jacques halbronn Le Livre de l’Ecclésiaste comme fondement de la théologie de la maison de Juda. Fils d’Adam versus Fils d’Israel. l’Exode calque du Qohélet/
Posté par nofim le 31 juillet 2023
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Posté par nofim le 31 juillet 2023
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Posté par nofim le 29 juillet 2023
jacques halbronn Morpho sémantique. Les dégats de l’emprunt : synonymie, discontinuité lexicale, Anglais et Hébreu. La matrice « qu ».
Alors que le français, à la suite du latin, offre une série congruente étymologiquement autour du processus de qualification, à partir de la forme « qu » ; quoi (pourquoi), quel, qu’est-ce, que, quand à l’exception du « où » qui pourrait être un quo tronqué (quo vadis), l’anglais a bien reçu du français « question » mais les autres formes sont tronquées : what, why, when, which, where? On trouve ce cas de figure avec la forme « gu », où guerre donne war. En allemand, la question est Frage, sans rapport structurel avec les formes wo, was, wann, warum . En français, on ne trouve pas le « quanto » de l’espagnol mais « combien », on a en revanche quantité.
La forme QU est également sous jacente sous la forme « C’: les cartes, les cadrans. Le chiffre quatre est d’ailleurs lié à un tel format quadrangulaire et cela peut référer aux 4 saisons, aux 4 points cardinaux etc dont l’importance anthropologique est déterminante. Un autre cas remarquable est le passage de l’italien :le démonstratif questo se retrouve en français « cet » (anciennement « cestui) », avec là encore le rôle de la lettre « c »sous ses diverses prononciations (cf aussi cela ça). De même « qui » en italien (aqui en espagnol, voir aussi le démonstratif aquel) correspond à ci/ici (ceci) en français.Notons aussi querido qui devient en français chérir mais la forme « caro » existe en italien; Le verbe quérir signifié en espagnol vouloir. Il a donne en français quéte, enquete.
. Mais la chaine étymologique n’est pas rompue dès lors que le mode de transformation a été correctement décrit.
En revanche, en hébreu; on ne semble même pas disposer d’une telle série autour de l’impératif de qualification qui nous apparait comme une clef anthropologique cruciale. L’ensemble des mots qui recouvrent un tel champ sémantique est dépareillé. L’hébreu aura visiblement été impacté par l’emprunt. On ne parle pas ici seulement des emprunts récents qui émaillent l’hébreu depuis quelques décennies mais d’emprunts bien plus anciens.
I les emprunts récents en hébreu moderne
L’avantage des emprunts aux langues européennes est certes de rendre l’hébreu moins hermétique lexicalement mais cela conduit à lla déstructuration étymologique de la langue et à une synonymisation qui constitue un vernis unitaire artificiel et purement consensuel.
( cf L’emprunt et le calque en arabe et en hébreu moderne à travers les instruments et les noms d’instruments, corpus tiré de deux dictionnaires : le « Mu’jam ‘al Wassît » de l’Académie de langue arabe du Caire et le « Milon hé Hadas » d’Avraham ‘Even Sosan par Abdelkrim Boufarraoui Thèse de doctorat en Linguistique. Sous la direction de Frank Alvarez-Péreyre. 1990, Paris 5 .
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Posté par nofim le 29 juillet 2023
jacques halbronn Robert Amadou et son exploration du corpus Nostradamus (1989)
En 1989, il avait été question que le regretté Robert Amadou rédige une préface pour le Répertoire Chronologique Nostradamique de Robert Benazra mais c’est à Jean Céard que nous donnâmes finalement la préférence (Ed La Grande Conjonction-Guy Trédaniel, 1990) Amadou déposera au mois de mars son texte polycopié à la BNF sous le titre « Nuées et intelligences, préface en forme d’excursion » ( autour de Robert Nenzra Bibliographie des écrits relatifs à Nosradaus, second volume) Suivons donc pas à pas la dite excursion et Amadou s’arrête sur des textes d’adversaires de Nostradamus qui, selon lui, attestent de la parution en 1555 de la première édition des « Prophéties » (Centuries) dont le dit Benazra avait retrouvé depuis peu un exemplaire, publié par les « Amis de Michel Nostradamus » Initialement, le Répertoire de Benazra aurait du paraitre en deux volumes, l’un préface par le Professeur Céard, l’autre par Amdou mais l’on s’en tint à un seul volume, préfacé par Jean Céard. C’est ainsi qu’Amadou va aborder la couverture centirique faite de la Révoluion Française. Commentant l’Epitre à Henri II, R. A. note (p. 12) que celle ci ne comporte pas l’an 1789 mais 1792, à la différence de Richard Roussat, s’en tenant à Pierre d’Ailly. Amadou revient sur le quatrain I, 35 très souvent associé à la mort en tournoi du roi Henri II, en 1559, ouvrant la voie à la régence de Catherine de Médicis. « Lors du tournoi nul ne s’avisa d’en lire la prédiction dans les centuries »(p.22) et pour cause, dirons-nous, puisque ces centuries n’étaient pas encore parues; Nous avons signalé le jeu de mots » Dans cage d’or’, qui selon nous renvoie au meurtrier du Roi Gabriel d’Orges, ce qui, par sa précision même, indique qu’il s’agit d’un texte écrit après coup car la prophétie a ses limites On pense aux anagrammes qui marqueront les sixains au début du XVIIe siècle. Amadou passe au Janus de Chavigny qui atteste bien, cette fois, de la parution des Centuries à la date de 1594/ (p. 24) Amadou signalé à juste titre la parution d’un commentaire, faussement attribué à un certain Jaubert – son auteur était en fait le dominicain Giffré de Réhac (cf notre post- doctorat, EPHE 2007) et signalé que ce commentaire sera traduit en anglais par Garancières : il s’agit de l’Eclaircissement des véritables quatrains » Ce point ne semble pas avoir été signalé par Benazra.(????) Passant en revue toutes les références à Nostradamus pour les deux derniers siècles, Amadou manque de signaler la parution en 1906 de la réédition des adresses de Nostradamus à Pie IV en 1561, dont il avait pourtant traité par ailleurs (revue L’Autre Monde n° 103) Amadou ne semble pas, dès lors, avoir saisi toute l’importance que Nostradamus attribuait à l’an 1567- n’ayant probablement pas abordé les traductions italiennes se référant à Nostradamus dans les années 1560.(pourtant conservées à la BNF) et à la naissance d’un Antéchrist, ce qui est repris dans viii 76 dans un quatrain que les faussaires tireront de la dite Epitre au pape. Amadou évoque le projet d’une édition critique des Centuries (p/ 30) laquelle sera confiée à Pierre Brind’amour (1996, Droz) dont nous avons montré toutes les limites. Peu après la parution du RCN de Benazra et du texte d’Amadou, nous avons fait paraitre en 1991 dans la revue Réforme, Humanisme, Renaissance ‘Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (volume 33, numéro 33, p. 43-72.) Pourquoi y reprochait-on notamment à l’auteur des Prophéties d’être en quelque sorte à la solde du souverain pontife ? « De fait, en cette année 1561, Nostradamus rédigea deux Epîtres au Pape et l’année précédente, il lui accorde un passage significatif de son Almanach pour ladite année 1561″, almanach retrouvé par Amadou, à la Bibliothèque Sainte Geneviève, Paris.
Amadou signale une sorte de pastiche de la Préface à César (qu’il situe à la fin du xVIe siècle, ce qui fut bel et bien sa véritable date de parution et non mars 1555) (cf de Patrice guinard, CORPUS NOSTRADAMUS 116 « Quelques manuscrits des Prophéties, vaticinations et vagabondages (XVIIe siècle ») et CORPUS NOSTRADAMUS 60 –et sa »Biblio-iconographie du Corpus Nostradamus » (2016) Le texte, intégralement reproduit par Amadou en 1989) débute en se référant au « reste du siècle présent », soit les dernières années du XVIe.qui correspond au moment véritable de première parution des Centuries. et cette fois contrairement à ce qu’avait considéré Amadou pour authentifier l’édition de 1555, celaconstitue bien, selon nous, un témoignage valable.
Amadou aborde le cas de ceux qui usèrent du nom de Nostradamus (pp/ 43 et seq) y compris Antoine Crespin Archidamus dont nous avons traité longuement ainsi que Pierre Brind’amour dans son « édition critique » sur Nostradamus le Jeune, cf en 2002
nos – « Recherches autour de Nostradamus le Jeune » (site propheties.it)
In finé Amadou revient sur l’almanach pour 1561 et à la dédicace à Pie IV (p 53) Il affirme « les présages des almanachs valent, à mes yeux, ceux des centuries » Amdou n’avait pas eu, accés au manuscrit du ‘Recueil des présages prosaiques » que B. Chevignard éditera partiellement en 1999 (ed Seuil) dont se sert Chavigny dans le Janus Gallicus. Il ne remarque pas que les quatrains des almanachs sont issus de la prose de Nostradamus pour la même année tout comme les quatrains des Centuries sont calqués sur les épitres en prose des éditions des Prophéties, si ce n’est que cela renvoie non pas à l’Epitre à Henri II mais à l’Epitre à Pie iv qui aurait du figurer au début du second volet. Au fond, la même mésaventure affectera Robert Amadou dont la « Préface » initialement prévue ne sera pas retenue…. En fait Amadou aura été le précurseur de notre thèse d’Etat Le texte prophétique en France. Formation et fortune (Presses Universitaires du Septentrion, 1999)en ce que son approche déborde largement le cadre proprement nostradamique.
JHB 29 07 23
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Posté par nofim le 28 juillet 2023
Jacques Halbronn méthodologie ; qui est le préteur, qui est l’emprunteur? La fabrique des Centuries
Il arrive que l’on soit confronté au questionnement suivant: qui a pris à qui? Est- ce la français qui a emprunté à l’anglais ou bien l’inverse, est- ce tel auteir qui aura pillé tel autre ou le contraire? probléme d’import-export et de plagiat.
La méthodologie que nous suggérons ici est la suivante. Il est clair que celui qui manifestement ne s’est pas donné les moyens d’obtenir tel résultat est celui qui aura « emprunté », « importé, plagié. Un pays qui n’a pas d’industrie ne saurait prétendre avoir produit telle ou telle machine. Un chercheur qui ne s’est pas constitué une bibliothèque importante et ne dispose que des quelques éléments dont il se sert est certainement en dette envers un autre chercheur.
Nous dirons que l’emprunteur commet inévitablement des erreurs de copie et que l’original se révélera plus cohérent, plus complet, plus articulé. Il en est ainsi pour l’emprunt linguistique où le plus souvent, l’emprunt n’est que ponctuel, partiel à la différence du corpus dont il aura été extrait sans parler des contre-sens encore que parfois l’erreur pourra se révéler créative et donner l’impression d’une certaine originalité. (cf notre Eloge de L’erreur (in Collectif Eloge, Ed Le lierre et le coudrier, 1990). L’historien doit avoir été formé par ses maitres à détecter les contrefaçons, les documents antidatés, les supercheries, faute de quoi il hypothéquera ses diverses productions dès lors qu’un chercheur plus avisé et plus consciencieux dévoilera tôt ou tard le pot aux roses. C’est ainsi que la première victime (collatérale) des emprunts non reconnus sera celui qui les aura pris pour argent comptant
Nous aborderons le cas de Crespin, réputé imitateur de Nostradamus. et dont Pierre Brind’amour se servit pour établir son édition critique du premier volet des Centuries (353 quatrains. ed Macé Bonhomme, 1555. Ed Droz 1996) en revenant sur notre étude parue en 2002 (Ed Ramkat). qui lui fut consacrée. La confrontation entre la prose de Crespin et les quatrains centuriques pose la question suivante: la prose précédé-t-elle les vers ou est-ce l’inverse,? Pour le chercheur québécois (cf notre étude par ailleurs), la prose de Crespin dériverait de la poésie de Michel de Nostredame . Or, il nous apparait qu’une telle thèse est difficilement défendable d’une façon générale, d’où l’expression « versifier », « versification » qui n’a pas son corrollaire.
Examinons donc les correspondances prose-quatrains que nous avions signalées, il y a 20 ans, en collaboration avec Robert Benazra quo s’était prêté au jeu.(in Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus) cf nos ‘Enseignements sur la compilaton crespinienne » (pp. 55 et seq) et un paragraphe s’intitulé « Du vers à la prose » en nous référant au récent travail de Brind’amour. Nous notions alors que certaines centuries n’ont pas été traités par Crespin (p; 58) On s’arrêtera sur le fameux quatrain I, 35 censé avoir annoncé la mort du Roi en 1559 (p 66) A props d’unbe variante, nous notions : » « comment Crespin aurait il pu placer un pluriel ave « le lion jeune les vieux surmontera » au lieu du singulier dans les Centuries. « le vieux ». Il semble que l’on aura voulu modifier le texte de Crespin pour le faire coller avec l’annonce de la mort du Roi. De même ,pat rapport au quatrain « Chartres » annonçant le couronnement d’Henri IV, on aura changé l’original « Chastres » en Chartres pour que cela « colle ».(cf la Guide des Chemins de France de Charles Estienne qui servit à la composition de plusieurs quatrains.-(cf article de Ch. Liaroutzos RHR 1986). En 2002, la thèse que nous avions adoptée était la suivante, Crespin se serait inspiré d’une version manuscrite antérieure à l’imprimée ou bien carrément d’une précédente édition disparue.(cf p. 74). Depuis, nous pensons (cf notre post doctorat 2007) que c’est Crespin qui a servi à composer toute une série de quatrains, son texte pouvant avoir été remanié pour conférer une dimension prophétique plus assurée aux Centuries,
JHB 28 07 23
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Posté par nofim le 28 juillet 2023
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Posté par nofim le 28 juillet 2023
jacques halbronn La double ignorance sociale: celle du temps et celle du milieu (espace)
wikipedia
» celui qui vit sans réflexion ni introspection est parfois atteint d’une « double ignorance » qui est le fait de ne pas savoir et de vivre dans l’illusion qu’il sait : « Non seulement tu ignores les choses les plus importantes, mais tu crois les savoir » disait Socrate à Alcibiade’.
On entendra ici le mot « ignorance » au sens anglais du terme, celui du refus de savoir qui entraine un certain désintérêt ou la tentation de l’impasse comme on dit lors de la préparation d’un examen ou d’un concours, ce qui correspond à une forme de complaisance, de « liberté » de faire ou de ne pas faire, souvent liée à la question du ça, (cf nos études sur les topiques sensorielles) Notre société semble; en effet, vouloir sinon pouvoir se passer de ces deux paramétres, apparemment jugés par trop contraignants, notamment au cours de la période solsticiale (cf nos études en Astrologie EXOLS) qui s’achève. Nous allons pratiquer un audit de ce double abandon épistémologique.
I l’ignorance des périodes
On sait dans quel mépris, l’on tient de nos jours l’astrologie dont il ne convient pas de daigner de s’occuper et de faire entendre la voix et l’on aura tôt fait de mettre toutes les recherches en traitant dans le même sac; et pas question, évidemment, d’investir dans ce domaine à nouveaux frais au sein du CNRS ou dans tout autre cadre offficiel. La seule idée qu’il y ait quelque chose de « vrai » dans cette affaire serait déjà en soi qualifiable grotesque. et honteuse.. Et pourtant; en paraphrasant Galilée, elle « tourne » expression appropriée pour le domaine cyclique.. Mais peut on faire complétement l’économie d’une recherche concernant le calendrier de nos structures sociales? On nous répondra peut être que nos constitutions y pourvoient, lesquels, sous différentes latitudes, ont mis en place; depuis la fin du XVIIIe siècle, des formes de périodicités de début et de durée variables. Ces constitutions ont l’avantage sur l’astrologie d’être décrétées par nos contemporains et nos assemblées. Pourtant, nos calendriers et nos fêtes se référent au cycle des saisons (cf le calcul de la Paque), et parfois se calent et se calculent sur les nouvelles lune mensuelles (néoménie) chez les Juifs et les Musulmans. Meme le Iet janvier -qui fixe le millésime- avoisine le solstice d’hiver. On aurait affaire ici à des cache-misère car qui est dupe du caractère factice des périodes ainsi « constituées » mais qui ont le mérite de relever de notre invention sans rien devoir à quelque transcendance vénue d’ailleurs. On parle actuellement d’une ‘Alien theory » pour stigmatiser le recours à des interventions étrangères à notre Humanité. Mas dans l’Ancien Testament, notamment dans le livre du prophéte Osée, c’est Dieu qui rejette les idoles faites de main d’homme même quand elles lui sont vouées.
En bref; nos sociétés persistent à véhiculer des calendriers fictifs auxquels on rend un culte « périodique », lors d’élections, quitte à se boucher le nez car on atteint bien là le sommet de la démagogie puisque chaque élection reçoit ipso facto l’onction populaire.
II l’ignorance des milieux
En ce qui concerne notre second paramétre, on en est arrivé à criminaliser toute référence aux origines de telle ou telle personne et comme on disait déjà sous la Révolution, tout à l’individu et rien à son groupe d’appartenance (cf le Discours de Clermon Tonnerre aux « Israélites »)
L’ignorance, ici, consiste à faire « abstraction » du sexe, de la race, de la religion, pour fabriquer un citoyen. Là encore, on assiste à la manfestation d’une meme ubris à savoir que nous serions maitres de produire des réalités qui nous conviennent et de nous abstenir de celles qui nous génent. mais là encore, force est de constater l’absence de recherches valables dans ce domaine en qualifiant celles ci de non validées par la Science, laquelle a bon dos- c’est de l’instrumentalisation, comme pour le précédent paramétre puisque, c’est bien connu et démontré, l’Astrologie ne serait pas de la Science!:
Certes, tout le monde sait faire la différence entre un homme et une femmes, un blanc et un noir mais en même temps, l’on nous assure qu’un tel constat a perdu de son intéret, de son efficience et qu’il faut apprendre à ne pas en tenir compte, ce ne sont là que des redondances qui ne devraient pas nous induire en erreur car cela ne méne plus à rien, nous dit-on.
JHB 27 07 23
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Posté par nofim le 27 juillet 2023
Jacques halbronn Linguistique. Le rôle à repréciser des lettres « e » et « i » dans l’oralité du français
Nous avions déjà bien avancé dans divers textes dans la redéfinition du rôle de cette lettre dans la prononciation du français mais nous n’étions pas allé tout à fait au bout de notre raisonnement. C’est ainsi que nous avions butté sur la conjugaison de la troisiéme personne du pluriel au présent mais aussi à l’imparfait. Nous avions notamment mis en évidence le fait que le e placé après une consonne la mettait en valeur alors que placé devant une consonne, il l’occultait.
Une application de cette loi est manifeste dans des cas comme « aspect », « respect », où la forme « ct » est effacée à l’oral alors qu’elle s’entend dans aspecter, respecter etc. Quid alors de la forme en « ent », ne devrait-elle pas se prononcer tout simplement « é »? Ils mangent devrait donc s’entendre « ils mangé » tout comme la forme ancienne « ed » du participe, forme qu’a conservé l’anglais mais sans respecter la régle du e devant une consonne. C’est en fait à l’imparfait que le probléme se pose de façon particulière, faut de quoi ils mangent et ils mangeaient se prononceraient pareillement.
C’est finalement sur la question du rôle de la lettre « i » que notre attention va se porter. En effet, la prononciatioin en « é » du « ai » qui nous semble devoir être revue et corrigée.. Prenons le cas du verbe essayer. On a essai, ils essaient, qu’ils essayent ou payer, ils paient, feuille de paie etc Ce son « eye » et non « aye » qui nous semble le plus approprié. On distinguera ainsi, ils chantent à prononcer « chanté » et ils chantaient, à prononcer « ils chanteyent », la forme actuelle du présent et de l’imparfait étant à évacuer. Si l’anglais prononce le « ai », « é », c’est son affaire comme dans day, say, may qui correspondent à l’allemand Tag, sagen, môgen etc
Il faut rendre au « i » sa prononciation « ye » ou « aille ». Les exemples ne manquent pas: roi donne royal, joie joyeux, craie crayeux, soie, soyeux alors qu’on devrait le prononcer « roye », sans parler de cry, try où l’anglais a su préserver la « bonne » lecture. notons en russe les formes « tvoy » pour le possesif , « Somnoy »: avec moi. Ne dit-on pas « langue d’oil », en prononçant le oye?
Nous proposerons la pratique langagière suivante:
Présent de l’indicatif . ils chantent, prononcer « ils chanté », le e effaçant le groupe qui le suit
Imparfait de l’indicatif, ils chantaient, prononcer « ils chantéyé », ce qui évite de confondre chantent et chantaient.
Revenons à la question du statut des marqueurs de nombre en français: tout se passe comme si l’on avait généralisé la non prononciation du « s » comme marqueur de pluriel, à partir du cas des formes où le s est précédé du « e », ce qui va l’occulter. En « bon » français, il faudrait dire : les grandes vacances sous la forme « lé grandé vacancé » à côté de chansons, chantons, avec un « s » bien sonore. L’anglais, lui, aura extrapolé en sens inverse et décidé de ne pas respecter la régle du e devant une consonne ou un ensemble de consonnes; ce par ignorance de la régle exposée plus haut . Avec l’usage de l’accent sur le « e », à l’écrit, cette régle s’est formalisée en français mais n’est respectée qu’à cette condition.
JHB 27 07 27
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Posté par nofim le 27 juillet 2023
jacques halbronn Astrologie EXOLS Les révolutions de 1789 et de 1848 et leur suite
Dans notre brochure L’Astrologie selon Saturne, nous avions signalé que près de 60 ans séparaient ces deux événements, ce qui les plaçait ipso facto dans la même configuration saturnienne avec Saturne à la charnière des Poissons et du Bélier. Dans une précédente étude consacrée au premier de ces deux moments clé de l’Histoire de la France, nous avions montré que cela relevait de la fin d’une phase solsticiale bien plutôt que du début d’une phase équinoxiale, ce qui nous avait conduit à développer la thèse selon laquelle le passage d’une phase à l’autre était progressif et demandait du temps tant et si bien que toute phase ne parvenait à son plein essor qu’en fin de parcours. C’est ainsi qu’au lendemain de l’Abolition très solsticiale des Priviléges va s’instaurer un régime autoritaire de type équinoxial, plus en rapport avec le caractère de la nouvelle phase. Eh bien, il semblerait que l’histoire « bégaie » et ce bégaiement tend à valider notre approche astrologique, qui par la simplicité de son modéle facilite singulièrement les rapprochements entre époques plus ou moins distantes.
NB Pour les utilisateurs de nos « Grandes Ephémérides » de Gabriel (1500- 1899) que nous avons fait paraitre en 2 tomes aux Ed Trédaniel en 1990; nos périodes se situent ainsi: 60° et 240° pour le début des phases solsticiales et 150° et 330° pour celui des équinoxiales.
C’est ainsi que nous n’hésiterons pas à qualifier de solsticiale la révolution de 1848 (accouchant de la Deuxiéme République)qui sonne le glas de la ‘Monarchie de Juillet », régne de Louis Philippe, intitulé de façon solsticiale roi des Français », en 1830, en plein temps solsticial. En 1840, on était revenu en phase solsticiale et donc en 1848, c’était la fin de la dite phase .. Mais, comme on sait le présidente Louis Napoléon Bonaparte instaurera un « Second Empire. En 1853, on passe en phase solsticiale et en 1860, nouvelle phase équinoxiale qui correspond aux transformations hausmanniennes de la capitale, avec l’annexion de villages environnants, pour constituer 20 arrondissements au mépris de l’ancienneté de certains quartiers.
Wikipedia
« Le 1er janvier 1860, les communes des Batignolles, Montmartre, Passy, Auteuil, Grenelle, Vaugirard, Bercy… entrent dans la capitale en qualité de nouveaux arrondissements »
Or, c’est en cette même année que Saturne passe sur l’axe Vierge Poissons
Puis on repasse en phase solsticiale et cela donne les aventures mexicaines puis prussiennes et pour couronner le tout la « Commune de Paris », dont le caractère solsticial est flagrant avec l’annonce d’une troisiéme République, le 4 septembre 1870. Le Second Empire est mis à bas qui incarne les valeurs équinoxiales.
wikipedia
Tentative à implications révolutionnaires, faite par les ouvriers à Paris après l’insurrection du 18 mars 1871, pour assurer, dans un cadre municipal et sans recours à l’État, la gestion des affaires publiques.
Wikipedia A propos de l’influence de l’impératrice Eugénie.
»La guerre est déclarée le 19 juillet 1870 ; quand Napoléon III vint l’annoncer à ses proches se trouvant au château de Bagatelle à Paris, devant la joie manifestée par son épouse dansant avec son fils, leur ami le richissime collectionneur marquis d’Hertford aurait dit : « Cette femme nous mène à la ruine ! »
JHB 27 03 23
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Posté par nofim le 26 juillet 2023
jacques Halbronn Astrologie EXOLS Le piége des fins de phases, du Chant du Cygne et les risques d’extrapolation et de projection sur l’avenir.
Nos travaux de recherche auront mis en évidence la nécessité de suivre un processus jusqu’à son terme, des années, voire des décennies plus loin; (cf notre exposé « Les prophéties et la Ligue », Colloque Prophètes et prophéties au XVIe siècle, Cahiers V. L. Saulnier, 15, Paris, Presses de l’Ecole Normale 1998) Ceux qui s’en sont tenus à la seule vie de Michel de Nostredame se seront fourvoyés car le « pot aux roses » était à chercher dans les années 1580 90 et non 1550 1560! Nous avons montré qu’il en était également ainsi pour l’Astrologie à savoir qu’il ne faut pas assimiler conception et naissance, comme chacun sait, pas plus que solstice et équinoxe, d’ailleurs. Si l’on entend étudier l’impact d’une configuration astrologique, il sera conseillé de se situer largement en aval mais inversement, pour appréhender un événement, il est bon de remonter dans le temps quand les choses se sont enclenchées. (cf notre étude sur l’Abolition des priviléges d’aout 1789) En tout état de cause, des allées et venues s’imposent,ce qui risque d’énerver ceux qui voudraient que l’astrologie obéisse à une précision mathématique avec une concomitance de la cause et de l’effet. Il y a là un risque évident d’anachronisme qui peut fort bien créer de faux espoirs – notamment lors d’élections- lorsque l’on croit que ce qui se passe est un commencement alors que c’est un terminus! On sera alors en retard d’un métro. Rappelons que nous avons fait remonter le début des saisons en passant de l’axe Bélier Balance à l’axe Poissons Vierge et de l’axe Cancer Capricorne à l’axe Gémeaux Sagittaire.
Prenons des exemples sous la Ve République pour illustrer notre propos.. L’on risque de prendre la fin d’une phase solsticiale comme le début d’une « nouvelle ère » alors que c’était un « chant du cygne » à la veille d’une bascule dans une autre logique, équinoxiale, cette fois et inversement.
Fin des phases 1962 et début de phase équinoxiale. C’est ainsi qu’au moment où sont signés les Accords d’Evian, à tonalité solsticiale, se met en place une nouvelle pratique de l’élection présidentielle, au suffrage universel, acte équinoxiale par excellence en ce qu’il instaure une sorte de légitimité qui ne dépend plus de Parlement, ce qui conduira en 1969, en fin de phase équinoxiale, à un référendum. sur « le projet de loi relatif à la création de régions et à la rénovation du Sénat » Il est possible que ce référendum aurait du être repoussé à la fin de la phase équinoxiale, soit 1971. Il aura été prématuré et cela aura conduit à un échec d’où le départ avant terme de De Gaulle. On voit que l’astrologie EXOLS permettrait d’éviter d’agir à contre temps.
Passons au cas de Mitterrand à la fin des années 70. Une phase solsticiale avait débuté en 1971 avec la tenue du Congrès d’Epinay qui lui permettra de prendre le controle du PS. En 78, on est donc à la fin de cette phase et ont lieu des législatives qui auraient dû conduire à une cohabitation, d’ailleurs anticipée par Giscard d’Estaing. Ce qui eut été un aboutissement mais cela se termina en queue de poisson. Commence alors une nouvelle phase équinoxiale qui prend le contre pied de la phase précédente et en 1983, c’est le « tournant de la rigueur » qui ne correspond pas vraiment à ce qui avait été prévu, annoncé Michel Onfray revient sur ce moment;. »
« Une fois parvenu au pouvoir, (Mitterand) gouverne vingt-deux mois à gauche et, face à sa gestion économique calamiteuse, il abandonne le socialisme, se convertit au libéralisme, retourne le PS comme une crêpe avec cette idéologie. Il change alors de marotte et devient un militant européiste »
Ce que ne comprend évidemment pas Onfray, c’est que les temps imposent une telle évolution et qu’il ne sert à rien de s’en prendre à une personne, prenant l’effet pour la cause. Mitterrand aura été élu dans la foulée d’une phase solsticiale en fin de parcours et sera vite rattrappé par les pesanteurs cycliques On n’est plus en Aout 1789.
Mais revenons justement aux lendemains de l’Eté 1789 qui sont la queue de la cométe solsticiale. Et on comprend que la phase équinoxiale qui va suivre mettre en place un pouvoir autoritaire et vertical, bien loin de l’esprit solsticial!:.. Robespierre est l’homme providentiel
Wikipedia
. Robespierre » a lui-même énuméré– toutes les tâches qui lui incombent : « Onze armées à diriger, le poids de l’Europe entière à porter, partout des traîtres à démasquer, des émissaires soudoyés par l’or des puissances étrangères à déjouer, des administrateurs infidèles à surveiller, tous les tyrans à combattre, toutes les conspirations à intimider, partout à aplanir les obstacles, telles sont mes fonctions » (25 septembre 1793). Avec Robespierre à sa tête, le Comité de salut public tient la Convention en tutelle. Sous son égide, le décret du 10 octobre 1793 décide que « le gouvernement sera révolutionnaire jusqu’à la paix », et celui du 14 frimaire (4 décembre) organise l’ensemble des institutions. Toutes les libertés (de presse, de parole, de réunion) sont supprimées.’
JHB 26 07 23
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Posté par nofim le 26 juillet 2023
jacques halbronn Astrologie mode d’emploi. Une phase de 7 Ans ne s’accomplit pas en son commencement mais en son aboutissement.
Considérons la « nuit du 4 aout » et l’abolition des priviléges; .
Internet
« Dans la nuit du 4 août 1789, les députés de l’Assemblée nationale constituante, dans un bel élan d’unanimité, proclament l’abolition des droits féodaux et de divers privilèges. Ce moment de grande ferveur nationale s’inscrit parmi les grands événements mythiques de la Révolution française »
Or. il importe de comprendre que cet événement est l’aboutissement d’une phase solsticiale qui aura débuté 7 ans plus tôt, donc bien en amont. Il ne s’agit donc pas d’un marqueur équinoxial mais bien d’une réalisation solsticiale, il faut donc rechercher le déclencheur des années auparavant., ce qui ne correspond pas vraiment à l’approche astrologique actuelle qui recherche la configuration adéquate au moment de l’événement! Au fond, c’est comme une naissance déterminée 9 mois plus tôt, avec la conception. Si l’on ne comprend pas cela, l’on risque fort de faire fausse route tant pour ce qui est des explications après coup que pour les prévisions. C’est ainsi que lorsque un André Barbault annonce un événement au moment où se forme telle configuration, il précipité considérablement le cours des choses. La fin d’une phase c’est comme le coup de grâce/
Wikipedia
« L’expression coup de grâce est utilisée pour désigner un coup fatal porté à une personne ou un animal blessé en vue de « l’achever », On prendra l’exemple du cycle des saisons, c’est lors du solstice, que les choses repartent en sens inverse en direction de l’équinoxe et vice versa. Il faut donc savoir faire le tri entre ce qui se termine et ce qui s’amorce. Dans notre travail sur le passage de Saturne sur le point vernal (L’Astrologie selon Saturne, 1994, cf déjà en 1993 dans la réédition de Clefs pour l’Astrologie. ed Seghers), nous n’avions probablement pas encore su décortiquer un tel processus et mis sur le compte de la phase à venir ce qui relevait en réalité de la phase parvenant à son terme!
IL est donc bon d’étudier les prémisses, les signes avant coureur qui ont du jalonner la phase tout au long de son déploiement de 7 années.En d’autres termes, le contraste le plus marquant se situe entre les fins de phase et non en leur commencemen étant entendu qu’une fin de phase sera beaucoup plus spectaculaire qu’un début de phase. Il n’y a pas photo!.
la phase solsticiale vise à l’égalité, à faire baisser les gens d’en haut et à élever ceux d’en bas, ce qui correspond bien à la Nuit du 4 aout A contrario, la phase équinoxiale générera un fossé grandissant entre le monde inférieur et le monde supérieur, ce qui est notamment le cas lors d’une Occupation comme en 1940 où l’on sonne le glas des illusions et où l’on est amené à reconnaitre bon gré mal gré qui est le plus fort, quitte à se préparer à remettre en question à terme un tel constat, comme cela s’est produit au cours de la Seconde Guerre Mondiale. La défaite de 40 était déjà en germe en 38,(Accords de Munich) en milieu de phase équinoxiale. Si l’on considre la période actuelle, celle d’un passage dune phase solsticiale à une phase équinoxiale, la situation en Ukraine nous apparaitra plus comme étant solsticiale qu’équinoxiale, la solsticialité donnant une prime au plus faible et en même temps, l’avenir sera équinoxiale avec à l’horizon une domiunation du plus fort sur le plus faible tant en ce qui concerne la Russie (et les ex Républiques de l’URSS) que la Chine (face à Taiwan) . Dans un précédent article, nous avions montré que les Accords d’Evian, en fin de phase solsticiale étaient la dernière touche solsticiale à un processus ayant débuté 7 ans plus tôt. JHB 26 07 23
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