jacques halbronn Epistémologie. L’astrologie et les trois modalités du déterminisme

Posté par nofim le 11 mars 2025

jacques  halbronn Epistémologie. L’astrologie et les trois modalités du déterminisme

 

l’astrologie se décline sur trois niveaux. C’est ce qu’avait pressenti  il y a 60 ans un  Jean-Pierre Nicola avec les 3 lettres de son  systéme RET (Représentation, Existence, Transcendance) lequel il n’avait pas  jugé bon de tester chronologiquement, s’en tenant aux méandres de l’Astropsychologie. Il faut certes rendre hommage à nos prédecesseurs même s’ils n’ont fait qu’essuyer les plâtres.

Nicola avait pu croire que le systéme solaire était structuré en trois blocs de planétes – dont  trois  transsaturniennes  récemment intégrées au sein du savoir  astrologique! -alors qu’en réalité, c’est le cycle des saisons qui suit un tel principe, chaque saison étant divisée en trois « signes » appelés respectivement  cardinaux, fixes et mutables. Question cruciale que d’aborder la dialectique de l’émetteur et du récepteur, du curseur et du secteur; Où se situe donc  la fonction multiplicatrice? En ce qui concerne son  aîné; André Barbault, le découpage zodiacal devait être délesté et peu lui importait dans quel  signe telle configuration se tenait (cycle Saturne-Neptune,  indice cyclique). Quant à Michel Gauquelin, à sa façon, il avait compris qu’il ne fallait considérer  qu’une planéte à la fois, plus ou moins active selon son passage en mouvement diurne (axe horizon-méridien). En 1976, dans Clefs pour l’Astrologie (Ed Seghers), nous avions proposé de diviser le cycle de chaque planéte en 4 parties, liées aux axes équinoxiaux et solsticiaux. En ce qui concerne l’allemand Reinhold Ebertin, il se  refusait à distinguer entre signes en carré, pour lui le carré équivalait à une conjonction, bélier, cancer, balance et capricorne, c’était tout comme. Il appela son Astrologie « 90 degrés », réduisant 360 par 4. 

Nous avons fini par suivre cette piste : il ne s’agissait pas de se passer du zodiaque mais de l’élaguer, de le décanter; On ne jette pas le bébé avec l’eau du bain, disait un autre allemand, du nom de Kepler, 300 ans plus tôt. D’ailleurs, la classification  « quaternaire » s’était depuis longtemps engagée dans cette voie. Dommage pour les astrologues sidéralistes!

Web

 Tétrabible  de Ptolémée (traduction  Nicolas  Bourdin, XVIIe siècle)

Chapitre neuvième
Tropiques, équinoxiaux et de double-corps.

Ces choses étant déclarées, il faut y joindre encore les propriétés naturelles des douze signes (…)

La première différence est des signes, en sorte que les uns sont appelés Tropiques, les autres équinoxiaux, dont les uns et les autres sont mobiles. Ensuite les autres sont Fixes, et les autres sont nommés de double-corps.

Il y en a deux de Tropiques, celui qui vient après le solstice d’été, c’est-à-dire les trente degrés de l’Ecrevisse, et celui qui suit le solstice d’hiver, comme les trente du Capricorne.

À ces deux, le nom est tiré de la chose, d’autant que le soleil alors qu’il est entré dans ces signes recule en arrière, tournant son cours en une latitude contraire.

En l’Ecrevisse causant l’été, et au Capricorne l’hiver. Il y en a encore deux équinoxiaux, le Bélier printanier et les automnales Balances : lesquelles ont pris leur nom de la chose, à cause qu’alors que le Soleil parvient à eux, les espaces du jour et de la nuit sont égales par toute la terre.

Du reste des autres huit signes, quatre sont appelés fixe et quatre de double-corps.

Les fixes suivent les Tropiques et les équinoxiaux, savoir le Taureau, le Lion, le Scorpion et le Verseau : parce qu’au temps que le Soleil s’approche d’eux, selon la saison, les humidités, les chaleurs, les sécheresses et les froidures se trouvent plus violentes et plus fermes en nos corps : Non qu’alors la constitution de l’air soit plus simple de sa nature, mais à cause que le pouvoir des qualités se fait ressentir plus aisément par la continuation, après que nous avons été dans ces saisons par quelque espace de temps.

« 

 Polémée   Tétrabible

Chapitre neuvième
Tropiques, équinoxiaux et de double-corps.

Ces choses étant déclarées, il faut y joindre encore les propriétés naturelles des douze signes.

Il est vrai que leurs vertus générales s’accordent avec leurs temps. Mais on prend certaines propriétés de leur affinités avec le Soleil, la Lune et les autres étoiles, comme il se dira ci-après.

Car premièrement il faut expliquer les vertus qu’ils ont par eux-même, et envers eux-même l’un avec l’autre.

La première différence est des signes, en sorte que les uns sont appelés Tropiques, les autres équinoxiaux, dont les uns et les autres sont mobiles. Ensuite les autres sont Fixes, et les autres sont nommés de double-corps.

Il y en a deux de Tropiques, celui qui vient après le solstice d’été, c’est-à-dire les trente degrés de l’Ecrevisse, et celui qui suit le solstice d’hiver, comme les trente du Capricorne.

À ces deux, le nom est tiré de la chose, d’autant que le soleil alors qu’il est entré dans ces signes recule en arrière, tournant son cours en une latitude contraire.

En l’Ecrevisse causant l’été, et au Capricorne l’hiver. Il y en a encore deux équinoxiaux, le Bélier printanier et les automnales Balances : lesquelles ont pris leur nom de la chose, à cause qu’alors que le Soleil parvient à eux, les espaces du jour et de la nuit sont égales par toute la terre.

Du reste des autres huit signes, quatre sont appelés fixe et quatre de double-corps.

Les fixes suivent les Tropiques et les équinoxiaux, savoir le Taureau, le Lion, le Scorpion et le Verseau : parce qu’au temps que le Soleil s’approche d’eux, selon la saison, les humidités, les chaleurs, les sécheresses et les froidures se trouvent plus violentes et plus fermes en nos corps : Non qu’alors la constitution de l’air soit plus simple de sa nature, mais à cause que le pouvoir des qualités se fait ressentir plus aisément par la continuation, après que nous avons été dans ces saisons par quelque espace de temps.

Les signes doubles et communs sont ceux que l’on compte après les signes fixes, c’est à savoir les Gémeaux, la Vierge, le Sagittaire et les Poissons. Car d’autant qu’ils sont placés entre les fixes, les tropiques et équinoxiaux, ils ont des natures semblables à eux en leur commencement et en leur fin. »  

A présent, nous n’entendons  plus distinguer les signes selon le critère  équinoxial et solsticial, ce qui simplifie l’apprentissage; C’est entre signes cardinaux et fixes, entre cardinaux et mutables qu’il faut  marquer  un clivage; Nous dirons que les 4  signes  cardinaux correspondent,  en Astrologie Septennale, au  respect des clivages majeurs (de sexe, de race), se fondant sur l’autorité  du  passé  que la phase où Saturne est en signes  fixes est  celle du présent, du neutre  alors que Saturne en signe mutable génère un Zeitgeist se projetant vers le futur; Ce  ternaire légué par la langue   est la clef de la prévision astrologique. Politiquement, on retrouve la sensibilité de Droite, celle du Centre et celle de la Gauche.  On aura compris que nous sommes un adepte d’Occam et qu’il ne faut pas chercher midi à quatorze heures mais  se servir de ce qui nous est donné de toute Antiquité sans pour autant nous perdre dans le baroque.

En phase cardinale de Saturne, il s’agit de respecter un certain ordre naturel du monde, de s’y ressourcer quitte à le réinterpréter. En phase fixe, on se laissera dicter ses choix par les circonstances, la conjoncture et en phase mutable,l’on voudra modeler le monde à sa guise, dépasser les données immédiates.

 

 

 

 

 

 

JHB 11 02 25

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