Type planétaire et cyclicité : le débat

Posté par nofim le 29 août 2013

En janvier 1977 (en fait décembre 76), nous avons publié dans la revue féminine Cosmopolitan un gros dossier sur l’astrologie, intitulée « L’Astrologie Sensorielle ».C’était le numéro des fêtes de fin d’année. Nous venions d’avoir 30 ans. Joëlle Rabette (alias Joëlle de Gravelaine étant alors l’astrologue de la dite revue). C’était  donc il y a plus de  36 ans .
L’astrologie que nous préconisions à l’époque était sensiblement différente, on s’en doute, de celle que nous exposons aujourd’hui. Mais on pouvait néanmoins  déceler les prémices de ce qu’elle alllait devenir. C’est dire en tout cas que nous n’avons pas passé notre vie à défendre, becs et ongles, sans crainte de perséverer dans l’erreur, comme la plupart, l’astrologie qui nous avait été présentée au départ, en la ressassant inlassablement et en la plaquant sur une réalité qui de toute façon nous échappait et dont nous aurions été tout heureux de pouvoir découvrir sinon inventer grâce aux lunettes astrologiques providentielles.
Si nous avons repensé à ce texte paru fin 76, c’est à la lecture d’un message d’Annie Lachèroy-Buch nous déclarant que le cycle de 7 ans était important pour les saturniens et que chaque planéte avait un cycle qui la caractérisait et la signait. Elle oubliait simplement de préciser que 7 ans était le quart de la révolution de Saturne. Fallait-il alors que le jupitérien ait un cycle de 3 ans (soit 12/4) ou de 12 ans ? C’est dire que ce cycle de 7 ans marque l’esprit de nombre d’astrologues sans qu’ils puissent s’en expliquer d’un point de vue structurel, le principe de division par 4 d’un cycle « complet » n’étant pas formulé dans les traités d’astrologie, du moins pas comme un facteur absolument central. En outre, ce cycle de 7 ans, pour Saturne, comment le calculait-on ? S’agissait-il des aspects de Saturne à sa position natale, en carré mais aussi en opposition ? Que de zones d’ombre !
Dans le chapitre intitulé « La philosophie des rythmes planétaires » (pp. 82-83) nous décrivions les états successifs que nous faisait vivre tout cycle.  Nous déterminions 4 types (Mars, Jupiter, Saturne et Uranus)  et pour chaque type deux courbes
« Le  grand cycle correspond à la vitesse de révolution de la planéte (‘…) Le petit cycle, lui, est annuel »  Comment distinguions nous ces deux cycles ? « La grande courbe est liée davantage au travail, à toute activité qui permet à l’homme  de se cultiver, de se former  professionnellement, de manifester sa compétence au sein du groupe. (..) La petite courbe,  elle,  renvoie à un plan beaucoup plus fragile et mouvant. C’est la courbe de l’amour, de l’affectivité, de l’attachement, du besoin ou non d’une présence  à ses côtés »
On aura compris qu’à l’époque le cycle d’une planéte devait couvrir la totalité de la révolution astronomique. Saturne était donc voué à une cyclicité de 28 ans et non de 7 ans. Les 8 phases qui étaient ainsi découpées  correspondaient aux équinoxes et aux solstices et aux mi- points intermédiaires. (cf. Clefs pour l’astrologie, Ed. Seghers,  qui étaient parus en début d’année 1976 et qu’André Barbault avait d’abord été pressenti pour écrire)
L’image qui revenait dans notre texte de « Cosmo » était celle de la montagne dont on fait l’ascension et qu’ensuite l’on doit redescendre. En 30 ans pour Saturne, en 84 ans, pour Uranus !!!! Nous avions à l’époque intégré cette transsaturnienne (parfois visible à l’œil nu) au sein d’un quatuor de façon à correspondre aux 4 Eléments. Que de chemin parcouru depuis ! Nous avions joint une batterie de tests pour déterminer à quelle planéte une personne appartenait. C’est dire que nous ne nous référions déjà plus au thème natal en aucune façon et pas davantage, d’ailleurs, au symbolisme zodiacal.
Il convient de préciser, en revanche, que les observations sur le terrain, c’est-à-dire la cyclicité que nous observions autour de nous  sans le concours de l’astrologie n’étaient pas si différentes  de celles sur lesquelles nous nous appuyons aujourd’hui. Ce qui  était autre, c’était la lecture astrologique de ces observations. C’est pourquoi nous pensons que le décalage théorique n’est pas du même ordre que le décalage pratique. On peut noter les mêmes choses et les expliquer autrement/
A l’époque, nous n’avions pas, cependant, mené très loin nos observations sur les hommes et les femmes. Cela explique probablement pourquoi nous en restions alors à une typologie à 4 entrées. Par la suite, l’intégration du paramétré sexuel devait rendre une telle typologie planétaire superfétatoire. Il semble aussi que nous n’avions pas bien intégré le fait que la cyclicité conduisait à des changements de comportement, de mentalité, que certaines différences étaient plus diachroniques que synchroniques, que chacun d’entre nous était susceptible de passer par  les divers états. Il devenait donc inutile de se servir de l’astrologie pour établir des constantes psychologiques plus ou moins immuables. Peu à peu l’idée que les différentes planètes étaient inutiles et qu’il suffisait de s’en tenir aux états successifs d’un seul et même cycle. De même quel intérêt pouvait-il y avoir à disposer de deux courbes, l’une annuelle et l’autre fonction de la durée de révolution ? Est-ce que les états successifs du cycle ne suffisaient pas à établir des variables ? En fait, nous avions quelque scrupule à accéder à un modèle unique et d’un seul tenant.  C’est le syndrome classique de l’astrologue qui se croit obligé de trouver des applications pratiques aux diverses données astronomiques au lieu de ne conserver des dites données que celles faisant sens astrologiquement. Bien entendu, à l’époque, nous ne nous intéressions pas aux étoiles fixes en général ni aux fixes royales en particulier du moins sur le plan cyclique.
Il nous fallut attendre la fin du siècle dernier pour commencer à nous intéresser aux fixes. C’est alors que le critère de visibilité et plus encore de double visibilité, allait faire son chemin, Nous nous mettions à la place des observateurs du ciel et prenions conscience que seules les « rencontres » visuelles pouvaient être prises en compte, même si ce que nous percevions était illusoire en termes de distance, de connexion. Le ciel n’était pas autre chose qu’un tableau de bord et la réalité astronomique n’intéressait l’astrologue que du fait de sa corporéité et de la dynamique existant entre tel et tel facteur céleste. Les axes équinoxiaux et solsticiaux ne nous apparaissaient plus que comme des fictions purement culturelles (de l’ordre du signifié)  au regard de l’observation « naturelle » du ciel (de l’ordre du signifiant). De même pour les aspects, quels qu’ils soient- n’en déplaise à Kepler- hormis le cas des conjonctions. Les étoiles fixes en fait apparaissaient comme étant la vraie raison pour laquelle les astrologues situaient les planètes par rapport au zodiaque. La dualité planéte-signe avait pris la place de la dualité planéte-étoile fixe.
Nous parvenions ainsi, progressivement,  à un modelé astrologique remarquablement dépouillé,  particulièrement économique.  LE divorce entre astrologie et astronomie était prononcé ou du moins la séparation de corps. L’astrologie s’émancipait ainsi du joug de l’astronomie et notamment de l’astronomie moderne. Très tôt, en réalité, l’astrologie avait-elle du prendre ses distances par rapport à l’astronomie, contrairement à ce que d’aucuns continuent à affirmer, ce n’est que plus tard que ces deux disciplines tenteront de converger, l’astronomie en maintenant une tradition mythologique dans la dénomination des nouvelles planètes, l’astrologie en intégrant ces astres nouvellement venus, et en se croyant obligée de conférer à chaque planéte, ancienne comme nouvelle, une place, une fonction au sein des activités humaines..
Restait la question délicate de l’interprétation des phases successives d’un cycle. Car c’était bien beau d’élaborer un modèle mais si on ne le « lisait » pas correctement, il serait condamné à ne pas se suffire à lui-même et l’on retomberait dans le bricolage et la cuisine ordinaires  d’une astrologie  compensant la qualité par la quantité. Inversement, une bonne description cyclique pourrait-elle faire passer un modèle  embrouillé ?
Notre raisonnement aura été finalement le suivant :
Le signal conjonctionnel correspond à un afflux d’énergie tout comme les sept vaches grasses précédentes les sept vaches maigres. Ce qui montre bien que le cycle est voué  à un certain épuisement des ressources, si l’on en croit l’enseignement biblique et non à un « aboutissement » (comme le proposait récemment Guy Taillade). Cette théorie de l’épuisement recoupe un très grand nombre de données : épuisement d’un cheval,  d’une machine à court d’essence, usure d’une peinture, d’un visage etc. etc. Le temps est passé par là ! Il faut alors réparer, dépanner souvent au prix d’expédients qui donnent le change. La fin d’un cycle est la fin d’un régne.
JHB
20.08.13

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Le Zodiaque et la prétendue primauté du signe du Bélier

Posté par nofim le 29 août 2013

On sait que le Zodiaque place le Bélier au début. Du moins est-ce ce que l’on entend dire à tort ou à raison. Cela n’est pas sans conséquence sur une certaine représentation de l’astrologie et sur la façon dont les astrologues sont  conduits à appréhender le cycle des saisons en conférant à Pâques une place prépondérante qui est corroborée par la Sortie d’Egypte, célébrée  à Pâques par les Juifs.
Or, si l’on considéré le dispositif des domiciles, force est de constater que le bélier n’y occupe qu’une position intermédiaire, à mi-parcours entre le cancer et le capricorne qui en constituent l’axe central, autour des luminaires et de Saturne (éventuellement de Jupiter selon certains de nos travaux)
Le statut de la planéte Mars est assez moyen, ce n’est ni une planéte rapide comme la Lune, le soleil, Mercure et Vénus, ni une planéte lente comme Jupiter et Saturne. Ce statut nous semble d’ailleurs correspondre à celui du printemps, à mi-chemin entre l’Hiver et l’Eté.
On est là au stade de l’équinoxe, qui est marqué par l’idée d’équilibre, représenté en face par la balance et ses deux plateaux, signe associé à Vénus.
On aura compris qu’il n’est peut-être pas si heureux que cela de se polariser sur le bélier et Mars ou sur le point  vernal. Pour nous, en tout cas, le bélier ne correspond pas  à l’idée que nous nous faisons du début des choses et et nous plaignons sincèrement les astrologues qui se croient obligés d’aligner leur enseignement sur cette contre-vérité. Il semble bien que l’axe solsticial soit plus approprié pour marquer l’idée d’un commencement  notamment en soulignant le caractère agressif de ce qui n’est au demeurant qu’un mouton, voire un agneau (pascal)/
Il semble que le judaïsme ait été marqué par le Zodiaque  équinoxial, ce qui expliquerait l’importance du douze notamment en ce qui concerne les 12 tribus d’Israël. Ce qui expliquerait que ses fêtes majeures soient situées sur l’axe équinoxial (cf. nos études sur ce sujet), notamment le début de l’année (suivi du Jour du Grand Pardon)  à l’automne. A contrario, le christianisme aura imposé au monde le solstice d’hiver pour commencer l’année (Noël  et  naissance de Jésus) De nos jours, l’année commence avec l’Hiver et non avec le Printemps. Juste retour des choses.
L’idée même de prévision n’implique-t-elle pas que l’on soit en avance sur le cours des choses, que l’on voie les choses venir ? Pour ce faire, on en conviendra, mieux vaut se situer en amont, c’est-à-dire au solstice. Plutôt qu’en aval, à l’équinoxe.
Celui qui prévoit doit se situer au commencement des choses. Trop d’astrologues se contentent de commenter ce qui se passe et semblent bel et bien ne pas avoir les moyens de prévoir. En fait, ils prennent le train en marche, ils ne montent pas au solstice mais à  l’équinoxe quand tout est déjà bien lancé, engagé. Ils font semblant de prévoir et leur art se limite désormais à être dans le post eventum, dans l’après coup. Cette astrologie équinoxiale est décadente ! D’ailleurs, le point vernal sous-tend la théorie des ères précessionnelles.
On nous objectera que l’équinoxe est en analogie avec le lever. On rappellera à ce propos cette étrange façon de numéroter les maisons à l’inverse de leur progression dans le ciel. Le lever n’existe que par le biais du nadir et d’ailleurs les Hébreux font commencer la journée à la tombée de la nuit. Le Shabbat, c’est d’abord le vendredi soir. Il est donc étrange que leur année débute sur l’axe équinoxial. Cela nous semble être une incongruité. A l’équinoxe, on peut dire que tout est joué, que  l’on peut déjà dresser un bilan, la balance est celle du jugement (Dernier), elle  n’est pas le temps de la virginité des commencements pas plus que ne l’est d’ailleurs le bélier. On notera en passant que l’on ne tond pas les moutons en mars mais en juin quand il fait assez chaud pour que l’animal n’attrape pas de froid sans sa toison (cf. les Très Riches Heures du Duc de Berry, pendant la Guerre de Cent Ans, Musée Condé, à Chantilly -60). En fait, le symbole du bélier serait plutôt solsticial, à l’approche de l’Eté. On ajoutera qu’il y a une certaine similitude entre le bélier et le capricorne, c’est-à-dire le  bouc et que ce dernier correspond justement au solstice d’hiver.  Est-ce que par erreur l’on n’aurait pas confondu, à un certain stade, les deux animaux. ? On parle de « bouc émissaire » mais dans le sacrifice d’Isaac (ou d’Ismaël, chez les Musulmans), c’est bien un bélier qui est immolé à sa place. Quid de l’agneau pascal ?
On peut se demander s’il n’y a pas eu une erreur de lecture commise à un certain stade que le christianisme aura voulu corriger car pour nous Jésus est d’abord un réformateur du Judaïsme.
On a noté il y  a quelque temps l’étrange absence dans le zodiaque du porc alors que l’iconographie des mois d’automne place cet animal au centre (notamment dans les almanachs de la Renaissance). La mise à mort du cochon était un acte majeur de la vie rurale. Le Zodiaque qui nous est parvenu est tronqué. Quant à Mars, il correspond beaucoup mieux à l’automne et à la mise à mort du porc qu’au printemps qui est selon nous vénusien. L’iconographie atteste que le printemps était le temps des amours,  On « faisait l’amour », c’est-à-dire à l’époque la cour, l’expression ayant pris tardivement une connotation sexuelle. (idem en anglais pour « make love »)  Le signe des gémeaux est en fait vénusien et non pas mercurien. Il est souvent d’ailleurs représenté sous la forme d’un couple hétérosexuel enlacé. Là encore, les astrologues sont  induits en erreur. Mais qui a dit que le dispositif des domiciles avait à voir avec la symbolique zodiacal ? Que dire d’ailleurs des 4 Eléments qui collent si mal avec la dite symbolique à l’instar de ce Verseau, Aquarius qui serait un signe d’air ? Là encore que de gesticulations exégétiques ! Il est temps de ne pas chercher à tout concilier et de faire le tri C’est comme pour les quatrains de Nostradamus, ils ne sont pas nécessairement des entités d’un seul tenant. (cf. nos études sur « Halbronn’s researches », site propheties.it)
Gardons –nous donc des affres de l’apologétique ! Une chose est d’expliciter certaines options prises, une autre de vouloir désespérément légitimer un statu quo syncrétique indéfendable. L’approche critique, en revanche, permet de séparer ce que l’on nous montre comme indissociable. Elle permet notamment de faire apparaitre des solutions de continuité, des stades successifs que l’on ne saurait faire se  télescoper indéfiniment. D’où l’importance de déterminer des fondements solides pour l’astrologie et d’éviter de s’appuyer sur des savoirs branlants.
JHB
20.08/13

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L’ére astrologique et la Tour de Babel

Posté par nofim le 29 août 2013

L’astrologie se sert de la Nature mais selon nous elle n’appartient pas à la Nature et en fait, quelque part, s’est construite contre elle.
Nous recevons ce texte qui nous est adressé et dont nous ne sommes pas certains de comprendre parfaitement le sens:
19 août 19:27
« Je   n’ai pas trouvé dans la nature (c’est-à-dire dans le ciel et non sur terre où vous dites qu’il faut chercher avant de trouver l’équivalent au ciel) de témoignage de l’existence d’un tel cycle naturel de 7 avec un nom propre donné par les anciens. Par contre il existe l’alternance entre vaches grasses et vaches maigres qui justement ne s’apparentent pas au type que vous posez. »
JHB  Nous avons déjà répondu sur la question des sept années dans l’Ancien Testament en montrant que le songe de Pharaon témoigne d’une certaine confusion dans la transmission.  Nous avons montré que le demi-cycle de trois ans et demi jouait un rôle important dans la littérature prophétique, eschatologique. Il importe donc de bien connaitre les textes pour conclure que notre découpage n’a laissé aucune trace.
En ce qui concerne la corrélation avec le cosmos,  nous avons montré que 3 ans et demi était le huitième de  28 ans, qui est le cycle de Saturne.
Le fait même que le cycle de la planéte Saturne soit ainsi balisé n vient aucunement conforter un découpage en 12 signes qui appartient à une autre école de pensée astrologique plus liée à Jupiter (cf. nos textes à ce sujet)
On voit à quel point l’astrologie s’est construite son propre ciel et que les astrologues ont pu différer quant à leur représentation du cosmos et le choix des astres devant jouer un rôle majeur.
Il ne faut donc pas en rester à une recherche de cycles planétaires correspondant aux cycles de 7 ans que l’on peut avoir observé sur terre., étant bien entendu que chaque période de 7 ans est elle-même ponctuée par une forme ou une autre de subdivision, qui conduit d’une conjonction à la suivante.
Si un des obstacles épistémologiques est l’oubli du paramétré stellaire par l’astrologie contemporaine, un autre problème tient à un vison primaire du cycle fondée sur le retour à un même point du ciel. Ajoutons immédiatement que si l’on prend un cycle constitué de deux planètes, la conjonction, d’une fois sur l’autre, ne se produira pas au même endroit. On ne pourra donc parler alors de révolution sidérale ; à savoir retour sur une même étoile fixe, en particulier. A contrario, si l’on recourt planéte/étoile, les configurations se reproduiront à l’identique d’une fois sur l’autre/
Mais cela dit, nous pensons que l’astrologie a commencé à se constituer  sur l’idée d’un diviseur 4, idée qui était portée par divers phénomènes : phases de la lune, quatre saisons de l’année etc.
Cette idée d’un diviseur 4  a été oubliée par l’astrologie moderne, d’où l’échec de certaines tentatives de corrélation entre le monde d’en haut et celui du bas. On comprend que l’on ne trouve pas, dans ce cas, de cycle céleste de 7 ans !!! Rappelons l’importance de la semaine de 7 jours dans le Récit de la Création et dans le Décalogue. (Dix Commandements). On est bien là dans une logique Lune-Saturne,  7 jours pour  7 ans.
L’idée de réduire un cycle à son quart est (à) la clef de toute l’approche astrologique du Temps, chaque quart n’apportant rien de nouveau par rapport à son prédécesseur, pas plus que chaque semaine ne diffère structurellement des autres. Cela implique au contraire une rythmicité parfaitement régulière et égale
On voit donc qu’une fois effectuées les observations, les conclusions sur le terrain, la recherche d’une corrélation céleste risque de buter sur deux problèmes :
1       la non prise en compte des étoiles fixes
2       la non prise en compte d’un découpage du parcours de la planéte en quatre, notamment au moyen des dites étoiles fixes et notamment des fixes royales, Aldébaran, Regulus, Antarès, Fomalhaut..
A lire le texte de Taillade, on a l’impression qu’il  s’attend à ce que sur terre comme dans le ciel,  le cycle de sept ans soit connu et reconnu. Si c’était le cas, il y aurait belle lurette que l’on aurait fait le lien. La réalité est un tout petit peu plus complexe. D’une part parce que les hommes et les sociétés peuvent vivre des cycles dont ils n’ont pas pleinement pris conscience et de l’autre parce que les structures célestes dont il s’agit ne sont pas nécessairement les données brutes fournies par l’astronomie mais un aménagement de celles-ci. Il ne faut pas rêver !
Autrement dit, la recherche astrologique doit prendre ses responsabilités et ne pas s’imaginer qu’on va tout lui servir sur un plateau, clefs en mains ! On ne peut certes pas s’attendre à ce que les astronomes actuels nous parlent d’une division en 4 du cycle sidéral, c’est une notion qui ne fait pas sens pour eux. Ils ont beau véhiculer le zodiaque et ses symboles dans leur propre tradition, cela ne va pas plus loin. D’où la tentation de la part des astrologues à s’aligner sur le zodiaque du fait précisément qu’il est attesté par la transmission astronomique. En ce qui concerne les traditions religieuses, nous avons montré que le découpage en phase de 7 ans et de 3 ans et demi était bel et bien attesté. Que l’interprétation de ces périodes puisse ne pas convenir est une autre question et là encore, il ne faut pas s’attendre à ce que tout soit parvenu sans encombre.  De la même façon, certains « chercheurs » en astrologie s’imaginent naïvement qu’ils sont à la pêche miraculeuse et  qu’il suffit de se pencher pour attraper un poisson. Ils regardent le monde et voudraient que son ordonnancement saute aux yeux, que tout soit déjà organisé sans qu’ils aient le moindre effort de synthèse à  fournir. C’est un peu ce que pensait Gauquelin à propos du classement professionnel. C’était peut-être  un peu trop beau pour être vrai.
D’où une certaine attirance chez les astrologues pour les constantes comportementales. Ne bougeons plus ! Or, l’objet d’étude de l’astrologie relève de la cyclicité qui est certes une « constante » mais un phénomène en mouvement, qui va et qui vient. Donc pas si facile que cela à appréhender. En même temps, il faut se méfier des prétendues constantes qui ferait, par exemple, que telle personne aurait un comportement « agressif » comme si nous n’étions pas tous voués,  à un moment ou à un autre, à en faire preuve. Les choses ne sont pas figées ! Il faut capter les récurrences au moyen d’un seul et même modèle, sinon c’est n’importe quoi et on change de modèle comme de chemise sous prétexte que le monde est compliqué ! Mais ce n’est là qu’une apparence.  Le grand apport de l’ère astrologique à l’Humanité, c’est précisément d’avoir introduit un ordre supérieur, un jardin à la française à la place d’une forêt vierge, de la loi de la jungle. Ces astrologues qui nous disent : regardez comme la nature est complexe donc l’Humanité aussi doit être complexe font fausse route. L’intelligence humaine, le génie, aura consisté à introduire de l’harmonie, de la symétrie dans le monde. Certes, le cosmos peut servir d’alibi pour justifier d’un monde embrouillé mais revisité par le génie humain- car l’astrologie est une production du génie humain- n’en déplaise avec nos astrologues misanthropes- mais le mot cosmos signifie aussi en grec ordre et c’est acception qui doit servir de consigne à la recherche astrologique laquelle ne saurait se mettre aux services des forces sataniques  visant à faire régresser  l’Humanité à  un état pré-astrologique. L’Astrologie est cette Tour de Babel visant  à unifier le monde et que d’aucuns ont jugé bon de détruire, comme il est dit dans la Bible. Il s’agit désormais de la rétablir. Non, la tâche du chercheur en astrologie n’est certes  pas de tout repos. Il faut aller au bout du puzzle et il peut y avoir des pièces manquantes ou en mauvais état, d’autant que toute cette affaire remonte très loin dans le temps, on s’en doute.
Il ne s’agit pas de créer un monde nouveau mais de restaurer la conscience d’un ordre sous-jacent, donc d’un modèle universel débarrassé de ses épicycles.
JHB
19 08 13

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Réflexions sur les signes mutables en astrocyclologie

Posté par nofim le 29 août 2013

Les quadruplicités qui répartissent les signes en cardinaux, fixes et mutable nous renseignent sur des états anciens de l’Astrologie et sont à plus d’un titre plus intéressants que ne le sont les triplicités (Quatre Eléments) encore que celles-ci témoignent d’une division non pas en trois mais en quatre, du bélier au cancer, du lion au scorpion et du sagittaire aux poissons qui ne s’inscrit aucunement dans la cadre des 4 saisons à la différence justement des quadruplicités, lesquelles corespondent tout à fait au découpage en saisons ou en tout cas en 4/..
Nous pensons donc qu’on a là un système à trois temps : cardinaux, fixes et mutables pouvant servir à structurer une « quarte ».(division en 4).
Il nous semble dès lors opportun de proposer d’appliquer ce schéma à toute divsion cyclique à bas 4. On note un premier temps- « cardinal «  –  que nous ferons correpondre  à la conjonction qui est le fondement de tout cycle et cela ne concerne pas les axes équinoxiaus et solsticiaux qui ne se prétent évidemment pas à l’idée de conjonction du fait de leur immatérialité  céleste.  Puis, un deuxiéme temps, « fixe » qui indique quelque chose qui tend à se figer peu à peu et enfin un troisiéme temps « mutable » assez inconsistant. On peut raisonnablement penser que ces trois stades décrivent assez bien l’évolution énergétique de tout cycle sans qu’il faille prendre ces données comme autre chose qu’une tendance.
Ce que nous retiendrons aussi c’est la volonté de dépasser le symbolisme zodiacal et d’autre part, de diviser le cycle en quatre temps de même durée séparés par les signes  dits mutables ou communs.
On peut définir ainsi un état « mutable » intermédiaire reliant une conjonction à la suivante, comme ne relevant ni de l’équinoxialité ni de la solsticialité. Si l’on prend le cas du signe des gémeaux, il n’’est plus tout  fait dans la dynamique « cardinale » antérieure ni  entré dans la dynamique cardinale du cycle suivant. En ce sens le signe mutable recouvre ce que nous avons dit concernant  la phase B du cycle en divers textes. L’énergie de début de cycle s’est dissoute, tarie et l’on en est à chercher à  gagner du temps en recourant à des expédients plus ou moins ingénieux dans l’espoir de donner le change du fait du déclin des potentialités  Rappelons notamment que la phase B correspond à une difficulté à capter les convergences et à une propension à être débordé par les divergences contingentes et superficielles/  Il est clair que si l’on se persuade que cet état est irréductible, on renoncera d’entrée de jeu à rechercher de l’unité, et que l’on s’inventera de bonnes raisons pour ne pas pouvoir y parvenir…,
Revenons sur ce statut des signes mutables en notant qu’ils  sont intercalaires dans le dispositif des domiciles des luminaires. Entre le bélier et le taureau d’une part et le cancer et le lion de l’autre se glisse un seul signe celui des Gémeaux, un des quatre signes mutable que l’on pourrait qualifier de neutres ‘(à l’instar de Mercure domicilié dans deux signes mutables, les gémeaux et la vierge).
Cela dit, on ne peut exclure que les quadruplicités aient existé en astrologie avant l’adoption du zodiaque. Ce système ternaire a fort bien pu servir pour découper des périodes de sept ans se répétant alors que le zodiaque donne l’illusion d’une continuité au cours de tout le cycle sidéral, sans subdivision en 4 parts. Avec le zodiaque, on en arrive à des cycles plus longs correspondant aux cycles sidéraux et on abandonne la division en 4 qui nous semble fondamentale
Quand nous parlons ici de signes cardinaux, fixes et mutables, nous n’entendons nullement cela par référence au point vernal mais par rapport à un processus conjonctionnel divisé par quatre puis par trois. Le fait d’arriver à 12 est en fait probablement fortuit mais il va par la suite justifier l’adoption d’un zodiaque inspiré par les douze lunaisons, adoption qui aura de graves conséquences pour l’avenir de l’astrologie. D’une part parce que l’on  va peu à  peu oublier le principe de la division du cycle par 4 et de l’autre parce que l’on oubliera le principe d’un point d’ancrage conjonctionnel, avec deux astres se joignant.
En effet, la division en 3 du cycle lui-même divisé en 4 correspond à une représentation assez banale  avec un commencement, un milieu et une fin mais de nos jours, on n’est nullement obligé de diviser le cycle global en douze et on peut préférer la division en 8, ce qui est attesté d’ailleurs pour les maisons (octotopos, les 8 lieux)
La quadruplicité remet  implicitement en question le carré et l’opposition comme des aspects négatifs. Car pourquoi mettrait-on ensemble ds signes qui ne s’entendent pas ? Par ailleurs, pour en revenir aux triplicités, on voit mal pourquoi l’aspect de 120° qui sous-tend les 4 Eléments  serait plus favorable, « harmonique » que celui de 90°. Mais là encore, l’on est en droit de se demander si cette répartition en trois ensembles s de quatre signes n’est pas antérieure à l’adoption par l’astrologie du zodiaque. Il est possble qu’ait existé  à un certain stade le principe d’une division ternaire du cycle sidéral parallélement  à une division quaternaire d’inspiration lunaro-saturnienne. On peut diviser les 12 ans du cycle de Jupiter par trois, pas les  28 ans de celui de Saturne. On peut donc penser que le carré est un aspect saturnien et le trigone un aspect jupitérien. Or, l’on sait que par la suite, Jupiter sera appelée la Grande Bénéfique et Saturne la Grande Maléfique, ceci expliquant cela. A nouveau, nous avons la trace et la marque d’un clivage majeur entre les deux planétes géantes, Jupiter et Saturne au regard de la pensée astrologique.. Le trigone marquera des points quand on abordera la conjonction Jupiter-Sature qui se produit tous les 20   ans sur  une base triangulaire.
JHB
19  08 13

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Les étranges coïncidences astronomiques et la formation de l’astrologie

Posté par nofim le 29 août 2013

Il importe de  faire la différence entre certaines coïncidences fortuites et d’autres qui relèvent d’un processus de projection mais parfois les deux questions se recoupent, ce qui induit certains astrologues à ne pas faire de distinguo.
Nous avons déjà signalé dans un récent texte, la « coïncidence » entre le nombre de jours de la semaine et le nombre des planètes connues des Anciens, soit une similitude fortuite mais qui n’est pas sans risquer de nous entrainer  à des conclusions hâtives, d’autant que les luminaires peuvent difficilement  être assimilés à des planètes et sont connues depuis plus longtemps que n’elles nous sont connues, comme le montre le  récit de la Création dans le Livre de la Genèse.
Une autre coïncidence tient au fait que le nombre de jours de la révolution de la Lune équivaut au nombre d’années de la révolution de Saturne. Ces coïncidences n’ont pu  que frapper les esprits et marquer la formation de l’astrologie.
On pourrait dire aussi que le nombre de saisons correspond au nombre de phases de la Lune, à savoir quatre, ce qui est là encore le fruit d’une pure coïncidence.  Quant au nombre des étoiles fixes royales, il est évident que cet ensemble  n’aurait pas été mis en évidence si le 4 n’avait pas été jugé si important, en tant que diviseur cyclique.
Un autre exemple de coïncidence est le  fait que le cycle de Jupiter soit de douze ans à l’instar des douze lunaisons. Là encore, au départ une comparaison tout à fait fortuite mais qui a pu jouer dans les représentations des Anciens. En revanche, le nombre de constellations zodiacales  aura été déterminé par les douze mois et cela n’est pas alors une coïncidence. Croire comme certains que les douze signent du zodiaque auraient pu exister  s’il n’y avait pas eu en moyenne douze lunaisons (conjonctions soleil-lune) par an est tout à fait chimérique et les explications purement numériques ou numérologiques ne suffisent pas.
L’Historien ne saurait négliger de telles coïncidences et il nous semble raisonnable que l’on puisse  conclue qu’elles aient pu marquer les esprits, ce qui permet de se faire une certaine idée de la façon dont le Ciel pouvait  être perçu il y a plusieurs millénaires.
Nous avons ainsi deux tendances qui se dessinent, comme il a déjà été esquissé dans de précédents textes, à savoir un axe Lune-Saturne (28/4=7) et un axe  Soleil-Jupiter  (12/4=3). D’un côté une coïncidence entre le cycle lunaire et celui de Saturne mais aussi entre le nombre de jours ou d’années quand on les divise par 4  et le  Septénaire planétaire. De l’autre, une coïncidence entre la révolution jupitérienne et le nombre de rencontres conjonctionelles entre les deux luminaires, ce qui est le fondement des douze signes zodiacaux.
On a dit aussi, récemment, que le dispositif des Dignités planétaires était une tentative pour relier les deux systèmes, Lune-Saturne et Soleil-Jupiter, Saturne et Jupiter étant les octaves supérieurs des luminaires et leur découverte ultérieure étant fondatrice de notre Astrologie, bien plus que ne le sont Lune et Soleil, qui ne sont que des matrices comme des chenilles devancent papillons..
On ne peut donc dire que les hommes n’aient pas déjà structuré le cosmos avant de le projeter sur le monde terrestre dès lors que celui-ci offrait un certain nombre de coïncidences qui n’ont en elles-mêmes aucune réalité scientifique. Mais de nos jours, si l’on veut reconstituer l’astrologie des Anciens, la meilleure solution n’est-elle pas de regarder dans le monde d’en bas  si certains cycles existent. Autrement dit, l’on peut certes trouver le sept dans le cosmos- à condition bien sûr d’oublier les transsaturniennes qui viennent brouiller notre perception du Ciel des Anciens et le retrouver au niveau de la vie des humains.  Mais comme on a dit, deux systèmes astrologiques sont en présence, celui de Saturne et celui de Jupiter. Si nous voulons les départager – plutôt que les combiner comme ont tenté de le faire les tenants de la théorie des « grandes conjonctions », au Moyen Age- il nous faut  rechercher l’arbitrage de ce que l’on peut observer sur Terre. Or, les tenants de l’astrologie Solaro-jupitérienne ont beau jeu d’évoquer les douze types zodiacaux auxquels souvent on  n’hésite pas à identifier carrément l’astrologie dans le public. .
Cette astrologie jupitérienne est liée à la divison  de  quadruplicité (cardinaux, fixes mutables) si l’on divise le cycle de douze ans en « quartes » de trois. On connait son impact sur l’astrologie « chinoise » dont le cycle est de douze ans et voit se succéder douze « signes » sensiblement différents de ceux que l’on connait en Occident. Il conviendrait donc de « vérifier » s’il existe des phases de trois ans comme il en existe de septs ans et donc des « sous-phases » d’un an et demi comme il en existe de trois ans et demi, comme il est attesté dans la Bible, encore que   celle-ci, on l’a dit ailleurs,  n’ignore pas l’importance du douze.
Nous aurions donc une confrontation entre deux réprésentations du cosmos et de l’ordre du monde, l’une lunaire et l’autre solaire, cette dernière associée au cycle des saisons, ce qui n’est pas le cas du cycle lunaire. Rien d’étonnant donc à ce que les douze signes du zodiaque soient marqués peu ou prou par le cycle saisonnier solaire comme nous l’avons montré à maintes reprises..
Nous compléterons le présent article en mettant en annexe un texte envoyé par Guy Taillade :
18 août 16:08
Je vois bien que vous voulez être en somme le Descartes de l’astrologie en tentant de lui appliquer sa méthode de la mise entre parenthèses de tout ce qui n’a pas été démontré et donc définissant l’astrologie comme la conception cyclique de toute temporalité vous cherchez le cycle universel premier et vous faites l’hypothèse qu’il doit s’agir d’une période récurrente de 7 années au cours de laquelle un signal qui est à son commencement s´épuise progressivement jusqu’à ce qu’un autre lui succède et ensuite cherchant dans les phénomènes célestes quel cycle pourrait correspondre à cette durée, vous ne voyez que le rapport entre la durée de la révolution sidérale de Saturne avec ses conjonctions à 4 étoiles royales, chacune d’entre elles représentants un de ces signaux allant à l’épuisement. Mais ce faisant, vous ne pourrez aboutir pour l’astrologie, si toutefois l’entreprise pourrait aboutir à un résultat, qu’à ce qu’a abouti la méthode cartésienne, c’est-à-dire à l’insertion de l’astrologie dans cette conception du monde plate, sans profondeur et dépourvue de sens transcendant qui est celle de la science moderne. Pour reprendre ce qu’a écrit Gilbert Durand, “un signal prévient simplement de la présence de l’objet qu’il représente” (Gilbert Durand, L’imagination symbolique, PUF, 1964). On n’a donc là ni signifiant ni signifié. 
On se demande quel objet de la vie des sociétés humaines ou quel phénomène naturel terrestre sans cesse répété on pourrait rapporter à ce signal dont les anciens auraient pris conscience puisque vous affirmez, dans l’optique de la thèse qui vous est si chère de l’instrumentalisation des phénomènes célestes aux fins des buts humains sociaux et en rapport avec les phénomènes naturels terrestres que vous dites plus facilement lisible par l’homme que les célestes. Je vous cite : “Ce qui est clair, c’est que les humains sont aptes à analyser le monde d’en bas infiniment mieux que le monde d’en haut qui ne saurait être un point de départ.” Je comprends bien d’ailleurs que vous inversiez le précepte d’Hermès car c’est dans la logique de votre théorie de l’instrumentalisation. D’ailleurs vous ne faites pas que l’inverser, vous la tronquez car dans “Ce qui est en bas, est comme ce qui est en haut; et ce qui est en haut est comme ce qui est en bas, pour faire les miracles d’une seule chose ”, il est évident que le point le plus important est l’unité c’est-à-dire le “pour faire les miracles d’une seule chose”. Et cela veut dire que ni le terrestre ni le céleste au sens des cieux visibles ne sont premiers dans ce qui fait le principe des sciences hermétiques, donc de l’astrologie. 
Il est évident que rien de naturel, ni terrestre ni céleste au sens indiqué à l’instant, d’une durée de 7 ans ne pourra être décelé. La seule chose qui m’est venu à l’esprit en vous lisant c’est l’alternance des vaches grasses et des vaches maigres, mais cette thématique n’est le résultat d’aucune observation d’une récurrence constante (qui contredirait d’ailleurs votre thèse de répétition sans aucune distinction de différences entre les successives phases comme il n’y a aucune différence selon vous entre un jour et un autre, une semaine et les suivantes, entre chaque mois), sinon l’information par autre chose de la réalité de la vie sociale de l’homme mise en rapport avec les phénomènes naturels terrestres. 
Quelle autre chose, j’y viens bientôt. Mais avant je dirai qu’en fait dans les cycles de la nature observables de tout temps par l’homme il n’y a que le jour et la nuit (donc le 2), les quatre principales phases de la lune (donc à la fois le 4 et le 7), un certain accomplissement des possibilités des changement de la lune ou un certain retour du soleil à une position initiale qui devient ce qui peut être appelé année au cours de laquelle on observe des changements cycliques dans la nature qui conduit grosso modo à une division par 12, mais au-delà de la journée, de la semaine, des mois et de l’année, rien d’autre n’a trouvé de nom pouvant être inspiré par l’observation des phénomènes terrestres. Pour m’en tenir qu’à la période de 7 ans, elle n’a aucun nom sinon dans des applications politiques extrêmement pointues (septennat). Donc en toute rigueur, on ne pourrait l’appeler que semaine d’années par analogie. Si bien que si l’on voulait absolument suivre la voie que vous indiquez, les seuls phénomènes de départ desquels on devrait partir ne se rapportent qu’au soleil et à la lune e à leur rapport cyclique, comme tout l’indique de fait. On retrouve en effet les mesures lunaires et solaires dans toutes les périodisations existant dans les pratiques astrologiques qui sont parvenues jusqu’à nous, comme les demeures et maisons lunaires, les fridaires, les profections, les directions, les progressions, les révolutions. Il s’agit bien du cycle céleste universel et qui se confond avec les cycles universels terrestres du jour et de l’année, en passant par les mois et les saisons, réalisant une vision cyclique unique englobant unitairement ciel et terre et se démultipliant dans tous les autres cycles qui ne font que se modeler sur lui à différentes échelle de temps.
J’en viens maintenant à ce qui en vérité informe tout cela, aussi bien les cycles terrestres que les célestes, des plus petits au plus grands, qui informe aussi bien la représentation de l’espace comme celle du temps, c’est évidemment les nombres, dans leur forme de nombres entiers c’est-à-dire l’expression de la quantité discontinue, qui est au-delà du temps et de l’espace et de l’humain (“Car Dieu a tout créé avec mesure, nombre et poids” : Sg 11, 20. ). Et il s’agit en quelque sorte encore de cycles car c’est au-delà de la temporalité ce qui lui donne forme et multiplicité, a partir des quatre premiers nombres, le un, le deux, le trois et le quatre, d’où tout est sorti, à commencer par les autres nombres et donc le 7 et le 12 qui sont à la base de l’astrologie, quoi que vous ne cessiez de répéter que ce n’est pas à son origine (vous venez encore de le dire dans une autre publication que je n’ai pas encore vraiment lue) ».
Notre commentaire :
Ce texte ne tient pas compte du passage de relais des luminaires vers un autre couple, celui de Jupiter et de Saturne et c’est bien entre ces deux séries qu’il importe de dialectiser l’astrologie sans chercher à tout prix à l’unifier, ce qui serait de l’ordre du syncrétisme le plis fâcheux.  Cela montre aussi que les seuls astres qui nous intéressent véritablement sont ces deux planètes les plus lentes du système planétaire des Anciens. L’on peut donc éliminer non seulement les luminaires qui servent de matrice mais dont l’astrologie doit à un certain stade se délester ainsi que Mercure, Vénus et Mars dont il est assez évident pour les deux premiers qu’ils sont redondants par rapport au soleil, d’un point de vue géocentrique, du fait de leur élongation réduite à 28 et 48° . Quant à Mars, son cycle est trop court pour qu’une division par 4 fasse sens.  En fait,  ce qui unit le système Jupiter et le système Saturne serait le 4. Là encore coïncidence : 4 saisons et 4 semaines et dans les deux cas division du cycle en 4, ce qui ne veut  rien dire au regard de l’astronomie mais  ce  qui est « crucial » au regard de l’astrologie. Nous pensons avoir montré précisément dans ce texte à quel point l’approche astrologique du Ciel différait de  l’approche astronomique. En recentrant l’astrologie sur Jupiter et saturne, nous espérons avoir mis fin à une certaine fascination décalée pour les transsaturniennes et c’est le tort de Jean-Pierre Nicola d’avoir accordé à ces trois planètes un de ses trois groupes (le T du RET). On  aura compris que notre approche est aux antipodes de la démarche de ce maitre à penser du dernier tiers du XXe siècle
JHB
19  08 13

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Le syncrétisme du 7 et du 12 en Astrologie

Posté par nofim le 29 août 2013

Selon  nous, le célèbre exposé de la Tétrabible consacré aux domiciles des planètes  correspond à un stade de la formation de la tradition astrologique qui est celui du croisement entre deux corpus astrologiques, l’un axé sur le 7 et donc sur le 28  et l’autre sur le 12 et donc sur le zodiaque à  douze signes, articulé sur le processus soli-lunaire ‘(lunaisons). En fait, un autre dispositif semble être attesté dès avant notre ère, celui dit des exaltations et dont la Tétrabible ne dit mot, probablement parce que son fondement est assez obscur.
Rappelons que dans la Tétrabible, est exposé le systéme dit des doubles domiciles qui est caractéristique de cette volonté de relier le 7 et le 12. A contrario, les exaltations ne confèrent un « maitre » planétaire qu’à sept signes sur douze, ce qui est esthétiquement moins satisfaisant. (cf Clefs pour l’Astrologie, Ed.. Segers, 1976).
On sait que nous nous intéressons à une astrologie antérieure à ce croisement entre le  7 et le 12 et dont il reste relativement peu de traces mais précisément, le dispositif des Dignités s’il vise à proposer une synthèse témoigne précisément que probléme il y avait et il y a.
Rappelons que l’attribution des planètes aux jours de la semaine atteste d’un rapport entre les planètes et le découpage en 4×7, ce qui renvoie au pôle Lune-Saturne (28), selon un ordre qui reste assez mystérieux mais dont Néroman a donné la clef (Grandeur et pitié de l’astrologie, Ed. Sorlot, 1940) : il s’agirait d’une dérivation géométrique  à partir de l’ordre astronomique.
L’astrologie actuelle dériverait de ce syncrétisme entre le 7 et le 12. On ne sera pas surpris que le 7 soit finalement passé à la trappe, du fait de l’intégration des transsaturniennes, même si la semaine a perduré, sauf sous la Révolution avec le « décadi. ». Evacuer le 7-le dépasser »- revenait en fait à nier l’existence d’une astrologie qui ne passait pas par le  12. Dans la foulée, on faisait également rentrer Saturne dans le rang, qui n’était plus dès lors qu’une planéte parmi d’autres, coincée entre Jupiter et Uranus, ni plus ni moins.
Il apparait que le dispositif des doubles domiciles est  incompatible avec celui des exaltations. Il couvre en effet les douze signes et rompt avec un dispositif d’origine qui était double, lui aussi, mais d’une autre façon. Les exaltations suivaient l’axe des équinoxes et les domiciles l’axe des solstices. Autrement dit, initialement, les exaltations ne pouvaient se produire sur l’axe des solstices et les domiciles sur l’axe des exaltations. C’est en tout cas le fruit de nos travaux sur ce sujet (cf. nos textes sur internet notamment). Mais force aussi de constater que l’état dans lequel les exaltations nous a été conservé est défectueux comme en témoigne notamment l’exaltation de Mercure en Vierge qui se trouve à proximité de l’axe solsticial. D’ailleurs, cette position de Mercure en vierge fait problème puisqu’elle est un des deux domiciles de Mercure en même temps qu’elle est son exaltation.
De même, comment Jupiter pourrait-il être exalté en cancer, sur l’axe solsticial  ou Mars en capricorne, sur le même axe ? Cela dit, tout cela n’empêche pas ce double dispositif d’être la clef de voute de l’interprétation astrologique actuelle notamment en ce qui concerne les « maîtrises » des maisons et le calcul de la dominante.
Au vrai, un tel ensemble est-il vraiment conciliable avec une astronomie qui a appris à positionner les planètes en temps réel et qui n’a donc plus besoin d’un tel subterfuge consistant à situer dans le thème par le truchement du ou des signes qui lui correspondent et non pas selon sa position véritable. .
.
Selon nous, le dispositif  d’origine consistait à diviser le cycle 28 en 4 et d’associer les 7 secteurs ainsi déterminés au « septénaire », comme l’atteste la tradition  hebdomadaire. Mais il ne s’agissait pas des « vraies » planètes pas plus que ce n’est le cas pour les jours de la semaine mais d’une illustration purement symbolique, sur le mode des « âges » de la vie qui sert de référence à la « vie » d’un cycle du commencement à la fin. (cf. nos travaux en astrocyclologie et aux phases A  et B).
Autrement dit, pour mettre les points sur les « i » et le pavé dans la mare,  l’astrologie d’origine n’avait que faire des positions réelles des planètes pas plus que ne s’en préoccupe le système indien des « dasas ».qui répartit les 7 planètes sur une durée de 120 ans.  On distinguait nettement alors les planètes « motrices » dont la progression astronomique était prise en compte et les planètes « figurantes » qui ne comportaient qu’une dimension mythologique, ce qui inclinait aussi les noms des planètes motrices. On notera d’ailleurs que jusqu’à nos jours, on désigne certaines planètes par le nom de la divinité alors que le soleil et la lune ne portent pas le nom de la divinité  correspondante (Apollon, Artémis/Diane), ce qui témoigne d’un double statut, à la fois réel et symbolique, ce dont témoigne le poème astrologique de Manilius qui associe aux signes des dieux qui ne sont pas inclus dans le dispositif astronomique antiquement attesté..
Selon nous, en conclusion, nous dirons que l’armature essentielle de l’astrologie des origines était axée sur la division du cycle en 4 parts égales ou à peu près telles. Chaque « quartier » de 7 jours ou de 7 ans était lui-même associé au cycle de la vie lui-même divisé en 7 pour correspondre aux exigences du système. Autrement dit, nous avons beaucoup de mal à croire à une coïncidence qui voudrait que  le nombre de jours de la semaine correspondît aux nombres de planètes. (Septénaire). En réalité, ce n’est qu’au prix d’un artifice que l’on dit qu’il existe 7 planètes. (cf. notre travail sur les devises de la prophétie de Malachie,  in Papes et prophéties, Ed. Axiome, 2005). On ne peut en effet mettre sur un même plan les luminaires et les planètes Si on l’a fait, c’est uniquement pour des considérations structurelles. D’ailleurs,  le passage du 7 au 12 n’a rien d’évident  Les luminaires à la différence des planètes n’ont pas de double domicile et dépendent des exaltations (bélier/taureau) pour y parvenir.
JHB
18 08 13

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La recherche du cycle universel comme condition préalable à toute astrologie future.

Posté par nofim le 29 août 2013

Le terme d’astrocyclologie doit être compris comme une cyclologie sous tendue par un certain signal astral.  En fait, c’est d’abord une cyclologie avant que celle-ci ne soit articulée, éventuellement, sur quelque configuration céleste qui se répéterait e qui est d’ailleurs propre à l’idée même  de cosmos. Autrement dit,  il faut d’abord établir qu’il y a cycle avant de rechercher son répondant, son correspondant, dans les cieux. Etre astrocyclologue, c’est donc être à l’affut de ce qui sur cette terre comporte une dimension cyclique régulière et répétée étant entendu qu’en fin de parcours, il sera question d’établir un lien avec  un processus astronomique forcément très limité par rapport à toutes les possibilités virtuelles du dit cosmos. Mais l’inverse est tout aussi vrai apparemment. N’est-il pas évident qu’il existe plusieurs cycles « terrestres » possibles ?
Ce qui est clair, c’est que les humains sont aptes à analyser le monde d’en bas infiniment mieux que le monde d’en haut qui ne saurait être un point de départ. Ce monde d’en bas est-il cependant si diversifié qu’on pourrait le croire ? On nous permettra d’en douter. Par-delà les apparences et en dépit de nos limitations intellectuelles, elles-mêmes cycliques,  il nous apparait qu’il pourrait bel et bien exister une cyclicité centrale instaurée par les hommes eux-mêmes et dont la centralité même serait sous tendue et renforcée  par une connexion céleste connue des Anciens, ce qui exclut de toute façon les découvertes astronomiques des derniers siècles.
Comment donc repérer un tel cycle parcourant depuis des millénaires nos sociétés, notre Histoire ? Il est un fait que les sciences humaines seraient bien incapables à l’heure actuelle de signaler un tel cycle « universel » et l’astrologie est inévitablement influencée par cette impuissance qui n’est même pas ressentie comme telle. Au lieu que l’astrologie s’attelle à ce problème, elle a préféré se contenter d’entériner une telle défaillance en proposant une multitude de combinatoires, non seulement les cycles composés de deux facteurs mais l’infinité des thèmes  astraux que l’on peut dresser, à tout instant. De plus en plus l’astrologie ne se sent plus capable de déterminer des périodes, elle se résigne à ne fixer que des dates,  mettant ainsi en avant son souci de précision qui n’est qu’un cache-misère. En effet, cette astrologie oscille en une approche ponctuelle  et des échéances à long terme, du fait notamment des transsaturniennes. Or, le cycle qui semble bien marquer les sociétés humaines est celui de 7 ans, soit un juste milieu entre de telles extrêmes de l’infiniment petit et de l’infiniment grand.
Mais quel serait donc cette cyclicité universelle à laquelle nous nous référons ? Elle est en analogie avec le cours de la vie, avec cette notion récurrente d’épuisement qui marque tous nos actes,  toutes nos entreprises, de la naissance à la mort. Cela ne concerne pas seulement l’énergie qui est en nous mais celle des animaux (on pense aux chevaux des diligences), des  machines qui ont besoin d’être rechargées, réalimentées ; La question de l’énergie est omniprésente et  passe nécessairement par un processus cyclique d’alimentation et d’épuisement, ce qui conditionne des comportements en conséquence du fait de l’abondance ou de la privation.  Nous dirons que le manque d’énergie conduit à renoncer à rassembler, à rapprocher, à maintenir ensemble, ce qui accentue la conscience des différences, des clivages.  Inversement, un nouvel apport énergétique permet d’unifier, de regrouper ce qui était épars. Telle est dans les grandes lignes la cyclicité que nous proposons pour l’Humanité et donc pour l’astrocyclologie..
A partir de là, on peut passer à une nouvelle étape qui est de déterminer une unité de temps, l’ampleur du rythme ainsi suivi. Et nous pensons que cela correspond à un cycle global, toutes strates comprises, de 7 ans. Toute la question est celle de la fixation d’un point de départ chronologique. Quelle date peut-on prendre ? Cette date doit évidemment correspondre à un temps de rassemblement ou au contraire à un temps de démantèlement. Qu’est ce qui est le plus spectaculaire de ces deux tendances ? La formation d’un empire ou son écroulement ? L’intérêt du champ politique est qu’il se manifeste dans des atlas, qui redessine des frontières, recourent à des couleurs et fixent des années. De nos jours, nous avons assisté à des dislocations de grands ensembles politiques (empires coloniaux par exemple)  mais aussi à la mise en place de nouveaux ensembles marqués par une recherche d’unité (monétaire par exemple). Rappelons que, contrairement au Songe de Joseph, nous n’adoptons aucunement l’idée d’une alternance de périodes de sept ans à carat ère opposé. L’alternance, selon nous, est inhérente à toute cyclicité. Cela revient à dire que le cycle de 7 ans doit être subdivisé en sorte de rendre compte du passage progressif  d’un temps d’abondance d’énergie à un temps de pénurie d’énergie. Cela signifie, en gros, qu’au bout de trois ans environ, l’énergie est vouée à manquer. En revanche, ce qui est vrai, c’est  que ce que l’on observe pour un temps donné se reproduira sept ans plus tard, quelque part, sous une forme analogue.
Il ne faut évidemment pas prendre un tel propos à la lettre. Rien n’est jamais tout à fait identique et surtout les conditions évoluent par ailleurs mais si l’on sait observer et que l’on est en pleine possession de ses moyens, on note des convergences, rebus sic stantibus, toutes proportions gardées. Dans ce domaine, tout est relatif et fonction d’un continuum. Dans  tel pays, le démembrement affectera l’unité même du dit pays, dans tel autre, cela produira une crise au sein d’un parti politique, d’une entreprise, d’une corporation, par exemple. Et vice versa, quand il s’agit d’un nouvel élan de rassemblement.
On nous objectera que lors d’une phase donnée, on peut trouver des tendances en sens opposé. Il est clair que tout rassemblement rencontre des résistances et que tout  démembrement  connait des obstacles qui entraveront peu ou prou le processus en œuvre mais nous dirons que néanmoins, certaines tendances l’emporteront du moins pour un temps.
On passe ensuite à la phase suivante qui est celle consistant à raccorder notre cycle de sept ans à une configuration astrale récurrente.
Il n’y a pas 36 solutions : quelle combinatoire  correspond à un cycle de 7 ans ? On  n’en trouve aucune. En revanche, si l’on multiplie par 4, on trouve Saturne. Il faut dès lors que le cycle de Saturne de 28 ans soit divisé en 4.    Quel phénomène céleste permet une telle division ? Certes, il existe l’axe des équinoxes et des solstices qui peut diviser tout cycle en 4 parties égales. Mais cette croix est une abstraction sur le plan céleste, une projection sans réalité astronomique.  Si, en revanche, l’on cherche une autre planéte faisant cycle avec Saturne, on ne trouve aucun cas qui donne des phases de 7 ans.
 D’où l’importance que nous avons été conduits à accorder aux quatre étoiles fixes royales, découpant 4 secteurs pour tout astre passant sur l’écliptique e ou dans ses environs. Or, ce dispositif quaternaire  est complétement sorti du corpus astrologique actuel ou n’y  occupe plus qu’une place dérisoire.
L’importance que présente ce « quadrilatère » stellaire  est de permettre à Saturne de développer pleinement son analogie avec la Lune et ses 28 jours, divisés en 4 semaines. On crée ainsi artificiellement des « phases » saturniennes sur le mode lunaire., les étoiles  jouant ici le rôle de la nouvelle lune, des demi-lunes et de la pleine lune.
Un astrologue, de par sa formation, sera tenté de distinguer entre les différentes phases lunaires –à l’instar de Dane Rudhyar. Mais nous pensons qu’il faut s’en tenir à une grille plus simple, à l’instar du calendrier, des mois et des  semaines qui se succédent, sans que l’on cherche à les distinguer.  Un dimanche en vaut un autre, un  samedi également. Lorsque Nostradamus interpréte les thèmes de chaque semaine, sur la base lunaire, il ne distingue pas une semaine de l’autre si ce n’est en dressant le thème dans chaque cas.
On sait que les astrologues procédent autrement que nous le  faisons . Ils ne partent pas d’une observation du réel, ils vont vers le réel en se servant de leur grille astrologique. Autrement dit, ils font l’inverse. La réalité n’est pas un point de départ pour eux mais un point d’arrivée. Leur « réalité », c’est d’entrée de jeu le cosmos qu’ils prennent comme ensemble d’un seul tenant, qu’ils décryptent à leur façon, mythologique ou autre, et projettent sur le monde terrestre. Or, la diversité même du cosmos, même réduit au seul systéme solaire et au zodiaque ne leur permet pas de disposer d’une grille centrale.
A partir de cette grille saturnienne-stellaire, l’on dispose de plus de   douze cycles de sept ans  par siècle, ce qui  permet un quadrillage suffisamment serré avec un très grand nombre d’applications  d’un seul et même modèle. C’est l’unicité même du modèle qui donne du sens à la recherche astrologique. A contrario, la multiplicité actuelle des modéles  fait de la recherche astrologique une fumisterie.
JHB
17 08 13

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La phase B en astrocyclologie et les tensions communautaires

Posté par nofim le 29 août 2013

Ce qui se passe actuellement en Egypte vient parfaitement corroborer ce que nous expliquons  en Astrocyclologie à propos de la phase B. On nous dit que l’on est au bord de la Guerre Civile. (cf. Libération  du 7 aout 2013)
Nul doute, il est vrai, que nos astrologues ordinaires parviendront à trouver des raisons astrologiques à un tel phénomène, à coups d’Uranus, de Pluton et compagnie. changeant à chaque fois leur fusil d’épaule.  Ils n’ont que l’embarras du choix, n’est—ce pas ? Mais cette « richesse » n’est-elle pas en réalité le signe d’une déficience de type B?  Les tensions au sein de la communauté astrologique vont d’ailleurs dans le  même sens d’un refus de conciliation, d’une radicalisation. 
Ce que nous apprend l’astrocyclologie, c’est que les choses ne sont  que ce que nous en faisons, ce que nous en percevons. Celui qui n’est pas capable de percevoir les convergences parlera d’un monde rempli de divergences/ Ce point de vue n’est pas « objectif », mais relatif et conditionné par certains facteurs ; Il est donc étrange d’entendre des astrologues s’exprimer sans tenir compte des configurations susceptibles de les affecter dans leur jugement. Or, selon nous,  notre intelligence des choses est la première concernée par la cyclicité.
Autrement dit, le fait que nous percevions des liens entre les gens, les choses, les époques est complétement subjectif. Affirmer qu’il n’y a pas de rapport entre une chose et une autre ne peut être que l’expression et le symptôme d’une certaine impuissance  à percevoir le dit rapport. Il y a des gens qui ne cessent de dire « cela n’a rien à voir ». Selon nous, bien au contraire, tout est lié et c’est pourquoi un seul cycle suffit à « tout » expliquer pourvu que l’on dispose du potentiel nécessaire. Nous  dirons qu’il y a des périodes où l’Humanité, dans son ensemble, est plus intelligente, où elle ne capte pas les rapports par manque de profondeur, du fait d’une approche trop superficielle. Par vanité, nous cherchons à nous persuader que si nous ne voyons pas de liens, c’est qu’il n’y en a pas.  Il vaudrait mieux dire que l’on n’en voit pas !
Il y a des astrologues, comme Moysan, qui, d’entrée de jeu nous assènent que le monde est   très divers et que »par conséquence », il faut pour l’appréhender un attirail très diversifié.  Ce postulat est celui d’une certaine impuissance intellectuelle.
En fait, nous en sommes tous là : si telle personne ne voit pas le rapport, c’est qu’on ne le lui a pas montré, faute qu’elle n’ait pu l’observer par elle-même. Le génie, c’est celui qui rassemble, qui relie et à partir de là les autres suivent.  Mais le génie peut être plus ou moins performant puisqu’il est le premier à dépendre de la conjonction Saturne-étoiles fixes royales. Sans lui,  on a le sentiment que tout est cloisonné, enclavé.
La phase B se caractérise par un certain exil de l’intelligence. C’est la destruction de la Tour de Babel quand les gens ne s’entendent plus entre eux. On admettra qu’il est aberrant de construire une astrologie de type B, comme cela a été fait. On sait comment on va de la périphérie vers le centre mais les possibles sont infinis du centre vers la périphérie, vers la banlieue, la province. Quelque part, le refus d’une astrologie (ré) centrée est un réflexe de marginal.
Le temps   B n’existe en fait que par  référence au temps A. On est dans un processus de substitution, d’ersatz (terme qui date en France de l’Occupation allemande, pendant la Seconde Guerre Mondiale), de remplacement, de « plan B. ».Au lieu d’un steak, on fera une soupe, une salade, une potée, une pizza, c’est la « table du pauvre ». La diversité des ingrédients compensera la médiocrité  de l’aliment. A force de vivre dans une logique B, on finit par la sacraliser et considérer A comme une chimère à laquelle il n’est pas bon de s’attacher. On est en pleine lutte des classes, avec les valeurs qui leur correspondent !
Epistémologiquement,  rendre compte de la diversité ne peut mener qu’à une impasse, à de l’infalsifiable. La seule chose qui soit  déterminante Ets ce qui nous conduit à l’unité. Quand l’astrologue nous explique pourquoi telle époque diffère de telle autre, il va dans le mur, sauf à déclarer, comme nous le faisons, que chaque phase connait deux temps au sein d’une même unité de temps. On aura donc compris que la diversité des cycles ne peut être qu’un embarras pour l’Astrologie. Certes, il y a un temps où la diversité l’emporte sur notre intelligence mais nous n’avons pas à valider nos carences en objectivant cette diversité. On doit simplement admettre que le temps n’est pas à l’unité, qu’il y a comme éclipse de l’intelligence. C’est comme une voiture accidentée, on ne peut prévoir la multitude des accidents qu’elle peut connaitre mais l’on sait comment la réparer, la ramener à la norme si ce n’est que cela peut demander du temps et que l’on ne peut aller plus vite que la musique
Il y a donc tous ces astrologues de phase B qui s’ingénient à nous montrer que l’astrologie a vocation  à rendre compte de l’état des choses en phase B. Mais  mauvaise nouvelle,  tout cela ne fait plus sens  au regard de l’astrologie pure. Ils sont invités à emprunter des spécialités annexes comme les étudiants en médecine recalés, cela va de l’astrothérapie à l’astromancie, on entre dans une dynamique de dépannage, de réparation, de garagiste..Mais que ces astrologues de seconde zone ne viennent pas nous faire la leçon !.
JHB
17  08 13

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Temps astrologique et temps biblique

Posté par nofim le 29 août 2013

On entend souvent des astrologues nous reprocher de vouloir élaborer une astrologie complétement décalée par rapport à la tradition canonique. Il est donc souhaitable de montrer que la Bible atteste bel et bien de l’existence d’une telle astrologie, même si les Ecritures ne sont pas à l’abri d’une certaine dégradation des textes.
On connait l’épisode des sept vaches grasses et des sept vaches maigres/ Sept années d’opulence et sept années de disette. Voilà ce que nous dit la Bible (Genèse, chapitre 41). Mais la transmission est, en vérité,  fautive. En réalité, le temps biblique divise le 7 en deux, ce qui donne chaque fois trois ans et demi. D’ailleurs, ce chiffre est également attesté dans les Ecritures avec sa formulation en jours : 1260 jours (pour un an = 360 jours), en rapport avec la prophétie.
Le temps des vaches grasses – qui est aussi celui de l’érection de la Tour de Babel- est celui de l’Unité. Celui des vaches maigres et laides de la dispersion, celui de la destruction de la dite Tour (ou ziggourat). C’est ce paradigme qui est au cœur de la vie des sociétés et des cités, tout comme il doit l’être au cœur de l’astrologie. Nous avons formulé ce rythme ainsi : la conjonction de Saturne avec le quatuor étoilé déclenche la phase A  et la disjonction (ce qui équivaut en gros à un semi-carré) enclenche la phase B, pour dire les choses très sommairement en précisant que l’on ne passe pas brusquement de A à B ni de B à A. Multiplier les cycles conduirait évidemment à la plus grande confusion, ce qui correspond à un esprit de phase B, celle de la disette, de la pénurie.  Alternance de prospérité et richesse et de pauvreté et pénurie, c’est ainsi que l’on traduit approximativement le texte hébraïque. Ce sont là des mots clefs qui s’appliquent aussi aux sept épis du même songe.
On ne peut garder cette alternance de sept années de richesse et se sept années de pauvreté car la pauvreté est à la richesse ce qu’est la nuit au jour, elle n’existe qu’en tant que manque, épuisement. Elle ne saurait correspondre à une phase à part entière mais elle est le prolongement de la dynamique initiale, sa décrépitude, sa corruption. Nous pensons donc que le texte biblique ne nous est pas parvenu intact…
Rappelons que dans les Livres de Daniel (VII, 25 et XII, 7) et de l’Apocalypse (XII, 4), cette moitié de 7  (1260 jours) est mentionnée sept fois. Mais il ne semble pas que les commentateurs aient observé que c’était 7/2 et aient noté la contradiction numérique  avec le Songe de Pharaon. On trouve aussi 42 mois, ce qui revient à trois ans et demi (Apocalypse  XI, 2, XIII, 5)  mais aussi trois jours et demi qui correspond à une échelle non plus saturnienne mais lunaire, celle d’une demi-semaine ;
Citons  Paul C.  Jong dans son sermon sur les 2 oliviers et les deux prophètes (sur internet)
« Dieu donna à Satan le pouvoir d’écraser les Gentils pendant trois ans et demi. Donc, tous les Gentils doivent recevoir dans leurs cœurs l’évangile de l’eau et de l’Esprit, la Parole de la Rédemption, dès que possible pendant les premiers trois ans et demi de la période de sept ans de la Grande Tribulation. L’histoire de ce monde se terminera alors que la première moitié de la Grande Tribulation sera passée et que sa seconde moitié débutera. Bientôt, le temps viendra dans un avenir rapproché où tous les Gentils, tout comme les saints qui ont déjà été sauvés de tous leurs péchés, seront écrasés par Satan ».
Nous pensons que l’Astrologie a tout intérêt à se relier à ces textes qui attestent de l’existence d’un état plus ancien de sa formation, correspondant à nos travaux. Inversement, force est de constater une corruption du texte de l’Ancien Testament. Il est vrai qu’il est difficile de parler d’une demi-vache !
Une des causes possibles de cette erreur consistant à passer de trois ans et demi à sept  ou si l’on préféré du refus de couper le temps en deux, pourrait être la question des luminaires, le soleil pour le jour et la lune pour la nuit. Au lieu d’admettre que l’entité puisse se diviser, on aura préféré placer deux entités face à face. Rappelons l’expression « ma moitié » pour désigner l’épouse ainsi que la « sortie » d’Eve à partir d’Adam (de sa « cote ») ou du Shabbat à l’issue de la semaine (week-end) sans parler du « repos » du Septième Jour. Selon nous, le 7 est un temps complet qui peut certes  se subdiviser mais il ne saurait y avoir deux temps à base 7 en concurrence.  La phase2 (B) ne peut être que l’ombre de la phase  1 (A)
Les allemands ont  conservé l’idée d’un milieu de semaine (mercredi se dit Mittwoch), tout comme les Russes alors que les Juifs l’ont perdue. .
Nos travaux vont dans ce sens : la conjonction correspond à un maximum d’énergie et  plus le cycle se prolonge et plus cette énergie décroit, à l’instar d’un sablier. La phase 2 ne peut donc être qu’un milieu de phase, donc  3 ans et demie après le début de celle-ci. Une phase négative ne saurait correspondre à un signal cosmique mais au contraire à son absence.
On notera une certaine analogie entre les 24 heures d’une journée et les 2400 jours  plus 120  d’une période de 7 ans (sur une base 360).
Force est de conclure que le Livre de Daniel et celui de l’Apocalypse (de Jean)  véhiculent un savoir plus sûr que ne le fait le Livre de la Genèse en matière de cyclologie. Tout se passe comme si l’épisode du Songe de Pharaon était une interpolation tardive au sein du Pentateuque tout comme d’ailleurs l’importance accordée au 12. (cf.  Le Monde Juif et l’Astrologie, Ed. Archè, milan, 1985) avec les 12 tribus (et les 12 fils de Jacob), ce qui est évidemment lié au calendrier des 12 mois en vigueur dans le monde araméen et à associer aux 12 signes du Zodiaque.
La division en 4 est également cruciale puisqu’elle implique la division du cycle lunaire de 28 jours en 4 x 7 jours (avec en parallèle le cycle de Saturne, la septième « planéte » en rapport avec le septième jour, d’où le nom même de Shabbat, à partir de Shéva, 7 en hébreu, Saturne étant appelé Shabtai en hébreu médiéval).On trouve le 4 dans la vision d’Ezéchiel (tétramorphe) et dans la symbolique des 4 Evangélistes, en rapport avec la croix des fixes en astrologie (taureau, lion, aigle, homme), entre autres. (cf. aussi la symbolique du sphinx,  l’arcane Le » monde » du Tarot)
Une solution de continuité serait donc à relever entre cette astrologie conservée dans les Ecritures et l’astrologie ptoléméenne.  On notera que l’idée d’un cycle central correspond à l’idée de monothéisme alors que la pluralité des cycles correspond au polythéisme.
JHB
17.08.13

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, RELIGION | Pas de Commentaire »

L’astrologie antistellaire de Claude Thébault

Posté par nofim le 29 août 2013

Dans un texte intitulé  « L’impossible oracle des étoiles », le (co) responsable belge d’Astroemail nous prend en parti en nous dotant d’un dessin amusant, dont on le remercie.

Le nouveau guru des étoiles, ce Français (sic)  Jacques Halbronn, affirmant n’employer que des étoiles labellisées royales, comme les produits estampillés des fournisseurs de la Reine d’Angleterre « official furnisher…by appointement of her Majesty the Queen » se sert de vulgaires alpha mobiles qu’il assure aux gogos n’être que des fixes »
Le propos de Thébault est de discréditer les étoiles fixes et de justifier ainsi leur exclusion du corpus, du canon astrologique. Mais comme nous l’avons déjà signalé, c’est là un mauvais procès qui n’a pour fondement que le point de vue moderniste qui ne convient pas pour appréhender l’astrologie, contrairement à ce qu’il imagine. Thébault n’a que faire des représentations des Anciens mais au lieu de s’en prend à eux, il s’en prend à nous parce que nous aurions le tort de défendre leur approche.
Thébault nous dit que les fixes ne sont pas vraiment fixes comme si cela avait une quelconque importance Elles le sont en tout cas relativement plus que les planètes et c’est d’ailleurs pour cela que les Anciens distinguaient ces deux types d’astres.
Et puis, Thébault lance un nouvel argument qu’il croit probablement imparable. Ces étoiles fixes n’existent plus au moment où nous captons leur lumière.
CT : 
« Mais revenons à la visibilité, est-ce bien l’étoile que l’on voit là ?
NON. Il s’agit du point de repérage de LA LUMIERE émise, depuis la constellation du Poisson Austral, par cette étoile. Autrement dit dans la nuit de l’espace, une luciole s’allume à cette ascension droite et à cette déclinaison. Ce point ECRASE une réalité qu’une carte en 2 dimensions ne peut reproduire. Celle de la DISTANCE. Car Fomalhaut derrière ce point se trouve à 25 années-lumière de là. Autrement dit le point scintillant relevé a été émis il y a de cela 25 ans. En considérant qu’elle a voyagé dans le vide à la vitesse de C, soit 299 792 kms/s.
Ce n’est donc ni l’étoile, ni même le présent de sa présence. Uniquement un vestige lumineux, de quelque chose qui AUTREFOIS existait. Mais qui aujourd’hui n’existe plus sous cette forme. Ce qui nous parvient n’est qu’un vestige déjà disparu. Comme un effet de fumée.
Et l’on découvre ainsi que la nuit de l’espace, et ses millions de lumières clignotantes, nous informent uniquement du PASSÉ. Un univers MORT avec ses cadavres. Nous en voyons seulement que les reflets. C’est encore plus accusé avec Antarès située à 520 années-lumière de nous. Le scintillement que nous voyons aujourd’hui n’est que l’écho lumineux d’une lumière émise il y a 520 ans, soit à l’époque des années 1493. Et ce théoricien français propose aux ignorants de faire de l’astrologie avec un point de lumière datant d’une époque révolue, disparue, éteinte, afin de prévoir leurs avenirs RESPECTIFS. Cela revient en d’autres termes à déterrer des sarcophages mérovingiens afin de lire les lignes de l’avenir dans les rainures des dalles de couverture. Ce Jacques Halbronn a inventé l’astrologie de la charogne, de la décomposition, sur les dépouilles des lumières trépassées. L’astrologie de l’agonie, des restes épuisés Une nécrophilastrologie ».
Notre commentaire :
Prenons cette formule « ce qui nous parvient n’est qu’un vestige déjà disparu ». Certes, mais nous voyons encore de nos jours ce « vestige » alors qu’est-ce que cela peut nous faire que  la source en ait ou non disparu étant donné que l’on n’a jamais prétendu que cette étoile agissait sur nous de par sa vertu propre ? Encore une fois, nous avons affaire à quelqu’un qui nous fait dire ce que nous ne disons pas. Le seul fait qui compte, à nos yeux, c’est que d’une part nous voyons ces étoiles comme  les Anciens les voyaient et d’autre part  que les Anciens ne voyaient pas les transsaturniennes.
Et CT  de poursuivre  en développant cette fois un argument lié aux perturbations affectant la perception des dites étoiles de nos jours  en  nous citant :
-  « Pour moi le critère de visibilité est bien pertinent, mais il suffit de le prendre au sens simple de pouvoir être vu à un moment ou à un autre à l’œil nu et avec une régularité précise »
CT : « Ce qui revient à prendre sa vessie pour une lanterne. Confondre l’écho avec le son original.
Quant à la faculté de voir, il convient de donner la représentation exacte de la même zone du ciel avec tous ses encombrants, Notamment tous les cailloux qui bouchent la vue, comme dans la vue ci-dessous de capture d’écrans télescope. Voyez-vous encore la lumière de fomalhaut à l’œil nu ?
Car ce concept de visibilité retenu, et usité, obéit à d’autres critères que le simple fait d’ouvrir les yeux le matin. Un exemple vous le fera comprendre.
Montez au dernier étage de la Tour Effel par très beau temps et essayez de là d’apercevoir le Pont d’Aquitaine à Bordeaux. A l’œil nu. Si vous y parvenez, faites donc une photo avec votre téléphone portable.
Sans passer par Google Map c’est tout bonnement impossible.
Halbronn dans sa candeur, ou selon, dans son ignorance, imagine voir à l’œil nu la lumière émise par Fomalhaut dans la noirceur de l’espace.
Voilà le test. Ci-dessous les étoiles dans la zone concernée. Trouvez donc Fomalhaut à l’œil nu, sans loupe, ni jumelles.
. (…) Et ce théoricien de salon d’imaginer, bien sûr sans zodiaque, comme carte routière de l’espace, une conjonction de Saturne avec le reflet de Regulus d’il y a 77 ans, ou d’Antarès d’il y a 520 ans, pour annoncer l’avenir ? De qui se moque-t-il ? Pitoyable de bêtise. C’est écrit en pesant les mots avec des poids de plusieurs kilogrammes par lettre employée.
Son système, même avec Fomalhaut, dont le reflet est vieux de 25 années-lumière,  est impraticable. Il faudrait être en mesure de croiser, sous réserve que cela soit possible, la lumière de Saturne 2013, avec celle de l’étoile émise en 2013. Or cette lumière-là ne parviendra sur la Terre qu’en 2038.
« Pourquoi tant insister sur l’effet lumineux ? Tout simplement parce que dans le système solaire, la luminosité émise par l’étoile centrale est acheminée, sur la longueur d’une unité astronomique, en 8 minutes sur la Terre. Et que les conjonctions avec le Soleil mettent en présence des corps réels, non des reflets moribonds, décomposés, des débris, des traces photoniques, des vestiges de photons, avec des planètes.
« Vous pouvez essayer de faire coller, en conjonction, le spot d’une lampe électrique à piles, avec le reflet de la Lune dans le caniveau, pour élaborer vos prévisions. Vous aurez, peut-être, plus de chance, si vous êtes doué, d’obtenir un résultat que Jacques Halbronn avec les ombres, et les cadavres, de ses 4 copines du ciel. »

 

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