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jacques halbronn Réflexions autour du Traité d’astrologie moderne de Léon Lasson, Ed Depaire 1954

Posté par nofim le 31 janvier 2024

jacques  halbronn   Réflexions autour du « Traité d’astrologie moderne » de Léon Lasson,   Ed Depaire 1954 

 

Cet ouvrage, rédigé dans la banlieue parisienne,  à Neuilly sur Marne entre 1949 et 1954,  parut à peu près en même temps que celui d’André Barbault, chez Grasset (Collection dirigée par Raymond Abellio)  Défense et illustration de l’Astrologie L’auteur  (1901-1989) se présente comme un cryptologue. C’est un des rares astrologues que nous ne sommes pas parvenus à rencontrer mais avec lequel nous avons correspondu à plus d’une reprise. il demeurait à Vallon Pont d’Arc. (Ardéche) On se souvient de lui par son Astrologie Mondiale parue à la veille de la Seconde guerre Mondiale (Ed Demain Bruxelles) annonçant inopînément  « Quinze ans de paix pour l’Europe » mais aussi comme précurseur de Michel Gauquelin dans le domaine de la statistique astrologique  avec  « Ceux qui nous  guident » Lasson  signale  que les planétes avancent dans le mouvement diurne en sens inverse de la numérotation des maisons, soit de la maison XII  vers la XIe et non l’inverse. (cf pp/ 38-39) Selon nous, cette différence constitue un marqueur diachronique déterminant de l’existence de deux astrologies constituées à des époques différentes, avec des connaissances astronomiques  considérablement distinctes, l’une ne maitrisant que le mouvement diurne et l’autre couvrant l’organisation du systéme solaire. Or le thème natal tel qu’on le pratique actuellement syncrétise ces deux plans. Rappelons que Michel Gauquelin se limita, de facto, à la première forme, primitive, d’astrologie, chacun   organisée autour d’une croix (horizon méridien  et équinoxes-solstices)

Lasson semble vouloir croire (p. 59) que les signes  « ont été baptisés de noms bizarre qui synthétisent souvent de façon parfaite les  caractères qui sont propres à ces signes » Lasson utilise le mot « influence » (p. 62) à propos de l’astrologie mais est- ce directement dû à un processus environnemental « naturel » ou bien plutôt le dessein de relier  des ensembles de façon artificielle mais néanmoins bien réelle comme pour la  signalisation.  Faut- il se contenter de parler d’ »analogie » ou bien faut il y voir  l’application  d’un « plan » bien établi? En ce qui concerne les attributions de planétes à des signes Lasson n’a pas compris  qu’il s’agissait de remplacer le symbolisme zodiacal par un symbolisme mythologique et que l’on ne pouvait garder les deux approches faisant double emploi. Lasson parle des transplutonniennes  (pp 78 et seq) qu’il appelle X ou Proserpine, Y ou (?) le nom de Vulcain n’étant pas encore de mise alors., le nom de Proserpine tenant à sa position zodiacale opposée à Pluton, associé à Pluton, son époux dans la mythologie gréco-romaine. En cela, il obéit à une logique voulant qu’il y ait autant de planétes que de signes  (cf notre ouvrage Clefs pour l’Astrologie. Ed Seghers (1976) qui intégre cette idée)

Lasson  adopte  (pp. 94 et seq) la présentation  des types planétaires,  ce qui se retrouvera à la même époque chez Gauquelin qui les raccordera à des catégories socio-professionnelles (en 1955   L’influences des Astres  Ed du Dauphin)  Nous signalions plus haut les correspondances instaurées, à un certain stade, entre  signes et attributions mythologiques à la place des noms des signes, qui sont réduits à la portion congrue d’un méta-langage et de la même façon, on observe que ce même symbolisme  mythologique diffusé au niveau scolaire de nos jours – ce qui aura probablement favorisé l’intérêt pour l’astrologie- sera appliqué pour désigner des métiers et constituer des totems corporatif.  Mais il aura fallu de surcroit que les planétes soient baptisées à la sauce mythologique! On assiste donc à un syncrétisme  de l’astrologie, de la mythologie, de l’hémérologie, de la division sociale, aux dépens du symbolisme proprement zodiacal même si celui ci resurgira bien plus tard dans les années trente du XXe siècle dans les média. La mise à l’écart de ce symbolisme explique le fait que l’astrologie se soit référée de moins en moins aux axes saisonniers (solstice/équinoxes) du fait que la mythologie n’en tient pas compte pas plus d’ailleurs que les Quatre Eléments qui constituent une autre façon d’évacuer les figures zodiacales, ce qui se justifiait d’autant plus qu’elles n’avaient même plus le mérite d’une corrélation cohérente avec les saisons, comme cela apparait quand on les compare à l’iconographie des mois de l’année tel qu’attesté dans les très riches Heures du Duc de Berry où notamment apparait un porc, complétement absent du dit  symbolisme tel qu’il aura été mis en place pour les constellations par les astronomes. En effet, ce parent pauvre de l’astrologie  aura été recueilli par les astronomes sous sa forme corrompue, ce qui explique précisément que les astrologues aient souhaité le remplacer. Ce qui montre que les rapports entre Astrologie et Astronomie doivent être révisés à la baisse et dès le temps de Ptolémée (Tetrabiblos) avec son exposé des maitrises planétaro-mythologiques. On nous objectera que le Zodiaque est marque par la mythologie mais on signalera que les 12 Travaux d’Hercule ne correpondent guère aux 12 constellations Zodiacales qui en sont une forme corrompue.

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Jacques Halbronn Réflexions autour de la production Linguistique de Louis- Jean Calvet

Posté par nofim le 31 janvier 2024

Jacques  Halbronn  Réflexions autour de la production Linguistique de Louis- Jean Calvet 

 

 Nous  aborderons  briévement 4 ouvrages de l’auteur qui a dirigé nos  travaux  dans ce domaine entre 1985 et 1989 (Université Paris V) sans que cela débouche sur le moindre diplôme, pas même un DEA.

Dans son « Histoire des  mots » LJ  Calvet aborde  la question des recoupements entre certaines langues (Payot 1993)  en se référant notamment à la thèse d’une langue « indo-européenne » disparue (p.9) plutôt que d’aborder la question de l’emprunt linguistique. Pourtant dans Linguistique et Colonialisme; Petit  traité » de glottophagie  (Payot, 1974, rééd  1988 ), il avait abordé les  effets des contacts entre langue. Mais par « impérialisme linguistique », l’auteur semble considérer le remplacement d’une langue par une autre plutôt que la pénétration d’une langue dans une autre langue, thème central de nos travaux, sous sa direction, autour notamment des rapports entre le français et l’anglais, certes lié à un phénoméne de conquéte mais aboutissant à la formation d’une langue hybride, à savoir l’anglais moderne. On est donc bien en présence de deux méthodologies: celle, verticale,  de rechercher une origine commune et celle, horizontale, de l’emprise d’une langue sur une autre- autour  d’un  « plurilinguisme »babélique et l’on voit que pour les Anglophones, la tentation est grande de remonter le temps, ne serait-ce que pour mettre l’accent sur le latin plutôt que sur le français De quoi Calvet parlait-il dans sa « guerre des langues- et les Politiques linguistiques, parue chez Payot, en 1987, dans une Collection qu’il dirigeait, alors même que nous lui présentions une première mouture de notre thèse d’Université?   Calvet  reconnait que « certaines se sont fondues (comme le français et le saxon pour donner l’anglais’) »(Introduction, p 7). En ce qui nous concerne, nous avions opté pour la voie de la corruption des langues et des erreurs de transmission, ce  qui expliquerait les différences liées à un mauvais décodage mimétique à partir  d’une source commune. 

1987  LINGUISTIQUE DE L’ERREUR ET EPISTEMOLOGIE POPULAIRE

1989  Description du français à la lumière des relations interlinguistiques.

 

En 1999, Calvet publie  un Que Sais je (PUF) intitulé ‘La sociolinguistique » que l’auteur dote d’une parenthèse «  »(Socio)linguistique. »  Il semble que Calvet adhère à la thèse de la langue comme un phénoméne voué à évoluer parce qu’il est « vivant » et lié à une vie sociale mouvante. Or, pour nous, l’approche structuraliste est préférable car nous pensons que les langues sont des créations, des codifications qu’il s’agit de restituer par delà leur corruption, notamment liéé à un mimétisme de l’emprunt plus ou moins sauvage.

Ces quelques réflexions pourraient expliquer la déconfiture de notre collaboration.

 

 

 

 

 

JHB  31 01 24

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jacques halbronn Réflexions autour de l’Esotérisme pour les nuls par Jack Chaboud , First Editions 2019

Posté par nofim le 31 janvier 2024

jacques  halbronn  Réflexions autour de l’ »Esotérisme pour les Nuls »  par Jack Chaboud  First Editions  2019

 

Cet ensemble de 200 notions clés recoupe nombre de nos propres centres d’intérêt; Depuis les Protocoles des Sages de Sion  jusqu’à Nostradamus., un diptyque que nous avions publié en  2002 (Ed Ramkat) Dans notre  jeunesse; nous avions  lu Lobsang Rampa , le Matin des Magiciens et fréquenté les réunions spirites.  Nous avons consacré en 2005 un ouvrage à la Prophétie des papes ( Papes et prophéties,Ed Axiome) et en 1979, nous avions organisé un Colloque sur l’Ere du Verseau ( Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros)Actes auxquels avait contribué Raymond Abellio. En 2002, nous avions fait acte de candidature pour la chaire des courants ésotériques, occupée par Antoine Faivre à l’Ecole Pratique  . des Hautes Etudes  Ve section Sciences religieuses) Le tarot  aura également beaucoup retenu notre attention (cf notre Postface  à  Etteilla L’Astrologie  du Livre de Toth. Ed Trédaniel, 1993) Nous  avons traité en 1983 dans nos « Mathématiques Divinatoires » (Ed Trédaniel) entre autres du Yi King. Bien entendu, l’astrologie est restée notre terrain de prédilection.(cf Clefs pour l’Astrologie  ed Seghers 1976, rééd 1993)

Revenons sur certaines notices de l’ouvrage  –

« Michel de Nostredame dit Nostradamus »: on lit sans surprise  » En 1555, il publia son best seller; les  fameuses prophéties » Or, en 2019, date de parution de ‘l’ouvrage, la date de 1555  était controversée et cela aurait mérité que cela fût signalé.

« L’astrologie  et son Zodiaque »   On lit  » S’il est une pratique divinatoire courante, c’est bien l’Astrologie qui a survécu  à sa séparation avec l’astronomie » On y cite Bachelard  » Le Zodiaque est le test de Rohrschach de l’humanité-enfant » L’article est marqué par un préjugé  anti-astrologique assez patent où l’on évoque la précession des équinoxes, qui serait source d’un décalage « La siuation a évolué en raison du lent mouvement conique de l’axe de rotation de la Terre »(p.327) Affirmer cela, c’est ignorer que l’astrologie est articulée sur les axes équinoxiaux et solsticiaux et non sur les constellations. Les étoiles fixes correspondant à la précession ont constamment changé mais ce sont les astronomes qui n’en ont pas tenu compte! »

L’ère du Verseau »  : « position du point vernal pa rapport aux constellations du Zodiaque » (p;  336) Ce texte est en contradiction avec ce que l’auteur affirme dans ‘L’astrologie et  son Zodiaque » puisqu’il traite de l’évolution de la position du point vernal, c’est à dire équinoxial.

« Le Tarot  de Marseille » (pp. 120-121):  Nous avons éexploré ses sources iconographiques; D’une part, ce qu’il doit aux représentations des maisons astrologiques , celles-ci ayant disparu du corpus astrologique et au  Kalendrier des  Bergers , lors des guerres d’Italie (cf notre article de 2015 dans la Revue Française d’Histoire du livre.

« L e Yi king » ; nous renvoyons à notre approche de ce document

. » Les Protocoles des  Sages de Sion »   Nous avons montré que la première traduction allemande date de 1909 (Protocoles du Parlement de Vienne) in- Le sionisme et ses avatars au tournant du xXe siècle) En fait, il convient de relier cette production à l’antitalmudisme en vogue au milieu du XIX e siècle à savoir la reproduction de textes anti chrétiens figurant dans le Talmud.

« La prophétie  de saint Malachie ou prophétie des papes  Nous avons montré que les dernières devises ont été reprises d’un texte du canon biblique chrétien, L’Ecclésiastique (Ben Sira); L’émergence de cette prophétie est peu ou prou contemporaine de la production des Prophéties de Nostradamus, sous la Ligue/. Il s’agit chaque fois d’influer sur les enjeux politiques de l’époque en antidatant les documents

 

JHB  31 01 24

 

 

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jacques halbronn Réflexions autour de Grandeur et pitié de l’Astrologie par Dom Néroman (Ed Sorlot, 1940)

Posté par nofim le 31 janvier 2024

jacques  halbronn Réflexions autour de’ Grandeur et pitié de l’Astrologie » par Dom Néroman  alias Rougie (Ed Sorlot, 1940)

 

L’ouvrage  parait chez Sorlot qui avait publié, un peu plutot le Mein Kampf d’un dénommé Hitler , lequel est bel et bien répértorié sur la 4e de couverture. t hasard  a voulu qu’en 1979, nous avons fait  paraitre chez un des fils Sorlot  « Aquarius ou la Nouvelle Ere du verseau » (ed Albatros) C’est la somme de toute une oeuvre. Néroman  avait fondé le Collége Astrologique de France et organisé en 1937 un Congrès en concurrence avec celui de la SAF (Société Astrologique de France  cf  notre ouvrage La vie astrologique Annes 30-50  de Néroman à Maurice Privat, Ed trédaniel, 1995° Dans sa préface Rosny Ainé déclarait  « probable que l’Astrologie, scrutée et développée  par des esprits loyaux, laborieux et sagaces, aidées par l’intuition jouera un rôle dans l’évolution scientifque »  Qu ‘écrit notre ingénieur des mines sur le Zodiaque  dans un chapitre intitulé « Les Quatre eléments et le Zodique » (pp 63  et seq) Il y a là un paradoxe ; on nous parle le certes du 4 mais non à propos des Saisons « Le symbolisme l’a répéré  trois fois sur le Zodiaque  Ce n’est que dans un second temps  (p. 69) que l’auteur aborde les signes cardinaux : ‘ouvrant les saisons » et  Néroman n’est pas géné par la répartition en 4 Eléménts en porte à faux avec le critère fondemantal des équinoxes et des solstices. Tout en s’intéressant aux « dignités » ou maitrises planétaires, Néroman (pp. 76 et seq) ne relève pas que les luminaires  y correspondent aux  solstices pour les domiciles et aux équinoxes pour les exaltations (cf nos Clefs pour l’Astrologie Ed Seghers 1976, rééd 1993= alors que cela ressort clairement de ses tableaux: Cela vaut aussi pour les maitrises de Saturne. Toutefois Dom  Néroman   s’intéresse au cas de Napoléon Ier pour justifier l’astrologie (p. 105): « Si les 4 dates cruciales de cette vie prodigieuse ont  grand relief, c’est d’abord parce qu’elles  trouvent le Soleil sur le Zodiaque au milieu des quatre « quartes » qui correspondent aux saisons: naissance, le 5 février, Pouvoir le 7 novembre,  Exil le 7 aout et mort le 5 mai » sans d’ailleurs préciser chaque fois les années » Il consacra un ouvrage au thème natal  de Verlaine.

  Néroman dans son Eloge de l’astrologie « Grandeur, p.  194) « l’astrologie dit à celui-ci  « Tu es destiné à commander  un navire » et à cet autre «  »Tu as le destin effacé de l’homme d’équipage ». Si les deux hommes se rencontrent sur le même navire et s’ils connaissent les grandes ligne de leur destin- non pas par une consultation incertaine mais par examen de régles simples qu’ils auraient apprises comme ils ont appris à lire et à compter-on ne verra pas  le calier envier le capitaine  » Néroman  souhaitait que la « culture astrologique » fasse référence pour la bonne gouvernance des sociétés.

Dans le chapitre « Espoir », l’auteur concluait en 1940 en se référant à son  Congrès de 1937 (p. 208 et seq « Ce Congrès marque un pas important vers la résurrection de la science  astrologique » Néroman(1884-1953) décédera  à la veille d’un nouveau Congrès de Paris auquel participa d’ailleurs son équipe du Collége. La lecture de cet ouvrage impactera nos recherches comme on peut le voir dans nos Clefs. Au début des années 70, nous fumes en contact avec des « néromaniens » tels que Jacques Moine, Max Duval, Maurice Becquart intéressés par notre traitement des maitrises planétaires. Didier Racaud, à La Rochelle, reprendra le flambeau de cette ‘astrologie rationnelle ». selon le titre du traité paru sous l’Occupation.(réédité depuis  Ed Table d’Emeraude)

JHB 31 01 24

 

Autour d’une présentation de l’astrologie de 1940 par Néroman

Posté par nofim le 1 août 2014

L’astrologie « renaissante » de Néroman  et les Années Trente

par  Jacques Halbronn

 

Quand Néroman, en 1940, publie  Grandeur et Pitié de

l’Astrologie, il est persuadé que l’astrologie, en plein

« renouveau » se trouve à un tournant qui

est lié à l’entrée dans l’ère du Verseau qui

aura été la grande affaire des années trente avec l’ouvrage

de Paul Le Cour en 37 (Ganyméde) avec la découverte

longtemps attendue en 1930 de Pluton- dont on parlait (cf

Percival Lowell) déjà en 1897 dans le manuel

de Fomalhaut qui ressort en 33 chez Vigot.

(cf La vie astrologique en deux volumes 1992  et 1995 chez

Trédaniel)

Le passage fort connu  – il est repris en 1902 par Vanki dans son

Histoire de l’Astrologie (Ed Chacornac) se place dans les toutes dernières pages de

l’ouvrage, visant à répliquer à « La grand objection moderne tirée du nombre des planétes »!

« On soupçonne  vaguement  l’existence d’une planéte au delà de Neptune et d’une autre nommée

Vulcain entre Mercure et le Soleil. » et quelques lignes plus bas: « La planéte au delà de Neptune existe, elle

se nomme Pluton. La réalité de Vulcain est aussi admise ».

Rappelons que l’ouvrage de Brunhübner, dont

la traduction française date du milieu des années trente

signale que le nom de Pluton est sorti à la suite d’un

concours remporté par une petite fille  répondant au nom

de Venitia Burney.

L’ouvrage parait chez (Fernand)  Sorlot -(Nouvelles Editions Latines,   cf notre récent interview avec  l’un des fils de l »éditeur, François (Ed Lanore)  et nous avons publié Aquarius et la Nouvelle Ere du Verseau chez un autre de ses fils, Bertrand (Ed L’Albatros)

l’éditeur qui a publié  entre 35 et 39  le Mein Kampf d’un certain Adolf Hiler , devenu en 33 Chancelier,

ainsi que divers commentaires  (cf catalogue en 4e de couverture) Mais force est de constater que l’éditeur  met en garde les lecteurs

contre le danger représenté par une telle idéologie dans sa collection « Allemagne ».

. L’ouvrage de  F. Brunhübner est en allemand et est traduit en français. Pluton y  est interprété en rapport avec le projet nazi et d’ailleurs la vie

astrologique de l’époque est dominée par les Allemands (le Dr H. Korsch organise des congrès à

Bruxelles et à Paris)/

Néroman accorde une  grande importance aux deux congrès qui

se sont tenus en 1937 à Paris (dans le cadre de l’Exposition  Universelle/ Rappelons qu’un autre congrès astrologique

eut lieu à quelques semaines d’intervalle dans ce même cadre. On a les Actes de ces deux manifestations

concurrentes) et  en 1938 à Nice. (Cosmobiologie, cf La Presse Médicale  17 Août 1938, et Actes in  Revue de Cosmobiologie, Recvue

Internationale des Sciences Anciennes et Modernes concernant les relations de l’Univers et de la Vie, Nice (Cote BNF 4° R  4590, pp. 318  et seq ) Ce Congrès peu signalé par les historiens de la vie astrologique du XXe siècle se tint dans trois villes de la

Côte d’Azur (Nice; Monaco, Menton). Il est vrai qu’il n’y est pas traité stricto sensu d’astrologie mais  de tout le domaine des

corrélations  générales mais cela peut apparaitre comme apportant de l’eau au moulin de l’astrologie.

A en croire le fondateur du Collége Astrologique de France qui

est apparu sur la scéne astrologique au cours de cette

décennie,  il y a un réel engouement pour l’Astrologie en

cette fin des années trente. Notons aussi que c’est au cours

de cette même décennie que l’astrologie envahit la presse..

En 1943, parait son magnum opus, le Traité d’Astrologie

Rationnelle.

Dans Grandeur et Pitié de l’Astrologie,

Néroman met en cause un certain nombre de ses collégues

en se servant d’anagrammes: c’est ainsi que Léon Lasson

devint Sanlos, Louis Gastin Tignas. Il s’en prend aussi à

Volguine alias Levingov à propos de ce qu’il écrit sur Moïse.

Quant à Rastaban dont parle Néroman, qui est-il (p.  139)?

Son ouvrage montre l’intérêt de Maurice Rougié alias

Néroman (d’abord Dom Necroman!) pour une astrologie des

jours de la semaine et des heures planétaires, sans rapport

direct avec la réalité astronomique mais qui a le mérite de

constituer des divisions égales. Il montre que l’ordre des

planétes selon les jours de la semaine  n’est qu’une projection

de l’ordre astronomique prôné dans la Tétrabible de

Ptolémée (cf nos Clefs pour l’Astrologie Seghers 1976  et

Mathématiques Divinatoires, Ed Trédaniel 1983).

Sur les Quatre Eléments, Néroman écrit que sont  « des

symboles qui représentent les phases de l’évolution » (p. 64).

Autrement dit, ce sont surtout des symboles qui sont mis

en avant mais qui n’ont pas d’assise scientifique, ce qui ne nuit

en rien à leur valeur.

Néroman présente les domiciles et les exaltions, (il parle de

« pulsations » pour désigner le rapport entre les deux positions

Il propose Mercure exalté en sagittaire à l’opposé de son trône en Gémeau, ce qui est

assez insolite si ce n’est que l’opposition comporte deux signes

de même genre. C’est là une anomalie de son systéme d’autant

qu’il souligne que les positions négatives  (chute, exil)

sont à l’opposé des positives. Notre auteur place le domicile  de Vénus

« céleste » en Gémeaux, donc au trigone de son domicile en

balance. Il place une exaltation de Jupiter en  Verseau au sextile

du trône en Sagittaire, une exaltation de Saturne en scorpion

au sextile de son trône en Capricorne et ainsi de suite -p. 76)

Le principe sous-jacent ce sont les aspects entre signes de même

genre pour le trône et l’exaltation, avec d’un côté en « céleste »

des signes masculins et en « terrestre » des signes féminins.

On notera que Néroman n’introduit pas ici, en 1940,

les planétes au delà de Saturne, ce qui est en accord avec son travail

sur les jours de la semaine.  Soulignons-le Néroman ne se

référe bien souvent à l’astronomie qu’à un niveau

symbolique, analogique.   Au niveau prévisionnel, il préfére

partir du -thème natal (sensitif dans son jargon)

et le faire « évoluer » (en direction) que de regarder les transits

en consultant les éphémérides. Pour ce faire il propose des

directions évolutives tenant compte de la vitesse

décroissante de cicatrisation du corps.

Néroman s’en prend à Ptolémée, mais c’est surtout les sentences

du Centiloque qui sont dans son colimateur, dont

l’attribution au dit Ptolémée fait débat.

Néroman prône par ailleurs une « astro-radiesthésie » (p. 175)

et sa revue portera par la suite référence à la radiesthésie

qui se voit ainsi associée à l’astrologie.

Néroman se veut l’apôtre en ce début de décennie, d’une

‘astrologie renaissante « (p 203)

Pas un mot de Néroman sur les planétes au delà de

Saturne alors que celles-ci sont abordées dans ses autres

ouvrages. Tout se passe comme si Néroman se méfiait des

apports de l’astronomie, ce en quoi nous sommes parfaitement

en phase avec lui. Il n’y touche qu’avec des pincettes.

Comparons l’ouvrage paru en 1940 avec le gros volume de 1943, le

Traité d’Astrologie Rationnelle. (réédité en 1982 (Table d’Emeraude) et   en 2008

chez Arma Artis) Les planétes transsaturniennes y jouent ( cf  pp./ 67  et seq.) un rôle dont il n’avait pas

été question trois ans plus tôt.  Le cas de Mercure est toujours aussi  particulier:  Néroman a  jugé bon d’établir des

doubles exaltations sur le modéle des doubles domiciles et c’est ce qui le conduit à placer ses deux exaltations en vierge et

en gémeaux  avec en trônes vierge et sagittaire, ce qui donne deux anomalies:  la vierge est à la fois trône et exaltation de Mercure et

Mercure exalté en sagittaire  est opposé à Mercure en trône en gémeaux! Mais Néroman n’a pas le choix sur le plan structurel. C’est ce

qu’il appelle  l’Astrologie « rationnelle ». Mais  son intérêt pour les doubles domiciles et les doubles exaltations concernant le

Septénaire est mis en échec par un nouveau projet qui se développe d’intégrer de nouvelles planétes et d’en revenir  à un seul

trône et une seule exaltation par planéte sur le modéle des luminaires.

Dix ans plus  tôt, en 1933,  Néroman (alias  Maurice Rougié)  avait publié (Ed  Maurice d’Hartoy) Planètes et Destins (1934). Les vérités

millénaires retrouvées et Planétes et dieux(1933). il est patent que l’auteur intègre dans son systéme de nouvelles planétes inconnues de

l’Antiquité (Junon (astéroïdes), Uranus, Neptune, Pluton)

Que s’est-il donc passé à la fin des années trente pour que Néroman en revienne au seul septénaire dans Grandeur et  Pitié de

l’Astrologie et encore pour peu de temps? On note qu’en 1940, l’auteur se dénomme « Dom  Néroman » et non plus « Dom Nécroman »(il

gardera désormais ce  pseudonyme corrigé) et il ne revendique pas son titre d’Ingénieur civil des mines qu’il utilise en 33-34 puis en 43.

(cf Didier Racaud. L’astrologie des Initiés selon Dom Neroman,, 1983) En fait, il arrive qu’un auteur emprunte une nouvelle voie puis

revienne à l’ ancienne. En 1940, Néroman avait, apparememnt,  jugé préférable de se démarquer de l’astronomie moderne, renouant

ainsi avec la littérature astrologique française du XIXe siècle. En tout cas, en 1940, l’intérêt des astrologues pour les nouvelles

planétes est particulièrement net et  l’on a du mal à comprendre comment Néroman qui j,usteement parle d’un « renouveau » de

l’astrologie ne dise pas un mot de Pluton en 1940. Dans Planétes et Dieux, Néroman situe l’action à l’automne 1927 donc avant

la découverte de Pluton pour justement qu’un Sage en annonce la prochaine découverte en 1930. On se perd donc en

conjectures sur  cette omission, à moins que l’ouvrage n’ait été censuré ou n’ait été publié que partiellement.

 

 

 

 

 

JHB

01 08  14

 

 

 

 

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Jacques halbronn Réflexions autouer de L’Astrologie Scientifique à la portée de tous par Maurice Privat ( Grasset 1935)

Posté par nofim le 30 janvier 2024

Jacques  halbronn  Réflexions autouer  de L’Astrologie Scientifique à la portée de tous par  Maurice Privat  ( Grasset  1935)

 

Vingt ans avant la parution par André Barbault  de sa Défense et illustration de l’astrologie parut chez le même éditeur Grasset   L’Astrologie Scientifique à la portée de tous. C’est avec ce livre que nous entrâmes dans le champ de l’astrologie bien qu’au départ, nous étions peu enclins aux calculs. Or, l’ouvrage était ainsi conçu qu’il comprenait tous les outils de travail nécessaire au montage d’un thème natal avec des extraits des éphémérides, des tables de maisons et de heures dans le monde. (cf notre ouvrage La vie  astrologique ,années 30-50  de Néroman à Maurice Privat. ed trédaniel, 1995)  On s’intéressera en particulier ici à ce que l’auteur expose à propos du Zodiaque.  : Précisons que l’emploi de la forme « Astrologie scientifique » signifie simplement que l’on utilise des documents astronomiques.

Qu’écrivait  Privat en 1935 au sujet du Zodiaque (pp. 23  et seq)?Ci dessous  des extraits de son Manuel « Bien que le Zodiaque  soit une représentation symbolique du réel il n’existe pas. On ne saurait le voir  par conséquent mais c’est le chemin que parcourent le soleil et les planétes et s’il n’est pas perceptible on doit évoquer à son sujet  la trajectoire de la balle de fusil (..) C’est parmi les constellations zodiacales que les planétes se meuvent. L’astronomie  par commodité  a  adopté le Zodiaque purement intellectuel. Il est essentiel dans l’astrologie. (..) Si les constellations sont plus ou moins étendues, (…) par contre les signes du Zodiaque ont une grandeur exactement pareille. Le cercle, par eux,  est divisé e 12 parties de chacune 30 degrés, origine du Zodiaque qui est une construction mathématique, une harmonie numérale. (..) Pour les astronomes les signes du Zodiaque sont des divisions commodes. Il est plus facile d’indiquer l’emplacement d’un astre par une longitude immédiatement repérable.(…) Les signes du Zodiaque sont de nature différente et appartiennent à quatre groupes, les quatre Eléments des Anciens (..) Les signes de meme nature sont  éloignés de 120 degrés (…) les signes cardinaux signalent les solstices et les équinoxes Ils divisent le Ciel en une immense croix aux  branches égales Ils sont éloignés de 90° (..) Pour discerner l’importance des 12 signes n’est il pas utile de dire un mot de la précession des équinoxed (..) Chaque fois que le Soleil régne plus particulièrement sur un signe, par la précession des équinoxes; une immense religion, de caractère oecuménique s’épanouit, régne, transfigure l’époque et en porte le témoignage (..)  La pratique de l’astrologie a attribué aux planétes des amitiés et des inimitiés vis à vis des signes (…) les trois planétes nouvelles  (..) se sont vu attribuer des domiciles en raison de leurs effets (..) On appelle Maisons en astrologie douze divisions du ciel  d’après  l’horizon et le méridien d’un lieu »   

A partir de ce corpus, nous  préciserons notre propre démarche.  Force  est de constater que Privat, bien qu’il traite de la « précession des équinoxes » n’accorde qu’une importance très relative à la question des équinoxes et des solstices si ce n’est à propos des « modes » et des « signes cardinaux auxquels il n’attache pas plus d’importance qu’aux fixes ou aux mutables, la répartition des 4 éléments se présentant comme  tout  aussi significative. Le probléme de Privat c’est qu’il est attaché au 12 plus qu’au 4 alors que le 12 est évidemment dérivé du 4 et ne saurait lui être comparé. Privat a raison d’indiquer que pour les astronomes, le Zodiaque est une simple commodité pour situer  une planéte sur l’écliptique (terme qu’il n’emploie pas) Il  insiste à juste titre sur la division en secteurs égaux du Zodiaque  astrologique mais il ne juge pas utile de se centrer sur la « croix » liée aux 4 saisons. En ce qui concerne les domiciles des planétes, Privat n’avait pas compris que cela servait avant tout à conférer une certaine tonalité à chaque signe, par de là son symbolisme zodiacal, lui préférant les catégories mythologiques et que c’était le Soleil qui était le curseur et qu’il ne pouvait donc être associé à un signe particulier. D’ailleurs, dans les années trente, on avait insisté dans la presse sur le « signe » de naissance déterminé par la position du Soleil.  Privat tend à valider le dit symbolisme zodiacal  par la théorie des ères précessionnelles,  laquelle est mise en avant à l’époque (cf  le Ganyméde  de Paul Le Cour), alors qu’en réalité, ce sont les sociétés qui ont adopté ce symbolisme céleste et non celui ci qui se serait imposé à eux.

 

JHB 30 01 24

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Jacques Halbronn Pour une anthropologie du blanc et du noir. Le Yin et le Yang.

Posté par nofim le 30 janvier 2024

Jacques  Halbronn  Pour une  anthropologie du blanc et du noir. Le Yin et le Yang.

NOus pensons que ce  n’est pas par hasard qu’il  y a des « races » blanches et d’autres noires. Le Yin Yang est porteur d’un enseignement à ce sujet en ce qu’il déclare qu’il y a du yang dans le yin  et du yin dans le yang.(cf schéma ci dessous) Le noir y  est associé au féminin et le blanc au masculin

 

 wikipedia   Yin Yang 

« Dans la philosophie chinoise et notamment le taoïsme, le yin (chinois simplifié : 阴 ; chinois traditionnel : 陰, pinyin : yīn) et le yang (simplifié : 阳, traditionnel : 陽, pinyin : yáng) sont deux catégories qui, par leur complémentarité et leur opposition, se prêtent à une première analyse de tous les phénomènes de la vie et du cosmos. Il ne s’agit pas de substances fondamentales, ni de forces ou énergies, mais simplement une paire de concepts susceptible de préciser les composantes d’une quelconque dualité1.

Le symbole du Yīn et du Yang, le tàijí tú, est bien connu dans le monde entier. Le Yin, représenté en noir, évoque entre autres, le principe féminin, la lune, l’obscurité, la fraîcheur, la réceptivité, etc. Le Yang quant à lui (laissant apparaître le fond blanc), représente entre autres le principe masculin, le soleil, la luminosité, la chaleur, l’élan, l’action, etc.

Liés par leur étymologie à des oppositions concrètes entre ciel couvert et ciel dégagé, ombre et lumière, le yin et le yang deviennent plus abstraits quand vers le troisième siècle avant notre ère, ils deviennent pertinents dans le champ de la cosmologie en tant que « puissances d’animation qui président au dynamisme de la nature et à la transformation des êtres et des choses » (Kalinowski 2010).

« 

 yin-yang — Wiktionnaire, le dictionnaire libre

 

 

 L’on observe d’ailleurs  chez les populations noires l’importance du marqueur blanc dentaire et la perte des dents est signal de vieillissement; A contrario chez les populations blanches, la chevelure est  souvent  brune-chatain – ce qui vaut pour les sourcils et la barbe noirs., et d’ailleurs, les cheveux blancs sont souvent teints notamment chez les femmes.blanches. Il y a donc dans les deux cas mélange de noir et de blanc. Il faudrait aussi signaler l’usage des chapeaux noirs : le melon des Britanniques, le haut de forme, le chapeau des Juifs religieux etc.

Quel enseignement tirer de telles observations? il faut  y voir un critère social comme on a pu l’observer en Amérique, avec l’esclavage des populations noires. Mais force aussi de constater que certaines activités de nos jours sont implicitement, tacitement  réservées à une population noire, ce qui fait songer à l’usage des couleurs sur les tableaux de bord, les feux de signalisation, bref tout un champ lié à la technique, à la technologie; Rappelons aussi la problématique du mimétisme qui conduit telle population à vouloir en imiter une autre, y compris en en adoptant les interdits qui sont en fait des dispenses comme dans le cas du Shabbat (imité par le week end) où telle population se considére comme dispensée de certains travaux sur le modéle judaique.

  »Tu travailleras six jours, et tu feras tout ton ouvrage. Mais le septième jour est le jour du repos de l’Éternel, ton Dieu : tu ne feras aucun ouvrage, ni toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes portes. »

 

 

JHB 30 01 24

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Charles Melchior de Molénes Un ami d’un demi-sièce. en mémoire de Michel Arondel

Posté par nofim le 29 janvier 2024

Deux professeurs d’histoire au Lycée Pasteur de Neuilly/seine

Posté par nofim le 14 avril 2015

In memoriam : Michel ARONDEL
En souvenir de deux de mes professeurs d’histoire 

au lycée Pasteur  Michel Arondel  et   Albert Jourcin  auquel il convient d’ajouter  Gérard Nahon.

Jacques  Halbronn

 

Un ami d’un demi-siècle : Michel ARONDEL (1923-2005)par Charles MELCHIOR de MOLENES,
président honoraire de l’Association, docteur d’Etat,
lauréat de l’Académie française et de l’Académie des sciences morales et politiques

Eminente et étonnante personnalité intellectuelle que celle de Michel ARONDEL (31 janvier 1923 – 8 novembre 2005), agrégé de l’Université, professeur honoraire de  » chaire supérieure  » (comme lui-même se plaisait à l’énoncer) au lycée Pasteur de Neuilly-sur-Seine. Depuis un demi-siècle, je le connus presque intimement. Ses parents, voisins de Neuilly – à Paris, ils habitaient avenue de la Grande Armée ; son père, dont il était fils unique, combattit en 1914-1918 – le firent scolariser au 21, bd d’Inkermann, depuis son enfance jusqu’au baccalauréat, obtenu en 1942, Etablissement récemment fondé, alors, et sans classes préparatoires.
Comme maîtres, il y eut, notamment, l’historien Petiot, en littérature DANIEL-ROPS, plus tard académicien français, et le philosophe – très remarquable – Pierre BURGELIN (1905 – 1985), plus tard en chaire de théologie protestante à Strasbourg, puis à la Sorbonne. Par son succès – dès 1ère candidature et au 8ème rang – au difficile concours de l’agrégation, il couronna de brillantes études d’histoire et géographie. Vint ensuite, me narra-t-il, un projet de thèse ès lettres – sur sujet médiéval, je crois. Mais, finalement, il renonça , et pour toujours, à ce dessein. Peut-être – ou bien certainement ?- fut-ce regrettable, car, selon moi, il eût été, en faculté, un enseignant de valeur – méticuleux, consciencieux, très informé. Egalement, eût-il servi utilement la collectivité s’il eût accédé à l’inspection générale de l’éducation nationale. Malheureusement, il se disait (que ce fût, ou non, le motif principal, et le fond de sa pensée) rétif aux servitudes et fonctions administratives.
Ce qu’il résumait (quant à l’épisode du doctorat abandonné) spirituellement – et, en son for intérieur, avec quelque tristesse, sans doute – ainsi:qu’il avait aspiré à devenir  » un historien « . Mais s’aperçut, progressivement et rapidement, qu’il se limiterait à être  » un professeur d’histoire « . Sa distinction, parfaitement nette à ses yeux, des deux concepts, prêtait, me semble-t-il, à discussion. Car peut-on, en cette discipline (et en géographie, de même, où il enrichit constamment ses lumières et son expérience du terrain par maints voyages au loin, cela jusqu’en Afrique du Sud, en Extrême-Orient, aux Amériques, expéditions dont il éprouvait une vive fierté, et qu’il affectionnait d’évoquer) se situer au haut de gamme (ce fut son cas) des enseignants du secondaire sans être, de pair, indissociablement  » un historien  » ?
Lui-même paraissait considérer que oui. Probablement signifiait-il, par là, que l’authentique et grand historien (tel que Michel Arondel le voyait) se révèle, et, dans la postérité, se perpétue par de marquants chefs-d’œuvre : Ainsi les Grecs Hérodote, Thucydide (que Michel admirait, avec raison), Polybe, les Romains Tite-Live (1), Salluste, Tacite, les Britanniques Gibbon, Macaulay, de grands auteurs allemands, Jules Michelet, Fustel de Coulanges, Ernest Lavisse, Louis Madelin, Jacques Chastenet, etc. Et que les quelques livres d’Arondel – certes, invariablement bien calibrés et rédigés – n’étaient, à ses propres yeux, que des manuels scolaires. Et cela, même si, comme, souvent, advient à ce genre de volumes quand est bonne leur qualité, ils étaient consultés plus attentivement (et de beaucoup) par les maîtres que par les élèves, majoritairement épris de bandes dessinées…
 
(1) Sur le chroniqueur génial de la guerre du Péloponèse, Arondel appréciait et citait, à juste titre, le volume de J. de ROMILLY : Thucydide et l’impérialisme athénien, et, sur Tite-Live, la thèse d’H. TAINE dont la publication contribua à établir la réputation – pour toute sa vie – dudit TAINE.
 
En ce qui est de ses périples précités poussés jusqu’aux extrêmités  » de la Terre  » (son goût de l’exotisme et de la découverte spatiale l’eût volontiers porté aux expéditions inter-sidérales, mais, en sa génération, ces destinations ne furent pas ouvertes aux touristes !), il les accomplit, en général, dans le studieux et confraternel cadre de  » l’Association nationale des professeurs d’histoire et géographie « , dont il fut, activement et longuement, secrétaire général. Il se dévoua aussi, dans leur périodique  » Historiens et géographes « , où il recensa quantité d’ouvrages. Toute sa vie, fort travailleur, et, d’ordinaire, passionné par ses multiples chantiers. Cela, même à la section locale (dont il fut administrateur) des décorés de l’Ordre national du mérite…

Agrégé, donc, Michel, débutant en province comme c’était, alors, coutumier (il ne venait pas des Ecoles normales supérieures, ni ne passa par la fondation THIERS, ou l’Ecole française de Rome) fut nommé au Havre, en 1948, y restant 4 ans. Au lycée principal de garçons, puisque l’introduction de la mixité est très postérieure à ce moment. En cette vaste cité normande,si éprouvée et détruite par la 2ème guerre mondiale, et, à tant d’égards, si originale de par tout l’Hexagone (rappelons le beau livre d’Edouard HERRIOT à ce sujet : La Porte Océane), ville extraordinaire, qu’illustrèrent, entre autres, deux futurs présidents de la République : Félix FAURE et René COTY ; l’industriel cotonnier et ancien ministre Jules SIEGFRIED, qui en fut maire et – 40 ans durant, jusqu’à sa mort, en 1922 – parlementaire ; son fils André SIEGFRIED (2) (1875-1959) – un des plus grands géographes mondiaux de son époque, dont Arondel estimait, à juste titre, l’œuvre imposante ; l’ancien député et ministre Pierre COURANT (1899 – 1965), bâtonnier du barreau local et maire, qui fit tellement pour la reconstruction de cette ville, et de l’ensemble du pays ;( au Havre, il consacra un émouvant et instructif petit essai) , et tant d’autres ; en cette  » porte océane « , dis-je, Michel me souligna s’être plu.
Et y avoir eu plusieurs élèves attachants, parfois exceptionnels : inlassablement, il me citait l’actuel 1er magistrat du Havre (successeur de Jules Siegfried, Pierre Courant  » et alii « ), Antoine RUFENACHT, ancien de l’E.N.A., ex-ministre, ex-président du conseil régional, longtemps député. Puis, quand Michel eut chaire au lycée Pasteur, un futur historien de la Sorbonne, expert réputé des relations internationales, Georges-Henri SOUTOU. Dont on n’exagérerait pas en écrivant qu’Arondel mettait, en matière bibliographique et scientifique, au dessus de tout, les recherches et publications. En ses débuts d’enseignement, bd d’Inkermann, il eut aussi, en sa classe, un futur professeur de droit, André SANTINI, député, ex-ministre, président du puissant  » Syndicat des communes de la banlieue de Paris pour les eaux « , ex-président de commission au Palais-Bourbon.
 
(2) je connus bien en ses vieux jours, l’académicien André SIEGFRIED, professeur au Collège de France et président (chronologiquement, le 1er) de la Fondation nationale des sciences politiques, resté très attaché, moralement, au Havre, cadre de sa jeunesse. Je fus ami, également, de Pierre COURANT, très lié à René Coty et à A. Siegfried. Ce dernier consacra à son défunt père, Jules SIEGFRIED, importateur de la fibre textile, un pénétrant ouvrage (qu’Arondel estimait), révélateur tableau de certaines mœurs industrielles d’alors : Cotonnier aux Indes. Jules Siegfried fut ministre du commerce. Issue de grande famille protestante, née PUAUX, Mme Jules SIEGFRIED fut une pionnière du féminisme, militant à des congrès internationaux en la matière, jusqu’à Washington…Mère d’André.
 
En effet, après ses 4 ans (court passage, en 82 millésimes d’une vie bien remplie) dans la Seine-Maritime (dite Inférieure, quand naquit Arondel), il fut muté à Janson-de-Sailly, de Paris, rue de la Pompe. Et, au bout d’un an, obtint sa nomination au bd d’Inkermann. Ce qu’il jugeait lui constituer un légitime  » retour « , quelque 11 ans (en 1953) après avoir cessé d’y être élève (le cas, au moins alors, était plutôt rare). Il y resta, volontairement (refusant tout avancement qui eût comporté mutation) jusqu’à sa retraite, en 1988. Vers 1966, il y avait pris la suite – comme professeur en classes préparatoires – de mon maître et ami, Albert JOURCIN (1901-1999), disparu presque centenaire, très compétent comme lui, auteur de plusieurs livres remarqués (3). Avec Jourcin, très différent d’Arondel, celui-ci (j’en avais écho par Albert Jourcin…), par des messages appropriés de Noël, etc., s’attacha à conserver bonnes relations. Comme avec maints collègues (en 40 ans de cours, il en eut, on l’imagine, un grand nombre), mais non, certes, avec tous. Son jugement pénétrant, et documenté, mais volontiers sévère (un excellent maître que j’eus à Pasteur, major d’agrégation, ancien de la rue d’Ulm, collaborateur de l’UNESCO, mort prématurément, le philosophe Paul JAUME, séparait radicalement l’esprit critique, qu’il classait positif, et  » l’esprit de critique « ), lui inspirait, en privé au moins, sur beaucoup d’entre eux, des avis passablement rigoureux. Sinon, féroces …(4)
Sur les projets des pouvoirs publics, idées, et idéaux, quand il les désapprouvait (ou réprouvait ; il n’aimait pas les litotes et euphémismes), sa sévérité n’était pas moindre. De la sorte, insistait-il sur la  » démagogie pure et simple  » qu’il croyait déceler dans l’objectif officiel gouvernemental (il y a quelque vingt ans) de conduire au diplôme de bachelier  » 80 % d’une génération « . Formé par des maîtres représentatifs de l’ère de la IIIème République (voire, parfois, des conceptions du XIXème siècle sur la pédagogie et les hiérarchies sociales), maîtres auxquels il se voulait strictement fidèle, Michel était,certes, très sincère. Sa longue vie
(interrompue par un accident, au volant de sa voiture) durant, il garda (l’âge, au lieu de l’atténuer, en accroissant et durcissant plutôt l’intensité) une vue moralement élevée, mais indiscutablement élitiste, de ce que devait être, et, selon lui, rester  » in aeternum « , l’enseignement. En outre, il estimait qu’on se grandissait, et qu’on affirmait l’éclat de sa personnalité, par un attachement intransigeant à ses propres convictions…Et qu’on démissionnerait – au figuré – et se compromettrait avec le Mal, en acceptant, sans protester et lutter, toute concession sur ces principes et traditions pédagogiques, intangibles à ses yeux. Ou, même, simplement, sur telle ou telle application…
De même, en matière de notations, de résultats aux examens, d’attribution des diplômes ouvrant accès aux postes professionnels (ce qu’au XIXème siècle, on nommait :  » la collation des grades  » universitaires), le fond de sa doctrine était que les élèves et candidats devaient cadrer – bon gré, mal gré,  » volens, nolens  » – avec les normes. Et non l’inverse…Par instants, et par prudence tactique, Michel ne l’explicitait pas constamment tel quel, et combien cette abstention était sage de son fait !
(3) Dont une monographie (dans l’excellente collection :  » Les grandes dynasties « ,) sur les Médicis, de Florence. Plus deux volumes d’histoire générale, livres non scolaires, etc.
 
(4) Une des cibles – assez nombreuses, à des degrés variés, d’acuité dans la polémique – de Michel était Fernand BRAUDEL, de l’Académie française, professeur au Collège de France. Historien mondialement réputé qui professa, brièvement, à Pasteur. Arondel condamnait, globalement et sans réserves, ses orientations intellectuelles, voire sa personnalité. Et Braudel n’était pas sa seule  » Tête de Turc  » .
 
Il participa largement, on le sait, à l’Association des anciens élèves. Certes, celle-ci, fondée avant la naissance de Michel, fut très vivante et présente, déjà, avant 1940, soit antérieurement au moment où il y coopéra. Mais, après les tragédies de 1939-1945, ce groupement, décimé par les combats, les arrestations et déportations, était, comme tant de choses en France, à reconstituer. Il la présida, de 1988 à 1996, activement et efficacement, et aurait, je présume, obtenu réélection (avec mon plein concours, qu’il savait lui être acquis) jusqu’à son décès, ou presque, s’il l’eût souhaité. Plus que septuagénaire en 1996, il désirait, semble-t-il, reprendre sa liberté, et le fit, avec cette volonté de fer, et cette entière confiance en soi, en la validité de ses propres idées, en la pertinence, voire l’infaillibilité, de ses raisonnements et prévisions, qui – toute sa vie, sans excepter ses vieux jours – le caractérisèrent.
Ces aspects de son tempérament furent un des facteurs essentiels de ses succès, incontestables. Et, peut-être, aussi, de leurs limites, car une telle attitude accroissait – on le devine aisément – la masse de ses adversaires (fussent-ils de simples concurrents), et détermina, parfois – ou souvent – des inimitiés et des réactions de rejet (fussent-elles inavouées). Les interlocuteurs, y compris dans des organismes à décisions collectives, ne s’inclinent, ni ne s’alignent, toujours, ni nécessairement. La nature humaine est ce qu’elle est.
En 1989, lors de la célébration des 75 ans du lycée, il agit et s’exprima utilement. Comme dans le cadre du cycle de conférences – publiques et gratuites – qui, longtemps, fut une des réussites majeures de cette Association. Lui-même, à cette tribune, traita – plusieurs fois, toujours bien – de ses pérégrinations à l’étranger, exposés assortis de photographies de son cru, savamment cadrées. En 1998 encore, et à son initiative, il nous favorisa de ses jugements sur les 400 ans (5) de l’Edit de Nantes qu’imposa (au terme de la Renaissance et du XVIè siècle), Henri IV. Ou, comme l’appelait Winston CHURCHILL, en son retentissant discours de 1946 à Zürich,  » Henri de Navarre « … Auquel  » Vert Galant « , de même qu’à l’ordonnance de 1598, Michel portait vive estime.
 
Très attaché au 21, bd d’Inkermann – auquel il tendait, fût-ce inconsciemment, à s’identifier (comme attaché – ce fut une large fraction de son existence, et sa résidence de prédilection – , sur d’autres plans, à sa propriété ancestrale de Pontchartrain, où, soulignait-il, ses aïeux maternels habitaient, déjà, sous la Restauration), Michel ARONDEL aura été, et restera, une exemplaire et marquante figure dans le passé du principal, et plus ancien, lycée d’Etat sis à Neuilly-sur-Seine . Où, depuis son ouverture en 1914 – soit, bientôt, un siècle – furent formés nombre de membres de l’Institut de France, du Parlement, des  » corps constitués « , et tant d’élus, morts ou vivants, de la Ville. Y compris son maire actuel.
 
(5) Quatrième centenaire alors célébré par l’Etat officiellement. Cette Ordonnance célèbre, injustement oubliée maintenant (Arondel avait raison) est de 1598, au printemps.
 

Cet article a été publié le Mardi 14 avril 2015 à 1 h 35 min et est catégorisé sous HISTOIRE. Vous pouvez suivre les réponses à cet article par le fil Flux des commentaires. Vous pouvez laisser un commentaire. Les trackbacks sont fermés.

 
 

In memoriam : Michel ARONDEL
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En souvenir de deux de mes professeurs d’histoire au lycée Pasteur  Michel Arondel  et   Albert Jourcin  auquel il convient d’ajouter  Gérard Nahon.

par  Jacques  Halbronn

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jacques halbronn le « vrai », le »bon » dieu versus le faux dieu, inventé par les humains;

Posté par nofim le 29 janvier 2024

acques  halbronn  le « vrai », le »bon » dieu versus le faux dieu, inventé par les humains;

 

Dans son « Esotérisme pour les nuls « ‘jack Chaboud (Ed First), à l’article « golem » qualifie le golem de créature construite par l’homme et donc fatalement imparfaite en comparaison de ce qui reléve de la création « divine »; 

En français, nous qualifions de « bon » ce qui est vrai, authentique par oppositions à « mauvais » sans que cela comporte de jugement moral; En anglais, on oppopse  right et wrong sans confusion avec « good » et « bad »; De même en français, le mot « faux » a plusieurs sens tout comme le mot « vrai », il peut concerner une  erreur commise, une « mauvaise »  réponse mais il peut aussi viser une contrefaçon, un faux document, de la fausse monnaie. En tout état de cause, le faux  doit être situé par rapport au « bon » er/ou au « vrai » mais cela implique de définir de quoi il est question. 

Parler d’un « faux dieu » implique que l’on sache, explique ce que serait un « vrai », un « bon » dieu; Dire que jésus, par exemple, est « dieu » exige que l’on  détermine ce qu’est  » Dieu »; qu’a fait jésus qui l’apparente à « Dieu » tel qu’il est présenté dans le livre de la Genése, a -t-il crée « le ciel et la terre » ( genése I,1)) Dieu reproche à Job  d’ignorer toit ce qu’il a généré. De même, l’on  est  en droit de se demander ce qui a vraiment chang de si essentiel  entre avant et après la naissance de Jésus et ce changement ne se situe-t-il pas au niveau des humains y compris lorsque jésus annonce qu’il construira son Eglise,  Quant à l’expression  » Bon Dieu », elle peut certes signaler la « bonté » de Dieu mais aussi   ce qui l’opposerait à un  » faux » dieu;

 

 

 

 

 

 

JHB  29 01 24

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jacques halbronn l’astrologie des transits comme forme d’astrologie horaire

Posté par nofim le 29 janvier 2024

jacques  halbronn  l’astrologie des transits comme forme d’astrologie horaire

 

En nous intéressant au médecin astrologue Claude Dariot, nous avons pu montrer l’influence de la production astrologique française outre-manche, et notamment sur la Christian Astrology  d’un William Lilly En 1990, les Editions Pardés publieront cette introduction au jugement  des astres  avec une préface de Denis Labouré à qui nous avions signalé ce traité dont il ignorait la portée, en dépit de l’intérêt qu’il portait à l’astrologie horaire ou astrologie questionnaire, des Interrogations. il convient ici de compléter notre recherche en englobant une pratique qui n’est généralement pas associée à l’astrologie horaire à savoir l’astrologie des transits, si en vogue de nos jours alors que l’astrologie horaire est toujours perçue comme plus ou moins « divinatoire », en France.(cf de Georges Colleuil le  » référentiel de naissance »)

Or, il nous apparait désormais que l’astrologie des transits n’est jamais qu’un dérivé de l’astrologie horaire, en ce qu’elle prend en compte le thème natal, ce que ne fait pas nécessairement l’horaire, ne serait-ce que parce que les données de naissance ne sont pas connues  et consignées avec suffisamment de précision; l’astrologie des transits  serait donc un syncrétisme entre deux visions de l’astrologie, l’une centrée sur la carte du ciel natale et l’autre sur la description du ciel au moment de la consultation;, des années plus tard,  à différents moments de l’existence. On peut aussi relier à l’astrologie horaire la révolution solaire, dressée annuellement sur la base du degré du soleil natal; Comme pour l’astrologie horaire, un thème est dressé pour l’anniversaire de la personne;(cf Volguine, « Technique des révolutions solaires ») le tirage du tarot (cf Colleuil) peut également être connecté avec le « radix », ce qui confère un ancrage  personnel et fixe à cette pratique aléatoire. Car tel est bien l’enjeu, à savoir la recherche de fixité assurée par le seul thème natal. L’on connecte  ainsi un acte volontaire du consultant qui décide  à un moment donné, en une année donnée, d’interroger les astres – ce qui reléve d’une forme d’astromancie, d’un « tirage » – avec un fait objectif, le moment de naissance, éventuellement attesté par un acte d’état civil, en France et sur lequel Michel Gauquelin, en son temps,  articula l’ensemble de ses travaux statistiques 

En ce qui concerne la technique des « directions » (cf l’ACB de Roger Hecquet), l’on part du thème natal mais l’on n’actualise pas celui-ci par l’observation du ciel  à un moment donné mais l’on « dirige » les planétes du thème natal , on les fait »avancer » selon divers critères et correspondances (directions primaires, secondaires, symboliques etc) sans tenir compte de la réalité astronomique en cours;

 

 

 

 

 

 

JHB 19 01 24

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jacques halbronn Symbolisme; Toute série impaire se décompose en 1 plus un groupe pair. 5 = 4+1, 7 = 6 + 1, 13 = 12 +1 etc/ Le septénaire

Posté par nofim le 28 janvier 2024

jacques  halbronn   Symbolisme. Toute  série  impaire se décompose en 1 plus un groupe pair. 5 = 4+1,  7 = 6 + 1, 13 = 12 +1 etc. Le septénaire. 

 Selon nous un groupe  a besoin d’être activé par un facteur qui lui est extérieur et qui doit être, quant à lui, double et en tout cas en nombre pair; En effet,  tout facteur mobile ne pourra accéder à la cyclicité que par le biais de la dualité. C’est ainsi que les saisons forment un ensemble de 4 secteurs mais on pourrait tout à fait se contenter d’un ensemble à 2 secteurs. (comme nous l’avons montré en Astrologie EXOLS où l’on ne distingue que deux cas de figure, l »équinoxial  et le solsticial. Dans le cas de l’astrologie des 12 signes, l’on a besoin d’un curseur unique, le Soleil, passant tour à tour sur chacun des signes. Pour les domiciles des planétes, nous avons également montré que le curseur central ne pouvait être associé à l’un des 12 signes car l’on ne  saurait  être à la fois au four et au moulin. C’est pourquoi nous avons conclu qu’il ne fallait pas associer le Soleil au signe du Lion puisque le Soleil était censé se connecter successivement avec les 12 signes. Dans les Evangiles, Jésus est le 13e convive  face à ses 12 apotres. Dans le Livre de l’Exode, Moîse ne fait pas partie du groupe auquel il s’adresse (Chapitre III du Buison Ardent)

On nous objectera que chaque signe s’est vu attribuer  au moins une planéte (domicile, exaltation) mais  une telle attribution aura été mal comprise, mal interprétée, par des générations d »astrologues, ne comprenant pas que cela n’implique pas qu’il  faille pour autant considérer celles-ci comme des vecteurs, des curseurs alors que les divinités associées aux planétes n’ont qu’une portée symbolique, donnent une certaine tonalité, ce qui se repércute sur le signe qui leur correspond; Dans le cas des maitrises planétaires, nous en avon donc conclu que la Lune dominait deux signes consécutifs à l’instar de Saturne qui lui fait face et cela vaut aussi pour le dispositif des exaltations où la Lune devrait être associée tant au bélier qu’au taureau. C’est pourquoi la notion de « septénaire » prête à confusion dès lors que l’on place le Soleil sur le même plan que les autres astres concernés Le probléme se pose pour les jours de la semaine où le Soleil s’est vu attribuer un certain jour Sunday et Sonntage dans les pays germaniques. En revanche, dans les pays latins, ce jour là est appelé « jour du seigneur » (ce qui donne Dimanche, Domingo, Domenica) En revanche, dans le cadre des périodes de 7 ans (Astrologie selon Saturne), ce qui compte c’est la division en 4 -(voire en 2)  du cycle de Saturne ( ce qui vaut aussi pour la Lune)

Le piano nous semble parfaitement incarner une telle dualité. On trouve rarement cet instrument au sein de l’orchestre  alors qu’ont abondé les concerti pour piano. Notre goût prononcé pour la musique classique  a pu nous aider à comprendre une telle dialectique dans le champ de l’astrologie mais aussi de l’anthropologie, notamment au sujet de la présence  juive au monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 28 01 24

Publié dans anthropocosmologiz, ASTROLOGIE POLITIQUE, Juifs, symbolisme | Pas de Commentaire »

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