jacques halbronn Réflexions sur La liberté du futur d’Aimée André (198 et Réalité Astral Vérités astrologiques de Christiane Oger (Lanore, 2003)°

Posté par nofim le 30 avril 2024

jacques halbronn  Réflexions sur La liberté du futur d’Aimée André ( genéve,1985)

 

D’entrée de jeu, l’autrice   prend le parti de  travailler avec les planétes « lourdes » (p.16), ce sont elles  qui ont « la destinée du monde » Et de parler, il y  a 40 ans, de l’entrée en Scorpion de Pluton, d’où « l’intensification de ce danger de mort pour toute la planéte » car la signe du scorpion n’est-il pas le domicile de cet astre dont on ne suit le parcours que depuis moins d’un siècle? Pluton, nous précise l’autrice  aura pénéré dans ce signe en 1988  et il y restera jusqu’en 1995.  Mais de nous rappeler ausstôt qu’il convient d’examiner le ciel dans son ensemble et de ne pas se polariser sur un seul cycle! Aimée André va mettre à contribution Jupiter  et Saturne, Uranus et Neptune (p;19). On nous indique qu’Uranus est entré en Sagiitaire  en 1981 et qu’il  y demeurera jusqu’en 1988. Il  y a là tout un ballet, un orchestre planétaire qui nous joue une symphonie. Aimé André pointe les personnes nées entre 1939 et 1957 avec Pluton en Lion (ce qui est notre cas) On n’est pas ici chez André Barbault avec ses conjonctions, Aimée André suit chacun de « ses » planétes selon sa course zodiacale. C’est une autre méthode. Saturne, Uranus, Neptune « planétes soeurs » (p. 69) Il est possible d’ailleurs que l’ouvrage prenne le contrepied de l’indice cyclique de Barbaut, usant des mêmes planétes et qui avait annoncé pour le début des années 80 une troisiéme guerre ,mondiale qui embraserait notre Terre;, ce qui n’avait pas eu lieu  quand elle publie en 1985. Nous arrêterons là notre lecture car  cette astrologie là n’est décidément pas notre tasse de thé. Pas plus d’ailleurs que celle de Barbault qui se sert des mêmes « lourdes », de Jupiter à Pluton, soit trois nouvelles sur cinq! Une telle astrologie est, c’est le cas de le dire, assez « datée ». Elle a certes sa poésie, son lyrisme, sa cuisine gouteuse. L’autrice a adopté tout un langage, une langue, un lexique dont elle sait  jouer avec une certaine délectation.

Mais n’a -t-elle pas compris que l’astrologie devait en rester au ciel qui interpelle l’Humanité à l’oeil nu depuis des millénaires? Veut elle d’une astrologie qui aurait agi à notre insu ou bien croit elle que ces nouvelles planétes seraient apparues à notre conscience en une sorte d’Apocalypse?  L’astrologie a vocation à décanter l’astronomie, à la dépasser, elle est le pôle masculin d’une astronomie féminine énivrée de ses découvertes, dont Aimé André est la représentante décomplexée, composant avec les 12 signes quelque « salade niçoise ».

Abordons à présente une autre femme astrologue, Christiane Oger.  qui demande « Quelles découvertes fait-on lorsque l’on étudie et compare les hommes et leur existence, en tenant compte des seules données objectives et mathématiques, en dehors de l’ADN, c’est-à-dire la position des planètes dans le ciel » On est ici dans l’astrologie « subjective » (féminine) de la personnalité et non plus dans de grandes considérations géopolitiques. « L’astrologie, nous déclare-t-elle « sert avant tout à se connaitre  (p. 15) « Il y a autant  de réalités que de cartes de naissance ». L’astrologie en s’appuyant sur l’astronomie acquiert une caution scientifique. IL n’est pas question pour Christine Auger de traiter des hommes et des femmes, car ce qui seul importe est la signature astrale  mais en même temps comme son propos nous frappe par sa dimension féminine se complaisant  et se rassurant dans la complexité. ‘Un taureau ne sera jamais un taureau » (p; 49) Il est significatif que la question du genre ne soit jamais posée par cette femme astrologue et cela nous confirme dans notre idée que  le thème natal est un moyen de dépasser une telle identité, plus ou moins bien vécue; Oublions l’homme et la femme et ne considérons que le « thème »! si ce n’est que les planétes sont en quelque sorte sexuées (p.61) ce qui donne lieu à quelques clichés  L’autrice nous met en garde contre toute tentation « réductrice » (p.110), «   Il n »y a pas que le Soleil dans un signe ou l’Ascendant (..) mais l’ensemble des planétes ». A l’entendre,  l’astrologie péserait plus fortement que l’environnement famiilial (p. 124) ou le genre. Les différences de thèmes, à la naissance vont  jouer très tôt (p. 129) L’extérieur ne peut que révéler l’intérieur, entendez les données astrales, cet « ADN » L’autrice conclut que celui qui n’a pas été formé à l’astrologie ne peut l’appréhender correctement. Nous pensons au contraire que c’est à  l’astrologie de se rendre abordable au prix d’une décantation mais alors l’astrologue n’aura plus  de filet. C’est un cercle vicieux. Si ce n’est que si l’astrologie parvenait à séparer le bon  grain de l’ivraie, elle  n’aurait pas à craindre à jouer franc jeu, sans se trouver des échappatoires.

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jacques halbronn Vers une nouvelle conception de la formation du symbolisme zodiacal.

Posté par nofim le 30 avril 2024

jacques  halbronn  Vers une nouvelle conception de la  formation  du symbolisme zodiacal. 

 

 

On a tendance à penser que les rapports  entre planétes et signes zodiacaux relévent d’une forme de placage, ce qui aura conduit Jean Pierre Nicola à rejeter les maitrises planétaire. (cf  Richard Pellard  « Critique de  la doctrine  des maitrises planétaires ») Le tableau qu’en donne Ptolémée dans sa Tétrabible  a été critiqué par Rudolf Steiner qui point une inversion des domiciles de Mercure  et de Vénus/ Ci dessous les tableaux exposés à titre documentaire par Pellard:

 

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 Nous  avons accordé beaucoup de temps à ce sujet dès  nos premiers pas en astrologie (1968-69), ce qui aura nourri plusieurs de nos publications, comme nos Mathématiques Divinatoires (Ed Trédaniel, 1983). Il nous aura fallu toute une vie, en quelque sorte, pour en  percer le secret, reconstituer le puzzle. Mais dès 1994, cela fait trente ans, dans notre article Astrologie dans l’Encyclopaedia Universalis, nous signalions, de notre côté, un probléme avec le signe des Gémeaux,dont la symbolique vénusienne nous semblait assez patente au regard de l’iconographie zodiacale de la Renaissance. ( Almanachs Nostradamus - Les Pronostications et Almanachs de Michel  Nostradamus -- par Robert Benazra) Quant à Mercure désormais associé  au Taureau et à la Balance, l’on note que le capital dérive du cheptel (cf  la tête de bétail)  et que la balance est l’outil du marchand, du commerçant-(étymologie merciurienne). On  est bien loin d’une symbolique vénusienne  alors que la Vierge lui convient tout à fait!

. Par la suite, nous mimes en évidence  une quatuor central constitué de Mercure, Vénus, Mars  et Jupiter  encadrés par le couple Lune Saturne.  Ce quatuor  marquait toute l’importance à accordé à la division en 4 du cycle planétaire Lune-Saturne, la Lune avec ses phases (nouvelle Lune etc) et Saturne avec les axes saisonniers (ce qu nous avions déjà mis en oeuvre dans nos graphiques figurant dans Clefs pour l’Astrologie (Seghers 1976). A un certain stade de notre réflexion, il convenait de se demander si la symbolique même de huit signes zodiacaux (deux pour chaque membre du quatuor)  n’était pas directement dictée par le caractère  de la divinité (plutot que la planéte)qui leur était attribuée. Dès lors, ignorer le lien planéte-signe ne pourrait plus être qu’une erreur majeure  au regard de l’Histoire de l’Astrologie et du Zodiaque en particulier. La permutation Mercure- Vénus était symétrique à la permutation Jupiter- Mars, ce qui était assez logique, au demeurant;  Les signes de Jupiter revenaient à Mars et vice versa, Jupiter se trouvant associé au bélier et à l’Aigle (cf Volguine, Le symbolisme de l’Aigle)

Sur le web

«  L’aigle, majestueux et puissant, est l’un des animaux totems les plus inspirants, symbolisant la vision, la liberté et la majesté. Comme animal totem, l’aigle invite à élever sa perspective, à embrasser l’ampleur de la liberté et à reconnaître la responsabilité qui accompagne une telle puissance. »

On   trouve même un lien  entre le bélier et le Faucon (assimilable à l’aigle):

« En Égypte, le Bélier est lui associé à Amon-Ra. Il est souvent représenté avec une tête de faucon ou de Bélier tandis que parfois son visage est humain mais surmonté de cornes de Bélier. Il est l’emblème du soleil, de la vie, de la création. »  Des images en accord avec la  prédominance de Zeus, Maitre de l’Olympe. Quant à Mars,  nous en faisons un chasseur et un pécheur, avec sa représentation sous forme d’archer (Sagitarius en latin) et connecté avec le signe des  Poissons.

Wikipedia

  »Le chasseur-cueilleur est un humain dont le mode de vie est fondé sur la chasse, la pêche et la cueillette. » Il  est clair qu’il n’est pas question ici de 12 signes distincts mais de six paires, distribuées symétriquement par rapport à l’axe solsticial (cancer (Lune) capricorne (Saturne), ce qu’on a appelé les « doubles domiciles ». L’idée de recherche 12 astres apparait dès lors déplacée, d’autant que de toute façon, à part  la Lune et Saturne, il ne s’agit ici que de symboles d’une structure à base 4. Ajouter les nouvelles planétes à un tel dispositif  ne fait plus sens puisque le signe est porteur de la signature de sa divinité et d’aucune autre..

 

 

 

JHB  30 04  24

 

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jacques halbronn vers une réédition de nos Clefs pour l’astrologie?

Posté par nofim le 29 avril 2024

jacques  halbronn vers une réédition de nos Clefs pour l’astrologie?

 

il y aura bientôt un demi siècle que paraissait la première éditions de nos clefs; nous voudrions ici indiquer  l’essentiel  de ce qui a changé de puis quant à notre présentation du sujet;

On commencera par notre division du cycle de Saturne sur les axes gémeaux-sagittaire  et  poissons- vierge, à la place des axes cancer-capricorne  et bélier-balance; Quant à notre lecture du dispositif des domiciles des planétes, nous distinguons désormais  le couple lune-saturne des 4 planétes « centrales », mercure, vénus, mars et jupiter qui désignent des secteurs mais ne sont pas des « moteurs »;   On a un axe solsticial  Lune- Saturne (Cancer Capricorne) et un axe équinoxial Mercure Jupiter (balance (automne)-bélier (printemps) en permutant les domiciles de Jupiter et ceux de Mars comme on l’a fait pour Mercure et Vénus. Le symbolisme zodiacal  a été élaboré à partir des attributions planétaires aux deux séries de six signes,  de sorte que chaque astre domine deux signes, à condition d’exclure le Soleil et d’accorder deux signes à la Lune face aux deux signes de Saturne.  

Par ailleurs, nous avons introduit la notion de ‘topiques sensorielles » autour du toucher, de l’odorat, de la vue, de l’ouie en rapport avec le sexe, les femmes ayant un ça et un surmoi inversés par rapport à celui des hommes; le critère sexuel se caractérise par sa visibilité mais ce n’est pas de l’astrologie, si ce n’est que pour nous, cela se substitue à une certaine astropsychologie; initialement, nous connections les sens à un quatuor de planétes (cf notre Astrologie sensorielle parue peu après nos Cles, en fin d’année) Les sens nous font nous rapprocher ou nous éloigner d’autrui à l’instar de notre cyclologie où le solstice est le ça qui nous enferme dans notre idiosyncraie  et l’équinoxe nous désenclave

En ce qui concerne notre interprétation des cycles planétaires, elle est restée à peu près la même à part le fait que nous ne retenons que l’axe lune saturne et tout particuilièrement le cycle de 28 ans, divisé en 4 temps de 7 ans (en paralléle avec les  ’4′ temps de 7 jours de la lune); nous  refusons toujours  toute combinatoire de planétes mais mettons en avant les conjonctions de Saturne avec les étoiles correspondant aux équinoxes et aux solstices lesquelles changent du fait de la précession des équinoxes.

Nous promouvons une « Astrologue politique » qui doit servir de référence à la vie de la Cité en présentant un schéma extremement simple et n’exigeant qu’un peu de « calcul mental » puisque les phases considérées sont toutes égales à 7 ans avec des renversements de tendance tous les 7 ans D’où l’importance de la table de multiplication du 7; les multiples pairs du 7 correspondant à des périodes semblables et les multiples impairs du 7 à des périodes contraires, au regard des intervalles entre deux événements ou deux positions de Saturne; ce sont les aspects de saturne à saturne qui nous intéressent, sur une certaine période de temps et non ceux de Saturne à une autre planéte, à un moment donné, nous considérons que le solstice est féminin  et l’équinoxe masculin, le solstice est le ça dans la démesure et l’équinoxe le surmoi dans l’équilibre diurne-nocturne;

;  nous pronons une distinction radicale entre une astrologie publique et une astrologie de la sphère privée, lesquelles relévent de méthodes extremement différentes, puisque dans la sphère privée, l’astrologue dépend de son client qui est censé tout savoir sur lui-même alors que dans la sphère publique, l’astrologue n’a pas besoin d’interlocuteur, puisque les données sont publiques et accessibles notamment sur le web, il n’a pas à jouer aux devinettes!

Nous ajoutons un volet théologique en accordant aux Hébreux (distincts des israélites) un rôle d’animateur parmi les nations, à l’instar d’ un jésus; Autrement dit, l’astrologie doit être « charismatique », c’est à dire qu’elle vaut pour les seules élites, comme l’a montré Michel Gauquelin, lesquelles jouent un rôle de catalyseurs, téléguidées par Saturne; selon nous Gauquelin  a découvert une proto-astrologie aux données astronomiques des plus frustres puisque ignorante des cycles planétaires déterminés par les étoiles fixes qui balisent l’écliptique, une astrologie qui ne peut se servir que du lever et de la culmination de planétes, dans le cadre du mouvement diurne. Cette astrologie connait certes le cycle de la Lune de 28 jours mais pas celui de Saturne de 28 ans, qui en est en quelque sorte l’octave supérieure. C’est ainsi que le tableau des  domiciles des planétes fait la part à ces deux stades de l’astrologie, avec la Lune domiciliée en cancer (solstice d’Eté) face à Saturne en capricorne (solstice d’hiver). En ce qui concerne les étoiles dites fixes,ce sont elles qui permettent de déterminer la durée de tout cycle planétaire, quand l’astre concerné revient à un même position sidérale. Cette proto-astrologie aura inspiré l’astrologie saturnienne que nous avons codifiée car ce n’est pas par hasard que l’on trouve des analogies entre cycle lunaire et saturnien,  dont la division en 4 est organisée par rapport au cycle des saisons et non plus sur une base soli-lunaire en 4 temps (nouvelle lune, les deux quartiers de lune (demi-lunes), pleine lune) Cela suppose que les « dieux » aient été capables de fixer le cycle de Saturne à partir d’une ingénièrie dont nous sommes encore extrémement éloignés en ce début de XXIe siècle.

Il nous faut enfin distinguer entre  une instrumentalisation du ciel tant au niveau d’une proto-astrologie (processus que nous avons explicité en 1986 dans « la pensée astrologique’ (en préambule de la réédition de  l’Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin) et celle mise en oeuvre par les dieux, constituant un tableau de bord; Dans les deux cas, les astres n’agissent pas par eux mêmes, en dehors du mouvement qui est le leur mais par le truchement des humains (et surhumains, c’est à dire des dieux). En revanche, la plupart des astrologues semblent s’en tenir à une influence environementale qui se serait exercée, ce qui expliquerait  une certaine prédilection pour les planétes inconnues des Anciens (Uranus, Neptune, Pluton plus les astéroïdes), lesquelles, si elles agissaient vraiment, viendraient confirmer la thèse environnementale. Nous ajouterons que l’astrologie élective aura certainement précédé l’astrologie généthliaque car les travaux de Gauquelin ne peuvent s’appréhender que sur une telle base, à savoir une pratique articulée sur la présence dans le ciel à une certaine heure d’une planéte totem, ce qui aura génére une sensibilité à cette présence lors de l’accouchement;

 

 

 

JHB  05 05 24

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jacques halbronn Les quatre visages de l’astrologie à ne pas confondre

Posté par nofim le 29 avril 2024

jacques  halbronn  Les  quatre  visages de l’astrologie à ne pas confondre. 

 

Il faut arrêter de parler d’une seule Astrologie car selon nous, il s’agit d’un amalgame, d’un syncrétisme entre 4 formes qui n’ont pas grand chose à voir entre elles.

On distinguera d’abord les astrologies à usage privé  et celles à usage public dont le modus opérandi diffère considérablement puis l’on ne confondra pas les travaux cherchant à valider  statistiquement la notion d’influence astrale ou de lien entre les hommes et les astrres et ceux visant à proposer un modéle de gouvernance. Plusieurs dialogues sont en jeu; celui avec l’individu lambda, avec sa famille et celui avec les hommes de science, les gens de religion et les politiques.   

 

I Dialogue avec la personne lambda 

 Il s’agit là d’un entretien reposant sur des données inaccessibles pour le praticien et cela passe donc sur ce que le client est disposé à fournir, à confirmer ou à infirmer. c’est très différent si le praticien a  affaire  à une « personnalité » sur laquelle on peut se renseigner mais en même temps d’aucuns objecteront que l’astrologue n’aurait alors pas grand mérite à faire des corrélations. l’enjeu est donc bien le travail en aveugle du devin. C’est le terrain du thème natal (astrologie généthliaque)

 

II Dialogue avec des scientifiques. 

Les travaux statistiques ne s’adressent pas aux particuliers mais à des chercheurs désireux de vérifier ce qu’il en est des rapports entre les hommes et les astres. Cela n’a pas d’incidence sur une pratique, un usage de l’astrologie d’autant que  l’on  affaire à des catégories socio professionnelles , comme chez Gauquelin,  et non à des équations individuelles comme dans le premier cas.

 

III Dialogue avec  des gens de religion. 

L’argumentation n’est pas la même que dans les deux cas précédents, elle concerne la théologie et le plan divin lequel sera  ou non jugé compatible  avec l’approche astrologique, notamment en ce qui concerne le libre arbitre. Que disent les Ecritures à propos de l’astrologie? Le terrain, là  encore, diffère des deux précédents,

 

IV Dialogue avec les politiques. 

C’est le créneau de ce que nous appellerons l’Astrologie Politique, « Mondiale »; Il ne s’agit pas de la sphère privée, d’une astrologie du thème de naissance mais d’une astrologie de pleine visibilité et donc aussi simple que possible, à l’instar des constitutions qui sous tendent les élections dans les différents pays/ Le tableau de bord est le systéme solaire et le message dont il est porteur. Cette astrologie  vise à une certaine clarté d’exposé aisément compréhensible. CE n’est ni l’astrologie des consultations ni des cours d’astrologie  mais une astrologie publique dont une manifestation est celle du signe du mois, popularisée par les médias et les livrets zodiacaux, souvent vilipendés par les praticiens du premier « dialogue’. André Barbault  a contribué  tant en ce qui concerne l’astrologie mondiale que pour la littérature zodiacale (collection aux éditions du Seuil). Nous mêmes avons élaboré des modéles depuis 1976 (Astrologie Sensorielle, « selon Saturne,  EXOLS)

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 29 04 24

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jacques halbronn Le solstice précéde l’équinoxe, le solstice d’hiver l’équinoxe de printemps

Posté par nofim le 29 avril 2024

jacques  halbronn  Le solstice précéde l’équinoxe, le solstice d’hiver l’équinoxe de printemps.

Nous avons parfois eu tendance à mettre en avant l’équinoxe par rapport au solstice. Le fait de situer la naissance de Jésus autour du solstice d’hiver n’est pas indifférent. Les astrologues ont tendance, pour la plupart, de privilégier le point vernal, l’équinoxe de printemps avec le signe du bélier. Or, il ressort que le solstice correspond à une forme d’ubris, de désordre,  voire de chaos, à l’instar du « ça » des topiques freudiennes.  Nous dirons que l’équinoxe correspond au Surmoi, avec cette recherche de symétrie, ce retour à l’équilibre, avec l’égalité du jour et de la nuit. On retrouve une telle dialectique, dans la devise républicaine, avec la liberté du ça solsticial et l’égalité du Surmoi équinoxial.. Le solstice est le féminin, l’équinoxe le masculin lequel vient décanter, reformater, retravailler  la matière féminine.  On  ajoutera que le masculin correspond à la forme négative, à l’antithèse du féminin; Le préfixe  « in  » ou « im » est diphtongué car le masculin reléve du registre des voyelles et le féminin de celui des consonnes, d’où toute la série en in, im et i : impossible, irrationnel, inoui etc. On a donc raison de commencer l’année au solstice d’hiver (Noel, jour de l’an), la Paque correspondant à l’équinoxe de printemps qui permet un rééquilibrage  par rapport au solstice. L’équinoxe  prend ainsi le contre pied  du solstice. Chez les juifs, c’est d’ailleurs l’équinoxe qui fixe le début de l’année, à l’automne (Rosh haShana) Kippour) sans parler de Pessah, u printemps. le choix du solstice d’hiver pour la naissance de Jésus n’est donc pas sans implication.

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jacques halbronn Réflexions autour de ‘La méthode expérimentale en Astrologie » de Maurice Nouvel

Posté par nofim le 29 avril 2024

Réflexions autour de ‘La méthode expérimentale en Astrologie » de Maurice  Nouvel (c 2000) 

 

On retiendra pour commencer l’intérêt que Nouvel porte à l’Ayanamsa, ce qui va dans le sens de notre propre avancée des axes saisonniers si  ce n’est qud seule la référence aux 4 saisons  permet selon nous de structurer le cycle de Saturne. On ne suivra donc pas  l’auteur quand il préfére se référer  aux constellations qui portent le même nom que les signes. Pour lui, c’est la référence aux constellations qui fait foi alors qu’elle ne permet pas une telle division par 4 alors que pour nous c’est bien le cycle saisonnier qui compte et peu nous importe qu’il ne coincide plus avec la nomination des constellations laquelle aurait du être renouvelée  et ajustée au fur et à mesure de la « précession des équinoxes ». 

Quant à  sa thèse reprise de Rudolf Steiner, sur l’inversion de Mercure et de Vénus, cela semble pouvoir recouper nos propos sur le signes des Gémeaux dont la symbolique est plus vénusienne que mercurienne. Il y a une trentaine d’années, nous avions proposé  de considérer les signes des gémeaux et de la vierge comme étant vénusiens (iconographe  à l’appui)  alors qu’attribués à Mercure et les signes du taureau et de la Balance comme étant mercuriens alors qu’attribués à Vénus.  Cela pose la question de l’origine  de la symbolique zodiacale car l’on peut penser que le nom des signes dérive de leur correspondance avec les dieux qui leur sont affectés. C’est ainsi que nous notions que le mois de Mai, associé aux Gémeaux est traditionnellement celui des Amours. En tout état de cause, il est nécessaire de pouvoir diviser un cycle planétaire en 4 périodes égales, ce que seuls permettent les axes équinoxiaux et solsticiaux, donc un zodiaque qui ne s’articulerait pas sur eux ne serait pas recevable.

 

 Sur  le web

« La coutume était que l’on se coiffe d’une couronne de feuillages et de fleurs et, ou d’en offrir à la personne aimée. Les romans d’amour commençaient souvent par ces fêtes de mai.

Jeanne BOURIN dans son roman « La Chambre des Dames » suit cette coutume et son récit commence en avril 1246. Elle nous raconte ces fêtes de l’Amour de Mai.

 
– »Les fêtes de l’Amour de Mai commencent dans deux jours, dit-elle, Avez vous choisi, chères dames, vos fiancés de libre courtisement…./…
–Ce sont des fêtes qui commencent vers la fin d’Avril pour se prolonger tout un mois, les demoiselles se rendent alors dans les bois proches pour y chercher des rameaux verts, des brassées de fleurs. Elles plantent des arbres symboliques que nous appelons des « mais », prennent part à des processions pleines de joyeusetés, et ont droit, chose délectable, de se choisir pour trente jours un fiancé fictif qui peut les courtiser en toute liberté. C’est une coutume fort gaie, amusante, et qui plait à tous les célibataires. »

 

Il est possible que des astronomes, comme Claude Ptolémée, dans sa Tétrabible, aient voulu corriger les astrologues qui plaçaient  Vénus  avant  Mercure. Nouvel  cite Gauquelin qui déclare n’avoir rien trouvé pour Mercure au niveau statistique alors qu’il a trouve une validation pour Vénus.  En tout état de cause, le signe du taureau que nous avons relié, plus haut, à  Mercure précéde celui des gémeaux alors que celui de la Balance fait suite à la Vierge. on associera jupiter  au bélier et à l’aigle (à la place du Scorpion), symboles du chef, du souvertain (héraldisme), le bélier étant le guide du troupeau (panurge) d’une part et mars en tant que chasseur et pécheur à l’archer (sagittaire) et aux poissons; Ces 4 astres sont encadrés par le couple saturne- lune (sur l’axe solsticial); on voit que nous avons également inversé mars et jupiter comme cela avait été le cas pour Vénus et mercure; nous considérons que seuls la lune et Saturne ont des cycles astronomiques faisant sens pour l’astrologie alors que les 4 autres astres  ne font que signaler la division en 4 des dits cycles;

 

JHB  28 04 24

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jacques halbronn Déontologie de la prévision astrologique.

Posté par nofim le 28 avril 2024

Jacques  halbronn   Déontologie de la prévision  astrologique.

 

Il nous apparait que Barbault quand il pointe 1989 dès les années cinquante n’a pas la moindre idée de ce qui se produira à cette date si ce n’est que cela impactera le monde communiste (dont il est proche, puisqu’il publie dans la presse de ce parti certaines de ses prévisions à l’époque).

Déontologiquement, cela pose un probléme car le moins que l’on puisse faire en matière de prévision astrologique est de signaler des précédents significatifs. Certes, le cycle Saturne Neptune en conjonction pointe la Révolution d’Octobre 1917 mais qu’est ce que cela nous dit sur 1989? Il y aura du changement, certes, mais dans quel sens? Toutes les options restent ouvertes dans le propos de Barbault : un renforcement ou bien un affaiblissement? Tout le monde est d’accord pour considérer que ce qui s’est passe dans les années 1988-91 aura plutôt affaibli que renforcé l’emprise soviétique. Est ce que Barbault  avait un tel scénario en tête, on peut sérieusement en douter. (cf notre étude sur Internet;

  André Barbault et l’histoire du communisme

 

En  comparaison, nous citerons nos propos contenus en 1976 dans Clefs pour l’astrologie( Ed Seghers) qui sont autrement plus clairs que les  vaticinations de Barbault lequel  attendait en 1981  un événement qui n’aura pas lieu et qui en 1989 n’attendait plus un événement qui eut lieu, mais comme on a vu, en restant terriblement dans le vague à moins qu’au contraire, il était sous entendu, allait de soi  dans son esprit, que cela devait être un temps fort et positif pour la cause communiste. Rappelons que Barbault avait annoncé en 1964 un rattrapage des USA par l’URSS à l’opposition Saturne Neptune  qui ne se manifestera point, ce qui aura conduit  Barbault à aller élaborer  un autre modéle, l’indice cyclique. sans attendre même 1971. Il arrive ainsi que l’on déclare forfait parce que l’on ne croit plus à une théorie avant même qu’elle ait  été démentie. (cf  notre texte  André Barbault. Nouveau bilan de ses prévisions  André Barbault et l’idée de conjonction en Astrologie Mondiale (Droit de réponse à un article de L’Astrologue)

 

Lisons donc notre étude sur le cycle de Saturne sur l’axe solsticial (Cancer-capricorne)  dans  nos  Clefs  de 1976 (p.  158_159)!  » La  courbe de Saturne parait concerner les changements territoriaux ‘apparition ou disparition d’Etats, changement de frontière)soit des domaines éminemment concrets (..)  A partir de 1959 (..)on voit des  dizaines  de nouveaux Etats apparaitre en l’espace de quelques années ». Soit 30 ans avant 1989, ce qui reléve d’une cyclicité saturnienne en mode solsticial.   Barbault aurait pu s’inspirer de nos travaux mais pour lui les Clefs étaient sa bête noire, qu’il attaqua dans la revue L’Astrologue, dès leur  parution, pour des raisons exposées par ailleurs, ce qui lui valut en 1978 une condamnation pour diffamation.

Il nous semble intéressant, déontologiquement, au  sens de Popper, d’étudier ce qui se passe sept ans avant et sept ans après un événement étudié. C’est ainsi que si 1989 reléve d’une phase solsticiale fatable pour les ensembles supranationaux, supra-ethniques, en 1983, on avait eu en France le « tournant de la rigueur » qui avait contraint le gouvernement à se plier aux exigences communautaires, ce qui est caractéristique d’une période équinoxiale. Si l’on remonte 14 ans avant 1989, on trouve 1975, année qui marquera la fin de l’hégémonie du Centre International d’Astrologie dont Barbault  venait de reprendre le controle, ce qui se manifesta par la création notamment du GERASH de Patrice Louaisel et du MAU, à notre propre initiative. Autrement dit, Barbault aura vécu alors ce qui se produira en 1989 à l’échelle du bloc communiste. mais sur le plan de la politique générale, 1974 vit le camp gaulliste éclater avec le ralliement de Chirac à Giscard dont il deviendre le premier ministre jusqu’en 1976.

Sur le web

  » Le 13 avril 1974, Jacques Chirac lance « l’appel des 43″ signé par 39 parlementaires et 4 ministres issus de l’UDR. Ce manifeste vise à faire échouer Jacques Chaban-Delmas à l’élection pour faire triompher Valéry Giscard d’Estaing face à François Mitterrand.    C’est à ce moment que Saturne entre dans le signe du cancer, à l’opposé -donc en synergie- du capricorne en 1989. Le passage de Saturne en signe cardinal  n’est pas en astrologie EXOLS le point de départ d’une période mais son milieu.

On nous objectera que nos observations concernent des  régions différentes  alors que Barbault se centrait sur le seul bloc communiste mais l’astrologie n’a que faire, selon nous, de nos divisions  géographiques et est en mesure d’impacter simultanément plusieurs d’entre elles, ce qui évite les déterminismes locaux  qui pourraient interférer.

 

 

JHB  29 04 24

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Anthropo Linguistique Pathologie de l’hébreu moderne. Le Tildé et le Shva.

Posté par nofim le 28 avril 2024

jacques  halbronn Linguistique  Pathologie de l’hébreu moderne. Les marqueurs de genre

 

Nous avons longtemps fait fausse route à propos des marqueurs de genre de l’hébreu. Cela tient au fait que l’hébreu est syncrétique et reléve de procédés successifs. C’est ainsi que la finale en « a » ne correspond pas à la structure première de cette langue, il s’agit d’un emprunt morphologique à d’autres langues : on pense notamment  à des langues latines comme l’italien ou l’espagnol. On ne devrait pas dire  at et Ata mais  Ant pour le masculin (avec diphtongue)  et   A-nt  pour le féminin L’arabe nous rappelle l’existence du ‘ant » pour la deuxiéme personne  du singulier comme du pluriel. Ce qui conduit à supposer l’existence d’une diphtongue pouvant se faire ou se défaire, alternativement. L’hébreu aura perdu en route  ce « n », qui correspond à un « tildé ».

  • انتَ » que l’on peut écrire “anta” en phonétique et qui se traduit par « toi » pour le masculin.
  • « انتِ » que l’on peut écrire “anti” en phonétique et qui se traduit par « toi » pour le féminin.
  • « انتما » que l’on peut écrire “antuma” en phonétique et qui se traduit par « vous deux » pour le masculin et le féminin.
  • « انتم » que l’on peut écrire “antum” en phonétique et qui se traduit par « vous » pour le masculin.
  • «انتن » que l’on peut écrire “antunna” en phonétique et qui se traduit par « vous » pour le féminin. 
  • L’arabe dialectal tunisien que nous avons appris à pratiquer en 1973 est capable de connecter les consonnes entre elles sans l’aide de voyelles, ce qui lui permet de respecter la « musique » du féminin alors que l’hébreu n’y parvient plus. En revanche, le français a gardé le sens du « sheva » à l’oral, en pratiquant volontiers le choc des consonnes tout comme il a également réussi à gérer la musique des voyelles en respectant à l’oral la diphtongaison. 

 

 L’inverse du tildé est le sheva, qui élimine la voyelle alors que le tildé l’amplifie.  Le « shva » sert à relier directement les consonnes entre elle alors que le tildé renforce le registre opposé, celui des sons « vocaliques ». On dira que le sheva peut être rendu par une apostrophe et le tildé par un « é » comme dans le cas des participes passés du français s’écrivant initialement « ed », ce qui a  été conservé dans l’emprunt anglais..

Autrement dit, à l’origine,l’hébreu marquait le genre en passant d’une domination des consonnes à une domination des voyelles. L’arrivée du marqueur féminin en « a » est venue perturber cette dialectique. 

On retrouve un cas du même ordre en allemand avec  le passage de eine à ein (de une à un); avec une prononciation  du e final au féminin  alors que le « e » sert à renforcer la consonne et non à servir de voyelle, le fémin étant à domination consonantique. Mais comme l’allemand a perdu l’usage de la diphtongue, il ne réalise plus celle du « ein »,  voué à la diphtongaison de par la présence du « n » et n’élimine pas le son consonantique  « n ». 

 

 

JHB 29 04 24

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jacques halbronn Linguistique . Les marqueurs de négation (en N) en hébreu et en français? Hybridité de l’hébreu.

Posté par nofim le 28 avril 2024

jacques halbronn  Linguistique . Les marqueurs de négation en hébreu et en français. Hybridité de l’hébreu

 

Dans la présentation des Dix Commandements, on remarque la répétition de la négation « Lo » dans le texte hébreu « lamed aleph » n2, 3, 6, 7, 8, 9  et 10. Mais ce mode de négation  est en concurrence avec un autre,  Ein Mazal , Pas de dépendance astrologique,  « Ein » (Ein Soph, l’infini, Ein davar (pas d’importance), Eyn baya (pas de probléme), Eyn safek (pas de doute); Ein Brekha (pas le choix), Ein Li moussag (je n’ai pas d’idée) et on peut dire en hébreu Ani Lo rotsé ou Eineni  rotsé (je ne veux pas), ce dernier relevant d’une langue plus recherchée. Eineni medaber, Ani Lo medaber, je ne parle pas.

CHEMOT   Exode  ch. 20 ; 1 à 13

וַיְדַבֵּר אֱלֹהִים, אֵת כָּל-הַדְּבָרִים הָאֵלֶּה לֵאמֹר. 
(1) אָנֹכִי יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, אֲשֶׁר הוֹצֵאתִיךָ מֵאֶרֶץ מִצְרַיִם מִבֵּית עֲבָדִים
(2) לֹא-יִהְיֶה לְךָ אֱלֹהִים אֲחֵרִים, עַל-פָּנָי. לֹא-תַעֲשֶׂה לְךָ פֶסֶל, וְכָל-תְּמוּנָה, אֲשֶׁר בַּשָּׁמַיִם מִמַּעַל, וַאֲשֶׁר בָּאָרֶץ מִתָּחַת–וַאֲשֶׁר בַּמַּיִם, מִתַּחַת לָאָרֶץ. 
לֹא-תִשְׁתַּחֲוֶה לָהֶם, וְלֹא תָעָבְדֵם:  כִּי אָנֹכִי יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, אֵל קַנָּא–פֹּקֵד עֲו‍ֹן אָבֹת עַל-בָּנִים עַל-שִׁלֵּשִׁים וְעַל-רִבֵּעִים, לְשֹׂנְאָי. וְעֹשֶׂה חֶסֶד, לַאֲלָפִים–לְאֹהֲבַי, וּלְשֹׁמְרֵי מִצְו‍ֹתָי. 
(3) לֹא תִשָּׂא אֶת-שֵׁם-יְהוָה אֱלֹהֶיךָ, לַשָּׁוְא:  כִּי לֹא יְנַקֶּה יְהוָה, אֵת אֲשֶׁר-יִשָּׂא אֶת-שְׁמוֹ לַשָּׁוְא. 
(4) זָכוֹר אֶת-יוֹם הַשַּׁבָּת, לְקַדְּשׁוֹ. שֵׁשֶׁת יָמִים תַּעֲבֹד, וְעָשִׂיתָ כָּל-מְלַאכְתֶּךָ. וְיוֹם, הַשְּׁבִיעִי–שַׁבָּת, לַיהוָה אֱלֹהֶיךָ:  לֹא-תַעֲשֶׂה כָל-מְלָאכָה אַתָּה וּבִנְךָ וּבִתֶּךָ, עַבְדְּךָ וַאֲמָתְךָ וּבְהֶמְתֶּךָ, וְגֵרְךָ, אֲשֶׁר בִּשְׁעָרֶיךָ. כִּי שֵׁשֶׁת-יָמִים עָשָׂה יְהוָה אֶת-הַשָּׁמַיִם וְאֶת-הָאָרֶץ, אֶת-הַיָּם וְאֶת-כָּל-אֲשֶׁר-בָּם, וַיָּנַח, בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי; עַל-כֵּן, בֵּרַךְ יְהוָה אֶת-יוֹם הַשַּׁבָּת–וַיְקַדְּשֵׁהוּ. 
(5) כַּבֵּד אֶת-אָבִיךָ, וְאֶת-אִמֶּךָ–לְמַעַן, יַאֲרִכוּן יָמֶיךָ, עַל הָאֲדָמָה, אֲשֶׁר-יְהוָה אֱלֹהֶיךָ נֹתֵן לָךְ.
(6) לֹא תִרְצָח,  
(7) לֹא תִנְאָף
(8) לֹא תִגְנֹב,
(9) לֹא-תַעֲנֶה בְרֵעֲךָ עֵד שָׁקֶר.  
(10) לֹא תַחְמֹד, בֵּית רֵעֶךָ; לֹא-תַחְמֹד אֵשֶׁת רֵעֶךָ, וְעַבְדּוֹ וַאֲמָתוֹ וְשׁוֹרוֹ וַחֲמֹרוֹ, וְכֹל, אֲשֶׁר לְרֵעֶךָ. 

 

Alors Dieu prononça toutes ces paroles, savoir :
(1) Je suis l’Éternel, ton Dieu, qui t’ai fait sortir du pays d’Égypte, d’une maison d’esclavage.
(2) Tu n’auras point d’autre dieu que moi. Tu ne te feras point d’idole, ni une image quelconque de ce qui est en haut dans le ciel, ou en bas sur la terre, ou dans les eaux au-dessous de la terre. Tu ne te prosterneras point devant elles, tu ne les adoreras point ; car moi, l’Éternel, ton Dieu, je suis un Dieu jaloux, qui poursuis le crime des pères sur les enfants jusqu’à la troisième et à la quatrième génération, pour ceux qui m’offensent ; et qui étends ma bienveillance à la millième, pour ceux qui m’aiment et gardent mes commandements.
(3) Tu n’invoqueras point le nom de l’Éternel ton Dieu à l’appui du mensonge ; car l’Éternel ne laisse pas impuni celui qui invoque son nom pour le mensonge.
(4) Pense au jour du Chabbat pour le sanctifier. Durant six jours tu travailleras et t’occuperas de toutes tes affaires, mais le septième jour est la trêve de l’Éternel ton Dieu : tu n’y feras aucun travail, toi, ton fils ni ta fille, ton esclave mâle ou femelle, ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes murs. Car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils renferment et il s’est reposé le septième jour ; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du Chabbat et l’a sanctifié.
(5) Respecte ton père et ta mère, afin que tes jours se prolongent sur la terre que l’Éternel ton Dieu t’accordera.
(6) Ne commets point d’homicide.
(7) Ne commets point d’adultère.
(8) Ne commets point de vol.
(9) Ne rends point contre ton prochain un faux témoignage.
(10) Ne convoite pas la maison de ton prochain ; ne convoite pas la femme de ton prochain, son esclave ni sa servante, son bœuf ni son âne, ni rien de ce qui est à ton prochain   

Nous pensons que l’usage du « lo » comme marqueur négatif   atteste d’une certaine dualité.

 WIKI Etymologie de Lo

« Du proto-sémitique la qui donne aussi لَاla (« non ») en arabe ». 
 La forme « Ein » nous intéresse car on la retrouve en français dans « im » (impossible, infini, indépendant etc), en anglais (unable, unfair), en allemand (unmöglich, impossible) outre qu’elle comporte des éléments disphtongables avec la présence du « n ».  On trouve également ce « n » dans  le double  n  du français « non » (diphtongué), « nein » (allemand) et « nicht  » alors qu’il se réduit à un seul  dans le « no »  et le not (qui devient don’t) de l’anglais, de l’italien, de l’espagnol. En russe, on trouve « niet ». Il y aurait un lien  entre la diphtongaison et la marque du négatif si ce n’est que celle ci aura le plus souvent disparu à l’exception notoire du français (à l’oral). S’agirait-il de l’impact des langues latines sur l’hébreu – en tout cas d’un lien – que l’on ne trouve nullement avec  « lo »? Il n’est pas indifférent que cette forme « lo » se trouve dans le Pentateuque (cf supra) dès le chapitre II, à propos de ce qu’il interdit de manger à Adam. Or nous avons montré que ce chapitre comportait une dénomination de la divinité distincte de celle du premier  chapitre à savoir Yahvé Elohim  au lieu de Yahvé. On  ajoutera que le verbe avoir en hébreu se construit avec la dite négation Ein, chaque fois que  l’on veut dire que l’on n’a pas, qu’il n’a pas. L’opposé du Ein est le Yesh, qui est affirmatif et qui n’est pas sans évoquer le « Yes » anglais ou le Ja allemand.

 

 Genése II 

יז וּמֵעֵץ, הַדַּעַת טוֹב וָרָע–לֹא תֹאכַל, מִמֶּנּוּ:  כִּי, בְּיוֹם אֲכָלְךָ מִמֶּנּוּ–מוֹת תָּמוּת.  17 mais l’arbre de la science du bien et du mal, tu n’en mangeras point: car du jour où tu en mangeras, tu dois mourir! »

 

Dans Exode III, on trouve la forme négative « Al » (Aleph, Lamed)

 

ה וַיֹּאמֶר, אַל-תִּקְרַב הֲלֹם; שַׁל-נְעָלֶיךָ, מֵעַל רַגְלֶיךָ–כִּי הַמָּקוֹם אֲשֶׁר אַתָּה עוֹמֵד עָלָיו, אַדְמַת-קֹדֶשׁ הוּא.  5 Il reprit: « N’approche point d’ici! Ote ta chaussure, car l’endroit que tu foules est un sol sacré! »

 Il  est clair  que la forme « lo » est moins intéressante que la forme « EIn ». Elle ne se conjugue pas au moyen de suffixes personnels à la différence du « Ein » et nous pensons que cela reléve d’un hébreu israélite.

Cette forme  négative « Ein », on la retrouve en français avec le préfixe « in » (incroyable), impossible, invincible -avec  diphtongue-  ou plus simplement « i »  irrationnel, illicite; L’on peut donc se demander si le « Ein » hébreu ne serait pas la marque d’une influence latine : Sol Invictus (Mithra) plutôt que l’inverse. Nous disposons de trois préfixes majeurs en  français, outre ce « im »(impossible), le « re » (retour) et le « de » (départ) Au  vrai, l’hébreu nous apparait comme l’anglais en tant que langue hybride avec ses deux modes de négation. On peut considérer l’impact de la dualité Ashkénazes/séfarades sur l’évolution duelle de l’hébreu

 

JHB 30  04 24

Publié dans LINGUISTIQUE | Pas de Commentaire »

jacques halbronn La méthodologie de ses « Mathématiques Divinatoires » -1983

Posté par nofim le 27 avril 2024

jacques halbronn La méthodologie  de ses « Mathématiques Divinatoires » -1983 

 

Cela fait une quarantaine d’années que nous publiâmes ces « Mathématiques Divinatoires », titre étrange au demeurant, explicité par aucun sous titre ni même une quatriéme de couverture. L’ouvrage  n’en est pas moins, à ce jour, largement répértorié sur Google. Il comporte une préface de Jean Charles Pichon en date de 1980. On s’intéressera à notre « Introduction », sous titrée  » La science divinatoire » et que l’on pourrait comparer à une autre introduction parue trois ans plus tard intitulée « La pensée astrologique » (in réédition de l’ Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin, Ed Artefact).  Ce terme de « mathématiques » pose une problématique et débouche sur une méthodologie. D’emblée, d’ailleurs, nous parlons de « systémes divinatoires » et nous indiquons que l’on n’a pas à  trancher quant à leur  valeur  par le biais d’applications pratiques. C’est là tout un programme. Nous citons Robert Jaulin  pour ce qui est de la géomancie.  Par la suite, dans le cadre de l’ethnométhodologie d’Harold Garfinkel (cf notre DESS  Le milieu astrologique, ses structures et ses membres, avec Yves Lecerf de 1995, à Paris VIII), nous rencontrerons la notion d’ethno-savoir (cf notre article  sur le web;

Ethno-savoir et divination  
UNE APPROCHE LINGUISTIQUE ET ETHNOGRAPHIQUE DE LA DIVINATION

 

 A l’époque, dans ces années  80, nous étions engagés dans un cadre universitaire ( Lille III  et Paris V Descartes) dans des  travaux de linguistique et notamment à propos de la corruption des dispositifs, liés à l’emprunt, à la transmission  et nous intitulâmes un de nos mémoires  « Linguistique de l’erreur et épistémologie populaire ». Nous traitions de la pathologie des épistémés. Entreprise de démystification, écrivions nous dans nos M.D. (p. 15)

On  pourrait parler d’un « pari », à savoir que par delà le caractère assez confus et épars des traditions, il y aurait un tableau d’un seul tenant, à l’instar d’un puzzle. A nous de restituer, de reconstituer un tel tableau, de démontrer son existence au prisme d’une mathématique, ce qui ravalait la pratique à une application bien plus qu’à une observation empirique  sans appel revendiquée par les praticiens se targuant d’être des fils d’une expérience accumulée. 

La question  qui se pose est celle de la détection de l’erreur. Il semble qu’il faille un talent particulier pour la mettre en évidence au sein d’un systéme  si tant que celui-ci existe bel et bien; Car s’il n’y a pas systéme, il n’y a pas preuve de l’erreur. Cercle vicieux!  Le praticien ou le  locuteur peuvent véhiculer indéfiniment des techniques  et plus celles-ci seront opaques, plus ils auront de mérite à les faire « marcher » Une trop belle ergonomie ne met pas en valeur l’opérateur car cela mettrait le savoir » à la portée de tous ». Une astrologie trop transparente dans sa formulation  serait quelque part contre-productive, génératrice de chomage comme dans le cas de la disparition des chauffeurs avec la démocratisation de la machine  et cela vaut pour la machine à écrire et l’ordinateur aux dépens des sténo-dactylos!

En ce qui concerne les langues, un de nos terrains d’investigation préférés,  il y a évidemment de la résistance  face à toute tentative de reconstitution de leurs fonctionnements. D’aucuns n’hésiteront pas à soutenir que tous ces savoirs sont le fruit d’évolutions et non de corruptions et qu’il n’y aurait aucune bonne raison de les réformer, c’est à dire de restituer leur « forme » première.  C’est pourquoi nous avons développé la notion d’anthropolinguistique, c’est à dire l’idée selon laquelle nos sociétés  ont beaucoup à apprendre de la connaissance de  ces plans originels dès lors qu’ils nous donneraient la clef de leurs fonctionnements, ce qui n’est pas rien: Un savoir corrompu corrompt. Une langue incohérente abrutit, est toxique pour le cerveau. C’est ainsi que nous avons pu montrer que le féminin devait être reformaté par le masculin: transmutation du plomb en or, selon un processus alchimique de réduction, de décantation, d’abréviation, qu’il y avait plus de consonnes que de voyelles dans l’alphabet, les voyelles venant compléter les consonnes, les parachever, tout comme l’équinoxe vient réguler le solstice, le Surmoi, le ça.

 

 

 

 

JHB 27 04 24

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, astromancie, Bible, divination | Pas de Commentaire »

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