jacques halbronn Astrologie EXOLS La phase solsticiale est marquée par un recul De Gaulle 1961, Chirac 2003, Obama, 2013

Posté par nofim le 21 mars 2023

jacques  halbronn   Astrologie EXOLS  La phase solsticiale est marquée par un recul  De Gaulle  1961, Chirac 2003, Obama, 2013 

 

 

 La phase équinoxiale est le temps des déceptions par rapport à une personnalité dont on attendait plus de courage. Nous prendrons trois exemples étalés sur plus d’un demi-siècle et qui auront durablement frappé les esprits.

En 1958  De Gaulle  devenu président du conseil  va déclarer  un « Je vous ai compris » qui est perçu comme une volonté de « tenir bon »  sur l’Algérie Française et le référendum sur l’autodétermination sera vécu comme une trahison par les « Pieds noirs »On est en phase solsticiale depuis 1956 et en 1962, ce seront les Accords d’Evian.. 

En  2003, Jacques Chirac,réélu l’année précédente, refuse de suivre les Américains quant à l’intervention en Irak et l’on se souvient du discours de Dominique de Villepin,  devant l’ONU. Ce sera fort mal vécu par nos « alliés » historiques outre Atlantique. A nouveau, on est en phase solsticiale, depuis 2001.

En 2013, situation inverse, c’est Barak Obama qui renonce à intervenir en Syrie, en dépit de ses engagements, ce qui lui sera fortement reproché par la France. Encore un coup de la phase solsticiale.  On pourrait également citer le cas de Menahem Begin qui acceptera de rétrocéder le Sinai à l’Egypte d’Anouar El Sadat, à la suite de la Guerre du Kippour (1973). C’est encore l’effet solsticial qui avait joué.

Chaque fois, on aura assisté à un dégonflement, à un recul.

Inversement, en phase équinoxiale, certains acteurs seront  actuellement, en  2023, salués pour leur courage, comme actuellement en ce qui concerne l’affaire Ukrainienne. La phase équinoxiale révéle notamment une certaine incompétence qui avait prévalu en phase solsticiale laquelle succède à une phase équinoxiale en perte de vitesse avec son cortége de déceptions et de désaveux.

Cela vaut tout autant, d’ailleurs, dans la sphère privée où des promesses ne seront pas tenues, en phase solsticiale, car les gens se seront trop avancés et reviendront sur leurs engagements, par manque d’audace. 

De telles reculades conduisent à un discrédit des personnages dominants, ce qui constitue une chance pour des protagonistes aux états de service moins prestigieux qui seront d’autant plus manipulables qu’ils auront été instrumentalisés en jouant sur leur vanité.

 

 

 

JHB 21 03 23

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jacques halbronn La problématique de l’instrumentalisation: Astronomie-astrologie-médecine psychologie.

Posté par nofim le 20 mars 2023

jacques  halbronn   La problématique de l’instrumentalisation: Astronomie-astrolog médecine-psychologie.

 

   En 1986 -il y a 37 ans- dans notre essai sur ‘La pensée astrologique » (in L’étrange histoire de l’Astrologie avec Serge Hutin,  Paris, Ed Artefact), nous avions mis en avant la notion d’instrumentalisation pour rendre compte du processus de formation de la théorie astrologique. Nous voudrions ici développer cette piste qui nous apparait en effet comme une clef indispensbale pour l’historien de l’Astrologie, au XXIe siècle. 

 I les rapports  astrologie -astronomie  Ce n’est pas parce que l’astrologie emprunte à l’astronomie -et donc l’instrumentalise (cf supra) que tout ce qui reléve de l’astronomie ou en tout cas du systéme solaire, doit impérativement être prise en compte et intégré dans son »savoir ». C’est là un piége courant pour l’historien que d’aller croire que la mise en évidence d’une source signifie que tout ce qui a trait de près ou de loin à celle-ci concerne ipso facto sa recherche.

En l’occurrence, toute la question pour la recherche astrologique (RA) consiste selon nous à déterminer ce qui est utile pour l’astrologie, à discerner ce qui est à prendre et à laisser, dégageant ainsi le bon  grain de l’ivraie. Or, il semble bien que le plus souvent l’astrologie aura mélangé le contenu et le contenant, ce qui rend le résultat immangeable. C’est donc, épistémologiquement, au chercheur de faire le tri et c’est ce à quoi se sont réfusé depuis le XIXe siècle- face à l’afflux de nouvelles données astronomiques, la plupart des astrologues.

  Mais toute la question n’est- elle pas justement de déterminer une méthodologie permettant d’opérer un tel tri. Il ne s’agit pas tant de fixer pour chaque planéte une fonction spécifique mais bien plutôt de décider si telle planéte fait ou non sens par rapport à la raison d’être de l’astrologie qui est, selon nous, la bonne gouvernance de la Cité. L’astrologue n’a donc aucune obligation de mobiliser tout ce qui est apparu dans le systéme solaire, ce qui nous aura conduit à publier dans la réédition de Clefs pour l’astrologie, (pp. 132-138)  voilà exactement trente ans, début 1993,  un PU (Paradigme Universel) articulé sur la seule planéte Saturne- ce qui sera prolongé l’année suivante par une application sous le nom de l’Astrologie selon Saturne.

Récemment nous avons montré que l’astrologie dans son découpage en 4 du cycle d’une planéte, ne devait pas obligatoirement s’axer sur les équinoxes et les solstices, tels que définis par les astronomes, à savoir le début des 4 signes cardinaux car nos travaux -qui ont l’avantage d’être assez rigoureux et précis dans leur formulation et leur interprétation- pointaient le début des signes équinoxiaux. Ajoutons que les astronomes avaient découpé le parcours des planétes en 12 secteurs à l’origine du nom des constellations; inspirés par une iconographie des « travaux et des mois ».(cf les Livres d’Heures, ex/ Les Très Riches heures du Duc de Berry) Une erreur commune consiste  à établir un lien entre signes et planétes au point d’affirmer qu’il importe que l’astrologie différencie les planétes comme elle le fait pour les signes alors que les unes sont mobiles et les autre fixes, et que ce qui est mobile a vocation à être minoritaire par rapport à ce qui est fixe; du fait même de cette mobilité  sous tendant une omniprésence.  On comparera la planéte à un homme et les signes à un ensemble de femmes fécondé par celui-ci.

Or, dès 1994, dans L’Astrologie selon Saturne (cf supra), notre étude allant de 1789 à 1995, montrait que Saturne se trouvait plus en poissons qu’en bélier, de 30 ans en 30 ans et nous avions prudemment signalé ce point en renonçant au référentiel du 0° bélier, tout en  signalant qu’on en était chaque fois à l’approche d’une telle « conjonction »  planéte..signe.

Donc, là encore, comme dans le cas de la planéte opérationnelle en astrologie, il s’agissait d’en fixer les structures périodiques; De fait, en passant des signes cardinaux aux signes mutables qui les précédaient, nos corrélations évenementielles se révélérent bien plus  flagrantes et spectaculaires;

 

II Les rapports  psychologie médecine- astrologie

 

. Passons à présent  à l’instrumentalisation de l’astrologie par la psychologie et la médecine, ce qui ne date pas d’hier, ce qui touche à la question notamment du thème natal, devenu la pierre de touche de l’astrologie, notamment chez Jean Pierre Nicola (RER, théorie des Ages).

Selon nous l’astrologie et l’astronomie auront été, à un certain stade de son Histoire , récupérées par la  médecine  et la psychologie, laquelle pensait y trouver un substrat scientifique. On pense à la doctrine hippocratique  des 4 tempéraments à la charnière médico-psychologique.

  Or, il importe de ne pas laisser l’astrologie se faire instrumentaliser par une idéologie individualiste qui sous tend la démarche médico-psychologique et thérapeutique. Or, comme nous l’avions enoncé dès 1976, il y a 47 ans – dans la première édition de nos Clefs pour l’Astrologie (dès la 4e de couverture), nous demandions -bien en vain – que l’on évacuât le thème natal de la panoplie  astrologique car c’ »était selon nous un facteur toxique, parasitaire tant il est vrai que l’instrumentalisation parasite à la fois le sujet et l’objet d’un tel processus mimétique .

En fait, le thème natal  combine les diverses formes d’instrumentalisation puisque non seulement, il propose à l’astrologie une structuration du temps totalement aléatoire et individuelle non pas articulée sur une cyclicité générale valable synchroniquement pour tous les humains-lesquels ne la vivent pas nécessairement de la même façon- mais en plus, il mobilise l’ensemble du systéme solaire, chaque planéte se trouvant par ailleurs associée à une divinité mythologique et chacun des signes zodiacaux apportant sa propre tonalité.   Pour nous, le thème natal  est porteur d’une tentation pour l’astrologue, qui lui ouvre une infinité de possibles. Même la théorie des âges, chère à Jean-Pierre Nicola est impactée par l’importance accordée à la naissance, puisqu’elle structure la vie d’un sujet sur la base -comme son nom l’indique- de son âge au lieu d’amettre que nous traversons tous, en même temps, les mémes périodes, quel que soit notre âge. Certes, Michel Gauquelin aura-t-il, par ses statistiques, tenté de valider- sur la base de sa formation astrologique initiale- à la fois la signification des planétes et le moment de la naissance mais selon nous une telle entreprise reposait sur des bases très fragiles, puisque, comme nous l’avons montré plus haut, une seule planéte suffit à faire marcher l’astrologie, la diversité se situant au niveau des signes et des « maisons astrologiques ».

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  20 03 23

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jacques halbronn Pour un ésotérisme de l’astrologie. Réflexions autour d’un texte d’Alex Ruperti, « Les planétes » (1982)

Posté par nofim le 19 mars 2023

jacques  halbronn Pour un ésotérisme de l’astrologie.   Réflexions autour du texte de Ruperti, « Les planétes »" »(1982) 

 

 

On relévera ce postulat « Il faut considérer le systéme solaire dans son entier » De même que chaque signe doit être appréhendé de façon spécifique, nous explique-t-on, de même pour chaque planéte. On s’intéressera ici justement  au traitement que propose Ruperti des « maitrises des planétes » (pp. 78  et seq) « On nous dit, signale l’auteur, que chaque signe est la « demeure »  d’une planéte et que, puisqu’il n’y a pas autant de planétes que de signes, un signe  est la demeure soit diurne, soit nocturne d’une planéte (..) Le concept de maitrise se déduit logiquement de la suite des positions des planétes, dans le systéme solaire  vu comme un systéme fermé d’organisation de vie(..) le découverte de trois planétes au-delà de Saturne a bouleversé cette classification traditionnelle et la confusion actuelle, dans l’esprit des astrologues, sur la maitrise possibble de ces trois planétes nouvelles, est une expression du désordre  qui existe dans l’esprit  des hommes depuis la Révolution (..) De fait, ces trois planétes sont devenues visibles dans le ciel (..) A vrai dire, il ne faudrait pas, à notre avis,  donner la maitrise de signes à ces trois planétes »  Ruperti reléve l’importance des signes cardinaux pour le dispositif des « exaltations » (p. 84  et seq)  Capricorne, exaltation de Mars,  Bélier, exaltations du Soleil, Cancer, exaltation de Jupiter, Balance, exaltation de Saturne. »Les 4 signes de base des exaltations sont les signes qui correspondent  aux deux équinoxes et aux deux solstices (…) ils représentent  les quatre grands moments dans l’oscillation du soleil  d’une déclinaison Sud à une déclinaison Nord ».

  On perçoit dans l’idée que se fait Ruperti de l’Astrologie une forte empreinte de l’Astronomie comme si l’astrologie avait vocation à se greffer sur celle-ci. La référence aux équinoxes et aux solstices va dans le même sens que la prise en compte de l’ensemble du systéme solaire, même s’il entend mettre à part les luminaires qui ne sont pas des « planétes » à proprement parler. Or, selon nous, l’astronomie aura dévoyé la pensée astrologique à plus d’un titre. Comme Ruperti le reconnait, les astrologues ont pu être perturbé par le statut à accorder aux planétes découvertes tardivement au delà de Saturne que les astronomes auront complaisamment  baptisées en puisant dans les fonds de tiroir de la mythologie. 

A l’aune de nos récents travaux sur le découpage de l’écliptique, nous n’acceptons plus que les signes cardinaux continuent à faire référence pour l’astrologie, proposant de nous servir de la croix des signes mutables et non plus de la croix des signes cardinaux,  ce qui nous aura permis de réaliser un certain nombre de succés prévisionnels (1995  et ces derniers jours 2023, 28 ans plus tard, soit un cycle complet de Saturne) qui s’articulent sur le passage de Saturne en poissons, signe mutable.(cf L’Astrologie selon Saturne) On pourrait parler d’une astrologie ésotérique versus une astrologie exotérique.

Quand Ruperti écrit Il faut considérer le systéme solaire dans son entier » De même que chaque signe doit être appréhendé de façon spécifique, nous explique-t-on, de même pour chaque planéte »il commet un contresens car ce qui vaut pour le traitement des signes ne vaut aucunement pour celui des signes, ce sont là des structures complémentaires; les planétes étant des emetteurs et les signes des récepteurs et les émetteurs sont diversifiés par leur passage parmi les signes et n’ont donc pas besoin d’être aussi nombreux que les signes; C’est ainsi que le soleil à lui tout seul permet d’activer, tour à tour, chacun des 12 sgnes et n’a pas à être porteur d’une signification spécifique, les signes étant précisémént des « significateurs ».. Il convient de resituer le texte de Ruperti dans les années 70, où les recherches sur les maitrises planétaires battaient leur plein (cf nos propres recherches dans Les mathématiques divinatoires, Ed Trédaniel, 1983) En  réalité, il y a là amalgame entre astrologie, astronomie et mythologie. Le dispositif des domiciles concerne les rapports signes -divinités et le fait que les astronomes aient nommé les planétes d’après cette typologie mythologique aura évidemment génére de la confusion.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  20 03 23

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jacques Halbronn Observations sur quelques objectifs affichés d’une association astrologique, le COMAC.

Posté par nofim le 19 mars 2023

jacques  Halbronn Observations sur quelques objectifs  affichés d’une association astrologique, le COMAC.

 

  Nous retrouvons dans les  riches  archives associatives  de la BURA (Bibliothéque Universitaire de Recherche Astrologique), un manifeste exposant les divers objectifs poursuivis comme il se doit à la demande  du Bureau des Associations du lieu de déclaration d’une association, en date de février 1992, soit il y tout juste 30 ans ainsi que sur  un document inititulé Astrologie Conditionaliste. « Une astrologie vivante et inédite » Le sigle COMAC  signifiait au départ « Centre d’Organisation du Mouvement d’Astrologie Conditionaliste (1980), offrant un certain air  de ressemblance avec le « MA » de notre Association fondée cinq ans plutôt, le Mouvement Astrologique Universitaire (MAU)

On  y lit

I  « Conformément à sa haute lignée,pour  l’Astrologie conditionaliste, le thème de naissance est la représentation des conditionnements célestes auxquels la Terre est liée » 

II  Dans l’autre document, autour de la Théorie des Ages, nous lisons  » Elle apporte une démonstration objective de la présence des cycles planétaires dans le développement humain (..) De la naissance à la mort (..) chaque âge de la vie est ainsi gouverné par une fonction planétaire »

Le COMAC s’inscrit donc nettement  dans la mouvance d’une astrologie « polyplanétariste » (que nous associons à une forme de polythéisme, combattu par la Bible) d’une part en mettant en avant la « carte du ciel » que constitue le thème natal et de l’autre en s’efforçant d’intégrer les différentes planétes du systéme solaire dans son champ  d’expérience. 

Mais il convient aussi de pointer ce qui n’est pas dit dans ces documents. D’une part, l’on ne distingue à aucun moment les hommes et les femmes et de l’autre,  il n’y est pas traité  de l’astrologie comme concernant le fonctionnement des sociétés humaines. Tout semble au COMAC devoir s’articuler sur la « personnalité » (Rudhyar) de chacun.  On peut y voir l’influence de la théosophie et du Karma dans cet accent mis sur l’individu. Rappelons que l’ouvrage de Dane Rudhyar parut aux Ed. Lucis, dirigées par la théosophe Alice Bailey.  »The Astrology of Personality  a Re-Formulation of Astrological Concepts and Ideals, in Terms of Contemporary Psychology and Philosophy » 1936  Lucis Publishing Company)

Il  y a comme un déséquilibre entre l’étude des conditionnements célestes et terrestres, paralléle récurrent dans le discours de l’Astrologie Conditionaliste.  L’absence de référence aux marqueurs sexuels -homme/femme -  fait probléme quand on se référe aux signes terrestres  par symétrie avec les signes célestes.

Sémiologiquement, nous accordons la plus grande importance aux « marqueurs » et le sexe est un des marqueurs les plus « marquants »  qui caractérisent notre humanité et on ne voit pas comment l’on pourrait s’en abstraire. Selon nous, d’ailleurs, toute cyclicité digne de ce nom  exige une alternance de marqueurs « objectifs » -qualificatif cher à la rhétorique comacienne.- visibles et intelligibles de tous. Or, en intégrant des planétes inconnues des anciens- parce qu’invisibles à l’oeil nu -(trois dans le dispositif RET), l’on accorde une prime à l’astronomie moderne et l’on s’éloigne d’autant eu champ propre à notre humanité terrestre. 

On aura compris que le poids de l’astronomie est ici écrasant au point d’éclipser  les données propres aux sociétés humaines dans leur fonctionnement global qui nous semble devoir l’emporter sur les enjeux à l’échelle individuelle, si déterminants dans le traitement que le COMAC  détermine autour du thème de naissance, interface incontournable pour cette école entre le ciel et la Terre. Mais là où justement le bât blesse, c’est qu’une telle interface reléve des marqueurs célestes et non des marqueurs terrestres d’où ce déséquilibre que nous déplorions. La dimension proprement biologique et anatomique est considérablement minorée par le COMAC. En outre,  ce polyplanétarisme affiché  est en porte à faux avec le monothéisme  judéochrétien en s’alignant de facto sur la mythologie planétaire. Face à ce polyplanétarisme, nous discernons avec notamment le signe solaire, un monoplanétarisme qui permet à l’astrologie de fonctionner avec un seul et unique curseur (ici, le soleil) et qui nous semble, à tous points de vue plus valable et viable.

Certes, la profession actuelle d’astrologue – et le COMAC lui  propose une déontologie -  défend la capacité à  gérer le thème natal, fonds de commerce tant pour le praticien que pour l’enseignant – soit  une certaine pratique de l’astrologie commerciale en stigmatisant une astrologie  traitant des fonctions sociales et non individuelles, ce qui passe par la prise en compte dialectique du sexe.  En phase solsticiale, l’accent est mis sur l’individu alors qu’en phase équinoxiale, on est d’abord concerné par les problématiques de classe, de caste voire de race. Mais une astrologie solsticiale n’est pas viable et d’ailleurs elle remet en question le plan divin.

 

 

 

 

 

 

 

 Bibliographie  Actes du Colloque de 1997  « Astrologie une Science en marche  Ed COMAC  1998. 

 

 

JHB 19 03 23

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jacques Halbronn L’astrologie dans l’oeuvre de Gérard Encausse alias Papus

Posté par nofim le 17 mars 2023

jacques  Halbronn    L’astrologie  dans l’oeuvre de Gérard Encausse alias Papus  . 

Déjà dans son traité élémentaire de science occulte (à ne pas confondre avec son traité élémentaire d’occultisme, posthume), Papus avait abordé très succinctement la matière de l’astrologie. sous le  chapeau « alphabet  d’astrologie » « On  comprendra qu’il nous est impossible  d’aborder  en grands détails un sujet aussi  vaste et aussi  complexe  que l’Astrologie. Nous allons donner  aux étudiants  quelques  tableaux  très simples qui leur permettront  de se reconnaitre  très bien dans les ouvrages  techniques. Nous prions les étudiants d’apprendre par coeur  ces quelques  tableaux et ils  verront ainsi beaucoup d’obscurités  disparaitre Ceux qui voudraient étudier complétement cette science trouveront tous les renseignements nécessaires dans le Traité d’astrologie judiciaire d’ Abel  Haatan et dans le résumé de Selva. Papus avait également fait paraitre son Traité chez Chamuel en cette  extreme  fin du XIXe siècle (cf  traité  de  science occulte de Papus,  1898,  BNF Microfiche  8 R 15184)

 

Dans le cadre de notre travail consacré à « Papus et les astrologues » on s’intéressera  d’abord au résumé compendium  qui sera fait de  sa description de l’astrologie  dont la seule édition est posthume et date de 1936 (Ed Dangles BND Microfiche 8 R  42855). Ce résumé a remplacé la dite description qui couvrait une bonne centaine de pages, sous la forme de notes en bas de page, constituées de tableaux systématiques, situées dans le dernier chapitre conclusif  « La naissance et la mort » (pp. 268 et seq)de son Traité Elémentaire d’occultisme, le dit exposé ayant été évacué par la suite. On partira de la  réédition de 1954 du dt Traité, paru à la Diffusion Scientifique.

«  Le Zodiaque et les maisons astrologiques en onomancie ( (p. 272). La mention de l’onomancie interpelle ici et il faut rappeler que durant une grande partie du XIXe siècle en France, le thème était constitué à partir du nom (cf notre ouvrage sur l’Astrologie du Livre de Toth d’Etteilla, Paris, Ed. Trédaniel 1993).

 On  y  trouve deux  illustrations 

I  « Correspondances astrologiques et hermétiques du corps humain d’après Kircher »

II ‘Le zodiaque. Figures symboliques et hiéroglyphiques. Le Bélier est à l’est, le Cancer au nord, la Balance à l’ouest, et le Capricorne au sud.. On observe l’accent mis sur les 4 signes cardinaux, marqueurs des équinoxes et des solstices.

Tableau  présentant en rapport  les noms des sept planètes  avec les sept tempéraments qui correspondent et les sept  caractères qui dépendent de ces sept tempéraments.

note: cette référence à sept tempéraments est  ainsi déclinée: bilieux, sanguin, nerveux,nerveux-bilieux, sanguin-musculaire, lymphatique, solaire ou harmonique

Tableau indiquant la correspondance des sept couleurs avec les sept principaux tempéraments et faisant connaitre la couleur préférée par chacun avec le nom de la planéte qui s’y rapporte.

Tableau ; »Influences des planétes » Correspondance avec les organes du corps humain

On  y trouve une description des 12 maisons  puis des  12 signes, sur la base des positions solaires, pratique répandue dans les années trente dans la presse..  On nous explique que « les douze  signes du zodiaque se trouvent distribués sur les 12 pointes de maisons selon l’heure et la latitude  du lieu de la  naissance de l’enfant  dont on érige l »horoscope. »   

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Passons à présent à l’exposé principal déroulé  sur  plus de 130 pages (pp/ 227 à 364). qui ne figure qu’en 1936 (édition où  le compendium est absent  Papus  insiste après avoir affirmé  la nécessité d’étudier l’astrologie, « base expérimentale de l’occultisme », sur la différence d’approche des astrologues par rapport à celle des astronomes/

 

« L’astrologie, « au contraire,  au lieu de voir de simples  masses de matière » y trouve une physiologie et ‘toute une psychologie » Papus s’attarde quelque peu sur les dignités planétaires qu’il représente par des schémas offrent une belle symétrie.

 

 Papus annonce  reproduire  la description des signes  telle qu’exposée dans Light Of Egypt (de Thomas Burgoyne)- 1889. IL termine par un chapitre consacré aux « adaptations de l’astrologie » (ce qu’on qualifierait actuellement d’applications). Il reprend par ailleurs les « paradoxes astrologiques » d’August Strinberg. Il aborde la question de la précession des équinoxes (Grande Année)

 

 

Il nous faut enfin étudier l’article Astrologie que Papus publie en octobre  1913 dans sa revue Mysteria, laquelle succéda (jusqu’en 1914) à la revue Initiation.  ce texte rend hommage à Charles François Dupuis, auteur de l’Origine des cultes. Papus annonce que le « point équinoxial » sera dans l’approche du Verseau  autour de l’An 2000. Son exposé date de 1913  et semble bien ne pas avoir été signalé par les historiens de la quetsion des ères précessionnelles comme Christian Lazarides ‘Vivons nous les commencements de l’ère des poissons ed Anthroposophiqiues naormanfes) 1989). L’article de Papus – qui ne sera  pas pris en compte  en 1936-  précéde largement l’ouvrage de Paul Le Cour de 1937 sur « l’Avénement de Ganyméde  et l’ère du Verseau « (Ed Atlantis)  Papus regrette que la clef de la précession ait été négligée dans l’étude des civilisations. »cf  notre collectif  Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros, 1979)

 

 

 

 

JHB  17 03 23

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jacques halbronn et les femmes astrologues lors de la phase équinoxiale 1978-1985

Posté par nofim le 12 mars 2023

jacques halbronn  et les femmes  astrologues lors de la phase équinoxiale 1978-1985

Récemment, nous avons soutenu qu’en phase équinoxiale, les femmes étaient vouées à jouer un rôle important à l’incitation des hommes qui préféraient les mettre en avant. Nous avions déjà signalé le cas de Denise Daprey placée en 1985 à la présidence de la FEA. Mais déjà en 1984,un premier projet avait été soutenu, à notre demande, lors du Colloque de Lyon, par Clarisse Kan (voir les vidéos) autour du SNEA, le Syndicat National de l’Enseignement Astrologique. Mais il y a encore bien d’autres exemples d’une telle synergie au cours de cette même période, liée à la « bonne volonté » des femmes astrologues à participer à diverses entreprises/aventures;

I Le projet Zodiaque de SOLAR et de SAND-TCHOU

avec Catherine Aubier, Françoise Colin, Brigitte Chérert, Dorothée Koechlin de Bizemont, Solange Dessagne.(le Sagittaire)

 

II Les fédérations internationales à Lille (1978), Nice (1979), Luxembourg (1981), Athènes (1982).

  avec Blanca Hernandez (Espagne), Edith Wagemann,(Allemagne)  Fernanda Nosenzo (Italie) Thedora Dakou( Grèce), Francine Mercier. (Suisse)  l’on peut compter, pour la période qui s’annonce, sur une nouvelle dynamique dans ce sens;

 

 

 

 

JHB 12 03 23

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jacques halbronn Nouveau regard sur l’astrologie mondiale d’André Barbault dans les années 60

Posté par nofim le 12 mars 2023

jacques  halbronn Nouveau regard sur l’astrologie mondiale d’André Barbault dans les années 60 

 

 Une relecture de l’ouvrage de Barbault intitulé 1964 La crise mondiale de 1965  remet en question l’historique que nous avons, ces dernières années, proposé de sa recherche et de ses méthodes et nous nous en excusons auprès de nos lecteurs. En effet, nous avions lourdement insisté sur le changement de méthode de Barbault qui serait survenu en 1967 avec la publication des Astres et l’Histoire. Mais il n’en était rien, comme on va le voir et la parution de 1967 n’apportait en fait rien de nouveau à ce que Barbault avait présenté dans la Crise Mondiale de 1965 (Albin Michel) et on a au contraire une impression de déjà vu quand on passe d’un ouvrage à l’autre, ce qui nous avait échappé. Pourtant, Barbault dès 1963, date de la parution de sa « Crise Mondiale »‘avait déjà décrit son modus operandi lequel ne changera plus par la suite. L’importance accordée aux séries de conjonctions des planétes entre Jupiter et pluton figure déjà en bonne place 4 ans avant la parution chez Pauvert., d’où le tableau de la page 25 intitulé « Les grandes conjonctions de 1900 à 1971. »  On remarque, signale l’auteur qu’elles sont « réparties inégalement dans le temps ». C’est ainsi que Barbault traite des deux guerres mondiales: » De 1914 à 1921, on en trouve soudain six, dont quatre durant les cinq années de la première guerre mondiale (..)  Apparait une nouvelle concentration de cinq conjonctions durant les six années  de la deuxième guerre mondiale de 1940 à 1945′ Pas de référence ici au travail de Gouchon qui sera évoqué en 1967. Et Barbault de poursuivre sur sa lancée: »Nous arrivons  maintenant  à une étape concentrée avec  quatre conjonctions comprises entre 1965 et 1971, une zone complétement vide se présentant dans les neuf années qui vont de 1972 à 1980″ 

Au demeurant, Barbault semble ne pas trop se soucier de rendre compte de la crise de Berlin et de Cuba qui aura ébranlé la paix mondiale dans les années 1961-62, puisque -ben voyons- cela ne correspond pas à sa théorie, ce qui en fait ipso facto un » non événement » alors que la « crise mondiale de 1965″ est quelque chose de plus  structurel, du moins selon son schéma de répartition..  En fait, Barbault va se focaliser,  en 1967 du fait du  double   l’échec de  1962 (pas prévu)  et de 1965 (pas réalisé) qu’il parvient à faire oublier,   sur un nouveau rendez vous conjonctionnel, celui des années 1981-82. L’historien du prophétisme est habitué -(cf notre thèse d’Etat. Le texte prophétique en France. 1999) par la pratique du recyclage des prédictions.

Nous n’avions pas bien  compris alors ce qui s’était passé dans la tête de Barbault dans ces années là car nous n’avions pas relevé que son ‘indice de concentration planétaire » avait déjà été testé en 1965 sans résultat probant car nous en étions restés  à l’idée que le dit indice n’était apparu qu’en 1967!  Certes, la Guerre israélo arabe des Six Jours en 1967 aura-t-elle ébranlé les esprits mais pas dans la même mesure que ce qui se passa en 1961 (construction de ce mur de  Berlin,  détruit en 1989) et missiles russes installés à Cuba en 1962  dont Barbault ne veut retenir que l’installation du téléphone rouge comme marqueur de paix! Après la pluie, le beau temps.

La lecture de l’ »Avenir du Monde selon l’astrologie » produit par  Barbault en 1993 (Ed du Félin) met en scéne un observateur attentif de  ses confrères, qu’il n’épargne guère, en commençant par Volguine. Mais cet ouvrage nous apparait comme contre-productif et au lieu de « sauver » l’astrologie, nous avons le sentiment qu’il l’enfonce avec son déluge de positions astrales et sa pléthore d’événements terrestres.  Au vrai, Barbault ne revient pas sur cette Crise Mondiale annoncée en 1963 et qui fait suite  à la véritable crise de 1961-62 qu’il n’avait pas vu venir. On a l’impression que Barbault est dans la surenchère et que pour relativiser ses annonces, il fixe des échéances encore plus terribles. 1965 ce n’est rien en comparaison de ce qui nous attend pour 1982! Circulez, il n’y a rien à voir. Rendez-vous à la prochaine échéance bien plus grave! Pour 1989, Barbault  a-t-il annoncé, dans la foulée, que le véritable traumatisme serait pour 1991 avec l’effondrement de l’URSS? . Barbault nous parle de 1953 et de la mort « soudaine » de Staline mais il n’annonce pas la grande grève mémorable de cette même année qui est un événement bien plus significatif astrologiquement que la mort d’un dictateur. Une grève obéit à une dynamique collective, sociale, elle ne tient pas à la vie d’un seul personnage. et cette dynamique, elle méne 15 ans plus tard à Mai 68  et ensuite à 1995 : trois échéances à sur 40 ans,  manquées par Barbault, liées au passage du même Saturne sur le même point du zodiaque! Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué?   Un an après son Avenir du Monde, nous publiames l’Astrologie selon Saturne et le panorama des mouvements sociaux depuis 1989 et ce sans faire appel à autre chose qu’à Saturne et 1995 allait valider nos travaux. Alors, certes, ce n’était pas 34 ans avant l’événement annoncé (1989) mais c’était un élément d’une série débutant en 1789 de 30 ans en 30 ans environ et donc qui était prévisible depuis  des décénnies et notamment depuis 1953 dont Barbault ne pouvait avoir ignoré l’impact à l’époque et ne pas le relier par la suite à 1967, 15 ans plus tard, une durée, un intervalle  typiquement saturniens.

  Ce qui nous frappe quand nous étudions (sur Internet) l’impact des ouvrages de Barbault en astrologie mondiale, c’est qu’ils n’auront fait l’objet d’aucun commentaire chez les historiens, les politologues et les sociologues, qui ne se sont pas vraiment précipités sur le précieux outil que leur offrait Barbault, tant pour explorer le passé que l’avenir.  Comme il le reconnait, dans l’Avenir du Monde,  Barbault est resté un solitaire qui était le seul à comprendre ce qu’il écrivait.

  Donc, on aura compris que la naissance de l’indice cyclique de Barbault ne date pas de 1967 mais de 1963 et nous mêmes nous avions été dupés par ce tour de passe- passe virtuose.  la « Guerre Mondiale » troisiéme du nom  éclipsait la « Crise mondiale » de 1965. D’ailleurs, nous ne pensons pas que l’astrologie ait vocation à annoncer des catastrophes pas plus que notre systéme électoral est censé programmer des crises. Selon nous, la cyclologie astrologique est  garante d’un certain ordre, d’une certaine alternance et si les choses se passent mal, cela ne saurait dépendre de l’Astrologie. Barbault n’aura finalement jamais trouvé le bon angle, le bon créneau (cf notre article sur les déviances du marxisme) pour l’astrologie, n’aura pas su lui fournir un cadre parfaitement régulier et récurrent et que vaut cet indice cyclique qui part dans tous les sens et d’ailleurs, de nos jours, les astrologues en sont revenus à étudier le passage de telle planéte dans tel signe, ayant compris que la cyclicité astrologique impliquait une relation planéte-signe et non planéte-planéte comme l’avaient préché les frères Barbault.  Car la relation planéte signe garantit une régularité qui n’existe pas avec la potion miraculeuse de Barbault  digne d’Astérix. Actuellement,  nos travaux depuis quelque temps auront fortement impacté le milieu astrologique et nul ne saurait désormais nous déclarer que nous n’avons pas fait nos preuves au niveau du balisage du XXe siècle avec une extréme économie de moyens Nous voudrions enfin nous attarder  dans l’Avenir du Monde  sut le chapitre intitulé ‘Trente-quatre ans à l’avance ».(pp. 140 et seq) qui n’a rien à voir avec la question de l’indice cyclique puisque la prévision pour 1989 dont Barbault rappelle qu’elle figurait dans Défense et Illustration de l’Astrologie (1955 + 34 = 1989) s’articule sur le seul cycle Saturne Neptune et non sur une série de conjonctions, ce qui correspond à une autre méthodologie. Or, cette prévision à 34 ans de distance – et l’on sait que l’astrologie peut se projeter, grâce à l’astronomie, très loin dans le temps en avant comme en arrière-avait été enterrée par Barbault qui avait fait une croix dessus; car il était parti sur la voie de son indice cyclique qui lui semblait son apport original à l’Astrologie Mondiale, qui ne relevait pas de l’influence de son frère Armand. Autrement dit, quand bien même la conjonction Saturne Neptune aurait accouché d’un événement significatif, ce n’est pas cela qui aurait pu valider son « indice cyclique » (hérité de Gouchon comme il le note dans Les Astres et l’Histoire, 1967). Barbault devra bien se contenter de ce lot de consolation et  rendre hommage à son astrologie des années cinquante qu’il avait voulu dépasser lors de la décennie suivante. La lecture de la revue L’Astrologue pour l’année 1989  ne fait aucune référence à la prévision de 1955, laquelle sera par la suite considérablement célébrée  au lendemain des événements, ce qui consacrait quelque part l’échec de la théorie des concentrations planétaires, dont nous avons déjà traité en signalant l’aventure d’un Léon Lasson en 1937 tablant sur une absence  de concentration d’éclipses et d’occultation garantisssant 15 ans de paix pour l’Europe (Astrologie Mondiale, Ed Revue Demain. Préface G L Brahy)

Barbault écrivait en conclusion de son Avenir du Monde « Ai je réussi? Je le crois. Mais certains de mes contemporains, bien entendu,  auront une opinion différente; Et je sais que seul l’avenir pourra nous apporter une réponse »..  Pour notre part, une machine mal construite, bancale ne peut fonctionner que par hasard et de façon aléatoire.  Il n’est donc pas nécessaire d’attendre que la fusée s’écrase pour prévoir ce qu’il adviendra  de l’astrologie selon Barbault.

 

 

 

 JHB 13 03 23

 

 

 

 

 

 

 

 

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Jacques Halbronn La fortune de l’astrologie dans le Traité Elémentaire d’Occultsme de Papus

Posté par nofim le 10 mars 2023

 

 Jacques  Halbronn   La fortune de l’astrologie dans le Traité Elémentaire d’Occultisme de Papus

 

 

 

En 1936, une édition du Traité élémentaire d’occultisme paraissait  chez Dangles  avec une section Astrologie assez  fournie. mais  cette section ne figurera plus en 1954. dans l »édition de la Diffusion  Scientifique (dont nous avons un exemplaire à la BURA) « nouvelle édition revue et augmentée (sic) mais qui, néanmoins, ne comporte plus la tranche astrologique laquelle est remplacée par des notes en bas de page dans le dernier chapitre, lesquelles ne figuraient pas dans l’édition de 1898.. En 1968 la Fiffusion Scientifique  fait reparaitre  l’ouvrage mais sans référence au titre à l’astrologie « Traité élémentaire d’occultisme » repris,par  les Ed Dangles  en 1970. En 1988 la Diffusion Scientifique ressortira une édition identique à celle parue dans ce même cadre en 1954 donc sans l’Astrologie. En 2011, les Ed Bussière ressortiront le Traité toujours sans l’Astrologie.Mais ultérieurement, la partie astrologique réapparaitra sous une jolie  couverture en couleurs aux Editions  de la Clé D’or en 2016. On s’intéressera donc de plus près à cette partie astrologique qui a du figurer sous la version originale qui semble bien être celle de 1936, à ne pas confondre avec le  « traité élémentaire  de science occulte » ni avec le « traité méthodique de science occulte » parus  respectivement  en 1888 (Ed Carré) et 1891..(réédités chez Dangles en 1992 et 1990) On notera le passage de la forme « science occulte » à la fin du XIXe siècle  à celle d’ »occultisme dans les années trente du XXe.

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Traité éleméntaire d’occultisme et d’astrologie initiation d l’étude de l’ésoterisme hermétique.

Cote BNF   8-R-42855  1936

 

 

 

Traité Élémentaire D'occultisme Et D'astrologie - Initiation À L'étude De L'ésotérisme Hermétique   de Papus  Format Broché

L’édition de 1954 (Diffusion Scientifique) comporte un fort  appendice intitulé « Le maître Philippe de Lyon. thaumaturge et homme de Dieu. Ses prodiges, ses guérisons, ses enseignements  Cet appendice oeuvre de Philippe Encausse n’est pas indiqué sur la page de titre mais a une place à part dans la table des matières/ Cet appendice ne sera pas repris dans les éditions suivantes du même éditeur.  Cet appendice se substitue en quelque sorte à la partie astrologique de  1936 (pp. 227 à 355) et couvre les pages 300 à 534!) mais il ne sera pas repris dans les éditions suivantes.

 

 Etrangement, l’édition de 1954  si elle ne reprend pas la partie astrologique en tant que telle se termine par un bref exposé de l’astrologie qui figurait déjà en 1936  avant d’en arriver à la partie astrologique stricto sensu, ce qui  génére une sorte de redondance dans l’exposé de la doctrine astrologique.(réédition en face simile  1976 à la Diffusion scientifique)

Dans le « traité élémentaire de science occulte », on trouve deux références bibliographique relatives à l’astrologie Le Traité d’astrologie judiciaire d’Abel Haatan et le « résumé » de Selva (dont nous n’avons pas déterminé la nature exacte, édition forcément antérieure à 1898.,  tous deux parus chez Chamuel – comme c’était le cas dans l’édition de 1898  du traité élémentaire de science  occulte- au tournant du XXe siècle. Rappelons que Papus décéde en 1916, soit 20 ans avant l’édition de 1936 du « Traité Elémentaire d’Occultisme et d’astrologie » Le langage utilisé dans le développement astrologique(pp/ 227-355) emploie volontiers le mot « karmique » (cf  infra)et met l’accent sur le thème natal, le  double sidéral » de l’Ego, comme apport principal de l’astrologie,  En vérité, l’on peut se demander quel est l’auteur de cette addition astrologique fort substantielle de 1936 alors que plus de 40 ans se sont écoulés depuis les publications astrologiques signalées,  parues chez Chamuel (Abel Haatan, 1895)

 

 

 

 Catalogue La Clef d’or

Papus (Dr Gérard Encausse 1865-1916) fut l’un des plus grands occultistes français du 19-20ème siècle et joua un rôle considérable dans le développement et la popularisation des disciplines occultes auprès du grand public. Son travail a également profondément marqué les différents milieux artistiques et scientifiques de son époque, faisant de lui une référence et un classique, bien au delà de l’ésotérisme, pour comprendre la Belle Époque.

 

Réédition de cet ouvrage majeur de la fin du 19ème Siècle devenu introuvable. Seule version complète disponible à ce jour, cet ouvrage s’avèrera d’une importance capitale pour toutes les écoles d’Occultisme : kabbalistes, hermétistes, théosophes, spirites, magnétiseurs.

 

Vous y trouverez une étude complète sur l’astrologie et l’énergie de chacune des planètes, mais aussi le travail des signes astrologiques, des influences planétaires, des correspondances sur le tempérament, la chiromancie…Tout le nécessaire pour une pratique magique éclairée de l’usage des énergies universelles, dans cet immense classique introuvable jusqu’à présent. »

Cette notice est erronée car cette édition date de 1936 et non de la fin du XIXe siècle puisqu’elle comporte un complément très étoffé sur l’astrologie, ce qui justifie son titre. Or, on n’a pas retrouvé une édition antérieure à celle de 1936 mais celle ci  a pu exister puisque  la partie qui précéde l’exposé astrologique comporte déjà, quelques éléments dans ce domaine. Quant à l’édition de 1954, elle a évacué la partie astrologique substantielle en ne conservant que les quelques pages en question marquées par les références à  un traité d’Abel Haatan paru chez Chamuel  en 1895.  Au départ, il  y eut  un Traité Elémentaire de Science Occulte, paru chez Georges Carré dès 1888 (avant de paraitre chez Chamuel) et qui connut plusieurs éditions dont celle qui servira pour l’édition de 1936 et qui se réfère (cf BNF  Gallica) comme on l’ a  vu, à  un traité d’Abel Haatan Mais le texte de ces éditions diffère sensiblement de celui de l’édition de 1936. L’influence de la théosophie et de Madame Blavatsky est évidente -avec notamment la notion de karma/ D’ailleurs, ces premières éditions  paraissent dans le cadre de Publications de l’Isis, « branche française de la Société Théosophique », trait qui est toujours marquant dans l’addition de 1936. On aura donc noté le passage de la formule « science occulte » à celle d’occultisme; d’une édition à l’autre, entre la fin du XIXe siècle et les années trente du XXe. Mais ce qui frappe, c’est que dans le titre même de l’édition de 1936 Occultisme et Astrologie sont associés, ce qui ne sera plus le cas en 1954, qui évacue la partie astrologique hormis les brèves notices de la fin du corps principal, tout en ajoutant un appendice autour de  M°Philippe de Lyon. C’est dire que la succession des éditions du traité élémentaire de science occulte devenu le traité élémentaire d’occultisme et d’astrologie puis traité élémentaire d’occultisme, est assez complexe à appréhender, ce qui nous renvoie au labyrinthe de la succession des éditions des Centuries, ce qui reléve de la cuisine des libraires/éditeurs.
L’astrologie dans le Traité élémentaire d’occultisme On traitera de la partie intégrée dans le corps du Traité, dans la section intitulée « La naissance et la mort. » et qui comporte notamment un développement intitulé ‘Les mystères du zodiaque’. Des notes en bas de page apportent de données astrologiques basiques, lesquelles seront supprimées par la suite.. Passons à présent à l’exposé astrologique figurant dans l’édition de 1936 lequel ne comporte pas de référence à la nouvelle planéte Pluton, découverte six ans plus tôt alors qu’Uranus (1781) et Neptune (1846) sont bel et bien intégrés dans le systéme/ On y trouve une référence à la revue Mysteria dirigée par Papus ( article paru dans le numéro du mois d’octobre 1913 Zodiaque des astronomes, zodiaque des astrologues, https://www.linitiation.eu/telechargement/Mysteria-v4-n11-1913-novembre.pdf- Mysteria succédait à la revue Initiation fondée en 1888), ce qui situe la rédaction peu avant le décés de l’auteur en 1916. L’article se référe notamment à l’Archéométre de St Yves d’Alveydre (1909)/ On serait donc en droit de penser qu’il s’agit là de la publication d’un manuscrit bien postérieur à celle de la fin du XIXe siècle comme c’est le cas pour le traité élémentaire de science occulte. On y fait référence à la précession des équinoxes et aux ères d’environ 2000 ans et l’on y intégre des passages issus de Light of Egypt (de Burgoyne cf notre ouvrage La vie astrologique, il y a cent ans, Ed Trédaniel 1992) On notera que l’édition de 1936 ne comporte pas les notes en bas de page relatives à l’astrologie comme ce sera le cas par la suite puisqu’elle dispoe d’un long développement sur le sujet par ailleurs. Ces notes astrologiques n’apparaitront que du fait de la suppression du dit développement à partir de 1954

 

En ce qui concerne l’ouvrage de  Marie-Sophie ANDRE et Christophe BEAUFILSPAPUS BIOGRAPHIE. La Belle Epoque de l’Occultisme,, Berg International 1995, que dire de la partie « Bibliographie » (pp. 343 et seq)? Une assez longue notice  y est consacrée au « Traité élémentaire de science occulte ( Paris, Catté; 1888), réédité chez Chamuel en 1893 et  et 1898 (cf supra) On nous signale d’autres éditions en 1903  et  chez Albin Michel  en 1926. et chez Dangles en 1936 avec le nouvel intitulé « traité élémentaire d’occultisme et d’astrologie », Mais le probléme est le suivant : le contenu du Traité Eleméntaire d’occultisme (même sans la partie astrologique ajoutée) ne semble pas correspondre au contenu du Traité Elémentaire de Science Occulte! Il s’agit bien de deux ouvrages distincts, comme cela ressort d’une comparaison entre les tables des matières respectives.  Tout se passe donc comme si l’ouvrage paru en 1936 avec une référence marquée dès le titre à l’astrologie  soit était resté inédit mais n’en serait pas moins de Papus,  soit l’oeuvre d’un autre auteur que l’on aura finalement intégrée.  Les auteurs ont  un peu vite assimilé le Traité élémentaire d’occultisme et d’astrologie  avec le Traité élementaire de science Occulte sans mener à bien une vérification des contenus des ouvrages qu’ils mentionnaient. Cette  « revue mensuelle  d’études initiatiques », Mysteria  est bel et bien mentionnée pour 1913-1914 dans leur bibliographie, p/ 351) comme ayant succédé à L’Initiation, . Ainsi, ces auteurs  n’auront pas su mettre en évidence l’importance que Papus accordera à l’astrologie à la fin de sa vie, ce qui ressortait de la refonte de son Traité Elémentaire de science occulte devenu Traité Elémentaire d’occultisme et d’astrologie, même si la mention de l’astrologie au titre mais aussi quant au contenu sera évacuée dans les éditions postérieures à 1936. Papus se référe par ailleurs à l’Origine de tous les cultes de Dupuis, ce qui explique son intérêt pour la précession des équinoxes. A noter que Paul Le Cour publiera en 1937, donc un an après le nouveau traité de Dupuis L’ère du Verseau – ou le retour de Ganymède, Dans son ouvrage « vivons nous les commencements de l’ère des poissons? »  (ed Anthroposophiques romandes, 1989, Chritian Lazarides ne mentionne pas- dans sa bibliographie, le nom de Papus (pp. 323  et seq)pas plus d’ailleurs que le collectif « Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau » (Ed Albatros, 1979)

 L’astrologie dans le Traité élémentaire d’occultisme

On traitera de la partie intégrée dans le corps du Traité, dans la section intitulée « La naissance et la mort. » et qui comporte notamment un développement intitulé ‘Les mystères du zodiaque’. Des notes en bas de page apportent de données astrologiques basiques, lesquelles seront supprimées par la suite.. Passons à présent à  l’exposé astrologique figurant dans l’édition de 1936 lequel ne comporte pas de  référence à la nouvelle planéte Pluton, découverte six ans plus tôt alors qu’Uranus (1781) et Neptune (1846) sont bel et bien intégrés dans le systéme/ On y trouve une référence à la revue Mysteria dirigée par Papus ( article paru dans le numéro du mois d’octobre 1913 Zodiaque des astronomes, zodiaque des astrologues, https://www.linitiation.eu/telechargement/Mysteria-v4-n11-1913-novembre.pdf- Mysteria succédait à la revue Initiation fondée en 1888), ce qui situe la rédaction peu avant le décés de l’auteur en 1916. L’article se référe notamment à l’Archéométre de St Yves d’Alveydre (1909)/ Papus s’intéresse spécialement aux dignités planétaires (Ed 1936 pp 250 et seq) 

On serait donc en droit de penser qu’il s’agit là de la publication d’un manuscrit bien postérieur à celle de la fin du XIXe siècle comme c’est le cas pour le traité élémentaire de science occulte. On y fait référence à la précession des équinoxes et aux ères d’environ 2000 ans et l’on y intégre des passages issus de Light of Egypt (de Burgoyne  cf notre ouvrage La vie  astrologique, il y a cent ans, Ed  Trédaniel 1992) Or, l’édition de 1936  ne mentionne pas la date de rédaction de la partie astrologique, cette lacune sera comblée dans les éditions suivantes. Ainsi, en 1954 ( reproduction à l’identique en 1968 et en 1976  mais sans la partie consacrée au M° Philippe de Lyon),  paraissait (cf supra) à la Diffusion Scientifique le dit Traité  Elémentaire d’occultisme de Papus (BNF 8 R 69761 et 8° R  81469) avec une présentation du Dr Philippe Encausse mais sans la mention de l’Astrologie au titre si ce n’est le compendium placé dans le dernier chapitre « La naissance et la mort »  le  gros  développement sur l’astrologie de 1936 ne figurera plus après la Guerre la partie astrologique consistante  de l’édition de 1936. A la page 295, on trouve la date de juillet 1914 et le lieu  st Beatenberg.(en Suisse) Par ailleurs, au catalogue de l’édition de 1936, figure bien, par ailleurs, le traité élémentaire de science occulte, ce qui montre  que les deux traités étaient bien présentés comme tout à fait distincts. Cependant l’édition de 1936 ne comporte pas la référence à Beatenberg et à  juillet 1914

 

 

 

 Encausse, Philippe (1906-1984)

 

: Papus (docteur Gérard Encausse). Sa vie. Son oeuvre. Documents inédits sur Philippe de Lyon, maître spirituel de Papus. Opinions et jugements. Portraits et illustrations ] / Philippe Encausse

 

: Editions Pythagore, 7, rue Séguier, 1932.

 

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jacques halbronn La dialectique cyclologique du Haut et du Bas en Astrologie EXOLS

Posté par nofim le 10 mars 2023

jacques  halbronn   La dialectique cyclologique  du Haut et du Bas en Astrologie EXOLS 

 

 

On connait la problématique du Yin et du Yang ainsi que la formule de la Table d’Emeraude, « Ce qui est en bas est comme ce qui est en haut, . »et nous y voyons là une  référence à l’échelle sociale et à une forme de « contrat social » (Rousseau) entre les hommes et les femmes. En phase solsticiale, le Bas impose ses valeurs au monde d’en Haut et en phase équinoxiale, ce serait l’inverse, le Haut imposant ses valeurs au  monde d’en bas, ce qui correspond au regard de l’astrologie au clivage entre tenants  du thème natal et tenants des cycles et des transits sur les axes saisonniers.(astrologie mondiale)

Cela dit, il y a débat autour d’une telle topographie/ Est ce que la dynamique est celle qui va du bas vers le haut ou bien celle qui va du  haut vers le bas.? Cela correspond à des approches théologiques et politiques bien distinctes mais peut être faut-il y  voir à l’oeuvre l’idée d’une alternance? On ne peut pas faire de prévision en astrologie sans une certaine clarification à  ce sujet/

Selon nos travaux, en phase équinoxiale, les hommes viennent aider les femmes et en phase solsticiale, ce serait l’inverse, ce seraient les femmes qui encourageraient les hommes dans leur progression. Mais si l’on s’appuie sur nos « topiques sensorielles »,  les valeurs féminines seraient liées à l’hygiéne et à la santé du corps ( Surmoi odorat/goût)  alors que les valeurs masculines le seraient au mental et à l’esprit. ( Surmoi  ouie/vue)/ On a pu observer durant la pandémie du COVID  l’hommage rendu au personnel médical, en phase solsticiale

On entend par là qu’il faille s’attendre à ce qu’en phase solsticiale, les hommes fassent appel aux femmes et à ce que ce soit l’inverse en équinoxiale/ Cela conduit à ce que chaque phase présente des caractéristiques assez reconnaissables ne serait-ce que visuellement dans la mesure où plus de femmes seront « propulsées » sur le devant de la scène, dans un cas et plus     d’hommes dans l’autre        C’est ainsi que nous avons expliqué les présidences de Denise Daprey  et de Dauièle Rousseau à la tête des deux fédérations astrologiques  en présence dans les années 1984-1986 au cours d’une phase équinoxiale, les leaders masculins s’étant mis en tête de leur donner leur chance de jouer un certain rôle comme on a pu l’observer l’année dernière avec Anne Hidalgo  et Valérie Pécresse, à l’approche d’une nouvelle phase équinoxiale donc  horizontale ou encore en 2007 en faveur de Ségoléne Royal, 15 ans plus tôt.       Rappelons que pour nous, la phase solsticiale est « babélique », c’est à dire marquée par le morcellement des grands ensembles (exemple 1989-91 et l’effondrement du bloc soviétique) alors que la phase équinoxiale génére un processus  vertical, allant du haut vers le bas, d’où un pouvoir plus central et une réduction des clivages régionaux et nationaux, comme lors de la mise en route de l’Union Europénne, au début des années 50  du siècle dernier.    En bref,  les hommes aident les femmes à se réaliser en phase équinoxiale et c’est l’inverse en phase solsticiale, ce qui signifie que la situation des deux sexes est voué à des changements périodiques et ne saurait se stabiliser, se figer en un statu quo égalitaire qui ne s’inscrirait pas dans une logique cyclologique.              ,                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                      

 

 

 

 

 

JHB 10 03 23

Publié dans ASTROLOGIE, FEMMES | Pas de Commentaire »

L’astrologie, entretien avec Arnold Waldstein (2015)

Posté par nofim le 9 mars 2023

L’astrologie, entretien avec Arnold Waldstein ( 2015)  https://www.revue3emillenaire.com/blog/lastrologie-entretien-avec-arnold-waldstein/

L’astrologie, en tant que science initiati­que, est une école de sagesse et de luci­dité ; elle peut aider en premier lieu des individualités à se réaliser, à mieux vivre dans une époque troublée et à certains égards très dangereuse, donc à réagir elle peut aussi avoir des applications mé­dicales importantes. En aucun cas, elle ne peut suppléer à la volonté de la person­ne. Toute application « séduisante » de l’astrologie est « satanique ». Le véritable astrologue est un poète : l’astrologie est l’articulation sensible du Verbe, elle joue les ragas de la trame des astres. Elle est recherche de la qualité, de l’harmonie : comment pourrait-elle être prédiction d’une machine pour des êtres sans être ?

L'astrologie, entretien avec Arnold Waldstein (2015) dans ASTROLOGIE
21 juin 2015 | Catégories : Arts Divinatoires & SpiritualitéEntretien/Interview | Mots-clés : 

Né en 1945 a Lille, Arnold Waldstein a fait des études universitaires, littéraires et musicales, en France et en Allemagne. En 1967, il abandonne l’Université, devenue, selon Guénon, « une conspiration contre l’Universel ». Il s’installe à Paris où il devient lecteur et traducteur dans diverses maisons d’édition. La rencontre d’André Barbault, de Jean Carteret, l’amène à l’astrologie, en tant que science traditionnelle. Arnold Waldstein a publié de nombreux articles dans des revues fantastiques, d’ésotérisme et d’astrologie, ainsi que plu­sieurs ouvrages : L’alchimie (Marne, 1976) ; John Dee, le sorcier de la reine Élisabeth (Retz, 1974) ; Crowley, le Saint de Satan (Retz, 1975) ; Le cabinet des figures de cire (Retz, 1976). Traduction de nouvelles inédites de Gustav Meyrink. Etc.

(Revue Question De. No 55. Janvier-Février-Mars 1984)

Arnold Waldstein, quel est selon vous l’état actuel de l’astrologie ? Comment se défi­nit-elle par elle-même ?

L’astrologie est originellement l’une des branches de ce que j’appellerai la « Sain­te-Trinité hermétique », astrologie-magie-­alchimie. Elle est basée sur des lois ana­logiques, sur une correspondance Terre-Ciel. L’horoscope natal n’est rien d’autre que l’incarnation d’un instant du ciel, il constitue la carte d’identité ontologique d’un individu, qui indique ses potentialités en germe ; rien de plus. Voilà l’auto-définition de l’astrologie. Sa fonction est donc hermétique et noble, elle est d’ex­traire l’Or de la gangue vulgaire et illu­soire que constitue la « personnalité ». Il est normal par conséquent que dans des civilisations traditionnelles et hiérarchisées, la pratique de l’astrologie ait été réservée aux « grands de ce monde » et à ceux qui la côtoyaient. Il faut dire que dans ces civilisations, chacun était à sa place, le boulanger aussi bien que le roi. Dans notre fin de cycle, il n’en est plus de même, puisque n’importe qui peut faire n’importe quoi.

C’est donc la fonction de l’astrologue qui s’est dégradée ; cela n’affecte en rien l’as­trologie elle-même, science traditionnelle inépuisable et en renouveau constant, d’une profondeur extraordinaire et aux ap­plications illimitées. Pensez à ce qu’on peut faire de ce petit schéma mystérieux, de ces dix planètes réparties dans douze signes. On nous dira : « c’est de la magie ». Mais je réponds : oui, exactement.

Quel est le rôle de l’astrologue actuel dans la cité ?

Ce rôle devrait être le même qu’originelle­ment : la fonction de l’astrologue est sacerdotale. Il est celui qui est dans le secret des dieux, qui connaît le méca­nisme implacable de l’horloge cosmique, et qui par suite peut orienter les gens vers leur destin : orienter, jamais dicter ou im­poser – abus de pouvoir. C’est là qu’in­tervient une certaine mégalomanie, un complexe de Faust au petit pied. André Breton disait déjà que l’astrologie, cette grande dame, était devenue une prostituée. C’est une image un peu simpliste : en réalité, l’astrologie n’est pas responsable du fait que certaines personnes arpentent le trottoir en se réclamant d’elle.

Pour revenir à votre question, le rôle de l’astrologue est essentiellement de faire prendre conscience aux gens de ce pour quoi ils sont faits ; bien peu d’entre eux sont prêts à opérer cette prise de conscience.

Il ne faut pas oublier non plus que l’as­trologie comporte bien d’autres applica­tions que celle de l’interprétation des destins individuels : interprétation des événe­ments, des cycles cosmiques, etc.

La banalisation de l’astrologie comporte évidemment un grave danger : est-il né­cessaire de croire que n’importe quel in­dividu a un destin ? Nietzsche n’aurait pas été d’accord.

Moi non plus.

Pensez-vous qu’il y a un divorce entre l’astrologie et les astrologues ?

Bien sûr ; c’est Jean Carteret, grand maître en métaphysique astrologique, qui in­sistait sur ce thème. Il en est de l’astro­logie comme de n’importe quelle discipli­ne : récupérée par la canaille, elle peut servir à n’importe quelle fin. Au fond, il faut distinguer entre plusieurs niveaux d’ap­plication. C’est l’histoire de science sans conscience : de même, un médecin peut aider une personne, la remettre en selle, mais il peut aussi la considérer d’un point de vue uniquement financier, ou manipu­latoire. C’est une histoire de pouvoir. Beaucoup d’astrologues sont comparables à des médecins de quartier : ils font « le taxi », ils dépannent provisoirement, ils utilisent « l’effet placebo », se dégradant au niveau de la voyante.

Mais la véritable astrologie doit être gnos­tique, elle doit viser à aider quelqu’un, ou quelque chose, à devenir ce qu’il est. L’astrologue — chien de garde d’une socié­té qui n’en est pas une — est une misé­rable caricature. Il est à l’astrologie, ce qu’est la prostituée profane à la prostituée sacrée.

Que pensez-vous du « milieu » astrologi­que ?

Il est comme tous les milieux, il n’est pas sur la voie. Ce qui est frappant, c’est l’insuffisance affligeante du niveau cultu­rel, sans même parler de métaphysique. Autrement dit, on se trouve confronté à des gens qui ont entre les mains un ins­trument qui les dépasse, dont ils ne connaissent pas la théorie, un peu comme un piéton à qui on confierait un avion à réaction. Les astrologues ignorent généra­lement ce qu’est la métaphysique, ils ne se rendent pas compte que le Zodiaque contient une philosophie extraordinaire,

sans même parler de ses applications aux individus d’une époque donnée. L’astrolo­gie, pour ces gens, c’est prédire le ma­riage à une vedette à la mode. L’ennui, c’est que si ces soi-disant astrologues avaient compris l’astrologie, ils prendraient conscience que leur travail superficiel est en contradiction avec les fondements mê­me de la science millénaire sur laquelle ils butinent comme des mouches sur un cadavre exquis.

Une preuve de la médiocrité du milieu astrologique en France : la conspiration du silence à propos d’Hadès, qui voit tout cela de très loin.

Quelle peut être selon vous, alors, l’utili­sation positive de l’astrologie à notre époque ?

L’astrologie, en tant que science initiati­que, est une école de sagesse et de luci­dité ; elle peut aider en premier lieu des individualités à se réaliser, à mieux vivre dans une époque troublée et à certains égards très dangereuse, donc à réagir elle peut aussi avoir des applications mé­dicales importantes. En aucun cas, elle ne peut suppléer à la volonté de la person­ne. Toute application « séduisante » de l’astrologie est « satanique ». Le véritable astrologue est un poète : l’astrologie est l’articulation sensible du Verbe, elle joue les ragas de la trame des astres. Elle est recherche de la qualité, de l’harmonie : comment pourrait-elle être prédiction d’une machine pour des êtres sans être ?

Les grands astrologues s’intéressent aux phénomènes cosmiques, ils savent que les individus n’en sont que des reflets éphé­mères, et pourtant porteurs de sens. La science astrologique nous rappelle que tout être a sa raison d’être, même si cette raison est en contradiction avec la morale d’une société donnée. Autrement dit, l’as­trologie est un instrument du logos, elle est, comme le dit Marin de Charrette, « pa­lais des métamorphoses au travers des­quelles circulent les paroles essentielles du verbe unique ».

De plus, l’astrologie est opérative, avec de nombreuses utilisations possibles : thérapeutique, magique, scientifique, philoso­phique.

L’astrologie est-elle, selon vous, une pana­cée universelle ?

Absolument pas ; je ne suis pas astrolo­gue, je fais de l’astrologie. Les astrolo­gues — astrologues sont généralement des outsiders, des laissés-pour-compte qui ont des problèmes sociologiques ou psy­chologiques. Pourquoi cette réponse ? pour vous dire que l’astrologie n’est pas une béquille ou une pilule-miracle, mais au contraire une très dure école de lucidité la machinerie cosmique est implacable : il s’agit de comprendre cette mécanique universelle et d’en utiliser les rouages pour se réaliser, mais on ne peut pas échapper à son destin. Shakespeare « croyait » en l’astrologie, ou plus exacte­ment, il avait compris que l’astrologie était un langage universel, un éclat de lumière dans la longue nuit de l’Humanité.

Alors, comment définissez-vous l’astrolo­gie ?

Raymond Abellio répète souvent cette pa­role kabbalistique selon laquelle « c’est l’étude de la Loi qui soutient le monde ». On pourrait en dire autant de l’astrologie, avec la différence que nous travaillons sur les bribes d’une Tradition qui a éclaté. Et pourtant, l’astrologie, science poétique et analogique, nous rappelle avant tout que le monde est régi par une cohérence, des structures. La meilleure preuve nous en est fournie par le Soleil qui préside à la naissance d’un être et la Lune qui signe sa mort.

Dans la pratique, quelles sont les limites de l’astrologie ?

Il n’y en a pas, si l’on fait de la métaphy­sique en s’attachant au cycles cosmiques et à leurs répercussions sur le destin des êtres ou des nations. Par contre, vouloir tout déduire de la lecture d’un horoscope personnel est une imposture, ou une illu­sion : le thème natal d’un individu est une sorte de portrait-robot, le schéma de ses potentialités. Pour maîtriser tous les élé­ments d’une telle donnée de base, il faut, d’abord, un esprit de synthèse et un sens philosophique que la plupart des astro­logues n’ont pas ; de plus, il faut combi­ner ces éléments avec d’autres données qui sont absentes du thème natal : l’héré­dité, le milieu social, l’intelligence, la vo­lonté, le destin. Ceci explique de nom­breuses objections faites à l’astrologie. En réalité, il s’agit d’objections faites à une certaine pratique primaire de l’astrologie, généralement fabriquées par des gens qui ne la connaissent pas. Il n’y a pas de limite à l’astrologie, il n’y en a pas non plus à son exploitation par les primates ; ni aux objections de leurs pseudo-adver­saires : la bêtise est pour ainsi dire auto-reproductrice, il y a une complicité opa­que entre les marchands d’avenir et leurs clients.

Vous touchez là au problème de la voyance ?

Oui. Nul doute que chez l’authentique as­trologue, intervienne un pouvoir visionnai­re. J’ai vérifié cela dans la pratique de l’astrologie horaire, qui permet de radio­graphier de manière hallucinante un évé­nement quelconque, après coup : tout est inscrit avec une précision incroyable ! En revanche, cet événement est évidemment impossible à prévoir, sauf par des mé­diums véritables, c’est-à-dire exception­nels.

Que voulez-vous dire par là ?

Ma fréquentation des médiums m’a appris qu’ils ont des « pouvoirs » généralement inutiles, basés sur un malentendu philoso­phique : sous prétexte qu’ils sont capa­bles de lire dans votre passé ou votre présent — chose tout à fait banale — les petits esprits en déduisent qu’ils peu­vent en faire autant pour le futur. Grave erreur.

Je dirai, en plus, qu’il importe peu de « savoir son avenir ». Ces mots n’ont d’ailleurs pas de sens pour tout esprit développé : le savoir n’est qu’un instru­ment et l’avenir est une illusion. Autrement dit, les « médiums « sont des primaires qui répondent aux besoins d’un public pri­maire.

Ceci dit, il peut arriver exceptionnellement que les médiums rendent des services exceptionnels.

Passons à un sujet grave : les prédictions ?

L’aspect prédictionnel de l’astrologie est le plus délicat, et en même temps le plus passionnant : c’est celui qui demande le plus de doigté.

En ce qui concerne « l’astrologie mon­diale «, on ne peut parler que des guillemets : on tombe dans le ridicule, car au­cun astrologue actuel ne peut extraire des bribes d’une antique science, chaldéenne et sacerdotale, les moyens mentaux de maîtriser le déchaînement chaotique d’une époque où la déesse Kali danse sur des charniers.

Nietzsche avait dit du XXe siècle qu’« Il serait le siècle classique de la guerre ». C’était un grand modéré, lorsqu’on consi­dère que plusieurs centaines de millions de morts ont scellé le destin de notre siècle.

Ceci dit, vous trouverez toujours des as­trologues pour vous dire que l’horoscope de M. Pompon est meilleur que celui de M. Duglandu, du moins du point de vue « politique ». Ceci, bien sûr, pour la Fran­ce : Un pays a les astrologues qu’il mé­rite.

En ce qui concerne les horoscopes per­sonnels, c’est différent : une entrevue di­recte est indispensable, et une certaine médiumnité entre en jeu.

Je parlais des prédictions personnelles sur l’avenir de la planète ?

Orwell, avec son 1984, était en-dessous de la vérité. Les mots d’ordre de « paix » de « fraternité », sont ridicules face à l’in­tensification des conflits. Nous assistons à une aggravation des guerres, mais d’un point de vue astrologique, il s’agit d’une mutation de l’humanité. Ce qui importe, c’est de dépasser le dualisme. La danse de Kali sur les charniers est une danse de joie et de mort à la fois.

Dans le domaine sexuel, il en est de même avec la soi-disant « libération » alors que la sexualité est au contraire un attachement, lorsqu’elle n’est pas trans­cendée. En réalité, l’astrologie dans son état actuel manque des bases métaphysi­ques nécessaires pour qu’elle assure son essor. Dans la plupart des cas, elle n’est qu’un moyen pour le petit-bourgeois de conforter sa propre nullité… Pour lui, l’as­trologie, c’est une affaire qui marche. Comme l’Apocalypse.

Je reviens à votre question : l’actuel amas de planètes dans trois signes zodiacaux (Sagittaire, Scorpion, Capricorne), n’est pas de bonne augure, « au premier degré » : intensification des conflits, en par­ticulier dans le domaine du Moyen-Orient. On parle stupidement de « troisième guer­re mondiale alors que la GRANDE GUERRE MONDIALE a commencé en 1914 et n’a jamais cessé. À ce niveau, il faut bien faire appel à des notions extra-astrologiques, car finalement l’astrologie n’est guère qu’un des éléments de la gno­se. De ce point de vue, nous arrivons à la fin d’un cycle. L’un des intérêts de l’as­trologie, c’est qu’elle nous permet de dé­passer le point de vue moral : elle est la base d’une éthique.

En revanche, l’entrée de Pluton en Scor­pion est de très bon augure pour une rééquilibration des rapports entre les deux sexes : Shiva et sa Shakti vont se récon­cilier, le tantrisme sexuel va s’intensifier : tant pis pour le troisième sexe et pour les accouplements bourgeois et dominicaux.

Arnold Waldstein, quel est selon vous l’avenir de l’astrologie ?

Il est probable que l’astrologie est en train de retrouver sa fonction primordiale, à travers une gangue de bêtise et d’aveu­glement.

Pour l’heure, elle est livrée aux contrefa­çons médiocres des marx-merdia, des mé­dias comme on dit (média veut dire mé­diocre). Chacun s’intéresse à « son signe ». La plupart des astrologues modernes igno­rent d’ailleurs que l’interprétation de l’ho­roscope natal d’une personne est une application mineure de l’astrologie.

Si l’on remonte aux sources de l’astrolo­gie, on prend conscience que celle-ci constitue une sorte de béquille — comme l’alchimie — pour un homme infirme, un prolétaire de l’esprit — l’homme de notre temps.

Un vrai astrologue est un poète — celui qui maîtrise le Verbe — le sens de l’ana­logie. Dans ce sens, il y a très peu d’as­trologues. Quant à l’astrologie elle-même, elle est en pleine mutation, grâce à la découverte de nouvelles planètes.

L’astrologie retrouvera sans doute sa pla­ce véritable, éternelle, dans la Cité. Phare et guide pour l’être et ses états multiples, elle est en passe de redevenir une émanation du Soleil, son maître.

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