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jacques halbronn Linguistique. Phonologie Pour une théorie générale des affixes et la question de l’état neutre en sémiologie.

Posté par nofim le 13 juin 2025

jacques halbronn  Linguistique. Phonologie.  Pour une théorie générale des affixes  et la question de l’état  neutre en sémiologie. Morphosémantique.

 

 

 

  Etat de la  question

wikipedia »

« En morphologie, domaine de la linguistique, un affixe (du latin ad-fixus > affixus, « (qui est) fixé contre ») est un morphème en théorie lié qui s’adjoint au radical ou au lexème d’un mot. Des affixes peuvent se lexicaliser et donc devenir des morphèmes libres : c’est par exemple le cas pour le préfixe ex- dans une expression comme mon ex, à savoir mon ex-mari / -petit ami, etc.

Selon la norme ISO 4:1997, un affixe est un « morphème, à l’exclusion des radicaux et des désinences, qui se fixe au début ou à la fin d’un radical pour en modifier le sens ou la catégorie lexicale ou grammaticale ». Cette norme distingue le préfixe, « affixe qui précède un radical ou un autre préfixe », du suffixe, « affixe qui suit un radical ou un autre suffixe ». Les affixes sont principalement de deux natures : les affixes grammaticaux et flexionnels et les affixes de dérivation ».

Selon nous, la notion d’affixe suppose un stade premier de  neutralité dans la mesure ou un affixe peut signifier des valeurs opposées, ce qui est d’ailleurs, peu ou prou, lié à la dualité  du préfixe et du suffixe. Cela apparait notamment, dans nos récents travaux, au niveau des marqueurs de passé  et de futur. En français, le suffixe associé à un infinitif  détermine le mode  futur tandis que le préfixe concernerait,  assez  logiquement, le passé. Un principe d’ailleurs non respecté dans les langues sémitiques où le préfixe est lié au futur et le suffixe au passé. Il importe, selon nous, d’élargir les acceptions du mot « affixe » en ce que cela n’implique pas que celui-ci soit « collé » au mot qu’il précéde ou qu’il suit. Cela permet ainsi d’englober  le futur des verbes, dans les langues germaniques ( will, wird) ainsi que les marqueurs négatifs (ne/pas) placés devant le terme à traiter; 

La  question des préfixes  englobe notamment la prononciation des « nasales ».

« Les règles de nasalisation du français transforment la prononciation des voyelles lorsqu’elles sont suivies d’une consonne nasale, créant ainsi des sons uniques qui font partie intégrante de la langue française. Ce processus phonétique est essentiel pour distinguer les mots, car il implique que le flux d’air soit redirigé par le nez. La compréhension de ces règles améliore la prononciation du français, et il est donc essentiel que les apprenants maîtrisent les voyelles nasales pour une communication claire et précise ».

Un  préfixe peut  en  effet marquer négativement une proposition. Mais dans bien des cas, il aura perdu  sa « nasalisation » et le français aura su maintenir celle-ci à la différence des  autres langues latines (vamos, allons) ou  germaniques (nein) non L’anglais, certes, distinguera pour l’article indéfini  le « a » (bird (un oiseau) et le  « an » (eye, un oeil), selon qu’il procéde un consonne ou une voyelles. Cette  distinction n’est d’ailleurs plus  en vigueur en français  si ce n’est en tant que marqueur de  genre, à l’oral du fait  de la diphtongue (un/une, le « a » anglais dérivant du « un »  français) Ce qui montre que les articles peuvent tout à fait être qualifiés d’affixe. D’ailleurs, en hébreu comme en  arabe, l’article défini est attaché au mot qu’il désigne, ce qui explique que des emprunts à l’arabe  aient englobé le ‘al » (comme pour alcool, hasard etc) Il  en est de même pour les « pronoms » -comme leur nom l’indique placés avant le nom. C’est ainsi qu’en  hébreu et en arabe, les préfixes marquant le passé et le futur sont dérivés des pronoms personnels, avec d’ailleurs des exceptions pour la première personne du singulier (Katavti (j’ai écrit) au lieu de Katavni, par référence à ‘Ani »(Je, moi) tout comme Katavnou (nous  avons écrità renvoie  correctement,  cette  fois,  à Anahnou.(nous)  qui  comporte le même radical qu’au singulier avec le N comme marqueur tout comme le Thav est marqueur de la deuxiéme personne du singulier  et du pluriel. Nous avons signalé la possibilité de considérer le  verbe  (auxiliaire) avoir comme pouvant servir de pronom personnel de par sa terminaison qui se  retrouve dans la conjugaison du passé (en préfixe) et du futur (en suffixe) D’ailleurs, dans les autres langues latines, l’usage du pronom personnel est bien moins courant, à   juste titre, qu’en  français. (Yo)Te Quiero,  je t’aime)

On  aura compris que la question des consonnes nasales autour de la consonne « N » (et accessoirement de la consonne « M ») est absolument majeure et constitue une perte pour la plupart des langues ici référées. On a a ainsi la trace d’un processus tombé en désuétude en tant que marqueur du positif  et du négatif.  Prononcer « impossible » à la française est à comparer avec le traitement tant en anglais qu’en espagnol tout comme la forme  « vamos » a perdu le « n » , alors qu’initialement on devait entendre, comme en français, le son « on »? Le  tilde montre bien à quel point cette lettre avait un statut à part. Encore au XVIe siècle, le tilde annonçait la nasale associée à la voyelles. (cf « combien »  dans  la Préfacé à César dans les Centuries de Nostradamus). 

On  aura compris  que l’affixe, dès lors qu’il n’est pas spécifié,  correspond à un état neutre, en puissance, indéterminé et pouvant inverser  symétriquement  l’acception d’un « radical », tout et son contraire. C’est dire toute l’importance qu’il convient de lui accorder en renforçant ses variations, au niveau  phonologique. (morpho-phonologie) Ajoutons que les substantifs font appel à la suffixation: finales  en « ment » (en anglais en ly), en té (en anglais en ty), en ure (aventure) etc

En anthropolinguistque, nous dirons  que selon le  phénoméne  de cyclicité, l’on  est voué, périodiquement, à basculer d’une tendance A  à  une tendance B qui en prend le contre-pied, ce qui suppose des marqueurs suffisamment repérables, à l’oreille (phonologie). Les langues qui ne disposent plus de marqueurs  suffisamment accentués sont en état de dysfonctionnement et présentent une ergonomie médiocre; avec des conséquences pouvant se révéler très significatives. 

En ce qui concerne la question des liaisons, c’est une cause de confusion pour le passage de l’ »écrit à l’oral en ce que cela génére une certaine indétermination, ce qui expliquerait  le  flottement existant quant à la prononciation des consonnes finales puisqu’avec la liaison, le « r » de l’infinitif se fait entendre devant une voyelle mais pas devant une consonne.

(cf  notre mémoire  Linguistique de L’erreur Et Epistemologie Populaire. Mémoire sur les emprunts linguistiques, sous la direction de Louis Jean Calvet . Paris V 1987/.. Dans ce mémoire, il  y a près de 40 ans, nous accordions  une certaine importance à l’erreur. C’est ainsi que la régle des affixes a pu  affecter des cas non concernés par la dite régle. On  aura ainsi traité un début de mot  sans tenir compte de l’existence ou non d’un préfixe (pronom,  négation (privatif),  démonstratif, article, auxiliaire  avoir  comme  marqueur du passé etc) Le  fait de coller une consonne contre un radical  implique  que nous ayons  affaire à deux mots  au départ distincts (comme  article  plus radical) Exemple;  « un p’tit peu »  n’est pas acceptable car il ne s’agit pas  alors de combiner deux  facteurs. 

En  fait, les préfixes jouent  un rôle déterminant sur le plan sémantique. Une grande partie de la signification d’un mot étant tributaire de son préfixe, ce qui relativise singulièrement  l’importance à accorder au radical, ce dernier étant voué à changer de sens selon le préfixe qui lui est attaché  et qu’il partage avec toute une série de  radicaux. Tous les mots commençant par le même préfixe présentent des points communs et ce sont ceux-ci qui déterminent le sens à assigner au dit préfixe. On pense au préfixe « pré » dans prévoir, prédire, prémonition, préférer, présenter, prénom, présage, prévenir  etc , il indique bien ce qui vient avant ou ce qui est annoncé avant.  Le seul fait de connaitre le sens du préfixe  suffit à se  faire une première idée du mot ainsi concerné; Voir aussi, les préfixes  « en » et « dé », entre autres. A contrario, les suffixes ne sont pas spécialement porteurs de sens  et ne jouent qu’un rôle morphologique. D’où la discipline de « morphosémantique »  qui englobe les  divers  affixes.(https://fr.linkedin.com/pulse/morphos%C3%A9mantique-des-pr%C3%A9fixes-et-suffixes-jacques-halbronn) En ce qui concerne la  didactique des langues, la méthode des affixes que nous préconisons nous semble promise à un bel  avenir. il convient de décomposer systématiquement le mot en faisant apparaitre ses affixes. Si l’on prend, par exemple, le mot « Renaissance », on relévera le préfixe « re » et le suffixe ‘ance », ce qui permettra de dégager le  verbe naitre, le participe « né ». 

Mais  ajoutons  que l’usage du Shewa  vaut aussi pour les suffixes, en  français: c’est notamment le cas pour la formation du  futur à partir de l’infinitif.  En italien, nous trouvons  abbiamo mangiato  et mangeremo. mais il n’y a pas de recours au shewa.Quant à l’espagnol,  il utilise volontiers le verbe « tener » pour « avoir! /Le suffixe utilisant le  verbe avoir, comporte un  shewa à l’oral;   manger, je mang(e) rai) pour la première conjugaison. On note que le français  fait un usage du shewa à l’oral plus  systématique que l’hébreu. 

Il nous  faut signaler en français une particularité du passé composé, lequel fait appel dans certains cas à l’auxiliaire « être »:  il a  tué et il s’est  tué, il  a trompé, il s’est trompé. Cela concerne la forme réflexive. Mais l’on trouve « il est parti »  et non pas « il a parti ».

 

 

 

 

Bibliographie


jacques halbronn  Linguistique. Phonologie  Pour une théorie générale des affixes et la question de l'état neutre  en sémiologie. dans LINGUISTIQUE
Blogger.com
http://editionsgrandeconjonction.blogspot.com › 2023/10
 
« La fonction morphologique et phonologique des diphtongues. »
 dans LINGUISTIQUE
Unblog.fr
http://nofim.unblog.fr › 2023/12/22 › jacques-halbronn…
 
« Pour nous, une langue doit comporter des marqueurs phonologiquement forts tout comme une société, les deux plans étant interdépendants. » 
JHB  23 06 22

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