jacques halbronn Origines divinatoires de la mythologie. Le jeu de la roulette.

Posté par nofim le 4 avril 2023

jacques  halbronn Origines divinatoires de la mythologie. Le jeu de la roulette

 

Il nous apparait qu’il existerait un lien étroit entre les dieux du panthéon  et les questions qui se posent au devin et que l’on retrouve dans la thématique des maisons astrologiques. On pense notamment aux 4 planétes centrales du dispositif figurant dans la Tétrabible de Ptolémée (IIe siècle de notre ère): Mercure, Vénus, Mars et Jupiter. Dans la Tétrabible  au IVe et dernier Livre (ce qui donne son nom à l’ouvrage, Tetrabiblos) on dénombre les questions qui peuvent être posées à l’astrologue: Richesses, Dignités, Mariage, enfants,  amis et ennemis, serviteurs, voyages, genre de mort. Nous avons déjà montré (cf notre édition de l’Astrologie du Livre de Toth,  Ed Trédaniel, 1993) que les arcanes majeurs du Tarot recoupaient les thématiques des maisons astrologiques lesquelles disposent également d’une iconographie, souvent négligée dans les traités d »astrologie à la différence de la symbolique zodiacale. 

Nous pensons que les dieux de la mythologie incarnent ces questions , Vénus et l’amour, Mars et la guerre, Jupiter et les dignités, Mercure (messager des dieux) et les voyages. En bref, nous entendons souligner le fait que les attributions des dieux sont liées à la démarche divinatoire avec ses différentes cases (on pense à la roulette) et entrent dans le champ des significations des secteurs découpant le cercle.

Associer les dieux aux planétes constituerait donc un contre sens majeur comme de confondre la bille  unique  et les  cases multiples:

 

 Notice  sur Internet

« Inspiré du mouvement perpétuel, la Roulette, inventée par Blaise Pascal, est un des jeux les plus populaires des casinos. Très simple et accessible à tous, elle vous propose de deviner la case sur laquelle la bille lancée dans le cylindre va s’arrêter. Sur la Table, le Tapis de Jeu reprend les 37 numéros de la Roulette sur 3 colonnes de 12 cases marquées de 1 à 36, 18 rouges et 18 noires. Le 0 apparaît en vert au-dessus de tout. Sur le côté, d’autres cases indiquent les « Chances simples » (rouge, noir, pair, impair, manque, passe) et sous celles-ci, les « Chances multiples » (douzaines et colonnes de numéros). Lorsque le Croupier annonce « Faites vos jeux », posez vos jetons sur les cases désirées. Vous pouvez les déplacer jusqu’à ce qu’il dise « Rien ne va plus ». La bille tourne encore dans le cylindre et quand elle s’arrête, la couleur et le numéro gagnants sont dévoilés. Les mises perdantes sont ramassées et les paiements des gains sont toujours effectués par ordre croissant : colonnes et douzaines, chances simples et multiples, sixains, transversales, carrés, chevaux et en dernier lieu numéros pleins. »

On aura compris, par cet exemple, que la planéte est la bille (ou la boule) et que les cases sont les signes du zodiaque ou bien les maisons  astrologiques. D’un côté, une seule bille, de l’autre une multiplicité de cases. Imagine-t-on un jeu où il y aurait à la fois plusieurs billes en mouvement, au même moment? En ce sens, selon nous, les attributions mythologiques relévent non pas de ‘la » bille » mais des « cases ». On ne peut être à la fois au four et au moulin. Que les astronomes aient adopté les divinités pour baptiser les astres ne saurait être un exemple à suivre par les astrologues et l’on touche bien là à un critère décisif de différence entre ces deux domaines. On dira même que les noms attribués aux planétes  assimilent celles ci aux cases du jeu de roulette alors même que les planétes de par leur mobilité ne font sens que si on les compare à des billes; ce qui est le cas du Soleil pour les signes dits solaires, quand, à la naissance, l’on observe dans quelle case zodiacale, la bille solaire s’est arrêtée alors.

 

 

 

 

 

 

 

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Jacques Halbronn La fortune de l’astrologie dans le Traité Elémentaire d’Occultsme de Papus

Posté par nofim le 10 mars 2023

 

 Jacques  Halbronn   La fortune de l’astrologie dans le Traité Elémentaire d’Occultisme de Papus

 

 

 

En 1936, une édition du Traité élémentaire d’occultisme paraissait  chez Dangles  avec une section Astrologie assez  fournie. mais  cette section ne figurera plus en 1954. dans l »édition de la Diffusion  Scientifique (dont nous avons un exemplaire à la BURA) « nouvelle édition revue et augmentée (sic) mais qui, néanmoins, ne comporte plus la tranche astrologique laquelle est remplacée par des notes en bas de page dans le dernier chapitre, lesquelles ne figuraient pas dans l’édition de 1898.. En 1968 la Fiffusion Scientifique  fait reparaitre  l’ouvrage mais sans référence au titre à l’astrologie « Traité élémentaire d’occultisme » repris,par  les Ed Dangles  en 1970. En 1988 la Diffusion Scientifique ressortira une édition identique à celle parue dans ce même cadre en 1954 donc sans l’Astrologie. En 2011, les Ed Bussière ressortiront le Traité toujours sans l’Astrologie.Mais ultérieurement, la partie astrologique réapparaitra sous une jolie  couverture en couleurs aux Editions  de la Clé D’or en 2016. On s’intéressera donc de plus près à cette partie astrologique qui a du figurer sous la version originale qui semble bien être celle de 1936, à ne pas confondre avec le  « traité élémentaire  de science occulte » ni avec le « traité méthodique de science occulte » parus  respectivement  en 1888 (Ed Carré) et 1891..(réédités chez Dangles en 1992 et 1990) On notera le passage de la forme « science occulte » à la fin du XIXe siècle  à celle d’ »occultisme dans les années trente du XXe.

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Traité éleméntaire d’occultisme et d’astrologie initiation d l’étude de l’ésoterisme hermétique.

Cote BNF   8-R-42855  1936

 

 

 

Traité Élémentaire D'occultisme Et D'astrologie - Initiation À L'étude De L'ésotérisme Hermétique   de Papus  Format Broché

L’édition de 1954 (Diffusion Scientifique) comporte un fort  appendice intitulé « Le maître Philippe de Lyon. thaumaturge et homme de Dieu. Ses prodiges, ses guérisons, ses enseignements  Cet appendice oeuvre de Philippe Encausse n’est pas indiqué sur la page de titre mais a une place à part dans la table des matières/ Cet appendice ne sera pas repris dans les éditions suivantes du même éditeur.  Cet appendice se substitue en quelque sorte à la partie astrologique de  1936 (pp. 227 à 355) et couvre les pages 300 à 534!) mais il ne sera pas repris dans les éditions suivantes.

 

 Etrangement, l’édition de 1954  si elle ne reprend pas la partie astrologique en tant que telle se termine par un bref exposé de l’astrologie qui figurait déjà en 1936  avant d’en arriver à la partie astrologique stricto sensu, ce qui  génére une sorte de redondance dans l’exposé de la doctrine astrologique.(réédition en face simile  1976 à la Diffusion scientifique)

Dans le « traité élémentaire de science occulte », on trouve deux références bibliographique relatives à l’astrologie Le Traité d’astrologie judiciaire d’Abel Haatan et le « résumé » de Selva (dont nous n’avons pas déterminé la nature exacte, édition forcément antérieure à 1898.,  tous deux parus chez Chamuel – comme c’était le cas dans l’édition de 1898  du traité élémentaire de science  occulte- au tournant du XXe siècle. Rappelons que Papus décéde en 1916, soit 20 ans avant l’édition de 1936 du « Traité Elémentaire d’Occultisme et d’astrologie » Le langage utilisé dans le développement astrologique(pp/ 227-355) emploie volontiers le mot « karmique » (cf  infra)et met l’accent sur le thème natal, le  double sidéral » de l’Ego, comme apport principal de l’astrologie,  En vérité, l’on peut se demander quel est l’auteur de cette addition astrologique fort substantielle de 1936 alors que plus de 40 ans se sont écoulés depuis les publications astrologiques signalées,  parues chez Chamuel (Abel Haatan, 1895)

 

 

 

 Catalogue La Clef d’or

Papus (Dr Gérard Encausse 1865-1916) fut l’un des plus grands occultistes français du 19-20ème siècle et joua un rôle considérable dans le développement et la popularisation des disciplines occultes auprès du grand public. Son travail a également profondément marqué les différents milieux artistiques et scientifiques de son époque, faisant de lui une référence et un classique, bien au delà de l’ésotérisme, pour comprendre la Belle Époque.

 

Réédition de cet ouvrage majeur de la fin du 19ème Siècle devenu introuvable. Seule version complète disponible à ce jour, cet ouvrage s’avèrera d’une importance capitale pour toutes les écoles d’Occultisme : kabbalistes, hermétistes, théosophes, spirites, magnétiseurs.

 

Vous y trouverez une étude complète sur l’astrologie et l’énergie de chacune des planètes, mais aussi le travail des signes astrologiques, des influences planétaires, des correspondances sur le tempérament, la chiromancie…Tout le nécessaire pour une pratique magique éclairée de l’usage des énergies universelles, dans cet immense classique introuvable jusqu’à présent. »

Cette notice est erronée car cette édition date de 1936 et non de la fin du XIXe siècle puisqu’elle comporte un complément très étoffé sur l’astrologie, ce qui justifie son titre. Or, on n’a pas retrouvé une édition antérieure à celle de 1936 mais celle ci  a pu exister puisque  la partie qui précéde l’exposé astrologique comporte déjà, quelques éléments dans ce domaine. Quant à l’édition de 1954, elle a évacué la partie astrologique substantielle en ne conservant que les quelques pages en question marquées par les références à  un traité d’Abel Haatan paru chez Chamuel  en 1895.  Au départ, il  y eut  un Traité Elémentaire de Science Occulte, paru chez Georges Carré dès 1888 (avant de paraitre chez Chamuel) et qui connut plusieurs éditions dont celle qui servira pour l’édition de 1936 et qui se réfère (cf BNF  Gallica) comme on l’ a  vu, à  un traité d’Abel Haatan Mais le texte de ces éditions diffère sensiblement de celui de l’édition de 1936. L’influence de la théosophie et de Madame Blavatsky est évidente -avec notamment la notion de karma/ D’ailleurs, ces premières éditions  paraissent dans le cadre de Publications de l’Isis, « branche française de la Société Théosophique », trait qui est toujours marquant dans l’addition de 1936. On aura donc noté le passage de la formule « science occulte » à celle d’occultisme; d’une édition à l’autre, entre la fin du XIXe siècle et les années trente du XXe. Mais ce qui frappe, c’est que dans le titre même de l’édition de 1936 Occultisme et Astrologie sont associés, ce qui ne sera plus le cas en 1954, qui évacue la partie astrologique hormis les brèves notices de la fin du corps principal, tout en ajoutant un appendice autour de  M°Philippe de Lyon. C’est dire que la succession des éditions du traité élémentaire de science occulte devenu le traité élémentaire d’occultisme et d’astrologie puis traité élémentaire d’occultisme, est assez complexe à appréhender, ce qui nous renvoie au labyrinthe de la succession des éditions des Centuries, ce qui reléve de la cuisine des libraires/éditeurs.
L’astrologie dans le Traité élémentaire d’occultisme On traitera de la partie intégrée dans le corps du Traité, dans la section intitulée « La naissance et la mort. » et qui comporte notamment un développement intitulé ‘Les mystères du zodiaque’. Des notes en bas de page apportent de données astrologiques basiques, lesquelles seront supprimées par la suite.. Passons à présent à l’exposé astrologique figurant dans l’édition de 1936 lequel ne comporte pas de référence à la nouvelle planéte Pluton, découverte six ans plus tôt alors qu’Uranus (1781) et Neptune (1846) sont bel et bien intégrés dans le systéme/ On y trouve une référence à la revue Mysteria dirigée par Papus ( article paru dans le numéro du mois d’octobre 1913 Zodiaque des astronomes, zodiaque des astrologues, https://www.linitiation.eu/telechargement/Mysteria-v4-n11-1913-novembre.pdf- Mysteria succédait à la revue Initiation fondée en 1888), ce qui situe la rédaction peu avant le décés de l’auteur en 1916. L’article se référe notamment à l’Archéométre de St Yves d’Alveydre (1909)/ On serait donc en droit de penser qu’il s’agit là de la publication d’un manuscrit bien postérieur à celle de la fin du XIXe siècle comme c’est le cas pour le traité élémentaire de science occulte. On y fait référence à la précession des équinoxes et aux ères d’environ 2000 ans et l’on y intégre des passages issus de Light of Egypt (de Burgoyne cf notre ouvrage La vie astrologique, il y a cent ans, Ed Trédaniel 1992) On notera que l’édition de 1936 ne comporte pas les notes en bas de page relatives à l’astrologie comme ce sera le cas par la suite puisqu’elle dispoe d’un long développement sur le sujet par ailleurs. Ces notes astrologiques n’apparaitront que du fait de la suppression du dit développement à partir de 1954

 

En ce qui concerne l’ouvrage de  Marie-Sophie ANDRE et Christophe BEAUFILSPAPUS BIOGRAPHIE. La Belle Epoque de l’Occultisme,, Berg International 1995, que dire de la partie « Bibliographie » (pp. 343 et seq)? Une assez longue notice  y est consacrée au « Traité élémentaire de science occulte ( Paris, Catté; 1888), réédité chez Chamuel en 1893 et  et 1898 (cf supra) On nous signale d’autres éditions en 1903  et  chez Albin Michel  en 1926. et chez Dangles en 1936 avec le nouvel intitulé « traité élémentaire d’occultisme et d’astrologie », Mais le probléme est le suivant : le contenu du Traité Eleméntaire d’occultisme (même sans la partie astrologique ajoutée) ne semble pas correspondre au contenu du Traité Elémentaire de Science Occulte! Il s’agit bien de deux ouvrages distincts, comme cela ressort d’une comparaison entre les tables des matières respectives.  Tout se passe donc comme si l’ouvrage paru en 1936 avec une référence marquée dès le titre à l’astrologie  soit était resté inédit mais n’en serait pas moins de Papus,  soit l’oeuvre d’un autre auteur que l’on aura finalement intégrée.  Les auteurs ont  un peu vite assimilé le Traité élémentaire d’occultisme et d’astrologie  avec le Traité élementaire de science Occulte sans mener à bien une vérification des contenus des ouvrages qu’ils mentionnaient. Cette  « revue mensuelle  d’études initiatiques », Mysteria  est bel et bien mentionnée pour 1913-1914 dans leur bibliographie, p/ 351) comme ayant succédé à L’Initiation, . Ainsi, ces auteurs  n’auront pas su mettre en évidence l’importance que Papus accordera à l’astrologie à la fin de sa vie, ce qui ressortait de la refonte de son Traité Elémentaire de science occulte devenu Traité Elémentaire d’occultisme et d’astrologie, même si la mention de l’astrologie au titre mais aussi quant au contenu sera évacuée dans les éditions postérieures à 1936. Papus se référe par ailleurs à l’Origine de tous les cultes de Dupuis, ce qui explique son intérêt pour la précession des équinoxes. A noter que Paul Le Cour publiera en 1937, donc un an après le nouveau traité de Dupuis L’ère du Verseau – ou le retour de Ganymède, Dans son ouvrage « vivons nous les commencements de l’ère des poissons? »  (ed Anthroposophiques romandes, 1989, Chritian Lazarides ne mentionne pas- dans sa bibliographie, le nom de Papus (pp. 323  et seq)pas plus d’ailleurs que le collectif « Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau » (Ed Albatros, 1979)

 L’astrologie dans le Traité élémentaire d’occultisme

On traitera de la partie intégrée dans le corps du Traité, dans la section intitulée « La naissance et la mort. » et qui comporte notamment un développement intitulé ‘Les mystères du zodiaque’. Des notes en bas de page apportent de données astrologiques basiques, lesquelles seront supprimées par la suite.. Passons à présent à  l’exposé astrologique figurant dans l’édition de 1936 lequel ne comporte pas de  référence à la nouvelle planéte Pluton, découverte six ans plus tôt alors qu’Uranus (1781) et Neptune (1846) sont bel et bien intégrés dans le systéme/ On y trouve une référence à la revue Mysteria dirigée par Papus ( article paru dans le numéro du mois d’octobre 1913 Zodiaque des astronomes, zodiaque des astrologues, https://www.linitiation.eu/telechargement/Mysteria-v4-n11-1913-novembre.pdf- Mysteria succédait à la revue Initiation fondée en 1888), ce qui situe la rédaction peu avant le décés de l’auteur en 1916. L’article se référe notamment à l’Archéométre de St Yves d’Alveydre (1909)/ Papus s’intéresse spécialement aux dignités planétaires (Ed 1936 pp 250 et seq) 

On serait donc en droit de penser qu’il s’agit là de la publication d’un manuscrit bien postérieur à celle de la fin du XIXe siècle comme c’est le cas pour le traité élémentaire de science occulte. On y fait référence à la précession des équinoxes et aux ères d’environ 2000 ans et l’on y intégre des passages issus de Light of Egypt (de Burgoyne  cf notre ouvrage La vie  astrologique, il y a cent ans, Ed  Trédaniel 1992) Or, l’édition de 1936  ne mentionne pas la date de rédaction de la partie astrologique, cette lacune sera comblée dans les éditions suivantes. Ainsi, en 1954 ( reproduction à l’identique en 1968 et en 1976  mais sans la partie consacrée au M° Philippe de Lyon),  paraissait (cf supra) à la Diffusion Scientifique le dit Traité  Elémentaire d’occultisme de Papus (BNF 8 R 69761 et 8° R  81469) avec une présentation du Dr Philippe Encausse mais sans la mention de l’Astrologie au titre si ce n’est le compendium placé dans le dernier chapitre « La naissance et la mort »  le  gros  développement sur l’astrologie de 1936 ne figurera plus après la Guerre la partie astrologique consistante  de l’édition de 1936. A la page 295, on trouve la date de juillet 1914 et le lieu  st Beatenberg.(en Suisse) Par ailleurs, au catalogue de l’édition de 1936, figure bien, par ailleurs, le traité élémentaire de science occulte, ce qui montre  que les deux traités étaient bien présentés comme tout à fait distincts. Cependant l’édition de 1936 ne comporte pas la référence à Beatenberg et à  juillet 1914

 

 

 

 Encausse, Philippe (1906-1984)

 

: Papus (docteur Gérard Encausse). Sa vie. Son oeuvre. Documents inédits sur Philippe de Lyon, maître spirituel de Papus. Opinions et jugements. Portraits et illustrations ] / Philippe Encausse

 

: Editions Pythagore, 7, rue Séguier, 1932.

 

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jacques halbronn Raymond Abellio et la structure absolue au prisme de l’astrologie

Posté par nofim le 5 mars 2023

jacques  halbronn   Raymond Abellio et la structure absolue au prisme de l’astrologie ( extrait d’un numéro de la revue  JANUS n°8 Science ou préscience de l’avenir, 1963

 

Raymond Abellio y présente un texte intitulé « L’astrologie: science, art ou sagesse? » (pp./ 121 et seq) Il y traite- il y a 60 ans, de la « nouvelle astrologie » (cf  Horizons du fantastique n° 20 – L’astrologie – REVUE – nooSFere  https://www.noosfere.org › livres › niourf Daniel GIRAUD, Entretien avec Raymond Abellio, pages 22 à 23, … 35 – Daniel GIRAUD, Entretien avec Joelle de Gravelaine, pages 60 à 61, )

L’Astrologie, déclare- Abellio ,  » propose d’emblée une structure compléte et totalement enveloppante qu’on peut ainsi appeler structure « universelle » ou structure « absolue » à condition de tenir compte de ces deux planétes supplémentaires dont l’existence est depuis longtemps postulée par certains astrologues et dont  l’invocation, avant leur découverte astronomique éventuelle pose déjà le plus passionnant des problémes de principe et de fait  Je ne peux ici que signaler  cette  « fermeture »‘ du systéme astrologique qui est en fait une image dialectique du systéme du monde. Ainsi constituée, l’astrologie apparait comme le modéle universel achevé de toutes les sciences humaines et physiques (..) Dans le présent  article, je veux seulement  aborder, avant de conclure deux questions plus  directement astrologiques: tout d’abord  comment l’astrologie  structurale répond  aux  difficultés rencontrées par l’astrologie symboliste (..) ensuite et corrélativement  comment l’astrologie  structurale, par sa rigueur dialectique et l’ascèse intellectuelle  qu’elle implique, apparait non seulement comme un instrument  de connaissance et de maitrise du monde mais de connaissance et de maitrise de soi, c’est à dire une sagesse » Abellio précise qu’ »une science n’avance fondamentalement  que par l’étude de faits singuliers ou marginaux qui échappent à ses théorie régnantes  mais aussi à toute  réduction  statistique (..) Deux voies opposées s’offrent  ainsi à l’astrologie avancée : dans la première l’accent est mis sur les préoccupations utilitaires et pratiques, dans la seconde, sur la rigueur philosophique et l’ascése personnelle de l’astrologue (..) La statistique  sera de plus  en plus l’instrument privilégié de l’astrologie pratique mais il serait vain d’en attendre un progrès  décisif quant à la connaissance des fondements de l’astrologie » Parmi les disciples d’Abellio en matière d’astrologie, citons Daniel Verney  qui «   s’est intéressé à la structure du symbolisme astrologique, partant de l’hypothèse qu’il préfigure un nouveau paradigme de la connaissance qui intégrera dans une rationalité étendue les phénomènes psychiques, qualitatifs et informationnels. »(notice  BAGLIS°, auteur  de L’Astrologie et la science future du psychisme, préface de Raymond Abellio, Paris, Le Rocher, 1987. En 1974,  les éditions Hachette publièrent  une Introduction à la Nouvelle Astrologie,  et déchiffrement du zodiaque  » de Lisa Morpurgo, laquelle avait intégré les deux transplutoninenes hypothétiques, reprenant ainsi la formule préconisée par Abellio.( cf Patrice  Guinard http://cura.free.fr/ 06syssol.html) Cet ouvrage ainsi qu’un traité de Verney seront couronnés par le prix Morin de  Villefranche, lors du Colloque de Paris (CIA ISAR) de 1974. Nous mêmes en 1976 dans Clefs pour l’Astrologie nous servimes de ces deux astres (Proserpine  er Vulcain, ou X et Y), chers à un Jean Carteret.https://editions-arqa.com/produit/la-table-demeraude-un-texte-de-jean-carteret-presente-par-daniel-giraud/?hilite=%27 search_term_string%27). 

Wikipedia article  Dignités planétaires    »Selon Halbronn, le dispositif des exaltations – de même que celui des chutes – n’offre pas la même cohérence interne que celui des domiciles. Au prix de quelques permutations, Halbronn, en numérotant les planètes de 1 à 12 (en incluant deux transplutoniennes) reconstitue un nouveau tableau d’ensemble des dignités planétaires »

 

Pour notre part, nous avons, depuis longtemps (cf toutefois en 1983 nos Mathématique Divinatoires, ed  Trédaniel, 1983) renoncé à cette structure  à 12 planétes pour 12 signes en faveur d’un « modéle universel » articulé sur une seule et unique planéte, Saturne (cf notre fascicule, L’astrologie selon Saturne, 1994).  C’était selon nous un mirage qui aura fasciné un Raymond Abellio par son côté « table  périodique des éléments  » de Mendeleev.  L’Astrologie contemporaine se sera ainsi dévoyée, sur la base d’une opposition toxique  entre Anciens et Modernes, ne voulant pas comprendre que le systéme solaire des astrologues s’arrêtait à Saturne, astre connu de toute l’Antiquité et qui structure notre temps en périodes de 7 ans (28/4).  Abellio ne s’arrête pas à Pluton, il spécule sur la découverte de deux planétes « supplémentaires » qui viendraient enteriner définitivement le 12.(à propos de l’attente de Pluton, cf L’astrologie il y a cent ans, Ed Trédaniel 1992)

 

 

 

JHB  06 03 23

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Jacques Halbronn Les « Mathématiques Divinatoires » parues il y a 40 ans, clef de sa méthode

Posté par nofim le 27 janvier 2023

 

 

Les Mathematiques Divinatoires. - Sciences humaines et spiritualité |  Rakuten

Jacques  Halbronn  Les « Mathématiques Divinatoires » parues il y a 40 ans, clef de sa méthode. 

 

Un des principes de notre méthode  bien décrite par Jean Charles Pichon dans sa préface, consiste à rapprocher ce qui ne se ressemble pas à 100% . Il faut disposer mentalement d’un certain logiciel pour  repérer et corriger des déviances,, des altérations (cf notre Eloge de l’erreur, Ed Lierre & Coudrier 1990) C’est ainsi que lors d’une conférence à Bengalore (Inde), en 1976, nous avions rectifié le disposititf des dasas. Un autre cas est la permutation des exaltations des luminaires, replaçant la Lune en Bélier et le Soleil en Taureau. Autre exemple encore, également repris dans nos Mathématiques, pour l’origine de la numérotation que nous avions relié à l’alphabet hébraique cursif, montrant que cinq matrices généraient cinq dérivés par l’ajout d’un simple trait, comme dans le cas du Vav devenant le 7, le daleth devenant le 2. Il convient de rapprocher ce qui ne différe qu’à la marge car c’est là la clef du comparatisme car on ne compare pas ce qui est absolument identique.

  Une autre approche consistait à dégager d’un systéme une certain dualité; C’est ainsi que nous avions propos, sous le nom de tarot séphirotique, cinq couples d’arcanes supérieurs à partir des 22. Dans le cas du Sefer Yetsira, nous avions montré qu’il fallait passer de 3-7- 12 à 4-6 12, le passage du 6 au 7 étant à l’évidence une intervention tardive, du fait du Septénaire.. . Dans le cas du Tarot, nous avions certes signalé que la maison IX s’appelait ‘Maison Dieu » (p. 111)  et nous découvrirons par la suite qu’il existait une iconographie des maisons astrologiques (cf notre ouvrage sur Etteilla et l’astrologie du Livre de Toth, 1993, chez le même éditeur qu’en 1983. Nous n’avions pas bien discerné l’organisation des domiciles, telle que présentée dans la Tétrabible et nous étions embarques, comme Lisa Morpurgo, dans un systéme à 12 planétes (dont deux transplutoniennes)pour correspondre aux 12 signes. Ce n’est que plus tard que nous parviendrons à distinguer  d’une part un axe Lune  Saturne et de l’autre un quatuor Mercure- Vénus-Mars-Jupiter, ce dernier n’ayant pas vocation à servir de curseur mais symbolisant simplement la division en 4  du cycle de Saturne.

En fait, les structures de départ auront été  perturbées par la volonté de passer de six à sept facteurs. D’une part, l’ajout de Saturne conduisant au Septénaire (cf supra, le commentaire de l’alphabet hébraique dans le Livre de la Création) et de l’autre, l’ajout du Soleil au dispositif des domiciles, ce qui aura conduit à oter à la Lune un de ses domiciles, comme ce sera le cas au XIXe siècle pour Saturne, afin de conférer un domicile à la « nouvelle » planéte Uranus., alors qu’initialement, la Lune occupait deux signes conjoints (cancer-lion) comme Saturne (Capricorne- verseau). Il s’agit là de semi-sextiles (30°) qui font pendant aux quinconces (150°) avec au milieu, les carrés (90°) Nous avions déjà signalé ce trio structurel des aspects dans Clefs pour l’Astrologie (1976) On retrouve le même probléme pour les exaltations, où la Lune occupait le bélier et le taureau (cf supra), le principe étant que les deux domiciles d’une planéte doivent se situer dans deux signes de genre différent, l’un masculin, l’autre masculin, ce qui n’est plus le cas pour les exaltations, avec la Lune en taureau et en domicile en cancerr ni avec le Soleil en bélier et en domicile en Lion.

A propos du Sefer Yetsira qui se présente comme un commentaire de l’alphabet hébraique, nous avions signalé en 1976 que  le dit commentaire ne correspondait pas tout à fair à l’ordre alphabétique qui nous est parvenu et atteste probablement d’un état antérieur. C’est ainsi que la lettre aleph ne devait pas initialement être la première lettre de l’alphabet car c’est une des lettres mères situées dans la troisiéme colonne à 4 facteurs alors que les deux premières colonnes en comportent 9, ce qui donne le total 9+ 9 + = 22.

Pour nous, l’astrologie et plus largement les différents corpus « divinatoires » ne doivent pas confondre le fruit et son écorce, le contenu et le contenant. Or, c’est bien la tendance lourde qui prévoit de nos jours que de tout vouloir intégrer. C’est ainsi que le RET de Jean Pierre Nicola (cf La conditions solaire, 1964 Ed Traditionnelles) constitue trois groupes de trois planétes sans distinguer les astres rapides et les lents  comme si l’on pouvait faire des prévisions avec des cycles trop courts, comme la Lune, Mercure ou Vénus qui visiblement n’ont pas une telle vocation. 

Certes, la plupart des praticiens argueront qu’ils ont pu valider les dispositifs « tels quels »et que notre critique n’a pas à être prise en compte, d’où le maintien jusqu’à nos jours des « maitrises » planétaires dans l’interprétation classique du thème astral. Il est vrai, que la mise en évidence d’une certaine rationalité des dispositifs peut se révéler génante en raison même de la simplicité retrouvée de ceux-ci alors qu’un dispositif opaque garde tout son mystère.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB   28 01 23

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jacques Halbronn L’astrologie et son mode de sélection des éventualités, comparée aux mancies.

Posté par nofim le 31 août 2022

Jacques  Halbronn   L’astrologie et son mode de sélection des  éventualités, comparée au  Tarot   

 

La notion de « significateur »  implique l’existence d’une série de possibles et le rôle du « prometteur » est de déterminer  quel sera le possible pour une  certaine période. On peut ainsi présenter le Tarot  avec ses 22 arcanes majeurs comme une série de significateurs – les « signes » en astrologie »- et il conviendra de déterminer  lequel de ces significateurs est approprié pour un temps donné, lequel va « sortir » (sort) du lot, d’où la fonction du tirage qu’il soit opéré par le praticien ou par son client.

Mais toute la question sera de savoir si la liste  de significateurs, qualitativement et quantitativement,  ainsi présentée est ou non pertinente. C’est ainsi qu’en astrologie, la question se pose en amont: quel prometteur pour quels significateurs.   On se demandera si la liste des 12 signes zodiacaux fait sens et si l’astre devant servir de prometteur est le bon. Il est clair que toute erreur quant au nombre de secteurs ou quant au choix d’un prometteur de préférence à un autre  risque fort de compromettre toute l’opération de « tirage ».  Pour l’astrologie, il y a un surnombre de prometteurs comme de significateurs.  C’est pourquoi nous avons proposé de nous limiter à 4 significateurs- les « quartes » saisonnières (voire à 2 Equinoxes/Solstices) et à un seul prometteur, le soleil et la Lune ayant des cycles trop courts su on les divise par 4 à savoir 3 mois pour l’un et  une semaine pour l’autre. Dans le cas du Tarot (cf notre étude dans la revue L’Autre Monde « le tarot séphirotique »), nous avions proposé de nous limiter à dix lames sur les 22 arcanes supérieurs (cf nos Mathématiques Divinatoires, Paris, Trédaniel, 1983)   

Mais il est clair que le choix du prometteur dans le cas du Tarot  ne saurait nous convenir puisque cela passe par un tirage manuel  totalement aléatoire et se produisant généralement, au cours d’une consultation. En tout état de cause, pour nous, les significateurs correspondent aux 4  saisons qui découpent des périodes de 7 ans, chacune, et le prometteur est Saturne qui fixe astronomiquement le début de chaque période de 7 ans et ce sans  faire appel à quelque « main innocente » comme à la loterie.

 

 

JHB 31. 08 22

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jacques halbronn La vocation prédictive des femmes. Divination

Posté par nofim le 3 avril 2022

 

jacques  halbronn   La  vocation  prédictive des femmes.  Divination. 

 

 

Le débat autour de l’égalité des hommes et des femmes occulte, écrase la question de leur spécificité  et cela n’est pas heureux. Nous avons proposé, depuis déjà un certain temps,  d’attribuer aux femmes une aptitude à se projeter sur l’avenir, le devenir des hommes, Sans une telle faculté, l’Humanité stagnerait car elle ne capterait pas  ce qui est en germe. A contrario,  bien des hommes semblent incapables de capter ce qui n’est pas encore pleinement réalisé et reconnu chez autrui et c’est notamment très facheux à l’Université et dans l’édition. A leur décharge, les hommes sont plus polarisés sur leur oeuvre propre alors que les femmes sont plus dans un rapport de consommation que de production. On ne peut pas être au four et au moulin.

Autrement dit, il revient aux femmes de guider certains hommes vers le succés, à commencer par les mères, ce qui implique une forme de « croyance ». On retrouve ces aptitudes chez les « voyantes » et cela fait écho à l’intuition féminine. Cela signifie que les femmes doivent  se recentrer sur leur véritable vocation au lieu de se perdre dans un mimétisme dont on connait les limites et les excés. Les femmes seraient plus des enseignantes, en position de répérer les élements les plus prometteurs, des « chasseuses de têtes », les hommes étant plutôt des chercheurs n’ayant pas la même vocation de repérage. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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JHB  03 04  22

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Jacques Halbronn Sur sa synergie avec la revue L’Autre Monde de Roger Faloci

Posté par nofim le 3 mars 2022

Jacques  Halbronn   Sur sa synergie avec la revue Autre Monde de Roger Faloci   

 

Il  y a une quarantaine d’années, la revue de Faloci  et le MAU (Mouvement Astrologique  Universitaire) de Jacques  Halbronn connurent un certain état de grâce sous la forme d’une certaine synergie dont nous donnerons ici quelques échantillons dont notamment les deux congrès qui furent organisés en septembre 77 et en février 78, respectivement sur l’Ere du Verseau et la Grande Conjonction de 1982.  On trouve ici dans cette revue qui allait en 1979  faire paraitre, avec les éditions de l’Albatros de Bertrand Sorlot, « Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, un reflet de l’activité du MAU durant cet âge d’or des années 77-79/

 

n°8   Le Tarot sephirotique. Une mancie traditionnelle  à la portée de tout le monde. par  Jacques  Halbronn/ « Il sélectionne 10 arcanes majeur (…)Les autres arcanes (..) constituent un écrin, une tfiguration (..) qui n’apporteraient que confusion si on les mélait au tirage proprement dit’ En 1983, dans Mathématiques Divinatoires, Préface Jean Charles Pichon, nous reprendrons cette étude.

 

n°10   La Révolution Astrologique. Entretien avec Jean Mars(avec  Christian Delorme)

 

n°13     Nostradamus par Serge Hutin  En 1986  Jacques Halbronn  fut chargé de la rééditions de l’Histoire de l’Astrologie de Hutin, (Ed Marabout,  1970. Hutin avait assuré des cours à la FLAP.

 

n°14  Fernand  Schwarz   Nouvelle Acropole. Voyage au Centre de l’homme.    Le MAU publiera en 1980  un dossier sur l’astrologie et les années 80 dans la revue Nouvelle Acropole. Cet auteur contribuera au collectif Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau

 

L’Ere du Verseau Ce congrès  déboucha sur des Actes « Aquarius » 1979.

Photos,  Jacques Halbronn et J. J. Rocca Cristinacce au cours de l’allocution d’ouverture du congrès d’astrologie. Photos de Fernand Scwharz, de Marielle Clavel (plus tard Garrel) d’une des tables rondes avec Catherine Aubier, Jacques Halbronn,  A. D. Grad, Eric Weil, Jacquelins Bony Belluc

Note: Catherine Aubier et Jacqueline Bony Belluc enseignaien,t à la FLAP (Faculté Libre d’Astrologie de Paris, fondée par Jacques Halbronn) tout comme Marielle Clavel. Catherine Aubier contribuera à la Collection Zodiaque chez Solar, dirigée par Jacques Halbronn, 1982 (reed France Loisirs  1992)

 

n°16

Le Yi King par Dominique Devie En 1982, Jacques Halbronn  fera une préface pour 

son « Tarot arlésien: étude d’un jeu de lames divinatoires ancien en langue provençale ». 

 

n°17 

 

« La Grande Conjonction » . 

L’Autre monde  et le MAU  proposent  les 25 et 26 février   1978   une congrès d’astrologie unique.La grande conjonction de 1982 au FIAP, 28, rue Cabanis 75014 Paris   En 1982, au mois de  juin, le 21 exactement, jour du solstice d’été, va  se produire un événement exceptionnel dans notre systéme solaire: huit planétes vont se trouver  en parfait alignement dans une même région du ciel. On y trouve les interviews  avec  photos  de Jean Hoyoux, de l’astronome Edgar Stram, de Pierre Zeevaert, de Jacques Halbronn et des responsables de la revue Jean Jacques Cristinacce et Roger Faloci. Hoyoux  et Zeevaert venaient de Belgique et co-organisèrent avec le MAU le Congrès de Lille, en décembre 1978

. On s’arrêtera  sur ce congrès qui était axé notamment sur les prévisions d’André Barbault connues depuis 1967 (Les astres et l’Histoire Ed JJ Pauvert). On sait que la montagne (prévision d’une Troisiéme Guerre Mondiale) accouchera d’une souris. Mais ce qui est intéressant ici c’est  que l’on avait affaire, il y a 40 ans, à un phénomene astronomiquement remarquable dont les astrologues entendaient tirer des conclusions qui n’étaient pas recevables par l’astrome présent au Colloque,Edgar Stram/  Il répliqua ‘je ne comprends pas pourquoi vous voulez qu’il se passe quelque chose sur Terre parce que huit planétes vont se trouver en conjonction alors qu’elles restent sur leur orbite’

.

 

 La  face cachée dees hommes politiques. Portraits morphopsycholoqiques par Marielle Clavel (plus  tard Garrel), enseignante à  la FLAP (Faculté Libre d’Astrologie de Paris)

 

n°22   Jacques  Halbronn  La géomancie, un jeu d’enfants 

 

n°26 Jacques  Halbronn  A propos du jeu d’échecs. (sur les éléphants comme pièces du jeu)

 

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jacques Halbronn Reconstitution d’un projet avorté « Mantiques » sur la recherche dans les « Arts Divinatoires », 1979

Posté par nofim le 16 février 2022

jacques  Halbronn Reconstitution  d’un projet avorté « Mantiques »  sur la recherche dans les  « Arts Divinatoires »1979. Direction Dominique Devie.

 

 

En 1979  parut  Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau et apparemment un autre collectif était prévu consacré aux Arts Divinatoires  qui avorta pour des raisons qui nous échappent, en raison peut être de l’interruption des Editions de l’Autre Monde  de Roger Faloci mais cela reste à vérifier;  En ce qui nous concerne, signalons les travaux dans ce domaine que nous avons par ailleurs publiés: en 1983, ce furent les Mathématiques Divinatoires,  chez Trédaniel, en 1993, notre étude sur l’histoire du Tarot (Etteilla. Le Livre de Toth, Ed Trédaniel), en 2015, une étude sur les Livres d’Heures dans la Revue Française d’Histoire du Livre Histoire des Livres d’Heures. La fortune du « Kalendrier et Compost des Bergers » en Angleterre et en Italie autour de 1500 sans oublier notre préface au Tarot provençal arlésien; étude  d’un jeu de lames divinatoires en langue provençale, de Dominique Devie, en 1981 et  un Tarot Séfirotique (in revue Autre monde)

En tout cas, nous retrouvons dans nos archives, à la Bibliothèque Universitaire de Recherche Astrologique, un ensemble prêt à être publié, On en était même au stade des épreuves et de la mise en page- il y a plus de quarante ans et il nous a semblé heureux de le faire connaitre.Mieux vaut tard que jamais. Parmi les collaborateurs pressentis,   Serge Hutin, Robert Baël, Pierre Heckel,  Denis Labouré,  Daniel Girauid, Marie Thérése des Longchamps, Sarah (Maïa), Dominique Devie, Arnold Waldstein André Petibon, Martine Machtou(  cf   »La Femme et la mystique à l’époque classique »  1987 [thèse 3e cycle]. 

Nous avons voulu plus de 40 ans plus tard, publier  cet ensemble consacré aux « mancies ».  L’abandon du projet tient probablement à ce qu’en 1980, la revue changea de propriétaire  Ed François de Villac (G. Gourdon)et paraitra  à partir de 1979, sous le même titre puis  sous celui de  « L’Autre Monde Destin », au sein du groupe Astres, Faloci restant un temps rédacteur en chef. Destin  étant le nom d’une revue fondée par Werner Hirsig à Lausanne, en 1938.On peut en consulter la collection à la Bibliothèque centrale de la ville. 

  Il nous faut logiquement  faire le point aujourd’hui sur ce sujet qui aura occupé, à une certaine époque, dans la décennie 2010 quelque place dans nos activités de vidéaste. Notre intérêt pour le spiritisme remonte à la fin des années soixante, quand nous fréquentions certains cercles parisiens comme celui de la rue des Gatines (M° Gambetta), ce qui coincida avec le décés de notre père, en janvier 1970, à l’âge de 64 ans.

Toutefois, on ne peut dire que nous nous sommes investi dans ce domaine, nous semble-t-il, surtout, dans l’ensemble, plutôt un objet d’investigation historique et ethnologique. Cela dit, nous avons à notre actif un mode de tirage tarologique (« le tarot séfirotique »^) articulé sur 1(sur 22) arcanes majeurs (cf la revue L’Autre Monde, 1978), que nous avions disposés en 5 couples/ On trouve là une démarche sélective qui annonce notre travail de décantation du savoir  astrologique. En fait, le dit savoir  aura été perturbé, selon nous, de par son voisinage avec l’astronomie, ce qui aura enclenché un  processus d’inflation qui aura fini par défiguré la dite astrologie/ Selon nous, les arts divinatoires auront été épargnés par la surenchère astronomique et , à l’instar de la numérologie, auront notamment préservé une structuré d’un seul tenant.  On sait que nous sommes parvenus à une astrologie ne se servant que d’un seul curseur et que d’une cyclicité en deux temps, très loin donc du « délire de l’astrologie actuelle happée par la profusion astronomique.  En ce sens, l’astrologie aura cru se moderniser, se conférer des fondements solides en s’ancrant sur l’astronomie, regardant avec mépris des mancies qui n’entretenaient qu’un rapport minimal  avec la dite astronomie, utilisant le nom des planétes – comme en chiromancie- sans avoir à consulter d’éphémérides, ce qui tend à scandaliser les astrologues.

Par ailleurs, dans les salons comme Parapsy, nous avons interviewé probablement une centaine de praticiens (cf les vidéos sur notre chaine You Tube de la Subconscience) et nous nous intéressions à la découverte des dons. Nous avons fréquenté Youssef Sissaoui et son INAD (Institut nationel des Arts Divinato dès les années  70, le groupe né autour de Robert Jaulin, à Paris VII et notamment  Yves Lecerf.(rue Charles v) jusqu’à sa mort en 1995.  Dans nos publications, la dvination ne fut pas oubliée, à commencer en 1983 par les Mathématiques  Divinatoires (Ed Trédaniel, préface de Jean Charles Pichon). Toutes les mancies comportaient des dispositifs dont nous explorions les structures parfois insoupçonnées (cf notre étude sur le Yi King). Cela nous conduisit d’ailleurs à aborder les langues comme des constructions dont il convenait de reconstituer la  cohérence interne (cf notre DESS  de 1995, à Paris VIII St Denis). Ce dont nous sommes le plus fier, c’est probablement, dans ce domaine des mancies, notre travail sur le Tarot (Recherches sur l’Histoire du Tarot,  Trédaniel 1993 et  Le Tarot et les livres d’heure, in Revue Française d’Histoire du livre, 2015). Il nous semble que la fréquentation des médiums nous aura été d’un certain secours,dans notre jeunesse, en ce qu’elle nous annonçait un certain succés en tant qu’auteur. Nous avons parfois reçu des messages en nous rendant dans certaines salles (comme l’USFIPES) où il fallait déposer des photos. Au bout du compte, peut être sommes -nous dotés d’ »une certaine médiumnité, ce qui nous aura conduit à rechercher la compagnie de semblables;

 

 

Le sommaire se présentait ainsi:  

 

 

 

Editorial par J. Halbronn,   

 

I Géomancie 

 

Robert Bael: Pourquoi je suis géomancien. Géomancie d’où viens-tu? La  solitude du géomancien/ Ce que peut être la géomancie. Serge Hutin, le traité de géomancie de Robert Fludd.: dom Néroman, géomancien/ Pratique de la géomancie par Pierre Heckel,  Albus et Rubeus. L’inversion de D. Néroman par Denis Labouré Le roman initiatique et les Arts divinatoires par J. Halbronn, Aux origines de la géomancie par J. Halbronn 

 

II Tarot 

Daniel Giraud, Connaissance du tarot Marie-Thérése des Longchamps: Tarot et alphabet hébreu. Andrée Petibon L’origine des tarots et les Templiers/ Sarah (Maïa): Alexandre Jodorowsky et le cérémonial du Tarot  Dominique Devie. Le tirage dans le tarot 

 

III Yi King

Daniel Giraud. Connaissance du Yi King Dominique Devie: les difficultés du Yi King;  J. Halbronn, l’ordre des hexagrammes.

Conclusion:  les correspondances entre les différentes connaissances

I Dominique Devie, II Arnold Waldstein. 

 

Nous disposons d’un certain nombre d’articles que nous reproduirons ci après.

André Petibon: l’origine des tarots et les Templiers 

Dominique Devie Tarot et  astrologie: la question controversée des correspondances

Arnold Waldstein: Astrologie, tarot et alchimie

 

Bael La géomancie numérale

J. Halbronn Le roman initiatique et les arts divinatoires

Martine Machtou  Les arts divinatoires dans les religions  afro-brésiliennes

 

 

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 Martine Machtou  Les arts divinatoires dans les religions  afro-brésiliennes

 

« Contrairement au systéme clos qui constitue le Tarot et le Yi King, les art divinatoires dans l’aire culturelle afro-brésilienne sont  rattachés à une religion et ne sont compréhensibles et opératoires que dans le cadre de cette dernière. Leur  appartenance  historique à la vieille religion  africaine essentiellement  Yoruba importée au  Brésil par les  esclaves noirs entre le XVIe et le XVIIe siècles, l’aire géographique qu’ils occupent et la diversité des peuples qu’ils recouvrent montrent déjà  des éléments de richesse du système. L’élément original qui les situerait par rapport au Tarot et au Yi King serait plutôt l’interrvention du corps dans la technique  divinatoire. subjective qu’est le phénoménequ’est le phénoméne de la transe qui est au centre du rituel candombé ou  macumba. Cet éet état de transe qui reléve certainement d »états médiumniques du sujet et non hystériques est en fait une posssession controlée dans ses moindres détails par l’assistance, les musiciens et Babalao. On voit la fille ou le fils des dieux chevauché par son yorisha  qui lui parle et lui dit ses volontés. 

Cette technique divinatoire, quoique médiumnique, doit son langage codé non à une crise  d’inspiration  subite du  sujet, en relation  avec n’importe quel esprit de mort (comme  dans la Macumba ou la doctrine  spirite) mais au  contraire tout un panthéon  de divinités dont l’apparition dans la transe est  déjà un  code classificatoire de  symboles, de domaines d’appartenance de type de métier, de type de problème etc.

Il  est plus spectaculaire qu’un autre  aspect de la divination fort pratiqué au Brésil toujours dans le  cade de la religion candamblé et qui est le  système des cauris. La divination par les cauris consiste en  coquillages en nombre limité dont la disposition détermine  aussi un système  codé se  référant au même système classificatoire, au même panthéon et au même  symbolisme que  celui de la  transe.

Cependant, il nous parait plus proche de toutes les  géomancies que nous connaissons. Contrebalançant la divination subjective de la transe, il est une  divination objective. Le rapport entre les deux moyens à l’intérieur de la religion du candomblé est intéressant. C’est souvent après qu’un probléme ait été élucidé par les Cauris que le postulant a recours, sous le conseil du babalao, à une  cérémonie candoublé ou macumba et dont il  faut rétribuer encore plus les organisateurs.

Comme dans la religion  africaine Yoruba dont il provient, comme dans le Tarot, il a plus valeur de simple consultation et de diagnostic premier que de traitement thérapeutique cathartique.

Ici, il y a deux personnes, le postulant et le devin, ils s’expriment dans un langage rationnel, celui de tous les jours et les dispositions des cauris sur le sable sont toujours harmonieuses, à la fois rassurantes et hermétiques, limitées/

Rassurantes parce qu’ells forment sur le sable des figures recensées à l’avance dans le systéme et qui font référence à des formules de réponsés codées à l’avance elles aussi. 

Limitée aussi à cause des formules. Là, dans la transe du Candomblé, le postulant est un malade que l’assistance entière et la hiérarchie du terreiro soutient d’un bout à l’autre de son « traitement »

Le caractère oral, charnel, les dépenses, le sacrifice, la musique et les tambours donnent un aspect de fête qui tranche dans la vie quotidienne du postulant. Souvent, une purification préalable a  été nécessaire et le langage utilisé  est le langage sacré, la vieille langue africaine yoruba que seuls utilisent les initiés et les babalaos.

Ainsi les orixa peuvent faire savoir leurs volontés aux hommes de deux façons différentes, soit en possédant leurs  fidéles et en leur révélant  l’avenir au cours de leurs transes, soit par le moyen de noix, de coquillages ou autres procédés divinatoires Nous pouvons appeler  des deux manières divination subjective et divination objective.

De la structure sacrée du monde, des histoires des divinités dépend sur terre la divination. Elle lui est liée par la loi de participation, toute une symbolique précise. On peut distinguer cependant la divination de la transe, cas graves, individuels ou collectifs où les orixas se dérangent et « parlent » par la voix de leurs filles, les chevaux des dieux.

Mais souvent le système des coquillages l’emporte car son babalao est assujetti dans sa vie privée à moins de contraintes, moins de tabous. C’est alors la divination par les cauris ou alors par les colliers d’Ifa. Les cauris d’Exu ont eu raison, d’après un mythe et aussi la pratique du collier d’Ifa.  Il suscite plusieurs types de réponses, montrant que Dieu parle- s’il répond par oui ou par non ou par des séries de réponses ambigues. Il suscite  également la divination par les feuilles, faite par des prétres qui sont les babolosaim et  qui est du domaine du Dieu de la nature sauvage. Osaen Calebasses.

Enfin, on peut distinguer une autre forme de divination, c’est celle des Egun ou arrivée des morts dont le culte est une sorte de croyance spirite survivante des anciens cultes africains des légions des morts. Lors d’une  cérémonie spéciale, dans un  endroit retiré, les morts se manifestent sous  forme  d’apparitions ou de voix, sous la forme d’acteurs masqués aux vivants et sont interrogés par ceux  qu’ils controlent.

Pour  que la  divination opère, que ce soit dans les  cauris -oboui pen-opèle- le collier  d’Ifa (edelegun) ou même la transe médiumnique, il  faut non seulement que la structure du monde soit  adéquate mais aussi la structure de la personnalité  qui lui  correspond.

Le résultat que constitue l’Odu est souvent  ambigu (en particulier  avec les  cauris) car il est donné par l’ensemble des mythes, des légendes ou des histoires, il  faut les interpréter dans le sens de la question posée.

Il  existe donc une loi de participation entre le  résultat et la structure  sacrée du monde,  systématisée par des  tableaux de  correspondances entre les différents dieux, régnes de la nature, couleur et activités humaines, affections ou vertus.

Mais le consultant lui aussi a son odu et il est évident que la réponse du devin dépendra de la signification de cet « odu » ou destin personnel du consultant.

L’Ifa en Afrique est entre les dieux et les hommes, il occupe une position intermédiaire. Il n’est pas l’orixa qui réside dans notre tête. Dans les survivances afro-brésiliennes, il est assimilé à l’Héléda ou ange gardien ou « fa » personnel, dieu tutélaire et protecteur. Cet odu est une sorte de destin résumé de la personne dont le babalao a préalablement indiqué au consultant la signification, les sacrifices qu »il commande, les tabous qu’il oblige à respecter, les proverbes qui doivent guider l’action de son possesseur, la coutume d’avoir l’exu personnel  est gardée au Brésil, dès la naissance de l’enfant et ainsi il donne un certain nombre  d’indications sur le destin du consultant.

Le terme géomancie -divination par la terre- est tout à fait impropre à désigner la véritable science cosmologique traditionnelle dont l’art de la divination est aujourd’hui la survivance. C’est comme dans le tarot une science symbolique très ancienne come depuis l’époque néolithique qui sert à mettre l’homme en harmonie avec les différentes influences cosmique par la détermination des influences qui permettent à l’homme de vivre  en raisonance avec son cadre naturel (plan des  villes, fortifications, orientation des maisons)  Le  tarot possése surtout en plus de son aspect divinatoire qui est le plus connu, des figures à signification psychologique ou cosmique et une voie d’évolution vers la sagesse dans l’acquisition de la maîtrise  intérieure (voie lunaire passive) et voie extérieure ‘solaire, active). Après cette double maitrise, il  y a au bout du chemin initiatique parcouru le fait d’admettre dans notre chair, dans toute notre impuissance, la transcendance et la différence de nature entre Dieu et l’homme. Le seul rapport avec Dieu  reste dans l’espérance, l’abandon et l’amour.

 

 

 

 

Andrée Petibon

L’ origine  des tarots et les Templiers

 

Le »tarot » de Marseille est le seul  jeu dont les arcanes ou symboles sont restés presque inchangés depuis leur origine pour les signes essentiels.. Ils sont du  style de l’Italie du XIIIe siècle, le temps de la grandeur des Templiers. En Italie, on les appelait « tarocchi ».  Ce jeu  ne comportait d’abord que les Arcanes dits majeurs. On l’a importé  en  France pour distraire Charles V le Fou (!) exactement en  1369. Ces  cartes apparaissent à la fin du XIIIe siècle puis sur bois au XVe siècle puis furent réédités surtout à Marseille. Cette  édition donnait alors le jeu complet, celui qui de l’avis unanime reste  seul  classique et aussi proche des  traditions fixées dès son apparition au Moyen Age/ Nous savons que dès le XIIIe siècle, les Arcanes Majeurs étaient des symboles chers aux  Templiers et dont nous retrouvons la présence dans plusieurs cathédrales françaises au temps de leur influence dominante/ Vers la meme époque, de nombreux pélerins les connurent peu à peu et tiraient un arcane au hasard au pied de la Sainte Vierge dans l’espoir d’y trouver une réponse en termes de symboles. Ceci nous  fait nous souvenir du « Jongleur de Notre Dame ». Tout nous invite à penser que les principaux  chefs des Templiers dès qu’ils ont pressenti leur perte possible ont enseigné à certains Gitans ces symboles. En effet, ils utilisaient un grand nombre d’entre eux dans la construction des cathédrales et ils savaient que des etres simples  transmettent mieux  signes  et traditions sans y changer un « iota » que des intellectuels  sauf si ces derniers se regroupent en collége sacré. C’est en effet à partir de la disparition que les Tarots qui furent d’abord les supports de contemplation et des thèmes iconographiques servirent peu à peu de supports de voyance parmi certains gitans d’abord et par la suite dans la plupart des milieux occultisants.. Certes, au cours des siècles, de nombreux voyants(et surtout aux XVIII, XIX et Xx siècles)  inventèrent d’autres jeux supplémentaires dérivés ou non du Tarot mais ces derniers furent souvent plus éphémères et toujours moins riches et moins clairs; moins traditionnels par leur symbolisme. Il est permis de se demander si à des périodes ou cycles plus ou moins réguliers, le symbolisme universel essentiel ne subit pas une réadaptation pour divers temps et lieux, sous une sorte d’inspiration divine plus ou moins collective parmi  artistes et mystiques prédestinés rejoignant de ce fait l’Art Sacré lui même/ 

 

Jacques  Halbronn    Le roman initiatique et les arts divinatoires.

 

L’idée de recourir au climat très particulier dégagé par les Arts Divinatoires est  venue à différents auteurs qui ont construit une trame romanesque permettant pour  ainsi  dire l’enseignement « par  la joie » de disciplines telles que le Tarot ou la Géomancie. On  trouvera ici  deux  exemples : l’un  est  emprunté à l’astrologue Dom Néroman ‘(La géomancie  retrouvée) et l’autre  à l’Anglais Charles Williams ‘The  greater  Trumps- les  arcanes  supérieurs. Ces deux textes s’éloignent très fortement du manuel classique.

Leçons données par le Mage Douban au jeune  Prince Agib, fils  du Sultan. Tel  est le  sous titre  du Traité de géomancie rationnelle du français Dom Néroman

Le fils du Sultan rentre de la chasse plus tôt que prévu, il est furieux : »Qu’on me livre Douban. Je veux plonger moi même mon poignard dans son coeur maudit de géomancien. Comment le géomancien a-t-il pu affirmer que ce jour serait heureux? Au bout du compte, on découvre que le mort était l’âme d’un complot contre le Sultan. Désormaus Agib est prêt à suivre les oracless de Douban « J’écouterai ses conseils dit il à son père. Mais mon sang qui est le tien se révolte à la pensée  de suivre docilement les indications de la géomancie dont  j’ignore les  ressorts; je suivrais mieux les indications de la  géomancie si Douban m’en  expliquait les  secrets. Ne puis  je apprendre  cet  art , sinon  assez profondément pour l’exercer moi même, tout au moins  suffisamment pour comprendre ce qu’il révéle  aux  mages  exercés? » Tel est le prétexte pour que commencent les leçons de géomancie.

Le roman va tourner autour du harem du jeune Prince. Dom Néroman nous  fera faire la connaissance de belles houris qui se succéderont dans les bras d’Agib. Douban explique  la méthode de géomancie appliquée qu’ils suivront pour interroger le destin. « Si la caravane  est au palais avant lundi et ellle t’emméne au moins seize houris, ce sera le signe que le ciel confirme le conseil de procéder comme  Aboul Hassan. Voilà ce que tu feras; dès qu’elles auront été purifiées et parfumées, on leur servira des gateaux d’aspect identique dont un seul  contiendra une pierre précieuse: la houri qui trouvera la  gemme dans son gateau te sera conduite pour la nuit; si elle te plait, tu la gardera et ton premier point géomantique sera impair, point d’activité; si elle n’allume pas tes sens, tu la renverras et ton premier point sera pair, point de passivité. Naturellement, tu choisiras alors dans le harem une autre houri car tu ne dors presque jamais seul et si tu jeunais d’amour devant celle qui te laisserait froid, le jeu se trouverait faussé, pour celle du lendemain.

Ainsi, chaque jour,  selon des intervalles précis, Douban sonne de la trompette; C’est le signal  de la distribution  des gateaux. La houri qui trouve le diamant est menée par le grand eunuque devant le  Prince et celui-ci , selon  ses  réactions, édifiera les  figures géomantiques de son thème.

Arrive le jour où la  dernière  est présentée. Agib souhaiterait refuser celle-ci car ainsi il obtiendrait un point pair et ses connaissances en géomancie l’orientent dans ce sens. « Il se produisit alors un  fait inimaginable pour ce  jeune homme  déjà blasé. Agib fut tout de suite  enveloppé  d’un désir fou, violent qui le jeta  sur  cette inconnue les sens incendiés. Agib doit faire son mea culpa. « Moi qui  avais tenté de soupeser, qui avais craint d’être influencé par mes  calculs! Beaux  calculs! Vraiment, j’ai été le jouet  d’une force extraordinaire, irrésistible..ah oui. Allah est plus grand et c’est bien lui qui a  choisi le dernier point. (cf Dom Néroman. La Géomancie retrouvée. Ed Sous le Ciel. Paris, 1948.  Passons du monde arabe au brouillard anglais.. Les  arcanes majeurs de Charles Willams, mort en 1945. Publié en 1932 par  Victor Gollancz. 

Monsieur Coningsby , qui habite Londres a une fille, Nancy, qui est  tombée amoureuse d’une garçon appartenant à une famille de gitans. Un jour, son fiancé apprend que son futur beau père a reçu d’un ami une très belle collection de cartes. Et parmi celle-ci un splendide jeu de tarots. Dès lors,  Henry, le fiancé ne rêve plus  que de s’emparer de ce trésor. En effet, ce jeu est celui que son grand père recherche depuis toujours et qui permettra de libérer l’énergie des Tarots.

Dans une pièce de la maison du grand père, Aaron Lee, s’agite  un étrange ensemble de marionnettes aux formes des arcanes supérieurs. Or les cartes qu’Henry a vues chez sa fiancée sont l’exacte reproduction de ces marionnettes. En réunissant cartes et marionnettes, on pourra enfin révéiller l’énergie du Tarot. Car c’est là le seul jeu authentique qui met l’Homme en contact avec le Destin. Tous les autres tarots ne sont que de piétres imitations de ce Tarot primordial.

Henry, pour les fêtes de Noël, invite toute la famille Coningsby, à passer quelques jours chez son grand père. Et il s’arrange pour que le père  emporte, avec lui, son jeu de tarot.

Les hommes vont tous, bientôt, devenir des apprentis  sorciers car les  forces vont  se déchainer, la tempête va monter à l’assaut de la maison. Henri tentera de déclencher leur  hargne contre M. Coningsby; Au bout du compte, ce sont les femmes  qui se montreront à la hauteur de la situation, qui apporteront le calme nécessaire, ce sont elles qu sauveront l’Humanité.

Ce roman qui n’a jamais été traduit en français nous fait regretter le peu d’usage  que fait la littérature  fantastique ou de science fiction  des divers modes divinatoires.

 

 

 

 

 

Arnold Waldstein Astrologie, tarot et alchimie

 

Le syncrétisme occultiste qui fleurit actuellement comme à la fin du XIXe siècle ainsi que de prétendues recherches structuralistes voudraient nous  faire croire qu’on peut établir des analogies rigoureuses entre ces trois disciplines. Tout ce que nous pouvons faire, c’est montrer qu’il n’en est rien, c’est à dire montrer que le titre même de notre article est à revoir. Les ouvrages d’occultisme qui mêlent ces trois sujets en y rajoutant,  au besoin, la « Kabbale » revue et corrigée et d’autres  fantaisies sont  aussi  nombreux que  contradictoires, illustrant  bien le niveau intellectuel déficient d’un certain  spiritualisme de bazar où se regroupent  en un  délire comme par hasard convergent les infra et les hyper rationalistes. De Papus et Eliphas Lévi jusqu’à Marguerite de Surany et aux voyantes les plus initiées de Paris, la méthode est la même: pour passer du visible à l’invisible, il suffit d’allumer  les fumigénes. Du coup, n’importe quel clochard devient  un  adepte et  n’importe quelle poubelle un athanor voire une maison d’édition.

Nous ne nous amuserons pas à  nous demander  si telle arcane correspond à tel signe (sauf pour quelques unes d’entre elles) pour la bonne raison qu’on  ne voit pas  pourquoi il  y aurait  une correspondance ; il y a encore moins de raison pour cela que de comparer les diverses  astrologies de civilisations  différentes, autre jeu  vain  et stérile. Ce qui  compte, c’est de pratiquer à fond  une discipline.

 La doctrine hermétique nous  apprend  en revanche que des analogies très précises  relient  Astrologie, Alchimie et Magie qui forment une « Sainte Trinité de l’hérmétisme venu d’Alexandrie.  Tout thème  astrologique est un pentacle de même que l’oeil  est un Zodiaque. Les correspondances de Saturne avec le plomb, de Vénus avec le cuivre, de Mercure avec l’argent (le vif argent; ndlr), du Soleil avec l’Or, ne sont pas de élucubrations occultistes mais des certitudes ésotériqyes, basées sur une tradition? Introduire le Tarot dans cette sorte de Sainte Trinité est une opération hasardeux. et cela pour plusieurs raisons:

I  L’origine  du Tarot est inconnue et douteuse. S’il est d’origine bohémienne comme le supposent la plupart des auteurs, c’est qu’il véhicule en réalité un élément impur, une représentation du monde dégradée en art divinatoire où se sont combinées des influences diverses er fort hétéroclites. Le Tarot n’est pas un livre sacré (il suffira de se rappeler la fonction et l’origine des Bohémiens ou Gitans.

 

 

 

II Le Tarot est avant tout un  art divinatoire. Ce n’est pas le cas de l’astrologie, quelle que soit l’image caricaturale qu’en donnent actuellement  les mass media ou la presse.

III Le Tarot contient 22  arcanes majeurs, le Zodiaque 12  signes. Même en faisant appel à la numérologie la plus fantaisiste, il est impossible d’établir des analogies acceptables sur cette base, de même qu’il est vain de vouloir  comparer des signes astrologiques relevant d’une  astrologie lunairre er d’une astrologie solaire. Ce sont des incompatibilités mathématiques que le délire neptunien de n’importe quel inspiré ne peut suffire à masquer.

 

Ainsi  s’explique que M. de Surany met en rapport (dans son ouvrage Alchimie: du visible à l’invisible) le Bateleur du Tarot avec le signe du Bélier et la Tempérance avec le Scorpion, ce qui constitue une aberration. Car s’il fallait tenter d’établir une analogie, il va de soi que le Bateleur correspond aux Gémeaux et le Tempérance au Verseau. On peut aussi comparer la Lame de la Justice au signe de la Balance et le Pendu au Poisson. Mais tout cela est fort aléatoire : pour certaines lames, on  voir plusieurs correspondances possibles, pour d’autres aucune.

 

Il  existe une signification du Tarot, un symbolisme  cohérent que très peu d’ouvrages ont su  dégager (notamment  celui de Hadés) Sur la base de ces significations, il est certes possible de formuler des  hypothèses mais il n’existe aucune  clef  définitive pour les trois   raisons citées plus haut.  Le  véritable  esprit  de synthèse, la maîtrise, le génie consiste à  approfondir une vision du monde et non à multiplier les parallèles (qui ne se rencontrent  jamais)

 

Le Tarot relève d’une  vision  subjective (qui peut se  dégrader en voyance) alors que l’astrologie constitue une représentation métaphysique du monde). De là  découle que les  adeptes de l’astrologie traditionnelle sont d’accord  sur l’essentiel alors que le Tarot permet à n’importe  qui de dire n’importe quoi parce qu’il n’est pas fondé.

Le  Zodiaque est une  structure, le Tarot est fait d’images. Les rapports  entre les deux ne peuvent  se  réaliser qu’à travers une intuition  spontanée et  subjective. Comment pourrait-on en  faire un  traité?   Il en est autrement des analogies  entre l’astrologie  et l’alchimie qui reposent sur un  symbolisme  commun remontant à la gnose  alexandrine et même  aux Cabires  anté historiques; Il s’agit oci de véritable ésotérisme (langage  réservé aux initiés) et non  d’occultisme; Finalement, le Tarot  apparait comme  un corps  étranger qui se distingue par son manque de clarté et de pureté par rapport  aux images alchimiques et  aux symboles  astrologiques. Son  essence lunaire (l’image) le prédestinait à servir de support aux  délires les plus fantaisistes même lorsqu’ils sont déguisés  en fausses analogies  On a pu reprocher à l’astrologie contemporaine d’être une prostituée mais au moins son origine est sacrée

 

 

 

 

 

Dominique Devie

 Tarot et  astrologie: la question controversée des correspondances

 

Les  douze  premiers  nombres, du Bateleur  au Pendu Pourquoi « La Force » est elle la carte du Verseau et non du Lion? Or, nous  y voyons une femme s’opposer à un Lion comme le Verseau est situé à l’opposite du signe royale. Le 11 maitre nombre réputé solaire rythme les tâches de notre étoile. C’est un  cycle de  « crise » qui  doit être rapproché du traditionnel « exil »du Maître du Lion  en Verseau. Dans cette carte l’image fait directement référence au signe par sa situation astronomique. C’est le personnage  et non l’animal qui  a le dessus. C’est  du dompteur qu’il  est  question, de ses qualités, l’animal ne sert que de faire-valoir; Pris sous cet anglen l’analogie « Verseau » créve les yeux, Sans faire de jeux de mots, on peut dire que l’Amoureux est  « vierge ». Les rapports du 6 avec la génération  et le sexe sont confirmés par la synchronicité phonétique entre sexus (en latinà et six en français. L’Amoureux est hanté par le sexe puisque son probléme consiste à choisir entre deux femmes dont l’une est dit-on impudique. La « virginité » est précisément le refus du sexe au profit du « service » spirituel (d’où la connotation bien indirecte de contingence, de choix, de limitation attribuée au signe. Les freudiens diront alors que le perfectionisme du signe, son intellectualisme  rationnalisateur n’est en définitive que le dernier avatar d’une sublimation ratée, d’où résulte la frigidité. Ainsi, l’on confond souvent l’effet et la cause, celle-ci pouvant se résumer par une formule clé: nécessité de résoudre le complexe de l’Ange et de la bête.

La quatrième lame s’accorde avec le 4e signe: le Cancer régit les espaces clos en volume signifiés par la pierre cubique sur laquelle repose l’empereur dans certains jeux (empereur assimilé à Jupiter qui , soit dit en passant est exalté dans le Cancer.

Si la 9e lame figure le Sagittaire (les grands voyages et la philosophie, la religio) l’Hermite est bien à la fois un voyageur et un personnages qui médite; L’image le montre sans ambiguité car le personnage tient le bâton du pélerin.. 

 

 

La  seconde  série duodénaire 

 La « Mort » mise en scène à la 13e station est donc un Bélier octaviant et donne l’impulsion à l’oeuvre qui sera réalisée lors d’un  second tour. Le zodiaque n’est plus considéré comme un cercle (vicieux) mais comme une  hélice ascendante, une spirale évolutive.

Prenons quelques repéres et  essayons de valider cette  hypothèse. 

La 16e carte serait un Cancer octaviant. Elle se nomme, comme par hasard, « La maison Dieu » ;L’analogie Cancer/limites/maison  est connue. La carte met en scène deux individus expulsés d’un lieu clos  (‘une tour) par la foudre Nous pouvons interpréter cette allégorie comme  suit ; la tour est l’image de la tour d’ivoire que constitue la subjectivité et les mécanismes protecteurs qui sont le lot de ce signe et  dont il raffole. Les  événements et les circonstance de la vie (le feu du ciel) se chargent  de l’extraire, toujours  brutalement d’un univers   clos sur lui même (la tour) provoquant parfois d’amères désillusions (les personnages « tombent  de haut’  et se  font mal)  Tout le problème Cancer est  résumé dans cette  simple image.

La 19e lame figurerait la Balance ( 19 = 12 +7), ne soyons pas surpris d’y voir deux personnages se tenant (associativité) des jumeaux (égalité) devant  un mur de brique ‘l’oeuvre commune -complémentarité) sous le Soleil (contrat au  grand jour, à caractère officiel) Nous retrouvons icu toutes les  significations de la 7e étape solaire et celles de la 7e maison (mariage, contrat)

La 20 e lame figurerait le Scorpion (mort-transformation). Or, si nous admettons par ailleurs que la notion de Karma serait bien le sujet de la 8°lame et que l’idée même de karma suppose un passage mortifère, le « Jugement » est bien le complément de la « Justice ». Non seulement, les 8° et 20° stations sont liées à travers le 12 mais elles se complétent sans équivoque car le nom qu’elles portent est  peut être un signe.

La 21e lame  « Le monde » octave de la 9° serait bien en rapport avec le Sagittaire. Le « Monde » est bien le lieu où se font les voyages. La lame évoque bien le probléme philosophique essentiel à travers la figure du Sphinx symbolisé par les 4 signes fixes entourant la couronne (figure qui signifie la quadrature du cercle qui reste à résoudre. 

Les « illustrations’ qui précédent  n’ont pas d’autre but  que d’être les « petits cailloux blancs » d’une structure qui semble bien se profiler en filigrane derrière les apparences. Je ne veux point en dire davantage et je laisse à ceux que cela intéresse le soin de compléter un « systéme » sur lequel j’abandonne toute paternité.  D. D.

 

  Le tirage dans le Tarot 

 

 

(

Je ne suis  pas  un amateur de « correspondances »La pratique du tarot n’y gagne en rien. ses figures si éloquentes  se suffisent à elles mêmes/ Si donc je me suis attaqué à ce probléme, c’est pour voir où l’expérience me conduirait La multifude des solutions proposées et dont ont trouvera une illustration dans un récapitulatif donné dans les rééditions modernes du livre d’Oswald Wirth  Le Tarot des imagiers du Moyen Age prouve que les auteurs n’ont pas trouvé la clef s’il en existe une. Le terme de « correspondance » mérite d’être discuté; qu’entend-on par là?  S’agit-il d’un rapport d’équivalence au sens d’une égalité ? Il ne peut y avoir d(égalité entre un symbole astrologique et un symbole du Tarot. Il s’agirait alors d’un « rapport » mais le terme est beaucoup trop vague.  Quelle  est la nature du rapport proposé par les différents auteurs.? De toute évidence, les uns et les autres se sont fondés sur une vague parenté psychologique qui fait qu’on établit une relation  entre le « Bateleur » et la personnalité mercurienne ou gémellique (le bateleur est habile, mobile, rusé comme le Dieu des voleurs…et des hermétistes…des médecins ou des commerçants dont le profil n’est d’ailleurs qu’un « vol autorisé ».  Parfois il s’agit d’une ressemblance purement formelle qui fait que l’on établit un rapport entre le signe du Lion et la Force (dont la lame contient l’animal) à moins qu’on ne distingue des rapports entre le Verseau et la lame 14  et 17 où l’on voit des cruches qu’on peut prendre à la rigueur  pour l’amphore mythiqe.

La psychologie étant par nature chose ambigue on conçoit  que les auteurs puissent proposer de bonne foi des solutions diverses. Quant à l’analogie ou soi disant fondée sur ne coincidence de forme, je ferai mieux comprendre en quoi elle est pernicieuse si je dis qu’elle équivaut à penser « Verseau » quand on passe devant la célébre statue du Manneken  Pis, c’est aussi stupide que cela;

Comment fonder des rapports analogique? La réponse est pourtant fort simple! Ce n’est pas en établissant des coincidences entre des images symboliques qu’on y parvient mais c’est en essayant de superposer la structure de deux ensembles pris dans leur totalité J’ignore comment j’en suis venu à la solution numérologique qui est à la base de mon étude. Je dois cela sans doute à la fréquentation des exposés de Jacquelins Bony Belluc dont les travaux s’inspirent à l’origine de ceux de Marcelle Sénard dans son ouvrage le Zodiqaue clef de la psychologie appliquée à l’ontologie (Ed Traditionnelles).   

Mais il ne s’agit pas à proprement parler d’une « solution » parce qu’au fond, mon propose n’apporte en dernière analyse  qu’une série de présomptions en faveur de l’hypothèse qui voudrait que les Nombres aient agi sur l’inconscient des « inventeurs » des signes et des lames, ce qui ne veut pas dire que ces « inventeurs » ont voulu leur zodiaque conforme à l’esprit des nombres, et l’ont fondé en toute lucidité sur le 12

 

Le passage du 12 au 22 par le 13

L’entreprise se complique en effet quand il s’agit de distribuer 22 lames sur 12 signes(j’ai écarté les planétes dont le nombre est par trop variable selon les auteurs. J’ai tout bêtement recommencé ma distribution à partir de la 13e lame, ce qui fait que la Mort devient un Bélier octaviant et ainsi de suite. La mort est dans le cycle zodiacal le sujet de la 8e étape; c’est du moins ce que l’on dit/ Or, il existe une preuve indirecte que le 8 et le 13 serait bel et bien la même chose: on trouve cela dans l’analyse de l’espace musical. La 8e etape  de la progression  de la gamme diatonique correspond  à la 13e de celle dite  « chromatique »; Ce lieu est  bien un lieu de  « transformation », de mort résurrection puisque l’octave  précédente se conclut alors que la nouvelle y prend naissance.

Tout ceci  est singulier mais l’affaire des modes anciens est un tel imbroglio qu’il est  difficile d’y trouver la preuve d’une structure fondamentale et constante. N’ayant pas pour but de détruire sans espoir, je laisse cette singularité aux amateurs de mystères »

 

 

Il   me reste à dire l’histoire curieuse de ma propre étude. D’abord version « simplifiée » d’une étude demandée par Fernanda Nosenzo, une  astrologue milanaise, j’ai pensé  l’offrir aux Cahiers  Astrologiques. Le comité de lecture de mon ami Rogel l’a rejeté sous  prétexte que n’offrant pas  une démonstration pour les 22 arcanes ma thèse n’était pas prouvée Or, j’ai voulu la laisser inachevée afin de ne pas en faire un nouveau « gadget » car mon propos était de provoquer  une réflexion critique. L’échange avec les C. A. en est resté là. Je note   cependant que dans une étude  intitulée ‘l’usage du tarot en astrologie judiciaire, le fondateur ds Cahiers, Alexandre Volguine se prononce en faveur des « correspondances » que j’ai dégagées » (p. 22)

Bibliographie:

Numérologie: on lira avec profit le livre  de F. X. Chaboche  » Vie  et Mystères des nombres’(Albin Michel) qui est une excellente introduction/

Tarot  L’ouvage d’O. Wirth reste un des plus intéressants quoique très criticable dans la mesure où l’auteur confond souvent  » ressemblance »  et « analogie ». Titre Le Tarot des imagiers du Moyen Age. Celui de Marteau, un classique (Ed Arts et Métiers Graphiques . Paris)  L’ouvage de Delcamp est à mon sens trop « verbeux » pour être efficace.

Zodiaque:lire M. Sénard, « le zodiaque, clef de l’ontologie appliqué à la psychologie.(Ed traditionnelles). Cet ouvrage est confus à force d’être riche. La numérologie y est confonduée avec l’étude des lettres (runique et hébraiques),ce qui est, à mon avis, regrettable bien que tout se tienne. Si le paralléle Nombre/signe existe, il ne ressort pas toujours avec évidence. Il s’agit néanmoins d’un ouvrage indispensable par sa documentation unique.

NDLR  On trouvera des développements intéressants  notamment  sur le « Tarot Astronomique » in 

Owald Wirth  Le Tarot des imagiers du Moyen Age, Préface  Roger  Caillois,,  Ed Tchou, 1978

 

 

 

 

 

 

Robert Baël  La Géomancie numérale

 

La géomancie traditionnelle -intuitive- est un remarquable procédé de détection du futur (et aussi du passé) mais, en principe,elle ne s’applique qu’à l’étude d’une question précise et déterminée. En principe, car il est tout de même possible d’établir des études d’ensemble, par exemple, sur la vie d’un sujet pour une année, ou pour une période d’une durée quelconque. Il n’est même pas exclu d’ériger un thème de nativité par  la méthode  géomantique traditionnelle du « jeté des points ». Mais la faculté intuitive  a des limites et peut etre variable sous l’effet d’une  foule de circonstances et d’influences qu’il  serait  trop long d’énumérer. 

Ces considérations m’ont incité à  rechercher une méthode  qui, tout en  respectant l’admirable  symbolisme  géomantique introduirait dans  ses applications une forme plus rationnelle, des bases moins mouvantes, s’il m’est permis de m’exprimer ainsi. C’est cette méthode que j’ai appelé « géomancie numérale »

Les bases

L’élaboration du thème  ne repose plus sur un « jet de points ».* ou tout autre  procédé annexe. A ce geste, en quelque sorte magique du « jet’ est substituée une opération plus tangible, plus rationnelle comme il a déjà été dit;  Et cette opération  s’inspire de  la  grande loi  universelle des cycles ou  alternances cosmiques.

Un rapprochement  peut être fait  avec quelques méthodes d’astrologie dites, justement cycliques mais s’il y a un point commun entre elles et la géomancie numérale, cette dernière reste parfaitement originale du  fait  qu’il s’agit uniquement avec ses seize figures   des 12 maisons classiques.

Mais que faut-il entendre par bases? Ce sont les données numérame qui permettent de déterminer les figures fondamentales du thème c’est à dire les « quatre mères » en langage traditionnel. Ces données numérales sont fournies par l’heure et la date de naissance ou d’anniversaire.

Ouvrons ici une parenthèses pour dire que bien souvent la notion d’heure  est très vague et cela pour de multiples raisons. 

 

Siècles passés  et futurs 

Malgré mon profond respect pour les enseignements des Anciens maitres, je me suis permis d’apporter une modification  au classement  habituels des figures,   L’ordre adopté me semble plus conforme à un certain symbolisme et surtout à la signification structurale des tétragrammes.

Je suis convaincu que cet  ordre de progression, de cheminement des figures est à l’image même de tout être vivant avec  ses  divers  états depuis sa naissance jusqu’à sa fin physique;

La  géomancie  numérale permet d’édifier  tous les thèmes habituels, natal, annuel, mensuel, journalier et même horaire. Et cela pour toutes les activités de la vie  humaine;  Elle offre également  la possibilité  d’ériger des thèmes collectifs ou à l’échelon mondial, pour une nation, par exemple .

La fixation dans le temps , la date de réalisation des événéments évoqués par les figures dans les maisons peut également être abordée à l’aide des tables  géomantiques et cela pour tous les thèmes/ La traduction  numérale des noms est  applicable sous certaine conditions aux collectivités, en  géomancie numérale pour établir des bases  correctes à partir de la date et de l’heure, il  faudrait connaitre ces dernières à la minute près. Or, cette précision  horaire est, il faut le reconnaitre, très  exceptionnelle.

J’ai  donc adopté un procédé qui permet  d’éliminer la notion d’heure tout en  conservant la date: année, mois et jour du mois. Le prénom et le non du  sujet sont chiffrés  et fournissent par la synthèse de leurs  différentes composantes, la Figure -ou  expression numérale qui occupera la première maison  du thème. La première « mère » en somme. Les trois autres mères sont données par l’année, le mois et la date de ce mois

C’est ici qu’entrent  en jeu les  cycles  géomantiques. Ils partent du principe que  chaque année est « gouvernée »‘ par une figure et qu’il  en est de même pour le mois dans le cadre de l’année et pour le jour dans le cadre du mois.

Deux tables, très simples, permettent  de trouver instantanément les  Figures qui  gouvernent  les années, mois  et jours et cela non seulement pour notre époque mais aussi pour les nations, groupements, formes  commerciales;

Dans le modéle de thème géomantique numéral ci joint, les expressions ou Figures de l’année sur le cercle interne. A l’extérieur du cercle, on voit les figures natales qui sont immuables. Les passations sont en pointillée. En trait plein, les aspects de première maison. Cette forme de présentation n’est  pas absolue mais ses éléments sont invariables;

Le thème (ou Figure) de géomancie numérale. Etude annuelle. 

Il n’y a pas d’opposition contre la première maison : les figures  de 1  et de 7 étant mauvaises. Les trines-direct et converse-que reçoit cette maison sont classiques.

 

 

 

 

Jacques Halbronn Les Légendes Dorées, De Nostradamus à André …

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Annexe

 

Nostradamus
et la versification des Hieroglyphica d’Horapollon

par Jacques Halbronn

Orus Apollo et le Tarot

Estoile

Cette figure de l’Orus Apollo (1543 et 1553)
pourrait avoir servi à la composition des arcanes du Tarot :
la Lune (XVIII) et le Soleil (XIX)

Estoile Lune Soleil

   En tout cas, ces épigrammes égyptiens ont pu contribuer à répandre l’idée que le Tarot – figures dont le texte se réduit à un bref titre que l’on retrouve parfois dans ceux de l’Orus Apollo - le monde (arcane XXI), l’estoile (XVII), la force (XI), la mort (XIII), la tempérance (XIV) – lui aussi, était d’origine égyptienne.25

Orus Apollo

Pour le “mois”, deux images différentes, mais la même image pour le “mois” et l’“étoile”.

   La façon dont les luminaires sont représentés sur ces figures est proche de celle du Tarot et des vignettes nostradamiques.26 Cela est vrai pour les arcanes XIX “Le Soleil” et XVIII “La Lune” qui, si on les place côte à côte semblent détachés d’une seule et même figure d’Orus Apollo version Kerver : “Quelle chose ilz signifioient pour l’estoille”, figure reprise pour illustrer “Comment ilz signifient les moys“, luminaires que l’on retrouve dans un autre décor dans la note intitulée (1543) “comment les Sages d’Egypte signifient le cours du temps”, ce qui pose d’ailleurs le problème de l’origine des dites illustrations adoptées par le libraire parisien. Encore que dans ce cas, nous pensons que ce sont plutôt les concepteurs du Tarot de Marseille qui ont emprunté aux illustrations des éditions Kerver (1543 et 1553) car les autres jeux de tarot ont adopté d’autres modes de représentation des luminaires. Un des cas les plus flagrants est probablement celui de l’arcane du Tarot, la Force (rendant en latin Fortitudo, qui signifie plutôt le courage, la force d’âme) qui semble littéralement reprise de l’Orus Apollo : “Pour signifier force, ilz paignoient le devant d’un lyon, pour ce qu’il a les membres de devant plus fors (sic) que les autres” (Ed. 1543).

Force Force

   Sous la forme versifiée cela donne :

“Et puys la force voulant signifier
Tout le devand du lyon venoient paingdre
Car les parties devant spécifier
Sont bien plus larges que tout le corps à craingdre
Sa latitude du devant faict entendre
Vigueur et force au lyon apparoir
L’antérieure proportion vient rendre
Dénouter force comme ici pouvés voir”

 

On peut ainsi relier Nostradamus au Tarot ! Mais que faut-il entendre par cet “ici” dans le dernier verset : “comme ici pouvés voir” ?

En fait, il semble qu’il y ait un doublon car le hiéroglyphe précédent, dans le Ier Livre, campe également un lion mais cette fois pour signifier le “courage” : “Voullans signifier le courage paignent le lyon (qui) a la semblance du soleil” (du fait de sa crinière). Le Lion ainsi représenté, dans les deux cas, est assez semblable à celui de l’arcane XI, laquelle comporte en sus un personnage féminin ouvrant la gueule de l’animal tout comme il n’est pas sans évoquer le lion qui figure sur le coin droit en bas de l’arcane “Le Monde”. Quant à l’Arcane Le Monde, elle nous semble devoir prendre son origine dans la figure du même nom, dans les Hiéroglyphes d’Horus Apollon :

“Comment ilz signifient le monde. Ils paignoient un serpent mengeant sa queue diversifiée de plusieurs escailles qui représentent les estoiles etc.” (Ed 1543)

 

Monde Monde

   On notera que les écailles du serpent sont remplacées dans le Tarot par des épis de blé, ce qui est le type même du contresens iconographique.

En revanche, pour la Tempérance (le dessin correspondant figurant dans l’édition Rollet n’appartient pas au manuscrit, lequel est vierge de toute illustration) le personnage ne correspond pas du tout On peut d’ailleurs penser que la Tempérance vue par l’Orus Apollo est la plus convaincante. Toutefois, dans le livre I, on trouve une autre représentation de la tempérance (“Comment ilz signifioient un homme fort vaillant & tempéré”) sous la forme d’un taureau (que l’on retrouve dans le Zodiaque) qui est “atrempé pour ce que quand la vache est preigne (enceinte) il ne fait compte d’y retourner” (pour la saillir). Il serait ainsi possible de concevoir un nouveau Tarot constitué de nouvelles illustrations empruntées aux publications des XVe-XVIe siècles au lieu de redessiner constamment autour des mêmes motifs. Toutefois, curieusement, l’édition de 1553 a remplacé Tempérance ou Atrempance par Chasteté mais en conservant la même figure.27 Mais c’est bien Temperantia qui figure dans la traduction latine de Bernardino Trebatio et qui est ainsi rendu tout naturellement par calque avant d’être remplacé par une forme plus ou moins synonymique. En tout état de cause, on sait que nombre des images représentées, notamment dans le second livre, dans les Hieroglyphica ne correspondent pas à des hiéroglyphes égyptiens. Dans un cas, celui des vrais hiéroglyphes, nous avons des images auxquelles on accorde des significations et dans l’autre, des caractéristiques que l’on représente par des images. Les figures des éditions de 1543 et 1553 sont-elles propres aux traductions françaises ? Nous ne les avons pas trouvées en tout cas dans les éditions latines ou gréco-latines des Hieroglyphica parues en France. En revanche, en 1597, paraîtra à Rome, chez A Zannetum, dans une édition greco-latine une sélection (Selecta Hieroglyphica) de figures assez proches de celles parues chez Kerver. Etrange fortune de ces figures de l’Orus Apollo que de se perpétuer jusqu’à nos jours, du moins quant à certains motifs, dans le cadre d’un jeu de cartes. On signalera l’intéressant travail de A. Turner Cory proposant pour figures des Hieroglyphica des hiéroglyphes tels qu’ils figuraient sur les monuments rapportés d’Egypte (The Hieroglyphs of Horapollo Nilous, Londres, 1840).

Temperance

Le mot TEMPERENTIA dans le texte latin de Bernardino Trebatio
(TEMPERANCE en 1543 et CHASTETE en 1553)

Temperance Temperance

Illustration de la Tempérance dans l’édition Rollet
et éditions 1543 et 1553 de l’Orus Apollo.
Dans le Tarot de Marseille, c’est un tout autre motif qui évoque le signe du Verseau

Tempérance

Une autre représentation de la Tempérance
au Livre I des Hieroglyphica

   Le Tarot – comme le Zodiaque – constituent des séries hétérogènes et sans vocation systématique, sinon dans l’esprit de leurs commentateurs. La présence du Lion dans le Zodiaque a-t-elle un rapport avec l’arcane XI du Tarot ou bien est-ce l’inverse ? De même pour la Balance, figurant tant dans le Zodiaque que dans l’arcane VIII du Tarot et dont on sait qu’elle a été rajoutée au Zodiaque, aux dépens d’une partie – les Chelles – de la constellation du Scorpion. Il faudrait également se demander si les Gémeaux ne sont pas l’expression de la Concorde, telle qu’elle est représentée dans les Hieroglyphica : “Comment ils signifioient concorde : Deux hommes en habit de dignité signifoient concorde”. Même le signe du cancer pourrait avoir un lien avec cette série, en symbolisant la “seigneurie”, c’est-à-dire la domination sur autrui. “Comment ilz signifioient l’homme ayant seigneurie sur ceulx de sa nation. Pour signifier l’homme seigneuriant sur sa nation, ilz paignoient une langouste de mer etc” (1543) et dans l’édition de 1553 : “Ils paignoient un Carabe (sic) qui est une espéce de Cancre marin, autrement appelé langouste etc”. La liste est donc longue des correspondances entre signes du Zodiaque et Hieroglyphica : taureau, gémeaux, cancer, lion, qui se suivent. Il est peut-être temps de se demander dans quel cas c’est l’image qui prévaut sur le texte et dans quel cas c’est l’inverse : quelle est la fin, quels sont les moyens ? C’est ainsi que l’idée de force peut être signifiée autrement que par un Lion et qu’un Lion peut signifier autre chose que la force. On a trop souvent cru, dans le cas du Zodiaque et du Tarot, que c’était l’image qui venait en premier. Or rien n’est moins sûr : on pourrait concevoir un tarot avec d’autres images mais gardant les noms des arcanes. Nous avons là trois séries, le Zodiaque, le Tarot et les Hieroglyphica auxquelles il convient d’ajouter le Kalendrier des Bergers et aussi et surtout celui des Bergères.28 Dans quelle mesure le Zodiaque est-il issu du calendrier des activités sociales au cours de l’année dont certains éléments seraient ainsi simplement reproduits et dans quelle mesure reprend il des valeurs morales incarnées par certains personnages ? On voit que les Hieroglyphica pouvaient intéresser un Nostradamus astrophile.

Hieroglyphica et Zodiaque

GEMEAUX – CANCER – LION
Hieroglyphica et Zodiaque :
une piste qui est en paralèle avec celle du Kalendrier des Bergers

Jacques Halbronn
Paris, le 10 mars 2005

jacques  Halbronn  La carence iconographique dans les recherches sur le Tarot et le Zodiaque 

 

A l’occasion  d »une relecture d’un volume consacré aux mancies et que nous avions initié en 1978, nous observons, notamment dans les études d’Arnold Waldstein et de Dominique Devie, certaines lacunes dans leur travail consacré aux correspondances symboliques.

 

 

I  Le Tarot et les Maisons

S’il y a un ensemble dans le champ astrologique qui vaut d’être rapproché du Tarot, ce n’est pas le Zodiaque mais le dispositif des « maisons » astrologiques lequel  est bien moins connu sur le plan iconographique. La plupart des chercheurs ignorent encore que les maisons astrologiques ont eu droit à des images. (cf notre étude 1993, in  L’Astrologie du Livre de Toth. Recherches sur l’Histoire de l’Astrologie et du Tarot, Paris, Trédaniel, 1993, p. 49 et  frontispice) Ainsi, le lien Tarot-Astrlogie serait à caractère iconographique et certains rapprochements sont en effet assez saisissants en comparaison des propositions de nos deux  auteurs/ On notera que Paul Huson( Mystical Origins of the Tarot, From Ancient Roots to Modern Usage, Destiny Books, Vermont, 2004) reprend ou en tout cas recoupe nos travaux datant de 1993 sans nous citer. On trouve cette série dans des documents comportant des sphères concentriques.

 

Selon nous, les comparaisons et les correspondances doivent s’effectuer sur la base des documents les plus anciens. D’ailleurs, le Livres d’Heures (cf notre étude in Revue Française d’Histoire du livre, 2015) auront inspiré le Tarot notamment dans le cas du Kalendrier et Compost des  Bergers, dans sa partie consacrée à l’Enfer. Si l’on considére le cas de la Roue de fortune, on la trouve dans le supplice de la roue des Damnés.

 

 

II Le Zodiaque et les Mois de l’année

Une lacune aussi  fâcheuse tient  à la non prise en compte de l’iconographie des mois de l’année, que l’on retrouve reprise sur certaine cathédrales. Mais la série la plus célébre est celle des Très Riches Heures du Duc de Berry, qui nous permet de comprendre l’origine du Zodiaque lequel ne saurait être un point de départ.  Le cas du signe des Gémeaux aura particulièrement retenu notre attention car cela correspond au mois des amours, en Mai, ce qui souligne le caractère vénusien de ce signe dont l’iconographie est ambigue: sont ce deux hommes ou s’agit-il d’un couple enlacé?  Le Zodiaque nous parle de la façon dont les sociétés vivent les saisons, comment leurs moeurs en sont impâctées au prisme d’une anthropocosmologie.

Le nombre 22  a beaucoup interpellé les chercheurs: il convient de citer le Sefer Yetsira qui est un commentaire de l’alphabet  hébraique, classant les lettres en trois groupes; un de 3 ou 4, un de  6 ou 7 et un de 12 pour les 12 signes. En 1978; dans la revue L’Autre monde (Promedit) ,nous avions proposé un tarot « sefirotique » en 10 arcanes supérieurs, formant cinq couples totalisant 22: 6 °et 16, 7 ° 15; 8 + 14, 9 +13, 10 ° 12, 11 ° 22-  en mettant en évidence les similitudes  graphiques, dans chaque cas./(cf  nos Mathématiques Divinatoires, 1983) 

Pour  la petite histoire,  rappelons la mort en 1978  de  Paul VI’cf  L’Autre Monde n°25, article de Jean-Paul Bourre).   C’est bien plus tard, en 2005, du fait de  la mort de Jean Paul II  que nous publierons, aux éditions Axiome, « Papes et prophéties » autour de la prophétie de Malachie.

 

 

 

Bibliographie

Jacques  Halbronn,  Mathématiques Divinatoires,  Préface  Jean Charles Pichon,  Paris,  Trédaniel, 1983

Jacques  Halbronn   Recherches sur l’Histoire de l’Astrologie et du Tarot,  Paris, Trédaniel, 1993

Paul  Huson Mystical Origins of the Tarot, From Ancient Roots to Modern Usage, Destiny Books, Vermont, 2004

Robert M. Place  The Tarot, History, Symbolism and Divination, Jeremy P. Tarcher, Penguin 2005 Nicolas  Tereschenko  Les Trésors du tarot. Accès aux mystères du cosmos, 1986, Atlas, Trédaniel

Claude Darche. Le grand livre des tarots. Ed Solar 1995

Owald Wirth  Le Tarot des imagiers du Moyen Age, Préface  Roger  Caillois,,  Ed Tchou, 1978

Marielle Frédérique Turpaud  Le Langage du Tarot   série d’articles in revue L’Autre Monde-Destin, 1980.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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jacques Halbronn L’astrologie dans la République de Bodin.Surnature et Surhumanité/

Posté par nofim le 29 décembre 2021

jacques  Halbronn L’astrologie  dans la République de Bodin.Surnature et Surhumanité/

 

 

Nous avions depuis longtemps repéré l’intérêt que Jean Bodin avait manifesté dans certains chapitres de sa République pour les rapports entre le mouvement des astres et le cours des Républiques mais nous n’étions pas remonté jusqu’à Machiavel. (cf  Simone Goyard-Fabre : Jean Bodin et le droit de la république, Paris, PUF, 1989, pp. 208  et seq, Anthony  Parel   Prolémée et le chapitre  25 du Prince  in L’Enjeu Machiavel   dir. G? Sfez  et  %/ Senellart  Collége  International de philosophie PUF,  2001Anthony  J. Parel  The Machiavellian Cosmos,  Yale University Press  1992 Simone Goyad Fabre écrit « Déjà chez Platon, l’astrologie en établissant les conjonctions  entre planètes  et les événements du monde (expliquait) le cours des républiques » Double référence  astrologique et musicologique. Simone  GOyard Fabre rappelle que pour nombre d’auteurs anciens « l’astrologie est le principe de la science: » sans oublier la numérologie. (p. 211) 

Ce que nous  contesterons, c’est la référence à la Nature car, pour nous, l’astrologie ne reléve pas de la Nature mais de la « Sur-nature », c’est à dire qu’elle obéit à un agencement  à caractère anthromorphique. Si elle nous parle de la Cité, c’est parce qu’elle  a été mise en place spécifiquement dans ce but par une pensée  humaine ou si l’on préfére surhumaine, ce qui ne saurait sé réduire ni à une Nature première ni à un Dieu premier et en même temps l’on se situe dans une dimension supérieure à ce qui est à la portée de notre présente humanité laquelle ne fait pour l’heure que s’en rapprocher encore d’assez loin. 

Si l’on se référe, à présent, à la pensée astrologique contemporaine,  l’on ne peut que relever qu’elle se sera sensiblement éloignée d’une telle perspective. Il importe donc actuellement de rapprocher l’astrologie de la pensée « politique » d’un Bodin et avant lui d’un Machiavel (cf le chapitre XXV du Prince). C’est ce à quoi nous pensons être largement parvenus, en précisant que  la référence à la « Nature » nous apparait comme une fausse piste, ce qui exige d’élaborer une nouvelle théologie.(cf Nicholas  Campion, POLITICAL COSMOLOGY IN THE RENAISSANCE Bodin, Kepler and the Reform of Astrology Nicholas Campion Paper delivered to the Inspiration of Astronomical Phenomena (INSAP II) conference, Malta, January 1999. 

 

 

 

 

JHB   29 12 21

 

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jacques Halbronn revient sur ses « Mathématiques Divinatoires », parues voilà près de 40 ans.

Posté par nofim le 18 décembre 2021

jacques  Halbronn  revient sur ses « Mathématiques Divinatoires », parues voilà près de 40 ans.   

Les Mathematiques Divinatoires.   de jacques halbronn  Format Broché

La préface de Jean Charles Pichon  décrit notre méthode de travail  qui consiste à refuser un fondement expérimental à une série de  savoirs. Lorsque l’on ne parvient plus à retrouver, à restituer les clés d’un dispositif, l’on est tenté de soutenir que l’on est parti d’observations, ce qui dispense de décrire les structures de celui-ci. Le probléme, c’est qu’une telle entreprise est susceptible de mettre en évidence la corruption d’un dispositif, ce qui vaut, plus généralement, pour la recherche des sources.(comme dans le cas du corpus Nostradamus) . Ce qu’il faut souligner, c’est que l’approche synchronique peut déboucher sur une avancée diachronique, c’est à dire à un état antérieur. C’est ainsi que le défaut de notre travail sur les « Dignités »-avec le recul du temps-  tient au fait que nous n’avions pas su signaler l’intrusion de Saturne, planéte qui sera rajoutée, quitte à supprimer deux positions assignées aux luminaires. En effet, Saturne a un rôle de curseur, il ne peut pas être au four et au moulin. Un tel rajout se retrouve dans le Livre de la Genése, avec un septiéme jour ajouté au IIe chapitre. L’idée d’associer 12 planétes aux 12 signes  ne nous parait plus tenir. Nous préferons celle d’un double sénaire. Signalons  en ce sens le dédoublement domiciles/exaltations. Nous avons montré qu’il convenait de les réunir en un seul et même ensemble/ En définitive, nous pensons que la seule planéte opérationnelle en astrologie est Saturne, à prendre comme curseur parcourant le Zodiaque en déterminant des phases. Autrement dit,  une seule planéte suffit quand elle passe par des états successifs. Tel est selon nous le vrai mode d’emploi qui s’était perdu en cours de route.  L’utilisation en astrologie contemporaine de planétes récemment découvertes, comme Neptune et Pluton nous apparait comme une déviance caractéristique liée à  un emprunt mal venu à l’astronomie, au nom du progrès.

Arrêtons -nous au chapitre intitulé « numérologie ». Nous y exposions la thèse selon laquelle les chiffres dont on se sert encore de nos jours seraient dérivés de la cursive hébraique  (pp. 158-159).  On sait que la forme attribuée aux nombres est prise des alphabets comme dans le cas des « chiffres romains ». Selon nous, la numérologie repose sur un ordre alphabétique altéré, ce qui met en question la « guématrie. La lettre « teith » a disparu de l’alphabet « latin » comme le montre la comparaison avec l’alphabet  hébraique. D’où le doublon  i/j. Subterfuge connu. 

En ce qui concerne le chapitre sur le Tarot (cf le tarot séphirotique, in revue L’Autre Monde), nous n’avions pas retrouvé l’origine des images des Arcanes supérieurs. Il fallait chercher du côté du Kalendrier et Compost des Bergiers. C’est ainsi que la Roue de fortune est celle des damnés dans le chapitre du Kalendrier voué à l’Enfer (cf notre étude in Revue Française  d’Histoire du Livre, sur les Livres d’heures. 

On aura compris que notre approche se veut archéologique, qu’elle entend exhumer des couches successives au coeur des « savoirs », ce qui permet d’en décrire la genése occultée. Il faut dire que nous avions à l’époque entrepris tout un travail en linguistique et nous avions appliqué notre méthode à la formation de l’anglais et du français. Cela aboutirait à deux mémoires en 1987 et 1989 (en ligne sur SCRIBD) dont le second s’intitule  Langue et Culture. Essai de description critique du systéme du français à la lumière des relations interlinguistiques. Nous accordions une place importante à l’Erreur (cf notre Eloge (créativité) de l’erreur, Le Lierre et le Coudrier, 1990) liée notamment à la question de l’emprunt et de la transmission. L’erreur  tient notamment au fait que l’on est étranger à une certaine culture, d’où des malentendus. L’on en arrive à des syncrétismes, à des ensembles hybrides.   Il nous semble nécessaire d’éviter tout anachronisme en respectant le savoir accessible en un epoque donnée, dans un esprit anthropologique. Il nous semble  qu’il faille situer ces divers domaines dans le cadre d’une gouvernance, d’une organisation de la Société, ce qui exige une certaine transparence et cohèrence à la portée de tous. En ce sens, l’astrologie détone par rapport aux autres mancies en ce qu’elle n’a pas su en rester à son cadre traditionnel, se laissant happer, déborder par les avancées de l’astronomie, quitte à admettre une influence qui aurait échappé aux hommes depuis des millénaires, ce qui renverrait à  une téléologie, à une révélation (apocalypse) finale, ultime. 

 

 

 

JHB  18 12 21

 

 

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