Du cycle de 7 ans aux phases de 7 mois

Posté par nofim le 20 septembre 2013

 

Les  phases de 7 mois et les 4 Eléments

par  Jacques
Halbronn

 

La
tradition astrologique est un puzzle et chaque donnée doit être mise à sa juste
place. De nos jours,  l’image que l’on
nous propose n’agence pas correctement les diverses pièces et qui plus est, il
y a des pièces en trop et d’autres qui manquent (comme on l’a  montré dans différents textes, cf. notamment
notre blog NOFIM (par teleprovidence)

Pour
l’heure, nous nous consacrerons au statut des Eléments et ce que cela nous
enseigne sur le découpage des unités de temps autour de la notion de phases ou
sous-phases – si l’on préfère- de 7 mois. Il y en aurait 48 en
astrocyclologie.  Précisons, à toutes
fins utiles, que  nous n’entendons pas
perpétuer des textes plus anciens de notre plume qui n’auraient pas encore
aborder l’angle que nous proposons ici. Nous disons cela parce que certains
prennent un malin plaisir à nous signaler certaines de nos évolutions ou de nos
compléments comme si tout ce qu’on écrivait était irréversible, ce qui va à
l’encontre de toute philosophie de la cyclicité. Une des raisons pour
lesquelles nous préférons Internet au papier tient justement à cette liberté de
mouvement/ Cela dit, si  telle ou telle
personne se sent une vocation pour suivre la genèse de notre travail sur
quelques décennies, qu’elle soit la bienvenue mais dans ce cas  on se situe dans une démarche diachronique et
non synchronique, sinon l’on bascule dans le syncrétisme.

Dans un
précédent  article, nous avons proposé
une nouvelle lecture de la division en 12 du cycle, sur la base d’une division
en 4 du cycle sidéral, de la révolution, suivie d’une subdivision en 3 de
chacune de ces « quartes », ce qui donne 12. Si la division en 4  constitue des sous-cycles identiques entre
eux, en revanche, leur division en 3 introduit des stades qui rythment  chaque sous-cycle. Dans le cas du cycle de Saturne
qui est le pivot de l’astrocyclologie, on a 4 temps de 7 ans, eux-mêmes divisés
en 3 phases de 28 mois.

Mais on
peut encore diviser ces 28 mois en 4 périodes de 7 mois, sur le modèle des 4
éléments. La tradition des Eléments nous enseigne une division en 3  du cercle puis une subdivision en 4.

Première
division du cercle :
feu-terre-air-eau,  trois fois de
suite

Seconde
division : la succession des 4 Eléments.

Si l’on
s’en tient au cycle de Saturne découpé par les 4 conjonctions stellaires
(Etoiles fixes royales formant carré approximatif), chaque cycle de 7 ans est
divisé en trois puis en quatre, ce qui donne 12 pour un seul et même cycle et
48 pour l’ensemble des 4 cycles.

On peut
ainsi inscrire un Zodiaque de 12  dans un
cycle de 7 ans, soit 12 fois 7 mois et chaque période de 7 mois constitue en
quelque sorte une « semaine »/. L’on a ainsi une succession, un
empilement d’algorithmes de plus en plus fins. Rappelons, par ailleurs, la
tradition des décans, qui divise chaque signe non pas en 4 mais en 3.(il y a
aussi celle des termes qui le divise en 5, les planétes  du septénaire sans les luminaires) ; ce
qui donne 36 secteurs et non 48.(chiffre qui se rapproche du nombre de
semaines, 52)

Nous n’essaierons
pas ici de trouver une quelconque fluidité à la succession des Eléments et l’on
peut tout à fait les remplacer par un autre système à base 4 comme les 4
saisons ou les 4 temps de la journée ou encore  les 4 phases de la Lune. Nous mettons en garde
contre tout cloisonnement rigide entres les divisions, surtout quand l’on ne maîtrise
plus le symbolisme dans sa dimension cyclique, ce qui conduit à faire de chaque
subdivision une entité autonome et provoque des hiatus lors du passage d’une
division à l’autre, comme par exemple quand on passe d’un signe à un autre, d’une
maison à une autre en perdant de vue une dynamique de continuité. Si l’on n’est
pas en mesure de contrôler le processus cyclique en recourant à la tradition,
mieux vaut dans ce cas, comme l’a fait J. P. Nicola, en élaborer  un nouveau qui fera aussi bien l’affaire
étant donné que toute cyclicité obéit à un seul et même modèle évolutif par
delà les divers avatars symboliques véhiculés par la Tradition..

On
notera que cette division en 12 du cycle de 7 ans  est sous tendue par une division en 3  et qu’avant de s’ingénier à diviser en 12, il
vaut mieux commencer par diviser en 3.
Qui peut le plus peut le moins. Le drame, c’est que lorsque l’on demande
à des astrologues de commencer par le commencement , par le plus simple, on se
heurte à un refus, le plus souvent et veulent tout de suite en  arriver aux divisions les plus complexes. L’astrologie
a besoin que l’on la présente de façon progressive en ne commencçant pas par la
fin comme c’est trop souvent le cas chez les enseignants en astrologie. Certes,
le public est-il familier avec la division en 12 d’un cycle sidéral
complet  mais ce n’est pas du tout
conseille au regard d’une didactique bien comprise de l’Astrologie..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB

20.09  13

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

l’importance du 28 en astrologie

Posté par nofim le 20 septembre 2013

 

 

Les phases de 28 mois en Astrologie

Par Jacques Halbronn

 

Quand on divise le cycle de 7 ans en trois parties égales, on obtient 2 ans et 4 mois, ce qui correspond  à peu près à 28 mois pour chaque partie. Or, de la sorte, on retrouve ce nombre qui est à la base du cycle de la Lune (28 jours) et de celui de Saturne. (28 ans)

Cette division en trois  qui vient se greffer sur une division en quatre donne un ensemble de douze secteurs de chacun 28 mois, ce qui n’est pas bien loin d’ailleurs de 30°,  ce qui n’est probablement pas une coïncidence.

On comprend aussi quelque part pourquoi cela est connecté aux douze mois, découpés par les rencontres de la Lune avec le Soleil en un an. Les trois « modes » (cardinaux, fixes et mutables) attestent de cette division de la quarte en trois (cf. aussi la trisection des angles, pour les maisons astrologiques).  Tout cela confère à l’aspect de  semi-sextile un rôle clef. Rappelons que les luminaires sont en rapport de semi-sextile puisqu’ils occupent deux signes consécutifs tant en domicile qu’en exaltation (et par voie de conséquence en exil et en chute).

Récapitulons. On divise par 4 le cycle de Saturne (sur le modèle de la Lune et des « semaines » de 7 jours).

Le cycle de Saturne est articulé sur les 4 étoiles fixes royales et divisé en 4 fois 90°.

Pour baliser ces 4 temps, l’on divise  ceux-ci par trois, ce qui donne trois semi-sextiles de 30°.

La conjonction est l’axe de ces 4 temps mais de ce fait même, elle n’en est pas le point de départ au niveau cyclique. C’est ce facteur qu’il  importait de prendre en considération. Le troisième  secteur de chacun des 4 temps prépare, annonce le temps suivant. Les 4 temps s’enchainent. Il n’est donc pas possible de commencer un temps à la conjonction mais bien au semi-sextile qui la précéde, dans un cycle déjà divisé en 4.

L’astrologie actuelle n’a pas pris la mesure de ce principe cyclique évident. On nous parle de l’entrée d’une planéte dans un signe et tout le signe est d’un seul tenant. On passe brusquement d’un climat à un autre ! En ce qui concerne les   douze maisons, c’est plus subtil et l’on admet que la pointe (ou cuspide)  agisse sur les degrés qui la précédent mais sans  formuler ces décalages en recourant aux aspects. Or, telle est bien leur  fonction première  que nous restaurons.

Dans le système cyclique,  le seul point d’ancrage est la conjonction. C’est le « zénith », l’exaltation, par analogie. Il y a une ascension vers le sommet  puis une descente progressive, une « chute » qui conduit à un nouveau semi-sextile qui mène au « nadir ». Zénith et Nadir sont séparés par 45°.

Nous appelons en astrocyclologie l’espace situé entre 30° avant et 30° après la phase A (qui couvre donc 60, avec au centre la conjonction, le zénith°) et l’espace restant la phase B. (soit 30 dont le centre est le nadir°)

Il est clair que pour opérer ce découpage en douze, nous n’avons pas besoin de recourir au Zodiaque tropique Notre Zodiaque s’articule sur les 4  étoiles fixes royales, ce qui constitue une astrologie néo-sidérale bien différente de celle exposée par Dorsan, Delclos (FAS), Labouré et les astrologues de l’Inde dont on peut penser qu’à l’origine, ils accordaient une importance déterminante à une étoile correspondant à Aldébaran mais sans s’intéresser aux autres fixes royales Antarès, Regulus et Fomalhaut.

Or, si l’on admet que la conjonction entre une planéte et une étoile constitue l’axe de chaque quarte de 90° ;  un simple carré ne saurait faire l’affaire. Il faut chaque fois un corps céleste véritable, à savoir une étoile fixe dont la planéte s’éloigne selon le processus des semi-sextiles. Les trois semi-sextiles forment une quadrature.

Le Zodiaque traditionnel des astronomes et des astrologues n’a aucun intérêt en astrocyclologie, si ce n’est en tant que  référentiel dont on est bien obligé de se servir puisqu’il régit les outils de travail que sont les éphémérides. On peut penser que ce Zodiaque a pu à un certain moment correspondre à la structure des 4 étoiles fixes  royales, d’où l’importance de la symbolique des 4 constellations accueillant les étoiles (avec les particularités toutefois de l’Aigle et du Poisson Austral). On pense aux 4 composantes du sphinx (cf.  Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros,  1979) On connait les correspondances avec l’arcane Le Monde du Tarot, le Livre d’Ezéchiel (tétramorphe) etc.

La culmination conjonctionnelle s’apparente au solstice d’été et l’anti-culmination au solstice d’hiver.  Or, le solstice n’est pas un commencement mais un sommet  et la preuve en est qu’immédiatement après, le processus s’inverse. En ce sens, on comprend que l’équinoxe de printemps soit perçu comme un commencement et non le solstice d’Eté (dont le nom même indique un arrêt, comme dans armistice). En ce sens, les Juifs ont raison de commencer l’année à Pâques et plus globalement à l’équinoxe et les Chrétiens ont tort de commencer l’année au solstice d’hiver car on ne commence pas un processus au moment où il s’inverse (à la façon de ce qui arrive à Sisyphe)

On voit que l’erreur astrologique d’interprétation du cycle comme devant commencer à la conjonction (ce que l’on retrouve avec la nouvelle lune qui démarre chaque mois dans le calendrier lunaire !) est due à l’influence du calendrier.

Nous dirons donc qu’en astrocyclologie, nous avons  douze secteurs de 30° mais cela n’implique aucunement un cycle qui se déploie sur ces  12 temps. Il est impératif de diviser d’abord le cycle sidéral complet en 4. Le Zodiaque par sa symbolique même donne  une idée de continuité  sur la base d’un seul point de départ alors qu’il y en a 4/ Rien n’est plus inadmissible par les temps qui court que de voir tous ces astrologues s’extasier sur l’entrée de telle planéte lente dans tel signe tropique.

On notera que les 4 Eléments découpent le Zodiaque en trois tiers comportant chacun 4 signes. Mais c’est là un modèle qui prête à confusion et qu’il faut transposer. Il ne s’agit pas de diviser les 90° en 4, ce qui ferait une cote mal taillée de 22°30 mais bien en 3 fois 30°.

Nous pensons avoir ainsi restitué l’organisation duodénaire d’origine. Nous avions trouvé le découpage de base des 4 conjonctions, il nous restait à  y inclure  un processus d’ascension vers la conjonction, c’est chose faite. Le système est désormais pleinement opérationnel et correspond au projet de Loi fondamentale de l’Astrologie Mondiale qu’André Barbault avait appelé de ses vœux mais  qu’il ne sut mener à bien. Au lieu d’isoler  Saturne comme étant de par ses nombres mêmes (28) le pivot du système solaire astrologique, il eut l’idée saugrenue de constituer, à la suite de Gouchon auteur de ce mirage, une sorte de courbe de synthèse à partir de 5 planètes lentes (de Jupiter à Pluton). On retrouve d’ailleurs dans son propos la notion de phase ascendante et descendante. C’est la conjonction qui chez Barbault détermine la descente et donc plus les planètes se rapprochent les unes des autres, plus la courbe descend et donc génère de la « crise » et plus les planètes se dispersent, avec comme axe l’opposition (qui devient chez Barbault  un « bon aspect »). plus la courbe monte. Il y a là une étrange diabolisation du phénomène conjonctionnel. Cela pourrait expliquer pourquoi cela ne gêne pas Barbault que la conjonction Saturne-Neptune correspond en  1989  à un écroulement de la « tour » (au sens de Babel) du bloc communiste.  Cette incohérence structurelle chez Barbault  est dictée par sa volonté d’expliquer astrologiquement  les 2 guerres mondiales par  des séries remarquables quantitativement de conjonctions. Pour Barbault, ces  conjonctions étaient signes de « crise » puisqu’elles correspondaient à des crises, d’où cette présentation de la conjonction comme une menace pour la paix du monde  alors que, d’un  point de vue astrologique, la conjonction est le signal par excellence d’un retour vers l’Unité, vers le signal dans toute sa pureté et toute sa force de rassemblement, le mot même de conjonction faisant immédiatement sens. Alliance d’une astrologie désarticulée et d’une Histoire croyant se ressourcer en formalisant le doublon des Guerres Mondiales. N’oublions pas que le XXe siècle aura vu les historiens basculer dans une sorte de frénésie éperdue de scientificité (dont la Nouvelle Histoire). Précisons, si cela était nécessaire, que l’astrologie n’a pas vocation à expliquer les Guerres Mondiales qui sont des phénomènes  tout à fait extraordinaires de par leur ampleur. L’astrocyclologie ne se nourrit pas de l’aboutissement des processus mais de leur initialisation, ce qui lui permet un nombre de données beaucoup plus important. Nous pensons qu’une nouvelle alliance est à envisager prochainement, au XXIe siècle, entre l’Histoire et l’astrocyclogie en dépit du fiasco de l’union d’après-guerre. Barbault s’est retrouvé pris dans un engrenage qui l’a obligé à  bafouer toute une partie de la tradition astrologique qui était probablement la plus saine, il aura donc porté, de facto, atteinte aux forces vitales de l’astrologie si bien qu’à présent, il qualifie de façon diffamatoire (cf L’Astrologue, 2004)  le renouveau que nous proposons d’ »anti-astrologique » du fait que nous dénonçons ses apports spécieux… . Au contraire, ce faisant nous rendons un fier service à la cause de l’Astrologie.

 

 

JHB

20.09. 13

 

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Orbes et aspects en astrologie

Posté par nofim le 19 septembre 2013

L’orbe du cycle  de Saturne en astrocyclologie

Par  Jacques Halbronn

 

Christian Moysan nous entreprend à nouveau et cette fois concernant la question de l’orbe de Saturne ou/et de celle des étoiles fixes. Alors que la phase A ascendante vient à peine de commencer et qu’elle va durer 56 mois (soit deux tiers de 7 ans) –il  voudrait déjà que l’on soit arrivé au zénith de la période et se demande pourquoi cela n’avance pas partout au même rythme dans le monde entier.

« Si l’on admet l’axiome harmonien selon lequel la course solitaire de Saturne réglerait uniformément la marche du monde, sa phase ascendante devrait aussi « dégeler » la situation en Egypte pour ne prendre que cet exemple, ce qui n’est pas le cas pour l’heure, sans doute faute de « profil A » ad hoc chez les militaires détenant le pouvoir, lesquels semblent bien campés dans leur posture de rejet des Islamistes radicaux »

On  comprend ce que veut dire « plus royaliste que le roi » On déjà signalé ce comportement outrancier de Moysan consistant à forcer le trait jusqu’à l’absurde chez son interlocuteur. Il faudrait donc qu’au tout début de la phase A, dans le monde entier tout le monde se mette, du jour au lendemain à proposer des solutions miraculeuses qui conviennent à tout le monde. Il met la charrue avant les bœufs. Et ce n’est pas parce qu’il y a quelques frémissements dans ce sens que tout le monde doit avancer d’un  même pas d’autant que, comme il le note lui-même, encore faut-il qu’il y ait les gens qu’il faut pour que les choses se fassent.

 

Et puis Moysan nous entreprend sur l’orbe des étoiles fixes qui devrait se limiter à 2°, selon les manuels.  On ne voit pas en quoi une telle proposition nous concerne dans une approche radicalement diffétente d’un cycle unique qui peut accepter des « orbes » beaucoup plus importants à condition toutefois de noter que le processus est progressif et sa lisibilité croissante à mesure que l’on se rapproche de la conjonction  tout comme il sera dégressif  quand Saturne se séparera. ..

Moysan applique à l’astrologie mondiale monocyclique les principes d’une astrologie polycyclique. Cela ne colle pas

Plus étonnant, il trouve « normal » que la conjonction agisse pendant 45° après qu’elle ait eu lieu mais pas  autant avant. Or, le mot « orbe » signifie cercle! Il a donc adopté une idée très asymétrique de l’orbe. En ce qui nous concerne, il n’y a pas plus de raison d’adopter 30° après qu’avant dans une structure monocyclique !   Bien plus,  qu’est-ce qu’un aspect sinon un orbe ? Si nous avions dit qu’il fallait accorder de  l’importance au semi-sextile qui précédé la conjonction et au semi-sextil qui la suite, cela aurait été du pareil au même. Le semi-sextil si on le resitue non plus  dans une périodisation de 90° mais de 360°, c’est tout simplement le trigone (4×30). M. Moysan a un mode de fonctionnement cloisonné et il ne relie pas les notions entre elles, d’où des déclarations qui ne tiennent pas la route.

Mais revenons un instant sur son propos sur l’Egypte : »chez les militaires détenant le pouvoir, lesquels semblent bien campés dans leur posture de rejet des Islamistes radicaux. » Voilà  un bel astrologue qui s’interdit d’envisager une évolution des comportements et parie sur le fait que les gens resteront sur leurs positions. Parle-t-il en astrologue ou bien en politologue à la petite semaine  qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez? C’est stupéfiant ! Nous avons toujours pensé que M. Moysan  avait des problèmes avec l’esprit de l’astrologie. Nous sommes fixés ! Est-ce que M.Moysan est un spécialiste des affaires égyptiennes ? Est-il si sûr que cela de savoir exactement ce qui s’y trame ? Un bon astrologue doit être un tout petit peu plus pointu quant aux « données » qu’il est en mesure de traiter. Or l’astrocyclologie travaille sur des évolutions qui peuvent tout à fait échappe à un observateur peu averti.

Quant aux références en astrologie mondiale auxquelles se raccorde M.Moysan, nous en avons dressé depuis quelques jours un bilan prévisionnel consternant !

Le voilà qui nous refait le coup des « faits historiques » alors que  les historiens, dont nous-mêmes, passons notre temps à les reconsidérer et à les repenser. Croire que s’il y a vraiment une astrologie mondiale, elle n’est bonne qu’à confirmer les « faits » obtenus sans son aide, c’est une aberration totale.  De nouvelles grilles produisent de nouveaux « faits ». C’est d’ailleurs parce que certains astrologues ne l’ont pas compris, qu’ils se sont plantés en croyant ainsi qu’il suffisait de se baser sur la notion de « guerre mondiale » pour fonder leur « systéme » et de là à prophétiser une troisième guerre mondiale (pour les années 80) qu’on attend toujours, sans se demander si un tel concept de « guerre mondiale » fait sens pour l’astrologie. Par ailleurs, ces mêmes astrologues nous annoncent depuis le milieu des  années 80 un « krach » économique qui aura quand même mis  un quart de siècle pour arriver (2008) sans qu’ils l’aient capté trois mois plus tôt (cf L’Astrologue septembre 2008)!

On nous dira : mais comment savoir si les astrologues ont raison si cela n’est pas recoupé par des faits déjà établis ?  Ce n’est pas ainsi qu’il faut poser le problème : un fait est constitué de divers facteurs et l’on peut recomposer ces facteurs autrement. M. Moysan confond les faits  et les « données ». A partir des mêmes « données », on a des systèmes scientifiques extrêmement différents à travers l’Histoire.  Côté réflexion épistémologique, M. Moysan est quand même, sauf le respect qu’on lui doit,  très insuffisant..

M. Moysan a une approche bien superficielle tant des données historiques que politiques,  il n’en  récolte que l’écume et cela ne fait pas le poids !

Il nous fait la leçon sur les « faits ».Or le thème astral est-il un « fait » ou un ensemble de données que l’on peut  composer de diverses façons, ce qui dépend du talent de l’astrologue. Mais pour les historiens, il y aurait des faits intangibles, définitifs. C’est du grand n’importe quoi ! L’astrologie « recompose », réorganise les « données » et donc débouche sur une nouvelle « factualité », ce qui est vrai de Copernic par rapport à Ptolémée et si les « faits » scientifiques peuvent bouger encore  plus les faits historiques d’une science bien fragile

Sans le vouloir, Moysan illustré à merveille un certain revirement.  Voilà quelqu’un qui croyait être bien installé dans sa petite tradition astrologique « pépère », avec tous ses tiroirs et ses claviers,  qui se contentait de valider les propos des historiens et des psychologues et voilà qu’on lui dit qu’il a tout faux et que l’astrologie doit  se valider d’abord par sa cohérence, faire d’abord le ménage chez elle et ensuite, elle pourra  apporter de nouvelles grilles de lecture et non jouer au perroquet. Il y a  là une révolution copernicienne. C’est le monde qui dépend de la grille astrologique et non plus l’inverse.

Nous sommes en fin de phase B et en début de phase A, il est temps que la faune  naine de type B dont M. Moysan est un remarquable spécimen se fasse oublier car on l’a entendu un peu trop longtemps depuis 28 mois. On lui donne rendez-vous dans 56 mois au retour de la prochaine phase B. Le temps de l’hibernation est venu pour le sieur Moysan. C’est une prévision que nous lui faisons et qu’il aura tout le loisir d’apprécier.  M.Moysan est persuadé que s’il ne voit pas de rapport entre deux objets, c’est qu’il n’y en a pas. On aimerait lui faire passer des tests de QI pour voir s’il sait trouver des points communs dans une série d’objets, de facteurs comme par exemple entre la notion d’aspect et celle d’orbe.(cf supra). Car justement la phase A « décille » les yeux permet de comprendre, c’est-à-dire de relier ce que l’on ne pensait pas pouvoir relier. Notre intelligence est cyclique, elle n’est pas toujours au top. Ci-dessous un nouvel échantillon de sa prose qu’il exhibe à  notre groupe Aldébaran qui l’accueille :.

«  L’essentiel en la matière étant – semble-t-il – d’éclairer et de comprendre les faits historiques, un système complexe – au sens scientifique du terme -, rendant compte de la complexité qui leur est inhérente comme de leur spécificité, paraît plus pertinent qu’en les schématisant de façon aussi outrancière qu’artificielle quand il ne les travestit pas. » Ah maintenant, les faits historiques sont complexes ! On croyait qu’il nous avait déclaré qu’ils étaient « définitivement acquis ».Peut être Moysan ne perçoit-il même ses propres contradictions ? Il est vrai qu’il pense que l’on est passé à autre chose et qu’à présent il s’agit de justifier la complexité de l’astrologie. Décidément, c’est le grand écart !

Nous conclurons en disant que l’astrologue ne peut pas se substituer aux spécialistes de quelque domaine que ce soit, y compris la vie privée d’un client.  Il doit fournir à tout le monde un outil accessible qui n’a rien à voir ni de près ni de loin avec le véhicule abracadabrant de l’astrologue Moysan. La meilleure formule ne consiste pas tant à revenir en arrière sur des données insuffisantes car collectées selon une méthodologie inadéquate mais d’inviter les chercheurs dans les domaines les plus divers à appliquer notre grille  de l’astrocyclologie au présent et au futur en les incitant à regarder les « données » autrement. En ce sens, l’astrologie est avant tout prévisionnelle et non pas rétrospective, ce qu’elle ne peut être qu’une fois qu’elle a fait ses preuves sur l’avenir. En effet, le passé est un monde obscur dont seules quelques bribes nous parviennent avec lesquelles d’aucuns bâtissent des romans car qu’est-ce que le discours sur les deux Guerres Mondiales sinon un roman élaboré par une Histoire du XXe siècle qui cherche à se fonder comme science et qui croit que la répétition  y concourt…
On doit s’interroger au final sur la qualité du recrutement des astrologues depuis quelque temps. Il semble bien qu’elle n’est plus ce qu’elle était. Ils ont perdu l’esprit de la réforme. Ils prennent l’astrologie comme elle est et se contentent de la valider en disant : vous voyez l’astrologie recoupe ce que l’on dit par ailleurs sur les « faits », sur les « gens » donc elle est vraie. Malheureusement, la ficelle est un peu grosse car on ne nous ôtera pas de l’idée que c’est là un tour de passepasse. On se contente de tirer du fatras astrologique ce qui vient corroborer les « faits » pour se donner bonne conscience tout en sachant que l’astrologie contorsionniste peut s’ajuster  après coup sur n’importe quoi !  Et que fait M. Moysan quand il fait des prévisions ? Il doit être complétement perdu. On lui propose un moyen de prévoir alors qu’il en est dépourvu  et il le refuse en faisant exprés de s’en servir de façon débile comme chacun a pu le constater.  Comment expliquer une telle attitude ?  M. Moysan nous l’a expliqué : le monde est compliqué, la vie est compliquée- c’est son postulat-  et donc il ne croit qu’aux modèles compliqués. Et comme le ciel est compliqué, avec toutes ses planètes, tous ses signes, ses maisons, eh bien on va marier cette astrologie tordue  avec  une réalité que M. Moysan ne vit, non sans une certaine désespérance  qui explique son côté kamikaze qui n’a plus rien à perdre- que dans le désordre à la fois intérieur et extérieur et qu’il veut nous imposer pour se rassurer. Au lieu de voir dans le cosmos un ordre, une hiérarchie, il ne perçoit que l’anarchie. Au lieu de capter la synchronie et ‘l’analogie de nos existences en faisant la part  de la cyclicité et des changements périodiques, il  ne veut voir qu’une espèce  de fin du monde apocalyptique qui balaie tout sur son passage.  En fait, M. Moysan projette sur le monde sa propre grille  en voulant nous faire croire que les choses sont comme il les décrit, c’est-à-dire non pas comme une symphonie harmonique mais comme une cacophonie discordante et dissonante, d’où l’importance qu’il ne manque pas de conférer aux planètes lentes qui ne se retrouvent que tous les 500 ans, dixit Barbault- et aux « mauvais « aspects  qui nous menacent du pire. Une astrologie surdimensionnée, qui nous montre une humanité à la dérive, à la Moysan.

 

 

JHB

19.09  13

 

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Remarques sur un livre d’astrologie mondiale (2002)

Posté par nofim le 19 septembre 2013

 

 

 

Réflexions sur un ouvrage d’astrologie mondiale paru en 2002

Par  Jacques Halbronn

 

En 2002, paraissait aux Editions du Rocher    « Evolution géopolitique mondiale. Le tournant (- 1980-2020) par Charles Ridoux, professeur de littérature française du Moyen Age, à l’université de Valenciennes,  l’ouvrage est dédié à André Barbault, il représente une certaine idée de l’Astrologie Mondiale que nous combattons et qui, en dépit de ses bonnes intentions, dessert la cause de l’astrologie, du fait d’une certaine naïveté. .Il  est vrai qu’en dix ans, l’astrologie mondiale aura considérablement évolué et que l’on ne peut plus écrire un tel ouvrage désormais à moins de mettre des œillères et d’ignorer l’apport insigne de l’astrocyclologie.

Travail éminemment hagiographique que celui de Charles Ridoux qui n’est pas sans nous faire penser au traitement subi par Nostradamus (cf. nos « Jacques Halbronn’s researches «   sur prophetie.it)

Ce traité  véhicule toute une série de lieux communs typiques de l’astrologie du XXe siècle et  n’appartient certainement pas au XXIe siècle en dépit de sa date de parution. La légende dorée de l’astrologie y est déroulée : de la providentielle découverte par les astronomes des planètes au-delà de Saturne jusqu’aux spectaculaires réussites du dit André Barbault, notamment en ce qui concerne 1989 en passant par l’exaltation devant une astrologie qui peut revendiquer la « longue durée » du fait des cycles des trois planètes lentes (que Jean-Pierre Nicola dans le groupe « T » de son RET (représentation, existence, transcendance).

On peut ainsi lire dans l’ouvrage de M. Redoux que Barbault avait annoncé 36 ans à l’avance les événements survenus à l’Est de l’Europe mais qu’il avait eu la main un peu lourde en ce qui concerne les années 80 du siècle passé.

Quelques citations :

« La découverte des transsaturniennes  a ouvert le champ de vision à l’ensemble du système solaire dont nous dépendons (…) une maturation de la conscience (.)L’astrologie est ainsi en passe  de rejoindre l’Histoire dans sa longue durée, telle que l’ont conçue, par exemple, des historiens de l’ampleur de Toynbee ou de Braudel » (pp.  221-223)

« Dès les années cinquante (Barbault) a pointé avec constance sur l’année de la prochaine conjonction  (Saturne-Neptune) de 1989 comme moment probable de la réalisation de bouleversements de grande ampleur concernant l’Union Soviétique et les destinées du communisme russe et nous nous souvenons comment  durant l’Eté de 1989 alors que rien ne semblait devoir se passer, nous attendions avec confiance, face aux moqueries des sceptiques , que se réalise la grande prévision d’André Barbault ; l’automne a  fini par arriver, qui allait tout emporter jusqu’à ce jour de Noël où tombait en Roumanie la dictature de Ceaucescu (…) On   se souvient qu’André Barbault avait tendance  à craindre le pire pour cette période (…) Par la suite  André Barbault admettra qu’il avait présenté « une prospective exagérément dramatisée de la conjonction des années quatre-vingt » (pp. 11  et  21)

 

Voilà donc  Barbault annonçant  36 ans à l’avance une date importante mais encore incapable à la fin des années 70 – nous en sommes témoins à l’époque ayant organisé un colloque sur ce sujet en 78-  de saisir la juste dimension  de ce qui va marquer le début de la décennie suivante, entre 1981  et 1984, soit avec  deux-ou trois ans d’avance. Apparemment, Ridoux ne semble pas avoir pris la mesure d’une telle contradiction ! Or, rappelons que la prévision de Barbault pour le début des années 80 était fondée sur un cycle de synthèse- l’indice de concentration planétaire et donc toute une série, un « bouquet » de conjonctions alors que celle concernant 1989 ne concerne qu’une seule conjonction, celle de Saturne et de Neptune. En  fait, Ridoux nous apporte lui –même des verges pour se faire fouetter ! Il nous montre à quel point est aléatoire une prévision astrologique même à court terme et il reconnait d’ailleurs qu’à la veille des événements de 1989 Barbault n’était pas plus fixé sur ce qui allait se passer que 36 ans plus tôt. à la fin des années 70.

Autrement dit,  une prévision un tant soit peu précise, ne serait-ce que géographiquement,  36 ans à l’avance, est totalement chimérique et relève du fantasme. En outre, est-ce à dire que le seul cycle qui ait « marché » pour Barbault aurait été le cycle Saturne-Neptune : est-ce à dire que c’est LE  cycle par excellence de l’astrologie que ce cycle totalement inconnu des astrologues avant 1846, avec la découverte de Neptune (dont le cycle sidéral est de 165 ans). Pauvres astrologues de l’Antiquité qui ignoraient  le cycle en question !

A aucun moment, dans un ouvrage de près de 250 pages, Ridoux ne s’interroge sur la façon dont l’Humanité pourrait « capter » ou « subir «  les « influences » ou les « signaux » émanant du Ciel.

Ridoux termine d’ailleurs son livre sur la notion d’invisibilité :

à la fin des années 70 :

« L’astrologie, comme l’astronomie et l’astrophysique ne dépendent plus comme autrefois de la vue.  (Elle)  repose, elle aussi, davantage sur ce sens du rythme que sur la patiente observation  du ciel nocturne. Nous  travaillons de plus en plus dans l’invisible, avec des nombres » (p. 223)

 

Nous voudrions revenir sur la question des prévisions à long terme, liées à la prise en compte de conjonctions de planètes lentes (celles que Barbault avait réuni dans son fameux graphique de  1967 (Les astres et l’Histoire, Ed. J.J. Pauvert), de Jupiter  jusqu’à Pluton donc quinze ans avant les événements supposés  qu’il annonçait. .

Cela pose la question des échéances que peut raisonnablement espérer couvrir un astrologue et il est clair qu’une échéance de 36 ans est totalement inacceptable au regard de l’épistémologie de l’astrologie à moins de se prendre pour Nostradamus ou quelque voyant ou prophète. En lisant Ridoux, on oublie quasiment le raisonnement astrologique pour ne retenir que le propos prédictif ; 36 ans est une échéance beaucoup trop distante et qui n’est pas gérable. Il ne nous semble pas possible d’aller au-delà d’un délai de 7 ans et encore on a vu qu’en 1978 (cf Les articles dans les revues astrologiques de l’époque, y compris dans L’Astrologue du dit Barbault, cf aussi la revue L’Autre Monde dont nous avons été proches à l’époque),  affirmer que tel événement aurait lieu  trois ou quatre ans plus tard était déjà très risqué et casse-cou. Ce n’est pas le « succès » providentiel – pour Barbault et pour son astrologie mondiale qui effacera en quoi que ce soit l’échec prévisionnel majeur de la première moitié des années 80 qui s’est répercuté sur toute une génération laquelle a suivi Barbault comme le messie  jusqu’à la dégringolade.S’il y a une catastrophe, c’est bien celle qu’a subie  Barbault et la communauté astrologique à l’époque  Il y a là une sorte de tour de passe-passe dont on ne sauraiit être dupe à remplacer  une annonce spectaculaure de troisiéme guerre mondiale, a vu des graphiques par le dossier du démembrement de ce qu’on appelait l’Europe de l’Est. La montagne a accouché d’une souris!

Car, ce qui s’est passé en 1989 est relativement banal au regard de la théorie des cycles. D’une part, le pronostic de Barbault pour  1989 était excessivement vague et ne référait à aucune typologie évènementielle si ce n’est celle de chose « importantes », »graves », ce qui ne veut pas dire grand-chose. Or, il nous apparait que ce qui s’est passé est récurrent puisqu’il s’agit d’une unité mise à mal. Entre 1953  et 1989, on a eu notamment affaire avec le démembrement de l’empire colonial français mais ce n’est pas là un phénomène lié à une conjonction mais à une absence d’énergie. A contrario 1957 correspond à la constitution d’un ensemble supranational (la CEE) et relève d’un processus conjonctionnel. On nous objectera que cela ne se situe pas dans une région du globe précise et pourquoi, répondrons-nous, devrait-il en être autrement ? Qu’est ce qui prouve que l’astrologie doive s’articuler sur telle ou telle entité géopolitique selon les configurations astrales concernées, ce qui vient justifier le recours à une diversité de cycles au lieu de s’en tenir à un seul et même cycle ? Mais l’on sait à quel point les astrologues du XXe siècle mettaient un point d’honneur à utiliser à plein le « clavier » des cycles. Ne se centrer que sur un seul cycle, c’est mettre les autres cycles au chômage ! D’autre part, même si l’on s’en tient à la zone est-européenne communiste,  veut-on nous faire admettre sérieusement  qu’aucune menace n’a porté sur cet ensemble avant 1989 ? On pense à l’affaire de Hongrie en  56, de Prague en 68. On nous répondra qu’elles furent réprimées. Est-ce à dire que l’astrologie peut nous dire si un processus pourra ou non aboutir ou déboucher sur des conséquences considérables. ? durant l’Eté 68, notamment,  on est en astrocyclologie dans une phase B, qui est également manifeste, quelques mois plutôt en mai et qui conduit à un certain ébranlement. Mais Barbault ne prononce même pas le mot « ébranlement » ou au contraire « consolidation ». Sa dialectique est « grave » ou « pas grave », c’est-à-dire qu’elle se fonde sur les conséquences ultimes alors même que l’astrologie doit se situer au niveau des causes. Il y a là un grave contresens épistémologique qui Ets typique des approches d’une Histoire sui s’écrit après coup et qui ne retient que ce qui est « vraiment » marquant ! Conception bien scolaire de l’Histoire- qui relève de la vulgarisation- et bien éloignée des approches de la « Nouvelle Histoire » que Ridoux invoque avec Braudel ! On est là dans une sorte de projection d’une astrologie individuelle sur une astrologie mondiale ! Au niveau individuel, la notion d’empire ébranlé ou pas n’est pas approprié. Barbault applique sa pratique, sa terminologie pauvre  de consultation individuelle à l’astrologie mondiale ! Il est clair que si le fait de pronostiquer un démembrement correspond à la même configuration qu’un regroupement, alors l’astrologie ne veut plus rien dire. On ne peut en aucune façon laisser cette question « ouverte » car alors on ne risque pas de se tromper ! On ne joue plus à pile ou face mais à pile et face ! On est en plein amateurisme/ L’astrologie peut tout à fait traiter de processus qui aboutissent ou qui avortent, ce n’est pas à elle de le déterminer. Ce n’est pas là une dialectique qui concerne l’astrologie contrairement à ce que semble croire Ridoux. C’est là que se situe une certaine « liberté » qui correspond d’ailleurs à ce que les femmes ont revendiqué avec l’IVG. Il y a d’une part l’enjeu qui relève de l’astrologie : quel est le processus initié, celui du rassemblent ou celui de la décomposition et cela est de l’ordre de l’astrologie et d’autre part – et cela échappe à l’astrologie- et dépend du libre arbitre et du terrain- est- ce que l’objectif sera ou non atteint, parviendra à son terme ?

Même les deux guerres mondiales auxquelles Barbault ne cesse de se  référer dans son modèle de 67  étaient-elles réellement inscrites dans le Ciel ?  Il n’y a pas de « fait historique » certain, c’est-à-dire inévitable. Le fait existe probablement mais d’un point de vue scientifique il ne devait pas nécessairement se produire. C’est pour cela que la Nouvelle Histoire ne privilégie pas les « évènements ». La science historique n’a pas à valider tout ce qui se produit dans le monde de plus spectaculaire et avec les conséquences les plus marquantes ! Il y a une ambiguïté sur le mot Histoire comme sur e mot Médecine. Il y a le petit historien qui est un historiographe qui note tout ce qui se passe, c’est un chroniqueur et il y a le grand historien qui voit les choses de plus haut. Il y a le petit médecin de quartier qui soigne et le grand médecin qui fait de la prévention, qui explique les mécanismes généraux et obtient un Prix Nobel.  Barbault et  Ridoux se sont appuyés, fondés sur une Histoire au petit pied qui ne dispose pas de modèle. Et d’ailleurs, à terme, c’est l’astrologue qui aidera l’Histoire à se constituer en tant que science et non l’inverse. Donc, dès le départ, l’idée d’une troisième guerre mondiale ne faisait guère sens ! Méfions – nous de ces « structures » qui ne sont que des artefacts  que nous livre l’Histoire. Il faut être un vrai chercheur en Histoire pour savoir que des tas d’entreprises se conçoivent et dont on n’a pas gardé le souvenir dans les livres scolaires. On pense à ces événements de 1832, avec les barricades où tombe Gavroche, dont Victor Hugo parle dans les Misérables et qui ne doivent pas être confondus avec ceux de 1830 dont tout le monde connait le récit  et qui conduisirent à la chute de Charles X, le dernier  Bourbon régnant. D’ailleurs, nous avons dit qu’il fallait laisser les applications des modèles aux spécialistes, non pas aux spécialistes de l’astrologie mondiale mais aux spécialistes de tel ou tel dossier. Un modèle astrologique  doit certes s’élaborer à partir de quelques observations de récurrences tant  en bas (récurrences des cas de figure) qu’en haut-(astres), mais il ne sera validé que par des non astrologues.

Il n’est aucunement requis de disposer de cycles longs pour se situer dans la longue durée ou si l’on préféré l’astrologie n’est pas responsable de la durée des civilisations et des empires. Elle peut certes déterminer les « fenêtres de tir », les moments où  une certaine menace ou chance se présentera mais le nombre de ces opportunités sera infiniment supérieur à celui des vraies réalisations et au mieux, c’est dans le très court terme que l’astrologue pourra éventuellement déterminer, au vu de toutes sortes de paramètres extérieurs à l’astrologie, si  les probabilités  d’un risque majeur existent. Que l’on nous épargne donc le boniment sur une prévision certaine à 36 ans à l’avance alors que certainement d’autres opportunités n’auront pas manqué de se présenter entre 1917  et 1953 !

  • L’importance accordée à un « retour » d’une conjonction  est d’ailleurs à repenser. Encore faudrait-il rappeler le caractère éminemment discutable de ce que les frères Babault ont appelé abusivement un « cycle planétaire » alors qu’il s’agit de la combinatoire entre deux planètes. Mais même si l’on admet ce schéma, il nous appâtait que le principe d’une division en 4 secteurs, sur la base du carré, s’impose, tout comme le cycle -lunaire peut être structuré en 4 semaines de 7 jours. Dans ce cas, concernant le cycle Saturne-Neptune, on aurait 4 fois 9 ans, ce qui est déjà plus raisonnable et ce sans privilégier nécessairement la conjonction. Mais l’on sait que pour nous, le cycle de référence est celui qui associe la planéte à une structure quaternaire d’étoiles fixes (notamment celles qu’une tradition millénaire qualifie de royales) et c’est pourquoi le cycle de Saturne de 28 ans doit  être structuré en 4 temps de 7 années avec de vraies conjonctions et non des aspects invisibles. Il est vrai que Ridoux déclare que l’astrologue a accédé au niveau de l’invisible avec l’adoption des planètes au-delà de Saturne.  Une telle représentation romantique  de l’Histoire de  l’Astrologie nous semble totalement inacceptable et intellectuellement suicidaire car il est assez clair que le meilleur positionnement actuel de l’Astrologie est celui de lois sociales  axées sur certaines configurations bien visibles et bien connues dans l’Antiquité, ce qui ne suppose aucune vertu propre aux planètes mais à une simple instrumentalisation d’un certain cycle, probablement celui de Saturne qui rend compte du cycle de 7 ans. Quand Ridoux nous parle d’une « progression » de l’Astrologie au regard de la découverte de nouvelles planètes, on navigue entre le mysticisme d’une nouvelle révélation du Sinaï et le scientisme d’un système solaire qui agirait à l’insu de l’Humanité
  • Evitons enfin le pathos biographique et hagiographique du Barbault écrivant en 1952 53 que l’on pourrait  attendre quelque chose d’important 36 ans après la mort de Staline, ce qui nous apparait encore une fois comme une référence problématique. L’astrologie est-elle censée annoncer la mort, donc la « fin » de quoi que ce soit et de qui que ce soit. Par définition, la mort est irréversible alors que l’astrologie traite de ce qui ne l’est pas. On n’imagine pas Staline renaitre ! Que cette mort ait eu d’importantes conséquences, sans doute mais nous avons mis en garde contre toute polarisation  sur les conséquences ultimes et somme toute aléatoires de toute entreprise. On ne tire pas sur une ambulance mais nous ne pouvons-nous empêcher de rappeler une autre catastrophe prévisionnelle de première magnitude – outre son échec quant au retour non prévu  de De Gaulle en 58-.mais il est vrai que rien n’est sûr n’est-ce pas, même avec seulement  quelques semaines d’avance – on n’est plus à 36 ans ni même à 15 ans mais à quelques jours et même avec un aussi court délai, Barbault se plante ! Alors 36 ans, excusez du peu ! Nous voulons évidemment parler du « pari » de Barbault concernant une  URSS vouée astrologiquement à rattrapper les USA au cours des années soixante. Là aussi, on était alors dans le très court terme. Mais il y avait le spoutnik qui faisait tourner les têtes ! Il est remarquable que cette URSS qui avait tant déçu  et déconcerté Barbault dans les années 60 vienne lui offrir des lauriers 30 ans plus tard ! Nous terminerons par une réflexion, d’ailleurs, sur l’importance que Barbault accorda réellement au pronostic pour 1989. Rappelons que ce ne sont pas les cycles qui manquent et qu’il avait d’autres chats à  fouetter.  Croit-on sérieusement qu’en 1967, quand Barbault publia son  fameux graphique, il s’intéressait encore à ce pronostic ? C’est l’époque au contraire où Barbault abandonne les cycles planétaires du type Saturne-Neptune en faveur d’une  approche globale, synthétique qui ne cherche même plus à différencier les cycles entre eux ni même les planètes et encore moins les signes. C’est au lendemain de la déconfiture de ce projet révolutionnaire que Barbault va revenir au  bon petit cycle planétaire. Les astrologues n’échappent pas dans leur vie à la cyclicité et leur démarche n’est pas linéaire. 1989  était un lot de consolation mais aussi l’aveu d’un échec. Imaginons un instant un Barbault parvenant à une reformulation radicale du ciel astrologique, entérinée par une nouvelle guerre mondiale, rendue tout à fait probable par la Guerre Froide  mais qui paradoxalement n’eut jamais lieu, ni dans les années 80, ni dans les années 90, ni par la suite. Il n’est pas bon, on le voit, de tout tabler sur la modernité. La notion de guerre mondiale n’est pas attestée avant le XXe siècle et l’astrologie n’avait  pas à adopter comme concept un phénomène aussi récent …De nos jours, les astrologues ont pris bien de la distance avec toutes ces notions chères à Barbault et ils ne jurent plus que par le passage des planètes lentes, prises séparément et non plus en couple, dans les  12  signes, ce qui permet de n’avoir pas des durées trop longues. C’est d’ailleurs là n retour à l’astrologie antique qui articulait les planètes par rapport aux étoiles et notamment aux constellations, si ce n’est que le zodiaque de nos astrologues n’est pas stellaire mais saisonnier, vernal. Mais chaque chose en son temps.  Force est de constater avec le recul que Barbault  n’avait pas compris l’importance de la dialectique planètes/zodiaque, planètes/étoiles et qu’il avait opté pour le tout planétaire, au nom d’une idée « scientifique » qui le faisait opter pour une astrologie  respectant les limites du système solaire et reniant son intérêt pour le firmament. Or, pour ces étoiles  visibles depuis des millénaires et dont parle la Génèse  sont bien préférables aux nouvelles planètes qui constituent une sorte de succédané, d’ersatz d’étoiles, de par leur relative fixité, à cela près qu’elles étaient d’une part invisibles à l’œil nu et d’autre part pas si fixes que cela. Enfin, Barbault avait ressenti le besoin d’une sorte de cyclicité unique, avec son indice de concentration planétaire alors que la bonne voie était celle de la planéte centrale. Mais cela eut exigé – grave obstacle épistémologique- de faire des infidélités à l’astronomie  en ne conservant qu’une faible partie des possibilités offertes par le système solaire, ce qui était probablement vécu comme sacrilège..

 

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JHB

12/09.13

 

 

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Restauration des rapports planétes signes.

Posté par nofim le 19 septembre 2013

 

Les Domiciles, les  exaltations et le principe pair/impair

Par  Jacques Halbronn

 

En 1976 nous avions signalé qu’il convenait d’inverser les exaltations des luminaires  ‘(Clefs pour l’Astrologie. Ed Seghers, 1976, p.64). Nous avons accordé dès 1968, un grand intérêt au dossier des « maîtrises » planétaires, au regard de l’Histoire de l’Astrologie C’est un  des domaines où la conscience de la corruption –et non de l’évolution- du savoir astrologique est la plus tangible, palpable. Nous allons revenir notamment sur la question des aspects et des Eléments en rapport avec le dit dossier. Mais force est de constater que la pratique astrologique courante a bel et bien entériné un système structurellement indéfendable, ce qui montre que cette pratique est autonome par rapport à la théorie astrologique.

En permutant les luminaires, nous obtenons  Soleil en Taureau et Lune en Bélier au lieu de Soleil en Bélier et Lune en Taureau (cf. Ptolémée. Tétrabible) Le dispositif actuel est défectueux car il ne respecte pas un principe qui nous semble essentiel, à savoir que le domicile et l’exaltation d’une planéte ne peuvent être tous deux « pairs «  ou tous deux « impairs. Or, c’est le cas pour le dispositif actuel des laminais et cela cesse  de l’être si l’on permute.

Prenons le cas de Saturne exalté en balance, à l’opposé de la Lune restituée au bélier. On ne peut accepter un domicile en verseau (même élément, même « genre ») et on doit donc placer son domicile en capricorne. C’est d’ailleurs ce qu’ont décidé de faire les astrologues du XIXe siècle en attribuant Uranus au verseau. Saturne en capricorne s’oppose à la Lune en cancer. Saturne n’a pas à s’opposer au soleil  ni en exaltation ni en domicile.

Dans le cas des autres astres, le problème est plus délicat car les exaltations qui nous sont transmises sont douteuses. Nous avons, en effet,  posé comme principe que les planètes extérieures devaient se placer à proximité des équinoxes d’automne et des solstices d’hiver alors que les planètes dites intérieures devaient se placer à proximité des équinoxes de printemps et des solstices d’Eté.

Vénus en poissons semble en ce sens acceptable en ce qu’elle est à proximité de l’équinoxe de printemps, ce qui convient pour les exaltations des planètes intérieures. Considérons ses deux domiciles, en taureau et en balance, lequel lui convient ?  Pas le taureau, autre signe pair, donc la balance.

Mais quid des exaltations de Mars en Capricorne et de Jupiter en cancer ? Le cas de Jupiter est le plus aberrant : le cancer est un signe d’Eté incompatible avec Jupiter, planéte extérieure. Quant à Mars en Capricorne, il est trop proche de l’axe solsticial pour une exaltation les exaltations correspondant à l’axe équinoxial. Quant à Mercure, il est en position intermédiaire avec son exaltation en vierge, soit aussi bien poche de l’équinoxe –balance que  di solstice-cancer-lion.

Nous pensons que L’on peut placer Jupiter à côté de Saturne en exaltation comme il l’est en domicile (sagittaire-poissons). Jupiter serait donc exalté en scorpion ou en vierge, ce exclut le domicile en poissons, autre signe d’eau. C’est ce qu’on fait les astrologues qui attribuent  Neptune aux poissons en déchargeant ainsi Jupiter

Restent les cas des 3 autres planètes,  Mercure, Vénus,  Mars

Si l’on s’en tient uniquement au critère pair-impair,  si Mercure est exalté en vierge, il doit être domicilié en gémeaux et renoncer à la vierge que d’aucuns associent à Cérès.  Si Mars est en capricorne en exaltation, c’est le Mars en scorpion qui doit sauter, ce qu’ont fait les astrologues qui ont attribué ce signe à Pluton. Enfin, si Vénus est exalté en poissons, c’est le Vénus en Taureau qui doit  changer  et l’on garde la balance comme domicile de Vénus, le taureau devant être associé par exemple à Proserpine, face à Pluton en scorpion. (cf. notre étude in Clefs pour l’astrologie. Ed Seghers 1976, où j’arrivais aux mêmes conclusions, à savoir réserver la vierge et le taureau pour d’autres planètes). Entre Vénus en poissons et Vénus en balance, on a un quinconce. Entrée Mars en capricorne et Mars en bélier, on a un carré et entre  Mercure en vierge en exaltation et Mercure domicilié en gémeaux, également.

Le critère des aspects est déterminant. Le sextile et le trigone semblent étrangers à ces dispositifs une fois que l’on a effectué les permutations des luminaires, ce qui montre leur apparition tardive. Les aspects structurels sous-jacents au double dispositif, aux agencements jumeaux, semblent  bien être le semi-sextile, le quinconce et le carré (cf. les travaux de J. P.  Robillard sur ce sujet, avec son speculum), qui ménagent justement le rapport pair/impair à la différence du sextile, du trigone et de l’opposition. On notera en effet que l’opposition a le même profil que les « bons » aspects de 60 et de 120°. On voit que le semi-sextile n’a aucunement le même profil que le sextile. Quant à la conjonction, elle n’est pas un aspect dans la  mesure où l »’aspect, selon nous, implique un intervalle entre deux facteurs qui se « regardent » et on ne peut voir quelqu’un qui est collé contre vous.

Nous pensons avoir reconstitué le raisonnement des astrologues dans leur processus d’intégration des astres invisibles (ce qui est aussi le cas de Cérès malgré sa proximité relative entre  Mar s et Jupiter). Mais il nous semble absolument indispensable d’inverser les exaltations des luminaires si l’on a un tant soit peu un souci de cohérence. L’argument selon lequel  la Lune ne saurait dominer des signes masculins ou le Soleil des signes féminins est irrecevable. On en arrive ainsi à des bizarreries, comme le fait que la lune est en chute dans un signe d’eau (scorpion) et en domicile dans un autre signe d’eau. (Cancer), ce qui ne permet pas de baliser le parcours des luminaires à travers les douze signes du zodiaque.  Domiciles, exaltations, chutes et exils doivent se répartir entre les 4 Eléments et cela vaut pour la totalité du septénaire.

Reste la question des exaltations des transsaturniennes et de Cérès qui n’a toujours pas atteint un consensus. On ne peut pas placer Uranus exalté en scorpion si l’on, associe Jupiter à ce signe – (au lieu de le placer en cancer, autre signe d’eau).  En domicile, Jupiter est en sagittaire et Saturne en Capricorne, ce qui laisse Uranus en verseau.  Ne pourrait-on placer l’exaltation de Jupiter en Vierge avant Saturne en balance ? Or, Mercure est déjà exalté en vierge. Cela ne marche pas. (cf. Mathématiques Divinatoires, Ed Trédaniel-Grande Conjonction, 1983). On se dirige en fait vers un abandon des exaltations  avec  des domiciles répartis entre 12  astres. (cf. les travaux de Lisa Morpurgo, entre autres), dont au moins un n’est pas encore localisé. Ce qui compte, en tout cas, c’est le respect de la structure quaternaire : 4 Eléments et 4 positions planétaires. Si Saturne est exalté en balance, il est logique que la Lune le soit, en face au Bélier. Ces deux planètes forment un axe évident avec le rapport 28 jours/28 ans. Idem pour l’axe Saturne capricorne/Lune Cancer. Quant au soleil en lion, il s’oppose  à Uranus en verseau  et en taureau à Uranus en scorpion. Il  vaut donc mieux laisser l’exaltation de Jupiter au cancer au quinconce de son domicile en sagittaire..,

Désormais, nous interpellerons inlassablement les astrologues au sujet de cette permutation structurellement indispensable. Il est logique que le soleil soit associé aux quatre signes fixes et la lune aux quatre signes cardinaux, Mercure étant associé aux quatre signes mutables. Il y a un seuil de désordre structurel qu’aucune pratique ne saurait entériner. Quant à la question des bons et des mauvais aspects, on ne voit pas pourquoi  le carré serait un aspect dissonnnant alors qu’il correspond à l’intervalle  domicile exaltation de Saturne par exemple et des luminaires, sans parler de Mercure. On a vu que le sextile et le trigone ne sont valorisés qu’en raison de la permutation des exaltations des luminaires…

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JHB

17.09.13

 

 

 

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André Barbault. Nouveau bilan de ses prévisions

Posté par nofim le 19 septembre 2013

 

 

 

 

 

 

 

André Barbault et l’idée de conjonction en Astrologie Mondiale (Droit de réponse)
Par Jacques Halbronn

En 2004, il y a 9 ans, dans sa revue ‘ »L’astrologue », (n° 145, Ier trimestre), Barbault (né en 1921) publie « Une mascarade astrologique », texte qui nous met directement en cause sans nous nommer :
« ’ Le même quidam s’échine stérilement à déconsidérer mon pronostic d’échéance capitale pour le communisme au tribunal du temps de la conjonction Saturne-Neptune de 1989. Prévision pourtant venue de loin et atteignant un cap historique grandiose (…) Ce discoureur malfaisant bafoue cette aventure en discréditant le résultat. Mais en tenant à me dessaisir du bénéfice (sic) de l’opération, c’est l’astrologie elle-même, en fonction dans une manifestation aussi exemplaire, qu’il dépouille d’un de ses plus beaux témoignages historiques ; N’est-ce pas là l’aboutissement pervers d’une obscure démarche à finalité anti-astrologique ? »

Voilà donc Barbault déclarant que notre démarche est « anti-astrologique » sous prétexte que l’on ne souscrit pas à son t travail! Il y là certainement là matière à diffamation et donc récidive de A. B. à notre encontre puisqu’il fut condamné en 1978 pour des propos du même ordre par la Cour d’appel de Paris ainsi que cette même revue (du fait d’un texte paru en 1976 du dit Barbault). Cette fameuse conjonction Saturne-Neptune à laquelle il se réfère et à laquelle il s’accroche pose le problème général de la signification des conjonctions en astrologie et ce n’est pas un succès prévisionnel aussi remarquable (36 ans à l’avance !) soit-il qui suffira à légitimer l’idée que Barbault se fait des conjonctions. Il serait au contraire bien fâcheux que ce résultat spectaculaire engage pour longtemps l’astrologie dans une mauvaise direction. !..Autrement dit, résultat il y a mais est-ce du fait de la chance, d’une coïncidence ou bien en raison d’une véritable « loi » ? Cela pose d’ailleurs la question de la possibilité pour l’astrologue d’annoncer aussi longtemps à l’avance un « résultat » alors que bien souvent Barbault lui-même a pu échouer pour des échéances bien plus brèves comme il le reconnait lui-même. Il ne faudrait pas que ce » arbre » de la victoire prévisionnelle cachât la forêt des échecs.
D’ailleurs dans le même article de l’Astrologue, Barbault note à propos des années soixante :
« Ma plus grande erreur concerne le devenir de l’URSS (…) j’ai cru alors que les Soviétiques l’emporteraient sur les Américains dans la grande compétition engagée entre les deux systèmes »
Etrangement, au compte de ses échecs, Barbault ne comptabilise pas la décennie 80, il est vrai sauvée in extremis par la divine surprise de la conjonction Saturne- Neptune venant à la rescousse de la « Grande Armée » de la « Loi Fondamentale de l’Astrologie Mondiale « à savoir l’indice de concentration planétaire qui est un énorme « machin » comme dirait De Gaulle (cf. L’almanach Chacornac 1976 chez les mêmes éditeurs que l’Astrologue) qui accouchera d’une souris.

En 2008, au troisième trimestre (Astrologue n° 163), Barbault publie un texte intitulé « Pour une réhabilitation de l’Astrologie « 
On y trouve son bilan prévisionnel, près de 20 ans après l’épisode 1989 qui lui avait sauvé la mise in extremis et évité un Waterloo. Barbault emploie la formule « au bord d’une troisième guerre mondiale » pour décrire les années 80 dont il avait traité avec imprudence en 1967 quand il avait réactivé l’indice de concentration planétaire d’Henri Gouchon qui se révélera à terme comme une fausse bonne idée. Il se contente dans son « panorama » de raccorder les années 80 sur une valeur sûre
« A l’automne 1974 s’installe la seconde crise économique du siècle qui à l’entrée des années 80 aboutira à une récession mondiale »
On a signalé plus haut l’excessif optimiste de Barbault en ce qui concerne l’avenir de l’URSS, dans les années 60 (cf. La crise mondiale, Ed. Albin Michel 1963). Le grand absent du discours de Barbault –sauf erreur de notre part – c’est la crise de Cuba. A notre connaissance, s’il y a bien eu un risque majeur de guerre mondiale c’est bien en 1962 que cela eut lieu, sans parler de la crise de Suez de 1956 qui avait déjà failli dégénérer avec les menaces soviétiques sur la France et l’Angleterre. C’est la période 56-68 qui semble avoir été la plus menaçante au niveau mondial dans la seconde moitié du XXe siècle, avec les interventions russes à Budapest et à Prague. Par la suite, l’intensité baissera singulièrement comme l’ont d’ailleurs montré les événements de 1989 qui se déroulèrent dans un certain calme. Nous n’acceptons donc pas la présentation que Barbault donne de cette période des années Cinquante- Quatre Vingt et qui ne fait sens que du fait de sa volonté de défendre, à tout prix sa « Loi fondamentale ».
L’ironie du sort aura voulu que cet article de 2008 parût à la veille de la crise mondiale de cette même année et apparemment Barbault qui préférait passer du plan militaire au plan économique n’a pas du tout vu venir. Car là encore, Barbault annonce des crises à contretemps, trop tôt ou trop tard, ce qui ne contribue pas vraiment à la « réhabilitation » de l’astrologie, à notre humble avis ! Les historiens ne diront pas autre chose. 
84 4e trimestre 88 AB revient à l’astrologie mondiale !!
Ouragan sur 1989-1990. 
Après 2008, on ne peut refréner une certaine perplexité à la lecture du passage suivant (« Ouragan sur 1989-1990 » in L’Astrologue 4e trimestre 88)
‘ »Dans la conjoncture actuelle la crainte la plus fortement ressentie est celle d’un krach (…) Certes, ce n’est pas obligatoirement cela qui nous attend car ces mêmes configurations peuvent signifier un état de crise différent, éclatement d’une autre sorte de perturbation générale, mais c’est la version de crise qui parait la plus probable ». Avec le recul, Barbault donne au contraire la preuve qu’il ne parvient pas à saisir la dimension des événements et que ceux-ci n’arrivent pas à point nommé. On ne saurait d’ailleurs s’en étonner car nous ne pensons pas que l’astrologie en soit capable (cf. infra), que ce n’est pas son rôle.
Au demeurant, chaque fois qu’il y a échec, on note un certain silence de Barbault, un peu groggi, et une pause dans ses articles de l’Astrologue en Astrologie Mondiale. On peut l’observer après 1984 et c’est également vrai après 2008, ce qui peut s’interpréter comme une forme de dépression qui prend fin quand certains évènements encourageants surviennent. 
Barbault n’échappe pas au syndrome de fin de siècle voire de fin de millénaire. En 1978 dans « La nouvelle crise mondiale », dans l’Astrologue, il avait déclaré, donc à la veille de cette fameuse décennie 80 : « c’est une semblable grande mutation de l’humanité que nous devons vivre en cette fin de siècle »:
Pour mémoire et avant d’aborder notre critique théorique sur les conjonctions, rappelons quelques textes de Barbault à propos de la première moitié des années 80 (cf. notre causerie sur le même sujet sur Teléprovidence)
Voici donc quelques textes qui en disent long et que Barbault par la suite tentera de faire oublier.
Dans L’*astrologue n°14 2e trimestre 71, cet article « La conjoncture mondiale de 1971-1972 » : « On sait que le diagramme général du XXe siècle est caractérisé par trois grandes chutes, trois immenses (sic) creux de vague en 1914- 1918, en 1940-1944 et en 1982-1983 » 
: Lors du Congrès ISAR-CIA de septembre 1974 dont nous avions été l’initiateur, soit dit en passant, Babul avait donné une conférence « Prospective cosmo-géopolitique » : qu’il reprendra dans l’Almanach Chacornac de 76 et déjà dans l’Astrologue n°28 (4e trimestre 74) sous le titre de « ‘
« J’ai conscience d’avoir posé là la loi fondamentale de l’astrologie mondiale. Les anciens ne disposaient pas des moyens pour l’établir : ils ne connaissaient que Jupiter et Saturne. Du moins la tradition nous a –t-elle légué la notion de cycle planétaire mais elle ne pouvait aller au-delà (…) Il fallait pour réaliser cette réunification de synthèse connaitre l’existence d’Uranus, de Neptune puis de Pluton. Cette acquisition décisive du pilier central de l’édifice de l’astrologie mondiale, dans la lignée de la tradition astrologique, ne pouvait donc qu’être l’œuvre d’un astrologue du XXe siècle (..) J’ai l’honneur de m’annoncer moi-même comme étant celui-là (…) Je serais curieux d’apprendre en quoi cette loi première pourrait être fausse ou inexacte et j’aimerais savoir en cette occasion par quoi l’on entendrait la remplacer » Et AB de « présenter un tableau prévisionnel général des dix prochaines années mondiales » donc jusqu’au milieu des années 80.
Claude Ganeau, un autre chercheur résume bien l’état d’esprit de cette époque dans le milieu astrologique français : (« Le cycle de 498 ans de la concentration des 5 planètes lentes » L’Astrologue n°37 Ier trimestre 77)
« Conclusion : « Cette étude a démontré qu’astronomiquement une concentration maximum des 5 planètes lentes en 60° du Zodiaque aura lieu en 1983-1984, terminant un cycle qui avait commencé il y a 498 ans en 1485. Il est ainsi possible de pronostiquer astrologiquement que plus la 3e grande crise mondiale du 20e siècle débutera tard après le 2e semestre 1977, plus cela en raccourcira la durée, puisque nous en connaissons l’échéance finale qui se situe sur le Ier semestre 1983 » (p. 47)
Dans les années soixante-dix, les astrologues, s’étaient donc – et nous en faisions partie – donné – constat sociologique ou ethnométhodologique – comme ligne de mire consensuelle le début des années 80, autour de ce « diagramme » dont la lecture était d’une évidence extrême.

Voyons à présent si les échecs ne sont pas liés à un défaut de conception puisque l’astrologie ne se réduit pas au fait de faire des pronostics mais qu’elle se doit de les étayer. Un échec peut éventuellement conduire à des corrections du modèle.
C’est bien autour de l’idée de conjonction que toute cette effervescence prévisionnelle des années 60-80 s’élabore et il ne nous semble pas « anti-astrologique » de nous interroger sur la façon dont Barbault a « compris » la conjonction astrologiquement parlant. On aurait pu en vérité inverser son propos et considérer que les « hauts » de la courbe correspondaient aux conjonctions et les « bas » aux « disjonctions et autres oppositions car ce n’est pas un des moindres paradoxes que de faire de l’opposition un aspect de détente comme le proposent Gouchon, Barbault et quelques autres. Il est vrai que les « faits » semblaient aller dans ce sens puisque les deux Guerres Mondiales étaient bel et bien marquées par une croissance du nombre de conjonctions. Il fallait donc en tenir compte quitte à trahir éventuellement une certaine logique structurelle et conceptuelle mais le jeu en valait la chandelle et on avait là une tentation diabolique où l’on pouvait perdre son âme d’astrologue.
Il faut dire que cette idée de conjonction à la Gouchon-Barbault est pour le moins insolite. On nous parle de plusieurs conjonctions qui se succèdent dans un même lieu du zodiaque, dans un orbe de quelques dizaines de degrés. Idée révolutionnaire, au demeurant mais qui est bien éloignée de la théorie médiévale des Grandes Conjonctions Jupiter-Saturne, sans parle du fait que e le diagramme englobée des planètes inconnues jusqu’à la fin du XVIIIe siècle voire jusqu’en 1930. Barbault nous explique d’ailleurs (cf. supra).que seul le XXe siècle pouvait accoucher d’un tel diagramme mais allait-à la hauteur de l’enjeu astrologique ! That is the question !
Mais pour mieux cerner l’idée que Barbault se fait de la conjonction, prenons le cas, justement (puisque c’était le motif de sa nouvelle diffamation à notre encontre), de Saturne- Neptune dont on nous explique que cela rend compte de l’ébranlement et du délabrement du bloc communiste. Sur un plan analogique, voilà donc une conjonction qui nous parlerait d’une dislocation ! Certes, les « faits « parleraient d’eux-mêmes. Il faudrait être pragmatique : si les faits montrent que la conjonction produit ceci ou cela, dont acte ! On se retrouve face à la même démarche intellectuelle que pour l’indice de concentration planétaire : les faits nous disent ce qu’il faut penser des configurations astrales ! Voire.
Un tel raisonnement est faussé car il cherche à tout prix à expliquer les évènements de 89 par cette fameuse conjonction qui aura marqué le Barbault des années Cinquante qui vient à la rescousse du Barbault des années 70-80, 36 ans après, le temps d’un cycle Saturne-Neptune précisément. Or, on peut expliquer les évènements selon d’autres paramètres (phase B d’un cycle de 7 ans, en astrocyclologie) qui n’ont que faire de Saturne Neptune. Mais Barbault préfére forcer la conjonction à rendre compte d’une « disjonction » manifeste pour engranger le « bénéfice », comme il dit, de sa prédiction. Pour notre part, nous sommes très sceptiques sur la possibilité de l’astrologie de prévoir si longtemps à l’avance alors que des échéances comparables ont lieu régulièrement selon la théorie du cycle de 7 ans qui est selon nous la véritable « loi fondamentale de l’astrologie mondiale » et de l’astrologie tout court. Et on a vu que Barbault quelques années à peine avant les fameuses conjonctions du début des années 80 avait fait chou blanc. Alors 36 ans à l’avance, cela ne passe pas Et a reconnu s’être planté quelques années à l’avance pour la réélection (en 65) de De Gaulle- qu’il ne voyait pas ou de Kennedy (en 64) qu’il voyait alors qu’entre temps il avait été assassiné à Dallas.. Comme si la prévision réussie à long terme rachetait les fiascos à court terme !.
Le drame de Barbault, avec le recul , tient au fait que la fin du XXe siècle aura été décevante comparée aux années 50-60 et à la première décennie du XXIe siècle. Ce sont les vaches maigres de l’Astrologie Mondiale. Quand en 1967, Barbault inaugure cette quéte pour les décennies à venir, il n’est pas conscient que la mystique des guerres mondiales est derrière lui. constat sociologique En fait, il parie sur une surenchère qui relativisera ses récents échecs concernant la cise de Cuba de 1962 (et tout ce qui précéde et suite entre 56 et 68),qui est son vrai échec inavoué et refoulé..Il rêve d’un super(-Cuba qui minimisera le dit échec par comparaison et le super Cuba ne sera jamais au rendez vous et donc la plaie Cuba ne pourra cicatriser ! Et cet échec, il va le faire payer à toute la communauté astrologique !Et pis encore, le XXIE siècle vient a contrario minimiser la gravité de ce que Barbault diagnostqiue pour les années 80 , en tablant sur ‘l’économie censée prendre le relais d’un politico-militaiire décevant. Et 2008 va être un coup de grâce rétrospectif qui n’efface aucunement les tatonements de l’après 1984. Barbault va faure ainsi la connaissance de trois décennies « molles » en, fort contraste avec les années 30-60 qui auront marqué sa première période astrologique. Comme avec la Ive République, la crise était devenue l’amie fidéle des astrologues..Elle ne se faisait jamais attendre très longtemps et là encore, la Ve République aura été pauvre en crises à part 1968 qui appartient encore à la période héroïque des années 50-60 (‘cf supra). L’après de Gaulle, l’après décolonisation, l’Union Européenne atténuent  les tensions d’antan, comme déjà le laissait entendre le Traité de Rome de 1957 né sous une magnifique phase conjonctionnelle de Satune avec Antarés en sagittaire. La Guerre des Six Jours de 67 cloture cette période héroïque dont Barbault sera inconsolablement nostalgique d’ autant plus en raison de ses ratés des années 60 -car même ces années là de vaches grasses se terminent mal pour Barbault !

JHB

19  09 13

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Nouvelles réflexions sur la cyclicité Par Jacques Halbronn

Posté par nofim le 15 septembre 2013

Nous retrouvons M. Mosan dont on pouvait espérer qu’il avait compris ses erreurs mais il récidive de plus belle et  nous ne saurions nous priver de commenter certaines perles de son cru.
Moysan :
« Le moins que l’on attend d’un esprit affûté et rigoureux est qu’il sache distinguer l’essentiel de l’accessoire, en l’occurrence l’irrésistible lame de fond de la décolonisation de l’écume d’un putsch avorté. »
JHB  M. Moysan nous parle au nom d’une certaine idée de l’Histoire qui n’est pas la nôtre. Il pourrait au moins avoir la décence de le reconnaitre.   Pour l’astrocyclologie, ce qui compte ce ne sont pas les aboutissements mais les commencements, ce qui confère à l’Histoire un tissu beaucoup plus riche quantitativement. Entre une guerre civile qui avorte et le démembrement d’un empire, nous sommes bel et bien dans les deux cas et au même moment en phase B.  Que cela lui plaise ou non !
M.Moysan se réfère  à un texte en date du 7 mars 2013 pour sa défense, c’est-à-dire  à  un texte qui date d’il y a six mois, où nous avions proposé une certaine formalisation sur laquelle nous sommes revenus entre temps, ce qui est strictement notre droit. Alors M. Moysan cherche-t-il à opposer  ce que nous écrivions il y a six mois à ce que nous déclarons à présent ? On peut lui reprocher de ne pas avoir suivi l’état dernier de nos travaux avant de se lancer dans son entreprise Il a été négligent, il n’a qu’à s’en prendre qu’à lui-même. Pour ceux qui nous lisent, il y a six mois, c’était à des années lumières. Entre temps, on peut dire qu’une centaine de textes ont été mise en ligne sur ce sujet par nos soins !
Dans le  même ordre d’idées Moysan  nous fait le reproche de ne pas définir clairement le profil des types A et B/ Mais c’est probablement dû à une certaine déformation professionnelle de praticien du thème natal ou tout simplement d’une pratique des types zodiacaux. En fait, on sait très bien que s’il y a cycle, cela signifie qu’il y a changement et s’il y  a changement, c’est que les gens changent – à la fois cause et effet.
Quand nous disons que les gens de type A ne sont pas en pleine possession de leurs moyens en phase, on ne voit pas ce qu’il y aurait de choquant dans cette proposition. Car si les gens de profil A gardaient toutes leurs facultés, on ne quitterait pas la phase A. Il a donc bien fallu qu’ils ne soient plus à la hauteur de la situation de type A.
Si l’on n’accepte ou ne suit ce raisonnement, cela signifie que l’on croit que les astres agissent sans le concours des humains, ce qui n’est en tout cas pas notre démarche. Il n’y a pas d’opposition entre les hommes et les astres et donc les hommes évoluent avec les configurations dont ils captent les signes. Si ces configurations ne sont plus lisibles ou ne le sont pas  à nouveau, leur programmation ne leur permet pas d’être en pleine possession de leurs moyens.
C’est peut-être un peu compliqué mais c’est parfaitement logique.  C’est comme lorsqu’il fait nuit ou froid, nous ne sommes pas forcément au « top » de nos performances. Pour les médiocres, cela ne fait pas grande différence mais pour les champions, cette différence peut être cruciale.
Mais quand on connait les travaux emberlificotés  de Moysan en astrologie mondiale, c’et vraiment la paille et la poutre.  Il est vrai que ce que Moysan veut démontrer c’est que la simplicité ne paie pas. Mais dès que l’on apporte un tant soit peu de souplesse au modèle, il crie à la triche et à l’imposture.  M. Moysan se lance dans un domaine qu’il ne maitrise pas et que dirait-il si un novice s’intéressait à ses travaux ? Il croit peut être que parce que le modèle est relativement simple, il est  à la portée du premier venu avec ses gros sabots ? En tout état de cause, que M. Moysan ne soit pas d’accord sur notre analyse des « faits historiques »ne saurait l’autoriser à porter des jugements péremptoires sur la valeur de nos recherches. A notre connaissance, il n’existe pas une seule lecture de l’Histoire et nous ne sommes pas disposés à ce que le sieur Moysan nous impose la sienne ou celle qu’il a été péché ici ou là ! Il y a une lecture halbronienne de l’Histoire et il n’y a qu’un Moysan qui répéte ce qu’il a appris.
JHB
13. 09. 13

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Sur la notion de conjonction en astrocyclologie Par Jacques Halbronn

Posté par nofim le 15 septembre 2013

Il semble que la notion de conjonction n’ait pas été bien comprise par les astrologues qui se permettent de commenter nos travaux. On avait déjà signalé le cas de M. Moysan qui avait cru devoir comprendre que l’on avait alternativement une conjonction qui allait dans un sens et une autre dans un autre sens alors que pour nous toutes les conjonctions s’ équivalent et  constituent des signaux qui déclenchent certaines potentialités chez certaines personnes.
Quand nous précisons que la conjonction n’est pas le point de départ d’une nouvelle phase mais le sommet d’un processus, nous ne faisons que suivre une tradition astrologique de la prévision largement attestée. Depuis longtemps, nous disons qu’à l’approche d’une conjonction, l’excitation se manifeste, c’est ce qu’on appelle un aspect approchant qui fait pendant à un aspect séparant. 
Or, M. Moysan nous reproche de ne pas nous en tenir à un certain tableau que nous avions réalisé en mars dernier et il ne veut pas entendre raison quand nous lui expliquons qu’il n’aurait pas dû utiliser ce tableau qui avait fait entre temps l’objet de toutes sortes de commentaires de notre part. Ce tableau se limite à indiquer les dates des conjonctions Saturne- étoiles fixes royales.
M. Moysan se butte sur le fait que ce tableau  ne comportait pas de mode d’emploi sur la façon dont appréhender en pratique les dites conjonctions et qu’il pouvait induire en erreur.  Tout cela pour ne pas reconnaitre qu’une fois de plus il était à côté de la plaque et ne suivait pas notre enseignement dans son développement jusqu’au moment de la rédaction de son propre texte au mois d’août 2013.  Or, si la tradition astrologique est figée depuis des siècles et en tout cas des décennies, la recherche astrologique fonctionne sans une autre temporalité et comme dans tous les domaines de recherche, six mois cela peut être énorme dans le cours des travaux de recherche. On lira à ce sujet la succession de ce que nous avons produit sur Nostradamus (notamment sur le site propheties.it, avec 200 textes).  C’est un manque de courtoisie élémentaire que de faire référence à un texte ancien et d’exiger que le chercheur s’en tienne à ce qu’il a écrit  auparavant. A l’heure d’Internet,  c’est totalement décalé !
Pourquoi ne pas également nous ressortir tel passage que nous avons publié dans Clefs pour l’Astrologie en 1976   sur ce même cycle de Saturne, pendant qu’on y est…… ?????
JHB
13. 09 13

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La problématique de la phase disjonctionnelle en Astrocyclologie Par Jacques Halbronn

Posté par nofim le 15 septembre 2013

Si nous avons rappelé la dynamique de la conjonction, nous allons cette fois expliciter celle de la disjonction. Cette notion est assez paradoxale puisqu’alors que la conjonction est marquée par un apport (depuis l’application jusqu’à la séparation et  cela  couvre une période assez considérable), la disjonction est, quant à elle, un temps de « vacance » qui n’existe que par défaut et qui ne saurait donc être appréhendé à l’instar de la conjonction. Pas question ici de faire jouer  Uranus, Neptune ou Pluton pour rendre compte des situations couvertes par la disjonction. Il s’agit d’un temps interstitiel assez mal défini, porteur d’opportunités pouvant mettre à mal la construction conjonctionnelle. On comparera heureusement avec la construction et la destruction de la Tour de Babel.
M. Moysan qui est habitué à une astrologie où foisonnent les cycles et les signes voudrait appliquer  ses méthodes de travail à notre modèle qui obéit à une toute autre dynamique. Il se met à discuter de nos « orbes » comme si l’on était dans son système à lui. Une astrologie à une seule planéte ne saurait fonctionner de la façon dont fonctionne une astrologie à dix planètes. D’où l’inanité de sa démarche critique (cf. ses textes sur notre site Aldébaran sur facebook, bien qu’il faille l’apparenter à un troll plein d’insultes et d’injures et surtout de hargne). Il se prend pour Procuste installant ses victimes sur des lits trop grands ou trop petits (il « coupait » ce qui dépassait ou il les écartelait)
Les événements de type B sont peut-être plus remarquables que ceux de type A car ils correspondent à une ensemble qui se décompose, qui perd son unité.
M. Moysan nous prend à partie pour la période 1961-62,  celle du putsch des généraux  qui veulent garder l’Algérie Française, du référendum qui entérine l’indépendance de l’Algérie et celle de la décolonisation aux dépends de l’empire colonial français. Moysan cherche à montrer que ces événements n’ont rien à voir, ce qui est typique de la pat de quelqu’un qui a plus l’habitude de distinguer que de rapprocher….N’étant pas d’accord avec notre analyse, Moysan décrète que nous avons commis des contresens et que cela prouve que notre modèle ne marche pas. Affaire classée ! M. Moysan est un peu expéditif dans le genre.
Mais laissons-lui la parole :
« De ce point de vue historique, s’élevant nécessairement au-dessus de celui des pâquerettes où se place Jacques Halbronn, les partisans de l’Algérie française menaient un combat perdu d’avance, et le putsch « d’un quarteron de généraux à la retraite » ne pouvait être autre chose qu’un vain combat d’arrière-garde. L’immense majorité des Français, las de cette guerre coloniale d’un autre âge, souhaitaient sa fin, une fin qui ne pouvait que se traduire par l’abandon de l’Algérie. Et c’est à une écrasante majorité que les électeurs ont ratifié par le référendum de 1962 les accords d’Evian reconnaissant l’indépendance de l’Algérie.
Contrairement à ce qu’affirme Jacques Halbronn, ce référendum est donc la preuve éclatante que de Gaulle a su rassembler l’immense majorité des Français rejetant l’extrémisme d’une poignée d’activistes terroristes »
JHB
Ce référendum  sur l’Algérie entérine une séparation d’une partie du territoire français. Cela n’est nullement contradictoire avec  le putsch car dans les deux cas, il y a conflit, rupture et en phase B, les oppositions de diverses origines peuvent tout à fait cohabiter. Nous n’avons jamais dit que la phase   B était unifiante ! De même le fait de laisser l’empire se dissoudre appartient à cette même période. Ainsi, Moysan nous attaque sur un dossier en béton et qui montre que tout un édifice peut s’écrouler en très peu de temps ou en tout cas se voir sérieusement mis en danger alors même qu’aucune planéte n’a besoin d’intervenir puisqu’il s’agit d’une absence de planètes, ce qui est d’ailleurs le cas des aspects hors conjonction. On suppose que M.Moysan expliquerait cette période avec tout un attirail planétaire alors que notre approche se veut économique !
 Si ce n’est pas un cas de phase B, alors  qu’est-ce que c’est ? Mais on voit Moysan chercher à nous imposer, avec un aplomb incroyable des « faits historiques » qui ne souffrent selon lui qu’une seule lecture possible ! Or, l’on sait que les approches de cette période comme de celle de la Révolution se prêtent à différentes études. Mais cette divergence d’opinion autorise M. Moysan à condamner sans appel notre travail !
Et  Moysan d’ajouter :
Le moins que l’on attend d’un esprit affûté et rigoureux est qu’il sache distinguer l’essentiel de l’accessoire, en l’occurrence l’irrésistible lame de fond de la décolonisation de l’écume d’un putsch avorté.
On attendait autre chose d’un historien de l’astrologie que la mise en exergue d’un fait mineur ; interprétation superficielle qui atteste d’une incapacité à prendre du champ, à mettre les faits en perspective, à appréhender leur hiérarchie. On ne saurait donc trop conseiller à Jacques Halbronn de se méfier de la loupe déformante de sa mémoire des évènements de 1961 (.)  Ses interprétations historiques, erronées à force de superficialité, attestent de graves insuffisances en la matière, et le rendent grotesque dans sa posture présomptueuse de donneur de leçons »
JHB
Donc Moysan décrète que le putsch des généraux est un « fait mineur »  car autrement cela viendrait saborder sa démonstration. Il nous invite à « hiérarchiser » les évènements. Or, c’est précisément ce que nous nous refusons à faire car nous ne jugeons pas les évènements  sur  leur importance et leurs conséquences mais sur leur dynamique du moment, à moins que M. Moysan ne nous l’interdise. Il nous parle d’interprétations « erronées », ce qui dans le domaine historique est un peu fort de café comme si l’Histoire était une science exacte, ce que M. Mosan est obligé de croire pour asseoir son propos définitif. Il nous accuse d’être superficiel. S’il faut être superficiel pour pouvoir rapprocher un ensemble d’événements, alors soyons en effet superficiels. Et si en refusant de l’être on bascule vers des distinctions à n’en plus finir qui forcent l’astrologie à se disperser et à se démultiplier, faisant ainsi appel à tout son arsenal astronomique, on se retrouve évidemment dans un esprit de type .B/ On assiste ainsi à une joute entre un Moysan de type B et un Halbronn de type A. On a là un cas classique d’un combat d’arrière –garde qui correspond à une fin de phase B.  M.Moysan est le gardien d’une astrologie obscurantiste qu’il n’ose même pas exposer. On notera en effet qu’il se garde bien de nous explique les événements en question avec son astrologie alambiquée. C’est lui qui adopte un profil bas. Il sait que s’il s’exposait avec son approche astrologique, il serait facile de le ridiculiser. Mas l’on sait que la meilleure défense, c’est l’attaque si ce n’est que le combat risque fort de se poursuivre sur son terrain à lui et il sait qu’on ne lui fera pas de cadeaux et que l’on démontera ses procédés.
Mais revenons sur la question des orbes qui semble tellement  turlupiner M. Moysan  qui n’est aucunement habitué avec un seul et unique cycle et qui plus est avec une seule planéte.  C’est là une astrologie qui lui est totalement étrangère, dont il n’a pas la moindre expérience qui est totalement différente, qui plus est, de celle à laquelle il est accoutumé depuis de longues années et voilà que ce Monsieur qui reconnait avoir commencé à s’intéresser à nos travaux à partir du mois de Mars 2013 se permet de nous donner des conseils. On voit bien que la seule raison de cet exercice suicidaire –où il multiplie les bévues et les erreurs d’interprétation non pas de l’Histoire, comme il nous le reproche, comme s‘il était Dieu qui savait exactement ce qui se  jouait- mais d’un système dont nous sommes l’auteur et que nous avons quand même quelque légitimité à prétendre connaitre- c’est précisément de défende son système à lui. Or, on ne peut être juge et partie. Que M. Moysan laisse aux historiens qui n’ont pas un savoir-faire astrologique à défendre la tâche de juger de la valeur de nos travaux et de leur utilité. Ce qui est en revanche évident, c’est que ce n’est pas son astrologie à lui quia la moindre chance d’emporter leurs suffrages, quand bien même ne ferait-il que confirmer leurs analyses. Car c’est une bien grosse astuce de valider  un système astrologique en lui faisant confirmer ce que l’on dit couramment au sujet d’un événement ou d’un personnage. M. Moysan croit-il un instant qu’il serait accueilli les bras ouverts par  leshistoriens même si’il répétait comme un perroquet ce qu’ils disaient ? On lui répondrait poliment que l’on n’a pas besoin de ses services car il est  ralliements plutôt encombrants et à notre connaisance l’école d’astrologie mondiale à laquelle M. Moysan se rattache n’a pas obtenu, en cinquante ans, la reconnaissance des milieux historiques..Contrairement à ce que M. Moysan imagine, l’astrologie n’a de chances d’intéresser les historiens que si  justement elle leur offre une nouvelle lecture, une nouvelle grille de ce qui se passe et non si elle se donne une façade en recoupant naîvement  certains schémas comme les deux guerres mondiales et on aimerait savoir si M. Moysan est aussi critique envers André Barbault qu’ à notre égard mais probablement il ne voudrait pas scier la branche sur laquelle il est perché..
JHB
14.09. 13

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Les obstacles électoraux aux prévisions astrologiques sous la Ve République (1965-2017) Par Jacques Halbronn

Posté par nofim le 15 septembre 2013

Les élections présidentielles sont un exercice périlleux pour les prévisions astrologiques en ce qu’elles génèrent une dynamique artificielle qui peut interférer avec celle de l’astrologie et notamment de l’astrocyclologie. Les dates peuvent se situer en des points qui ne soient pas franchement déterminants. On peut donc dire que le calendrier  électoral constitue bel et bien un obstacle pour une astrologie bien structurée, moins pour une astrologie qui peut être lue à sa guise par chaque astrologue comme c’est le cas en règle générale.
Pourquoi Mitterrand n’a-t-il pas été élu en 1974 plutôt que Giscard ? On sait qu’il s’en est fallu de peu et qu’il lui faudra encore attendre 7 ans, comme le veut la constitution de la Ve République. Pourtant, à sept ans d’intervalle, en astrocyclologie, les configurations sont analogues, avec Saturne en signe cardinal plutôt favorable à la gauche comme d’ailleurs en 68. Mais là encore, c’est la Droite qui l’emporta l’année suivante, sous des configurations encore une fois assez comparables. Et puis il faudrait aussi parler de 1995 avec la victoire de Chirac aux présidentielles mais suivies en 97 d’une dissolution qui débouche sur une nouvelle cohabitation.
Comme quoi – comme nous l’avons exprimé dans une récente causerie- il y a loin de la coupe aux lèvres.
Rappelons que la phase B favorise la gauche et la phase A la Droite, la phase B étant  une phase par défaut. On y reviendra.
Commençons par 1995 en notant que Saturne était encore en poissons mais en phase de séparation de la phase A. le passage en phase B ne survient qu’un peu plus loin en signe cardinal, ce qui sera le cas en 97 et donc favorable à Jospin si ce n’est qu’en 2002, on sera en pleine phase A, proche de la conjonction  de Saturne avec  Aldébaran et que ce fut la Bérésina pour la gauche, absente du deuxiéme tour ;
En 74, Saturne était à la fin  des Gémeaux et donc  en phase décroissante (séparante) mais  pas vraiment installé en phase B/ Giscard distance de peu Mitterrand
En 81, Saturne est au début de la Balance, donc au début d’une phase B, Mitterrand empêche  Giscard d’avoir un second mandat.
En 65, quand De Gaulle est élu au suffrage universel face à Mitterrand, Saturne est en plein sur la conjonction avec Fomalhaut., en séparation légèrement entamée.  Il ne terminera pas son mandat.
D’où des élections en 69 qui voient Pompidou  Président (qui meurt au pouvoir cinq ans après) et une gauche absente du deuxième tour, n’ayant pas présenté un candidat commun pour les Socialistes et  les Communistes avec un Saturne début  taureau donc en fin de phase B, laquelle  avait marqué Mai 68 et dont la dynamique s’essouffle. Rappelons que la Droite avait déjà  gagné les législatives au lendemain des événements.
Si l’on poursuit sur 2007  et 2012, nous avons les éléments suivants :
En mai 2007, Saturne  est à 18° Lion, donc en  phase A croissante  et c’est Sarkozy qui l’emporte sur Ségolène Royal. On pouvait prévoir un sursaut à droite relativement nouveau.
En 2012, Saturne est à 23° Balance, à l’opposé de sa position de Mai 68 – ce qui est analogue en astrocyclologie- donc en fin de phase B et cela permet à Hollande de l’emporter, empêchant Sarkozy d’avoir un second mandat (à l’instar de Giscard).
Qu’en sera-t-il en 2017 ?  Saturne est à la fin du Sagittaire, il est en phase A  décroissante et se rapproche irrésistiblement du temps B. La gauche a donc ses chances alors même que la période qui aura précédé semblait favoriser la montée de la Droite mais le calendrier électoral est ainsi fait que les élections risquent d’avoir lieu trop tard. Tout dépendra en fait de la personnalité des leaders de droite. Selon la théorie du récepteur privilégié, certains hommes captent plus tôt et plus longtemps les énergies conjonctionnelles. On pense évidemment à Sarkozy qui semble peut être le mieux apte à tenir bon, lui qui avait été porté par la phase A en 2007, dix ans plus tôt On notera que le passage du septennat au quinquennat complique les choses pour l’astrologie car les configurations se maintiennent de 7 ans en 7 ans mais pas tous les cinq ans. S’il y avait eu un septennat, Sarkozy aurait été réélu en 2014, avec Saturne en pleine phase A croissante ; Reste le facteur rétrogradation dont il faut aussi tenir compte et qui retarde le passage d’une phase à une autre…
Il est temps de repréciser les notions utilisées : rappelons que la phase A  favorise un pouvoir central charismatique  et donc plus à droite et la phase B  un pouvoir plus collégial, plus diffus, qui correspond mieux à une philosophie de gauche qui privilégie le parti sur les individualités. Ajoutons que la phase B apparait comme une revanche des masses qui profitent de l’ essoufflement des leaders de droite lesquels  perdent de leur allant, ce qui permet à des hommes de gauche moins rayonnants de tenter leur chance en s’appuyant sur une mécanique électorale bien rodée..
Mais rappelons-le, c’est toute la logique du système électoral qui fait problème : on élit quelqu’un en un instant T et peu après la dynamique a changé et cela met en cause les institutions. En cela, la Ve République ne permet pas de délestage, puisqu’avec l’instauration du quinquennat, la cohabitation est fort peu probable à moins évidemment que le président Hollande, comme Chirac en 97 décide de dissoudre l’Assemblée avant son terme.
En définitive, l’astrocyclogie est souvent perplexe devant les dates des élections et ce n’est certainement pas sur cette base qu’elle peut se valider de façon intéressante.
En 1985, André Barbault nous avait pris à partie dans un texte paru dans un numéro sur l’Astrologie des Cahiers de l’Hermétisme (p. 196), il y a donc 28 ans. (« Aujourd’hui, L’Astrologie ») :
« cet  adepte (JHB) par lui-même bombardé  de titres présidentiels qui devant une configuration similaire à celle de mai 68  annonce dans un journal de l’Est du Ier juin 1981 le succès de l’ancienne majorité aux élections législatives du 21juin suivant, la réussite d’un pronostic n’étant  assurément  pas aussi facile qu’une auto-décoration »
On n’épiloguera pas sur les affirmations de Barbault quant à nos « titres » alors que chacun sait qu’à la fin des années 70, l’association que nous avions fondée en 75 occupait le centre de la vie astrologique francophone.  On ne pourra pas non plus se  garder d’ironiser sur le fait qu’en matière d’échec prévisionnel, Barbault avait fait beaucoup plus fort avec son bide des années 81-84 annonçant une troisième guerre mondiale. On notera d’ailleurs qu’il ne s’en vante pas, pas plus qu’il n’annonce l’échéance de 89. Profil bas, à cette date, en matière d’astrologie mondiale. Mais il se souvenait d’un article paru quatre ans plus tôt, sans d’ailleurs préciser sur quelles bases j’avais développé ce pronostic, l’important étant le «résultat », ce qui n’est pas un comportement très glorieux déontologiquement à l’égard d’un confrère. (cf. son article dans l’Astrologue en 78 qui avait valu à Barbault et à sa revue L’Astrologue une condamnation pour diffamation en appel).
L’ennui avec les élections, c’est que les dates sont connues de tous et donc relèvent largement du journalisme. L’astrologie est beaucoup mieux à sa place quand elle avance elle-même des dates. Le fait que les socialistes aient  gagné les législatives était-il nécessairement inscrit dans les astres. Rappelle qu’à cette date l’on savait déjà que Mitterrand avait été élu Président. Il était donc assez logique que les législatives vinssent transformer l’essai. Mais d’aucuns envisageaient un mouvement compensatoire en sens inverse et reconnaissons que de nombreux astrologues traitent de ces questions au moins autant par le biais de l’astrologie que par celui de leur estimation de la situation politique.  Un de nos amis astrologues, d’ailleurs proche de Barbault ; à la veille d’une élection reconnaissait que le choix des candidats qu’il mettait en avant ne dépendait pas tant de leurs thèmes respectifs que de leurs chances de succès telles qu’on les connaissait par ailleurs. Cela dit, les outils dont nous disposions il y a  32 ans ne sont pas les mêmes qui nous servent de nos jours. De fait, Saturne est dans une position assez comparable au regard de Saturne en 68 et en 81 (cf. supra) mais les configurations auxquelles Barbault se référait – mais qu’il ne précise pas davantage dans son texte-  n’ont rien à voir, on s’en doute, avec celles-là, lui qui avait depuis belle lurette avait excommunié les étoiles fixes.
JHB 
13.09-2013

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

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