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jacques halbronn Bible. Quand le « rapatriement » sert de prétexte au bannissement.

Posté par nofim le 30 décembre 2023

jacques  halbronn  Bible. Cyrus ou  quand le « rapatriement » sert de prétexte au bannissement. 

 

L’Histoire  juive aura été profondément marquée, à travers les âges, par une mystique du Retour. Or, c’est bien là une notion des plus ambigues. C’est souvent la proie pour l’ombre; On fait miroiter toute l’importance des racines, des origines plus moins mythiques pour justifier  une dynamique de départ, une « invitation » à quitter les lieux éventuellement sous la conduite d’un leader charismatiques de type « Moïse ».

Le cas de Cyrus nous semble tout à fait emblématique et l’on est en droit de s’interroger sur les vraies motivations sous tendant la décision de raccompagner les Hébreux à Jérusalem depuis Babylone où on les avait installés (déportés) quelques décennies plus tôt. On nous présente dans la Bible, à deux reprises (Isaïe XLV  et Esdras I) comme une sorte de sauveur – et le qualificatif de Messie (Mashiah) est utilisé à son sujet dans le Deutéro Isaie.

Wikipedia

« Dès 538, Cyrus promulgua un édit permettant le retour des exilés dans leur pays d’origine et ordonnant la reconstruction du temple de Jérusalem aux frais du trésor royal. Bien plus, il restituait « les objets de la Maison de Dieu en or et en argent que Nabuchodonosor avait enlevés du temple de Jérusalem et emportés à Babylone » (Esd 1, 2-4 ; 6, 5). »

Or   si l’on observe ce qui s’est passé en Allemagne, sous le régime nazi, ne s’agissait-il pas d’abord et avant tout d’évacuer les Juifs du pays, vers la France ou vers la Palestine ou encore l’Argentine?. Quand cette stratégie n’a pas « marché », on en est passe à la « Solution Finale », en dernier ressort. 

En 1962, à la suite des Accords d’Evian, on a appelés « rapatriés » des  gens dont ce n’était pas matériellement la patrie. Mais en usant d’une telle terminologie, l’on évitait aux personnes concernées le stigmate de bannis, d’expulsés. Cela permettait de mieux faire passer la pilule.  En 1870, d’ailleurs, le décret Crémieux avait par avance, en quelque sorte, naturalisé comme citoyens français les indigénes  juifs d’Algérie, ce qui permettrait de valider par la suite un tel « rapatriement ». Theodore Herzl, dans son Judenstaat, ne parle pas de la sorte et la Palestine n’y est présentée que comme une « solution » (c’est le sous titre de son essai) comme une autre (en concurrence notamment avec l’ Argentine, selon le projet du  Baron Maurice de Hirsch mais en 1917, la Déclaration du ministre britannique  Balfour allait pointer le retour en Palestine, désormais occupée par son pays, ce qui faisait écho à des attentes évangéliques liés à la fin des temps. La Société des nations adoptera, au lendemain de la Grande Guerre, la  terminologie de  » Foyer juif « ( Jewish Home) qui sera reprise en 1947, à l’ONU dans le plan de « partition » entre Juifs et arabo-musulmans. La  Loi du Retour accordera aux Juifs du monde entier la nationalité israélienne  sur le modéle du Décret Crémieux.(cf supra) On conçoitt tout l’intérêt d’un pays souhaitant évacuer des ressortissants étrangers  de pouvoir compter sur un chef pronant leur retour, dans le style d’un Moïse vers la Terre Promise! S’il n’existait pas, il faudrait l’inventer! 

Si l’on s’interroge, à présent, sur la façon dont les Juifs « rapatriés » du Maghreb sont conduit à lire la Bible, cela ne peut pas ne pas faire écho à la Sortie d’Egypte, célébrée tous les ans à « Pessah » (Paques) si ce n’est que la France se substitue ici à la Palestine, constituant bel et bien une alternative voire une alternance. Dans l’imaginaire de cette population, le départ vers une autre destination se trouve mis  en scéne dans le Pentateuque, dès l’émergence du personnage d’Abraham, quittant  le pays d’Harran, au Nord. 

Que l’on songe à ce qui se passerait en France si l’on encourageait ainsi  un « retour » des populations  « immigrées » vers leur « patrie » historique, « pour leur salut », à la façon d’un Cyrus dont le texte ne se référe nullement au précédent de Moise, ce qui laisse à penser que Moise sera calqué sur Cyrus et non l’inverse.

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 30 12 23

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jacques halbronn Epistémologie. Perception subconsciente ou surconsciente des marqueurs de genre et de temps?

Posté par nofim le 29 décembre 2023

jacques halbronn   Epistémologie.  Perception subconsciente ou surconsciente des marqueurs de genre et de temps? 

 

 

Il ne faudrait pas exagérer l’impact du visuel donc de la Surconscience  car cela serait trop réducteur. On prendra trois exemples: les femmes, les Juifs, les astres. 

 

I les femmes

 

Certes, l’on peut être tenté de déclarer que le sexe se voit mais est-ce aussi simple que cela? Est- ce que l’enfant capte en pleine conscience  les signes extérieurs de ses parents, de son entourage Est ce que  notre perception de l’autre sexe reléve d’un simple processus visuel?. Ce serait peut être  aller un peu vite en besogne et  minimiser, ipso facto, l’impact de ce qui ne se voit pas, de ce qui ne se montre pas.. 

 

II Les  juifs   

Peut on se contenter de se limite à ce qui est « écrit sur le front », à ce qui est donné à voir? Certes, au niveau de la Subconscience, l’on n’est pas en mesure de définir, de qualifier expressément son ressenti mais il est probable que peu à peu nous finissions par faire le lien entre ce que nous ressentons et certains codes sociaux.

 

III  Les astres

Dans le cas des astres, de nos jours, dans le paysage urbain,  nous n’avons certainement pas les yeux rivés sur le ciel mais est-ce à dire que nous ne percevons pas certains marqueurs de temps susceptibles d’impacter périodiquement nos comportements? Certes, celui qui est initié à l’astrologie, qui consulte régulièrement les « éphémérides » peut être influencé par ses lectures. Mais le pronbléme, c’est que l’astrologie dont il aura connaissance ne sera pas forcément viable, valable alors que celle qui s’exercera, à son insu, sera paradoxalement  plus opérationnelle.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  29 12 23

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jacques halbronn Théologie et Anthropologie. Avant et après l’INTERVENTION.

Posté par nofim le 29 décembre 2023

jacques  halbronn   Théologie et Anthropologie.   Avant et après l’INTERVENTION.

 

  Nous préférons employer le terme « intervention »  que Création car le terme Création ne laisse pas assez de place à ce qui a précédé. Or,  ce qui nous intéresse, dans le cadre de la théologie « restreinte », c’est le processus de reformatage et certainement pas l’idée de création ex  nihilo.(big bang de la cosmologie versus cosmogonie).  Le terme « intervention », en revanche, laisse clairement entendre qu’il y a eu un avant et un après, faute de quoi on glisserait dans  une forme de syncrétisme synchronique aux dépens d’une approche diachronique.

En ce sens, il existe pour nous une humanité « pré-adamique »  et les Juifs seraient le fer de lance d’une humanité adamique confrontée à la première qu’elle est vouée à dominer périodiquement mais qu’elle doit ménager selon le calendrier astrologique de 7 années en 7 années que nous avons décrit par ailleurs. Nous avons ainsi montré qu’il existait une astrologie d’avant l’Intervention  -celle décrite par Michel Gauquelin, dans les années cinquante du XXe siècle- et une autre inhérente à la dite Intervention – celle que nous avons décrite et qui en diffère sensiblement, l’une étant de type darwinien, marquées par une adaptation à un certain environnement alors que l’autre est marquée par une programmation rigoureuse, une (re) formatisation  architecturale, dument planifiée. En son premier chapitre, qui ouvre toute la Bible,  Le Livre de la Genése, selon nous, évoque à sa façon une telle dualité, un tel contraste. Certes, l’on pourrait comprendre le mot Ciel ( Shamyim) comme englobant la totalité de l’univers  mais nous pensons que le binome « le ciel et la terre » permettent de constituer une théologie que nous qualifions de restreinte, à savoir que le ciel en question ne viserait que notre systéme solaire  formant binome avec notre terre. Et d’ailleurs, si l’on refusait une telle lecture, il faudrait se demander qui a créé ce « Dieu ». D’ailleurs, dans la Kabbale, on parle du Sefer Yetsira, du livre de la Formation.

א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ.  1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם.  2 Or la terre n’était que solitude et chaos (Tohu  Bohu); des ténèbres couvraient la face de l’abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux.
ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר.  3 Dieu dit: « Que la lumière soit! » Et la lumière fut.

 

 Cette notion d’intervention, nous l’appréhendons à toutes sortes de niveaux dans le sens d’une interférence avec un développement « normal » d’une langue, d’un peuple qui se voient perturbés dans leur progression naturelle.  Tout colonisateur, tout envahisseur,  génére un impact « invasif » qui  vient changer le cours des choses.  La notion d’intervention que nous préférons à celle de création – laquelle prête à confusion- implique un avant et un après la dite intervention, ce qui constitue un point essentiel pour penser la diachronie. La théologie adamique est axée sur cette idée d’Intervention et plutôt que de diviser le temps entre un avant et un après JC,il serait plus valable de parler d’un temps avant et après l’Intervention, même, si l’on n’est pas en mesure de préciser à quel moment exactement celle-ci a pu avoir lieu.

 

 

 

 

 

 

JHB  01 01 24

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Jacques Halbronn La dézodiacalisation de l’astrologie des années cinquente du XXe siècle

Posté par nofim le 29 décembre 2023

Jacques  Halbronn   La dézodiacalisation  de l’astrologie des années cinquante du XXe siècle 

 

Au lendemain  de la Seconde Guerre Mondiale, l’on assiste à une mise à l’écart du découpage zodiacal de l’écliptique tant chez Michel Gauquelin (L’influence des astres 1955) que chez André Barbault (Défense et illustration de l’astrologie, Paris, Grasset, 1955).  Le Zodiaque esr refoulé, en astrologie mondiale, dans le cadre du cycle précessionnel  (cf  Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, 1979) ou au niveau individuel.  En 1958, Maryse Lévy publiait certes « Pluton, planéte lointaine. Corrélation de l’astrologie et de l’Histoire », où l’on suivait le passage de Pluton d’un signe à l’autre. En 1967, dans les Astres et l’Histoire (Ed Pauvert) évitera toute référence à caractère zodiacal. A quoi tenait une telle désaffection pour toute analogie avec le cycle saisonnier dont le symbolisme zodiacal est tributaire? L’entrée de Saturne en taureau avait pourtant été signalée dans le milieu astrologique de l’époque, comme ayant déterminé la Seconde Guerre Mondiale. Quels furent les effets de cet abandon de l’étalon zodiacal? On observe la perte d’un marqueur de temps au moyen d’une division en secteurs égaux de la course des planétes et l’accent mis sur les seuls « aspects » interplanétaires.

En ce qui concerne les travaux statistiques de Gauquelin, il n’est pas davantage question du Zodiaque saisonnier mais du seul mouvement diurne, lequel sous tend la division en 12  « maisons » en mettant l’accent sur le « lever » d’une planéte à l’horizon du lieu de naissance  et l’on ne s’intéresse même pas au signe « ascendant ».  Dans les deux cas, l’on substitue en quelque sorte au zodiaque les aspects et les maisons, les deux autres marqueurs. .

 

 

 

 

 

 

 

JHB 29 12 23

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jacques halbronn Linguistique comparative. Les 4 groupes de diphtongues en français

Posté par nofim le 27 décembre 2023

jacques  halbronn  Linguistique. Les 4   groupes de double diphtongaison  en français Rôle des lettres  « i » et « n ».

 

Nous proposons ici de relier nos études sur les diphtongues dites nasales et  la question de l’oralisation des formes Ai, Oi, Ei  . En effet, l’on peut remarquer que ces deux groupes se recoupent, dès lors que l’on ajoute la lettre « n » au groupe marqué par la lettre « i ». On peut parler d’une double diphtongaison selon que figure ou non la lettre « n ». Entendons par là dans chacun des 4 cas, une option sans et avec le « n »(se combinant avec le g  ng/gn)

 

Ai + n  donne « ain »   comme  la main

  Oi +n donne oin  comme le poing

Ei + n donne  ein comme le sein

UI + n donne  uin  comme « oui ». (cf  le français  aujourd’hui), mois de  juin.

 

Dans nombre de cas, l’anglais et l’allemand auront mieux conservé certains états de l’oralisation empruntée ou non au français lequel les aura perdus en route. La forme UI est  ainsi  assez maltraitée en français à l’oral alors qu’elle est réalisée comme diphtongue en néerlandais.   Le cas de l’anglais est  intéressant avec « night » qui pourrait venir de « nuit, initialement prononcé « noyt ». comme l’anglais right serait dérivé du français « droit »(prononcé droyt).

En comparaison, l’espagnol, une des  langues en concurrence avec le français et l’anglais au niveau de leur impact mondial, serait très déficient au regard de la conscience « diphtongale ». C’est ainsi que « hoy » (aujourd’hui) n »est pas diphtongué et devait se prononcer initialement comme « moi », « toi », « roi De même l’anglais ne diphtongue pas « boy », « royal »" (à la différence du français prononcé « roayal »

. L’allemand « heute » en revanche, respecte le passage à la diphtongue comme Freude, avec un son qui se rapproche de « oye ». L’allemand « ein », mein, sein,   fait pendant au français un, mon, son.

On remarquera par ailleurs les inversions de voyelles: on peut passer de OI à IO et ajouter un n, ce qui donne, par exemple « lion »,  de EI à IE et ajouter un n, ce qui donne , par exemple, « lien » (rien, bien,tien etc) ou encore passer de AI à IA, et ajouter un « n »  ce qui donne, par exemple  « viande ». Dans le cas du UI, on a noté plus haut que sa prononciation se sera perdue en français moderne (Juin, oui)  et  si l’on inverse UI  en  IU + n, cela ne donne rien de connu (IUN) mais en allemand on a  le mois de juin qui se dit « juni », se pose d’ailleurs la question de la prononciation de la  voyelle « u » en « ou » ou en ü. 

 

 

 

 

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jacques halbronn Astrologie. La tentation des repéres socioprofessionnels, sociohistoriques chez Gauquelin et André Barbault

Posté par nofim le 27 décembre 2023

Jacques  halbronn  Astrologie. La tentation des repères socioprofessionnels,   sociohistoriques  chez  Gauquelin et André Barbault

 

Il est assez patent que ce qui aura guidé la travail d’un Michel Gauquelin, des décennies durant  passe par la référence à des clivages socioprofessionnels  traditionnels qu’il s’agissait de retriouver tout comme d’ailleurs sur le plan des catégories mythologique, autre référentiel à l’arrière plan de  toute son oeuvre. L’importance accordée à l’heure de naissance (cf La pensée astrologique, in Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin, Ed Artefact, 1986) privilégie  une hyperprécision des données alors que selon nous, l’astrologie a vocation à oeuvrer sur des périodes d’une certaine durée et sur des comportements collectifs. De même, en ce qui concerne Barbault (à la sute de Gouchon) s’agissait-il d’ancrer l’astrologie sur les deux guerres mondiales mais l’on pourrait rappeler l’implication de ce chercheur  en ce qui concerne le mouvement communiste comme mode de validation  de ses recherches. Nous avons mis en cause les travaux de ces deux chercheurs majeurs du siècle dernier. D’une part en reprochant à Gauquelin  (retenant  Lune Vénus, Mars, Jupiter  et Saturne mais ni Mercure, ni Jupiter) de ne pas avoir compris que la diversité ne dépend pas tant de l’émetteur que des récepteurs, tout comme un homme peut faire des enfants  à plusieurs femmes, chacune d’entre elle impactant différemmént sa progéniture. D’autre part, en reprochant à Barbault d’avoir mobilisé, recruté des planétes transsaturniennes,  trois astres sur les cinq retenus, Uranus, Neptune et Pluton et notamment de ne pas avoir respecté (avec son indice cyclique, un principe de périodes égales et strictement récurrentes, se coupant ainsi de toute une tradition ignorant les dits astres invisibles à l’oeil nu. . Certes, nous objectera-t-on, il faut bien que la recherche astrologique (RA) s’appuie sur quelque référence « objective »…Pourquoi pas  le critère professionnel, pourquoi pas le critère événementiel? Où est le piège? Il est tapi dans le langage courant. Or, il existe toutes sortes de guerres et il revient justement à l’astrologie de savoir les distinguer, les différencier. Une guerre civile n’est pas une guerre interétatique et la première guerre mondiale  n’a nullement le même profil que la seconde. Or, l’on voit Barbault, à partir de la fin des années soixante du XXe siècle annoncer une prochaine « guerre mondiale », sur la base d’un certain graphique, pour le début des années quatre vingt alors même qu’il aura raté la crise mondiale du début des années soixante (Berlin, Cuba), la dernière en date, jusqu’à ce jour, la crise de 1989-1991  ayant été une crise interne au monde communiste et non une confrontation de bloc à bloc!

Il eut été préférable d’établir un modéle cohérent, ergonomique sur le plan structurel, respectant notamment une structure à base 4 (les saisons) en opposant le temps équinoxial et le temps solsticial – ce que la décolonisation des années soixante aura mis en évidence (cf nos Clefs pour l’astrologie. 1976, 1993) en dialectique avec la formation d’empires. Mais on est là otage d’une vision universelle de l’astrologie, prétendant tout expliquer par le seul mouvement des astres alors que nous devrions plutôt nous situer dans le cadre d’une anthropocosmologie prenant en compte non seulement le plan des astres mais aussi celui des sociétés. Un critère crucial est le sexe, ce qui est le grand absent du champ couvert par Michel Gauquelin et son épouse Marie-Françoise Schneider Gauquelin; ce point aveugle étant commun à tous les tenants du thème natal, partant du principe que ce sont les astres -mêmes qui feraient loi et foi Nous avons en ce sens, développé la question des « topiques sensorielles » (à partir du modéle freudien du ça et du Surmoi) qui constituent une détermination majeure pour la réussiste dans telle ou telle profession, sans rapport aucun avec une configuration astrale quelle qu’elle soit. Il est d’ailleurs étonnant que le couple Gauquelin  familier des questions psychologiques -(cf leur bibliographie) ait en quelque sorte cru pouvoir ainsi révolutionner la recherche psychologique par le biais de l’astrologie de sorte que leur travail  ne prendrait tout son sens que par rapport à la psychologie plutôt que par rapport à  une astrologie ainsi instrumentalisée. En fait, Gauquelin aurait ainsi exhumé une astrologie antérieure à l’intervention divine, n’obéissant à aucun plan d’ensemble, à aucun dessein intelligent et donc ne pouvant servir à la mise en oeuvre d’une quelconque politique à l’échelle d’une société.

 

 

JHB 29 12 23

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Jacques Halbronn Christianisme L’eucharistie et la référence au sacrifice humain

Posté par nofim le 27 décembre 2023

Jacques  Halbronn  Christianisme  . L’eucharistie et la référence au sacrifice humain  

 

Peut-on sérieusement dissocier le rituel de l’eucharistie  de la pratique sacrificielle  telle qu’attestée par la « ligature » d’Isaac, quand Dieu demande à Abraham de lui sacrifier son fils (Livre de la Genése)?. Il convient de rappeler que Dieu n’accepte pas que l’on s’adresse à lui (cf Livre d’Osée, notamment) en se servant d’objets fabriqués de main d’homme, ce qui est le cas des idoles.

A contrario,  une offrande  impliquant la mort du vivant ne semble point incompatible avec une telle théologie. C’est ainsi qu’avec l’eucharistie, la référence à « mon » corps » et à « mon sang »  ne serait nullement étrangère à une telle problématique rejetant tout artifice. Certes, l’on est tenté de relier l’eucharistie à la crucifixion de Jésus mais par delà une telle contextualité, il  existe selon nous un déterminisme structurel et non point conjoncturel, à savoir la pratique de l’offrande sacrificielle, ce qui pourrait d’ailleurs relativiser la portée de la crucifixion en  tant que telle en y voyant une résurgence (cf Le monde juif  et l’astrologie. Histoire d’un vieux couple Ed Arché, 1985)  La femme joue ici un rôle central car elle devient carrément la pourvoyeuse de cette offrande du corps et du sang. D’où l’importance de l’annonce à Sarah quant à la proche naissance de son fils, en dépit de son grand âge qui se  retrouve dans l’Annonce faite à Marie, sans passer par un partenaire humain, soit des événements miraculeux.

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jacques halbronn Astrologie. Pour une nouvelle approche de notre systéme solaire

Posté par nofim le 27 décembre 2023

jacques  halbronn  Astrologie. Pour une nouvelle approche de notre systéme solaire. Malentendus  chez  Gauquelin et JP Nicola

 

On distinguera dans le systéme solaire – le Septénaire et plus largement au niveau des constellations dites zodiacales — les astres moteurs et les astres repères. Les étoiles fixes sont des repères dont l’usage le plus probable est de prolonger les axes équinoxiaux et solsticiaux, comme le montre bien la théorie des ères précessionnelles (cf Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, 1979) qui traitent de la rencontre entre le point vernal (soit l’équinoxe de printemps dans l’hémisphère Nord) et une constellation zodiacale mais selon nous, on doit changer périodiquement d’étoile fixe, du fait de la précession des équinoxes. Les 4 étoiles Royales sont vouées à se renouveler. L’usage de ces repéres se limite à l’étude du passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, ce qui sous tend une forme de triangulation. Entendons par là que ces étoiles sont instrumentalisées pour faciliter l’observation de tels transits de Saturne.

De la même façon, les 4 planétes « centrales », dans le Septénaire, à savoir Mercure, Vénus, Mars et Jupiter, à la différence de la Lune et de Saturne qui sont « motrices », c’est à dire qui déterminent une certaine cyclicité à base 28 (jours/ans) ne feront que rappeler l’importance de la division cyclique en 4 temps, ni plus ni moins. C’est une erreur, tant chez Michel  Gauquelin que chez Jean Pierre Nicola (RET) que de ne pas avoir compris une telle dualité, en développant un pluriplanétarisme impacté par l’astronomie et la carte du ciel mais qui  se révéle éminemment toxique pour la pensée astrologique..

En effet, toute la question est de savoir quand on a affaire à un point de départ ou à un résultat final, à l’essence ou à l’existence. La mythologie  gréco-romaine nous décrit-elle un ensemble de causes ou bien une série de conséquences, d’effets?  Gauquelin, de par sa formation astrologique, qu’il reconnait, aura voulu tenter de valider une certaine doxa astrologique impactée par le méta-langage astronomique,engageant ainsi sa recherche sur de fausses bases,  autour du thème natal avec ses « maisons » dont il aura certes décanté certains facteurs mais sans y échapper totalement, d’où l’importance accordé à la planéte qui se lève à l’horizon de la naissance, à tel instant précis et sa protestation contre les accouchements provoqués qui fausseraient le jeu de la corrélation astrologique

 

 

Le manque de formation, de pensée philosophique, métaphysique, épistémologoiqiue théologique est ici assez flagrant, criant et aura hypothéqué toute son  jusqu’à sa fin  tragique(cf notre postface à ses personnalités planétaires, Ed Trédaniel, 1992). Gauquelin aura eu cependant le mérite- à la différence  de Nicola ,  de ne pas accorder d’importance aux planétes au delà de Saturne et  d’établir une certaine verticalité entre les performances remarquables qui auraient un impact astrologique et celles de la masse d’où son corpus de naissances de célébrités et de notabilités professionnelles. Gauquelin aura également compris que l’on ne devait travailler que sur un seul facteur planétaire à la fois  et non sur une combinaison de facteurs, comme l’aura proposé  Barbault avec son indice cyclique..Paradoxalement, Gauquelin aura été en contact avec la chronobiologie (cf les préfaces de ses ouvrages) alors même qu’il ne se souciait guère  de cyclologie dans sa recherche de cas.

En fait, Gauquelin aura exhumé une astrologie « sauvage »  antérieure  à l’intervention divine décrite au premier chapitre de la Genése alors que notre astrologie reléve directement de la dite intervention, d’un « Intelligent design ». Dans un cas, l’on a des naissances en effervescence, ne permettant de sous tendre aucune politique à l’échelle d’une société alors que dans l’autre il s’agit tout au contraire d’une question d’ordre pulblic, avec toute une planification

 

 

 

 

 

 

JHB 29 12 23

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jacques halbronn La conscience, comme équilibre entre surconscience et subconscience

Posté par nofim le 27 décembre 2023

jacques  halbronn  La conscience,  comme équilibre entre surconscience et subconscience

 

Entre  les extrémes que sont la Surconscience et la Subconscience, il semble qu’il faille converger vers la Conscience. Jankelevitch a écrit sur la Conscience  juive (Ed L’Herne)

 

« Si les Juifs n’existaient pas, il aurait fallu les inventer, il aurait fallu fabriquer un peuple mystérieux et disséminé comme nous le sommes, par rapport auquel l’homme puisse avoir des sentiments qui ne ressemblent pas à d’autres, qui ne se laissent pas banaliser et qui subsisteront jusqu’à la fin des temps. […] L’homme juif est deux fois absent de lui-même et en cela on pourrait dire qu’il est l’homme par excellence. Qu’il est deux fois homme. Deux fois plus humain qu’un autre homme par ce pouvoir d’être absent de soi-même et d’être un autre que soi. L’homme n’est un homme que parce qu’il devient sans cesse ce qu’il est et parce qu’il est de ce fait sans cesse un autre. Mais il y a dans le fait d’être juif un exposant supplémentaire d’altérité qui réside dans le fait d’échapper à toute définition. Nous, qui revendiquons notre judaïsme, qui tentons de le retrouver en nous dans sa dimension essentielle, nous protestons lorsqu’on nous définit par cette qualité de juif, et nous estimons que c’est une des marques de l’antisémitisme de considérer le juif comme juif et de ne vouloir le considérer que comme tel. C’est une des marques de l’antisémitisme que de vouloir enfermer le juif dans son étroitesse juive, de ne le définir que par cette qualité – que pourtant nous revendiquons. »

Mais l’on peut également aborder le probléme de la conscience  astrologique synthèse entre un certain savoir astrologique (Surconscience)  et une expérience personnelle du monde.(Subconscience) Dans un cas comme dans l’autre, l’on se heurtera à des obstacles épistémologiques, celui d’un surdéterminisme qui risque fort de fausser notre perception mais aussi celui d’une sorte d’indétermination, quand les repéres font défaut. En fait, il y a là de la cyclicité, en ce sens que les phases de solsticialité, au sens de l’astrologie EXOLS renforceront le  poids de la Surconscience alors que les phases d’équinoxialité nous plongeront dans une quéte propre à la Subconscience.

 

 

 

JHB 27 12 23

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jacques halbronn Théologie. Les peuples qui se créent des dieux face à un Dieu qui invente son peuple.

Posté par nofim le 26 décembre 2023

jacques  halbronn  Théologie.  Les peuples qui se créent des dieux face à un Dieu qui invente son  peuple. 

 

On a  souvent  l’impression quand on entend les discours relatifs aux croyance en tel ou tel dieu que les peuples s’inventent des dieux, en une sorte de surenchère publicitaire. (cf  Ludwig Feuerbach): « Mon dieu est le plus grand, le plus beau, le plus universel. «   Une telle attitude  semble bien relever de quelque forme de mimétisme par rapport à une théologie adamique si ce n’est que selon celle-ci, ce ne sont pas les peuples qui décident de la nature de « leur » dieu. Il est donc éminemment souhaitable de clarifier le débat entre ces deux visions de Dieu. 

Notre idée de Dieu se veut « scientifique », son intervention dans l’Histoire de notre planéte, de notre humanité,  n’a pas à dépendre des attentes humaines mais l’on ne peut exclure qu’avant  la dite intervention, les humains -préadamiques- se soient faits une certaine idée de la divinité. Or, la dite « intervention »  change radicalement la problématique et l’on bascule ipso facto du subjectif vers l’objectif. Ce nouveau dieu n’est pas une invention produite par tel ou tel peuple, ce qui correspond à notre idée de la « théologie restreinte ». et non à quelque forme d’infinitude., à la façon d’un Blaise Pascal et de son pari. Entre un Allah, qui est censé être omniscient et un « Elohim »  qui est certes limité mais, lui, bien réel.il  y a controverse.  D’ailleurs, ne dit-on pas que l’on ne choisit pas d’être « juif », ce qui nous revoie à une forme de pesanteur objective qui tranche avec la « conversion »  chrétienne et musulmane à un certain monothéisme philosophique, métaphysique.

Astrologiquement, les deux voies théologiques alterneront. En phase solsticiale, c’est le temps des dieux que s’inventent les peuples alors qu’en phase équinoxiale,  c’est Dieu qui se donne un peuple, en le forgeant à sa guise, c’est  un fait accompli.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  26 12 23

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