jacques halbronn Linguistique. Les « solutions » anglaises à l’oral face à l’emprunt au français: le traitement du « oin ».

Posté par nofim le 31 mai 2024

  jacques  halbronn   Linguistique. Les « solutions » anglaises  face à l’emprunt au français: le traitement du « oin

 

On a  déjà  signalé les contournements de l’anglais  dans le cas des formes françaises en « ble » et en « tre », qui deviennent  à l’oral  « bel » et « ter » sans pour autant  affecter  l’écrit.  Un autre cas remarquable est le traitement du « oin », dans  point, join, coin dont les diphtongues ne sont pas accessibles au « palais » étranger. Point tout en restant tel quel à l’écrit  devient  Poynt, joyn,  coyn,  On peut également revenir sur les formes du français  en  en « ong », qui produisent en particulier la prononciation du « g » final : long, wrong, song etc  Cela dit, il apparait que l’anglais aura réussi à produire le son « on » donc à diphtonguer  comme pour le son « an ». I don’t,  I can »t, voire I want  ou pour  « France », où le « n » n’est pas prononcé, comme il se doit pour une diphtongue.

En français, d’ailleurs, la régle n’est pas bien respecttée au féminin, si l’on admet que la diphtongue est réservée au masculin. Si l’on trouve  bon  et bonne, avec disparition de la diphtongue au féminin,  on ne retrouve pas ce processus pour « long » puisque le féminin va tout de même diphtonguer  tout comme grand  qui donne « grande » avec le maintien de la diphtongue;

Cela dit, il vaudrait mieux parler du passage du féminin au masculin que l’inverse mais force est de constater que l’on assiste à une contamination du fémimin par le masculin qui n’aurait pas lieu  d’être!

Tout  comme le calque occulte l’emprunt comme pour  déjeuner qui devient breakfast, l’oralisation n’apparait pas  dès lors que l’écrit reste tel quel. C’est ainsi que le mot « président », « parlement » apparaissent inchangés à l’écrit en anglais alors qu’ils vont résonner très différemment du français à l’oral, avec la non réalisation de la diphtongue tout comme possible reste intact à l’écrit mais modifié à l’oral,  sauf dans certains cas  comme « centre » qui est souvent réécrit « center » mais l’exception confirme ici la régle.

 

 

 

 

 

JHB  31 05 24

Publié dans LINGUISTIQUE | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Le Zodiaque à base 12, reléve d’une astronomie primitive soli lunaire. La dialectique du mobile et du fixe.

Posté par nofim le 31 mai 2024

jacques  halbronn  Histoire   Le Zodiaque à base 12, reléve d’une astronomie primitive soli-lunaire. La dialectique du mobile et du fixe.

 

  La première forme d’astrologie  aura été, nous semble-t-il  soli-lunaire et le chapitre premier du Livre de la Genése en témoigne.

 

יד וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי מְאֹרֹת בִּרְקִיעַ הַשָּׁמַיִם, לְהַבְדִּיל, בֵּין הַיּוֹם וּבֵין הַלָּיְלָה; וְהָיוּ לְאֹתֹת וּלְמוֹעֲדִים, וּלְיָמִים וְשָׁנִים.  14 Dieu dit: « Que des corps lumineux apparaissent dans l’espace des cieux, pour distinguer entre le jour et la nuit; ils serviront de signes pour les saisons, pour les jours, pour les années;
טו וְהָיוּ לִמְאוֹרֹת בִּרְקִיעַ הַשָּׁמַיִם, לְהָאִיר עַל-הָאָרֶץ; וַיְהִי-כֵן.  15 et ils serviront de luminaires, dans l’espace céleste, pour éclairer la terre. » Et cela s’accomplit.
טז וַיַּעַשׂ אֱלֹהִים, אֶת-שְׁנֵי הַמְּאֹרֹת הַגְּדֹלִים:  אֶת-הַמָּאוֹר הַגָּדֹל, לְמֶמְשֶׁלֶת הַיּוֹם, וְאֶת-הַמָּאוֹר הַקָּטֹן לְמֶמְשֶׁלֶת הַלַּיְלָה, וְאֵת הַכּוֹכָבִים.  16 Dieu fit les deux grands luminaires: le plus grand luminaire pour la royauté du jour, le plus petit luminaire pour la royauté de la nuit, et aussi les étoiles.
יז וַיִּתֵּן אֹתָם אֱלֹהִים, בִּרְקִיעַ הַשָּׁמָיִם, לְהָאִיר, עַל-הָאָרֶץ.  17 Et Dieu les plaça dans l’espace céleste pour rayonner sur la terre;
יח וְלִמְשֹׁל, בַּיּוֹם וּבַלַּיְלָה, וּלְהַבְדִּיל, בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ; וַיַּרְא אֱלֹהִים, כִּי-טוֹב.  18 pour régner le jour et la nuit, et pour séparer la lumière des ténèbres. Dieu considéra que c’était bien.
יט וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם רְבִיעִי.  {פ} 19 Le soir se fit, le matin se fit, – quatrième jour.

 

 Ces luminaires  produisent une série de « nouvelles lunes », qui sont  à l’origine de tous les calendriers à base 12  ainsi que du Zodiaque (12 signes/constellations) en se repérant sur les saisons et notamment le printemps, d’où la notion de point vernal (si important pour la théorie des ères précessionnelles); La date de Paque sera ainsi déterminée par une connexion saison Lune Il  y est question de la « première pleine lune de printemps » La Lune sert de par ses rapports périodiques avec le soleil -nouvelle lune-pleine lune,  de marqueur annuel.

sur le web

« Le calcul de la date de Pâques permet de déterminer le dimanche de Pâques et la date des fêtes associées comme l’Ascension et la Pentecôte. Pâques est le dimanche qui suit la première pleine lune du printemps, c’est-à-dire selon la définition établie par le Concile de Nicée en « 325 «  

L’on peut penser que c’est le retour lunaire sur une certaine étoile fixe qui constituait le « point vernal » et le démarrage d’un nouveau  cycle de 12 lunes.Selon nous, en effet,  l’on se servit très tôt des étoiles pour fixer des durées, comme dans le cas des révolutions planétaires étant entendu que l’on changeait  régulièrement de repére stellaire. Il faut donc parler d’un dispositif  de triangulation: astre mobile, astre fixe, axe saisonnier. C »est d’ailleurs ainsi que l’on mit en évidence la précession des équinoxes. Autrement dit,  le ciel comportait une double dimension, à la fois fixe et mutable, ce qui se retrouve, selon nous, au niveau  même du systéme solaire lequel comporte en fait d’une part le couple Lune-Saturne, en ses extrémités temporelles,  28 jours et 28 ans (si l’on fait abstraction des transsturniennes, ignorées jusqu’au XVIIIe siècle) et de l’autre, 4 astres représentant le découpage du cycle et n’ayant pas vocation à servir de curseurs, un seul curseur suffisant.

 

 

JHB  31 05 24

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jacques halbronn La vie affective de l’homme juif au prisme de l’Astrologie EXOLS Le critère de succession des événements semblables/

Posté par nofim le 30 mai 2024

jacques  halbronn La vie affective  de l’homme  juif  au prisme de l’Astrologie EXOLS. Le critère de succession des événements semblables

 

Nous avons le sentiment que l’astrologie a été victime du fait qu’elle  aura voulu trop embrasser, qu’elle s’est donc considérablement dispersée, éparpillée, démultipliée; Poussant jusqu’au bout notre approche éminemment  restrictive, nous en sommes arrivé à la position suivante, à savoir qu’elle avait comme vocation première de traiter de la question  juive et que ce n’était qu’indirectement et partiellement qu’elle était en mesure d’être pertinente au delà de ce créneau.  Par Astrologie, faut-il le préciser cependant, nous entendons en son dernier stade, celui du passage de Saturne sur les axes équinoxiaux et solsticiaux, de 7 ans en 7 ans, en alternance.   

Ces changements de phase sont assez remarquables et fortement contrastés, ce qui conditionne sa réfutabilité (selon Popper). On s’intéressera ici à l’homme juif, principal acteur de la dramaturgie  astrologique.  Celui-ci sera fortement impacté par un tel rythme septennal et il est donc essentiel de le  baliser et de le prévoir en temps utile pour lui  et pour tous ceux qui en dépendraient d’une façon ou d’une autre.

En effet, arrivant dans une phase solsticiale (cf nos travaux sur l’Astrologie EXOLS), sa vie sentimentale tendra à prendre le dessus, à interférer avec sa carrière et inversement,   cette dernière risque fort, à chaque fois, de 14 ans en 14 ans -durée d’un demi-cycle saturnien-  d’être perturbe par des enjeux professionnels, publics et ainsi de suite, tout au long de son existence. C’est pourquoi nous présentons ici un calendrier permettant de suivre l’évolution cyclique de bout en bout.

En ce qui concerne chaque phase solsticiale, on aura à vérifier statistiquement que l’homme  juif, dès le passage de Saturne sur l’axe Gémeaux-Sagittaire solsticial, sera  sollicité dans les affaires de coeur jusqu’à ce que Saturne parvienne sur l’axe Poissons- vierge équinoxial Entendons par là que la vie affective, sentimentale, va s’enrichir, prospérer au vu d’un tel signal septennal,  ce qui sera tout  à fait mesurable, quantifiable.  Inversement, durant ces mêmes périodes solsticiales d’une durée de sept années, l’homme juif risque d’être distrait, pas assez concentré sur les enjeux de son travail, laissant éventuellement, passer certaines occasions; ce qui  n’aurait  probablement pas été le cas en phase équinoxiale. On ne peut pas avoir le beurre et l’argent  du beurre..

On en conclura  que les meilleurs performances dans la sphère professionnelle sont à attendre en phase équinoxiale. Les personnes qui polarisaient l’attention de l’homme juif en phase solsticiale vont être de plus en plus être ressenties comme gênantes, comme un poids, comme une entrave,  dont il faudra tôt ou  tard se décharger; se défaire. Bien entendu, au retour d’une nouvelle phase solsticiale, 7 ans plus tard, l’homme juif sera amené à renouer, avec des « retours d’affection ». Il conviendra, toutefois, d’éviter de tomber dans le piège de la précision au profit de la succession. Une hirondelle ne fait pas le printemps, il en faut beaucoup pour que cela puisse  compter, ce qui implique de laisser du temps au temps, ce qui est le cas pour des périodes  s’étalant sur  plusieurs années mais non pour des prévisions trop « pointues’ à un seul coup (« one shot ») car le principe de succession signifie qu’il faudra une répétition d’événements comparables pour valider une prévision.   Le second obstacle tient au fait que les choses se manifestent progressivement et bien avant le passage sur les axes.. Nous avons déjà proposé  d’avancer de 30° les échéances mais nos sondages iraient plutôt vers une marge de 45°, soit le milieu du signe fixe précédant le signe cardinal comme 15° scorpion  préparant 0° Capricorne , 15° taureau  pour 0° cancer et ainsi de suite pour l’entrée en phase solsticiale.  D’aucuns feront la fine bouche mais ce qui compte, in finé, c’est bien le constat d’une succession de données du même ordre. C’est parce que nos résultats sont particulièrement concluants que nous pouvons nous permettre d’affirmer qu’il faut absolument faire la part de l’anticipation, le début d’une saison, analogiquement, ce n’est pas la fin d’une saison, il y  a des prémisses bien en amont.

C’est parce que nos résultats sont particulièrement concluants que nous pouvons nous permettre d’affirmer qu’il faut absolument faire la part de l’anticipation, le début d’une saison, analogiquement, ce n’est pas la fin d’une saison, il y  a des prémisses bien en amont. On aura compris que les phases « solsticiales » correspondront de facto à une recrudescence des opportunités sentimentales, en tenant compte du phénoméne d’anticipation saisonnier. Les basculements  se produiront  tous les 14 ans , à partir de 1970, de 1984, de 1999, de 2013. A contrario, le passage en phase équinoxiale, lequel correspond à une certaine traversée du désert au niveau affectif, auront lieu grosso modo  7 ans plus tard et ainsi de suite.

 

JHB  31 05 24

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jacques halbronn Epistémologie de l’Histoire: importance des modéles, des matrices et des sources.

Posté par nofim le 30 mai 2024

jacques  halbronn Epistémologie de l’Histoire: importance des modéles , des matrices et des sources

 

Tout corpus est un labyrinthe exigeant son fil d’Ariane, cela vaut pour les textes comme pour les langues qui les véhiculent. Il importe de savoir trier le bon grain et l’ivraie, évacuer les scories. On n’est pas ici dans le tout ou rien. Il y a à prendre et à laisser. La mise en évidence de sources permet de déterminer ce qui a pu s’ajouter, se modifier, se corrompre et il est clair que l’approche comparative a une valeur heuristique, à la fois dans le temps et dans l’espace.  Cela implique qu’il n’existe pas à un nombre infini de cas de figure et que l’on soit en mesure de réduire l’inconnu au connu plutôt que l’inverse, qui serait  une fuite en avant. On illustrera notre propos  au moyen des corpus que nous avons eu l’occasion d’avoir à traiter, au cours d’un demi-siècle de recherche dans les domaines les plus divers.

Un des principes qui nous aura guidé tout au long est celui du « bon sens »,- dans tous les sens du terme – pour reprendre la formule cartésienne. Ne pas se contenter du n’importe quoi quand on aborde un sujet. Comme disait Einstein, Dieu ne joue pas aux dés.Cela revient à toujours rechercher un certain « dessein intelligent » face à toute construction, à tout édifice. C’est ainsi que tout « créateur » va nécessairement suivre un certain plan, respecter une forme d’ergonomie. Ce que l’on met en évidence dans un domaine donné devra être peu ou prou transposable dans un autre, ce qui réduira ipso facto, le nombre de cas de figure disponible. C’est ainsi que nous ne concevons pas qu’un ‘dieu » puisse agir autrement que n’importe quel gouvernant.  En tout état de cause, on passera nécessairement du complexe au simple et non pas l’inverse, du grand nombre au petit nombre. Quand Dieu parle avec Abraham,(Livre de la Genése) il s’interroge sur le nombre de Justes dans une cité-Sodome- qui s’est dépravée et il déclare pouvoir se contenter d’une poignée de « Justes », mais il ne la trouvera pas, aussi minoritaire soit-elle.  Les premiers versets du Livre de la Génsése signalent un chaos initial (tohu bohu) qu’il va falloir structurer, formater,façonner, organiser, passant, dialectiquement; de matière à la forme, du féminin/ (mater) au masculin. On retrouve un tel schéma pour le fonctionnement des langues, avec le passage du signal long (consonnes) à un signal bref (voyelles). La langue française nous sert de modéle en ce qu’elle est probablement la moins  corrompue, ce qui explique qu’elle aura été tellement imitée (au prix d’emprunts, de calques) avec bien des malentendus, des maladresses notamment quant au passage de l’écrit à l’oral.Cette langue aura certes été corrompue  mais, au fond, assez superficiellement, ce qui nous aura permis de la présenter comme une langue pilote pouvant servir à réhabiliter d’autres langues. Il est clair que le passage de l’écrit à l’oral constitue une clef majeure, constituant un message sous jacent, intrinséque, par -delà ce à quoi on a pu l’affecter. Le médium est lui même porteur d’un message (cf Macluhan) L’astrologie  doit également  servir de repère à condition  toutefois de distinguer une proto-astrologie, liée à un savoir astronomique primaire, celui des rapports Soleil-Lune, ce qui a produit les 12 signes/constellations du Zodiaque, celui du seul mouvement diurne avant d’accéder à un systéme à base 4 (les Saisons) activé par une seule planéte, portant le nom de nos jours de Saturne. En ce sens, l’astrologie ne saurait se saturer en s’efforçant d’exploiter l’ensemble de ce qu’a pu recueillir l’astronomie. Ce qui pose la question de la « bonne » lecture de notre systéme solaire à savoir distinguer le curseur unique et les 4  secteurs qui le balisent. D’une façon générale, nous dirons  que  tout est duel. C’est ainsi que pour nous,  comme dit l’Ecclésiaste, il  y  deux temps, à l’instar du  jour et de la nuit (comme le rappelle le chapitre Ier de la Genése), un temps involutif  de ressourcement et un temps  évolutif  de diffusion, chacun d’une durée de 7 années (cf le Songe des vaches grasses et maigre(Genése), sur un mode cyclique. Il s’agit du passage d’un espace confiné, celui de la famille, du couple à un espace plus vaste, celui du monde, ce que le Christianisme ne semble pas avoir bien compris quant à la question  juive, temps de fécondation interne -avec en vue  la reproduction-  alternant avec un temps de fécondation externe, avec en vue l’animation. On passe alors, alternativement, d’une dimension  génétique   et généalogique  du temps à une dimension  élitique, où  il faut aller vers l’autre, le guider  dans un espace étranger, à l’instar d’un Moïse et d’un Jésus s’adressant aux Enfants d’Israel vers lesquels ils sont envoyés mais dont ils ne font point partie.. 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 30 05 24

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Jacques halbronn sur André Barbault et son grand nettoyage de l’astrologie: signes, maisons, aspects, dénominations etc et le refoulé de 1989

Posté par nofim le 30 mai 2024

Jacques halbronn  sur  André Barbault  et  son  grand nettoyage de l’astrologie: signes, maisons, aspects, dénominations etc et le refoulé  de 1989 

 

 André Barbault illustre fort bien la dialectique  de  notre modéle EXOLS autour de deux dates 1967 et 1989, l’une en poissons, équinoxiale, l’autre en capricorne. La publication des Astres et l’Histoire (Ed Pauvert, 1967) marque une rupture de la part de Barbault à l’encontre de l’astrologie « traditionnelle ». Il passe par dessus bord, les noms des planétes, la division zodiacale mais aussi les aspects autres que la conjonction. Barbault aura été profondement déçu par l’enseignement qu’il aura reçu. Le contraste est grand avec une publication récente de 1964 intitulée La crise mondiale (ed Albin Michel) où il suivait pas à pas le couple Saturne-Neptune,aspect  après  aspect et notamment leur opposition pour 1971-72.. Barbault  est entrainé dans une dynamique équinoxiale, même s’il n’en connait pas les ressorts. Le passage de Saturne sur l’axe équinoxial que nous situons en poissons (cf L’Astrologie selon Saturne, 1994-95) va déboucher sur une nouvelle approche de l’Astrologie, fondée uniquement sur les données astronomiques pures à savoir les rencontres entre Jupiter, Saturne, Uranus, Neptune  et Pluton, dont trois (sur cinq) astres invisibles à l’oeil nu et donc inconnus des Anciens. Le cycle Saturne Neptune ne polarise plus le nouveau  Barbault qui approche de la cinquantaine. Il s’est trouvé un nouveau cheval de bataille.Mais il va lui falloir assez vite déchanté puisque sa prévision d’une troisiéme guerre mondiale fera long feu au début des années 80, 14 ans après l’émergence de son « indice cyclique », ce qui nous raméne à la même phase équinoxiale qu’en 1967! C’est dire qu’au milieu des années 80, Barbault n’a pas vraiment le moral!

 

 

 

 

 

 

JHB 29 05 24

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jacques halbronn Astrologie et Judaisme. La phase solsticiale est celle de la reproduction des Juifs

Posté par nofim le 30 mai 2024

 

 jacques halbronn  Astrologie et Judaisme. La phase solsticiale est celle de la reproduction des Juifs 

 

  La  véritable fonction de la phase solsticiale, celle des vaches grasses,  est de permettre aux Juifs de se reproduire, ce qui implique de se retrouver entre eux pour capter l’héritage génétique qui est le leur. C’est donc en contrepoint  de la phase équinoxiale durant laquelle les Juifs doivent se retrouver en terrain  étranger, à l’instar d’un Joseph, d’un Moïse ou d’un Jésus. D’où la formule  « Nul n’est prophéte en son pays » que prononce Jésus expliquant qu’il va s’occuper des « brebis perdues  de la maison d’Israel », Israel désignant, comme du temps de Moise, une population dont il ne fait point partie.

Cela signifie qu’en phase solsticiale, le Juif est programmé à fonder une famille, un couple pour avoir une progéniture, ce qui confère à la femme un rôle  majeur alors qu’en phase équinoxiale, il doit quitter sa famille, comme il est dit dans les Evangiles pour aller féconder le monde.

On nous objectera que l’Astrologie ne saurait être réservée à ce qui concerne les Juifs mais comme on l’a dit en phase équinoxiale, les Juifs doivent se disperser et donc impacter les non Juifs. Comme dit l’Ecclésiaste, il y a un temps pour tout. Chaque chose en son temps.

 

 

 

 

 

 

JHB 30 05 24

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jacques halbronn Le dépassement du stade soli-lunaire et l’instauration des Quatre Saisons

Posté par nofim le 29 mai 2024

jacques halbronn  Le dépassement du stade soli-lunaire  et l’instauration des quatre Saisons

 

 

. On traitera d’abord de l’influence du Zodiaque avec sa division en 12 qui marquera le calendrier et ses 12 mois ou la division biblique en 12 tribus, issus des 12 fils de Jacob sans oublier les 12 apotres réunis autour de Jésus. Les récits à base 12 seraient donc marqués par une telle fixation céleste. Mais alors d’où vient l’importance du 12 pour le découpage zodiacal? Il semble qu’il s’agisse d’une trisection des 4 saisons mais aussi des 4 temps de la journée, ce qui donne les 12 maisons astrologiques. Le problème, c’est que ce passage du 4 au 12 aura fini par faire oublier le 4, que l’on retrouve cependant avec le tétramorphe, les 4 Evangélistes. Il s’agit d’un nombre bien plus intéressant que ne l’est le 12. Signalons toutefois les 12 lunaisons qui se produisent en l’espace d’un an, à partir des conjonctions de la lune au Soleil. Qu’est ce que le calque si ce n’est une forme de mimétisme qui ne produit aucune réduction et n’est donc qu’une copie qui ne dit pas son nom tout en se donnant à peu de frais un air de nouveauté? Dans le cas de l’astrologie, peut-on parler d’un calque par rapport à l’astronomie; D’ailleurs, le calque désigne-t-il celui qui imprime sa marque ou celui qui est impacté? Comme nous l’avons dit plus haut, le calque fausse le processus de réduction en maintenant la structure d’origine au lieu de la transformer en la décantant et la simplifiant. Mais, dans ce cas, peut-on affirmer que l’on passe du 4 au 12 à moins cela ne soit l’inverse si l’on admet que l’on va du plus grand vers le plus petit? Si l »on admet que l’on passe du 12 au 4, cela signifierait que la division par 4 serait apparue dans un second temps et non pas en premier. Mais ceux qui ont calqué le 12 auraient figé la dynamique en n’en comprenant pas la logique allant du plus large vers le plus étroit (« la porte étroite ») l’on comprend que l’on soit passé du 12 au 4 dans les Evangiles. Quant au tétramorphe (Lion, Aigle, Taureau, Adam),il serait comme la quintessence du 12 et non point sa matrice. En poursuivant sur cette lancée, le découpage en saisons n’aurait pas précédé celui en 12 mois, comme avancé plus haut mais en serait un nouvel agencement vers davantage de simplicité. Pour notre part, l’on peut même réduire le 4 au 2 et c’est pourquoi nous parlons d’un demi-cycle de Saturne, passante d’une division en 12 à une division en 4 puis à une division en 2. Pour nous, la complexité est involutive et la simplicité évolutive. telle serait notre devise épistémologique. On en revient toujours au 2 : le masculin et le féminin, le passé et le futur, le singulier et le pluriel, le positif et le négatif.

En conclusion, il semble bien que la division en 12  soit le fait d’une astronomie primitive articulée sur les rapports entre les deux luminaires (Genése I) et l’on serait passé au 4 avec la mise en place d’un dispositif saisonnier qui n’existait pas initialement et qui aurait été mis en place avec l’instauration du systéme astrologique lequel découpe le cycle planétaire en 4 périodes.

 

 

JHB  30 05 24

 

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jacques halbronn Défense et illustrations de la langue française Assumer sa supériorité.

Posté par nofim le 29 mai 2024

jacques  halbronn  Défense et illustration  de la langue française. Assumer  sa supériorité. 

 

Pour vraiment  apprécier la force, la puissance,la place d’une langue, encore faut-il  user des bons critères, observer sous le bon  angle. Cela signifie que la question n’est pas celle du nombre de ses  locuteurs, à l’instant T ni même une  ancienneté  attestée. Pour nous, le bon critère reléve de l’ergonomie et d »une approche anthropolinguistique. Cela fait plus de 40 ans que nous nous sommes attelés à ce dossier (Lille III, Paris V, Paris VII-VIII) et nous n’avons, pensons-nous, trouvé la « solution » que récemment quand nous avons abordé la relation de l’écrit  et  de l’oral en dépassant la seule  affaire de l’emprunt au  français. Au fond, qu’est ce qui fascinait dans cette langue?  On aurait pu penser que c’était son lexique qui expliquerait à quel point le français avait pu et su pénétrer au sein de diverses langues, ce qui lui conférait de facto un statut de ‘mâle dominant ». Mais la vraie réponse n »était pas celle- là.  Elle se situait dans le « message » qu’elle véhiculait. Non pas le message exotérique mais ésotérique, non pas celui qu’en tant que langue, elle était, comme tout autre, amenée à véhiculer, et qui pouvait dépendre  du bon  vouloir de son usager mais bien celui, sous-jacent, de ses « entrailles ». Une langue, selon nous,  se caractérise par la gestion, l’économie de ses marqueurs de genre, de nombre, notamment et cela se situe avant tout  dans le  traitement oral de l’écrit.  Or, la question de l’oralité peut sembler à beaucoup hors de portée en dépit des avancées  de  la « phonologie ». Pourtant, on trouve quelques traces de diphtongaison avec le « Ein » qui est une négation (Ein Sof, l’Infini) mais qui ne se prononce pas correctement, plus à l’allemande qu’à la française.

Wikipedia

« La phonologie ou phonémique est la branche de la linguistique qui étudie l’organisation des sons du langage au sein des différentes langues naturelles. Elle est complémentaire de la phonétique, qui s’intéresse à ces sons eux-mêmes, indépendamment de leur emploi. La phonétique s’intéresse aux sons en tant qu’unités acoustiques produites par un mécanisme physiologique (phones) ; la phonologie, aux sons en tant qu’éléments d’un système (phonèmes) ».   

Nous avons proposé d’aborder ces questions sous l’angle du ternaire et de l’alternance des signaux brefs et long, avec le passage du long au bref puis d’un retour cyclique vers le long. C’est dire que les langues sont, depuis fort longtemps, porteuses du « morse ». lequel n’aura fait que révéler  une pratique millénaire:

 Sur le  web

 » Le code morse, est un système permettant de coder un texte par des impulsions courtes et longues. Il s’agit de l’ancêtre des premiers codes de télécommunication »

 Or, selon nous, le français est une des rares langues-sinon la seule- à avoir su préserver  son intégrité au  cours des âges, par delà les questions  proprément lexicales. On nous objectera que l’oral n’aura fait que très récemment l’objet d’enregistrements à moins que l’écrit en ait suffisamment gardé la trace. Eh bien , nous pensons que par le biais du français, l’on est en mesure d’accéder à une langue matricielle unique articulée sur l’alternance des signaux. Sur une base  ternaire et donc cyclique, on passerait du féminin long au masculin court pour retrouver du long au pluriel et pour les dérivés, les substantifs.  Un obstacle se présente, lorsque l’on aura voulu  aligner l’écrit sur l’oral  au lieu de tenir compte du genre du sujet par le biais de l’article (défini ou indéfini) et du pronom personnel ou possessif. C’est ainsi qu’en français, on aura utilisé l’accent sur le « e » pour éviter une prononciation indue de la consonne finale, laquelle est propre au féminin; Autrement dit, l’écrit se prononcera différemment selon le contexte sans avoir à subir de changement formel, ce qui reléve d’une morphosémantique. Par exemple,  l’écrit  « grand »  devait se prononcer  sous une forme longue avec la prononciation du d  et sous une forme courte, avec sa non-prononciation, selon les préfixes et non selon les suffixes Il est grand, Elle est grand sans besoin d’ajouter un « e » au féminin. Et de toute façon, on passe du féminin au masculin et non l’inverse comme cela est généralement enseigné. En tout état de cause, le troisiéme temps, en français, rétablit la consonne finale. Prenons le cas du participe passé de la première conjugaison  en  « é », à la place du « ed ».  Evacued devenu Evacué  retrouve sa consonne dentale  avec  « évacuation » et adored devenu adoré  retrouve   la dentale avec « adoration », répeted et répétition, détermined et détermination et  ainsi de suite.

Il faut comprendre que l’écrit est porteur de sa prononciation, si  l’ on trouve  un « n » après une voyelle, c’est le signe d’une diphtongaison  potentielle  à  réaliser. Or,  le français est une des rares langues à savoir encore réaliser une telle fonction laquelle joue un rôle majeur dans le processus d’abréviation au masculin, le féminin  n’y étant pas assujetti. Dès lors que cette fonction n’est pas opérationnelle, c’est le marqueur de genre qui est  affecté. On pense à l’allemand dont l’article indéfini  « ein » (eine au féminin)  n’est plus diphtongué à la différence du « un » par rapport à  « une » en français. Dans bien des cas, le « n » est  indiqué par un tildé (comme dans le français du XVIe siècle), d’où des formes tronquées, le « non » devenant « no » en italien, en espagnol, en anglais,  tandis qu’en allemand la forme « nein » n’est pas diphtonguée en dépit de l’écrit En fait, l’important est de maintenir l’alternance et l’équilibre entre consonnes et voyelles, avec tantôt une prédominance des unes, tantôt des autres. Faute de quoi, on bascule dans le syllabisme avec un mélange des deux qui correspond au « centre »  politiquement.  Le non respect des diphtongues crée un déséquilibre aux dépens de la sonorité masculine, associée aux voyelles, bien moins nombreuses que les consonnes; Si l’on prend le cas de l’hébreu moderne, le « sheva » facilite le regroupement des consonnes mais il n’y a pas de contrepartie pour ce qui est de celui des voyelles, du fait justement de l’absence de diphtongues..

L’emprunt au français aura certes introduit une masse de mots français dans diverses langues et tout particulièrement en anglais, mais sans le mode d’emploi, ce qui aura conduit à affirmer qu’en anglais, on ne marquait pas le genre! C’est ainsi que les formes en GU  et en QU se verront traitées comme des « w »: guerre devenant war,  quand devenant when (mais sans diphtongaison), Guillaume devenant William etc avec perte de la consonne (G ou Q) et maintien de la voyelle « u ». Le statut du « u » favorise la connexion entre consonnes  quand il est muet alors que sa prononciation génére une syllabe, ce qui nuit à la dialectique entre consonnes et voyelles.

 

 

 

 

 

 

 

JHB 30 05 24

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jacques halbronn Astrologie et Bible Equinoxialité et sacrifice du Fils.

Posté par nofim le 29 mai 2024

jacques  halbronn Astrologie et Bible  Equinoxialité  et sacrifice du Fils 

 

Il nous importe  de retrouver les traces de l’Astrologie que nous développons  en signalant des recoupements avec le corpus biblique dans la mesure où cette Astrologie que nous  présentons. est censée être celle des origines.  Nous avons déjà évoqué le Songe de Pharaon à propos des 7 vaches maigres dévorant 7 vaches grasses, ce qui est interprété par Joseph comme annonçant deux séries de 7 années, ce qui est la base d’une astrologie  « saturnienne’;la planéte Saturne étant appelée dans le Sefer Yetsira, Shabtaï, à rapprocher du Shabbat, septième jour, mis en avant dans les Dix Commandements. comme le jour où l’on doit cesser certaines activités. Il y  a donc une dualité ainsi instaurée entre deux temps.

 

 

 Exode  XX  

ח שֵׁשֶׁת יָמִים תַּעֲבֹד, וְעָשִׂיתָ כָּל-מְלַאכְתֶּךָ.  8 Durant six jours tu travailleras et t’occuperas de toutes tes affaires,
ט וְיוֹם, הַשְּׁבִיעִי–שַׁבָּת, לַיהוָה אֱלֹהֶיךָ:  לֹא-תַעֲשֶׂה כָל-מְלָאכָה אַתָּה וּבִנְךָ וּבִתֶּךָ, עַבְדְּךָ וַאֲמָתְךָ וּבְהֶמְתֶּךָ, וְגֵרְךָ, אֲשֶׁר בִּשְׁעָרֶיךָ.  9 mais le septième jour est la trêve de l’Éternel ton Dieu: tu n’y feras aucun travail, toi, ton fils ni ta fille, ton esclave mâle ou femelle, ton bétail, ni l’étranger qui est dans tes murs.
י כִּי שֵׁשֶׁת-יָמִים עָשָׂה יְהוָה אֶת-הַשָּׁמַיִם וְאֶת-הָאָרֶץ, אֶת-הַיָּם וְאֶת-כָּל-אֲשֶׁר-בָּם, וַיָּנַח, בַּיּוֹם הַשְּׁבִיעִי; עַל-כֵּן, בֵּרַךְ יְהוָה אֶת-יוֹם הַשַּׁבָּת–וַיְקַדְּשֵׁהוּ.  {ס} 10 Car en six jours l’Éternel a fait le ciel, la terre, la mer et tout ce qu’ils renferment et il s’est reposé le septième jour; c’est pourquoi l’Éternel a béni le jour du Sabbat et l’a sanctifié.

 

 

 Nous avons  pour notre part,  qualifié les 7 années de vaches maigres d’ »équinoxiales  face aux années de vaches grasses qui ont précédé de solsticiales La phase équinoxiale « maigre »  indique une idée de décantation, de réduction, d’abréviation comme nous l’avons fait observer lors du passage du féminin au masculin (en français, grande/grand, vieille/vieux).  En d’autres termes, la phase équinoxiale implique un délestage, un deuil, un abandon, une évacuation  à l’opposé de la phase solsticiale où l’on se remplit, accumule/emmagasine.

Vient un temps où il faudra bien passer des vaches grasses aux maigres, au bout de 7 années, ce qui exigera des sacrifices, un tri. Et cela nous conduit au sacrifice du fils demandé à Abraham.(Genése XXII), ce qui, selon nous, évoque le passage vers l’équinoxialité. On peut retrouver une telle problématique dans le Nouveau Testament à propos de Jésus « fils de Dieu », voué à la crucifixion.  Avec l’équinoxialité on passe du « plus » au « pas plus »..

Nous proposons une lecture des Dix Commandements à la lumière d’un tel schéma. Les commandements négatifs qui s’enchainent.(Exode XX) ne devraient-ils pas être compris comme une pratique à laquelle il  faut renoncer. Et d’ailleurs, si cette pratique n’existait pas, pourquoi l’interdire? Le tueras point  devient alors  un « tu ne tueras plus », ce qui introduit à nouveau une dualité, un avant et un après voire une alternance, ce qui peut laisser l’éventualité d’une cyclicité, d’un retour à un premier stade. Il est clair que la convoitise du bien d’autrui avait dû entrer auparavant dans les moeurs…

En ce qui concerne la scéne du Jardin d’Eden avec le « fruit défendu » ne pourrait-on y voir une pratique à abandonner ou en tout cas à interrompre, à suspendre? Or, la femme se refuse à renoncer à ce fruit qu’elle avait probablement l’habitude de consommer car quel mérite aurait-on à renoncer à quelque chose dont on n’a pas eu l’usage, la connaissance?

 

 

. JHB  25 05 24

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jacques halbronn Etudes nostradamiques . La dialectique prose/quatrains; Les trois épitres à César, Henri II; Pie IV

Posté par nofim le 29 mai 2024

jacques  halbronn  Etudes  nostradamuqyes. La dialectique prose/quatrainsLes  trois épîtres à César, Henri II, Pie IV

 

  Entre 2008 et 2011, la Revue  française d’Histoire du Libre a produit, à l’instigation de Gérard Morisse un dyptique, dont la première partie fut réalisée par Patrice Guinard et la seconde par nous meme. Cette formule reprenait celle adoptée par Abraham Ibn Ezra, bien des siècles auparavant (cf notre éditon du Commencement de Sapience et du Livre des fondements Ed Retz 1977) La première partie s’intitulait  Historique des éditions des Prophéties de Nostradaùis (1555-1615) et adoptait une posture plutôt apologétique alors que la seconde relvevait d’une méthodologie critique.

  Notre approche  s’articulait sur la dialectique entre textes en prose et textes versifiés et nous avons poursuivi dans ce sens jusqu’à aujourd’hui. Toute la question est de retrouver la source des quatrains, laquelle en constitue la matrice. Plus il y aura de recoupements entre les deux corpus, et plus l’authenticité du texte en prose sera validable et validée. Or; dans la partie « guinardienne »,  l’on trouve en appendice (pp/ 120  et seq) une « généalogie et  filiation des éditions  des Prophéties » consacrée largement à la Préface à César. On renvoie également à l’édition diligentée par Pierre  Brind’amour (Droz 1996)  en ce qui concerne la dite Préface (pp 1-43). En 2002 dans nos Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus, nous avons publié la première Epitre au Roi en tête des Présages Merveilleux pour 1557 qui avait servi et inspiré  l’idée  de la fabrication de la seconde placée en tête du second volet des Centuries. En ce  qui concerne la Préface à César, Brind’amour se référait à un textes daté de 1556 signé  Couillard du Pavillon. Dans notre seconde partie, nous signalions notre préférence pour une édition Antoine Besso, certes tardive mais sensiblement plus probable, étant entendu que des publications plus anciennes peuvent être imprimées après des publications plus  tardives, et ce d’autant que les dates de publications sont, de toute façon,  toujours à  valider. De fait, la mouture à César comporte quelques éléments se retrouvant dans certains quatrains des premières centuries. En revanche, l’Epitre à Henri II  ne permet pas de tels recoupements, ce qui tendrait à la disqualifier en tant que matrice. On nous objectera peut etre que rien n’empêchait les rédacteurs de cette seconde Epitre au Roi de récupérer des éléments de tel ou tel verset. Mais il semble que cette interdépendance entre prose et vers n’ait plus été appréhendée alorx comme elle avait pu l’être pour la confection de la Préface à César laquelle dut paraitre en même temps que les toutes premières Centuries sous la Ligue. Guinard apporte certes des éléments en faveur de la primauté de l’édition Macé Bonhomme 1555 par rapport à d’autres versions mais cela ne conforte aucunement l’authenticité de la dite édition à la date indiquée Tout au plus, s’agirait il de la première version ayant accompagné une édition antidatée produite en 1588-1589.

En ce qui concerne l’Epitre au pape (cf notre  première étude in Réforme Humanisme Renaissance, 1991), en revanche, les connexions entre le texte en prose et des quatrains du second volet des Prophéties, sont patentes  alors qu’elles font défaut en ce qui concerne la nouvelle Epitre au Roi, datée de 1558, à la veille de sa mort. Guinard n’exploite pas dans sa première partie une telle piste, n’ayant notamment pas eu accès à une édition du début du XXe siècle de celle-ci et n’ayant pas accordé assez ‘d’attention à  la traduction italienne des années 1560 de la dite Epitre. (conservée à la BNF) On y trouve la clef de certains quatrains de la Centurie VIII (la mention d’un temps  de 27 ans, liée à l’Antéchrist, le terme « macelin ») Paradoxalement, la prose, ici,  constitue une sorte de commentaire des quatrains On retrouve ici une problématique anthropologique et linguistique, qui nous est chère avec le passage d’un premier état vers un second état,, en forme de binome.  On doit conclure que la première épitre en tête du second volet  fut celle à Pie IV  et que pour quelque raison, elle fut par la suite remplacée par une fausse Epitre à Henri II.  Que l’on ne dispose point d’une telle édition  n’y change rien car pour nous, la démonstration  aura bel et bien été fournie  et toute tentative de s’en tenir aux seules éditons connues condamne à des fournir des explications alambiquées dont  les regrettés  Pierre Brin d’amour et Patrice Guinard ont  le secret

JHB 29 05 24

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