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jacques halbronn linguistique. comment gérer au mieux le processus des « liaisons » en français;

Posté par nofim le 10 juin 2025

jacques  halbronn  linguistique. comment  gérer au mieux le processus des « liaisons »  en français

 

 

La langue  française  accorde une certaine importance à l’oral  en ce qui concerne la pratique des liaisons. Mais il ne s’agit pas, comme on le croit le plus souvent, de respecter une certaine régle dans le  cas où la liaison s’impose  mais bien plutôt de contrôler les incidences de  nos choix lexicaux en connaissance de  cause. Cela  rejoint la question des rimes. D’où la formule  « cela ne rime à rien’ On ne peut pas aligner les mots n’importe  comment. 

C’est ainsi que  se pose, en français, la question des consonnes  finales à prononcer ou pas de façon à éviter les dérives de la  polyphonie; A  et  as,  mangez et manger, nous irons/ils iront. comment donc distinguer ces diverse forme différentes  à l’écrit mais se confondant à l’oral.  Pour nous, le probléme est d’autant plus significatif  que nous envisageons la suppression des pronoms personnels en français  en nous contentant de l’auxiliaire  avoir; Rappelons que dans les autres langues latine, les pronoms personnels sont souvent évacués. On dira  Te quiero  et non Yo te quiero. Mais avec le verbe avoir, on rencontre le doublon  a et as, au singulier,  ons et ont, au pluriel Cela se  heurte au fait qu’en français, la consonne finale ne se prononce que dans certains cas et notamment lorsqu’il  y a liaison; On dira:  tu as envie mais quid de  tu as peur? Dans un cas, l’on capte le « s » (tu  as  z-envie)  pas dans l’autre  cas. Il importe donc de  choisir des séquences appropriées. D’où, notamment, l’usage du  « à » qui permet de contourner le probléme : il mange  et  il  a  à manger, ce qui  expliquerait  en anglais l’usage du « to »  (équivalent du  à)  pour former l’infinitif. He wants to eat. 

Rappelons. que pour nous, le locuteur  francophone averti  se doit d’opérer un certain nombre de choix « euphoniques », à l’oral,  ce qui implique un véritable travail  de  composition à l’instar du versificateur devant respecter certains paramétres (rimes, pieds) tout en faisan sens, comme si  tout allait de soi. JHB  10 06  25

 

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