Un Code de déontologie astrologique en 1773

Posté par nofim le 14 septembre 2014

 

Le « généliate » dans les années 1770. Un premier code

d’éthique pour les astrologues

par  Jacques Halbronn

 

Lorsqu’il y a un peu plus de 20 ans nous avons publié

l’Astrologie du Livre de Toth (Ed  Trédaniel 1993), nous avions négligé de

consulter certains documents, à savoir la production

d’ »Etteilla dans les années 1770, nous étant    concentré

alors sur la décennie suivante. (cf aussi  chez Jobert, en 1977

des premier et deuxiéme cahiers de la Manière de se

récréer avec le jeu de cartes nommées Tarots. On trovera

le troisiéme cahier à la Bibliothèque de l’Arsenal et le

quatriéme fut réédité par nos soins en 1993. Ces 4 cahiers

sont associés aux 4 vertus cardinales qu’Etteilla perçoit

dans les Arcanes majeurs du Tarot.

Dans les années 1770, l’astrologue est désigné sous le terme

de généliate, à partir de  généthliaque- c’en est une

déformation  peu connue  mais qui n’en est pas moins

avérée- à l’oral on devait prononcer  « généliaque » la forme écrite

« généthliaque »-

l’astrologue étant souvent désigné par « généthliaque »-  et  on

lira ci-après les conseils qu’Etteilla dispense aux

astrologues de son temps- faisant ainsi son examen de

conscience- et qui probablement restent peu

ou prou valables par delà le type d’astrologie pratiqué ici et là;

« Etteilla ou la seule manière de tirer les carts, Amsterdam »

extrait du « Petit avant-Tout ayant rapport à l’art de la

divination » (Amsterdam  1773, Cote Arsenal NF 49167, la

première édition  parue 3 ans plus tôt ne comportait pas ce

texte(cf  Bib Arsenal) ;

« Y a -t-il un mal réel à être  Généliate  (sic)? Oui, si le

faiseur d’horoscopes est un perfide, un imposteur de guet à

pend , une âme sordide, un mauvais citoyen; sans doute ,

ce Généliate est  un homme à bannir de la Société et même à

châtier dès l’instant que l’on a la preuve non pas de qu’il

s’est dit Généliate mais de ce qu’il a abusé de la confiance de

ses Consultans  & il  faut encore remarquer  si ce

Généliate, qui a les apparences d’être coupable l’est

bien effectivement  (..) Mais si ce généliaque  est reconnu

homme droit, sage et vertueux politique ne  visant point

tant aux pronostics qu’à la bonne intelligence de ses

semblables, oh! pour le coup voilà nos réfutateurs  obligés

de mettre bas les armes. Mais dit-on le Généliate alors cesse

de l’être et moi je certifie au contraire qu’il est plus

que jamais  Généliate, digne de l’être,d’en porter le nom. Il est

droit  ses pronostics  seront dégagés d’iniquité. Il est

sage, ses oracles tiendront tous du poids, de la mesure, de la

plus saine réflexion.Il est vertueux politique, il ne condamnera

pas  avec un sourcil froncé les fautes des hommes mais

faisant semblant de prendre le change sur l’affreuse

conduite qu’ils tiennent, il les raménera insensiblement au

bien par sa sage et adroite prévoyance; bref il aime le

vertueux accord de la Société et cimentera dans le silence ce

que dix familles assemblées ne pourront faire en grand tumulte.

Exemple: le Sage et savant Généliate dit : je respecte

votre libre arbitre, le Ciel vous a protégé mais Mercure

dominant dans le signe du Verseau à l’instant de votre

naissance m’assure que  vous recevrez  telle nouvelle

en tel tems. Et il arrive que ce tems est demain. L’annonce

se trouve  effective par quelque motif que le Sage ou le

Critique veuille admettre mais enfin certaine confiance

établit l’espoir du consultant et le Généliate  vraiment honnête

homme profite de la disposition et de la circonstance pour

amener la paix et le bon accord.

Mais puisque je connais mieux que nos théoricien le fort et le

faible de la Divination et ce que cette Science renferme de

juste et d’injuste, je conseille absolument d’approuver à fond

le Généliate  : il peut faire un bien  dans la Société au dessus de tout ce que l’on

peut présumer ou au contraire si ce Généliate n’en ayant

que le nom est un mauvais citoyen, il occasionnera divers

maux (…) Il n’y a pourtant guères à se tromper pour

reconnaitre  le Généliate sciencié (sic, au fait de sa science) d’avec

le Généliate toujours ignorant, ce dernier à l’âme sordide et

méchante, il fuit l’inclination de son Consultantpour être

mieux payé mais le vrai Généliate est bien différent; il

accepte parce qu’il  faut subsister.  Revenons à cette  sévère défense   qui

sans jamais  anéantir toute l’espèce convernait  le sage Généliate

soumis aux lois de son Prince  existnt alors à

réserver dans  son sein une science qu’il ne met en usage que

pour le seul plaisir de faire le bien mais comme cet ordre

effectué bannirait les vrais  généliates, il ferait renaitre

une foule d’âmes cupides que le châtiment léger,

proportionné à la faute du délinquant, l’expulserait jamais;

Laissons le  bénévole (sic bénin)  mal tel qu’il est sans ôter

la vue de dessus tous deux  et conseillons au curieux de se

bien consulter lui-même avant d’interroger un Généliate

sciencié (sic) ou ignorant mais si la curiosité entraîne l’homme,

qu’il se garde de donner à la faible créature ce qui est

absolument  réservé au Divin Créateur et ce point

fondamentalement établi de son esprit qu’il pense comme moi

à ce sujet en parlant à un Généliate : tu as certain talent

et l’art de pronostiquer au dessus de tes semblables : travaille

sur le passé et le présent et nous jugerons de ta science

pour l’avenir (..) »

L’auteur (cf  notre étude « Reecherches sur l’ histoire de

l’astrologie et du Tarot,  1993, p. 11) passe à la présentation de sa propre  démarche :

Etteilla n’a pas besoin de voir ses

Curieux (sic  ses consultants) : il ne veut ni leur parler

ni les connaitre pour leur faire un  horoscope amusant et

quelquefois utile, dans lequel il parlera également du passé, du

présent  et de l’avenir avec une justesse qui les surprendra

agréablement; il lui suffit, comme il en a déjà averti le

public, de recevoir sur  un quarré (sic carré) de papier

les initiales de leurs noms (sans qu’il soit question de ceux

des titres, ni de famille) , l’an et la quantiéme du mois de

leur naissance avec la couleur (sic) favorite du Questionnant.

Ce petit billet  de leur  état  lui  étant  parvenu par telle voie qu’il vous

plaira, revenez quelques jours après chercher sa réponse. Il

croit pouvoir assurer qu’il aura su vous satisfaire. Si un

songe vous a frappé par ses charmes ou par les horreurs qu’il

aura répandues dans votre imagination, communiquez lui

par écrit  et vous serez emerveillé car bien son interprétation

flattera ou rassurera vos esprits.   Etteilla, jaloux de prouver

sa science en vous amusant ne manquera pas de vous

donner le nom du bon génie qui a soin de veiller à votre

conversation »

On retiendra cet excellent précepte:

« conseillons au curieux de se

bien consulter lui-même avant d’interroger un Généliate

sciencié (sic) ou ignorant »

On signalera que sous l’anagramme d’Etteilla à part

d’Alliette, on ne désigne pas seulement un auteur mais un

jeu (le jeu de  cartes tout préparé nommé Etteilla »,

qui se caractérise par  un élément qui a pour nom

Etteilla. D’où des expressions telles que ; «  »on regarde si

Etteilla y est », « le Etteilla sur Saturne », « l’Etteilla à côté de.. »

«  »on prend l’Etteilla et l’on le met au milieu », « Le Etteilla vous même,

cette carte doit être toute blanche ».

Dans les « cahiers »  qui paraitront dans la décennie suivante

c’est le terme « astrologue » qui prévaudra sous la plume

d’Etteilla, probablement du fait d’une meilleure connaissance

de la littérature astrologique mais il reste que l’expression

« généliate » devait être couramment employée pour

désigner un praticien oeuvrant à partir de la date de

naissance, le terme se rapprochant de « géniteur », de

« génital ».

 

« e

JHB

15  09  14

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La validation de l’astrologie. Théorie/pratique

Posté par nofim le 4 septembre 2014

Quel mode de validation de l’astrologie? Approche structurelle versus approche praticienne.

par Jacques  Halbronn

 

La pratique de l’astrologie est-elle la voie royale pour

la  validation de cette discipline (cf  nnotre  entretien avec César  Garay

et Christian Camus   sur You Tube)?

il y a de nombreux  pratticiens qui mettent leur  talent au

service d’un    tel   enjeu mais le probléme c’est qu’ils en

tirent quelque gloriole, à peu de frais. Quelques clients

contents et le tour  est  joué! Point n’est besoin d’une

reconnaissance par  les instances  scientifiques

quelles  qu’elles soient. On passe par dessus leur tête pour

prendre le peuple à  témoin!  Et ces clients sont, qui plus est,

en demande et donc dans une certaine fragilité. Et voilà qu’on

les  charge d’arbitrer   sur un sujet qui reléve somme

toute d’une certaine élite universitaire. Peut être est-ce leur

faire beaucoup  d’honneur? Mais cela leur fait du  bien que de

les flatter ainsi.

Le praticien  qui tente ainsi de se doter  de plumes de paon

(cf La Fontaine) se permettra dès lors de déclarer qu’il

a  « sauvé » l’astrologie en en démontrant le bien fondé

en amont  puisque « ça marche » en aval. Quelle astrologie

se voit ainsi « validée »? Cela importe peu  puisque toute

astrologie, en fin de compte, fera l’affaire. Cette indifférence

trahit un certain   cynisme, à savoir que lepraticien sait

pertinemment que si ça marche, cela tient à toutes sortes

de facteurs plus ou  moins avouables, à cpmmencer par la

« traduction » en langage courant de ce qui  se présente

astrologiquement. Une traduction qui autorise tous les tour

de passe passe  comme c’est le cas quand on traduit depuis

le français les  quatrains de Nostradamus, par exemple.

Approche praticienne ou approche structurelle, tel est bien le

débat méthodologique et donc épistémologique qui divise les astrologues encore

de nos jours étant entendu que certaines décennies semblent pencher plutôt dans un sens que

dans l’autre. Par exemple, dans les années soixante-soixante -dix  du siècle dernier, la priorité se situait du côté structurel,

ce qui pouvait impliquer une reformulation, une réforme des dispositifs astrologie (cf L. Morpurgo, Introduction à la Nouvelle Astrologie,

Ed Hachette, 1974,  trad. de l’italien qui partagera le prix « Morin de Villefranche », en 1974 avec le livre de Daniel Verney, Fondements et

avenir de l’astrologie, qui se tint à l’occasion du congrès de septembre 1974 à l’Hôtel Méridien de la Porte Maillot). De nos jours,

il semblerait que la tendance soit plutôt  à une « validation » par la pratique (cf Didier Geslain, Dimanche Libertes, sur You Tube).

Cette dualité est des plus intéresantes sur le plan socioculturel ne serait-ce qu »au niveau du recrutement. A la fin des années soixante,

quand nous sommes entrés « en astrologie », cela n’aurait pu se faire dans le climat intellectuel actuel. Mais un César Garay, âgé de 24 ans,

se situe à l’évidence dans une optique praticienne pour valider la « Tradition ». Il parle des Sesfiroth mais n’en apporte d’autre

justification que le fait que ‘ça marche », que ‘ça aide » les gens, que cela leur apporte du « bien être », du « bonheur » (ce qui est synonyme).

D’ailleurs, la tendance actuelle  est bien aux techniques de « bien être » (avec les Salons qui leur servent de vitrine) et dont en quelque

sorte, à entendre certains, l’astrologie ferait partie.

Il est quand même dommage que des savoirs traditionnels soient jugés à l’aune de ce critère du « bonheur ». Mais pour pas mal de gens,

l’approche structurelle n’est pas une solution car ils partent du principe que cette Tradition n’est pas à réformer, à restaurer mais simplement à faire connaitre, à diffuser; autrement dit, ils considérent que le temps n’est plus à la restructuration mais à la communication et dans la mise en pratique. D’où le plus souvent, des enseignements qui figent le savoir y compris dans le cas d’approches

interdisciplinaires qui tendent justement à figer les savoirs en présence pour passer au stade du dialogue mais d’un dialogue qui n’empiéterait pas sur la substance des dits savoirs, ce qui conduit à une juxtposition plutôt qu’à une véritable évolution.

En fait, pour beaucoup,  l’idée de ce que nous appellerons un structuralisme diachronique leur est étrangère. Nous entendons par là, la capacité de restaurer des chainons manquants, une genése, d’établir de nouvelles chronologies. A  contrario, le structuralisme

synchronique semble plus accessible qui consite, selon nous, à expliciter la fonction de chaque notion au sein d’un ensemble comme le fera

un D. Néroman, dans les années 30-40  et après lui un Jean-Pierre Nicola, dans les années 60-70  qui introduiront une terminologie qui leur est  propre. Mais le structuralisme  spatial (synchronique)  n’est pas viable s’il ne s’articule pas sur un structuralisme historique

(diachronique) et c’est d’autant plus vrai en astrologie qui souffre d’une sorte de télescopage (soit l’abolition de l’espace-temps) et

qui voit ce qui  est censé se succéder, alterner être présenté comme  valant dans la simultanéité. Cela donne le « thème » par opposition au

« cycle » même si d’aucuns auront tenté de concilier le thème et le cycle par le biais notamment des transits  (cf Yves Lenoble. Initiation à

la pratique des cycles planétaires, Ed ARRC  1996)

Mais on nous demandera  évidemment :  mais quand vous avez révisé le modéle, quid de la suite? Nous répondrons d’abord

que le travail sur le modéle est très long en ce sens que si on a l’esprit critique suffisamment aiguisé par rapport à ce que l’on propose’ ou nous propose, de nouveaux questionnements ne cesseront d’intervenir et encore une fois cela ne sera point nécessairement le fait d’une quelconque pratique avec une personne étrangère- comme dans le cas de ce que propose César Garay, mais d’un dialogue avec soi-même

(cf notre opposition entre altérité intérieure et altérité extérieure). On admettra que le dialogue avec soi-même, aussi subjectif puisse-t-il

paraitre est plus fécond que le dialogue avec  autrui appréhendé comme objet. Nous avons montré plus haut   toute l’ambiguité propre à une telle relation avec un « client », un « patient ». En fait, on ne passe à la pratique que lorsque la réflexion théorique est en panne, quand

les tests préalables n’ont pas été assez étendus, ce qui se produit notamment lorsque l’on ne respecte pas le principe de dualité qui est

la condition de toute véritable transdisciplinarité. Or, l’on voit bien à quel point l’astrologie se voit engoncée dans des dispositifs

alambiqués qui ne permettent pas de démarche comparative. D’ailleurs, force est de constater que bien des personnes qui évoluent

dans le milieu astrologique redoutent toute forme de comparaison tant pour l’astrologie que pour eux-mêmes ou pour tout objet

d’étude (individu, personne). L’astrologie aura été instrumentalisée au service d’une quéte du « sans pareil », ce que vient  entériner

au demeurant un certain usage de l’astonomie, l’astrologue arguant du fait que le ciel n’est jamais exactement le même, au vu de

tous les paramétres et facteurs qui sy entremêlent, sans compter les constructions proprement astrologiques. Cela va bien entendu

jusqu’au cas des jumeaux dont on nous montre que le thème, à quelques minutes près, n’est pas le même.

En conclusion, nous dirons que  la reconnaissance de l’astrologie implique sa transparence. Ces astrologues qui affirment qu’il faut des

années pour devenir astrologue  visent à enfermer l’astrologie dans son ghetto. En réalité, il convient de distinguer les véritables

chercheurs qui constituent l’élite de la ‘profession » et qui doivent avoir longuement réfléchi sur les tenants et les aboutissants de

l’astrologie- le singulier ici  ne faisant qu’englober un certain champ, un « terrain »-  et les praticiens qui partent du principe que le

travail en amont est abouti et se contentent d’une application sans se demander si les conditions dans lesquelles ils opérent permettent

de valider quoi que ce soit. Leur probléme, c’est que ces gens là ne savent pas prévoir.  Ils préferent dire « on verra bien » et ils se

lancent dans l’aventure avec un équipement tout à fait inadéquat et guère viable. Quand à leurs clients, ils sont à mettre dans le

même sac et ne se rendent pas compte de l’inanité des outils que l’astrologue prétend utiliser. Etrange paradoxe que de voir des

gens qui prévoient aussi mal et qui « verront » au final – ce qui est le contraire de toute entreprise prévisionnelle- attendre

justement de l’astrologie qu’elle les aide à prévoir! Il est vrai que ceux qui vont chez un opticien sont a priori ceux qui voient mal!

Il convient de s’en tenir à  la dualité et nous sommes en

faveur d’une  épistémologie de la dualité.Au delà du deux,

notre intelligence cesse d’être peformante et tout devient

infalsifiable. Ce qui aura permis à une certaine astrologie de

survivre, c’est  de ne pas s’en tenir au deux car les gens au delà

 

du deux ne sont plus performants. Un tel nous dit qu’il

est du signe du lion mais il ne prend pas la peine de connaitre

ce que l’on dit sur les autres signes. L’astrologie profite de notre

paresse intellectuelle. En se situant sur le registre du 2, les points

de comparaison se multiplient avec divers domaines alors

qu’avec son dispositif actuel,  l’astrologie s’enferme dans

son idiosyncrasie ou plutôt en ce qu’on en a  fait.

 

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JHB

05  09   14

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Le couple et l’altérité dans le cycle de 7 ans

Posté par nofim le 26 août 2014

 

Le couple  et  La dialectique des altérités intérne et externe dans

le cycle de 7 ans l

par  Jacques  Halbronn

 

Le couple reléve-t-il d’une ouverture à l’autre ou d’un repli

sur soi? il y a là une certaine ambivalence qui risque de

fausser toute réflexion  sur l’altérité. En fait, il nous

apparait que l’homme et la femme sont les deux piliers de

ce que nous avons appelé  l’altérité intérieure et que le couple

tend à nous couper du monde extérieur plutôt qu’à nous

y relier. Le couple est une entité virtuellement autosuffisante

y compris bien entendu au niveau de la procréation. Un seul

couple (cf L’Arche de Noé) suffirait à récréer le monde. On

peut dire aussi que tous les couples que nous avons

formés au cours de notre vie feraient partie intégrante,

peupleraient  cette  altérité intérieure.

Il est important de comprendre cela au  vu de ce qui se

passe en ce moment dans le monde puisque nous sommes

entrés dans une phase d’altérité  intérieure.

 

 

La démission du gouvernement correspond à une certaine crise de confiance ou si l’on préfére

à une exigence de plus en plus forte de confiance que chacun ressent par rapport à autrui. Or,

la confiance est toujours un pari, une gageure dans la mesure où on se fie à un autre qu’à

soi-même si ce n’est qu’il faut aussi avoir « confiance en soi » ce qui résume bien la dialectique

que nous avons posée: alterité interieure alternant avec altérité extérieure. Le passage d’un

mode de fonctionnement à un autre est  un moment délicat sur le plan relationnel car cela

reléve d’une autre « économie » , d’un autre mode de fonctionnement qui d’ailleurs ne peut durer qu’un

temps.

Selon notre modéle cyclique sur 7 ans,  le processus débuterait

par l’altérité  intérieure, qui englobe les proches (ce sont

les premières « maisons »  en astrologie). On pense

 

 

à l’enfant qui dépend de parents, qui n’est pas autonome. On voit donc que cette première

période du cycle de 7 ans quand elle survient  à un âge certain et non dans la prime enfance

peut être vécue comme une forme de régression. Mais justement, la phase I du cycle est

marquée par le préfixe « RE », qui dérive du latin RETRO. La conjonction est une « révolution », un

retour même si le mot révolution est associé à l’idée de progrès, ce qui peut fausser la

perception des choses.

Il semble que la crise actuelle est marquée par une défiance jugée intempestive par l’éxécutif

bicéphale. Or, en phase I,  la défiance est très mal tolérée. Le  mot clef c’est « croire » (en hébreu

Amen, un des rares mots de l’hébreu passé dans la langue courante) et ce, en dépit

de tous les doutes que l’on peut éprouver au sujet d’une politique. Cela vaut tant pour un

gouvernement que pour un couple.

Le « crime » des « dissidents aura donc été de manifester des doutes, des réserves en un temps

où cela n’a pas droit de cité. Ces ministres se voient  ainsi   »débarqués ». On pouvait prévoir

que la période actuelle serait un tournant pour le quinquennat et visiblement le remaniement

effectué il y a quelques mois n’aura pas suffi car le cycle n’avait pas encore suffisamment

progressé et la nécessité de la confiance n’était pas ressentie alors de façon aussi aigue qu’à

présent.

 

 

Il y a deux types de demande:  en phase d’altérité extérieure, on veut connaitre l’autre alors

qu’en cas d’altériré intérieure, on cherche d’abord à se connaitre. Ce qui correspond  aux deux

types d’attente  que le praticien est tenu de satisfaire avec les moyens qui sont les siens.

De toute façon,  à terme, le dialogue intérieur fait long feu. Un certain besoin de changement

d’attitude face à la vie se ressent qui nous invite à ‘essayer » de se relier à l’autre, de tenter le « coup »

en tout cas. C’est actuellement ce dont il s’agit pour tous autant que nous sommes. Il faut sauter le

pas, s’engager.  Ne serait-ce que pour quelques années car selon le cycle de 7 ans, chaque phase

ne bat son plein que pendant 2 ans environ. (24 mois) On retrouve là approximativement le

28 qui est la marque de la Lune comme de Saturne. Et 28 mois serait une bonne estimation

pour délimiter chacune des deux phases. Un peu plus que le cycle sidéral de la planéte Mars.

Il est clair qu’en période conjonctionnelle,  on est un peu dans le flou,  dans le brouillard mais cela

a son charme car cela met en jeu notre intuition, notre aptitude à anticiper, à capter les « signes »

avant coureurs. Nul doute que cette période n’encourage la prière, la « croyance » (même

clignotante, dirait Edgar Morin)., le retour au religieux.

Inversement,  à terme, se profilera la phase 2 disjonctionnelle caractérisée par le passage à

l’altérité , extérieure par un certain repli sur soi, pour se recentrer, se ressourcer.   On ne veut

plus compter que sur soi, se sentir aussi fort que possible.

Il est probable que les femmes vivent mieux la phase 1 que la phase 2. Elles sont plus

performantes quand on leur fait confiance, leur confie une mission que lorsqu’elles doivent

faire cavalier seul et ne dépendre de personne.

En conclusion, nous dirons que l’humanité actuelle passe

par une phase d’altérité intérieure. On voit le  gouvernement

se réduire dans ses ouvertures et ne plus fonctionner que

sur un « cercle » de  proches. On est loin des grandes

alliances d’il y a quelques années et qui relevaient d’une

altérité extérieure, impliquant un certain décloisonnement

(.disjonction) dans tous les domaines, politique,

artistique, scientifique, ce qui exige des leaders d »‘une autre trempe

et ce qui ne convient pas aux femmes qui  ont besoin

d’un cadre relativement étroit et spécialisé, marqué par

une certaine division du travail qui peut conduire

à toutes sortes d’excés, comme  l’industrie de

l’extermination (Shoah) qui ne serait selon Gunther

Anders que la conséquence d’une certaine taylorisation.

Il est certes difficile, contrairement à ce que certains

astrologues  tendent à vouloir croire , de déchiffrer le

monde sans le recours à des outils, à l’instar de la lunette de

Galilée pour explorer le  cosmos. Un mauvais modéle

trouve toujours une certaine forme de justification tant

ce qui se passe se préte à une pluralité d’interprétations. C’est

pourquoi  on ne peut faire l’économie d’ »une très grande

exigence structurelle ouverte sur le plus grand nombre

possibles de disciplines avec lesquelles des convergences

sont indispensables.

La péritode actuelle dans la mesure où elle s’inscrit dans

une phase d’altérité interne correspond  au contraire

 

à un certain repli., ce qui est la  raison de la crise

gouvernementale actuelle. Les « frondeurs » du PS sont

marqués par un certain  protectionisme, qui

les conduit à refuser l’interdépendance européenne.

A contrario,  quand on passe en phase disjonctionnelle,

il y a une forte volonté d’ouverture : on étouffe dans un cadre

trop étroit. C’est ce qui s’est passé en 67  (Guerre des Six

Jours qui élargit considérablment les frontièrs de l’Etat

Hébreu,, son Lebensraum),  ou en 89 (Mur de Berlin et la symbolique du mur

 

 

est très parlante ici).

Le gouvernement actuel n’a pas compris que le temps n’est

plus à l’ouverture et que chaque pays, chaque groupe doit

d’abord se constituer et se reconstituer, se ressourcer avant

de s’ouvrir à nouveau. Il y  a un temps pour chaque chose.

(Ecclésiaste)  Rien d’étonnant à voir que le Front National

ait le vent en poupe, lui qui est viscéralement en phase

avec ce que nous appelons l’alterité intérieure et qu’il

soit  dirigé par une femme

 

 

 

 

JHB

27 08 14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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L’astrologie et le critère du visuel’

Posté par nofim le 21 août 2014

Le non  respect du critère visuel en astrologie

et  le dépassement de l’heure de naissance

 

par  Jacques  Halbronn

 

Nous avons souvent signalé que l’astrologie ne pouvait

impunément faire fi du critère visuel, ce qui passe par

la prise en compte des conditions d’observation du ciel

par les Anciens qui ont élaboré  le système dont nous

sommes tributaires car nous ne sommes pas nés d’hier.

Nous avions ainsi protesté  contre la  prise en compte

des planétes invisibles à l’oeil nu comme Neptune et

Pluton ou les astéroïdes, suite à la révolution  galiléeenne du

début du XVIIe siècle  qui a fait entrer l’astronomie en

crise et qui a conduit  l’astrologie à prendre ses distances

avec elle  jusqu’à ce que sa cote remonte dans le cours du

XIXe siècle.

Mais ce n’est là que le sommet de l’iceberg car le probléme

du visuel  se présente en astrologie depuis bien plus

longtemps dans son  histoire. On veut parler de l’apparition

d’une astrologie que l’on appelle généthliaque,liée au moment

de la naissance. Mais que faut-il réellement entendre

par là? Après tout,  le signe du mois est déjà en soi

de l’astrologie généthliaque mais de nos jours le terme

a pris une signification  sensiblement plus étroite

qui passe par la prise en compte des données d’état civil.

C’est là un débordement qu’il nous faut absolument

dénoncer au nom d’une approche visuelle du ciel. Comme

chacun sait ou devrait savoir, en plein jour, on ne voit pas

les étoiles, les planétes ni même la lune. Seulement le

Soleil. Les constellations du zodiacale sont invisibles quand

le soleil régne. C’est pourquoi l’on peut dire que l’astrologie

est nocturne. Que signifie donc dresser un thème pour midi?

C’est une abstraction. Or, nous ne pensons pas que les

Anciens se satisfaisaient d’abstractions  virtuelles et nous avons

de bonnes raisons de penser que l’on dressait des thèmes

qui valaient d’une tombée du jour à la suivante. Les gens

naissaient ainsi dans des tranches de temps de 24h, d’un coucher

au suivant et l’astrologue n’avait qu’à faire son relevén

une fois par jour et éventuellement cela pouvait donner

lieu à des archives. Mais nous pensons que l’astrologie

horaire jouait aussi son rôle sur les mêmes bases. Sauf

à disposer de telles archives,  le « thème » de la journée

devait servir à la consultation effectuée alors.

Autrement dit,  le thème de l’instant de naissance nous

semble  anachronique car il n’est pas « visuel »  en, journée

(même probléme que les naissances polaires) et il exige des

archives improbables.

De nombreux astrologues  ont compris qu’une naissance

s’inscrivait dans une subdivision notamment Rudhyar avec

ses huit périodes lunaires ou  d’autres avec le thème de

lunaison (Carol Belato). On lira avec intérêt de Dane Rudhyar Le cycle de la Lunaison  Ed Du Rocher  1978,  d’Anne Vigliengo   L »Agenda Pratique de la Lune. Le cycle de la Lunaison, un outil  pratique d’aide à la décision,  Ed Trajectoire, 2000    et Les Lunaisons, Ed Lulu. 2009 de  Charles Caron Belato.

Si on lit chez Rudhyar les « huit types de lunaison de la personnalité » (pp. 73 et seq), l’on observe qu’il souhaitait ainsi

lancer une nouvelle forme d’astrologie dans le public avec 8 possibilités et non 12. Au départ, il y a  une division en 4 mais il passe

ensuite à une division en 8. (pp. 91  et seq)

« Pourquoi  demande Rudhyar  » devait-on employer une division par huit  du cycle de la lunaison plutôt que la division par douze  généralement  adoptée lorsqu’on s’occupe du Zodiaque et de ses signes? »

En 1946  Rudhyar avait publié  The Moon and Its Cycles -  qui annonçait l’ouvrage de 1967 The Lunation Cycle.
Ce faisant,  Ruhdhyar relativisait l’importance du moment de naissance et échappait au piège des naissances diurnes.

Nous mêmes, nous avons préconisé que cela soit les gens qui s’inscrivnt dans le cosmos

et en respectent le visuel  et non le cosmos qui s’ajuste sur

le moment de la naissance; L’astrologie reste une affaire

plus collective qu’individuelle et personnelle, c’est à dire que le ciel

dont elle se sert doit être visible par tous, donc à la tombée

de la nuit. D’ailleurs le début du mois ne pouvait se

déclarer que le soir quand il fallait capter le premier

croissant de  lune.

On se demandera donc ce qu’il faut penser des travaux

statistiques de Michel Gauquelin qui se fondent sur des

naissances tout au long de la journée. On notera cependant

que les résultats les plus marquants se situent lorsque

les astres se lévent  mais aussi se couchent.(importance

de l’horizon), c’est à dire quand il y a un basculement du

visuel avec  l’émergence ou  la disparition du « ciel étoilé ».

On notera  égaelement que Gauquelin ne retient ni le

Soleil ni  les astres invisibles ou difficilement visibles à l’oeil

nu comme Mercure ou Uranus. Mais  nous avons du mal

à croire que l’heure de naissance précise jouait un rôle. Ce

qui comptait c’était l’apparition d’une étoile (au coucher

du soleil) ou sa disparition  (au lever)

Le thème horaire aura certainement été  la base première

de toute l’horoscopie et donc des « maisons ». Il était dressé

une ou deux fois par jour, au lever ou/et au coucher du soleil.

Cette technique pourrait d’ailleurs être utilisée de  nos

jours dans les horoscopes de presse.D’ailleurs  (cf J. Sadoul

L’énigme  du Zodiaque,  Denoel  1971) dans les années

trente, on donnait le même horoscope pour tout le monde et

non pas selon le signe natal. Nous pensons qu’il serait sain

d’admettre astrologiquement une synchronie du vécu plutôt

que le saucissonage actuel en vigueur. LEs tenants des dates

de naissance précises exercent un pouvoir tout à fait indu

et qui ne correspond pas aux données du visuel astronomique

car si les étoiles fixes qu’ils ne prennent pas en compte ne

font pas partie du systéme solaire, elles sont connues des

humains depuis la plus haute Antiquité et c’est ce qui compte.

D’où  un double anachronisme dans ce qui est à tort pris et dans

ce qui est délaissé.

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB

21  08  14

 

Publié dans ASTROLOGIE, divination, HISTOIRE | Pas de Commentaire »

L’astrologie française à partir de 1845. Le retour aux éphémérides.

Posté par nofim le 19 août 2014

Le remariage de l’astrologie et de l’astronomie en 1845, en

France.

 

par  Jacques  Halbronn

L’Histoire de l’Astrologie dans  ses rapports avec

l’Astronomie est celle d’un couple qui tantôt  se sépare,

tantôt opére un rapprochement. On dira que 1845 sonne

des noces entre nos deux disciplines comme en d’autres

temps,  il y  eut divorce.

En 1993, nous avons publié  sous le titre  L’Astrologie du Livre de Toth  d’Etteilla  (Ed Trédaniel) -

Il s’agissait d’un traité paru en 1785  et qui montrait que l’astrologie  continuait à

exister sous une forme « savante » à la veille de la Révolution Française. Nous avions également

signalé en 1992  dans La Vie Astrologique il  y a cent ans (Ibidem, pp. 48-49) certains aspects

de la production astrologique du XIXe siècle. Par ailleurs, dans notre thèse d’Etat

« Le texte prophétique en France. Ed du Septentrion, 1999″, nous avions consacré un

chapitre à la Monarchie de Juillet.(Ch. XX, pp. 803 et seq)

Cependant, nous n’avions pas suffisamment signalé l’importance de la publication au début

des années 1840 d’une sorte d’encyclopédie qui se situait dans la filiation avec l’oeuvre

d’Etteilla, cinquante ans plus tôt sous le titre de Grand Jeu de société, en rapport avec

le personnage de Mademoiselle Lenormand, née à Alençon en 1772 et morte en 1843,

l’année de la parution d’un tel ensemble, ce qui n’est probablement  pas un hasard. D’où

le sous-titre  « Pratiques secrétes de Mlle Le Normand ». Mais ce Grand Jeu est

associé au nom de Mme la Comtesse de  *** . ¨Pour notre part, cet usage de personnages

féminins est assez typique mais souvent un homme se cache derrière de tels pseudonymes

 

Le premier biographe de Mademoiselle Lenormand

Francis Girault est  l’auteur en 1843  d’une biographie de Mlle Le Normand qui

«  Mlle Le Normand : sa  biographie, ses prédictions extraordinaires, son commerce avec les personnages
les plus illustres d’Europe, de la République,… ; La chiromancie et la
cartomancie expliquées par la Pythonisse du XIXe siècle / Paris : Breteau et Pichery, 1843

On voit donc que dès 1843, Girault est lié à la maison Breteau. Le prospectus de 1845

annoncera la parution prochaine de la quatriéme édition de la Biographie par Girault

avec l’Oneiromancie Universelle de la Comtesse de ***.  On connait «  La grande Explication des songes, ou l’onéiromancie illustrée : Paris : chez les principaux libraires, (1852,)  qui pourrait

correspondre.

Girault  s’était précédemment-  en 1839  – illustré en tant qu’interpréte des Centuries.  (sa spécialité, cf  R. Benazra Répertoire Chronologique Nostradamique Paris Trédaniel  1990, pp. 382 -383,  ed. 1839  chez  Hivert -Gaume Frères et  Dentu  Benazra ne mentionne pas, en revanche, les références à Nostradamus dans

la biographie de Girault sur Mlle Le Normand (numérisé sur Hachettebnf.fr): ) par un feuilleton paru dans la Gazette de France (1839).

Son introduction à la Biographie comporte une Introduction dans un style assez

proche du Grand Jeu et surtout il se référe à Etteilla et à son héritage. Or,  le Grand

Jeu de Société  reprend les domaines qu’avait rassemble Etteilla, lui-même auteur

d’un « Tarot ».

Quelques passages de son  Introduction philosophique sur les Sciences occultes  mises en regard des sciences naturelles  (

Sur  l’Astrologie Judiciaire  « cette haute science qui a fait de

Nostradamus un incontestable prophéte ». Il poursuit «  La chiromancie ou la divination par l’étude

des lignes de la main est une autre sorte de science dont l’origine se perd dans l’antiquité la plus reculée »

Girault poursuit  sur la cartomancie ; «  L’invention des tarots ou du livre de Toth remonte, d’après

Eteilla aux  Egyptiens primitifs.  (..) En 1780, après de laborieuses recherches, Eteilla les rappela à leur

première destination et en dévoila les secrers à la manière égyptienne. De nos jours, M.  Scluqbole  a été un des vulgarisateurs de la science d’Eteilla et ce que ce disciple de la philosphie hermétique a fait par le livre, Mlle le Normand l’a fait d’une façon  bien autrement surprenante par une pratique de  près de trois quarts de siècle »

 

 

Le succés de 1845

On  en connait deux éditions, l’une parue (vers 1840 selon la BNF)  chez J. Gaudais  (BNF 8°B 2493) sous le titre  Grand Jeu de Société et Pratiques secrétes et l’autre chez ‘l’éditeur » (Breteau), où la conjonction a disparu  Grand Jeu de Société. Pratiques Secrétes et dont a conservé le propsectus de souscription

«  Le succés éclatant  qu’a obtenu la première édition du Grand  Jeu de Sociétés Dans toutes les parties du monde nous engage à ouvrir une nouvelle souscription  pour que ce superbe et curieux ouvrage soit d’une acquisition facile pour tous ceux qui désirente le posséder ».

Le deuxiéme volume  concerne  « L’Astrologie ancienne et moderne, basée sur l’astronomie la plus

Avancée et  la plus profonde (..) contient amplement tout ce qu’il faut savoir pour dresser un thème de naissance », ce qui montre que le public  français était censé savoir ce qu’était un « thème

de naissance ».

On lit dans le dit prospectus : « On donne rue Vivienne 46  des leçons d’astrologie

et on se charge de faire des thèmes de naissance

 

Lisons ce qu’écrivait en 1971  Jacques Sadoul (L’Enigme du zodiaque) :

(Ed E. P. Denoël, p  84)

‘L’ouvrage de Christian (L’Homme Rouge des Tuileries)  fut pratiquement la seule manifestation de l’astrologie en France avant la  renaissanxe de la fin de siècle, excepté toutefois quelques petits

Almanachs astrologiques (..) Dans notre pays la véritable renaissance  astrologique peut être datée de façon précise (sic) puisque sa première manifestation fut l’article  Les Signes du Zodiaque  de l’occultiste F. Ch. Barlet qui parut dans le n°4 de la revue des Hautes Etudes (dir  René Caillé) en 1886 » Il s’agit là d’une

présentation tout à fait fantaisiste. L’article en question est paru non pas dans le  n°4 mais

dans le n°3 (novembre 1886) et n’est qu’une traduction par le dit Barlet (anagramme

d’Albert Faucheux) d’un article pris dans un périodique anglais Occult Magazine (pp. 76-81))

Ce texte ne constitue en aucune façon un « retour » de l’astrologie puisqu’il ne concerne

que le symbolisme zodiacal et aucune indication sur l’érection du thème astral.

 

 

Le contenu du volume sur l’Astrologie.

Notons que le  premier volume du Grand Jeu de Société

comporte  le jeu de cartes, que  le volume III est

consacré à la Chiromancie (ancienne et moderne), le volume IV au Jeu de la  Fortune et le Ve aux Oracles.

Le volume II  sur l’Astrologie se présente ainsi en son titre:

Astrologie ancienne et moderne contenant  toutes les tables nécessaires

pour dresser toutes sortes de thèmes en quel (sic) lieu et pour quel âge que ce soit »

L’auteur est parfaitement  au fait de l’astrologie. Il s’intéresse notamment aux

aspects et notamment chez Kepler.

« Aux cinq aspects des anciens, les modernes  en ont ajouté beaucoup d’autres comme  le décile -…le tridécile, .. Le biquintille….. Kepler en  ajoute d’autres qu’il dit avoir reconnus efficaces par des

Observations astronomiques tels que le demi-sextile (….) et le quinconcee (…) Enfin nous sommes  redevables aux médecins astroogues d’un aspect octile   (ou 45°)  (…) Quelques médecins y ont encore ajouté l’aspect quintile (-…) et l’aspect  biquintile »

Plus loin, il ouvre des perspectives de recherche  sur ce point :

« La théorie des aspects est un des principaux fondements de l’astrologie ; tous les savants

qui se sont occupés de cette science en ont  fait un objet spécial de cette science et néanmoins il  faut bien l’avouer, il régne encotre beaucoup de vague et d’incertitude sur la classification des aspects , leur  nombre,  (…) Est-il croyable , nous dira-t-on que lla science soit demeurée si imparfaite  (…) A cela nous répondrons  que si les théoroes de l’astrologie ont laissé jusqu’ici  beaucoup à désirer, cela provient de ce que les hommes  d’un vrai mérite qui s’en sont occupés sont morts, il y a  au moins deux siècles (…) On a pu voir -… que les anciens ne comptaient que cinq aspects auquels les moderne sen ont ajouté neuf de plus. Nous irons plus loin et nous en compterons 360 c’est  à dire autant qu’il y a de degrés » (p. 160)

L’auteur  esquisse une genése du savoir astrologique:

« Les astrologues  (..) ont découvert, à force d’observations

dans les sphères célestes (…)«  c’est-à-dire  en s’appuyant sur des faits constatés par l’expérience et des observations repétées dont la série remonte aux  premiers âges du monde que

les astrologues sont  parvenus à organiser  ce vaste corps de doctrines » On y trouve

la traduction française d’un   plaidoyer de Tycho Brahé  en faveur de l’astrologie (p. 16)

A l’évidence, l’auteur, probablement latiniste, a du fréquenter les bibliothèques et

y lire des ouvrages d’astrologie. Il cite ainsi plusieurs auteurs comme Ptolémée,

Albumasar et Zael dont les oeuvres avaient été imprimées autour de 1500 (cf

.F. J. Carmody, Arabic Astronomical and Astrological Sciences in Latin Translation. A Critical Bibliography, Berkeley-Los Angeles, 1956,). On trouve aussi mention de la Mathesis

de Firmicus Maternus.

 

Le traité de 1845 comprend un thème d’exemple. (pp 197 et seq) pour une naissance

à 9h14, à la latitude 48°:

« Ainsi, en dressant le thème qui est l’objet de cette dissertation on a trouvé

qu’au 15 janvier 1824 la Lune était dans le 12° des Gémeaux, et  Jupiter dans le 7e,

Mars dans le 3e  du Lion et Vénus dans le 19°, Saturne dans le 22° du taureau

Mercure dans le 28° du Bélier, le Soleil dans le 24° du Sagittaire »

Le résultat obtenu n’est en vérité guère concluant et bien des erreurs semblent

s’être glissées. La seule position juste serait celle du Soleil, à condition de recourir

à un repére sidéral et non tropical.

On trouve dans ce volume un

Vocabulaire de  quelques termes employés dans cet ouvrage » (pp  29 et seq)

Le « thème » est ainsi défini :  »  Figure  à  l’aide de laquelle  on tire l’horoscope d’une personne en  représentant  l’état du ciel par rapport à  un certain point  ou par rapport au moment dont il est question, en marquant le lieu où sont en ce moment là les étoiles et les planétes »/ L’auteur ne se

limite pas au thème natal mais envisage le thème horaire, tout aussi bien.

On notera l’entrée « rétrograde » qui montre bien que l’on est passé dans une

astrologie articulée sur l’astronomie.:

Rétrograde : (mouvement) p. 52   ‘Il se présente dans époques où elles (les planétes)

semblent  aller en sens contraire »

Signes : Nom qu’on donne aux constellations qui sont comprises dans le zodiaque. Ainsi on dir  le signe du Bélier, le signe du Taureau pour désigner les constellations qui dans le Zodiaque

portent ces noms »

On est vraiment en face d’un enseignement concernant des calculs

astronomiques. A propos des  « Tables d’Ephémérides de 1811  à 1830″

« « Pour connaitre dans quel  degré du zodiaque se trouve une planète , un jour donné d’un mois quelconque, on consultera le planisphère et pour plus  d’exactitude la table des Concordances où l’on verra  tout de suite à quel signe et à quel degré de ce signe répond le jour indiqué ! si l’on  demande par exemple dans quel signe était Vénus le 19 février  1822, je vois par la table  des Concordances que ce jour répondait au 20e degré du signe du Verseau. . Comme les tables ne donnent pas les levers  et couchers du soleil et des positions  des planètes pour tous les jours de l’année, il faudra y suppléer par des intercalations. »

(pp 308 et seq)

 

Le regain astronomique

On notera que le texte ne fait aucun cas de la planéte baptisée Uranus, découverte

en 1781. Par ailleurs, on est à la veille de la découverte d’une nouvelle planéte, qui

prendra le nom de Neptune (1846) par Urbain Le Verrier et par ailleurs par  Couch Adams.

Il faudra attendre 1897 et le Manuel  d’astrologie sphérique et judiciaire (Ed Vigot)

de Fomalhaut (alias Nicoullaud) pour que  l’astrologie française se référe aux récentes découvertes astronomiques. (Uranus, Neptune, Vulcain et mention de la planéte en attente, Pluton

Nous pensons , pour notre part, que l’astrologie renoue avec l’astronomie alors même

que l’astronomie connait un regain d’intérêt avec notamment à partir des années 1860

les publications de Camille Flammarion. Selon nous, en effet, c’est bien plutôt

l’astrologie qui s’éloigne ou se rapproche de l’astronomie que l’inverse. Le XVIIe

siècle,à la suite des observations de Galilée avait fait entrer l’astronomie dans une

zone de remous qui l’avait discrédité peu ou prou auprès des astrologues qui avaient

l’impression que leur discipline s’en trouvait fragilisée, d’où la recherche d’alternatives,

ce qui conduira à l’oeuvre d’Etteilla.  A contrario, il nous semble que tout au long

du XIXe siècle, l’astronomie va séduire davantage les astrologues avec les résultats

que l’on sait. L’astrologie va tenter de rompre avec l’occultisme et de changer ainsi

son image en attirant un  nouveau public, ce que facilité l’essor de l’instruction

publique et donc une plus grande aptitude à  se servir des outils de travail

nécessaires au dressage d’un thème.

Un autre facteur qui a probablement joué en faveur de l’astronomie et donc à terme

de retrouvailles avec l’astrologie, c’est l’affaire du Zodiaque de Dendérah qui

sera  conservé au  Musée du  Louvre,  qui montra

que l’astronomie peut servir non pas seulement à explorer le futur mais aussi le passé.

(cf  de l’abbé Halma  « Astrologie Judiciaire et divinatoire égyptienne du planisphère

zodiacal de Denderah déposé au Louvre, Paris,  1824  (BNF 8° 03a 1378). Bien connaitre

les régles de l’astrologie s’avère utile aux historiens. Halma  s’en explique :

« L’horoscope qui suit, à parler le langage astrologique des Egyptiens offre aux

yeux selon la doctrine des livres hermétiques

les douze maisons (signes) du soleil, les sextils, les quadrats, et deux trigones,

l’un desquels   à son sommet  aboutissant au signe des gémeaux   au dessus de l’embleme

égyptien du Soleil, ce qui convient parfaitement  à la  description de ce trigone contenue

dans le livre quadripartie (Tétrabible de Ptolémée) de l’art de juger les astres et au

solstice d’Eté précédé d’une  éclipse de soleil en juin 364 de l’ère chrétienne » (p. XXII)

 

 

La fortune du Grand Jeu

En  1865 reparait le  seul premier volume  du  Grand Jeu de société, explication et application des cartes  astro-mytho-hermétiques, par Mme la comtesse *** . Le catalogue de la BNF propose

que la Comtesse serait Madame Breteau.

Cependant, il  y  est rappelé  que l’ensemble de la collection des 5 volumes est toujours

disponible, ce qui  permet donc au Volume 2 sur l’Astrologie  de couvrir une période de

plusieurs décennies : en ce qui concerne l’édition de 1865, ce n’est, nous dit-on, qu’un

abrégé ne comportant plus l’exposé des « pratiques secrétes » et d’ailleurs le nom de

Mademoiselle Lenormand ne figure plus au titre. Les personnes intéressées « pourront

se procurer le traité complet (voier le catalogue à la fin). Notre volume y est ainsi

présenté : ‘orné d’une gravure et de figures  dans le texte accompagné d’une carte

urano-géographique ».

En 1930  (rééd 1936) les ed.  B. P.  Grimaud bien connues pour le Tarot de Marseille publient

le Grand Jeu de Société et Pratiques secrétes, donc  avec l’intitulé de la première

édition (avec mention de 1845. Il s’agit de  la partie intitulée ‘Explication et application

des cartes astro-mytho-hermétiques etc »‘ L’éditeur  utilise deux intitulés: d’une part

celui de Grand Jeu de Sociétés et Pratiques Secrétes de Mlle Le Normand mais aussi

celui de Grand Jeu de Mademoiselle Le Normand. Or, sous le titre de Grand Jeu de

Sociétés, c’est toute une « encyclopédie » qui est englobée et on omet d’indiquer que

l’auteur signalé est une certaine Comtesse de *** ni que Mlle Le Normand est décédée

en 1843.

En 1969, on dispose d’une édition anglaise sous le nom de Secret Practices,the

tremendous game by Mademoiselle Le Normand,  réalisée par B. P. Grimaud( BNF

EL  8° Z 483)

 

En 1983, Colette Silvestre (avec Linda Maar) publie, sous forme photocopiée,

le « Grand Jeu de Mlle Lenormand. Symbomisme et interprétation pratique » (2 vol)

avec une bréve biographie de Marie-Anne  Adélaïde Lenormand. « Elle

laisse de nombreux ouvrages, relatant ses souvenirs de Sybille, ses oracles, ses

mémoires et ses secrets »

En 1988, les Ed/ Traditionnelles  rééditent le volume  du Grand Jeu  consacré

à l’Explication et application des cartes  astro-mytho-hermétiques/ Dans une note

de l’éditeur on lit: « Cest ce livre en fac-similé de 1845 produite par l’imprimerie

de Prévot et Drouart à St Denis pour un éditeur parisien  (non identifié!) sis au 46, rue

Vivienne que nous présentons aujourd’hui (…) Ce livre d’explications étant depuis

fort longtemps introuvable  sous sa forme originale etc’  L’éditeur ne signale pas en

cette occasion le volume consacré à l’astrologie et appartenant à l’ensemble ayant

pour nom Grand Jeu de Société. Le volume qui parait en 1988 en est la « première partie »

comme indiqué au titre. Il s’agit de la seconde édition à la différence de l’édition

utilisée par Grimaud et qui ne diffère que par le « et » du titre.(cf supra).

Comme il arrive souvent,  certaines informations sont connues dans un certain

milieu et pas dans un autre. On observe que le Grand Jeu de Société fut repris au

XXe siècle mais  uniquement en son premier volume et que les spécialistes de

l’astrologie ignoraient l’existence du deuxiéme volume consacré tout entier  à ce

domaine.  Quatre ans après la parution de 1988, nous comblâmes cette lacune sans

pour autant procéder à sa réédition, ce qui aurait probablement évité de perpétuer

de fausses représentations quant à la ‘renaissance » de l’Astrologie « scientifique »

en France à la fin du XIXe siècle.

En 1998, Dicta Dimitriadis publia  Mademoiselle Lenormand. Voyante de Louis XVI

à Louis-Philippe (Ed L’Harmattan). On y cite Francis  Girault pour sa biographie.

Signalons l’article Lenormand (Marie-Anne) dans le Dictionnaire des Sciences

Occultes (1846), un des volumes de l’Encyclopédie théologique de l’Abbé Migne: elle

mourut le 25 juin 1843 et sa biographie – confiée à Francis Girault- parut peu après

chez Breteau et un associé. Deux ans  plus tard, le nom de Lenormand était

célébré en raison de  ce Grand Jeu de Société qui ne lui doit certainement pas grand

chose, ce qui rapproche son cas de celui des Centuries de Nostradamus.

La bibliographie de 1998 qualifie probablement à juste titre

d’apocryphe le Grand Jeu et Pratiques Secrétes  de 1845 (p. 251)

Bien entendu, nous n’entendons pas ici recenser toutes les éditions des jeux  mais

seulement les références au titre de la série de 1845.

Les années 1840  ou le  retour de l’astrologie dans le giron de l’astronomie

Les années 40 auront donc permis de faciliter l’accés aux outils astronomiques chez

ceux qui s’intéressaient à l’astrologie/ En cela, le Grand Jeu rompt avec la démarche

d’Etteilla qui avait renoncé à l’évidence à  l’éventualité d’un tel accès. Le paradoxe

veut que l’astrologie renouait ainsi avec l’astronomie – au sein d’un ensemble

singulièrement plus vaste et c’est probablement pour cette raison que le dit

volume ne fut pas recensé par les chercheurs et les historiens du XXe siècle. Le cas

d’Eustache Le Noble est assez comparable, son traité d’astrologie, l’Uranie ou les

Tableaux des Philosophe (1697) ne comportant pas le mot Astrologie et par la suite

ne paraissant qu’au sein des oeuvres complétes de l’auteur.

Cela dit,  l’astrologie exposée par l’auteur du dit volume – dont on ignore

précisément l’identité et qui était certainement doté d’une assez solide

formation scientifique – on peut même dire qu’il devait être coutumier d’une

certaine pratique astronomique,  met en oeuvre une astrologie « sidéraliste »

comme en témoigne le thème d’exemple qu’il  fournit avec un soleil en sagittaire

pour une naissance en janvier 1823.   Un autre cas datant de 1892 que nous avions

signalé est celui d’Henri Lizeray, auteur prolixe  (cf La vie  astrologique il  y a cent ans, p. 79) avec

son Horoscope des Poètes (BNF 9 R pièce 5288) et qui accorde une grande importance aux  étoiles fixes dans

son montage de thèmes.. On signalera entre autres  de Lizeray en 1879 « Les ères de la civilisation »

(Paris,  J. Baur, BNF 8 G pièce 123)

Lisons ce que Lizeray écrit de l’astrologie quelques années avant  Fomalhaut:

« *L’astrologie  a été condamnée par tous ceux qui ne lui ont pas consacré les deux ou

trois ans d’étude nécessaires pour la connaître (..) Science admirable (…) par la

précision de ses indications (..) Cet essai est spécialemebr consacré aux naissances

poétiques. Nous déterminerons les applications du sujet  d’après la constellation fr

Pégase en regard des principaux lieux de l’horoscope. Cette constellation  est

comprise entre le 323e  et le 2e degré (donc de fin verseau à début bélier). (Quant aux)

qualités que donnent les étoiles (…) celle-ci ne peuvent les communiquer sur la terre qu’à

l’aide des planétes placées en aspect »

Si l’on vérifie le mode de calcul de tous les thèmes – à des fins statistiques - ainsi réunis par Lizeray, en 1892,

on note que cela correspond aux coordonnées « tropicales » et non « sidérales ».

en ce qui concerne les planétes.(cf Gabriel. Les Grandes Ephémérides, Ed trédaniel  1990)

Les thème sont mieux calculés que celui qui servit d’exemple en 1845 (cf supra) mais

l’important était de familiariser le public avec l’usage des tables astronimiques et non

plus cabalistiques.

 

 

Le nostradamisme et le prophétisme  sous la Monarchie de Juillet

Girault en 1839  avait- on l’a dit,  fait paraitre  Le passé, le présent et l’avenir ou

prédictions, vérifications et  explications de quelques prophéties remarquables de

Michel Nostradamus . Bareste, en 1840, produit une biographie de  Nostradamus

fort érudit.  La vogue de Nostradamus devait profiter à l’astrologie

La prophétie d’Orval  est un des fleurons du prophétisme moderne et elle est à l’évidence

un  faux dont la publication est  habilement orchestrée et remonte au temps de la

Révolution. Elle est comparée  à celle d’Olivarius. On y emploie un langage

prédictif à base de « ‘lunes » qui conduit à un évenement majeur censé se

produire autour de 1840, et qui semble avoir préparé l’arrivée d’Henri V

(le comte de Chambord dont le père avait été assassiné en 1820), le prétendant légitimiste, contestant le pouvoir de Louis Philippe d’Orléans.  Le dit retour échouera comme on le sait. On est

là bien loin d’une astrologie articulée sur l’astronomie planétaire  comme cela avait été

le cas au début du XVe siècle pour un Pierre d’Ailly, mettant en avant la date de

1789.  Précisément, le cardinal astrologue allait servir  la cause de l’astrologie

par le biais de la Révolution de 1789 et il serait récupéré dans ce sens par

divers recueils de prophéties qui fleurissent tout au long du XIXe siècle et qui

eux entretiennent une certaine légende de l’Astrologie..

 

Les renaissances de l’Astrologie

L’astrologie aura connu plus d’une renaissance souvent sans lendemain. Mais on évitera

les appréciations se réduisant à la parution d’ouvrages dans le domaine de

l’astrologie. Il nous semble, notamment, qu’un éditeur ne va pas publier un livre

s’il n’y a pas un public plus ou moins averti. Tout indique à la lecture du corpus

de 1845, que les gens savent à Paris ce qu’est un thème de naissance calculé

selon les régles de l’astronomie, comme le montre le « prospectus » de souscription qui

signale la tenue de cours d’astrologie ainsi que  la délivrance de thèmes.  Il y a certes

une tradition d’astrologie « cabalistique » qui se poursuit sous le Second Empire, avec

Paul Christian. Le Mystère de l’Horoscope d’Ely Star  (chez Dentu) en 1888, encore

très proche de l’homme rouge des tuileries, dont il est probablement en partie une resucée

cotoiera au cours des années 1890 plusieurs traités qui renouent avec le référentiel

astronomique (Fomalhaut, Haatan, Selva, Choisnard etc, cf  sur ce point J. Sadoul,

L’Enigme du Zodiaque, op. cit). Mais cette cohabitation  aura certainement  débuté

un demi-siècle plus tôt au cours des années 1830. On ne peut imaginer en 1845,  deux

éditions du Grand Jeu de Société coup sur coup, la seconde étant moins couteuse à

l’achat, nous dit-on dans un contexte où seule une astrologie matinée de tarot

aurait eu droit de cité Mais rappelons qu’en 1865, le traité de 1845 est toujours au

catalogue de la librairie Breteau, qui n’a cessé  de se situer dans le quartier de l’Opéra.

. Cela peut sembler paradoxal puisque précisément le

volume ‘Astrologie ancienne et moderne » figure au sein d’un enseignement de

chiromancie et de cartomancie. Mais nous pensons que l’idée était justement de

souligner ce qui différenciait ces domaines bien plus que de perpétuer une sorte

de syncrétisme voulu par Etteilla (alias Alliette), soixante ans plus tôt. Soulignons

d’ailleurs, que pour l’historien de l’astrologie, ces différentes façons d’appliquer

l’astrologie permettent  à celle-ci de couvrir un public très large, tant proche

des traditions encore vivantes  que de la modernité en marche.

Ajoutons que l’influence française sur l’Angleterre aura été considérable à partir de la

fin du XVIIIe siècle notamment en ce qui concerne le Tarot. (cf  Helen Farley,  A Cultural

History of Tarot From Entertainment to Esotericism.  Ed. I. B. Tauris 2009, pp.  121  et seq). notamment par le biais d’Eliphas

Lévi.  On  relévera  l’usage de l’expression « Grand Jeu de Société » pour désigner la somme de 1845 qui marque une certaine ambiguité

de statut de ces divers savoirs; entre distraction  et  édification/

Il serait donc temps de réviser certaines représentations de la situation de l’Astrologie en France au XIXe siècle telles qu’on les trouve notamment dans les divers ouvrages d’Histoire de l’Astrologie que l’on trouve notamment en anglais (cf   Peter Whitfield,  Astrology.

A History,  The British Library,  2001, p/ 197)

Le cas de Charles Fourier

A sa mort (1837),  on publia les oeuvres complétes de   Fourier (  Paris : bureaux de « la Phalange »,
1841-1845,  6 vol. in-8°); certains développements y attestent  notamment de l’intérêt porté par le public

concernant les 4 tempéraments.  Fourier utilise le terme « horoscope » pour qualifier

l’entreprise qu’il estime nécessaire de détecter le plus tôt possible les facultés de chacun

et notamment des plus doués. Il cherche à en perfectionner le système, en l’affinant

par l’étude des « manies », ce qui, selon lui, permettrait, de constituer des catégories

comportant moins de membres. (cf Des horoscopes méthodiques ou du calcul des

échos de manies, in Théorie des quatre mouvements et des destinées générales. Le nouveau

monde amoureux. cf l’index « horoscopes » de l’édition établie par Simone Debout-

Oleskiewicza, , Paris  J. J.  Pauvert, 1967/ notons que Pauvert publia en cette même

année, les Astres et l’Histoire d’André Barbault))

 

.

 

 

 

 

 

 

 

JHB

19. 11. 14

 

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L’astrologie du signifiant au signifié,

Posté par nofim le 18 août 2014

  • Le signifiant et le signifié  en astrologie. Désigner
    et  signifier
    par  Jacques  Halbronn
    Nous répondons à Guy  Taillade à propos de notre
    nouvelle charte autour de la dialectique astres/maisons.
    Guy Taillade Que rien ne se lève de très remarquable pour la plupart des gens à l’ascendant, doit-on s’en étonner, mais cela ne veut pas dire qu’absolument rien ne se lève et qu’il n’y a pas quelque chose qui se lève pour tout un chacun, une promesse qui n’a pas be…Voir plus
  • L'astrologie du signifiant au signifié,   dans ASTROLOGIE 1235418_10202281577619024_514148136_n
    Guy Taillade Retirer tout sens aux facteurs astrologiques en n’en faisant que des marqueurs sans signification aucune c’est abolir toute astrologie, ce qui ne veut pas dire qu’à de certains moments (dans certains procédés d’interprétation ou de prévision), on ne doivent pas considérer tel ou tel facteur comme un simple marqueur.
  • 1235418_10202281577619024_514148136_n dans divination
    Guy Taillade À force d’arguties, on finit par se prendre les pieds dans le tapis, car désigner, signifier, signaler, assigner, finalement tout est signe.
    Notre commentaire: il importe impérativement  de distinguer entre
    signifiant et signifié. Tout est signe, certes, mais
    ce n’est pas une raison pour ne pas introduire de
    dialectique entre ce qui désigne et ce qui signifie,
    entre la prise mâle et la prise femelle. L’astrologue qui
    dirait que tout cela c’est la même chose se
    déconsidérerait car si l’astrologie est la science du
    signe, cela implique que l’on sache opérer les
    distinctions nécessaires, qui s’imposent. En mécanique,
    une machine a besoin de courant, d’essence.
    Ce que nous disons ici et c’est assez révolutionnaire,
    c’est justement que les planétes et les étoiles servent
    à constituer un cadre  et qu’ensuite, ce cadre  sera
    habité.  Qu’est ce qu’une maison vide mais qu’est
    ce que des gens sans maison? Il y a là une
    complémentarité.
    Nous disons: arrêtons de tout mélanger, respectons un
    certain ordre et les oies seront bien gardées. C’ »est de ce
    désordre que justement, selon nous, souffre l’astrologie
    d’où la nécessité de tout reprendre à la base et c’est là
    l’enjeu de la nouvelle Charte de l’Astrologue et du
    Congrès de fin d’année. Comme on l’a vu, on n’impose
    pas telle ou telle astrologie car avec les régles que nous
    posons, tout au contraire, chacun pourra se confectionner
    sa propre astrologie et être astrologue ne signifiera plus
    de pratiquer une seule et même astrologie  mais de
    respecter les mêmes principes de fabrication . Ni  plus
    ni moins.  Notre charte est au contraire l’assurance
    d’une plus grande  biodiversité du champ  astrologique
    car la créativité astrologique est désormais mise  à la
    portée de tous. On déconstruit pour construire en toute
    liberté et c’est ainsi que se profile le portrait robot
    de l’astrologie du XXIe siècle, radicalemen différent
    de celui du siècle précédent.
    Donc récapitulons: les astres  -la réalité astronomique,
    observable- sont les  signifiants qui apportent un cadre
    mais aussi une cinétique – puisque le cosmos se
    meut- à l’astrologie. En soi, ils ne signfient rien mais
    ils font signe et  l’on peut toujours jouer sur les
    mots comme le  fait Guy Taillade.
    Une fois ce cadre astronomique posé, l’on passe
    du signifiant (et l’astre est un signfiant précisément
    parce que virtuellement il peut tout signifier) au
    signifié et ce signifié, il est le fait des subdivisions
    qui ne sont plus de l’astronomie mais de la
    mathématique primaire. On fixe un certain nombre
    de secteurs à partir d’un certain point de départ (point
    gamma) par exemple  12   (même si le 12  est lié
    au nombre de lunaisons dans une années solaire) et
    ce sont ces secteurs qui seront chargés de significations
    Le cas des « maisons astrologiques » est le plus caractéristique
    de ce qu’on entend par signifié. On  a l’ascendant, puis
    à partir de là on découpe des maisons, puis ces maisons
    on leur donne des attributions, donc des significations.
    A partir de là, on n’ a  plus besoin des planétes qui
    ont servi d’échaaffaudage. On dispose de maisons
    activées, désignées par des planétes et reliées entre elles
    par  divers procédés. Sur un thème astral, on a aussi
    des signes  pointés par des planétes. Une fois que
    ce signes ont été  désignés, on n’a plus besoin  des
    planétes, elles ont joué  leur rôle fondateur. Il ne reste
    plus qu’à connecter les signes ainsi « marqués » entre eux
    Rappelons que Ptolémée ne se sert pas des aspects
    pour connecter les planétes mais uniquement les signes.
    Ce qui ne l’empêche pas, par ailleurs, de considérer les
    planétes comme des significateurs. Mais la Tétrabible
    est, il est vrai,  truffée de contradictions et constitue  un ensemble
    hétérogéne, une auberge espagnole.
    On peut même se servir  des domiciles et exaltations
    des planétes dans les signes  pour  récupérer le
    symbolisme  des planétes mais dans ce cas on n’est plus
    dans la réalité astronomique mais on a affaire à des
    correspondances symboliques comme on  peut tout
    aussi bien associer les signes avec les 4 Eléments, ce que
    ne faisait pas Ptolémée qui préférait parler de signes
    masculins et féminins, dans le binaire et non dans
    le quaternaire. on peut aussi, comme le propose
    Manilius asscocier les signes et les douze dieux
    de la mythologie ou encore, évidemment, les douze
    mois de l’année en s’appuyant sur l’iconographie des
    almanachs sensiblement plus pittoresque que celles
    des douze signes du zodiaque. (cf le Kalendrier des
    Bergers)
    Qu’est ce que ça change,  demanderont les mauvais coucheurs.
    Nous répondrons que cela met fin à une certaine cristallisation
    de l’astrologie. L’astrologue peut prendre les astres
    qu’il veut, découper leur parcours comme il l’entend,
    accorder les significations aux secteurs (signes, maisons)
    qu’il lui conviendra. Il sera maître de son outil  comme un
    soldat qui sait démonter et remonter son arme alors que
    de nos jours, l’astrologue se contente de répéter ce
    qu’il a appris sans comprendre en se contentant
    d’appliquer. Or, l’astrologie, contrairement à ce que
    d’aucunscroient n’est pas jugé sur ses résultats mais
    sur son mode d’emploi qui doit être aussi ergonomique
    et intuitif que possible.
    Est-ce à dire que nous pensons qus toutes les astrologies
    ainsi composées se valent? Oui, au niveau du
    praticien de l’astrologie, une « bonne » astrologie
    est celle qu’il s’est construite. Mais au niveau des
    origines de l’astrologie, d’une astrologie universelle,
    nous pensons que l’astrologie saturnienne balisée
    par les 4 étoiles fixes royales et dont le cycle de 7 ans
    est simplement découpé en deux phases, l’une de
    conjonction et l’autre de disjonction  est la référence.
    Il convient de distinguer l’approche historique qui doit déterminer le
    choix qui a été réellement effectué et  l’approche théorique qui montre
    quels étaient les choix possibles virtuellement.  Quelque part, chaque
    astrologue peut élaborer « son » astrologie, c’est ce qu’ont fait un Néroman, un Jean
    Pierre Nicola et bien d’autres mais ils n’ont pas mis en évidence l’ensemble infini
    des possibilités existantes. Ils ne se sont donc situés ni dans une démafrche
    vraiment historique ni vraiment théorique, mais dans une démarche que l’on
    ne peut qualifier que de personnel et qui ne prend pas la peine de se situer ni
    dans le temps ni dans l’esapace par rapport à tous les autres scénarios
    envisageables.
    André Barbault, au début des années soixante du siècle dernier avait signalé
    que pour certains astrologues, les planétes étaient « physique » et pour d’autres
    « symboliques ». Le projet actuel met en évidence cette dualité.  Les planétes
    en tant qu’objets astronomiques fournissent une armature à l’astrologie mais
    elles ne signifient pas même si elles font « signal », si elles « pointent » comme
    les aiguilles d’une montre vers tel ou tel facteur d’un cadran. Mais leur charge
    symbolique n’est pas négligeable et on peut les utiliser éventuellement, pour
    « qualifier » un secteur, une maison, en aval.
    eviodes  ,  s
    oeu

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L’astre désigne et le signe signifie

Posté par nofim le 17 août 2014

Le signe et le significateur:  une dialectique à restaurer

 

‘(‘en vue du Colloque  de la fi 2014)

 

 

 

par  Jacques  Halbronn

 

Selon nous, l’astrologie contemporaine s’est sabordée en

se privant de l’apport  des étoiles  fixes et cela doublement,

tant pour le calcul du zodiaque que  pour celui des maisons

(point négligé par Dorsan)

Rappelons d’entrée de jeu  l’importance qu’il y a dans

le choix d’un point de départ et donc d’un point d’arrivée

pour la pratique astrologique. Il y a un temps pour établir

un cadre et un temps pour y  poser des significations.

La confusion vient du fait que tout objet  doit être

désigné  mais que toute désignation n’implique pas

ipso facto un seul et même statut.

 

 

 

 

 

En ce qui concerne les « maisons »  astrologiques, on part

du degré  de l’ascendant qui est déterminé par  le point du

zodiaque qui se léve  au moment de la naissance. Autant dire

une totale abstraction  qui ne correspond, sauf en de rares

cas, ni à une planéte ni à une étoile (ou en tout cas pas

identifiée comme telle)

En ce qui concerne les « signes », c’est la position du soleil

-et dans certaines astrologies (Inde) de la Lune »  qui désignent

 

le « signe » sous lequel on nait. Mais là il  y a déjà une

confusion puisque l’on parle aussi de l’Ascendant comme

d’nn signe  sous lequel on  serait né, d’où cette mode

consistant à dire que l’on est « soleil X  et Ascendant Y »

Les étoiles fixes ne sont pas censées signifier quoi que ce soit

mais  servir  de repéres, de cadre et  cela vaut d’ailleuts

aussi pour les luminaires.Souvent nous avons entendu

des astrologues quand on  ler parlait des conjoncgtions

de Saturne avec telle ou telle étoile fixe royale nous demander

si cela changeait quelque chose que ce soit  cette étoile plutôt

que telle autre et nous leu répondions que c’était sans

importance. André Barbault en 1967 (Les astres et l’Histoire)

étaiit  allé très loin quand il  ne tenait pas compte de la

significaiin des planétes  dont il se servait pour son indicxe

de concentration planétaire. On peit même se edemnder

si cela fait sens  d’assocuer aux planétes des significztions

comme le fait la Tétrabible et si les signifixariins ne osnt

pas plitôt le fait des subdivisuis (maison, signesà), les planées

et les étoiles n’étant alors que des marqueurs comme le soleom

quand il  désigne tel signe ( cf supra)

En ce sens nous dirons que les astres ( planétes ou étoiles)

ne servebt qu’à déterminer une structure. Etre né alors que

telle étole fixe monte à l’horizon c’est ipso facto naitrre sous

le « signe »  où se sitrue la dite étoile et que donc elle désigne tout comme

le soleil ou la lune désignent tel signe  et donc telle

significatioin. Le signe   signifie, l’astre  désigne. Ptolémée

casse cette dialectique alors que Morin tente de la rétablir

comme le suggère Barbault sans aller aussi loin que nous

le faisons ici, dans le paralléle qu’il propose entre ces deux

auteurs!,Mais de nos jours, on est très loin du compte et

le panachage des significations des planétes par le biais

des aspects est devenu monnaie courante  parmi les

astrologues et dans la littérature astrologique. Il faut bien

se rendre compte que la pensée de Barbault aura énormément

fluctué entre les années cinquante et les années quatre vint

dix et qu’y chercher une unité ou une cohérence serait

une véritable gageure! Cycles planétaires à deux astres,

signes zodiacaux, ascendant,  type morpho-planétaire,

indice cyclique combinant, cinq planétes de Jupiter à Pluton, etc

Autrement dit, nous préconisons une séparation radicale

qui est celle du masculin et du féminin – si l’on veut- entre

les diviseurs, les marqueurs  et les subdivisions, les « maisons »

terme générique qui vaut aussi bien pour les « signes » que .

pour les « maisons » ; on dira « maison de l’horoscope » c’est

dire calculée à partir du point  ascendant à la naissance

et « maison de telle étoile »  quand les douze signes comme

en astrologie sidéraliste sont calculés à partir de telle

étoile de la constellation du Bélier ou de toute autre constellation

(par exemple Aldébaran).  Quant au nombre de maisons,  et à

leur sigbiificatiion cela peut varier d’un systéme à un autre.et cela

n’est pas si important que cela car on est dans un processus

cyclique. Est-ce que la vie change quu’on la divise en tant

ou tant d’âges?  Non à condition de ne pas considérer

comme le font trop d’astrologues le passage d’une division

à  une auttre comme crucial.

Il est des praticiens qui feront de la résistabce mas  ce serait

là de leir part abuser car l’astrologie a  besoin de pouvoir

s’exposer de façon cohérente avant de passer à toute

applicatiin car nous vivons dans un monde où l’on se fait

des idées par avance et c’est ce qui permet d’ailleurs de

prévoir.  Donc un astrologue qui dirait : ne partez pas

d’une impressiin première, experimenez, ferait tout sauf

de la prévision!

Pour nous  résumer, nous dirons que les planétes ne doivent

jouer aucun role de significateur en astrologie. Elles désignent

des « signes », des « maisons » et il revient alors de combiner

ces subdivisions entre elles par le biais des « aspects »

entre signes et non entre planétes (cf la Tétrabible, livre I)

voire par celui des maîtrises (maître de telle maison en telle

maison où les planétes ne jouent qu’un rôle de liant et

ne signifient rien par elles-mêmes) Dans les années 80,nous

avions développé une astrologie (cf Colloque de Tournai

1983) où l’on ne tenait  compte que de la répartition des

planètes dans les « quartes » saisonnieres sans s’intéresser

aux astres en tant que tels.

Toute astrologie, au XXIe siècle, devrait  respecter les

principes de construction  suivants:

1 fixer un   ou des points de départ (gamma) sur la base d’une

étoile fixe,, du point vernal, ou de tout autre repére

2  faire circuler  un ou plusieurs  facteurs dans le ou les   »cycles »

ainsi constitué

3  subdivuser le ou les cycles  en un certain nombre de

secteurs (ou maisons)

4  attribuer à ces subdivsions  telle ou telle signification

que l’on voudra.

 

A contrario,   voici les choses à ne pas faire:

1 acccorder une signification à une planéte ou à une

étoile. Ces astres ne sont que structurants. On pourra dire

que ce sont des signifiants, une musique sur  laquelle on

plaquera des signifiés. LEs astres sont en soi « neutres »

2   il est conseillé  de situer la diversité dans le temps

et non dans l’espace. On passe d’un secteur à un autre

plutôt qu’on vit simultanément deux  secteurs ou plus

 

JHB

18  08  14

 

 

 

 

 

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L’évolution des manuels d’astrologie au XXe siècle.

Posté par nofim le 29 juillet 2014

Le  thème natal comme syncrétisme  à la lumière des manuels

d’astrologie du XXe siècle (1897-1998)

par  Jacques  Halbronn

 

 

Le corpus sur lequel nous travaillons ici englobe aussi bien

des rééditions de textes parus dans les siècles antérieurs au

XXe siècle et la littérature astrologique du siècle dernier.

Nous montrerons que les manuels qui paraissent actuellement

sont marqués par  un hiatus majeur entre les divers dispositifs

exposés séparément  et l’interprétation des thèmes qui

recourt en vrac à tous ces dispositifs.

Nous avons souligné, dans nos  récentes études sur la Tétrabible de Ptolémée que celui-ci avait opté pour une présentation de domaines successifs balisant la condition humaine  et non pour des entrées techniques. Cette présentation de l’astrologie fut-elle respectée pour le XXe

siècle, quant aux manuels et traités d’astrologie,  telle est la question que nous posons ici.

Si nous prenons l’Horoscope en détail d’Alan Léo et H. S. Green qui est une traduction de l’anglais (que nous avons réédité chez Trédaniel en 1987) , parue en 1909, nous trouvons sous le  titre  « Régles Générales » (pp. 64  et seq) une  série de rubriques qui mettent en évidence

toute la diversités des processus disponibles et en concurrence:

Santé et maladies. Vie et Mort (ch VII)

L’amour et le mariage. Les amis et les ennemis (VIII)

Argent, Propriétés, occupations  (IX)

Parents et enfants  (X)

Voyagesq (XI)

Le caractère et le mental  (XII)

Voyons à présent comment en 1935-1939 procéde Maurice Privat (chez Grasset) dans son Astrologie Scientifique à la portée de tous,  30 ans plus tard, premier ouvrage que nous avons connu pour notre part. Force est de constater qu’un tel exposé fait totalement défaut. On

a cloisonnné l’astrologie  selon ses différentes techniques mais on ne propose pas de synthèse comme c’était le cas antérieurement. Ce

faisant le lecteur de Privat n’est pas conscient des convergences entre les différents procédés mais est bien obligé de noter que l’ordre des

maisons ne correspond pas à rien de cohérent, ce que les présentations synthétiques tendent à masquer.

Cela dit, le belge Georges Antarés, à la même époque dans son Manuel  pratique d’Astrologie – voué à des rééditions multiples après guerre, termine son exposition autour d’un certain nombre de domaines., combinant ainsi les significateurs planétaires et les maisons.

Dans un autrre ouvrage ‘*L’Art de l’interprétation en astrologie)  Antarés  propose des » Exemples d’interprétation de thèmes avec justidications techniques » qui propose une méthode pour aborder le thème mais sans donner un exposé général.

En 1943,  Dom Néroman publie son Traité d’Astrologie Rationnelle, qui sera plusieurs fois réédité (Table d »‘Emeraude, Arma Artis) . Dans

la  cinquiéme partie, on nous propose « L’interprétation statique du thème de nativitéé ‘(pp. 189 et seq) avec les « régles générales », terme

que nous avions vu utilisé par le traducteur d’Alan Léo (L. Miéville) mais cela s’applique au thème de Verlaine et chaque configuration y est interprétée, un peu comme dans la production d’Astroflash (1968) avec des « tiroirs » successifs.,

 

Si l’on remonte à 1897 et au Manuel d’Astrologie sphérique et judiciare ( réédité en 1933) on trouve bel et bien un exposé de

synthèse avec des entrées générales et non des entrées techniques forcément cloisonntes. D’un côté  le corps, les richesses, les dignités, la

profession et de l’autre  les « relations extérieures », le mariage, les employés et serviteurs, les amis et ennemis, les enfants et pour finir

le genre de mort.  Il est clair que le cadre des maisons astrologiques semble avoir servi à produire de telles subdivisions mais les éléments proposés pour répondre à

ces questions successives  sont assez variés et disparates. C’est

notamment le cas du Dictionnaire Astrologique de Gouchon

(1935) réédité après la guerre ou del’Encyclopédie  d’astrologie

psychologique de  l’Anglais  Charles Carter.(1963 trad. fr  Dervy)

1985).

Si l’on remonte à la Mathesis de Firmicus Maternus, on note

que le Livre VII  est construit autour  de toute une série de

cas concrets, listant ainsi les questions qui peuvent être posées

à l’astrologue comme c’est le cas dans la Tétrabible.

A l’opposé,  nombre de traités actuels se dispensent de consacrer

une partie de leur exposé à ces questions: C’est ainsi que

Didier Colin, dans son épais  Manuel  Pratique d’Astrologie

(Hachette 1998)  n’aborde à aucun moment ce chapitre.

Quant à André Barbault,  ce travail n’est envisagé qu’à

l’occcasion de l’interprétation de thèmes de souverains

(Traité Pratique d’Astrologie. Ed Seuil ) mais non sur une

base systématique  hormis évidemment l’étude des

différentes techniques  bien séparées les unes des autres.

Que conclure de telles remarques?  Le chapitre sur les

maisons astrologiques a le monopole de l’étude des ces

divers aspects de la vie alors que cela concerne aussi bien

les planétes qui se trouvent peu ou prou dépossédées de cette

responsabilité. Mais, plus globalement, le lecteur des  manuels

actuels  doit désormais impérativement passer par l’étude de

chaque technique prise séparément. On ne lui propose plus

de partir des questions posées par le client.  Ce que l’on

met en avant , c’est comment l’astrologue va interpréter les

différentes données du thème. L’astrologue n’a plus pour

fonction que d’interpréter le thème et non de répondre aux

questions existentielles.

Cela dit,  il nous faut quand même rappeler, pour éviter

tout malentendu, que pour notre part nous ne pensons pas

que l’astrologie ait fondamentalement vocation à répondre à

toutes sorte de questions. Elle ne peut que fournir qu’un

background cyclique, un contexte cosmique dont la

principale question tourne autour de la question de

la dualité du diurne et du nocturne. Mais cela dit, il est

clair que dans la pratique d’une astrologie divinatoire,  c’est

bien la combinatoire des diverses techniques qui permet

à l’astrologue actuel  de gagner sa vie.

Il est quand même pour le moins insolite d’avoir à

constater le fossé qu’il y a entre le cloisonnement des chapitres

(cf le traité d’André Barbault) et les exemples donnés des

thèmes des rois de France, qui sont eux totalement

décloisonnés et mélangent allégrement sur une seule et

même figure les aspects, les signes, les maisons, les planétes

sans que l’auteur ne prenne la peine de rédiger un chapitre

faisant interface et exposant comment face à une question

donnée, l’astrologue ait à combiner toutes sortes de critères.

Le seul chapitre traitant des différentes questions pratiques

est celui des maisons astrologiques alors qu’à l’évidence

le thème qu’érige Barbault fait appel à bien d’autres dispositifs.

En fait, il apparait que ces questions relévéraient

initialement d’une astrologie horaire, ou plus correctement

d’une astrologie des interrogations (ou questionnaire)

L’ouvrage de Claude Dariot que nous avons fait rééiter chez

Pardés en 1990  l’Introduction au jugement des astres,

expose ainsi les questions auxquelles il entend pouvoir

répondre.

Au chapitre 20, « Des significateurs et comment les trouver »

il écrit  » Un significateur, c’est aussi bien une maison

signifiant la  chose demandée que la planéte qui posséde le plus

de dignités  en cette maison. Les chapitres suivants traitent

de « si quelqu’un aura richesse et quand », de « l’interrogation

sur les frères » en suivant en fait le même ordre que celui

des maisons astrologiques. Autrement dit, on est en droit de

se demander si les maisons ne sont pas faites pour

l’astrologie horaire bien plus que pour une astrologie

généthliaque et si la Tétrabible n’est pas en ce sens au départ

un traité d’astrologie « horaire »

 

JHB

30. 07. 14

 

 

 

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Le systéme divinatoire de Ptolémée

Posté par nofim le 28 juillet 2014

La divination dans la Tétrabible de Ptolémée

par  Jacques  Halbronn

 

Nous poursuivons notre relecture du Tetrabiblos et constatons

que les commentateurs n’ont pas pris la pleine mesure de ce

que ce texte nous révéle quant à l’Histoire de l’Astrologie.

Il arrive que l’on parte sur de fausses pistes, l’important étant

que l’on s’en aperçoive assez vite. Cent fois sur le métier

remettez votre ouvrage.

Nous avions précedemment laissé entendre que Ptolémée

s’était démarqué de la pratique des maisons astrologiques

en introduisant les significateurs plantaires.Or, il semblerait

qu’il faille opter pour un autre scénario.

Le dispositif des maisons  pourrait être postérieur à la pratique

préconisée dans la Tétrabible, une sorte de formalisation

de sa typologie par domaine que l’on aurait greffée sur la

course quotidienne des astres divisée en 8 puis en 12 « lieux ».

Autrement dit, au départ,  ces « lieux » (topoï en grec) n’auraient

pas comporté les attributions telles que nous les connaissons

dans la « Tradition » astrologique sans que nous puissions dire à q

quoi cela servait initialement..

Mais ce n’est pas ce qui nous intéresse au premier chef ici:

ce que nous relevons, c’est que Ptolémée ici ne propose rien

moins qu’un systéme divinatoire s’articulant sur les positions

des planétes dans un « thème », d’où l’importance accordée

aux doubles domiciles des sept planétes formant le Septénaire.

Selon nous,  avec Ptolémée, l’on quitte une astrologie

cyclique « naturelle » basée sur le rapport de Saturne avec les

4 étoiles fixes royales avec des cycles de 7 ans comportant chacun

deux phases, l’une nocturne, l’autre diurne. Ptoléme lui

substitue une astromancie ou une astronomomancie se servant

d’une pluralité de planétes qui sont connectées entre elles

par le fait de la date choisie pour dresser le thème (natal ou

autre). Ptolémée a besoin – comme cela est évident à la

lecture des livres IV et V de la Tétrabible- de ses 7 astres et

de leurs combinatoires pour répondre aux questions, aux

« interrogations » qu’il énumére et qui sont bel et bien celles

que l’on retrouvera pour les maisons astrologiques mais

dans un autre ordre, moins satisfaisant et à l’évidence

bousculé.

On en arrive à ce résultat paradoxal que du fait que

Ptoléme accorde une telle importance aux significateurs

planétaires (soleil et lune inclus), cela montre bien qu’il a besoin

de cette diversité pour faire fonctionner son systéme

divinatoire.

Cela dit, l’on peut aussi supposer qu Ptolémée connaissait

le dispositif des maisons astrologiques qui n’exigeait pas

de recourir au septénaire mais pouvait fonctionner avec une

seule planéte indiquant à quel stade d’un cycle

on se trouvait à un moment donné et qui recourait

éventuellement aux étoiles fixes, ce dont témoignerait

la pratique de l’Ascendant (ou Horoscope) qui est liée

au passage de telle étoile (et non planéte) sur l’horizon au

moment de la consultation ou de la naissance. Il est donc

possible que les maisons astrologiques étaient activées

par les étoiles.

Ptolémée aurait ainsi décidé  -mais il n’est pas forcément

le premier- de mobiliser les planétes et non plus les étoiles

non plus dans le cadre des maisons astrologiques mais

dans le ciel, tout simplement, et donc forcément positionnées

dans le Zodiaque, d’où les domiciles des dites planétes. Il y a

donc là une confrontation entre plusieurs formes d’astrologie

qui se servent du ciel de différentes manières. Mais ce que

nous voulions souligner ici c’est le fait que l’usage de pluseurs

planétes, nécessare dans l’approche propre à la Tétrabible est

marquée par la mise en place d’une mancie planétaire. Sans

cette mancie, l’astrologie peut fonctionner sur la base des

étoiles fixes en connexion avec une seule planéte  comme on en

a gardé le souvenir avec l’imporance accordée à la position

de la lune et/ou du Soleil dans le zodiaque, ce qui donne le

« signe ». (en Occident, c’est le Soleil qui est le marqueur, en

Orient la Lune). La dualité des « signes » qui a été vulgarisée

dans les années Cinquante ( Collection du Seuil, dirigée

par F. R. Bastide) ne fait que perpétuer la coexistence de

deux astrologies, l’une axée sur  les étoiles fixes (Ascendant

et maisons qui en dérivent) et l’autre sur les « planétes »

(signe solaire, lunaire),  si ce n’est que la première n’est plus

articulée sur les étoiles, ce qui donne l’illusion d’une unité

de l’Astrologie, du fait de l’évacuation des étoils fixes mais

non de l’Ascendant ni des maisons quui faisaient partie

initialement, selon nous, du dispositif stellaire. Rapplons

que le nom ‘ »horoscope »  qui sert à désigner le thème natal

est liée aux étoiles fixes que l’on voyait (scope) se lever

(ou se coucher) et que les maisons sont déterminées à

partir de ce point, souvent sur une base « égale » de 30°. En

fait, le thème ne fait sens que par rapport aux maisons et

‘l’importance de l’heure de naissance ne joue réellement

que pour le calcul de l’Ascendant et des pointes de maisons.

Dans l’astrologie de la Tétrabible, l’heure de naissance

n’est en revanche  pas déterminante. (sauf pour la Lune du

fait de sa rapidité)

 

 

 

JHB

28. 07. 14

 

 

 

 

 

Publié dans ASTROLOGIE, divination | Pas de Commentaire »

Les femmes et la demande de silence

Posté par nofim le 26 juillet 2014

Réflexions sur l’idée de silence : le son et le langage

Par Jacques Halbronn

 

Sous le mot « silence », l’on a coutume d’englober deux  activités extrêmement différentes, ce qui vient recouper notre position concernant ce qui touche à la vue et à l’ouïe, ces sens recouvrant  une réelle dualité, non pas tant ici celle qui opposerait deux sens mais  ce qui se manifeste dans le cas de ceux-ci.

Quand on demande le silence, de quoi s’agit-il ? D’éviter tout bruit pouvant être capté par nos oreilles, des bruits de pas ou de chaise,  une toux, un éternuement, un claquement de doigts, des applaudissements,  des froissements de papier  jusqu’aux murmures et aux chuchotements en passant par  quelque production musicale que ce soit, chantée, sifflée, jouée sur quelque support  ou instrument ? On voit bien que ce mot « silence » n’est pas assez précis et amalgame des choses fort diverses mais en même temps, une telle   polysémie  ne saurait être  innocente.

Dans de précédents textes (et vidéos sur You Tube), nous avons voulu souligner la différence qu’il  y avait entre la sensorialité « naturelle » ou celle liée au langage. Nous avons dit ou écrit qu’une chose était de voir, une autre de lire,  même s’il faut voir pour lire, ce qui n’est d’ailleurs pas exact si l’on considère le braille qui est un langage qui passe par un autre sens qui est celui du toucher et qui peut servir aussi bien aux aveugles qu’aux sourds-muets. Et l’on peut d’ailleurs se demander si le langage n’est pas né dans un contexte où l’on ne pouvait ni voir ni entendre mais seulement toucher, palper. En ce sens, le langage n’aurait qu’un rapport  oblique avec la vue et l’ouïe.  Mais restons-en, pour l’heure, aux dimensions visuelles et auditives traditionnelles de ce que l’on entend généralement sous le terme langage.

Selon nous, les femmes seraient  fortement marquées par l’usage des langues, plus que ne le  seraient les hommes.   Nous vivons dans un monde technologique en ce début de XXIe siècle, où le langage envahit notre espace sensoriel. Même à l’arrêt de bus, au lieu de regarder si  le bus arrive, on lève les yeux vers le tableau d’affichage nous indiquant dans combien de minutes, il sera là. Bien des gens se repèrent mieux  sur un écran que face à la « réalité » sur le terrain et d’ailleurs le « virtuel » tend à se substituer au réel. C’est dire que  si le langage comporte une dimension visuelle – et en fait audiovisuelle- donc hybride-celle-ci  ne saurait se confondre avec  ce qui relève  à proprement  parler de la vue et de l’ouïe.  Peut-on dire que le langage correspond à une autre dimension de la sensorialité, certes déjà ancienne mais évidemment relativement  récente à l’échelle de l’Histoire de l’Humanité ? Comment  vivait  donc  l’Humanité avant l’invention, l’intrusion du langage ?

Par-delà de tels questionnements qui  concernent la genèse de notre espèce –ou de nos espèces- rappelons  certains faits observables  ici et maintenant et que l’on ne saurait omettre,  négliger, passer sous « silence ». Il nous apparait en effet  que cette invasion du langage est bel et bien observable et qu’elle interfère avec notre appréhension du monde et notamment chez les femmes qui  nous semblent  plus dépendantes du langage que ne le sont les hommes et donc autrement visées par le panneau  « silence » qui, en fait, les vise plus directement car qu’on le veuille ou non la demande de silence est d’abord l’arrêt du langage. Encore faudrait-il se demander si cela ne devrait pas concerner aussi  la dimension écrite du langage (SMS, mail par exemple) en tant que mode de

Communication. La différence entre langage écrit et oral, c’est que ce qui est écrit  est moins perturbateur pour l’environnement  humain, est moins polluant mais en fait celui qui communique par écrit sera moins à l’écoute de ce qui se passera autour de lui, qu’il soit récepteur ou émetteur ou les deux.

Le langage permet de dépasser  certaines limites spatio-temporelles.  Il permet de communiquer par-delà l’entourage immédiat et par rapport à un  moment donné. Il est  une expansion, extension de notre appréhension du réel de l’ici et maintenant.  Au regard des théories cycliques qui sont par ailleurs les nôtres (cf.  nos textes et nos vidéos par Google),  la phase terminale d’un cycle  correspond à un tel dépassement quand on va « exporter » la production locale et lui  conférer un nouvel impact. En ce sens, le langage correspondrait à un certain progrès technologique et les femmes en seraient le

principal vecteur   en termes de transmission dans le temps et dans l’espace.  Cela signifierait aussi

qu’elles seraient  plus dans le médium que dans le message et se présenteraient comme un prolongement de l’Homme, ce qui  rendrait  de facto assez vain tout affirmation de parité entre hommes et femmes comme cela s’entend encore en ce début de XXIe siècle (mais plus pour très longtemps au fur et à mesure que les neurosciences progresseront dans leurs investigations)/

Cela dit,  pour en revenir aux questions posées plus haut, l’on peut penser que par une sorte de paradoxe qui ne devrait pas trop nous étonner , l’humanité la moins avancée du point de vue de l’évolution (cf. la thèse des deux espèces Neandertal et  Homo Sapiens) serait devenue la plus en phase avec les avancées technologiques. On sait en effet que certains handicaps sont compensés par des progressions comme on l’a vu récemment sur le plan du handisport. Celui qui part d’un handicap  peut, par le biais technologique,  parvenir à une certaine supériorité.  Ainsi, les femmes seraient éventuellement les héritières, les descendantes, d’une humanité moins développée sur le plan sensoriel, ayant vécu dans un environnement hostile la confinant dans des espaces peu propices à l’éveil  de la vue et de l’ouïe. C’est cette humanité  qui aurait le mieux profité du langage oral et écrit à condition bien entendu de ne pas oublier que le message ainsi véhiculé est transmis par l’autre humanité puisque le langage n’existe pas par lui-même, par génération spontanée à la différence de ce que nous pouvons observer de par nos propres sens en terme de stimuli et de signaux « naturels » par opposition à  « artificiels » comme l’est le langage. En ce sens, les femmes seraient programmées pour être au service des hommes et  ce n’est pas par hasard que l’on parle du langage informatique par lequel il faut passer pour communiquer avec les ordinateurs. Les femmes seraient les ancêtres des  ordinateurs (cf  le mentat de Frank Herbert  l’auteur de la saga « Dune »)

Les hommes auraient bien évidemment appris ce langage pour communiquer avec les femmes mais la différence étant que le langage joue un rôle beaucoup plus central et vital pour les femmes que pour les hommes.  On notera aussi que les femmes ne sont pas vraiment à l’aise dans le domaine de la création musicale,  qu’elles ont besoin d’une partition – et cela ne change rien qu’elles apprennent par cœur- pour accéder non plis à l’auditif du langage mais à l’auditif naturel. Quelque part, le panneau « silence » est une façon d’exclure les femmes de certains espaces de vie tant elles ont besoin de se nourrir de »mots », de « signes », c’est-à-dire  en passant par l’interface des hommes, lesquels se nourrissent psychiquement et physiquement  par la vue et l’ouie sans avoir à passer par le langage. On notera en particulier que lire un texte prend du temps alors qu’observer  le monde peut se faire en quelques secondes.

On  conçoit que l’astrologie puisse fasciner les femmes et notamment le thème natal car on se trouve dans un monde marqué par les

« signes » célestes,  donc en quelque sorte par des instructions dictées d’en haut. Cela ne géne pas les femmes d’être référecées comme une

structure mathématique  activée par des configurations astrales, ce qui est révélateur de leur dimension  technologique, avec des connexions qui se jouent au degré près, notamment dans le cas des synastries (comparaison de thème)/ Selon nous, ce qu’on appelle

« féminin »  rejont très nettement  le registre de la machine.

 

 

 

 

JHB

27. 07  14

Publié dans ASTROLOGIE, Culture, divination, ECONOMIE, FEMMES, HISTOIRE, LINGUISTIQUE, Technologie | Pas de Commentaire »

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