Les femmes et la question du Mal
Posté par nofim le 6 juin 2014
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Posté par nofim le 6 juin 2014
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Posté par nofim le 6 juin 2014
Le double combat: malbouffe et malculture
par Jacques Halbronn
Cela faisait déjà un certain temps que nous cherchions un terme qui fasse pendant, sur le plan
intellectuel à celui de malbouffe. Désormais, nous proposons de désigner le phénoméne qui nous
intéresse sous celui de Malculture.
Le concept de culture n’a cessé de nous interpeller déjà en terminale, dans les annéess soixante,
en classe de philo, nous avions été attirés par la phénoménologie de la culture.
Une définition que nous avions fini par proposer au fil des années était la mise en place de repéres.
Ce qui signifiait a contrario que celui qui est en manque de repéres aurait un défaut de
culture, une déficience au niveau du quadrillage, du balisage du monde. La malculture, nous la
définirions comme une culture de mauvaise aloi, qui donne faussement une impression,
une illusion de satisfaction, d’assouvissement, qui remplit; à l’instar de la malbouffe, sur un
autre plan. Mais mieux vaut une tête bien faite que bien pleine (Montaigne).
La malculture ne nous permet pas d’apprécier les choses et les gens à leur juste valeur et
produit donc des erreurs de jugement et de perspective.Autrement dit, la malculture sous tend souvent
de mauvaises causes comme la parité hommes-femmes.
Celui qui manque de repéres – dont le systéme immunitaire est un tant soit peu perturbé et
faussé- risque fort d’être victime de quelque phénoméne sectaire qui enferme l’individu dans des
représentations erronées du réel. C’est un probléme d’hygiéne mentale qui fait pendant à
celui de l’hygiène physique, lié à la malbouffe.
Ne nous voilons pas la face: la malbouffe est le cas général tout comme la malculture et cela tient
à des données socio-économiques. Car derrière malbouffe et malculture se profile toujours une
affaire d’argent, même si cela n’est pas reconnu d’emblée. Parfois, cette question d’argent ne fait plus
sens pour la personne mais se perpétue au niveau de ses réflexes, de ses habitudes, hors de tout
contexte qui pourrait l’excuser.
Malbouffe et malculture sont plus économiques à gérer et c’est d’ailleurs pour cela que cela
persiste. Cela passe souvent par des raccourcis, des panacées, des raccourcis. On peut parler de
pauvreté à l’arrière plan de ces procédés.
L’enfance est souvent atteinte par de tels maux. L’enfant prendra de mauvaises habitudes
alimentaires qui sont liées à un impératif de propreté édicté par la mère. Car la vraie « bouffe »
salit plus que la malbouffe tant sur soi qu’autour de soi. Les gens préférent prévenir qu’intervenir
après coup pour réparer, pour « guérir ». Ce refus de la dialectique salir/nettoyer conduit à la
malbouffe. Car la nourriture pauvre est plus séche que fraîche et ce qui est frais tâche plus que ce
qui est sec.
En ce qui concerne la malculture, celle-ci a l’avantage sur la vraie culture d’être concentrée, localisée
alors que cette dernière est bien plus dispersée et difficile d’accés., donc plus couteuse. C’est ainsi que
l’un des traits de cette malculture est l’importance accordé au langage, à savoir un savoir en
commun, contenu dans les dictionnaires. Or, la carte n’est pas le territoire (cf sémantique
générale), elle n’en est qu’un simulacre. Celui qui s’en contente est en plein dans la
malculture. Il faut un sevrage pour renoncer au confort sémantique du langage. On pense aussi
à la « carte du ciel », au « thème astral » qui reléve de cette même problématique réductrice et qui
donne l’impression d’un savoir compact et complet.
Selon nous, les femmes sont moins vouées à la culture générale, meilleur antidote contre
la malculture que les hommes car l’immensité du monde leur donne le vertige et les décourage, ce qui
les incite à trouver des solutions de remplacement qui confinent et entretiennent la malculture.
On aura compris que la malbouffe et la malculture se développent dans des espaces, des milieux
clos, où l’on se contente de produits faciles à conserver, à stocker. Rien de frais, que du réchauffé.
La malculture, c’est préférer le CD au live, tout comme la malbouffe c’est préférer le micro-ondes au
panier du marché en plein air.
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JHB
06 06 14
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Posté par nofim le 5 juin 2014
L’enfant et l’apprentissage de « sa » langue. Didactique des langues.
par Jacques Halbronn
Nous avons signalé que le XXIe siècle serait très exigeant à l’égard de tout ce qui est
véhiculé par la Culture. Or, celle-ci est grévé, dans son ensemble, par des dispositifs branlants, ce
qui est du à une déperdition de sens (cf Guénon). Il est pourtant, dans bien des cas, de
restaurer les structures dans leur cohérence originelle. Cette cohérence est matricielle pour
l’esprit humain. La question n’est pas si si l’on est dans le « vrai » mais dans le « beau » car
la culture est fondée sur une certaine esthétique dont la technique est d’ailleurs l’expression et
la projection. On ne peut donc laisser le « culturel » dans un état de délabrement. Une politique de
la culture s’impose qui mette fin au grand n’importe quoi.
Nous prendrons pour exemple les enjeux linguistiques parce qu’on touche là à certain tabou. On
voudrait nous faire croire que les langues se développent comme elles peuvent et qu’il ne faut
pas interférer dans ce « jardin secret » de l’Humanité, qui devrait en quelque sorte, échapper à
tout contrôle.
Un tel positionnement est paradoxal quand on sait à quel point les langues, même les plus
mal en point, sont structurées et c’est justement cette armature, cette architecture qui se sont
maintenues bon an mal an qui nous incitent à déclarer que les langues sont bien au
contraire porteuses d’un contenu éducatif non pas tant au niveau du signifié que du
signifiant.
Cependant, il n ‘est nullement question ici d’idéaliser les langues et de les prendre comme elle »sont ».
Une approche ingénieurique est ici requise qui passe par un remodelage de celles-ci, une sorte
de ravalement. Nous sommes particulièrement sensibles au cas de l’anglais, en raison même
de la position centrale qu’il a su conquérir tout au long du XXe siècle. Une langue est un outil
et doit être appréhendée comme tel et donc c’est bien du « procés » de l’anglais qu’il s’agit, à
nouveau, ici même si aucune langue n’échappe aux effets d’une certaine incurie Mais pas au même
degré!
La question qui se pose est justement celle de la possibilité pour telle ou telle langue de se
réformer, de se re-former, de reprendre forme. Il en est pour les langues comme pour les gens:
certaines sont à terme condamnées car trop atteintes alors que d’autres peuvent, sans trop
poser de problémes pour leurs locuteurs, procéder à quelque « lifting ».
Mais ce sur quoi nous voudrions ici spécialement sensibiliser nos lecteurs, c’est l’angle
éducatif et nous rappellerons que notre grande mère maternelle (Claude Jonquière)
fut l’auteur d’une méthode d’orthographe (restée inédite mais dont nous avons le manuscrit)
Un enfant doit pouvoir circuler tout seul au sein d’une langue sans avoir constamment à
demander son chemin. Ce qui correspond au passage du signifiant au signifié et à la question
scabreuse des synonymes, c’est à dire des mots qui ne se ressemblent pas mais qui sont
censés quand même dire la même chose.
Il faut que l’enfant puisse deviner le sens des mots en les voyant utilisés et non parce qu’on lui
aura dit que tel mot signifie ceci ou cela. On distinguera évidemment les mots qui désignent des
objets bien précis car cela ne s’invente pas pas plus que les noms « propres ». Mais cela ne doit
pas être considéré comme le coeur actif de la langue et relévera plus de la mémoire que du
raisonnement.
Il sera donc souhaitable de donner à l’enfant un outil performant et toutes les langues, on l’a dit,
ne se valent pas, ce qui peut avoir des effets importants sur le développement mental des
locuteurs et notamment sur leur autonomie et leur autosuffisance. Encore faut-il ajouter que
même des locuteurs recourant à une langue particulièrement cohérente – et pas seulement au regard
de ses conjugaisons et de ses déclinaisons- peut ne pas porter ses fruits si elle est par trop
contaminée par le poids de sa périphérie, c’est à dire les noms « communs » d’objets, de lieux.
D’où la nécessité de ne pas exposer l’enfant à de l’information brute qui est un élément
important de la « culture générale ». Tout ce qui est de l’ordre de la mémoire, de la mémorisation
appartient plus au signifié qu’au signifiant. Nous serons donc, on l’aura compris, en faveur
d’un environnement linguistique protégé du moins lors des premières années, ce qui peut exiger que
les enfants ne soient pas mis au contact de la société de façon brutale. Une langue est donc
soumise à plusieurs menaces, l’une interne, l’autre externe. L’une interne tient à sa
déstructuration plus ou moins avancée, l’autre externe au parasitage tant du fait des objets
et des personnes à désigner que du fait des emprunts de telle langue à telle autre/ On sait que nous
avons souvent dénoncé le rôle de l’emprunt linguistique mal conduit dans la perturbation de
certaines langues, à commencer par le cas de l’anglais, de ce qu’il est devenu.
L’autre jour nous pensions à ‘adjectif « anglais »: mortal et nous compariosn son cas avec le
français « mortel » qui est équivalent mais dans un environement bien différent. En français,
mortel renvoie d’office – au niveau du signifiant, de sa forme écrite et sonore- à mort, à mourir.
En revanche, en anglais, « mortal’ , du moins en tant que signifiant, ne renvoie à rien d’autre
qu’à lui-même (sinon à mortgage, hypothèque (gage mort) à la forme latine « post mortem »).. Il est
évident que l’anglais « mortal » vient du français et donc ne peut être saisi qu’en liaison avec cette
langue si ce n’est que par le jeu des « signifiés », le locuteur aura appris que « mortal » est
l’adjectif qui correspond à ‘dead », à « death ».L’effort que l’enfant devra accomplir pour « deviner »
que mortal et death sont liés est supérieur, à l’évidence à celui qui lui est demandé pour relier
« mortel » et « mort »/. Entendant « mortal », l’enfant connectera ce mot avec mort qu’il aura déjà
entendu par ailleurs, ce qui nous renvoie à une langue beaucoup plus accessible avec un nombre
somme toute assez limité de « modules ». Bien entendu, il sera loisible à l’enseignant de fournir
à l’enfant toute la série des mots appartenant à une même « famille » et ayant réellement un
air de famille. A lui ensuite d’en concevoir l’usage sans qu’on ait même à lui préciser le sens
des mots de telle ou telle famille. Le contexte doit suffire à découvrir de quoi il s’agit. Chaque
enfant est ainsi invité à décrypter la langue, à la façon d’un petit Champollion
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JHB
05 06 14
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Posté par nofim le 5 juin 2014
L’astrologie: du simple au complexe
par Jacques Halbronn
Nous pensons qu’il est raisonnable de placer ce qui est simple au commencement d’un
processus et ce qui est complexe à son prolongement, sachant qu’à un certain stade, cette
complexité tue le modéle et le sature, ce qui conduit à un recommencement.
Le probléme, pour l’astrologie actuelle, c’est que si elle est très bien fournie en matière de
complexité et de « stade terminal » et fort dépourvu en matière de simplicité et de stade initial.
On ajoutera que ce qui est initial est global car en « puissance », plein de « potentialités et donc
faiblement déterminé, défini alors qu ece qui est « terminal » devient de plus en plus
spécifique et individuel, d’où sa complexité et ses diverses limitations.
Nous avons montré au niveau prévisionnel que l’astrologie devait se doter urgemment de
l’outil que nous avons institué et restitué, à savoir l’Astrocyclon. Sur cette base, on peut
évidemment greffer d’autres facteurs qui viendraient poncturer et « préciser » le modéle.
Mais parallélement, nous avons expliqué que la base de l’astropsychologie, il n’y avait
pas le thème natal qui est tout sauf « simple » mais tout bêtement le sexe, masculin ou fémin tout
comme dans l’Astrocyclon, il n’y a que deux phases, associées d’ailleurs aux hommes et aux femmes.
Là encore, rien n’empêche l’astrologue de greffer sur cette dualité originelle
des facteurs de complexification.
Nous pensons que poser la complexification dès le stade initial constitue une grave erreur qui
plombe toute la pensée astrologique contemporaine. Mais cela n’est pas là un exercice
innocent! Laisser croire que ce qui est terminal est initial fait probléme.(cf notre vidéo
sur cette imposture en astrologie et pour les Centuries). Les gens sont probablement
demandeurs d’un tel « service » qui tend à les déculpabiliser puisque ce qu’ils sont devenus
serait déjà « décidé » dès le départ, ce qui viendrait ainsi légitimer leurs choix, leurs orientations
et en fait leurs limitations. Selon nous, les femmes sont plus enclines que les hommes à se
mettre des étiquettes, à se présenter au prisme d’un « métier », d’une « fonction ». Elles sont
plus portées vers le second stade d’un cycle que vers le premier, elles sont mal à leur aise
dans ce qui est embryonnaire, encore indéterminé, ce qui limite d’autant leur impact social ce
qu’elles ne font souvent que poursuivre sur une voie déjà initiée. Elles sont rarement à
l’avant garde mais plutôt à l’arrière-garde.
En bref, il est indispensable qu’un astrologue ait une bonne connaissance du masculin et
du féminin, ce qui est très loin d’être le cas actuellement puisque l’on met trop souvent
la charrue avant les boeufs, en sautant, en brûlant les étapes. L’astrologue ne doit pas
penser qu’il trouvera nécessairement la réponse à cette question au sein de son savoir
astrologique, perçue comme une sorte de panacée universelle. Ce qu’il parviendra à
grapiller dans la tradition astrologique serait à la fois insuffisant et bien souvent incorrect, nous
en avons fait maintes fois la démonstration. Il ne pourra pas non plus s’appuyer sur les discours qui
circulent actuellement sur le sujet et qui visent plus à brouiller les pistes – marqués au coin
d’un scepticisme affiché- qu’autre chose. Mais croire qu’en posant le thème natal comme point
de départ, il aura résolu le probléme, serait bien malvenu! Nous vivons actuellement dans tout
le champ des sciences humaines comme une crise de la dualité qui devient en quelque sorte
impensable et c’est pourquoi nos travaux sont voués à combler cette lacune, tant au niveau
de la cyclicité que de la féminité. Le probléme, c’est que bien des personnes qui viennent
à l’astrologie sont justement motivées par leur refus de la dualité, notammen chez les femmes
qui sont très majoritaires parmi les astrophiles. . Ils espérent trouver en
l’astrologie une autre voie qui ne les confronte pas/ plus à cette dichotomie et l’existence même des
douze signes et des descriptions non sexuées ne peut que les rassurer et les réconforter car ils n’y
trouveront pas leur « bête noire », à savoir le Deux (le Diable). Le signe remplace le sexe. Quand
on lit dans un livret sur un signe zodiacel tel ou tel trait, ce qui compte, c’est que le ton du dit
livret est « unisexe »; ce qui est un grand soulagement. L’astrologie nous délivrerait du sexe.. Même
quand on s’intéresse à la compatibilité entre un homme et une femme ( synastrie), ce qui
comptera ce sera la conjugaison des facteurs des deux thèmes et non leurs sexes, ce qui serait
évidemment bien trop simple. Il y a là selon nous une certaine forme d’escroquerie
intellectuelle à nous présenter un monde utopique d’où la sexualité serait marginalisée et
n’aurait pas droit de cité dans le champ psychosociologique et socioprofessionnel.
JHB
05 06 14
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Posté par nofim le 5 juin 2014
Deux lieux sensibles du rapport hommes-femmes: le lit et la table
par Jacques Halbronn
On notera que tant le lit que la table se composent essentiellement d’une planche placée
à l’horizontale et recouverte généralement de nos jours d’une nappe ou d’un drap. Mais par delà
une telle similitude hommes et femmes entretiennent des rapports très différents dans les deux cas.
Nous mettrons ici en évidence les causes de confrontation et les lieux de rencontre priviligés ainsi
constitués.
Nous résumerons notre approche en disant que la femme domine l’homme à table et est
dominée par lui au lit, d’où la nécessité d’un certain équilibre du fait d’une certaine
complémentarité. Le lit sans la table et la table sans le lit, cela génére des frustrations chez l’un ou
chez l’autre.
I Le pouvoir féminin et la table
Le domaine de la table est liée à celui de la cuisine alors que celui du lit reléve en principe
de la chambre à coucher. Le savoir vivre est très axée sur les manières de table. Il faut manger
« proprement », éviter de faire des « saletés » sur la nappe ou par terre, évidemment ne pas
tâcher ses affaires. Il y a toute une éducation qui sous -tend le comportement à table, autour de
la table. Il faut savoir se « tenir » à table. En bref, les femmes ne manqueront pas d’occasions de
faire toutes sortes de « remarques » sur la façon dont on se « conduit » à table, n’hésitant pas à dire
qu’Un Tel « ‘mange comme un porc », ce qui peut ne pas plaire à un homme un peu susceptible.
Bien évidemment, la vaisselle est un moment important dans la vie du couple et les femmes
apprécisent que les hommes participent sans pour autant qu’ils prennent le pouvoir. Il est vrai que
les femmes sont censées mieux s’y connaitre que les hommes lesquels se trouveront ipso
facto en situation subalterne sinon d’infériorité, qui peut être vécue comme humiliante.
L’aspect alimentaire n’est pas non plus second et nous pensons que les nourritures à base
de céréales sont plus prisées par les femmes que par les hommes, ces derniers préférant des
choses simples comme les fruits et les grillades et de préférence en plein air, ce qui ne crée
pas les mêmes contingences de propreté, surtout si l’on se sert de vaisselle jetable. (barbe cue), cela
implique évidemment qu’il fasse beau (pique nique en plein air), ce qui correspond à la belle saison, alors que les femmes s’accomodent fort bien de l’Intérieur, de la maison. La nature même des mets est
moins estivale qu’hivernale chez les femmes: on préférera les tartes et les gateaux aux fruits, et cela
vaut notamment pour les enfants auxquels on donnera des viennoiseries; des biscuits,
plutôt que des péches ou du melon, propreté oblige.
En bref, la table est un espace fortement investi par les femmes qui y imposent leur loi et
entendent bien que les hommes, petits et grands, s’y soumettent tant dans la forme que dans
le fond.
Mais comme on l’a laissé entendre, le joug de la table dojt être compensé par celui du lit qui se
présente sous des auspices bien différents et généraleùment se situe dans la suite des
événements. Il y a bien là une certaine binarité qui se manifeste dans la division
habituelle d’une soirée en deux temps, celui où l’on bouffe et celui où l’on couche et de toute façon,
après le dîner on va, tôt ou tard, au lit et non l’inverse, sauf si l’on prend en compte le petit
déjeuner (p’tit déj) qui inverse la chronologie. On rappellera aussi que dans les manières de table
se pose la question de ce qui se mange ou ne se mange pas « avec les doigts ». Quelque part, nous
pensons que les hommes se passent plus facilement de « couverts » que les femmes et cela passe
éventuellement par la présence de « rince-doigts » plutôt que par une interdiction formelle de
manger de façon plus « primaire ».
II Le pouvoir masculin et le lit
Si la femme est très sourcilleuse sur la propreté liée à l’alimentation, elle est vouée à une
plus grande tolérance quant à la souillure secrétée par le rapport sexuel (cf l’immaculée
conception).
Donc, lorsque l »on « passe » au lit (ou au divan), de la position verticale de la table à la
position horizontale- en schématisant quelque peu- c’est à l’homme qu’il revient, en principe, de
montrer ce qu’il sait faire. Mais cette fois, on ne fera pas appel à un apport extérieur (achat
de vivres) mais bien à une dynamique intérieure, pas à de l’électro-ménager mais à un processus
physiologique assez mystérieux au demeurant et qui est organique et non instrumental, stricto
sensu, donc plus écologique; moins « appareillé ».
On n’aura pas de mal à comprendre que le rapport est sensiblement différent au lit et à table et
qu’il y a de fait une certaine complémentarité souhaitable pour l’équilibre du couple. On notera
que la viande et les fruits s’inscrivent mieux symboliquement dans le rapport sexuel que les
préparations laborieuses à base de pâte. Le baiser s’apparente assez bien par exemple au fait
de déguster un fruit et offre une humidité comparable. Quant à la viande, elle secréte un jus à
l’instar du sexe. Si à table, il faut se réapprovisionner, donc se déplacer dans l’espace (aller
acheter des produits ce qui passe par l’argent) , au lit, on se recharge naturellement, ce n’est
qu’une question de temps et on est dans la gratuité.
Il est clair que les deux performances alimentaires et sexuelles ne sont pas exactement
comparables, même si l’on peut faire des compliments dans les deux domaines : un « cordon
bleu », un « bon amant » etc. On a d’ailleurs ainsi le couple idéal dès lors que chacun joue sa
partition et accepte le jeu de l’autre. Tous les sens sont convoqués autour de ces deux « modules »:
la vue, l’ouie, l’odorat, le goût et le toucher. Il faut qu’il y ait un plaisir des sens.
Cela dit, l’on peut toujours soutenir que la table est un lieu plus incontournable que le lit, du
moins que le sexe.
Nous avons pu remarquer que l’équilibre entre la table et le lit était essentiel dans les relations
de couple ou dans les préliminaires à une telle relation. Une relation qui stagnerait au niveau
de la table et n’évoluerait pas en direction du lit témoignerait d’une volonté de la part de
la femme de ne pas se soumettre à l’homme et donc d’un certain blocage. Inversement, une relation
qui se réduirait au seul rapport sexuel ou dans laquelle l’homme ne se conformerait point, à
table, aux attentes de la femme, en matière de « bonne tenue », serait assez mal vécue et générerait des
« sentiments » contradictoires du type Dr Jekyll et Mister Hyde, de fascination et de rejet.
On se met à table comme on se met au lit et autrefois, l’on installait la table comme on « faisait » le lit
sans qu’il y ait des lieux bien distincts, la même pièce pouvant accueillir alternativement les deux
opérations.
JHB
05. 06 14
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Posté par nofim le 3 juin 2014
Une nouvelle approche du piano : le wiss et le wrist. (P2W)
par Jacques Halbronn
Ce que nous appelons « wiss » -déformation de whistle, siffler, en anglais- côrrespond à une nouvelle « lecture » du pian et de l’art du
pianiste, les deux étant indissociables car le pianiste vient quelque part compléter et prolonger le piano. Désormais, nous associons au
mot piano deux autres mots: wiss et wrist (poignet en anglais), ce qui donne le sigle P2W.
Nous nous sommes dépéchés d’oublier ce que nous avions pu apprendre des quelques leçons qui nous furent données (on pense
à M. Lenninger, à M. Filliol et en guitare à M. Marteau) et face au piano, nous avons voulu réinventer le rappprt à celui-ci et cela dans deux directions qui composent le « wiss ».
D’une part, comme on l’a dit, nous sifflons quand nous jouons du piano. Et ce de temps à autre. Non pas quelque air mais bien en symbiose avec le piano. On peut en ce sens parler d’une respiration. En sifflant, nous rendons présente une dimension organique face au piano qui incarne une dimenension instrumentale. Mais selon nous, le piano est avant tout un « plan » , une scéne sur lesquels nos
mains viennent danser. A la différence des cordes et des vents, le pianiste ne tient pas son instrument, il se tient en quelque sorte
dessus. C’est d’ailleurs pourquoi il ne transporte pas le dit instrument. Le pianiste ne fait que passer sur celui-ci comme l’on
chemine sur une sente en faisant quelque bruit.
D’autre part, le wiss, c’est aussi une certaine façon de toucher le piano du moins de temps à autre. On se sert de toute la main qui ne bouge quasiment pas. La main se pose ou se superpose à un certain endroit du clavier et semble quasiment immobile et le
mouvement des doigts y est assez peu perceptible, ce ne sont pas tant les doigts qui interviennent mais le poignet qui oriente la main
de diverses manières, ce qui met en oeuvre par voie de conséquences tel ou tel doigt.. Le poignet se déplace à la fois latéralement et
verticalement -de haut en base ou de bas en haut et atteint les touches à la base des phalanges ou dans le haut des paumes -celle des « monts ».(chirologie).
Le principe du P2W est celui de l’homme orchestre. C’est une polyphonie à un seul acteur. Car nous sommes opposés à la notion
d’orchestre que nous qualifions de taylorisme. Le P2W se prête excellemennet à l’improvisation, ce qui n’est nullement le cas de
l’orchestre..
On aura compris d’ailleurs que nous ne faions pas l’effort de transcrire sur le papier notre production et que nous ne rejouons
jamais la même oeuvre, notre travail étant un « work in progress ». Il est claire que pour l’interpréte de notre musique, il n’est
probablement pas indispensable de pratiquer le « wristing » qui est d’abor un mode d’improvisation. Nous distinguons en effet,
dans notre esthétique, le fait de produire un matériau sonore (de signifiants) et l’usage que l’on peut en faire ponctuellement, en en
extrayant des « éléments de langage », selon les circosntances à « illustrer », à « signifier ».
Quant à la pratique du wiss, l’on peut ausi tout à fait concevoir que cela soit, par delà le stade de l’improvisation et de la composition,
remplacé par quelque instrument (cordes, vents) si le pianiste ne souhaite pas siffler ou n’est pas en mesure de le faire.
Autrement dit, on ne saurait aucunement confondre le mode de travail du compositeur et celui de l’interpréte. Ce ne sont pas les mêmes
techniques. Nous proposons ici un procesus qui s’adresse avant tout aux compositeurs et des techniques qu’il doive maitriser au
niveau du wiss et du wrist. Quant à ce qui concerne l’interprète, c’est une toute autre affaire et cela n’exclut d’ailleurs pas
une possible orchestration avec divers protagonistes, l’orcchestre faisant spectace par sa gestuelle.
Cela dit, le fait d’assister à une séance de P2W nous semble également pouvoir constituer un spectacle exigeant une couverture
cinématographique appropriée avec projection sur écran du travail de la bouche et de la main, sachant que le sifflement correspond à
une dynamique invisible au niveau de la gorge mais peut être pourrait-on aussi visualiser ce niveau interne d’activité.
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JHB
03. 06 14
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