jacques halbronn Anthropolinguistique. Astrologie septennale. Messianité judéité et Maternité-Olfactivité

Posté par nofim le 21 mars 2025

 

 

jacques   halbronn Anthropolinguistique.  Astrologie  septennale;Messianité -judéité et  Maternité-Olfactivité 

 

  Notre propos vise à insister sur l’importance des clivages de genre, sur le rôle central de la dualité  en linguistique mais aussi dans le champ des « topiques sensorielles ».

On ne saurait minimiser  en  effet, par exemple, le référentiel féminin  pour le  judaisme. On est  juif par la mère. Un  cas particulièrement remarquable concerne les débuts du Livre de l’Exode et la naissance de Moîse mais l’Annonciation (par Gabriel) à Marie de la naissance de Yehoshua renforce l’importance à accorder à la Nativité, déjà marquante avec l’annonce par de la naissance du  fils de Sarah, Isaac (Yitshaq)  Nous  avons parallélement  travaillé sur les facteurs spécifiques des  femmes, au niveau olfactif, l’odorat,  il  faut le  souligner, a une forte persistance  et (im)prégnance, davantage que l’ouïe qui laissera moins de  traces. Au regard de l’Anthropolinguistique, force est de conster la récurrences des marqueurs de genre mais plus largement la dialectiques des voyelles  et des consonnes.

Il nous apparait qu’il  y aurait bel et bien deux  humanités; l’un masculine, l’autre féminine , vivant parallélement, en  symbiose, selon des valeurs  toutefois  bien distinctes et complémentaires. Les femmes constitueraient une sorte de vivier dans lequel il faudrait aller puiser pour en extraire des hommes remarquables. On  doit donc s’attendre, en phase cardinale, à un approfondissement du clivage entre ces deux populations l’une quantitative – les femmes, l »autre qualitative, les hommes/ Michel Gauquelin a bien montré que ses statistiques  ne fonctionnaient que par la haut de la pyramide. Il s’agit d’un processus de décantation, de sélection  qui s’opère selon une certaine programmation.  

Nous avons souligné à quel point les femmes se caractérisaient collectivement de par leur sensibilité sensorielle  olfactive, ce qui tendait à les isoler en qu’entité sociale à part. Une telle olfactivité exacerbée  les condamne à vivre en ghetto. On connait la formule « elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez »/

web 

« Cette expression apparue vers la fin du XVIe siècle signifie que l’on manque de clairvoyance. En effet, le nez symbolise une distance courte, au sens de « prévision ». Celui qui « ne voit pas plus loin que le bout de son nez » manque de discernement et n’envisage pas les événements sur du long terme. »  

Mais nous comprenons cette formule autrement en tant que démarche  réductrice. Celui qui ne sent pas « bon » est viscéralement et collectivement, rejeté en tant que paria mais celui qui  hyper-réagit  aux stimuli olfactifs fait également probléme.

 

Esquisses pour une anthropologie du corps en transformation. Les filles de 6-8 ans présentant une puberté précoce

Toward an anthropology of the changing body: early puberty among six- to eight-year-old girls
Maria Teixeira, Dr Camille Vasse, Pr Jean-Claude Carel et Dr Dominique Simon

« Pour comprendre le retentissement que peuvent avoir les pubertés précoces chez les filles de 6-8 ans, une recherche interdisciplinaire (anthropologie sociale, endocrinologie) a été menée en Île-de-France parmi des populations aux origines diverses. Celle-ci a permis de suivre la construction sociale du corps genré des enfants dans le cadre d’une temporalité accélérée, de rapports sociaux d’âge complexes, et de statuts sociaux en transformation. Une analyse des répercussions des modifications corporelles, non seulement sur l’enfant mais aussi sur son entourage familial et social, a été réalisée. Le corps est façonné par des soins qu’inculquent les parents et des normes transmises par la médecine. Produits d’hygiène, vêtements et sous-vêtements sont autant d’éléments matériels qui font partie de la construction statutaire et genrée de l’enfant, destinés à faire en sorte qu’il respecte les normes de la pudeur et de la propreté à la fois visuelles et olfactives. Mais l’apprentissage de normes relatives au corps, à ses symbolisations et à son entretien tout au long de l’existence, n’est pas sans s’accompagner de certaines contestations. Cette période est aussi un moment où les enfants éprouvent leurs premiers émois amoureux. »

La dimension olfactive semble, en tout cas, prédisposer les  femmes aux questions de santé, d’hygiène, ce qui en fait des vigies, aux aguets de tout ce qui « puerait » avant même tout constat visuel. Tout se passe comme si la femme « pensait » par ses narines! Son nez serait particulièrement intelligent  et vigilant. 

 Au niveau linguistique, la langue française  est un excellent  exemple d’une telle dynamique de dualité. On a  déjà  eu l’occasion de s’arrêter  sur les couples de consonnes, notamment le  g  et le n  comme  sang  et saigner, avec inversion de l’ordre. En comparaison, l’anglais ne tend guère à illustrer une telle dualité. Il  y  a bien   de  l »ing » (sing,  song) mais on ny  trouve pas de « ign ». On  sait par ailleurs  que les adjectifs et les participes de l’anglais ne marquent ni le genre, ni le nombre, ni à l’oral ni à l’écrit.  Le  français  distingue  Libre et  Liberté,  en introduisant une voyelles entre les consonnes,  tout comme Vrai  et Vérité, Possible et Possibilité  etc L’anglais  prononce  « Possibel « et est incapable de prononcer la séquence  ble. De même  trouve-t-on en anglais    « very »  mais pas « vrai » (cf la série des mots se terminant  en able), Center mais pas  « centre ».

 

 

JHB 22  03  24

 

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jacques halbronn Le monde synagogal et rabbinique reléve de la « maison d’Israel » honnie

Posté par nofim le 11 mars 2025

Jacques  halbronn  Le monde  synagogal  et rabbinique  reléve de la ‘maison d’Israel ». honnie

 

Avec la destruction du Temple de Jérusalem, en l’an 70, la synagogue aura pris le relais si ce n’est  que  celle-ci est porteuse de la tendance  israélite et c’est resté ainsi  jusqu’à ce  jour . La  destruction du Second Temple est vécue comme la fin de la domination de Juda et c’est la synagogue qui prend le relais. 

La lecture des livres de prière en vigueur ne laisse  guère de doute à ce propos.    »Maison d’Israel » y figure en araméen dans le Kadish qui cloture l’Office; On notera cependant que certaines traductions  suppriment le terme « Maison » et ne gardent que la mention ‘Israel » (cf Siddour Taher Libénou, Ed/ MJLF 1997-2001, pp. 76-77): «     »"Qu’il établisse son régne, qu’il accorde Son salut et  hâte la venue du Messie pour Israel »

Yitgadal veyitkadach chemé raba, (amen)

Béalma di vera khirouté, veyamlikh malkhouté veyatsma’h pourkané vikarèv mechi’hé, (amen)

Be’hayékhone ouvéyomékhone ouve’hayé dekhol beït Yisraël, baagala ouvizmane kariv véïmrou amen. L’usage de la forme » Maison d’Israel » comme renvoyant au Royaume du Nord est largement attesté.

 

 

 Jérémie  XXXI

ל הִנֵּה יָמִים בָּאִים, נְאֻם-יְהוָה; וְכָרַתִּי, אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל וְאֶת-בֵּית יְהוּדָה–בְּרִית חֲדָשָׁה.  30 Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,

 

 On  notera l’usage dans Isaie 45 

 

כה בַּיהוָה יִצְדְּקוּ וְיִתְהַלְלוּ, כָּל-זֶרַע יִשְׂרָאֵל.  25 En l’Eternel seront justifiés et glorifiés tous les descendants d’Israël. »

 

 Dans le Kadish, l’attente du Messie est affirmée. Or, c’est là, selon nous, une attente récurrente en milieu « israelite/de »  Trois personnages  incarnent  la messianité  venue sauver les Beney Israel:  Moïse dans le Livre de l’Exode (III). a pour mission de guider les Beney Israel alors qu’il n’appartient pas à cette population.

web:

« Le « chant » récité au moment de l’élévation du sefer Torah  (..) est un verset du livre de Devarim ( Deutéronome; IV ,44) ; retranscrit en phonétique, ca donne ; « Vezot Hatorah acher sam Moche lifné béné Israël » en ajoutant les mots  » al pi adonai beyad Moche.Torat Emet natan lanou, baroukh acher ba’har banou » qui signifie : « Ceci est la loi que Moche exposa aux enfants d’Israël, selon la parole de D. par l’intermédiaire de Moche.Il nous a donne une loi de vérité, béni soit celui qui nous a choisi (parmi les nations) « .

Cyrus qui raméne les Hébreux sur leur Terre Promise  et  Jésus, qui déclare être venu avant tout pour les « Brebis perdues de la Maison d’ Israel » et qui officia en Galilée. (Evangile  Mathieu  XV, 24. En ce sens,  Jésus  n’est pas censé  avoir voulu  être « Messie  » des Judéens mais bien des Israélites.

A propos de Cyrus, on note que le texte du Deutéro Isaie substitue les Beney Israel aux  Judéens; comme le montre la comparaison avec Ezra 1.

ISAIE  45

א כֹּה-אָמַר יְהוָה, לִמְשִׁיחוֹ לְכוֹרֶשׁ אֲשֶׁר-הֶחֱזַקְתִּי בִימִינוֹ לְרַד-לְפָנָיו גּוֹיִם, וּמָתְנֵי מְלָכִים, אֲפַתֵּחַ–לִפְתֹּחַ לְפָנָיו דְּלָתַיִם, וּשְׁעָרִים לֹא יִסָּגֵרוּ.  1 Ainsi parle l’Eternel à son  Mashiah, à Cyrus 
ג וְנָתַתִּי לְךָ אוֹצְרוֹת חֹשֶׁךְ, וּמַטְמֻנֵי מִסְתָּרִים:  לְמַעַן תֵּדַע, כִּי-אֲנִי יְהוָה הַקּוֹרֵא בְשִׁמְךָ–אֱלֹהֵי יִשְׂרָאֵל.  3 Je te donnerai des trésors enfouis dans les ténèbres, des richesses cachées dans des lieux secrets, pour que tu saches que je suis l’Eternel, le Dieu d’Israël, qui t’appelle par ton nom.
ד לְמַעַן עַבְדִּי יַעֲקֹב, וְיִשְׂרָאֵל בְּחִירִי; וָאֶקְרָא לְךָ בִּשְׁמֶךָ, אֲכַנְּךָ וְלֹא יְדַעְתָּנִי.  4 C’est en faveur de mon serviteur Jacob, d’Israël mon élu, que je t’ai appelé par ton nom, que je t’ai décerné un titre, bien que tu ne me connusses pas.

 

EZRA  1

 

ב כֹּה אָמַר, כֹּרֶשׁ מֶלֶךְ פָּרַס–כֹּל מַמְלְכוֹת הָאָרֶץ, נָתַן לִי יְהוָה אֱלֹהֵי הַשָּׁמָיִם; וְהוּא-פָקַד עָלַי לִבְנוֹת-לוֹ בַיִת, בִּירוּשָׁלִַם אֲשֶׁר בִּיהוּדָה.  2  »Ainsi parle Cyrus, roi de Perse: L’Eternel, Dieu du ciel, m’a mis entre les mains tous les royaumes de la terre, et c’est lui qui m’a donné mission de lui bâtir un temple à Jérusalem, qui est en Judée.
ג מִי-בָכֶם מִכָּל-עַמּוֹ, יְהִי אֱלֹהָיו עִמּוֹ, וְיַעַל, לִירוּשָׁלִַם אֲשֶׁר בִּיהוּדָה; וְיִבֶן, אֶת-בֵּית יְהוָה אֱלֹהֵי יִשְׂרָאֵל–הוּא הָאֱלֹהִים, אֲשֶׁר בִּירוּשָׁלִָם.  3 S’il est parmi vous quelqu’un qui appartienne à son peuple, que son Dieu soit avec lui, pour qu’il monte à Jérusalem, qui est en Judée, et bâtisse le temple de l’Eternel, Dieu d’Israël, de ce Dieu qui réside à Jérusalem!
ד וְכָל-הַנִּשְׁאָר, מִכָּל-הַמְּקֹמוֹת אֲשֶׁר הוּא גָר-שָׁם–יְנַשְּׂאוּהוּ אַנְשֵׁי מְקֹמוֹ, בְּכֶסֶף וּבְזָהָב וּבִרְכוּשׁ וּבִבְהֵמָה; עִם-הַנְּדָבָה–לְבֵית הָאֱלֹהִים, אֲשֶׁר בִּירוּשָׁלִָם.  4 Tous ceux qui restent [de ce peuple], quelle que soit leur résidence, leurs compatriotes devront les gratifier d’argent, d’or, d’objets de valeur et de bêtes de somme, en même temps que d’offrandes volontaires destinées au temple de Dieu à Jérusalem. »
ה וַיָּקוּמוּ רָאשֵׁי הָאָבוֹת, לִיהוּדָה וּבִנְיָמִן, וְהַכֹּהֲנִים, וְהַלְוִיִּם; לְכֹל הֵעִיר הָאֱלֹהִים, אֶת-רוּחוֹ, לַעֲלוֹת לִבְנוֹת, אֶת-בֵּית יְהוָה אֲשֶׁר בִּירוּשָׁלִָם.  5 Alors s’apprêtèrent les chefs de famille de Juda et de Benjamin, les prêtres et les Lévites, tous ceux en qui Dieu avait éveillé le désir d’aller bâtir le temple de l’Eternel à Jérusalem.

 Les  livres des Prophétes font nettement la distinction entre les deux « Maisons » (cf aussi  Jérémie XXXI)

 Ezékiel  III

ז וּבֵית יִשְׂרָאֵל, לֹא יֹאבוּ לִשְׁמֹעַ אֵלֶיךָ–כִּי-אֵינָם אֹבִים, לִשְׁמֹעַ אֵלָי:  כִּי כָּל-בֵּית יִשְׂרָאֵל, חִזְקֵי-מֵצַח וּקְשֵׁי-לֵב הֵמָּה.  7 Mais la maison d’Israël ne consentira pas à t’écouter, car ils ne veulent pas m’écouter; car la maison d’Israël tout entière a le front rétif et le coeur endurci.

 

 

JHB 10 02 25

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jacques halbronn Judaïsme La confusion de forme et de fond autour du mot « Israel » confirmée lors de l’office hebdomadaire du Shabbat

Posté par nofim le 9 mars 2025

jacques halbronn Judaïsme La confusion de forme et de fond autour du mot « Israel » confirmée lors de l’office hebdomadaire du Shabbat

Selon nous, le suffixe « ide » renvoie à « fils de » et donc les Enfants d’Israel, dans le Livre de l’Exode, notamment, devraient être ainsi qualifiés, d’Israélides de même que Maimonide est fils de Maimon. De même, les descendants de Sem doivent être appelés « Sémides » et non pas « Sémites »/(d’où antisémide et non antisémite. Au niveau des dynasties, l’on trouve, dans le monde arabo-musulman, les Abbassides, descendants d’Abbas. (-cf infra). ou les Séleucides. Par ailleurs, nous ne souscrivons pas à la présentation ci-dessous qui préte à confusion.
Sur le web
Israélite. « À la fin du Xe (10e) siècle av. J.-C., les tribus d’Israël se sont divisées en 2 : au Nord, il y a eu le royaume d’Israël (durant 2 siècles, on a continué à appeler ses habitants les Israélites). Au Sud, il y a eu le royaume de Juda (ou Judée). Les habitants de ce royaume étaient appelés les Judéens. Le mot “juif” vient de “Judéen”. » Le Schisme révéle en vérité une distinction majeure et il est par trop superficiel de parler d’une « division » alors qu’il s’agit du rejet d’une unité factice, typiquement impériale. Paradoxalement, le Pentateuque, oeuvre essentiellement des Israélides, réussira à étayer la thèse d’une unité originelle avec les Douze Tribus. Cette pseudo « unité » est d’ailleurs assenée dans le Shema Israel autour du mot « Ehad »
En effet, Moïse l’Hébreu au chapitre III du Livre de l’Exode est envoyé vers les Beney Israel, c’est à dire les Israélides, de la maison de Jacob-Israel, dont il se démarque à plus d’une reprise. Avouons que ce chapitre est assez obscur. Dieu parle à Moïse sans l’inclure au sein de « son » peuple (à Lui, Dieu) et Moïse lui même ne s’y inclut pas!

י וְעַתָּה לְכָה, וְאֶשְׁלָחֲךָ אֶל-פַּרְעֹה; וְהוֹצֵא אֶת-עַמִּי בְנֵי-יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם. 10 Et maintenant va, je te délègue vers Pharaon; et fais que mon peuple, les enfants d’Israël, sortent de l’Égypte. »
יא וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה, אֶל-הָאֱלֹהִים, מִי אָנֹכִי, כִּי אֵלֵךְ אֶל-פַּרְעֹה; וְכִי אוֹצִיא אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם. 11 Moïse-dit au Seigneur: « Qui suis-je, pour aborder Pharaon et pour faire sortir les enfants d’Israël de l’Égypte? »
Un peu plus loin, il est question du « Dieu des Hébreux » ( Elohey Ivriim) et non plus du Dieu des Enfants d’Israel.

יח וְשָׁמְעוּ, לְקֹלֶךָ; וּבָאתָ אַתָּה וְזִקְנֵי יִשְׂרָאֵל אֶל-מֶלֶךְ מִצְרַיִם, וַאֲמַרְתֶּם אֵלָיו יְהוָה אֱלֹהֵי הָעִבְרִיִּים נִקְרָה עָלֵינוּ, וְעַתָּה נֵלְכָה-נָּא דֶּרֶךְ שְׁלֹשֶׁת יָמִים בַּמִּדְבָּר, וְנִזְבְּחָה לַיהוָה אֱלֹהֵינוּ. 18 Et ils écouteront ta voix; alors tu iras, avec les anciens d’Israël, trouver le roi d’Égypte et vous lui direz: ‘L’Éternel, le Dieu des Hébreux, s’est manifesté à nous. Et maintenant nous voudrions aller à trois journées de chemin, dans le désert, sacrifier à l’Éternel, notre Dieu’

Que dire de ce chant remerciant Moîse d’avoir « donné » la Torah?

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« Le « chant » récité au moment de l’élévation du sefer Torah auquel vous faites allusion est un verset du livre de Devarim (4,44) ; retranscrit en phonétique, ca donne ; « Vezot Hatorah acher sam Moche lifné béné Israël » en ajoutant les mots  » al pi adonai beyad Moche.Torat Emet natan lanou, baroukh acher ba’har banou » qui signifie : « Ceci est la loi que Moche exposa aux enfants d’Israël, selon la parole de D. par l’intermédiaire de Moche.Il nous a donne une loi de vérité, béni soit celui qui nous a choisi (parmi les nations) » Le public qui récite une telle louange ne s’identifie-t-il pas, sans l’ombre d’un doute, aux « Beney Israel », avec l’utilisation de la première personne du pluriel « lanou , banou, anahnou)?
« Le « chant » récité au moment de l’élévation du sefer Torah est un verset du livre de Devarim (4,44) ; retranscrit en phonétique, ca donne ; « Vezot Hatorah acher sam Moche lifné béné Israël » en ajoutant les mots  » al pi adonai beyad Moche.Torat Emet natan lanou, baroukh acher ba’har banou » qui signifie : « Ceci est la loi que Moche exposa aux enfants d’Israël, selon la parole de D. par l’intermédiaire de Moche.Il nous a donne une loi de vérité, béni soit celui qui nous a choisi (parmi les nations) »
מד וְזֹאת, הַתּוֹרָה, אֲשֶׁר-שָׂם מֹשֶׁה, לִפְנֵי בְּנֵי יִשְׂרָאֵל.

Deutéronome IV, 44 Or, ceci est la doctrine que Moïse exposa aux enfants d’Israël

 

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Sur le web:
ISRAÉLITE

adjectif
Étymologie :x ve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin Israelita, du grec Israêlitês, adapté de l’hébreu yisrêli, de même sens. Cet adjectif est dérivé de yisrael, proprement « Que Dieu règne », nom donné à Jacob après sa lutte contre l’ange, puis à tout le peuple juif, dont il est l’ancêtre.
■ Anciennement. Relatif aux descendants de Jacob, au royaume d’Israël, au peuple hébreu, à sa religion.
▪ Aujourd’hui. Relatif à la communauté, à la religion juive. Le culte israélite. Le consistoire israélite.
▪ Subst. Un, une israélite. »
Pour notre part, nous pensons que la forme « Beney Israél » doit être rendue par « Israélide » comme Moïse ben Maimon donne Maimonide/ Le suffixe « ide » indique une filiation comme le « vitch » en slave alors que le suffixe en ‘ »ite » est souvent utilisé pour désigner des maladies.(bronchite, appendicité etc)

Sur le web
« C’est à Cordoue que Moïse ben Maïmon, Maïmonide (de son nom entier en arabe Abu Amram Mousa ben Maimoun Abd Allah), »

Nahmanide

Moïse Nahmanide (en hébreu : משה בן נחמן גירונדי Moshe ben Nahman Gerondi, acronyme : רמב »ן Ramban,

 

Qu’en est -il de « sémite »?
Sur le web
« Sémite : histoire d’un mot

C’est en 1781 qu’un linguiste allemand a inventé le mot «sémite ». Un mot paré d’une caution scientifique imaginaire et qui, comme son contrepoint «antisémite», un siècle plus tard, devint bien vite indispensable : la haine des Juifs avait désormais un nom, et un alibi.

Imaginons ce que pourrait être l’article « Sémite » dans un dictionnaire des idées reçues du XXe siècle : « Les Sémites sont les descendants de Sem, fils de Noé, c’est-à-dire essentiellement les Juifs et les Arabes. Parmi les populations européennes ou moyen-orientales, ils se distinguent des aryens ou indo-européens. » Qui songerait à remettre en cause cette notion, qui semble venue du fond des âges ? »
Sur le web
Abbassides
Wikipédia
https://fr.wikipedia.org › wiki › A…

 » Les Abbassides (en arabe : بنو العباس, romanisé Banu al-ʿAbbās, en français : « Les fils d’Abbas ») »
Séleucides
« Les Séleucides (en grec ancien Σελευκίδαι / Seleukidai) sont une dynastie de l’époque hellénistique issue de Séleucos Ier , l’un des Diadoques d’Alexandre le Grand, qui a constitué un empire formé de la majeure partie des territoires orientaux conquis par Alexandre, allant de l’Anatolie à l’Indus. »

« Dans la mythologie grecque, les Atrides sont les descendants d’Atrée. Le destin des Atrides est marqué par le meurtre, le parricide, l’infanticide et l’inceste. Seule Athéna interrompt le cycle de la violence en faisant juger Oreste, le matricide, sur la colline de l’Aréopage, par l’Héliée, le premier tribunal criminel de l’Athènes antique »

 

JHB 08 02 25

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jacques halbronn Sociolinguistique. Certaines langues sont plus formatrices que d’autres de par la gymnastique qu’elles imposent.

Posté par nofim le 3 mars 2025

jacques  halbronn Sociolinguistique. Certaines langues sont plus formatrices que d’autres de par la gymnastique qu’elles imposent. 

 

 

L’enfance  est plus ou moins stimulée, notamment par l’apprentissage  de telle langue plutôt que de  telle autre. Les jeux de sociétés  ont aussi leur rôle à jouer;  le jeu d’échecs  développe le sens de l’observation  alors que les jeux de cartes  récompensent la mémoire de ce qui  s’est déjà joué, comme au  bridge.

Nous prendrons deux exemples que nous connaissons bien, à savoir le français et l’hébreu, l’une étant notre  langue maternelle, l’autre une langue dans laquelle nous nous étions immergés dans les années 1968-69 du fait d’un séjour prolongé en Israel.  Ces deux langues sont très exigeantes pour des raisons bien différentes mais dans les deux cas du fait de leur dialectique sophistiquée entre l’écrit et l’oral, thème devenu  actuellement central dans nos recherches linguistiques.

Dans le cas du français, on peut parler d’une forme récurrente d’homonymie si par là on entend des mots qui se ressemblent mais avec des acceptions différentes  par opposition aux synonymes qui concernent des mots qui ne se ressemblent pas mais qui ont grosso modo le même sens. Si le français offre une grande fluidité, cela tient au fait qu’à partir d’une même racine, ils instaurent un grand nombre de dérivés/dérivations, c’est à dire que les signifiants du français  – pour reprendre la terminologie saussurienne-  sont faiblement différenciés et ce d’autant que le français pratique une forme de réduction de son lexique, du fait de ses codes de passage de l’écrit à l’oral, qui peut déconcerter celui qui n’est pas assez attentif et qui a du mal à connecter, à ne pas confondre de qui est assez proche alors que dans une langue truffé de synonymes,  l’effort  ne sera pas comparable car les mots en usage sont nettement distincts tout comme la prononciation des mots est plus marquée qu’en français. On pense notamment à l’anglais, langue fortement synonymique du fait de ses emprunts et d’une  carence  de son  modéle d’intégration et de formatage..  Paradoxalement,  l’anglais peut constituer une forme plus accessible du français du fait de son incapacité à en capter toute la complexité.

Dans le cas de l’hébreu, le locuteur face à l’écrit, non aligné sur l’oral, en raison de la mise à l’écart des voyelles – sauf pour des ouvrages religieux (Bible, livres de prières)-va devoir  faire un  effort assez considérable pour connecter l’oral à l’écrit.En ce sens, tout comme le français, la pratique se révéle particulièrement formatrice. Dans les deux cas, l’analphabétisme constituera un très sérieux handicap, disqualifiant et marginalisant. C’est d’ailleurs un cercle vicieux pour les langues sémitiques en général car la difficulté de décryptage, de déchiffrement, tend à décourager l’apprentissage de l’écrit. De même, l’hébreu figurant dans la littérature synagogale avec ses indications de prononciation (niqoud)  sera, notamment dans la « diaspora »,bien plus pratiqué que l’hébreu israélien.

 

Mais il importe de tenir compte  de la corruptions que subissent les langues, ce qui  le dénature. Une forme de corruption dont aura souffert le français  tient à l’alignement de l’écrit sur l’oral visant à rendre la langue parlée plus accessible mais à quel prix? Nous pensons que l’écrit doit constituer un état neutre de la langue antérieur aux différenciations de genre et de nombre lesquelles seraient à situer au niveau de l’oralité et donc du locuteur. 

 

 L’anglais comporterait des formes « invariables »:

 web

  »En anglais, les adjectifs sont invariables et ne s’accordent pas en genre, contrairement au français où le féminin est souvent formé par l’ajout d’un « e » au masculin ; par exemple, un homme est  »handsome » et une femme est  »beautiful ». »

En réalité, selon nous,  l’anglais témoignerait d’un état antérieur du français. On ne saurait assimiler une langue à ce qu’elle est devenue. Autrement dit, c’est le  français qui, au niveau de l’écrit, reléverait  de l’invariable lequel va devoir être orienté dans le sens du masculin ou dans celui du féminin, c’est selon. Autrement dit, on devrait avoir  « bon » à l’écrit et prononcer « bonne » à l’oral si le nom auquel l’adjectif est associé est  ou non masculin (on a  dans ce  cas là une diphtongue avec non prononciation  du  « n ») ou féminin. L’on conçoit que les exercices les plus utiles pour les jeunes éléves soit l’apprentissage de la lecture (passage de l’écrit à l’oral) et l’exercice  de la Dictée – passage de l’oral à l’écrit (cf Topaze, pièce de Marcel Pagnol).:

 Web

Acte 1, scène 1

Quand le rideau se lève, M. Topaze fait faire une dictée à un élève. M. Topaze a trente ans environ. Longue barbe noire qui se termine en pointe sur le premier bouton du gilet. Col droit, très haut, en celluloïd, cravate misérable, redingote usée, souliers à boutons.

L’élève est un petit garçon de douze ans. Il tourne le dos au public. On voit ses oreilles décollées, son cou d’oiseau mal nourri. Topaze dicte et, de temps à autre, il se penche sur l’épaule du petit garçon pour lire ce qu’il écrit.

Topaze (il dicte en se promenant) — « Des moutons… Des moutons… étaient en sûreté… dans un parc ; dans un parc. (Il se penche sur l’épaule de l’élève et reprend.) Des moutons… moutonss… (L’élève le regarde, ahuri.) Voyons, mon enfant, faites un effort. Je dis moutonsse. Étaient (il reprend avec finesse) étai-eunnt. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas qu’un moutonne. Il y avait plusieurs moutonsse. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  JHB  04 03 25

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jacques halbronn Judaisme . Le Shabbat succéde à la Veille du Shabbat, la Création au Tohu Bohu, le printemps à l’hiver, le cardinal au mutable

Posté par nofim le 21 février 2025

jacques  halbronn  Judaisme . Le Shabbat succéde à la Veille du Shabbat, la Création au Tohu Bohu, le printemps à l’hiver , le cardinal au mutable

 

Dans le Livre de la Genése (Ch I,1), il faut lire : Pour commencer, Elohim créa le Ciel et la Terre  et  non pas, comme on traduit généralement « Au commencement » (Beréshit), Dieu créa le Ciel et la Terre.  On doit comprendre  qu »Elohim  inaugura son propre  plan en connectant le Ciel et la Terre  mais cela ne signifie pas que rien n’existait auparavant. Il est d’ailleurs indiqué que cela prenait la suite d’un certain chaos(tohu bohu) De même,  le  Shabbat ne saurait débuter le vendredi soir, appelé « veille du Shabbat » (Erev Shabbat) mais le samedi matin, avec la Lumière du Jour. De même, l’équinoxe de printemps  ne fait sens qu’en réaction par rapport au solstice d’Hiver. 

D’un point de vue cyclique,  le chaos  débute selon nous le processus et est transmuté  dans un second temps, tout comme l’Ancienne Alliance  précéde la Nouvelle Alliance, l’Ancien Homme annonce le Nouvel Homme (à savoir Adam) Contrairement à ce que laissent entendre les Chrétiens, les  Juifs correspondent à la Nouvelle Alliance (annoncée par Jérémie  XXXI,31) et les Chrétiens sont les héritiers de l’Ancienne Alliance, tout comme les Israélides précédent les Judéens qui les ont colonisés en arrivant en « Terre Promise »  déjà occupée. Dans le Shéma Israel, considéré comme le document le plus sacré par les Juifs, il est question de commandements inscrits  dans le coeur (levavkha) par opposition aux Dix Commandements qui ne sont d’ailleurs pas repris dans le Ecoute Israel.En Astrologie Septennale,  les signes mutables précédent les signes cardinaux (le Sagittaire précéde le Capricorne , les Poissons, le Bélier et ainsi de suite) Avec l’entrée en signe cardinal, il s’agit de sortir du chaos.

  Pour compléter le présent texte,  l’on précisera que le nom de Dieu est un trigramme  et non un  tétragramme, comme le montrent les noms de Jérémie ou d’Isaie, qui sont des pluriels, comme l’est en hébreu la finale en « ou », On retrouve ce pluriel dans Elohim mais aussi dans Adonay (possessif pluriel) se substituant à Yahou. Dans le livre de l’Exode, il n’est jamais donné par Dieu le nom de Dieu, il est seulement employé. On lit : » je suis celui qui  est ». (Aleph, hé, Youd, hé  et non  Youd hé Vav hé (Yahou)

ד וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים אֶל-מֹשֶׁה, אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה; וַיֹּאמֶר, כֹּה תֹאמַר לִבְנֵי יִשְׂרָאֵל, אֶהְיֶה, שְׁלָחַנִי אֲלֵיכֶם.  14 Dieu répondit à Moïse: « Je suis l’Être invariable! » Et il ajouta: « Ainsi parleras-tu aux enfants d’Israël: C’est l’Être invariable qui m’a délégué auprès de vous. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 21 02 25

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jacques halbronn EPistémologie.théologie. Linguistique et gravitation (astronomie). Dialectes satellites.

Posté par nofim le 17 février 2025

jacques   halbronn  EPistémologie, théologie..  Linguistique et   gravitation (astronomie). Dialectes satellites.

 

Il  importe de relativiser  la question des frontières, sous toutes leurs formes, d’autant que celles-ci occultent les véritables clivages, ce sont des superstructures.

Sur le  web

  »superstructure   Dans l’analyse marxiste, ensemble, formé par le système politique (appareil d’État) et le système idéologique (juridique, scolaire, culturel, religieux), qui repose sur une base économique donnée (par opposition à infrastructure). »

 L »‘infrastructure est un ensemble d’éléments, d’ouvrages ou d’installations interdépendants qui supportent en partie ou en totalité une structure ou un réseau. »

Ce qui importe selon nous n’est pas ce  qui est à l’origine  mais bien ce qui a été reformaté, transmuté, transformé. C’est  ainsi que le français  vaut avant tout comme un modéle de formatage par delà la question étymologique ou celle des emprunts même si le fait qu’il ait été beaucoup emprunté au français  est significatif, indicatif,  symptomatique  jusqu’à un certain point de sa puissance de  gravitation laquelle résulte de son aptitude à unifier des composantes plus ou moins aléatoires..

Comme nous l’avons déjà exposé, une langue peut s’être satellisée par rapport à une autre langue tout comme un pays aura pu être colonisé, intégré au sein d’un empire. Qu’il y ait de la résistance de la part des entités ainsi traitées se conçoit certes mais il n’en reste pas moins  que, théologiquement,  notre Humanité, comme nous nous en sommes expliqués à maintes reprises, est le résultat d’un (re)formatage, d’un nouvel Ordre, ce qui pose la question du créationnisme.

Il y a  un temps pour rechercher ses racines  et un temps pour les dépasser et toute cyclologie valable doit articuler ces deux temps, en alternance (cf la dialectique « cardinal/mutable » en Astrologie Septennale). 

Selon l’approche du reformatage, il s’est établi une certaine unité du fait précisément du refoulement des différences. Relisons une fois de plus le chapitre XI du Livre de la Genése, qui aura fait l’objet de contresens. La dispersion  apparait à deux stades, au verset 4 et aux versets 8 et 9  et on a tendance à ne retenir que le second. Or, dès le verset 4 il  est dit :’ pour ne pas nous disperser sur toute la face de la terre. »c’est la racine  Pé-tsadé qui est chaque fois présente, sous trois formes différentes:  פֶּן-נָפוּץ  וַיָּפֶץ הֱפִיצָם :

 

ד וַיֹּאמְרוּ הָבָה נִבְנֶה-לָּנוּ עִיר, וּמִגְדָּל וְרֹאשׁוֹ בַשָּׁמַיִם, וְנַעֲשֶׂה-לָּנוּ, שֵׁם:  פֶּן-נָפוּץ, עַל-פְּנֵי כָל-הָאָרֶץ.  4 Ils dirent: « Allons, bâtissons-nous une ville, et une tour dont le sommet atteigne le ciel; faisons-nous un établissement durable, pour ne pas nous disperser (nafots)sur toute la face de la terre. »
ה וַיֵּרֶד יְהוָה, לִרְאֹת אֶת-הָעִיר וְאֶת-הַמִּגְדָּל, אֲשֶׁר בָּנוּ, בְּנֵי הָאָדָם.  5 Le Seigneur descendit sur la terre, pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils de l’homme;
ו וַיֹּאמֶר יְהוָה, הֵן עַם אֶחָד וְשָׂפָה אַחַת לְכֻלָּם, וְזֶה, הַחִלָּם לַעֲשׂוֹת; וְעַתָּה לֹא-יִבָּצֵר מֵהֶם, כֹּל אֲשֶׁר יָזְמוּ לַעֲשׂוֹת.  6 et il dit: « Voici un peuple uni, tous ayant une même langue. C’est ainsi qu’ils ont pu commencer leur entreprise et dès lors tout ce qu’ils ont projeté leur réussirait également.
ז הָבָה, נֵרְדָה, וְנָבְלָה שָׁם, שְׂפָתָם–אֲשֶׁר לֹא יִשְׁמְעוּ, אִישׁ שְׂפַת רֵעֵהוּ.  7 Or çà, paraissons! Et, ici même, confondons leur langage, de sorte que l’un n’entende pas le langage de l’autre. »
ח וַיָּפֶץ יְהוָה אֹתָם מִשָּׁם, עַל-פְּנֵי כָל-הָאָרֶץ; וַיַּחְדְּלוּ, לִבְנֹת הָעִיר.  8 Le Seigneur les dispersa (yifotz) donc de ce lieu sur toute la face de la terre, les hommes ayant renoncé à bâtir la ville.
ט עַל-כֵּן קָרָא שְׁמָהּ, בָּבֶל, כִּי-שָׁם בָּלַל יְהוָה, שְׂפַת כָּל-הָאָרֶץ; וּמִשָּׁם הֱפִיצָם יְהוָה, עַל-פְּנֵי כָּל-הָאָרֶץ.  {פ} 9 C’est pourquoi on la nomma Babel, parce que là le Seigneur confondit le langage de tous les hommes et de là l’Éternel les dispersa (hepitsam) sur toute la face de la terre.

 

 On  est donc  face à une telle dialectique: faut-il  se résigner à la diversité ou bien  résister à une force centrifuge en batissant une Tour? Il semble, comme dit l’Ecclésiaste, qu’il y ait un temps (Et (Ayin Thav),Zeman) pour chaque chose.

Chapitre III

 

א לַכֹּל, זְמָן; וְעֵת לְכָל-חֵפֶץ, תַּחַת הַשָּׁמָיִם.  {פ} 1 Il y a un temps pour tout, et chaque chose a son heure sous le ciel.
ב        עֵת לָלֶדֶת,        וְעֵת לָמוּת;
          עֵת לָטַעַת,        וְעֵת לַעֲקוֹר נָטוּעַ.
2 Il est un temps pour naître et un temps pour mourir, un temps pour planter et un temps pour déraciner ce qui était planté;
ג        עֵת לַהֲרוֹג        וְעֵת לִרְפּוֹא,
          עֵת לִפְרוֹץ        וְעֵת לִבְנוֹת.
3 un temps pour tuer et un temps pour guérir, un temps pour démolir et un temps pour bâtir;
ד        עֵת לִבְכּוֹת          וְעֵת לִשְׂחוֹק,
          עֵת סְפוֹד         וְעֵת רְקוֹד.
4 un temps pour pleurer et un temps pour rire, un temps pour se lamenter et un temps pour danser;
ה        עֵת לְהַשְׁלִיךְ אֲבָנִים,        וְעֵת כְּנוֹס אֲבָנִים;
          עֵת לַחֲבוֹק,         וְעֵת לִרְחֹק מֵחַבֵּק.
5 un temps pour jeter des pierres et un temps pour ramasser des pierres, un temps pour embrasser et un temps pour repousser les caresses;
ו        עֵת לְבַקֵּשׁ         וְעֵת לְאַבֵּד,
          עֵת לִשְׁמוֹר        וְעֵת לְהַשְׁלִיךְ.
6 un temps pour chercher [ce qui est perdu] et un temps pour perdre, un temps pour conserver et un temps pour dissiper;
ז        עֵת לִקְרוֹעַ        וְעֵת לִתְפּוֹר,
          עֵת לַחֲשׁוֹת        וְעֵת לְדַבֵּר.
7 un temps pour déchirer et un temps pour coudre, un temps pour se taire et un temps pour parler;
ח        עֵת לֶאֱהֹב         וְעֵת לִשְׂנֹא,
          עֵת מִלְחָמָה        וְעֵת שָׁלוֹם.  {פ}
8 un temps pour aimer et un temps pour haïr, un temps pour la guerre et un temps pour la paix

 

 

Il  faut savoir dans quel camp l’on se  trouve, du côté de l’affaiblissement de l’Humanité en pronant la diversité ou du côté de son renforcement en favorisant l’unité et l’abolition des différences. En ce sens, le texte de la Genése campe un dieu ambivalent qui redoute  l’Unité de l’Humanité et lui  place des obstacles. Mais comme nous l’avons exposé ailleurs, ce texte est éminemment syncrétique et est traversé par des idéologies antagonistes.

JHB 17 02  25

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jacques halbronn Le Ciel biblique ne concerne que notre système solaire et Adam ne concerne que les vrais Juifs. Genése I

Posté par nofim le 11 février 2025

jacques  halbronn  Le  Ciel  biblique ne concerne que notre système solaire et Adam ne concerne que les  vrais Juifs. Genése I 

 

Il  nous  faut corriger une erreur courante, anachronique, d’interprétation concernant le chapitre premier du Livre de la Genése.  Le ternaire  Ciel, Terre, Adam  -qui est probablement la vraie Trinité- doit être appréhendé d’un point de vue géocentrique(Eretz) et non à une échelle universelle. Le Ciel ici est notre seul  systéme solaire   De même, Adam, également campé dans ce même  chapitre, ne traite pas de l’Humanité dans son ensemble mais d’une humanité très singulière.

Un tel constat revêt une grande importance théologique car il met en scène un dieu  qui n’est ni assimilable à la « Nature », ni à un « Big Bang » ni à une quelconque construction  humaine. C’est, en quelque sorte, un dieu du « troisiéme type » ( cf Rencontres du troisième type (Close Encounters of the Third Kind ,  film  de Stanley Kubrik) qui n’est ni  trop impersonnel (Spinoza, Deus sive Natura), ni trop personnel.(Jésus)

 

Reste que la tendance dominante actuelle est à l’opposé de la notre, dans la ligne d’un Copernic (contre le géocentrisme ptoléméen) et d’un Darwin (contre le Créationisme) et traduit allégrement « Adam » par Humanité, tout comme on traduit « Shamayim » par « Univers » et non par « notre systéme solaire »". Certes, on pourrait croire  que de telles extensions confèrent au dieu en question une envergure extréme mais ce dieu n’en demande pas tant et comme on dit :garde moi de mes amis, de mes ennemis, je m’en charge. En effet, le dieu de la Génése dont nous traitons ici ne tient probablement  pas à être noyé dans un Infini (Ein soph). Il s’est donné pour tâche de guider les habitants de notre Terre en instaurant un certain ordre du monde, d’où le terme d’anthropocosmologie (cf l’école belge autour de Jean Hoyoux (INAC), Jacques  Vanaise etc) qui nous parait sensiblement  plus complet, pus  juste  que le seul terme d’Astrologie, trop proche de celui d’Astronomie..

Dès lors, ce ternaire fait sens: une mécanique céleste articulée sur notre Terre  et une nouvelle Humanité qui s’en trouve déterminée, programmée. Mais là encore, on évitera la démagogie. Adam, on l’a dit, ne désigne pas tout le monde mais exclusivement une « élite », réactive au cycle astral et apte à entrainer périodiquement  des mouvements, des changements autour d’elle. Reconnaissons d’ailleurs, sans ambage, qu’il y a là comme une forme de robotisation, de rouage  qui est la condition d’une certaine fiabilité et prévisibilité.

 

 

 

 

 

 

 

JHB 11.02 25

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jacques halbronn Judaïsme La confusion de forme et de fond autour du mot « Israel » confirmée lors de l’Office hebdomadaire du Shabbat

Posté par nofim le 11 février 2025

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jacques  halbronn Judaïsme   La confusion  de forme et de fond autour du mot « Israel » confirmée lors de l’office  hebdomadaire du Shabbat

Selon nous, le suffixe « ide » renvoie à « fils de » et donc les Enfants d’Israel, dans le Livre de l’Exode, notamment, devraient être ainsi qualifiés, d’Israélides de même que Maimonide  est fils de Maimon.  De même, les descendants de Sem doivent être appelés « Sémides » et non pas « Sémites »/(d’où antisémide et non antisémite. Au niveau des dynasties, l’on trouve, dans le monde arabo-musulman, les Abbassides, descendants d’Abbas. (-cf infra). ou les Séleucides.  Par ailleurs, nous ne souscrivons pas à la présentation ci-dessous qui préte à confusion.

Sur  le  web
Israélite.  « À la fin du Xe (10e) siècle av. J.-C., les tribus d’Israël se sont divisées en 2 : au Nord, il y a eu le royaume d’Israël (durant 2 siècles, on a continué à appeler ses habitants les Israélites). Au Sud, il y a eu le royaume de Juda (ou Judée). Les habitants de ce royaume étaient appelés les Judéens. Le mot “juif” vient de “Judéen”. » Le Schisme révéle en vérité une distinction majeure et il est par trop  superficiel de parler d’une « division » alors qu’il s’agit du rejet d’une unité factice, typiquement impériale. Paradoxalement, le Pentateuque, oeuvre essentiellement des Israélides,   réussira à étayer la thèse d’une unité originelle avec les Douze Tribus. Cette pseudo « unité »  est d’ailleurs assenée dans le Shema Israel  autour du mot « Ehad »
En effet, Moïse l’Hébreu au  chapitre III  du Livre de l’Exode est envoyé vers les Beney Israel, c’est à dire les Israélides, de la maison de Jacob-Israel,  dont il se démarque à plus d’une reprise. Avouons que ce chapitre est assez obscur.  Dieu parle à Moïse sans l’inclure au sein de « son » peuple (à Lui, Dieu) et Moïse lui même ne s’y inclut pas!
י וְעַתָּה לְכָה, וְאֶשְׁלָחֲךָ אֶל-פַּרְעֹה; וְהוֹצֵא אֶת-עַמִּי בְנֵי-יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם.  10 Et maintenant va, je te délègue vers Pharaon; et fais que mon peuple, les enfants d’Israël, sortent de l’Égypte. »
יא וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה, אֶל-הָאֱלֹהִים, מִי אָנֹכִי, כִּי אֵלֵךְ אֶל-פַּרְעֹה; וְכִי אוֹצִיא אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם.  11 Moïse-dit au Seigneur: « Qui suis-je, pour aborder Pharaon et pour faire sortir les enfants d’Israël de l’Égypte? »
Un peu plus loin,  il est question du « Dieu des Hébreux » ( Elohey Ivriim) et non plus du Dieu des Enfants d’Israel.
 

יח וְשָׁמְעוּ, לְקֹלֶךָ; וּבָאתָ אַתָּה וְזִקְנֵי יִשְׂרָאֵל אֶל-מֶלֶךְ מִצְרַיִם, וַאֲמַרְתֶּם אֵלָיו יְהוָה אֱלֹהֵי הָעִבְרִיִּים נִקְרָה עָלֵינוּ, וְעַתָּה נֵלְכָה-נָּא דֶּרֶךְ שְׁלֹשֶׁת יָמִים בַּמִּדְבָּר, וְנִזְבְּחָה לַיהוָה אֱלֹהֵינוּ.  18 Et ils écouteront ta voix; alors tu iras, avec les anciens d’Israël, trouver le roi d’Égypte et vous lui direz: ‘L’Éternel, le Dieu des Hébreux, s’est manifesté à nous. Et maintenant nous voudrions aller à trois journées de chemin, dans le désert, sacrifier à l’Éternel, notre Dieu’

 Que dire de ce chant remerciant Moîse d’avoir « donné » la Torah?

 Web

« Le « chant » récité au moment de l’élévation du sefer Torah auquel vous faites allusion est un verset du livre de Devarim (4,44) ; retranscrit en phonétique, ca donne ; « Vezot Hatorah acher sam Moche lifné béné Israël » en ajoutant les mots  » al pi adonai beyad Moche.Torat Emet natan lanou, baroukh acher ba’har banou » qui signifie : « Ceci est la loi que Moche exposa aux enfants d’Israël, selon la parole de D. par l’intermédiaire de Moche.Il nous a donne une loi de vérité, béni soit celui qui nous a choisi (parmi les nations) »  Le public  qui  récite une telle louange ne s’identifie-t-il pas, sans l’ombre d’un doute, aux « Beney Israel », avec l’utilisation de la première personne du pluriel « lanou , banou, anahnou)?

« Le « chant » récité au moment de l’élévation du sefer Torah  est un verset du livre de Devarim (4,44) ; retranscrit en phonétique, ca donne ; « Vezot Hatorah acher sam Moche lifné béné Israël » en ajoutant les mots  » al pi adonai beyad Moche.Torat Emet natan lanou, baroukh acher ba’har banou » qui signifie : « Ceci est la loi que Moche exposa aux enfants d’Israël, selon la parole de D. par l’intermédiaire de Moche.Il nous a donne une loi de vérité, béni soit celui qui nous a choisi (parmi les nations) »

 

מד וְזֹאת, הַתּוֹרָה, אֲשֶׁר-שָׂם מֹשֶׁה, לִפְנֵי בְּנֵי יִשְׂרָאֵל. 

Deutéronome IV,  44 Or, ceci est la doctrine que Moïse exposa aux enfants d’Israël

 

Archives

Sur le web:

ISRAÉLITE

 adjectif

Étymologie :x ve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin Israelita, du grec Israêlitês, adapté de l’hébreu yisrêli, de même sens. Cet adjectif est dérivé de yisrael, proprement « Que Dieu règne », nom donné à Jacob après sa lutte contre l’ange, puis à tout le peuple juif, dont il est l’ancêtre.
■  Anciennement. Relatif aux descendants de Jacob, au royaume d’Israël, au peuple hébreu, à sa religion.

▪ Aujourd’hui. Relatif à la communauté, à la religion juive. Le culte israélite. Le consistoire israélite.
▪ Subst. Un, une israélite. »   
 Pour notre part, nous pensons que  la forme « Beney Israél » doit être  rendue par  « Israélide » comme Moïse ben Maimon donne Maimonide/ Le suffixe « ide » indique une filiation  comme le « vitch » en slave alors que le suffixe en ‘ »ite » est souvent utilisé pour désigner des maladies.(bronchite, appendicité etc)
Sur le  web
« C’est à Cordoue que Moïse ben Maïmon, Maïmonide (de son nom entier en arabe Abu Amram Mousa ben Maimoun Abd Allah), »

Nahmanide

Moïse Nahmanide (en hébreu : משה בן נחמן גירונדי Moshe ben Nahman Gerondi, acronyme : רמב »ן Ramban, 

 

 
Qu’en est -il  de « sémite »?
Sur le web

« Sémite : histoire d’un mot

C’est en 1781 qu’un linguiste allemand a inventé le mot «sémite ». Un mot paré d’une caution scientifique imaginaire et qui, comme son contrepoint «antisémite», un siècle plus tard, devint bien vite indispensable : la haine des Juifs avait désormais un nom, et un alibi.

Imaginons ce que pourrait être l’article « Sémite » dans un dictionnaire des idées reçues du XXe siècle : « Les Sémites sont les descendants de Sem, fils de Noé, c’est-à-dire essentiellement les Juifs et les Arabes. Parmi les populations européennes ou moyen-orientales, ils se distinguent des aryens ou indo-européens. » Qui songerait à remettre en cause cette notion, qui semble venue du fond des âges ? »

Sur le  web

Abbassides

Wikipédia
https://fr.wikipedia.org › wiki › A…
 
«  Les Abbassides (en arabe : بنو العباس, romanisé Banu al-ʿAbbās, en français : « Les fils d’Abbas ») »
Séleucides
« Les Séleucides (en grec ancien Σελευκίδαι / Seleukidai) sont une dynastie de l’époque hellénistique issue de Séleucos Ier , l’un des Diadoques d’Alexandre le Grand, qui a constitué un empire formé de la majeure partie des territoires orientaux conquis par Alexandre, allant de l’Anatolie à l’Indus. »
« Dans la mythologie grecque, les Atrides sont les descendants d’Atrée. Le destin des Atrides est marqué par le meurtre, le parricide, l’infanticide et l’inceste. Seule Athéna interrompt le cycle de la violence en faisant juger Oreste, le matricide, sur la colline de l’Aréopage, par l’Héliée, le premier tribunal criminel de l’Athènes antique« 
JHB  08 02  25

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jacques halbronn Les Enfants(Beney) d’Israel au coeur du texte « Emeth » faisant suite à la lecture du Ecoute (Shema) Israel.

Posté par nofim le 9 février 2025

jacques  halbronn   Les » Enfants  (Beney) d’Israel  » au coeur du texte « Emeth » faisant suite à la lecture du Ecoute (Shema) Israel. 

 

Si la lecture de ce texte  -notamment lors des offices du Shabbat – censé être au coeur de la foi  juive, ne mentionne pas le nom d’Israel sinon en son commencement tiré de Deutéronome VI, 4-9), c’est en fait dans sa suite, dans le Emeth, que cette référence est réitérée:

« Assemblée: Moïse et les Enfants d’Israel ont entonné un cantique d’actions de grâces, ils se sont écriés « Nul n’est comparable à toi » Puis , à la fin,  »Dieu »  est présenté comme le « libérateur d’Israel »  et de tous les opprimés » . Il convient d’ailleurs de compléter quelques lignes plus loin  avec  le « Hashkivénou »   » Sois lié Seigneur qui étends sur nous et sur tout ton peuple Israel, sur Jérusalem  et sur toutes les nations,Ta paix tutélaire » et le « Veshamerou » (Exode  XXXI, -16-17): « Les Enfants d’Israel observeront le Shabbat; ils le célébreront  jusqu’à la génération la plus reculée. Ce sera entre Moi  et les Enfants d’Israel le signe d’une alliance éternelle » et enfin avec le Kaddish, qui fait suite : » Que le nom sublime du Seigneur soit exalté (..) Qu’il établisse son Régne, qu’Il accorde Son salut  et hâte la venue du Messie, pour Israel et pour l’humanité , bientôt et de nos jours. Dites. Amen » (Siddour Taher Libénou, Ed MJLF, 1997-2001, pp 71-77)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 09 02 25

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jacques halbronn Théologie juive. Le trigramme des Prophétes et non le tétragramme du Livre de l’Exode

Posté par nofim le 8 février 2025

Jacques  halbronn  Théologie  juive.  Le  trigramme des Prophétes   et non le tétragramme du Livre de l’Exode   

 

Le nom de Dieu, selon nous, reléve, dans le judaisme « adamique » du trigramme (Yahou, Youd, Hé, Vav) et non d’un « tétragramme » (Yahwé, Jéovah, Youd he vav Hé)Le passage du trigramme au tétragramme est une hérésie israélite. Rappelons à ce propos que la partie appelée « Emet » (Vérité) faisant immédiatement suite, dans les Offices religieux, à la lecture du Shema Israel, est totalement marquée par la référence aux « Beney Israel »! 

Le nom de plusieurs prophétes atteste de l’existence du  trigramme:  Isaie, Elie, Jérémie.

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יִרְמְיָהוּ  Jérémie

 

 אֵלִיָּהו,  Elie

 

ישעיהו – Isaïe
Dans ces trois cas, on trouve (tout comme d’ailleurs dans Natanyahou), le trigramme, Ioud hé vav,  et donc la forme  tétragrammatique  qui est récurrente dans le Pentateuque et pas seulement,  est irrecevable. La raison de l’ajout d’un Hé final tient probablement à quelque processus d’ajustement, comme nous l’avons montré pour le Sefer Yetsira qui parle de 3 lettres mères alors que la disposition de l’alphabet en colonnes donne 9 + 9 +4 = 22 De même on nous parle de  7 lettres doubles alors que seulement six d’entre elles ont une double prononciation ( daguesh), tout cela pour inclure Saturne aux six autres astres.    Décidément, le Pentateuque est un ensemble fortement syncrétique. Seul d’ailleurs, le chapitre Ier de la Genése aura échappe au tétragramme, grâce à la forme « Elohim ».  L’étude du chapitre III de l’Exode  pourrait fournir quelque piste. On  y trouve la  forme  אֶהְיֶה  avec deux Hé placés comme dans le tétragramme!אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה

Exode  III

יג וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה אֶל-הָאֱלֹהִים, הִנֵּה אָנֹכִי בָא אֶל-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, וְאָמַרְתִּי לָהֶם, אֱלֹהֵי אֲבוֹתֵיכֶם שְׁלָחַנִי אֲלֵיכֶם; וְאָמְרוּ-לִי מַה-שְּׁמוֹ, מָה אֹמַר אֲלֵהֶם.  13 Moïse dit à Dieu: « Or, je vais trouver les enfants d’Israël et je leur dirai: Le Dieu de vos pères m’envoie vers vous… S’ils me disent: Quel est son nom? que leur dirai-je? »
יד וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים אֶל-מֹשֶׁה, אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה; וַיֹּאמֶר, כֹּה תֹאמַר לִבְנֵי יִשְׂרָאֵל, אֶהְיֶה, שְׁלָחַנִי אֲלֵיכֶם.  14 Dieu répondit à Moïse: « Je suis l’Être invariable! »אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה Et il ajouta: « Ainsi parleras-tu aux enfants d’Israël: C’est l’Être invariable qui m’a délégué auprès de vous. »

JHB 08 02 25

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