jacques halbronn Astrologie. Les cohabitations durant la Ve République, sous Mitterrand, Chirac, Macron.

Posté par nofim le 12 septembre 2024

jacques  halbronn  Les cohabitations durant  la Ve République, sous Mitterrand, Chirac, Macron. 

 

Toute  cohabitation  correspond à une dépendance par rapport à une entité distincte de celle du Président de la République. Cela s’est produit  en 1986, en 1993,  en 1997  et Giscard l’avait déjà envisagée en 1978 « au cas où ». Est ce qu’en 2024, on peut parler d’une cohabitation, avec Michel Barnier comme  Premier  Ministre issu du  groupe LR? Notons que ce n’est certainement pas ce parti qui est dans la même situation  que lors des cohabitations précédentes, vu son faible nombre de députés. A moins d’admettre une alliance de facto entre LR  et RN  qui viendrait prolonger la démarche du LR  Eric Ciotti  rejoignant le dit LR. On ajoutera que si le  gouvernement devait inclure des membres d’EPR (Ensemble pour la République) – ce qui n’est pas encore acquis à l’heure où nous écrivons-il s’agirait d’une cohabitation plus « douce » que les précédentes sous Mitterrand et Chirac …. Rappelons aussi que le premier Premier Ministre de Macron venait déjà de LR: Edouard Philippe, accompagné par un Bruno Lemaire et que récemment la LR Rachida Dati était devenue Ministre de la Culture, dans le gouvernement Gabriel Attal.  Rappelons aussi que c’est notamment  avec l’appui des voix LR  que la présidence de l’Assemblée Nationale aura échappé au NFP.

Il est clair qu’en 1997, s’il n’y avait pas eu cohabitations, le PS aurait été en mesure de faire tomber un ministère venu d’ailleurs.

 

Sur le Web

 

 » Dans l’Assemblée élue en 1993, la gauche avait 99 élus, elle en a maintenant 320, soit un gain de 221 sièges. La droite qui en avait 465 en conserve 248, soit une perte de 217 sièges. Le parti socialiste, fort de 246 députés dans la nouvelle Assemblée, est loin de la majorité absolue, 289. Pour gouverner, il lui faut compter sur le parti communiste (37 sièges), le Mouvement des citoyens de Jean-Pierre Chevènement (7), les radicaux de gauche (13), les divers gauche (9) et les Verts (8) qui, pour la première fois, font leur entrée à l’Assemblée nationale. Le maintien du Front national au second tour dans des triangulaires (78 contre 15 en 1993) a contribué à la défaite de la droite, puisqu’on estime à environ une trentaine les sièges perdus par celle-ci pour cette raison. »   

On note déjà le  rôle des désistements ou des non -désistements en 1997  comme ce sera le cas en 2024. En 2002, une telle  coalition de gauche  éclatera, ce qui ne permettra pas à Jospin de se maintenir au second tour des présidentielles. 

En 2024, au  second   tour,  si Ensemble se joint à LR, il dépasse le NFP. Quant au résultat du RN, il comporte l’apport de la partie du LR liée à Ciotti.

 

 

 sur le web

 Second  tour 2024

NFP
182 sièges
 
Ensemble
168 sièges
 
RN (dont LR-RN)
143 sièges
 
LR
46 sièges

 En d’autres termes, la cohabitation de 1997  apparait comme bien plus contraignante que celle de 2024  à moins de faire de Macron un homme de  gauche. Mais s’il avait été perçu comme tel,  le NFP aurait pu envisager une coalition explicite ou implicite avec son camp! 

En conclusion, nous sommes en présence d’une cohabitation entre Macron et  les  LR, eux mêmes soutenus par le RN et comme on l’a dit, ce n’est pas la première fois que Macron aura fait appel aux LR et ce dès 2017.

 

Dans le cadre de notre modéle de passage constitutionnel de la démocratie directe à la démocratie indirecte, à partir d’un premier tour n’ayant pas dégagé de majorité absolue, on est passé au registre de la démocatie indirecte  avec la désignation d’un Premier Ministre issu des LR  peu après suivie de l’entrée au gouvernement de membres LR. En tout état de cause,  la Gauche devra attendre 2027 pour avoir le vent en poupe. Cela correspond au passage de Saturne en phase équinoxiale et coincide peu ou prou avec l’élection présidentielle qui devrait être suivie comme du temps de Mitterrand d’un dissolution de l’assemblée Nationale. Comme nous l’avions annoncé, le temps n’était pas propice à l’émergence d’un Premier Ministre de gauche, au vu de nos statistiques. Cela ne dépend pas de telle ou telle personnalité  mais  bel et bien du modéle astrologique que nous avons reconstitué. Trente ans se sont écoulés entre 1997  et 2027 et  donc la même configuration  favorable à la gauche se reproduira avec tous ses effets tout comme trente ans séparent 1993  et 2024.  En 1993, Mitterrand avait su subir une seconde cohabitation favorable à la Droite, avec Edouard Balladur comme Premier Ministre. C’est dire que selon notre astrologie, les choses se jouent sur un temps relativement court, que 1993 n’est pas 1997  et que 2024 n’est pas 2027! Il serait peut être temps que l’on comprit qu’une constitution qui ne s’articule pas sur un substrat cyclique viable ne peut fonctionner correctement indéfiniment.

 

 

 

JHB 12 09 24

Publié dans ASTROLOGIE, Constitution, DROIT, POLITIQUE, SOCIETE | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Passage de la IVe à la Ve République. Le « formateur » et le Premier Ministre.

Posté par nofim le 26 juillet 2024

 jacques  halbronn  Passage de la IVe à la Ve République.  Le « formateur »  et le Premier Ministre.

 

 

  Nous montrerons que certaines difficultés autour de la question du « Premier Ministre » en France, tiennent à ce que l’on aura laissé un vide terminologique s’instaurer en ne distinguant pas, à la différence d’un autre pays francophone,  le « formateur » et le Premier Ministre. Le Président de la République  sous la IIIe et la IVe Républiques  pouvait désigner un « formateur » lequel parviendrait ou non à obtenir la confiance de la Chambre.  Si la personne désignée n’y parvenait pas, on s’adresserait alors à quelqu’un d’autre. En ce sens, nous pensons que Macron peut tout à fait désigner Lucette Castet comme « formatrice », qu’elle puisse ainsi tenter sa chance et en cas d’échec désigner un(e) autre  formateur (ou formatrice) 

  Qu’est ce qui distingue les deux constitutions de 1946 (seconde mouture) et de 1958 (révision de 1962)? Avant la révision constitutionnelle de 1962, le président de la République n’est pas élu au suffrage universel mais par un « Congrès ».  Dans les deux cas de figure, le Président du Conseil (renommé « Premier Ministre » sous la Ve, sur le modéle britannique monarchique  du « Prime Minister » (PM) est « nommé » par le Président de la République et engage sa responsabilité devant l’Assemblée  Nationale/ C’est ainsi que le général  De Gaulle, qui sera le dernier Président du Conseil de la IVe République avant de se faire élire Président de la République sous le Ve, par un collége d’électeurs,  sera élu sur proposition de René Coty, président de la République, avec 329 voix pour face à 224 voix contre. La Ve République ,  à son début, n’avait pas opté pour le suffrage universel direct:

 

Commentaire sur le Web sur la Vé:

« À l’origine, le président de la République était élu au suffrage universel indirect par un collège comprenant environ 80 000 grands électeurs. Ce collège était composé des parlementaires (députés et sénateurs), des conseillers généraux et d’élus municipaux. »  

Sur le  web:

« Le choix de nomination des Premiers ministres est, sous la Cinquième République, une prérogative du Président de la République en vertu de l’article 8 de la Constitution de la Cinquième République française. La nomination est décidée sous contraintes politiques, en vertu de calculs politiques ou en raison de promesses de campagne. »

La question  qui se pose  actuellement, du moins chez certains commentateurs  est celle de savoir si le titre de « Premier Ministre » peut être obtenu sans passer par l »investiture de l’Assemblée Nationale. Ne faudrait-il employer un autre terme que « Premier Ministre » avant la dite investiture au risque de mettre la charrue devant(avant) les boeufs? L’exemple  belge  qui distingue entre « formateur » ou ‘informateur » et Premier Ministre serait à adopter: le « formateur », désigné par le roi, devient « premier ministre »

Sur le web:

« Le nationaliste flamand Bart De Wever appelé à former le gouvernement de Belgique. Le probable futur premier ministre est un partisan affiché de l’instauration d’un système confédéral, avec une large autonomie accordée aux régions. »

 

Sur le web

« Informateur-formateur-accord de gouvernement

Le Roi désigne ensuite un informateur ou un formateur.  L’informateur est un responsable politique expérimenté, qui rassemble des informations auprès des différents partis quant à leurs points de vue et souhaits concernant la formation d’un nouveau gouvernement.  Il vérifie comment une majorité peut être dégagée et avec quels partenaires.  Il en fait rapport au Roi et conseille ce dernier quant à la désignation d’un formateur.  Un informateur peut, par exemple, être désigné lorsque les résultats des élections offrent plusieurs possibilités de former un gouvernement ou lorsque la formation d’un gouvernement pourrait s’avérer très difficile.

Comme indiqué, le Roi peut immédiatement désigner un formateur.  Le formateur a pour mission la formation d’un gouvernement.  Lorsqu’il y parvient, il devient généralement le Premier ministre du nouveau gouvernement. »

 

 

Archives

Constitution  IVe République  wikipedia

Le président de la République est élu par le Congrès (Assemblée nationale et Conseil de la République) réuni à Versailles, pour sept ans, rééligible. Il dispose de ses pouvoirs classiques : droit de grâce et représentation diplomatique. Il désigne le président du Conseil. Le président de la République préside le Conseil des ministres dont il conserve les procès-verbaux : il est la mémoire de l’État. Toutes ses décisions doivent être contresignées.

Le président du Conseil, dont le rôle est inscrit dans la Constitution alors que son institution résultait d’une simple coutume sous la Troisième République, est responsable devant l’Assemblée nationale. La procédure d’investiture est décrite dans la Constitution : après désignation par le président de la République, il se rend seul devant l’Assemblée nationale. Il y prononce un discours de politique générale et l’Assemblée vote l’investiture à la majorité absolue des députés la composant (251). Donc, sont investis un homme et un programme.

Constitution  Ve République

le  fameux ARTI CLE  49 (3)

Le Premier ministre, après délibération du conseil des ministres, engage devant l’Assemblée nationale la responsabilité du Gouvernement sur son programme ou éventuellement sur une déclaration de politique générale.

L’Assemblée nationale met en cause la responsabilité du Gouvernement par le vote d’une motion de censure. Une telle motion n’est recevable que si elle est signée par un dixième au moins des membres de l’Assemblée nationale. Le vote ne peut avoir lieu que quarante-huit heures après son dépôt. Seuls sont recensés les votes favorables à la motion de censure qui ne peut être adoptée qu’à la majorité des membres composant l’Assemblée. 

Le Premier ministre peut, après délibération du conseil des ministres, engager la responsabilité du Gouvernement devant l’Assemblée nationale sur le vote d’un projet de loi de finances ou de financement de la sécurité sociale. Dans ce cas, ce projet est considéré comme adopté, sauf si une motion de censure, déposée dans les vingt-quatre heures qui suivent, est votée dans les conditions prévues à l’alinéa précédent. Le Premier ministre peut, en outre, recourir à cette procédure pour un autre projet ou une proposition de loi par session.

Le Premier ministre a la faculté de demander au Sénat l’approbation d’une déclaration de politique générale.

ARTICLE 50.

Lorsque l’Assemblée nationale adopte une motion de censure ou lorsqu’elle désapprouve le programme ou une déclaration de politique générale du Gouvernement, le Premier ministre doit remettre au Président de la République la démission du Gouvernement.

 

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