L’astrologie du signifiant au signifié,
Posté par nofim le 18 août 2014
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Le signifiant et le signifié en astrologie. Désigneret signifierpar Jacques HalbronnNous répondons à Guy Taillade à propos de notrenouvelle charte autour de la dialectique astres/maisons.Guy Taillade Que rien ne se lève de très remarquable pour la plupart des gens à l’ascendant, doit-on s’en étonner, mais cela ne veut pas dire qu’absolument rien ne se lève et qu’il n’y a pas quelque chose qui se lève pour tout un chacun, une promesse qui n’a pas be…Voir plus
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Guy Taillade Retirer tout sens aux facteurs astrologiques en n’en faisant que des marqueurs sans signification aucune c’est abolir toute astrologie, ce qui ne veut pas dire qu’à de certains moments (dans certains procédés d’interprétation ou de prévision), on ne doivent pas considérer tel ou tel facteur comme un simple marqueur.
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Guy Taillade À force d’arguties, on finit par se prendre les pieds dans le tapis, car désigner, signifier, signaler, assigner, finalement tout est signe.Notre commentaire: il importe impérativement de distinguer entresignifiant et signifié. Tout est signe, certes, maisce n’est pas une raison pour ne pas introduire dedialectique entre ce qui désigne et ce qui signifie,entre la prise mâle et la prise femelle. L’astrologue quidirait que tout cela c’est la même chose sedéconsidérerait car si l’astrologie est la science dusigne, cela implique que l’on sache opérer lesdistinctions nécessaires, qui s’imposent. En mécanique,une machine a besoin de courant, d’essence.Ce que nous disons ici et c’est assez révolutionnaire,c’est justement que les planétes et les étoiles serventà constituer un cadre et qu’ensuite, ce cadre serahabité. Qu’est ce qu’une maison vide mais qu’estce que des gens sans maison? Il y a là unecomplémentarité.Nous disons: arrêtons de tout mélanger, respectons uncertain ordre et les oies seront bien gardées. C’ »est de cedésordre que justement, selon nous, souffre l’astrologied’où la nécessité de tout reprendre à la base et c’est làl’enjeu de la nouvelle Charte de l’Astrologue et duCongrès de fin d’année. Comme on l’a vu, on n’imposepas telle ou telle astrologie car avec les régles que nousposons, tout au contraire, chacun pourra se confectionnersa propre astrologie et être astrologue ne signifiera plusde pratiquer une seule et même astrologie mais derespecter les mêmes principes de fabrication . Ni plusni moins. Notre charte est au contraire l’assuranced’une plus grande biodiversité du champ astrologiquecar la créativité astrologique est désormais mise à laportée de tous. On déconstruit pour construire en touteliberté et c’est ainsi que se profile le portrait robotde l’astrologie du XXIe siècle, radicalemen différentde celui du siècle précédent.Donc récapitulons: les astres -la réalité astronomique,observable- sont les signifiants qui apportent un cadremais aussi une cinétique – puisque le cosmos semeut- à l’astrologie. En soi, ils ne signfient rien maisils font signe et l’on peut toujours jouer sur lesmots comme le fait Guy Taillade.Une fois ce cadre astronomique posé, l’on passedu signifiant (et l’astre est un signfiant précisémentparce que virtuellement il peut tout signifier) ausignifié et ce signifié, il est le fait des subdivisionsqui ne sont plus de l’astronomie mais de lamathématique primaire. On fixe un certain nombrede secteurs à partir d’un certain point de départ (pointgamma) par exemple 12 (même si le 12 est liéau nombre de lunaisons dans une années solaire) etce sont ces secteurs qui seront chargés de significationsLe cas des « maisons astrologiques » est le plus caractéristiquede ce qu’on entend par signifié. On a l’ascendant, puisà partir de là on découpe des maisons, puis ces maisonson leur donne des attributions, donc des significations.A partir de là, on n’ a plus besoin des planétes quiont servi d’échaaffaudage. On dispose de maisonsactivées, désignées par des planétes et reliées entre ellespar divers procédés. Sur un thème astral, on a aussides signes pointés par des planétes. Une fois quece signes ont été désignés, on n’a plus besoin desplanétes, elles ont joué leur rôle fondateur. Il ne resteplus qu’à connecter les signes ainsi « marqués » entre euxRappelons que Ptolémée ne se sert pas des aspectspour connecter les planétes mais uniquement les signes.Ce qui ne l’empêche pas, par ailleurs, de considérer lesplanétes comme des significateurs. Mais la Tétrabibleest, il est vrai, truffée de contradictions et constitue un ensemblehétérogéne, une auberge espagnole.On peut même se servir des domiciles et exaltationsdes planétes dans les signes pour récupérer lesymbolisme des planétes mais dans ce cas on n’est plusdans la réalité astronomique mais on a affaire à descorrespondances symboliques comme on peut toutaussi bien associer les signes avec les 4 Eléments, ce quene faisait pas Ptolémée qui préférait parler de signesmasculins et féminins, dans le binaire et non dansle quaternaire. on peut aussi, comme le proposeManilius asscocier les signes et les douze dieuxde la mythologie ou encore, évidemment, les douzemois de l’année en s’appuyant sur l’iconographie desalmanachs sensiblement plus pittoresque que cellesdes douze signes du zodiaque. (cf le Kalendrier desBergers)Qu’est ce que ça change, demanderont les mauvais coucheurs.
Nous répondrons que cela met fin à une certaine cristallisationde l’astrologie. L’astrologue peut prendre les astresqu’il veut, découper leur parcours comme il l’entend,accorder les significations aux secteurs (signes, maisons)qu’il lui conviendra. Il sera maître de son outil comme unsoldat qui sait démonter et remonter son arme alors quede nos jours, l’astrologue se contente de répéter cequ’il a appris sans comprendre en se contentantd’appliquer. Or, l’astrologie, contrairement à ce qued’aucunscroient n’est pas jugé sur ses résultats maissur son mode d’emploi qui doit être aussi ergonomiqueet intuitif que possible.Est-ce à dire que nous pensons qus toutes les astrologiesainsi composées se valent? Oui, au niveau dupraticien de l’astrologie, une « bonne » astrologieest celle qu’il s’est construite. Mais au niveau desorigines de l’astrologie, d’une astrologie universelle,nous pensons que l’astrologie saturnienne baliséepar les 4 étoiles fixes royales et dont le cycle de 7 ansest simplement découpé en deux phases, l’une deconjonction et l’autre de disjonction est la référence.Il convient de distinguer l’approche historique qui doit déterminer lechoix qui a été réellement effectué et l’approche théorique qui montrequels étaient les choix possibles virtuellement. Quelque part, chaqueastrologue peut élaborer « son » astrologie, c’est ce qu’ont fait un Néroman, un JeanPierre Nicola et bien d’autres mais ils n’ont pas mis en évidence l’ensemble infinides possibilités existantes. Ils ne se sont donc situés ni dans une démafrchevraiment historique ni vraiment théorique, mais dans une démarche que l’onne peut qualifier que de personnel et qui ne prend pas la peine de se situer nidans le temps ni dans l’esapace par rapport à tous les autres scénariosenvisageables.André Barbault, au début des années soixante du siècle dernier avait signaléque pour certains astrologues, les planétes étaient « physique » et pour d’autres« symboliques ». Le projet actuel met en évidence cette dualité. Les planétesen tant qu’objets astronomiques fournissent une armature à l’astrologie maiselles ne signifient pas même si elles font « signal », si elles « pointent » commeles aiguilles d’une montre vers tel ou tel facteur d’un cadran. Mais leur chargesymbolique n’est pas négligeable et on peut les utiliser éventuellement, pour« qualifier » un secteur, une maison, en aval.eviodes , soeu
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