jacques halbronn Cinéma et Féminin. « Trois amies » d’Emmanuel Mouret

Posté par nofim le 8 novembre 2024

jacques halbronn  Cinéma  et Féminin.  « Trois amies » d’Emmanuel  Mouret

 

Ce  film  qui vient de sortir constitue une sorte de radioscopie du psychisme féminin.

 Synopsis   (sur le web)

« Joan n’est plus amoureuse de Victor et souffre de se sentir malhonnête avec lui. Alice, sa meilleure amie, la rassure : elle-même n’éprouve aucune passion pour Eric et pourtant leur couple se porte à merveille. Elle ignore qu’il a une liaison avec Rebecca, leur amie commune. Quand Joan décide finalement de quitter Victor et que celui-ci disparaît, la vie des trois amies et leurs histoires s’en trouvent bouleversées. » 

 Nous voyons ici  se manifester de manière assez spectaculaire dans un film réalisé par un homme, la place que le « moi je » prend dans la vie des femmes. 

Quand l’une des « trois amies » déclare qu’elle n’est « plus amoureuse », elle opére avec  une sorte de distance  un constat anatomique, entomologique , « objectif ». C’est  présenté comme un fait, ni plus ni moins auquel elle se trouve  confronté, comme s’il s’agissait de quelque maladie dont elle serait atteinte. Le film  est cousu d’une série d’états d’âme vécus par ces « trois amies », de déclarations sur leur situation morale à un instant T.

Nous avions   nous mêmes,effectué des observations du même genre, n’hésitant pas à parler de schizophrénie. Mais celle-ci reléve d’une obsolescence programmée et donc nullement pathologique. Il ne s’agit pas de quelque processus de dégradation mais d’une limitation constitutive à assumer comme telle. Tout se passe donc comme si les femmes avaient à leur charge un moi assez pesant et présent, de le même façon que périodiquement, elles se chargent du poids d’un énfant, ce qui n’est pas le cas des hommes/ Par obsolescence, nous entendons ici une forme d’insensibilité leur permettant de supporter une telle cohabitation, le terme obsolescence ne devant pas être, selon nous, être réservé à une échéance d’ordre temporel

 

JHB 08 11 24

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jacques halbronn Le personnage du Juif dans le cinéma de Marcel Pagnol.

Posté par nofim le 17 août 2024

 

jacques  halbronn Le personnage du Juif dans le cinéma  de Marcel Pagnol.

 

 Des  études ont été consacrées à cette question (cf  https://www.cairn.info › revue-d-histoire-de-la-shoah-2…Y Moraly  note!  1 · 2013 · — « Dans Le Schpountz (1938) de Marcel Pagnol, le personnage du metteur en scène juif, Meyerboom, apparaît aujourd’hui totalement bénin. « / Mais l’on n’a pas, à notre connaissance,  signalé ce qui est pourtant  mis en évidence dans la Fille du Puisatier, autre film  de notre cinéaste, avec le personnage d’André Mazel et de sa famille. 

Sur le  web:

 » La belle Patricia est élevée en Provence par son puisatier de père, veuf au grand coeur mais aux principes rigides. La jeune fille s’éprend de Jacques Mazel, un séduisant officier aviateur, fils d’un riche notable. Cependant, le jeune homme est mobilisé par la guerre, sans savoir que Patricia est enceinte. Chassée par son père, et humiliée par la famille Mazel, la future maman se réfugie chez une tante bienveillante. »

Or, le nom de Mazel  est typiquement  juif. On dit « mazal tov » pour « bonne chance » mais aussi à l’occasion d’un mariage, sans parler du débat dans le traité Shabbet du Talmud pour décider si « Israel »  a ou non un « mazal »,  dépend de quelque facteur céleste.(cf notre ouvrage Le Monde Juif  et l’astrologie. Histoire d’un vieux couple. Ed Arché, Milan, 1985)

sur le  web

« Mazal Tov ou Mazel tov est une interjection hébraïque incorporée au yiddish, qui est souvent employée au sein de la communauté juive en lieu et place de félicitations. En fait, littéralement, elle signifie « bonne constellation » dans le sens de « que vous soyez né sous une bonne étoile » ».

 

Ainsi, un tel cinéma camperait une certaine coexistence entre des Juifs puissants et des non Juifs plus ou moins dominés, exploités mais cette situation  semble  devoir refléter un certain modus vivendi, à la veille de l’avénement d’un Pétain, signataire de l’armistice de juin 40.  dont le discours  est reproduit dans le film en question.

 

JHB 17 08 24

 

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