel est notre Dieu, l’Éternel est un!

 

 

 

Du point de vue d’une philosophie politique, cela signifie qu’en phase équinoxiale, le leader doit se mettre en retrait et déléguer à des collaborateurs le soin de gouverner, ce qui dégage sa responsabilité d’autant, il ne devra donc pas se mettre en avant. Inversement, en phase solsticial, le leader devra apparaitre comme un recours providentiel largement reconnu, plébiscité. Nous sommes actuellement en phase équinoxiale de Saturne, ce qui correspond à l’épisode de la Tour de Babel. Le leader devra diviser pour régner et préférer une forme de cohabitation dont il sortira renforcé à terme. Le probléme, actuellement, c’est qu’à la différence de 1986, 1993 et 1997, il n’y a pas de majorité de rechange pouvant imposer un premier ministre de cohabitation, comme ce fut le cas avec Chirac, Balladur et Jospin, Jean Luc Mélanchon n’étant pas parvenu à ses fins.

 

Franck Riester . » «Je retiens que l’imposture “Mélenchon premier ministre” est définitivement terminée», a déclaré le ministre des Relations avec le Parlement dans les colonnes du Parisien . «C’est la fin de cette intox, de cette escroquerie médiatique qui laissait penser que la France insoumise avait gagné l’élection.» À travers cette motion de censure, estime-t-il, «les députés LFI ont démontré leur minorité absolue et leur isolement».

En ce qui concerne Emmanuel Macron, il lui revient de désigner un Premier Ministre qui incarne une certaine cohabitation comme Mitterrand quand il fit le choix de Michel Rocard en 1988, au lendemain d’une élection qui ne lui avait pas  non plus donné la majorité absolue, Rocard se distinguant assez nettement du président et ayant été son rival. Mitterrand put ainsi  tenir jusqu’aux législatives de 1993, à l’époque où l’on n’avait pas encore adopté le quinquennat.

 

 

JHB   27 04 23

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jacques halbronn Astrologie EXOLS Les mirages de la phase équinoxiale.

Posté par nofim le 26 avril 2023

jacques  halbronn   Astrologie EXOLS   Les mirages de la phase équinoxiale. 

 

Nous poursuivons  notre enquéte au sujet des  embuches qui s’offrent en phase équinoxiale.

 

On prendra l’exemple de la Guerre des Six Jours (juin 1967) correspondant au début d’une phase équinoxiale et qui entrainera Israel dans un processus de « colonisation » de la Cisjordanie  et les Juifs de la diaspora à une « Alya » marquée par une certaine mystique. Il est vrai qu’en 1948, autre période équinoxiale, il  s’était produit  un exode des Palestiniens »chassés de leurs terres…

 Wikipedia:
« Le jour de la Nakba est une commémoration des événements de 1948 qui ont mené à la défaite arabe et au déplacement de la population palestinienne ».   
Un autre exemple  est Mai 68, en France, en phase équinoxiale quand de Gaulle s’absente de Paris pour Baden Baden. Il  fera le pari réussi d’une dissolution de l’Assemblée Nationale et raté d’un référendum l’année suivante, au lendemain duquel il démissionnera y voyant un désaveu. Mais le comportement de Mitterrand, à l’époque, n’avait  pas été  davantage apprécié quand il se présenta comme une alternative lors de l’absence du général. 
Si l’on considére la période actuelle, également en phase équinoxiale (comme d’ailleurs la dissolution de 1997), l’on observe une crise de confiance qui jure avec la gestion du COVID, qui n’avait pas provoqué de réaction majeure mais on était alors en phase solsticiale. On aurait de toute façon tort,  de rendre Emmanuel Macron responsable du climat délétére qui régne, lequel est à mettre sur le compte des effets de la dite phase équinoxiale. Un autre exemple est 1983 quand Mitterrand, en phase équinoxiale (depuis 1978)  fit machine arrière.
Notice Wikipedia

Le « tournant de la rigueur » désigne le changement radical de politique économique décidé en mars 1983 par le président de la République François Mitterrand après l’échec d’une politique de relance keynésienne, la relance Mauroy, inspirée par le Programme commun de la gauche et dans le contexte d’attaques contre le francJacques Delors, ministre de l’Économie, des Finances et du Budget, dans le gouvernement Pierre Mauroy , met en place une politique de rigueur à partir du 21 mars 1983, qui sera poursuivie par les gouvenements socialistes successifs. »"

C’est à un tel recul que d’aucun songent pour l’heure en cette période où l’on aura pris trop de risques en se fiant aux résultats des urnes créant une apparence de légitimité à toute épreuve. On pourrait en dire autant pour Netanyahou, en Israel avec  sa réforme judiciaire.

 Sur Internet

« Ce dimanche 26 mars au soir, des milliers de personnes sont descendues dans la rue à Tel-Aviv pour redire leur opposition à la réforme du système judiciaire voulue par Benyamin Netanyahou et ses alliés d’extrême droite et ultraorthodoxes. Un mouvement de contestation sans précédent, qui faisait suite au limogeage du ministre de la Défense Yoav Galant, lequel avait réclamé une pause dans le processus. Dans la foulée, un appel à la grève générale a été lancé par la plus grosse centrale syndicale d’IsraëlL’apogée de l’un des plus grands mouvements de mobilisation populaire de l’histoire d’Israël, mais aussi un tournant puisque Benyamin Netanyahou a annoncé, ce lundi, mettre le projet « en pause », reportant l’adoption définitive des différents projets de loi de la réforme à la prochaine session parlementaire, au mois d’avril. »

 

 

 

 

 

 

 

JHB  26 04 23

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Jacques Halbronn Linguistique La lettre ‘ »e » en français intermédiaire entre voyelle et consonne.

Posté par nofim le 25 avril 2023

Jacques  Halbronn  Linguistique  La lettre ‘ »e » en français intermédiaire entre voyelle et consonne.

 

 

On aurait bien tort de considérer la lettre « e » en français comme une voyelle parmi d’autres alors que son statut s’avère très particulier. En fait, la présence du  « e » consiste selon nous  à privilégier les consonnes en leur conférant une certaine prééminence mais, dans d’autres cas, le « e » conduira à les occulter. 

 

I Le e est garant de la prononciation d’une conne.

On nous explique qu’en français, une consonne suivie d’un e doit s’entendre alors que l’absence de cette lettre la condamne au mutisme: petit/petite.

 

II Le  e  combine les consonnes.

En français,  la lettre  « e » coincée entre deux consonnes est vouée à relier celles-ci et non à susciter  une syllabe.    Parfois, l’apostrophe  remplace le « e » .  Au futur, formé à partir de l’infinitif,  le « e » est silencieux:  je mangerai doit s’entendre  « j’mang »rai ».

 

 

III Le  e occulte les consonnes

Comme pour ce qui est de l’infinitif de la conjugaison en « er » :le  e de manger  occulte le « r » alors que le « i » ne le fait pas.(cf deuxiéme groupe) De même , pour clef, où le f ne s’entend pas et plus encore avec « clé ». Dans ce cas, l’accent mis sur le e  confirme la disparition sonore de la consonne qui suit. Le participe passé en français  se terminait autrefois, pour cette même conjugaison (premier groupe) par « ed » devenu « é » alors que la forme en « i » échappe à un tel traitement.  

 

 

 Sur Internet;

 

Les terminaisons des verbes du 1er groupe au présent de l’indicatif
je mange
tu observes
il / elle regarde
nous marchons
vous parlez
ils / elles inventent

Les verbes du 2e groupe ont aussi les mêmes terminaisons au présent de l’indicatif : -is-is-it-issons-issez-issent.

 
Les terminaisons des verbes du 2e groupe au présent de l’indicatif
je rétablis
tu trahis
il / elle avertit
nous avertissons
vous vernissez
ils / elles bondissent
 

 

 

 ””E muet” et ”Schwa” au XVIIIe siècle” Christophe Rey

 

 Journées d’Études Linguistiques de Nantes (JEL’2007), Jun 2007, Nantes, France. pp.9-14. ffhal-00434313ff « E muet » et « Schwa » au XVIIIe siècle Rey, C. Université de Picardie Jules Verne LESCLaP christophe.rey@u-picardie.fr Abstract

 

La lexicographie française moderne présente les notions de Schwa et e muet comme de strictes équivalents. Ces deux unités, dans notre langue, ont-elles toujours été considérées comme décrivant les mêmes réalités ? Qu’apprenons-nous d’un regard sur les théories grammaticales françaises des siècles antérieurs ? 1 Introduction L’intérêt porté ici à la notion de schwa est avant tout guidé par des préoccupations lexicographiques et d’histoire de la Grammaire. Notre communication n’a donc pas d’autres prétentions que de proposer un éclairage sur la conception de cette unité particulière depuis ces deux points de vue. Cet éclairage prend pour point de départ la question de l’émergence lexicographique du schwa et vise à déterminer la place qu’occupe cette notion dans les analyses grammaticales de nos prédécesseurs des XVIe , XVII e et XVIII e siècles. Le schwa et le e muet constituent-ils des unités identiques ou distinctes ? Notre analyse s’appuie en grande partie sur les théories de Nicolas Beauzée, grammairien-philosophe auteur d’une théorie de la syllabe où le schwa occupe justement une place centrale. 2 Du « Schwa » au « e muet » « CHVA, SCHWA, subst. masc. Voyelle neutre, ni ouverte ni fermée, ni antérieure ni postérieure, ni rétractée ni arrondie; en français, le e muet […] » (CHVA, Trésor de la Langue Française) Comme l’illustre l’article ci-dessus extrait du Trésor de la Langue Française, la lexicographie française moderne utilise la notion de Schwa pour désigner autrement celle de e muet. Nos préoccupations de lexicographe nous ont amené à nous interroger sur les origines lexicographiques et historiques de cette notion particulièrement complexe de la Phonétique. Il est en effet intéressant de prendre en considération l’émergence lexicale de cette notion et de vérifier si ses définitions antérieures convergent toutes également vers la stricte équivalence aujourd’hui établie avec le e muet. Pour tenter de répondre à ces interrogations, nous avons sondé les différents grands dictionnaires monolingues du passé et sommes parvenu à la constatation suivante : aucune entrée lexicale n’est consacrée à cette notion de schwa avant le XVIII e siècle, et plus précisément avant la rédaction d’un article « SCHÉVA » par Nicolas Beauzée au sein du dictionnaire Grammaire & Littérature (1782-1786) de l’Encyclopédie Méthodique (1782-1832) (Teysseire, 1991, Darnton, 1982). L’apparition, seulement à la fin du siècle des Lumières, d’une entrée de dictionnaire consacrée à cette notion trouve-t-elle une explication dans les traditions grammaticales des XVI e , XVII e et XVIII e siècles ? Nous n’avons pas relevé de références explicites à cette notion de schwa au XVIe siècle lors de nos lectures des Meigret (1545), Peletier du Mans (1550) ou Ramus (1572). Le constat est identique pour le XVII e siècle, siècle durant lequel les grammairiens dressent eux aussi un inventaire des sons du français où l’on retrouve certes un « e muet » « e féminin », « e clos » ou « e barré », mais où cette unité n’est jamais mise en relation avec le schwa. La seule référence explicite que nous ayons trouvée à cette notion de schwa figure au sein de la Grammaire générale et raisonnée (1660) d’Arnauld et Lancelot, grammaire autrement connue sous le nom de « Grammaire de Port-Royal ». Nous reproduisons ci-dessous l’extrait en question : « Il reste l’e muet ou feminin, qui n’est dans son origine qu’un son sourd, conjoint aux consones, lorsqu’on les veut prononcer sans voyelles1 , comme lorsqu’elles sont suivies immédiatement d’autres consonnes, ainsi que dans ce mot, scamnum : c’est ce que les Hebreux appellent scheva, surtout lorsqu’il commēce la syllabe. Et ce scheva se trouve necessairement en toutes les langues, quoy qu’on n’y prenne pas garde, parce qu’il n’y a point de caractere pour le marquer. Mais quelques langues vulgaires, comme l’Alemand et le François, l’ont marqué par la voyelle e, ajoutant ce son aux autres qu’elle avoit déjà : et de plus ils ont fait que cet e féminin fait une syllabe avec sa consonne, comme est la seconde dans netteté, j’aymeray, donneray, &c. ce que ne faisoit pas le scheva dans les autres langues, quoique plusieurs fassent cette faute en prononçant le scheva des Hébreux. » (Port-Royal, 1660, 10) Cet extrait est intéressant à plusieurs égards. Il apporte dans un premier temps une information cruciale sur cette notion en la situant historiquement – à l’image de ce que font d’ailleurs nos définitions modernes du schwa – comme un emprunt à la langue hébraïque où elle sert à désigner un son « sourd, conjoint aux consones, lorsqu’on les veut prononcer sans voyelles ». Ce même extrait nous apprend ensuite que le français, au même titre que l’allemand, fait partie des langues ayant pratiqué à un moment de son histoire, un marquage graphique de ce schwa. Ce marquage semble avoir été à l’origine de l’émergence de notre e muet moderne. La Phonétique historique confirme en effet qu’en ancien et moyen français tous les e dits « caducs » étaient graphiquement marqués et prononcés comme un véritable schwa central et neutre2 . En précisant que le schwa est historiquement à l’origine de notre e muet, ce commentaire des grammairiens de Port-Royal ne nous fournit néanmoins pas d’explication pouvant justifier l’absence de cette notion dans les descriptions phoniques des grammairiens des XVI e et XVII e siècles. Il semble d’ailleurs très difficile d’expliquer exactement pourquoi cette notion ayant permis l’émergence du e muet ne trouve aucun écho chez ceux qui entreprennent de décrire le système phonique du français. La correspondance historique entre ces deux notions est-elle peut-être trop lointaine pour être mentionnée dans les analyses grammaticales ? Peut-être peut-on également envisager une certaine volonté de ne pas avoir recours à une terminologie empruntée à une autre langue alors même que l’on cherche à revendiquer l’originalité de la sienne ? Nous ne possédons pas de réponse catégorique pour expliquer ce phénomène d’absence de référence explicite au schwa et sommes donc persuadé de l’intérêt scientifique que possèdent les quelques mentions explicites que nous pouvons relever de cette notion dans le corpus des grammaires antérieures. 3 Le schwa, une unité présente au sein de la Grammaire générale Dans la seconde partie de notre exposé nous souhaitons mettre en évidence l’existence d’un lien étroit entre cette mention de schwa et le courant scientifique de la Grammaire dite « générale ». C’est en tout cas ce que semble illustrer la répartition des différentes attestations de cette notion que notre parcours a permis de relever. A la suite de cette première mention faite dans l’ouvrage de Port-Royal, nous retrouvons en effet cette notion de schwa successivement au sein du Dictionnaire Universel de Trévoux (1743-1752), du 1 Soit dans le corps des mots, soit dans l’épellation dans l’alphabet. 2 Sauf en cas d’élision devant voyelle dans les monosyllabes comme je, le ou se, pratiquée depuis l’ancien français. Dictionnaire raisonné ou Encyclopédie des arts et des sciences de Diderot et d’Alembert (1751-1780), de la Grammaire générale (1767, désormais GG) de Beauzée et enfin dans le dictionnaire Grammaire & Littérature (1782-1786) de l’Encyclopédie Méthodique (1782-1832, désormais EM). La mention du schwa faite dans le Trévoux ne revendique pas un rattachement à la Grammaire générale mais a néanmoins la particularité d’attester le fait que le e muet et le schwa sont bien considérés comme deux unités équivalentes : « Cet e se trouve aussi dans notre langue au milieu des mots, soit entre deux consonnes, soit après une voyelle, devant une consonne. Lorsqu’il est entre deux consonnes, il a un son fort obscur, & comme imperceptible. Il est dans notre langue ce qu’est en Hébreu le point voyelle 3 que les Grammairiens appellent scheva. C’est un e très-obscur, qu’on est obligé dans toutes les langues de sous-entendre, quand on veut prononcer deux consonnes de suite dans la même syllabe, sur-tout si ces deux consonnes sont un peu fortes à prononcer. Toute la différence qu’il y a là-dessus entre les autres nations & nous, c’est que nous écrivons cet e, que les autres nations n’écrivent point ; mais la prononciation est à peu près la même. Ainsi en écrivant pelouse, éperon, nous prononçons comme on prononceroit ailleurs, plouz, épron. » (TREVOUX, 1743-1752) Toutes les autres mentions du schwa que nous avons ensuite relevées sont le fait d’un seul et même grammairien, le plus grand représentant du courant de la Grammaire générale : Nicolas Beauzée. Ce dernier est en effet l’auteur des articles SYLLABAIRE et SYLLABE du Dictionnaire raisonné ou Encyclopédie des arts et des sciences de Diderot et d’Alembert (1751-1780), les deux seuls articles traitant du schwa que compte cette célèbre encyclopédie. Il est également l’auteur d’une Grammaire générale publiée en 1767 au sein de laquelle la notion de schwa va occuper, comme nous allons nous attacher à le démontrer plus loin, une place centrale dans sa théorie phonétique. Beauzée est enfin également l’auteur de la toute première entrée de dictionnaire consacrée au schwa, entrée qu’il rédige pour le dictionnaire Grammaire & Littérature (1782-1786), l’un des trente-neuf dictionnaires de matière de l’Encyclopédie Méthodique (1782-1832). Au sein de cette entrée Beauzée revendique d’ailleurs explicitement la nécessité d’intégrer dans la Grammaire générale cette notion de schwa : « La Grammaire générale doit adopter ce terme, puisqu’il existe, pour caractériser cet e muet presque insensible qui se fait nécessairement entendre après toute consonne prononcée sans être suivie d’une autre voix distincte comme la fin des mots Job , Nil, fer, ou même à la fin de robe, bîle, mère. » (Beauzée, SCHEVA, EM) Malgré l’exhortation à intégrer cette notion de schwa dans les principes de Grammaire générale, Beauzée semble avoir été le seul grammairien à avoir offert une place de choix à cette unité dans ses contributions scientifiques multiples. En effet, bien que proche de certains de ses prédécesseurs et successeurs, notamment sur cette question de la théorie de la syllabe4 , Beauzée semble relativement isolé sur ce point théorique précis au sein du courant de la Grammaire générale. Cet isolement ne change toutefois rien au fait que selon nous la présence du schwa chez ce grammairien illustre l’existence de conditions d’émergence bien particulières de cette unité : il s’agit d’une unité admise dans un contexte de description nettement plurilingue. Nous nous proposons à présent d’examiner le rôle exact que joue le schwa au sein des théories développées par Beauzée. 3 Les point-voyelles constituent des diacritiques utilisés pour signaler dans certaines langues la présence d’une voyelle non marquée graphiquement. 4 Les théories syllabiques développées par Charles-Pinot Duclos (1754) et Napoléon Landais (1835) sont certes proches de celle de Beauzée mais ne s’appuient pas sur le schwa. 4 La place du « schwa » dans la conception de la syllabe chez Beauzée Nous avons souligné ailleurs (Rey, 2006a, 2006b, 2005, 2004) le rôle décisif joué par Nicolas Beauzée dans le développement, la maturation et la thématisation lexicale des connaissances relatives à la substance phonique de la langue française. L’analyse détaillée de la place qu’occupe la notion de schwa chez ce grammairien nous ramène sur ce même terrain d’étude étant donné que le schwa constitue une pièce centrale de sa conception de la syllabe. Ainsi que le souligne l’extrait ci-dessous tiré de sa GG et repris à l’identique dans l’article SCHEVA de l’EM, cette unité couvre avant tout une réalité bien distincte de celle du e muet : « La seconde observation, c’est que le son que j’ai appellé eu oral & muet, comme nous l’exprimons à la fin de je (pronom de la première personne), n’est pas précisément la même chose que le schéva presque insensible que nous faisons entendre, par exemple, à la fin de fer, Nil, Job, ou même à la fin de mère, bile, robe, où nous le représentons par un e. Ce schéva presque insensible est commun inévitablement à toutes les langues qui terminent quelque syllabe par une consonne non muette, ou qui mettent de suite deux ou trois consonnes différentes, comme bra, clo, spu, stri, scro, spré, &c. L’eu muet au contraire est une voix propre à quelques langues seulement, & spécialement à la nôtre, où il est ordinairement représenté par un e & prononcé bien plus fortement que le schéva, du moins dans bien des occurrences : car il nous arrive quelquefois de ne lui donner pas plus de vigueur qu’au schéva. Nous prononçons, par exemple, bien pleinement je veux en deux syllabes distinctes, dans le discours soutenu; mais dans le discours ordinaire, nous prononçons sourdement je veux comme s’il y avoit j-veux en une syllabe seulement: dans le premier cas, nous prononçons en effet l’eu muet; & dans le second cas, c’est le simple schéva. » (Beauzée, GG, 23-24 et EM, article SCHEVA) Beauzée établit ici une distinction nette entre le e muet et le schwa, une distinction qui n’est pas sans rappeler un développement formulé à l’article CONSONNE de l’Encyclopédie par son illustre prédécesseur César-Chesneau Dumarsais (Cf. Douay, 1988) : « Les syllabes qui sont terminées par des consonnes sont toûjours suivies d’un son foible, qui est regardé comme un e muet ; c’est le nom que l’on donne à l’effet de la derniere ondulation ou du dernier tremoussement de l’air sonore, c’est le dernier ébranlement que le nerf auditif reçoit de cet air : je veux dire que cet e muet foible n’est pas de même nature que l’e muet excité à dessein, tel que l’e de la fin des mots vu-e, vi-e, & tels que sont tous les e de nos rimes féminines. Ainsi il y a bien de la différence entre le son foible que l’on entend à la fin du mot Michel & le dernier du mot Michelle, entre bel & belle, entre coq & coque, entre Job & robe ; bal & balle, cap & cape, Siam & ame, &c.5 S’il y a dans un mot plusieurs consonnes de suite, il faut toûjours supposer entre chaque consonne cet e foible & fort bref, il est comme le son que l’on distingue entre chaque coup de marteau quand il y en a plusieurs qui se suivent d’aussi près qu’il est possible. Ces réflexions font voir que l’e muet foible est dans toutes les langues. » (DUMARSAIS, article CONSONNE, Encyclopédie,) La différence que pose Dumarsais entre un e muet et un e muet foible correspond précisément à celle qu’établit Beauzée entre e muet et SCHEVA. Au-delà de la formulation de cette distinction essentielle, Beauzée offre une place de choix à cette unité empruntée à la langue hébraïque, puisqu’elle lui permet d’élaborer une théorie de la syllabe avant tout caractérisée par son aspect phonique. Chez ce grammairien, la substance phonique de la langue s’organise autour de la Voix, unité vocalique décrite comme « une simple émission de l’air sonore, dont la forme constitutive dépend de celle du 5 Il est intéressant de souligner ici le fait que Dumarsais est originaire de la région de Marseille et donc que cette différence de prononciation qu’il mentionne est peut-être conditionnée par cette appartenance géographique. passage que lui prête la bouche » (Beauzée, article H, EM) et de l’Articulation, unité consonantique envisagée comme « une explosion qui reçoit la voix, par le mouvement subit & instantanné de quelqu’une des parties de l’organe » (Beauzée, article SYLLABE, EM). Beauzée s’appuie sur ce découpage et construit une théorie particulière où la syllabe est envisagée soit comme une seule unité vocalique, soit comme une unité consonantique suivie de la voix qui permet sa réalisation. Cette conception s’appuie également sur les oppositions très liées entre voix sensibles et voix insensibles et entre syllabes physiques et syllabes artificielles. Les voix sensibles sont les voix exprimées phoniquement dans la syllabe et les voix insensibles sont celles non exprimées phoniquement (le schwa) mais servant à identifier tout de même une syllabe. L’exemple donné par Beauzée pour illustrer cette distinction est celui du mot or dans lequel se trouve une voix sensible, o, et une voix insensible, le schéva nécessaire à la réalisation phonique du r final. L’opposition entre syllabe physique et artificielle se trouve quant à elle explicitée ci-dessous : « Une syllabe physique est une voix sensible prononcée naturellement en une seule émission. Telles sont les deux syllabes du mot a-mi : il y a dans chacune d’elles une voix, a, i, chacune de ces voix est sensible, puisque l’oreille les distingue sans confusion comme l’organe les prononce; chacune de ces voix est prononcée naturellement, puisque la première est le produit d’une simple émission spontanée, & que l’autre est le résultat d’une émission accélérée par une articulation qui la précède, comme la cause précède naturellement l’effet; enfin chacune de ces voix est prononcée en une seule émission, & c’est le principal caractère des syllabes. » (Beauzée, GG : 105-106) « Une syllabe artificielle est une voix sensible prononcée artificiellement avec d’autres voix insensibles en une seule émission. Telles sont les deux syllabes du mot trom-peur : il y a dans chacune d’elles une voix sensible, om, eu, toutes deux distinguées par l’organe qui les prononce & par celui qui les entend : chacune de ces voix est prononcée avec un schéva insensible ; om avec le schéva que suppose la première consonne t, laquelle ne tombe pas immédiatement sur om comme la seconde consonne r ; eu avec le schéva que suppose la consonne finale r, laquelle ne peut naturellement modifier eu comme la consonne p qui précède : chacune de ces voix sensibles est prononcée artificiellement avec son schéva en une seule émission ; puisque la prononciation naturelle donneroit à chaque schéva une émission distincte, si l’art ne la précipitoit pour rendre le schéva insensible ; d’où il résulteroit que le mot trompeur, au lieu des deux syllabes artificielles trom-peur énoncées en deux émissions, auroit en quatre émissions distinctes les quatre syllabes physiques terom-peu-re. » (Beauzée, GG : 106-107) Nous ne pouvons pas développer davantage ici la théorie de la syllabe élaborée par Beauzée, mais tenions avant tout à montrer que celle-ci reposait en très grande partie sur la notion schwa. C’est justement en raison de la place centrale occupée par cette unité dans sa conception de la syllabe, et même au coeur de sa distinction des unités phoniques, que ce grammairien a entrepris de rédiger une entrée de dictionnaire qui lui soit consacrée. La rédaction de cette entrée constitue incontestablement le témoignage de la perception d’une originalité véritable du schwa par rapport au e muet, or, il est intéressant de noter que la tradition lexicographique a conservé cette entrée mais pour exprimer exactement l’inverse de ce qu’avançait Beauzée 6 . 5 Conclusion Bien que décrivant une réalité identique au e muet recensé chez les grammairiens des XVIe et XVII e siècles, le schwa constitue une unité qui n’est globalement pas très présente au sein des grammaires antérieures. Elle fait une apparition centrale au siècle des Lumières, au cœur du mouvement de la Grammaire générale, mais essentiellement sous la plume de Nicolas Beauzée. Cette influence limitée 6 Le Dictionnaire de la langue française (1872) d’Emile Littré et le Grand dictionnaire Universel (1863-1876) de Pierre Larousse possèdent en effet chacun une entrée Schwa où la notion est présentée comme un équivalent du e muet. n’est cependant pas négligeable puisqu’elle est à l’origine du premier article de dictionnaire consacré à cette notion, article qui dit exactement le contraire de ceux qui figurent dans nos ouvrages modernes

 

 

. Références

 

Arnauld, A., Lancelot, C. (1969) [1660]. Grammaire générale et raisonnée, contenant les fondements de l’art de parler, expliqués d’une manière claire et naturelle, les raisons de ce qui est commun à toutes les langues, et des principales différences qui s’y rencontrent, etc. Paris : Republications Paulet. Beauzée, N. (1974) [1767]. Grammaire générale ou exposition raisonnée des éléments nécessaires du langage, pour servir de fondement à l’étude de toutes les langues. Paris : J. Barbou, réédité en fac-similé, Stuttgard-Bad Cannstatt : Friedrich Fromann Verlag Beauzée, N., Marmontel, J-F. (1782-1784-1786). Encyclopédie Méthodique. Grammaire & Littérature. A Paris (chez Panckoucke), Liège (chez Plomteux). 3 vol. Darnton, R. (1982) [1979]. L’Aventure de l’Encyclopédie. 1775-1800. Un best-seller au siècle des Lumières. Paris, Perrin, 445 p. Ill. Traduction de Marie-Alyx Revellat. Préface d’Emmanuel Le Roy Ladurie. Diderot, D., Alembert, J. Le Rond d’. (1751-1766). Encyclopédie, ou Dictionnaire raisonné des sciences, des arts et des métiers, par une société de gens de Lettres. Stuttgart, F. Frommann Verlag – G. Holzboog, 1990. Dumarsais, C-Ch. (1988) [1730]. Des Tropes ou des différents sens, Françoise Douay-Soublin éd., paris, Flammarion. Duclos, Ch-P. (1754). Remarques sur la Grammaire de Port-Royal. Paris. Prault. Landais, N. (1835). Grammaire Générale des Grammaires Françaises présentant la solution analytique, raisonnée et logique de toutes les questions grammaticales anciennes et modernes. Paris, au Bureau Central (1834). Larousse, P. (1863-1876). Grand dictionnaire universel du XIXe siècle [CD-ROM]. Genève : Ed. Champion électronique, 2002. Littré, E. (1872). Dictionnaire de la langue française [CD-ROM], Le grand atelier historique de la langue française. Editions REDON, 2001. Meigret, L. (1545). Traité touchant le commun usage de l’escriture francoise, auquel est débattu des fautes & abus en la vraye & ancienne puissance des lettres. Paris. Marnef. Peletier du Mans, J. (1550). Dialogue de l’Ortografe e Prononciacion Françoese. Jean de Tournes, Paris. Droz, Genève, 1966. Ramée, P. de la (dit Ramus). (1572). Grammaire. Paris. Wechel. Rey, C. (2006a). L’émergence d’une thématisation lexicale sur les sons au XVIIIe siècle, Actes du XIIème congrès international de lexicographie Euralex 2006. 6-9 septembre 2006, Turin (Italie), pp. 71-78. – (2006b). Phonétique et Phonologie au siècle des Lumières, Actes des XXVIèmes journées d’Etude de la Parole (JEP), 12-16 juin 2006, Dinard, pp. 3-6. – (2005). Nicolas Beauzée: la clé inexploitée de la phonétique française, Actes du Colloque international ICHoLS X (International Conference on the History of the Language Sciences). 1-5 septembre 2005, University of Illinois at Urbana-Champaign. Amsterdam, Benjamins (à paraître). – (2004) Analyse et informatisation des articles traitant de l’étude des sons dans le dictionnaire Grammaire & Littérature de Nicolas Beauzée et Jean-François Marmontel, issu de l’Encyclopédie Méthodique. Thèse de doctorat. Aix-en-Provence. Teysseire, D. (1991). A propos de l’Encyclopédie Méthodique, Recherches sur Diderot et sur l’Encyclopédie, 11, 142-149. Institut National de la Langue Française (INALF), Trésor de la Langue Française Informatisé

 

 

JHB 25 03 23

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jacques halbronn La vie astrologique. Phase équinoxiale favorable aux poids lourds. Avertissement aux « jeunes loups ».

Posté par nofim le 24 avril 2023

jacques  halbronn   La vie astrologique.  Phase équinoxiale favorable aux poids lourds. Avertissement aux « jeunes loups ».

 

Emmanuel Macron  a  été élu en 2017  au moment du passage de Saturne sur l’axe solsticial Sagittaire-Gémeaux.  Cette phase favorise les nouveaux venus et la jeunesse comme ce fut le cas pour Giscard d’Estaing en 1974 , soit grosso modo 42 ans plus tôt, soit 6 périodes de 7 ans, le multiplicateur pair restituant des périodes analogues. En revanche, Mitterrand, d’une autre génération, fut porté par une phase équinoxiale, en 1981. En ce qui concerne Donald Trump, on a  affaire à un nouveau venu en politique, ce que nous assimilons à une forme de « jeunesse »  alors que Jo Biden , du même âge, correspond à un vétéran de la politique.

Cela dit, avec le temps,  le probléme se pose autrement: Macron  a non seulement vieilli mais a acquis une certaine expérience qui fait que la phase équinoxiale  en train de se mettre en place  pourrait  tout à fait lui convenir mais Marine Le Pen fait également figure de personne d’expérience l’âge venant. Mais on s’intéressera surtout ici au milieu astrologique parce que nous l’avons observé et pratiqué de près depuis plus d’un demi-siècle et cela vaut pour une partie de nos lecteurs et auditeurs.

La phase qui s’ouvre actuellement ne devrait donc guère être porteuse pour de nouveaux venus en astrologie et cela va durer 7 ans environ  et ils devront prendre leur mal en patience, même s’ils risquent de céder à certaines tentations d’aller plus vite que la musique en  s’appuyant sur des données  astrologiques frelatées et mal maitrisées, avec un bagage somme toute assez léger. C’est d’autant plus contrariant que l’on est passé depuis  2015 par une phase solsticiale qui a pu nourrir certaines illusions quant à leur avenir lequel risque de se boucher pour quelque temps. Un homme averti en vaut deux.
  Rappelons que pour nous, la phase solsticiale est – selon l’état de nos travaux-  celle de dispositifs assez légers, de superstructures, d’additions, de rajouts plutôt que d’infrastructures et de fondations.  C’est le temps de l’épi, des épigones.(voir l’épigénése) et des épilogues, qui pensent avoir atteint leurs buts en vendant la peau de l’ours avant de l’avoir tué, du geai orné des plumes du paon. On dira que la phase solsticiale  était marquée par un certain besoin de délestage, le passé  étant souvent présenté comme un passif et il est vrai que certains responsables sont rapidement usés avant l’heure. 
 On dira que la phase solsticiale tend à remplacer des matériaux solides par d’autres, plus fragiles, moins consistants. C’est ce qui s’est passé en 1990, avec Yves Lenoble, né en 1947, lequel était jusque là, assez peu aux premières loges, malgré son âge déjà avancé. Grâce à la phase solsticiale, la mauvaise monnaie chassa la bonne – c’est la mascarade- et le niveau des colloques se dégrada alors considérablement.  Par ailleurs, nous allions faire paraitre en 1994 une nouvelle version du Guide de la Vie Astrologique avec la collaboration d’un grand nombre de personnalités.
Nous associons à la solsticialité les mots dotés du préfixe « de »:  décadence, dégradation, descente (baisse) alors que l’équinoxialité serait associée au préfixe « re »: renaissance,  résurrection, rétablissement. On pense à Patrice Guinard et à Roger Héquet tous deux nés autour de 1957, au cours de la phase solsticiale 2000-2007  qui étaient assez peu connus jusque là, l’un avec son « Manifeste » et son  CURA (Centre Universitaire de Recherche Astrologique), l’autre avec son ACB.(Astrochronobiologie, parution aux Ed du Rocher) On  a là un bel exemple d’une dynamique solsticiale. Avec la phase équinoxiale qui suivra, leur étoile palira, TV Urania étant éclipsé par notre Téléprovidence et  notre Post doctorat sur Nostradamus, à l’Ecole Pratiques des Hautes Etudes, fin 2007, marginalisant les recherches de Guinard sur le sujet, avec comme point d’orgue  en 2011  notre publication dans la Revue Française d’Histoire du livre . En fait, toute la question pour celui qui a été portée par une phase solsticiale est de réussir à transformer l’essai, comme on dit au rugby. C »est ainsi que  Guinard, ne put organiser, par la suite, un nouveau colloque après celui où il s’était associé avec nous fin 2000, à Paris. Bien entendu, il est clair que les phase solsticiales auront été  assez éprouvantes et frustrantes  pour les valeurs sures de l’astrologie avec une certaine « traversée du désert ».Ce fut vrai pour André Barbault  pour les années 1973-76, face à  notre accés à la Vice Présidence du CIA (Centre International d’Astrologie) en 1973, suivie  de la  montée en puissance du  MAU, le Mouvement Astrologique Unifié et la parution des Clefs pour l’Astrologie. -ed Seghers. Mais avouons qu’en 1986, lors d’une phase solsticiale,  nous avons vécu un moment pénible lors de la dissolution du GERASH (Groupe d’Etude et de Recherche en Astrologie Scientifique et Humaniste), alors que nous avions atteint sa vice présidence..
  On aura compris, en tout état de cause, que c’est à l’occasion de cette alternance de phases, que nous avons été en mesure de penser les notions de solsticialité et d’équinoxialité  qui devraient s’imposer au cours de la phase équinoxiale qui démarre; et ce en dépit des résistances de certains dont les assises  astrologiques se révéleront bien fragiles, à la longue..

 

 

 

 

JHB  24 04 23

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