La cartonomancie d’Etteilla: des cartes françaises aux
égyptiennes
par Jacques Halbronn
En 1770, Etteilla se fit connaitre pour son traitement des
jeux de cartes ordinaires, dites françaises. Son travail
connut deux rééditions en 1773 (Bib. Arsenal)
et 1783 (conservée au département des estampes de la BNF)
avec chaque fois de nouvelles introductions et préfaces.
Mais à partir des années 1780, Etteilla se fera le
propagateur du « jeu de tarots » qui est chargé d’une autre
dimension, et qu’il présentera comme le Livre de Thot, avec
un lignage égyptien. Et c’est par ce biais qu’Etteilla
s’inscrit dans l’histoire du Tarot de Marseille, rôle et mérite que
l’on ne saurait lui contester. Papus parle à son sujet d’une
« mutilation du tarot véritable »
Comment expliquer que son magnum opus ait reçu le titre
de Manière de se récréer avec le jeu de cartes nommées
tarots, en 4 cahiers. Titre en effet qui nous apparait comme
emprunté aux méthodes d’apprentissage du tarot en tant
que divertissement, amusement, jeu de société.? Force en
effet est de constater qu’une telle présentation risque fort
d’induire- délibérément- en erreur le lecteur non averti.
D’ailleurs, Etteilla se référe à La Maison des jeux academiques , contenant un recueil general de tous les jeux divertissans pour se
réjoüir, & passer le temps agreablement À Paris, chez Estienne Loyson. M.DC.LXV
(BNF 8° S 16525) ouvrage de La Marinière, paru dans les années 1660 et dont un chapitre traite du jeu de tarots
et de son introduction en France; après avoir connu une vogue à l’étranger et notamment dans les pays d’expression
allemande/ .
I Les cartes françaises
Les titres changent d’une édition à l’autre :
1770 Etteilla ou manière de se récréer avec un jeu de
cartes, Amsterdam, Paris, Lesclapart (Arsenal 8°S 14395)
On note que ce titre sera repris dans sa Manière de se
récréer avec le jeu de cartes nommées Tarots. On aura
simplement ajouté qu’il s’agissait de Tarots (cf J. M. Lhôte; Court de
Gébelin, Ed Berg 1983 p. 177)
1773 Etteilla ou la seule manière de tirer les cartes
revue, corrigée et augmentée. Amsterdam et Paris, chez
Lesclapart.(Arsenal NF 49167)
1783 Etteilla ou Instruction sur l’art de tirer les cartes
3e et dernière édition par l’auteur de la Cartonomancie
Amsterdam et Paris
(Estampes Microfilm , BNF Richelieu, Arsenal NF 6894))
La dernière édition signale d’ailleurs la parution de la
Manière de se récréer avec le jeu de cartes nommées
Tarots pour servir de troisiéme cahier à cet ouvrage
par Etteilla
Au début des années 1780, La lecture du Monde Primitif de Court de Gébelin révéle
à Etteilla tout l’intérêt du jeu de Tarot, dont celui-ci avait probablement eu connaissance
sans en saisir la véritable portée. (cf aussi en annexe du Monde Primitif analysé et comparé avec le monde moderne (.) ou Dissertations mélées (pp. 395 et seq) Recherches sur les Tarots et sur la divination par les cartes des Tarots par M. Le C. de M*** (in Jean-Marie Lhôte, op. cit. pp. 145 et seq) Il cite La Maison des Jeux Académiques 1665 p. 34 (p 149) qui comporte un chapitre
sur les Tarots, sans la moindre connotation ésotérique. On peut d’ailleurs parler d’une
ésotérisation d’un jeu de cartes et on notera que les éditions du Tarot que réalisera Etteilla dans le cours des années 1780
porte un titre insignifiant sans aucune allusion divinatoire, peut être pour tromper la censure..
. En lisant le volume 8, Etteilla découvre que la série (il appelle cela une
« galerie ») a probablement subi des permutations, ce qui ne laisse d’éveiller son intérêt. Très vite, il va faire paraitre
des travaux sur ce sujet en y exposant un certain nombre de réformes.
Le passage du jeu de 32 cartes à un « jeu » de 78 cartes s’accompagnera d’un certains transfert . Le nom d’Etteilla y est repris pour
signifier le questionnant et la questionnante. Mais alors que dans le jeu de 32 cartes, Etteilla conseillait de créer une 33e carte
en effacçant par exemple l’as d’un autre jeu- ce qui donnait une carte blanche, dans le jeu de 78 cartes, il remplace deux lames
par des cartes correspondant aux dits questionnant et questionnante. Par ailleurs, le traitement qu’il avait fait des cartes « mineures » du jeu de 32 cartes (c’est à dire les cartes qui ne sont pas des « honneurs », selon la terminologie que nous emploierons désormais (cf infra), réparties en 4 « couleurs » ont des rois réprésentant l’homme de campagne, l’homme de robe, l’homme blond et l’homme brun tant
dans le jeu à 32 cartes que dans le jeu à 78 cartes que présente Etteilla. Dans les éditions plus tardives, au XIXe siècle, on les associera au pape, à l’empereur d’allemagne, au Soudan d’Egype et au roi de France.Le terme cartonomancie englobera les deux pratiques.
II Les tarots et le Livre de Thot.
Entre 1783 et 1785 quatre « cahiers » paraissent
(le dernier étant consacré à l’astrologie, toujours sous
ce même intitulé, ce qui explique qu’il n’ait longtemps point
été identifié en cette qualité. (c reproduit in f Jean-Marie L’hôte, Court de Gébelin, Le Tarot,
Berg, 1983 p. 162) : Jeu des Tarots ou le Livre de Toth, Memphis, Lesclapart)
Etteilla y développe une critique du Tarot quant à l’ordre
des Arcanes supérieurs, en reprenant en partie les arguments de
Court de Gébelin lequel met en cause l’ordre traditionnel des Arcanes majeurs : Etteilla s’en prend aux
Cartiers qui « ont renversé l’ordre du livre de Toth (…) Effectivement, une galerie (une série) qui contiendrait une histoire de cette sorte
serait bien sottement composée. Nous verrons l’ordre des premiers Egyptiens mais
avant il faut reprendre ce faux ordre dans l’esprit le plus vrai ainsi que nous venons de faire
pour la Cartonomancie. ‘(Second Cahier de la Manière de se récréer, 1785, reprint Jobert 1977, p. 36).
L’ordre qu’il adopte – comme on l’a montré dans une précédente étude- se
voit considérablement « chamboulé » et rappelons qu’un autre ordre sera encore
proposé en 1807 qui place carrément en tête l’arcane du Monde dont Papus
dira que c’est la clef du Tarot, carte qui comporte le tétramorphe, donc une division en 4. (cf Le Tarot des
Bohémiens. Clef absolue de la science occulte, le plus ancien livre du monde) Etteilla s’efforce de reconstituer
les procédés des cartiers en vue de « symmétriser la galerie », c’est à dire l’ordre des cartes. Selon Etteilla, « les copistes qui se
sont succédés y ont mis suivant l’époque où ils vivaient les objets relatifs à leur manière de voir emblématique » (cf Leçons théoriques
et pratiques du Livre de Thot, Amsterdam, 1787; pp. 10-11)
Le titre quelque peu anodin de ces 4 cahiers semble avoir été imposé par la censure. Etteilla aurait parait-il préféré pour titre
« La Cartonomancie égyptienne ou le Tarot. »
Les travaux d’Etteilla se perpétueront après sa mort, apparememnt survenue à la fin de 1791 avec notamment
Hugan alias Jejajel sans oublier le fils d’ Alliettte qui se présente sous le nom d’Alliette fils. Une édition pirate sans aucune mention
d’Etteillla reprendra textuellement son nouvel agencement, sous le nom de Mlle Lemarchant : Les Récréations de la cartomancie, ou
Description pittoresque de chacune des cartes du grand jeu de l’oracle des
dames, avec des combinaisons pour expliquer le présent, le passé, l’avenir : Paris : tous les marchands de nouveautés, (1856) BNF V 44599) cf aussi Julia Orsini (alias Simon Blocquel), Le Grand Etteilla; Reed./ Paris, Leymarie, 1990)
Etteilla aura donc réussi à imposer sa « version » du Tarot mais sera finalement marginalisé au point qu’on ne le considérera pas comme appartenant à la littérature consacrée au Tarot « classique » (de Marseille) alors que selon nous, il en est un critique et un réformateur. (sur la place accordée à Etteilla dans l’histoire du Tarot, cf Helen Farley A Cultural History of Tarot From Entertainment to Esotericism; B. Taurus 2009, pp. 106 et seq. ; Cynthia Giles The Tarot History, Mystéry and Lore Paragon House 1992, , pp.. 26 et seq. Stuart Kaplan, La grande Encyclopédie du Tarot, trad. de l’anglais, Paris, Tchou 1979, pp. 154-158)
On notera qu’Etteilla n’était pas parvenu, cependant, comme nous le proposons désormais, à la conclusion selon laquelle les
arcanes majeurs devaient initialement comporter non pas 22 lames mais 24.
En effet, il nous apparait que le jeu de 78 est une amplification du jeu de 32 et en étend la division en deux groupes, les honneurs et
les cartes mineures, répartis en 4 couleurs, soit 4×8 et 8×4.
Roi Dame Valet As
Dix-neuf, huit, sept
En fait l’As remplace ici le cavalier que l’on retrouve dans le Tarot qui correspond donc à un état plus ancien du jeu de 32 cartes. Mais sur 78 cartes, le décalage est compensé.
Par extension: on ajouta donc 24 cartes mineures : 4×6 : six, cinq, quatre, trois, deux, as et 24 cartes majeures qui sont les
arcanes dits majeurs du Tarot si ce n’est que l’on n’en a plus que 22 et c’est cette lacune que n’ont pas signalé les tarologues. Ce faisant,
ils n’ont pas non plus cherché à répartir les arcanes majeurs en 4 groupe de 6 cartes s’ajoutant aux 16 honneurs du jeu initial de 32
cartes, ce qui donnait un total de 40 « majeurs » face à 40 « mineurs., le défaut rédhibitoire du 22 é tant qu’il n’est pas divisible par 4.
Etteilla a proposé de voir dans les arcanes majeurs
les 7 jours de la création, les 4 vertus cardinales mais cela ne suffit
nullement à notre requéte. Nous avons nous-mêmes en 1983 (Mathémétiques Divinatoires, Ed Trédaniel), proposé d’isoler
dix arcanes dans le cadre d’un « tarot séfirotique » reprenant le principe posé par Papus de regrouper les lames totalisant 22.
Mais nous allons reprendre le dossier de fond en comble sur la base d’une division en 4 familles de six à lames. Il nous semble que cela implique qu’il n’y ait pas
à rechercher une quelconque unité, que la continuité
du début à la fin de l’ensemble ne soit pas de mise. Quelques
lignes de clivage semblent en tout cas ressortir:
le pouvoir terrestre avec 4 cartes qui se suivent;
papesse – impératrice-empereur pape : 2 -3-4 – 5
le pouvoir céleste avec l »Etoile, La Lune, le Soleil, trois
cartes qui se suivent. 17 18 19
Il semble qu’il y ait également de bonnes et de mauvaises
cartes et que si l’on additionne deux cartes qui totalisent
22 on ait autant de contrastes (cf Mathématiques
Divinatoires 1983, pp 37 et seq) mais on en reviendrait alors au
nombre 22!
Amoureux et Maison dieu
Chariot et Diable
Hermite et Mort
Roue de fortune et Pendu
Force et Fou
En tout état de cause, il est étonnant qu’Etteilla n’ait pas perçu
que le jeu de tarot n’était qu’une amplification, une
extension du jeu de piquet. Dans les deux cas, il y a
des honneurs et des cartes « simples » sans images. Il nous
apparait donc clairement que l’on est passé de
deux fois seize à deux fois quarante et que face à 40
cartes sans images, il fallait 40 images, soit 16 + 24 et non
38.(16 +22). La recherche passe par la conscience du manque.
On notera que le Bateleur renvoie aux 4 séries sur sa
table: coupe, denier, épée et baton et qu ‘on en trouve
trace dans certaines arcanes majeurs:
le bâton, c’est aussi le sceptre de l’empereur et de l’impératrice
la coupe figure sur les cartes de la tempérance et de l’Etoile.
l’épée s’observe avec la Justice et la faux de la mort
les deniers sont les disques du soleil et de la lune
Il faudrait d’ailleurs s’interroger sur le choix de ces 4
objets tant dans le jeu à 32 qu’à 78/80 cartes. En anglais,
l’on désigne le tréfle par club, bâton et pique par spade,
épée, carreau par diamond et seul coeur est rendu
par Heart et non pas Cup, ce qui souligne l’interaction
entre les deux « paquets » de 32 et de 78/80.
Bien entendu, les éxégétes n’ont pas manqué de relier
les 22 arcanes supérieurs aux 22 lettres de
l’alphabet hébreu et de proposer une division en
trois groupes de sept lames, ce qui nous semble être une
fausse piste. On notera ainsi que le Livre de
la Création (Sefer Yetsira) distingue 7 lettres doubles
alors que grammaticalement il n’y en a que 6, le resh
ne comportant pas de « daguesh » modifiant sa
prononciation. Cela a contraint le commentateur à
proposer 3 lettres mères au lieu de 4.(Eléments) et douze
lettres « simples » pour les douze signes zodiacaux et les douze
mois. On notera aussi que 32 correspond à la somme de
22 lettres et des 10 sefiroth.
Le rôle de l’historien des textes est de déduire un certain
nombre de probabilités à partir de ce qui lui est donné à
voir, c’est à dire des « restes », des vestiges qui nous
parviennent, souvent hors contexte et sans la part de
l’oralité qui donne une autre portée à l’écrit. Face à ces
24 cartes dont nous présumons l’existence dans le
projet initial, il y a en fait plusieurs découpages possibles entre
lesquels il nous faut choisir.
On peut ainsi diviser 24 par six mais aussi par quatre. Ce
qui donne six groupes de 4 ou quatre groupes de 6. Or,
force est de constater que l’on trouve assez facilement
dans les arcanes majeurs des groupes de 4 lames, qui se
succédent ou non. Dans le cas des vertus cardinales, il y en
a 4 (cf Court de Gébelin, Du jeu des Tarots, p. 97, reprint
in Jean-Marie Lhôte. Court de Gébelin, Le Tarot, Berg, 1983)
et on ne peut donc guère songer à en ajouter deux pour
arriver à 6. Un autre groupe déjà signalé est celui
de l’empereur et du pape et de leurs contreparties féminines, ce
qui donne à nouveau 4. C’est pourquoi nous pensons que
celui ou ceux qui ont pensé ce dispositif auront opté pour
six groupes de 4 et non 4 groupes de 6. Il nous
reste à tenter de reconstituer les 4 autres groupes mais
le cas des cartes comportant des astres s’offre aussi à nous:
soleil, lune, étoile et on peut y adjoindre le Jugement qui
fait immédiatement suite: 13 15 16 et 22
on revient aussi sur l’idée d’un groupe positif (Amoureux,
Ermite, Chariot, Roue de fortune et d’un
groupe négatif (mort, diable, maison dieu, Fou) en soulignant:
une certaine continuité numérique.
Restent deux lames de synthèse: le Bateleur et ses 4 objets
représentant les 4 séries des lames mineures et le Monde
avec le tétramorphe. (aigle, lion, taureau, homme) On pourrait
ajouter les 4 tempéraments (comme dans le Kalendrier des
Bergers)
En fait, la principale erreur d’Etteilla est d’avoir cru que les 22 arcanes constituaient
un ensemble d’un seul tenant et qu’il convenait d’en déterminer l’ordre du commencement à la fin. Il
semble même qu’il ait voulu gommer la frontière entre arcanes majeures et mineures si l’on s’en
tient aux légendes qu’il associe aux diverses cartes.
Or, selon nous, il s’agit d’une juxtaposition de 6 séries distinctes les unes des autres et ce sont les séries
qu’il faut ordonner et non leur contenu: la série 1 est celle des personnages assis représentant le pouvoir
tant temporel que spirituel, puis lui fait suite la série des « bonnes cartes », puis celle des Vertus, puis celle
des « mauvaises cartes », puis celle des forces célestes. Quant à la sixiéme série, dont il ne nous reste que deux éléments, elle se situe à l’articulation entre la fin et le début de la « galerie », avec le Monde (XXI) et le Bateleur (I) formant une sorte d’ouroboros. Déjà en 1983, nous avions (Mathématiques Divinatoires Ed Trédeniel) opposé le groupe des « bonnes » cartes et celui des « mauvaises « cartes. tant ces deux séries sont marquées par un expressionisme qui ne se retrouve pas par ailleurs. Oswald Wirth
(cf Le Tarot des Imagiers du Moyen Age, Rééd. Ed Tchou, 1978, pp. 51 et seq) avait distingué divers groupes d’arcanes. et opposé, par couples,é les lames totalisant deux par deux 23.(nous avions pour notre part opposer des lames totalisant 22)/ Wirth avait circonscrit deux groupes de 4 lames que nous avons nous -même isolés :
1 la Papesse et l’Impératrice face à l’Empereur et au Pape
2 Les Etoiles, la Lune, le Soleil et le Jugement
Nous pensons que l’imagerie du Tarot en ce qui concerne
les arcanes majeurs puise dans le Kalendrier des Bergers.
(fin XVe siècle) mais on observe aussi que la Roue de
Fortune s’origne dans le supplice de la roue pratiqué aux
Enfers et très représenté dans le dit Kalendrier au même
titre que le Diable et la Mort. Inversement, selon Court de
Gébelin, le Pendu ne serait pas une mauvaise carte mais
l’allégorie de la vertu de Prudence. Quant à la Maison Dieu,
est-ce une si mauvaise carte que cela? L’Hôtel – Dieu est un lieu
d’accueil pour les indigents, le symbole de la Charité.
On ne suivra certainement pas Wirth quand il écrit
» Aux 22 arcanes primitifs ont été ajoutés 56 cartes à
jouer partagées entre 4 séries de 14″ Il est clair que pour nous
les arcanes supérieurs sont dérivés des 16 honneurs, ce qui
donne un total de 40 images. 22 n’est divisible ni par 6 ni
par 4. On notera cependant que le nombre 32 est important
en kabbale en ce qu’il totalise 22 + 10 sefiroth et de fait
les 22 arcanes majeurs renouent avec ce nombre 22 qui se
subdivise en 7, 12 et 3, selon le Sefer Yetsirah
Le Tarot est-il au départ un savoir divinatoire? On peut
sérieusement en douter. Il nous fait songer au Kalendrier des
Bergers où l’on retrouve les Vertus cardinales mais aussi
la Mort et les astres, à l’iconographie des Livres d’Heures.
Les historiens du Tarot ont d’ailleurs mis en évidence un tel
compartimentage:
« Ces images étaient réparties en cinq séries représentant les états de la
vie, les muses ou arts, les sciences, des vertus et les planétes ou systéme du monde. Le tarot
serait né de l’adjonction à ces images de cartes numériques » (Cinq siècles de cartes à jouer
en France, Bibliothèque Nationale, Bulletin du vieux papier, facc 205, septembre 1963, p. 85)
.
Bibliographie
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The Game of Tarot : from Ferrara to Salt Lake City / Michael Dummett ; with the assistance of Sylvia Mann
G. Duckworth
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1980 |
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Decker, Ronald
A wicked pack of cards : the origins of the occult tarot / Ronald Decker, Thierry Depaulis and Michael Dummett
Duckworth
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1996 |
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A history of games played with the tarot pack : the game of triumphs / Michael Dummett and John McLeod
the Edwin Mellen press
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2004 |
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R. Falconnier, Les XXII Lames hermétiques du Tarot Divinatoire,
Ed Bélisane, Nice 1976, 2012
Gérard Van Rijnberk, Le Tarot. Histoire, iconographie, ésotérisme, Ed Trédaniel 1981
JHB
01 10 14