Les femmes et le défi masculin de la création

Posté par nofim le 27 octobre 2013

Les femmes et la culture de l’avoir

Par  Jacques Halbronn

 

Une femme n’hésitera pas à rappeler l’argent qu’elle a dépensé pour telle ou telle cause. Il semble que souvent les femmes se sentent  quitte quand elles ont payé ce qu’elles pensaient juste de payer. D’où l’importance des cadeaux, des dons.  Tout travail ne mérite-t-il pas salaire ? D’où l’importance de l’argent, précisément. Avec l’argent, on peut régler toutes sortes de dettes. Dans les domaines les plus divers.

Les hommes ne fonctionnent pas tout à fait de la même façon. On dira qu’ils préfèrent payer de leur personne, en nature, si l’on peut dire. Ils ont la faiblesse de croire que le mieux est de donner ce qui vient de soi, de son  propre travail et non de ce qu’il peut rapporter.

Nous parlerons chez les femmes d’une culture de l’avoir mais en fait c’est une culture qui est inhérente à leur nature. Chassez le naturel il revient au galop. Elles tendent instinctivement à valoriser plus l’extérieur que l’intérieur, et donc quelque part à minimiser ce qu’elles pourraient produire elles-mêmes, d’où la transmutation, la traduction par le truchement de l’argent et de ce que tout ce qu’il peut offrir. (what money can buy) On pourrait parler d’un complexe d’infériorité profondément ancré dans l’esprit des femmes et qui les pousse irrésistiblement  à penser que ce que font les autres vaut mieux que ce que l’on fait soi-même.  Le « fait maison » (home made) atteint très vite ses limites.

On a prononcé le mot « culture » car quelque part  c’est là un bagage qui s’acquiert, qui se cumule comme une sorte de magot, de capital, en dehors même de considérations pécuniaires. Les femmes aiment aller dans des lieux de culture qu’elles tendraient à ne pas localiser chez elles mais à l’extérieur, dans des lieux appropriés à cet effet. (Galerie, théâtre, musée etc.). Même si elles peuvent avoir plaisir à collectionner des objets pour leur « intérieur » qui n’est en fait qu’un extérieur de proximité. Le terme « femme d’intérieur » n’est pas sans ^prêter à confusion*

Les hommes nous semblent avoir un autre rapport à la culture en ce qu’ils se demandent ce que cela peut leur apporter un peu les enfants ne s’intéressent au langage qu’en vue eux-mêmes de le pratiquer et non pas comme une donnée extérieure.  Pourquoi n’auraient-ils pas la même attitude face à la musique, à la peinture   à savoir que la culture conduit à la création, c’est-à-dire qu’elle est initiatrice. On peut parler d’eudémonisme, de cultiver son être, ses talents, ce qui est le vrai sens du réflexif « se cultiver » dont il semble que le sens premier ait été détourné.

Entendons par là que pour les hommes, la culture n’est pas une fin en soi, qu’elle doit éveiller en eux un élan créatif. Et une fois celui-ci enclenché, il n’est plus besoin d’en rester au stade initial. Celui qui a réveillé en lui une certaine vitalité musicale a-t-il encore besoin d’écouter la musique des autres ? On passe à un autre stade, à la vitesse supérieure.

Mais allons  plus loin : nous pensons en fait que les créateurs sont ceux qui profitent le plus des œuvres déjà accomplies, qui leur serviront d’exemple. En revanche, nous considérons que les simples ‘amateurs « auraient tout intérêt à s’intéresser aux créateurs qu’ils peuvent rencontrer croiser, se familiariser avec une musique vivante qui ne se réduit pas à l’œuvre mais au créateur, en tant que personne qui a sa vie à vivre et qui peut avoir encore à se faire connaitre. Cette dimension humaine, les femmes peuvent l’apporter même quand elles n’ont pas de vocation créatrice. Et on peut donc regretter qu’elles ne le fassent pas assez et d’assez bonne grâce. C’est certainement un des problèmes de notre civilisation actuelle que la difficulté de femmes à se situer par apport à la création, sous ses diverses manifestations artistiques, intellectuelles, sociales etc…D’où l’ambiguïté de l’expression « se cultiver »  (cf. supra) dans la bouche des femmes et dans le langage courant. Or, littéralement, cultiver, au sens agricole du terme, c’est élever et s’élever, c’est pousser et faire pousser.  Quel dommage que ce terme ne veuille plus rien dire que de se consacrer à des loisirs consistant à « sortir »,  à se procurer des œuvres  plutôt qu’à développer, à épanouir ses facultés. La culture est devenue une source de plaisir souvent partagé et non le principe d’un essor de ses facultés personnelles.

C’est d’ailleurs pour cette raison que les hommes sont souvent considérés comme « égocentriques » et ce  à juste titre tant et si bien que s’intéresser à ce que les autres peuvent nous apporter est extrêmement valorisé. Ce qui nous semble assez paradoxal dans la mesure où  celui qui s’accomplit dans ses potentialités pourra enrichir la « culture » ambiante.  On ne peut pas avoir le beurre et l’argent du beurre. On ne peut pas fabriquer des voitures sans mettre en place une industrie éventuellement polluante. Il y a un prix  à  payer et il faut assumer un rapport de cause à effet. La personne qui a une mentalité de consommateur a du mal à comprendre comment les choses se font et elle ne tient  pas trop à le savoir d’ailleurs.

. Pour nous recentrer sur le rapport des femmes à la culture, on ne peut que constater le décalage entre le nombre d’interprètes féminins de haut niveau et la médiocrité de la présence féminine dans le cénacle des plus grands créateurs d tous le temps. On ne saurait balayer ce problème d’un revers de main ! Les femmes se sentent beaucoup plus aptes, en leur for intérieur, à  goûter la culture existante – quitte à se l’approprier  par le biais de l’interprétation, de la traduction,  qu’à produire elles-mêmes des œuvres nouvelles, de leur temps. Elles se contentent souvent de faire revivre (revival) les œuvres des décennies voire des siècles passés , ce qui risque de les mettre en porte à faux –plus ou moins consciemment- avec les hommes de leur temps qu’elles «  trompent »  avec  leurs congénères décédés en une sorte de nécrophilie assez morbide.. Le décalage est souvent patent entre la culture féminine qui regarde vers le passé et la culture masculine vers l’avenir. Nous pensons qu’il serait bon que les choses changent et qu’une relation plus saine s’instaure au XXIe siècle entre hommes et femmes qui ne se formule en une affirmation d’égalité factice mais en une certaine division du travail. Comme nous l’avons dit plus haut, une civilisation des loisirs ne se vit pas avec le regard dirigé vers le passé. Elle implique une présence accrue de l’art vivant au sens d’un art des vivants et qui ne se réduise pas à refaire vivre les créateurs d’antan, ce qui s’apparente selon nous à une forme de muflerie féminine qu’il s’agit de dénoncer d’autant qu’elle est marquée par une évidente ingratitude mais il est vrai que la reconnaissance es un sentiment souvent douloureux. Un des effets les plus pervers  du féminisme actuel se manifeste dans une certaine défaveur du public pour la création contemporaine. alors que celle-ci est parmi nous,  un peu partout, parfois dans notre famille, dans notre foyer en tout cas dans notre ville. Que certains films soient vus par des millions de gens est un scandale qui montre à quel point le problème de la réception de la création de nos jours  est  en crise, en dépit du développement d’Internet et des réseaux sociaux. Mais cela pose aussi le rapport de la culture, de la création avec l’argent. Ces mégaproductions condamnent au chômage, à l’assistance des milliers de créateurs. Les femmes, en ce sens, ne sont pas  à la hauteur de leur mission, toutes employées qu’elles sont à vouloir prouver qu’elles « valent » bien les hommes. Le problème, c’est qu’elles se gardent bien de mettre la barre trop haute et ne visent qu’une masculinité médiocre qui vient  justifier leur fascination pour l’humanité masculine des siècles passés. Ce qui leur permet de dire que le régne des génies masculins est révolu. Il serait en effet  suicidaire pour ces féministes d’encourager des créateurs masculins à s’épanouir, cela viendrait contredire leur attente des temps nouveaux qui verraient les femmes prendre le relais, d’où d’ailleurs leur intérêt pour tout ce qui annonce sinon la fin du monde du moins la fin d’un monde- comprendre celui des mâles dominants (comme il y a un an fin 2012, avec le calendrier maya ou l’ère du Verseau).  Mais ne s’agit-il pas en réalité d’un «coup monté » (d’un set up) dont nous avons décrit les rouages du fait d’un processus de dénégation. ?

 

 

 

JHB

27 10  13

Publié dans ECONOMIE, FEMMES, PSYCHOLOGIE | Pas de Commentaire »

Majorité féminine et élite masculine

Posté par nofim le 24 octobre 2013

 

 

Les femmes et  le syndrome du clonage

Par  Jacques Halbronn

 

 

S’il fallait définir les rapports entre femmes d’une part et les rapports entre hommes de l’autre, nous dirions que les femmes se gênent mutuellement parce qu’elles se ressemblent trop et que les hommes se gênent parce qu’ils  diffèrent trop entre eux.

En ce sens, ce que doit le plus redouter une femme, c’est une autre femme qui fera ressortir un certain clonage. Une femme, ça passe, deux femmes à la rigueur, trois, bonjour les dégâts pour l’image. Certes, c’est une force que tout le monde dise la même chose mais au-delà d’un certain seuil, on commence à se poser des questions !

Le fait de constater que les mêmes propos sont tenus en copié-collé par un grand nombre de personnes conduit à penser qu’elles dépendent d’une seule et même source. Mais en même temps, quand il y a un tel consensus social, va-t-on encore prendre la peine de s’expliquer et de se justifier ? Non, on suppose, à tort ou à raison que tout cela a été réglé en amont et qu’on n’a plus qu’à appliquer. Et cet amont peut être repoussé à un passé immémorial  dont elles se contentent de se faire l’écho. Il n’est donc jamais mauvais de rappeler  à une femme à quel point non seulement elle se répété mais à quel point elle reprend ce qui a déjà été dit et redit par tant d’autres. C’est de bonne guerre !

En ce qui concerne les hommes, du moins les vrais,  l’on a des chances d’avoir à faire avec des gens qui connaissent les tenants et les aboutissants des positions qu’ils défendent même si chacun y va de son explication personnelle qui ne rejoint donc pas forcément celle du voisin. Mais ils sont tout à fait capables de débattre entre eux et de reconnaitre éventuellement qu’un autre a fait mieux-est  plus avancé, mieux informé- qu’eux car les différences se situent plus, à leurs yeux, dans la diachronie que dans la synchronie. Mais quand un homme accepte un argument, il prend la peine de réviser l’ensemble de son discours, ce n’est pas une simple addition qui laisse intact ce qui avait été énoncé antérieurement.  Il y a là une exigence de cohérence interne. Les hommes ont une certaine pratique de la solitude qui les incline à ne pas répéter ce qui a déjà proféré, y compris à ne pas se répéter eux-mêmes, ce  qui facilite les rapprochements entre chercheurs, puisque tout se reconstruit à frais nouveaux, à chaque coup.

Nous pensons qu’il y a trop d’hommes sur cette planéte et que cela n’est pas une bonne chose puisque chaque homme a une certaine vocation à la centralité et que trop de centres tue le centre. Mais cela implique dès lors que l’on renonce à la réglé de la majorité tous sexes confondus. Il faut deux collèges différents si l’on admet le vote des femmes (cf. le dernier livre de Bernard Werber sur une humanité féminine à venir !). Le XXI siècle fera la part belle à l’élite, à l’instar de ce qui se pratique notamment dans le sport. Le sport correspond à des valeurs bien plus vitales que le spectacle aux numéros minutés et ressassés. Comment pourrait-on refaire deux fois le même match ou la même improvisation.  Tout ce qui est répétitif, rabâché, par cœur, prompté, est de l’ordre du féminin, même  si cela offre un caractère de perfection, d’excellence que ne permet pas d’atteindre le premier jet.  Le féminin ne saurait donc représenter l’avenir que si l’on  confond prolongement et innovation. Certes, si les femmes perfectionnent ce que font les hommes, elles les dépassent si l’on peut dire mais elles sont très vite dépassées et déphasées par de nouvelles avancées qui sont dues aux hommes ou par des femmes recourant aux apports des hommes, ce qui revient au même.  Quand les femmes disent des choses justes, ce n’est pas d’elles et quand c’est d’elles, ce n’est pas juste.

De plus en plus, on aura intérêt à se méfier de ce que telle personne peut dire et ne pas lui en attribuer  d’emblée le mérite, avant vérification.  Ce qu’Un Tel dit ne lui appartient pas d’office. On a maintenant des ordinateurs et des matériaux numérisés  qui permettent en très peu de temps d’identifier les plagiats, tant dans le domaine de l’écrit que dans celui de l’oral (cf. les affaires d’espionnage qui défraient actuellement la chronique). A terme, dès que quelqu’un prendra la parole ou produira un texte, on aura accès à sa source par quelque signal. . .

Est-ce à dire que ce qui est original est préférable à ce qui est répété à n exemplaires ? On peut, en tout cas, penser que notre cerveau n’a rien à gagner à entendre les mêmes propos, les mêmes musiques, à voir les mêmes peintures. L’originalité est toujours tonifiante et il n’en faut pas beaucoup pour irriguer toute une population  féminine. Il est préférable, en tout état de cause, que les femmes se mettent au service des hommes contemporains qu’à celui des génies d’hier car elles ont tout intérêt à se montrer capables par leur nombre de signaler les nouvelles œuvres les plus prometteuses plutôt que celles qui sont déjà consacrées depuis belle lurette. Il vaut mieux pour elles de venir juste après l’émission initiale que des années voire  des décennies si ce n’est des siècles après coup.

L’avenir des femmes passe, en effet, par une faculté de reconnaissance et de résonance des activités masculines. Elles doivent se battre, s’investir pour un créateur face à d’autres créateurs. Qu’elles se positionnent, elles-mêmes, comme créatrices relève presque toujours de l’imposture. Derrière les femmes, cherchez l’homme.  Cette imposture est mise en évidence, on l’a dit, par la répétition. A contrario, les hommes qui se respectent ont autre chose à faire qu’à répéter ce qui a été dit par d’autres. S’ils le font, ce ne peut être qu’un signe d’impuissance et dans ce cas, ils sont aussi dans l’imposture en essayant de faire croire le contraire. En ce sens, les hommes impuissants rejoignent le camp des femmes, dans leurs pratiques.

On aura compris que nous prônons un autre type de régime politique que celui en pratique actuellement. La démocratie classique  a fait son temps et a souvent conduit de facto à des trucages pour maintenir artificiellement certaines élites  au pouvoir (notamment au Moyen Orient)). Il vaut mieux d’entrée de jeu poser un refus de la réglé de la majorité, du suffrage universel en admettant l’existence de plusieurs instances. Le critère du nombre de votants  allant dans le même sens ne peut que favoriser à terme une certaine féminisation de la société. Que l’on pense aux partis politiques où chaque membre répète les mêmes arguments mot pour mot et vote comme un seul homme. L’idéal pour nous est celui d’un électorat féminin élisant des candidats masculins présentés par le collège masculin. Cela nous semble la formule la plus équitable par-delà les boniments égalitaires éculés et irresponsables.

 

 

 

 

 

 

JHB

24. 10  13

Publié dans ECONOMIE, FEMMES, HISTOIRE, POLITIQUE, PSYCHOLOGIE | Pas de Commentaire »

Vers une cyclicité des lieux de vie

Posté par nofim le 23 octobre 2013

 

 

 

L’influence de l’aménagement de notre intérieur sur nos représentations de l’espace-temps

Par  Jacques Halbonn

 

La façon dont notre lieu de vie est agencé peut influer, pensons-nous sur notre représentation du monde.

De nos jours, dans la plupart des appartements à plusieurs pièces (‘F2, F3 etc) l’on passe d’une pièce dans une autre, de la salle à manger à la chambre à coucher, de la cuisine à la salle de bains et ainsi de suite. Or, autrefois, l’aménagement était différent. La même pièce était polyvalente et changeait de statut selon les moments de la journée, elle était « convertible » comme l’on dit justement de ces canapés qui changent de statut selon nos besoins.

Auparavant, on dressait une table (sur des tréteaux amovibles), on faisait son lit en apportant de la « literie »  mais dans le même lieu qui avait pu, un peu plus tôt, accueillir des invités. Les choses n’étaient pas cloisonnées comme elles tendent à l’être actuellement, à savoir qu’à présent, la chambre à coucher ne bouge pas et reste réservée à une activité bien définie et de même pour d’autres pièces en vue d’autres affections.

Or, le fait d’avoir conscience qu’un même lieu pouvait changer d’état ne favorise-t-il pas la conscience cyclique ? Certes, l’on peut dire que le fait de changer de lieu pour changer d’activité  est en mesure d’entretenir également  une certaine conscience du temps qui passe mais  cela nous semble sensiblement moins net.

En effet, ce qui compte dans le domaine cyclique tient, selon nous, au fait que le lieu change de nature avec le temps, qu’il n’est plus ce qu’il était précédemment alors que s’il n’y a qu’un changement de lieu, on peut à juste titre conclure que ce n’est pas le lieu qui change mais  nos besoins qui évoluent et nous conduisent de ce fait d’un lieu vers un autre lieu.

Or, selon nous, il est plus sain de vivre dans un lieu voué à évoluer de façon cyclique tout au long de la journée, ce qui évite de compartimenter spatialement ce qui ne devrait l’être que dans la durée.

Le cas de l’astrologie est emblématique de cette dualité de perception (cf. nos travaux sur ce sujet, notamment sur le blog Nofim). De plus en plus d’astrologues ont du mal à comprendre la notion de cycle et selon nous cela tiendrait à l’aménagement de leur propre espace de vie qu’ils projetteraient sur leur représentation de l’astrologie.

Les astrologues préfèrent désormais le « thème astral » au cycle, c’est-à-dire l’espace au temps. Le thème est au demeurant compartimenté en « maisons », en « signes », habité par des planètes qui sont chacune dotées de fonctions distinctes etc. A contrario, le cycle a une unité de lieu mais une grande diversité de « temps », de « phases » qui se succèdent et alternent. Il est clair que le cycle correspond à l’aménagement « convertible » qui change de physionomie et de statut selon les heures de la journée.

On peut dire que l’astrologie s’est embourgeoisée en passant de la pièce unique polyvalente à l’appartement aux diverses « chambres » qui restent en l’état mais que l’on n’occupe que pour un temps. L’espace ici prévaut sur le temps. Cela fait songer à la peinture par rapport à la musique. Sur un tableau, tout est là d’entrée de jeu et l’œil peut circuler d’un point à un autre. En musique,  en un instant T, on ne perçoit qu’une partie de la réalité globale e l’ensemble et il faut donner du temps au temps.

Au lieu de penser en termes d’avant et d’après, on pense alors en termes d’ici ou là, en une sorte de synchronie où tout est interdépendant. S’il y a un incendie, c’est tout l’appartement qui va brûler et non pas un état donné  à un moment donné.

On peut donc penser qu’il importe de contrôler notre cadre de vie tout comme cela est souhaitable pour notre alimentation. Car tout cela n’est pas neutre, n’est pas sans conséquence.

Pour en revenir à l’exemple de l’astrologie, il y a diverses formes d’astrologies et il  y a, en vérité, une énorme différence entre une astrologie des  12  signes (solaires) et une astrologie du thème individuel (natal). Dans un cas, la personne se situe au sein d’un ensemble, dans le second,  l’ensemble se situe en son sein. Cela signifie que dans un cas l’astrologie traite d’un fait social, collectif et  dans l’autre d’un fait psychologique, individuel.

Dans un cas,  il n’y a pas a priori d’interdépendance entre les signes : si l’on est des Gémeaux, on ne s’intéresse pas à ce qui arrive à la Balance. Dans le second cas, tout interfère avec tout puisque c’est toute la carte du ciel qui va concerner chaque personne y compris pour ce qui est des transits qui peuvent émaner de n’importe où, à tout instant de notre vie/ Les

Astrologues dits sérieux affichent un certain mépris pour la typologie zodiacale brute. Ils ne jurent que par le panachage, le mélange et c’est d’ailleurs là tout leur art.

Dans le domaine linguistique, on a le même phénomène qui fait primer la synchronie sur la diachronie. On a tendance à séparer les langues les unes des autres au lieu de s’efforcer d’appréhender leur gansés, le passage de l’une à l’autre, ce qu’une langue doit, a emprunté, à une autre langue et qui fait qu’elle n’est plus ce qu’ »elle était à l’origine.

Nous pensons donc d’un point de vue pédagogique que l’on ne saurait négliger l’impact de l’agencement du lieu de vie dans la formation mentale des enfants, notamment. Le mode de vie actuel nous apparait singulièrement dispendieux et à la limite ingérable à grande échelle. Il est probable que l’on doive, à terme, s’orienter- ne serait-ce que pour maitriser la crise du logement- vers des lieux « unitaires » (« studios ») mais en revanche fortement convertibles. Cela peut se faire non pas seulement à l’échelle d’un lieu individuel de vie mais à celui d’une ville entière. On peut ainsi penser que des bureaux peuvent se convertir le soir en lieux d’habitation  au lieu que l’on sépare les deux notions avec tout le gaspillage que cela occasionne. Nous allons vêts des immeubles polyvalents qui changeraient d’affectation et même d’occupants selon qu’il fait jour ou nuit.

En effet, nous considérons que la conscience de la cyclicité va se renforcer considérablement au cours des prochaines décennies ce qui fera primer le critère de temps sur celui d’espace. Il y  a là les bases d’une nouvelle idée de l’écologie et du développement durable.

 

 

JHB

23 10 13

 

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L’astrologie en entreprise Un nouveau modéle

Posté par nofim le 29 septembre 2013

 

 

Astrologie et CV : objectif  recrutement en entreprise. Une nouvelle approche.

Par  Jacques Halbronn

 

 

On a beaucoup débattu sur l’usage de l’astrologie pour le recrutement dans les entreprises.  Or, selon nous, il s’agit probablement de l’application la plus heureuse qui se puisse concevoir à condition de déterminer une politique viable du modus operandi.

Il ne s’agit pas, en effet, de partir de la date de naissance pour sélectionner un candidat. Un tel recours est totalement hors de question en astrocyclologie. En revanche, les différentes dates qui jalonnent un curriculum vitae sont tout à fait susceptibles d’être traitées par notre approche.

Un astrocyclologue compétent doit être en mesure d’exploiter cette série de dates correspondant à des moments importants de la carrière du candidat, quitte, bien entendu, à compléter lors d’un entretien.

Ce que les entreprises  peuvent demander à un astrocyclologue  c’est de déterminer  le profil de vie du candidat mais non pas comme le ferait un astrologue ordinaire en accumulant les paramètres. Au contraire, on lui demande à cet astrocyclologue de réduire les cas qui se présentent à deux catégories seulement A  ou B.

Nous avons depuis longtemps prôné l’usage de courbes pour déterminer l’appartenance d’une personne à tel ou tel groupe (cf. le dossier « Astrologie Sensorielle »,  in revue Cosmopolitan, fin 1976). Mais à l’époque nous avions 4 catégories (associées aux planètes Mars, Jupiter, Saturne et Uranus).  A présent, il n’y a que  2 catégories. C’est peu  mais  c’est  essentiel pour l’entreprise (terme à prendre au sens le plus large) pour choisir ses leaders car tel est bien l’enjeu principal.

Nous citions alors des passages des Confessions de Jean-Jacques Rousseau : « Qu’on se rappelle un de ces courts moments de ma vie où je devenais un autre et cessais d’ être moi ; on le trouve encore dans le temps dont je parle, mais au lieu de durer six jours ou six semaines, il dura près de six ans et durerait  peut-être  encore sans les circonstances  particulières  qui le firent cesser et me rendirent à la nature, au dessus de laquelle  j’avais voulu m’élever »  ou encore « L’ambition  n’eut jamais  chez moi que les courts intervalles  où toute  autre passion me laissait libre  mais un de ces intervalles  eût suffi pour me rengager’ »

Cette Astrologie que nous préconisions en 76 se voulait planétaire et non plus zodiacale : « Connaitre sa planète, c’est connaitre aussi son cycle, son rythme biocosmique, donc prévoir son avenir (et l’améliorer)  en ne s’embarquant pas sur la planète de n’importe qui ». En gros, cela impliquait de déterminer laquelle des courbes astrocycliques (sinusoides) correspondaient le mieux au profil de vie de la personnne considérée. Nous avions à l’époque élaboré une typologie sensorielle (d’où le nom de l’article), chacun des 4 sans (on excluait le toucher) correspondant à l’une des 4 planétes retenues. Entretemps, nous avons évidemment considérablement évolué  avec ce que l’on peut appeler  une astrologie de la présence et de l’absence. Ce qui débouchait sur un modèle beaucoup plus épuré dans une diaélectique du plein et du vide. Il n’était pas utile de recourir à plusieurs planétes pour rendre compte de sensibilités différentes mais il suffisait de parler de façon binaire d’un courant qui passe ou ne passe pas ou plus, pour distinguer les tempéraments et les phases.

Ainsi,  en astrocyclologie, les leaders ont des « creux », des  passages à vide, au cours des phases dites de disruption. A ces moments-là ils sont méconnaissables ou si l’on préfère  on les distingue mal du vulgum pecus  et c’est alors que peuvent se commettre des erreurs fatales dans le recrutement. A l’astrocyclologue de contribuer à les éviter pour  l’entreprise.

Pour ce faire, l’astrocyclologie, éventuellement aidé d’un logiciel met en mémoire les données (data) du CV qui lui a été fourni et   parvient ainsi à sélectionner les CV correspondant le mieux aux diagrammes de l’Astrocyclologie.

Le but de l’opération est  de repérer les éléments les plus prometteurs, ceux dont les prochaines années sont les plus propices à la réussite. Cela ne passe aucunement, comme en astrologie classique, par la montée du thème natal lequel ne constitue pas une donnée utile en astrocyclologie. On, sort donc de cette chasse aux anniversaires et aux documennts  d’état civil au profit du CV qui est effectivement  bien plus difficile à établir, ce qui explique d’ailleurs  la tendance dominante Che les astrologues actuels à faire abstraction du facteur temps dans leur étude, hormis bien entendu la fameuse heure de naissance, parfois complétée par quelque certificat de mariage, de divorce et tutti quanti comme si l’ »astrologie était  fonction du  livret de famille…

L’idée sous-jacente à notre méthodologie du recrutement  est fonction de la thèse suivante à savoir que nous ne sommes pas tous réceptifs de la même façon à la cyclicité liée aux signes célestes. Il y a  ceux qui sont dynamisés par la formation de ces signes (à savoir une série de conjonctions se produisant tous les 7 ans, sur la base du cycle de Saturne) et ceux qui ne le sont que sous la domination et la conduite des premiers.

Il est clair que l’entreprise doit savoir ce qu’elle veut, ce qu’elle fait, où elle va. Si elle veut recruter des personnages de premier plan, des « locomotives », des « chefs » qui seront aux premières loges en phase conjonctionnelle ou si elle entend  embaucher des seconds couteaux, des lieutenants, des sousfifres.

On aura compris que le facteur Temps joue ici un rôle tout à fait essentiel du fait de la cyclicité. En effet, cet « état de grâce » de ces leaders est  marqué par la cyclicité, c’est-à-dire qu’il ne se maintient pas indéfiniment au « top ». L’intéressant pour une entreprise – comme à la Bourse- est de recruter ces leaders au bas de la courbe en sachant que, dans tant de temps –ce que peut préciser l’astrocyclologie avec toute la fiabilité nécessaire- leur cote va remonter. On peut parler ici d’une Bourse de l’emploi qui correspond tout à fait au processus de l’astrocyclologie.

L’astrocyclologue d’entreprise  a donc pour mission de classer les candidats  en deux « familles », la famille « A » et la famille «  B ». La famille A est portée par la phase A (conjonctionnelle qui couvre 56 mois sur un cycle de 7 ans, avec temps ascendant jusqu’à la conjonction et temps descendant, étant entendu qu’au cours de ces phases on assiste à une accélération puis à une décélération)

Quant à la famille B, elle souffre en période A, en ce sens qu’elle est doit renoncer à des positions obtenues en phase B et inversement la famille A souffre en phase B pour les raisons opposées. C’est ce moment de « souffrance » qui permet notamment de distinguer entre les deux familles puisque ce moment n’est pas le même. On est là dans une forme d’alternance du personnel. En ce sens, le malheur des uns fait le bonheur des autres.

C’est un  point qui nous avait intrigué et que nous avions traité en son temps (in revue Trois-Sept-Onze, Lyon, RAO, à propos de Laurent Fabius). Comment un même facteur peut agir si différemment sur deux personnes ? Cela devait s’expliquer par une condition différente du récepteur humain.

Tout cela implique, on s’en doute, que pour quelque raison, nous naitrions plutôt « A » que « B », ce qui est au cœur diu modèle astrocyclologique. On pourra dire dans un premier temps que cela pourrait statistiquement correspondre à la distinction des « genres » (hommes/femmes), les hommes étant plutôt de type A et les femmes de type B. Mais on ne saurait se contenter de cette première approximation car encore faut-il que les potentialités tant A que B aient été activées au cours de la vie, du fait notamment de l’ éducation. Force est de constater qu’une grande partie de la population est inclassable tant chez les hommes que chez les femmes, ce qui est source de bien des confusions et des erreurs de jugement. D’où l’importance des tests cycliques et des CV pour  tous les candidats. En effet, il importe aussi que le entreprises embauchent tant de vrais types A que de vrais types B, pour qu’une synergie puisse se faire entre les deux familles, complémentaires, optimalement, dans le meilleur esprit.

Cela dit, on peut tenter d’établir le portrait psychologique du type A et du type  B  et mettre en place une batterie de tests comportementaux, comme nous l’avions fait en 1976, sur une base sensorielle qui ne nous intéresse plus tant que cela pour l’heure, préférant la notion de démarche cognitive.  On dira que le type A se reconnait- du moins quand il est en pleine possession de ses moyens, donc en phase A – mais cela vaut évidemment à titre rétrospectif (d’où l’importance du CV) par un  sens du rassemblement, de l’Unité par-dessus les clivages tant sur le plan social qu’intellectuel ou autre. A contrario, le type B se reconnait – avec les mêmes précautions d’usage- par une tendance à un certain cloisonnement, à mettre des limites de toutes sortes du fait de l’importance qu’il accorde aux détails. Si le type A capte  l’unité du monde, le type B en capte la diversité

On aura compris que le deux type sont effectivement complémentaires et peuvent être amenés à s’affronter  mais aussi à alterner, la phase A  mettant en avant le type A et la phase  le type B/

On aura compris que nous allons vers une typologie des comportements et des phases d’une très grande simplicité de lecture, comparée à celle proposée par l’astrologie classique.

A l’issue de l’entretien, un certificat sera établi par l’astrocyclologue  précisant le type A ou B  mais en ajoutant également  si le type est nettement activé ou pas. Si ce n’est pas le cas,  le candidat  ne sera pas intégrable dans l’entreprise ou devra passer de nouveaux tests plus pointus. En effet, il  peut y avoir eu des interférences qui exigent une thérapie préalable que l’astrocyclologue pourra éventuellement conduire selon des modalités à préciser.

Nous proposerons donc pour l’année universitaire 2013-2014 une formation « Astrocyclogie et recrutement entreprises » qui constituera un heureux recyclage pour les praticiens tant en astrologie que dans le conseil en général.

Cf   csafranc@yahoo.fr  tel   et SMS  06 60 75 52 48  pour les séminaires.

 

JHB

29. 09. 13

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L’astrologie en entreprise. Les nouvelles approches

Posté par nofim le 29 septembre 2013

 

 

Astrologie et CV : objectif  recrutement en entreprise. Une nouvelle approche.

Par  Jacques Halbronn

 

 

On a beaucoup débattu sur l’usage de l’astrologie pour le recrutement dans les entreprises.  Or, selon nous, il s’agit probablement de l’application la plus heureuse qui se puisse concevoir à condition de déterminer une politique viable du modus operandi.

Il ne s’agit pas, en effet, de partir de la date de naissance pour sélectionner un candidat. Un tel recours est totalement hors de question en astrocyclologie. En revanche, les différentes dates qui jalonnent un curriculum vitae sont tout à fait susceptibles d’être traitées par notre approche.

Un astrocyclologue compétent doit être en mesure d’exploiter cette série de dates correspondant à des moments importants de la carrière du candidat, quitte, bien entendu, à compléter lors d’un entretien.

Ce que les entreprises  peuvent demander à un astrocyclologue  c’est de déterminer  le profil de vie du candidat mais non pas comme le ferait un astrologue ordinaire en accumulant les paramètres. Au contraire, on lui demande à cet astrocyclologue de réduire les cas qui se présentent à deux catégories seulement A  ou B.

Nous avons depuis longtemps prôné l’usage de courbes pour déterminer l’appartenance d’une personne à tel ou tel groupe (cf. le dossier « Astrologie Sensorielle »,  in revue Cosmopolitan, fin 1976). Mais à l’époque nous avions 4 catégories (associées aux planètes Mars, Jupiter, Saturne et Uranus).  A présent, il n’y a que  2 catégories. C’est peu  mais  c’est  essentiel pour l’entreprise (terme à prendre au sens le plus large) pour choisir ses leaders car tel est bien l’enjeu principal.

Nous citions alors des passages des Confessions de Jean-Jacques Rousseau : « Qu’on se rappelle un de ces courts moments de ma vie où je devenais un autre et cessais d’ être moi ; on le trouve encore dans le temps dont je parle, mais au lieu de durer six jours ou six semaines, il dura près de six ans et durerait  peut-être  encore sans les circonstances  particulières  qui le firent cesser et me rendirent à la nature, au dessus de laquelle  j’avais voulu m’élever »  ou encore « L’ambition  n’eut jamais  chez moi que les courts intervalles  où toute  autre passion me laissait libre  mais un de ces intervalles  eût suffi pour me rengager’ »

Cette Astrologie que nous préconisions en 76 se voulait planétaire et non plus zodiacale : « Connaitre sa planète, c’est connaitre aussi son cycle, son rythme biocosmique, donc prévoir son avenir (et l’améliorer)  en ne s’embarquant pas sur la planète de n’importe qui ». En gros, cela impliquait de déterminer laquelle des courbes astrocycliques (sinusoides) correspondaient le mieux au profil de vie de la personnne considérée. Nous avions à l’époque élaboré une typologie sensorielle (d’où le nom de l’article), chacun des 4 sans (on excluait le toucher) correspondant à l’une des 4 planétes retenues. Entretemps, nous avons évidemment considérablement évolué  avec ce que l’on peut appeler  une astrologie de la présence et de l’absence. Ce qui débouchait sur un modèle beaucoup plus épuré dans une diaélectique du plein et du vide. Il n’était pas utile de recourir à plusieurs planétes pour rendre compte de sensibilités différentes mais il suffisait de parler de façon binaire d’un courant qui passe ou ne passe pas ou plus, pour distinguer les tempéraments et les phases.

Ainsi,  en astrocyclologie, les leaders ont des « creux », des  passages à vide, au cours des phases dites de disruption. A ces moments-là ils sont méconnaissables ou si l’on préfère  on les distingue mal du vulgum pecus  et c’est alors que peuvent se commettre des erreurs fatales dans le recrutement. A l’astrocyclologue de contribuer à les éviter pour  l’entreprise.

Pour ce faire, l’astrocyclologie, éventuellement aidé d’un logiciel met en mémoire les données (data) du CV qui lui a été fourni et   parvient ainsi à sélectionner les CV correspondant le mieux aux diagrammes de l’Astrocyclologie.

Le but de l’opération est  de repérer les éléments les plus prometteurs, ceux dont les prochaines années sont les plus propices à la réussite. Cela ne passe aucunement, comme en astrologie classique, par la montée du thème natal lequel ne constitue pas une donnée utile en astrocyclologie. On, sort donc de cette chasse aux anniversaires et aux documennts  d’état civil au profit du CV qui est effectivement  bien plus difficile à établir, ce qui explique d’ailleurs  la tendance dominante Che les astrologues actuels à faire abstraction du facteur temps dans leur étude, hormis bien entendu la fameuse heure de naissance, parfois complétée par quelque certificat de mariage, de divorce et tutti quanti comme si l’ »astrologie était  fonction du  livret de famille…

L’idée sous-jacente à notre méthodologie du recrutement  est fonction de la thèse suivante à savoir que nous ne sommes pas tous réceptifs de la même façon à la cyclicité liée aux signes célestes. Il y a  ceux qui sont dynamisés par la formation de ces signes (à savoir une série de conjonctions se produisant tous les 7 ans, sur la base du cycle de Saturne) et ceux qui ne le sont que sous la domination et la conduite des premiers.

Il est clair que l’entreprise doit savoir ce qu’elle veut, ce qu’elle fait, où elle va. Si elle veut recruter des personnages de premier plan, des « locomotives », des « chefs » qui seront aux premières loges en phase conjonctionnelle ou si elle entend  embaucher des seconds couteaux, des lieutenants, des sousfifres.

On aura compris que le facteur Temps joue ici un rôle tout à fait essentiel du fait de la cyclicité. En effet, cet « état de grâce » de ces leaders est  marqué par la cyclicité, c’est-à-dire qu’il ne se maintient pas indéfiniment au « top ». L’intéressant pour une entreprise – comme à la Bourse- est de recruter ces leaders au bas de la courbe en sachant que, dans tant de temps –ce que peut préciser l’astrocyclologie avec toute la fiabilité nécessaire- leur cote va remonter. On peut parler ici d’une Bourse de l’emploi qui correspond tout à fait au processus de l’astrocyclologie.

L’astrocyclologue d’entreprise  a donc pour mission de classer les candidats  en deux « familles », la famille « A » et la famille «  B ». La famille A est portée par la phase A (conjonctionnelle qui couvre 56 mois sur un cycle de 7 ans, avec temps ascendant jusqu’à la conjonction et temps descendant, étant entendu qu’au cours de ces phases on assiste à une accélération puis à une décélération)

Quant à la famille B, elle souffre en période A, en ce sens qu’elle est doit renoncer à des positions obtenues en phase B et inversement la famille A souffre en phase B pour les raisons opposées. C’est ce moment de « souffrance » qui permet notamment de distinguer entre les deux familles puisque ce moment n’est pas le même. On est là dans une forme d’alternance du personnel. En ce sens, le malheur des uns fait le bonheur des autres.

C’est un  point qui nous avait intrigué et que nous avions traité en son temps (in revue Trois-Sept-Onze, Lyon, RAO, à propos de Laurent Fabius). Comment un même facteur peut agir si différemment sur deux personnes ? Cela devait s’expliquer par une condition différente du récepteur humain.

Tout cela implique, on s’en doute, que pour quelque raison, nous naitrions plutôt « A » que « B », ce qui est au cœur diu modèle astrocyclologique. On pourra dire dans un premier temps que cela pourrait statistiquement correspondre à la distinction des « genres » (hommes/femmes), les hommes étant plutôt de type A et les femmes de type B. Mais on ne saurait se contenter de cette première approximation car encore faut-il que les potentialités tant A que B aient été activées au cours de la vie, du fait notamment de l’ éducation. Force est de constater qu’une grande partie de la population est inclassable tant chez les hommes que chez les femmes, ce qui est source de bien des confusions et des erreurs de jugement. D’où l’importance des tests cycliques et des CV pour  tous les candidats. En effet, il importe aussi que le entreprises embauchent tant de vrais types A que de vrais types B, pour qu’une synergie puisse se faire entre les deux familles, complémentaires, optimalement, dans le meilleur esprit.

Cela dit, on peut tenter d’établir le portrait psychologique du type A et du type  B  et mettre en place une batterie de tests comportementaux, comme nous l’avions fait en 1976, sur une base sensorielle qui ne nous intéresse plus tant que cela pour l’heure, préférant la notion de démarche cognitive.  On dira que le type A se reconnait- du moins quand il est en pleine possession de ses moyens, donc en phase A – mais cela vaut évidemment à titre rétrospectif (d’où l’importance du CV) par un  sens du rassemblement, de l’Unité par-dessus les clivages tant sur le plan social qu’intellectuel ou autre. A contrario, le type B se reconnait – avec les mêmes précautions d’usage- par une tendance à un certain cloisonnement, à mettre des limites de toutes sortes du fait de l’importance qu’il accorde aux détails. Si le type A capte  l’unité du monde, le type B en capte la diversité

On aura compris que le deux type sont effectivement complémentaires et peuvent être amenés à s’affronter  mais aussi à alterner, la phase A  mettant en avant le type A et la phase  le type B/

On aura compris que nous allons vers une typologie des comportements et des phases d’une très grande simplicité de lecture, comparée à celle proposée par l’astrologie classique.

A l’issue de l’entretien, un certificat sera établi par l’astrocyclologue  précisant le type A ou B  mais en ajoutant également  si le type est nettement activé ou pas. Si ce n’est pas le cas,  le candidat  ne sera pas intégrable dans l’entreprise ou devra passer de nouveaux tests plus pointus. En effet, il  peut y avoir eu des interférences qui exigent une thérapie préalable que l’astrocyclologue pourra éventuellement conduire selon des modalités à préciser.

Nous proposerons donc pour l’année universitaire 2013-2014 une formation « Astrocyclogie et recrutement entreprises » qui constituera un heureux recyclage pour les praticiens tant en astrologie que dans le conseil en général.

Cf   csafranc@yahoo.fr  tel   et SMS  06 60 75 52 48  pour les séminaires.

 

JHB

29. 09. 13

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Les deux économies

Posté par nofim le 29 juin 2013

Vers une « nouvelle créativité »  pour l’Occident.
Par Jacques  Halbronn
 
 
Il existe deux conceptions du « produit », l’une qui privilégie le produit « durable », qui économise à terme la créativité en cours et l’autre qui met en avant  le produit qui, justement, ne dure pas, ne se consomme, en quelque sorte, que dans l’instant, qui vient de sortir.
 Nous avons déjà signalé, dans de précédents textes le lien entre ces deux phénomènes qui se nourrissent l’un de l’autre et qui conduisent à la de l’avoir, que sont la taylorisation du travail et sa féminisation, qui correspondent à des démarches subalternes.
En effet, ce qui est de l’ordre de l’avoir facilite la dépossession, permet de remplacer une personne par une autre, génére de la substitution, de l’imitation, de la récupération. Nous avions aussi rappelé que notre Droit est resté plus pénalisant pour les atteintes à l’être qu’à l’avoir : on est plus sanctionné pour un meurtre que pour un vol.  Mais jusqu’ à quand  en sera-t-il encore ainsi ?
Le piége dans lequel l’Occident s’est enfermé tient à une dévalorisation du travail, lequel s’avère de moins en moins créatif et donc ouvert à peu  près à n’importe qui.  On a baissé la barre. La main d’œuvre européenne est devenue de moins en moins qualifiée alors même que la technologie progressait inlassablement. Le perfectionnement des équipements prenait le pas sur l’éveil des facultés créatives. Or, c’est dans un tel contexte que se situe la revendication égalitariste, laquelle  fait sens du fait du nivellement par le bas. C’est parce que le travail s’est dégradé qu’il est devenu à la portée des femmes et qu’il peut être délocalisé, du fait de la faible valeur ajoutée.
Prenons le cas de l’apprentissage de la lecture. De nombreuses activités exigent simplement  que l’on sache lire et déchiffrer. On se transforme en « tourne disque » en « lecteur de CD », bref en machine. On est face à une standardisation des compétences à un niveau très minimal pour une majorité de gens et à un niveau très pointu pour une élite.  Une chanson qui survit des générations durant  n’est pas un produit « frais ». Il ne faut pas se voiler la face et recourir à des arguties. Cela dit le « live » prévaut sur le « Play back »,  la « version originale » sur la version doublée etc.
La notion d’exigence est donc vouée à évoluer. Il ne s’agit plus d’exiger un produit  qui a fait ses preuves et qui est réactivé une fois de plus mais bien  d’apprécier plus qu’on ne le fait généralement, ce qui est « frais » On ne doit   pas accepter la « lecture » qui est l’invasion du passé dans le présent à l’instar d’un disque qui passerait en boucle indéfiniment.  L’apprentissage de la lecture est une formation à l’esclavage, la personne n’est plus qu’un rouage dont les interventions sont strictement limitées avec en prime une apparence de vie.
Or, il  convient  de développer une économie de l’instant face à une économie de la durée. Une fleur du jardin  vaut plus qu’une fleur en papier, un gigot  vaut plus qu’un saucisson que l’on peut garder pendant des semaines, tout comme une figue fraîche a plus de valeur qu’une figue séché  car sa durée de consommation est bien plus brève. Une musique qui nait sous nos yeux a plus de valeur qu’une musique cent fois jouée et rejouée depuis des décennies voire depuis des siècles et ainsi de suite.
Certes, il y a une économie du produit qui dure des années, comme une voiture,  une machine mais même dans ce domaine,  sa nouveauté est précaire et c’est le commencement du processus qui vaut plus que sa fin. Avant d’être séché, une figue est d’abord fraiche, avant d’être « d’occasion », une voiture est d’abord neuve etc.  Ce qui est en train de naitre a plus de valeur que ce qui est déjà né et plus encore que ce qui est mort et ne survit qu’au prix d’artifices.
Dans une population,  ce n’est qu’une minorité qui peut assumer cette exigence de nouveauté, d’originalité (ce qui est à l’origine, donc au commencement, ce qui se lève (orient) et cette minorité doit être estimée à sa juste valeur, ce qui ne nous semble pas être tellement le cas de nos jours.
Le luxe, c’est ce qui est vraiment nouveau, inédit. L’Occident a donc mieux à faire que de se faire représenter par des œuvres anciennes sauf à se reconnaitre en état de décadence. Il doit au contraire montrer que la source ne s’est pas tarie, ce dont on pourrait parfois sérieusement douter.
Pour ce qui est des produits de longue durée, qui se perpétuent, mieux vaut que l’Occident laisse ce créneau  à d’autres à  condition bien entendu qu’il perçoive des « royalties » sur les produits en question une fois qu’ils sont passés à un autre stade de leur carrière.
En dehors de la mise au monde de « nouveaux nés » qui est un acquis universel, les civilisations ne sont pas au même niveau. Il y a celles qui sont au début des processus et celles qui sont au stade de leur prolongation, ce qui recoupe en gros le clivage hommes-femmes.
C’est pourquoi l’Occident aura fait fausse route en investissant à l’excès sur  les automatismes car cela met tout le monde sur le même plan. D’ailleurs, en ce début de XXIe siècle, les choses tendent à se rétablir du fait de la délocalisation. La créativité doit être la nouvelle image de marque de l’Occident. On pourrait parler de ‘nouvelle créativité » renouant avec les défis d’hier. Il n’est pas dans le génie, dans l’ADN de l’Occident de servir du réchauffé. Ce n’est pas digne de lui. Cela vaut aussi pour l’ expérimentation de nouvelles pratiques sociétales, de nouvelles conceptions du Droit. Il faut que l’Occident ait toujours de l’avance sur le reste du monde de façon à maintenir sa dominance qui s’est notamment exercée par la colonisation et la diffusion de ses langues dans le monde entier. .
Or, pour y parvenir,  on doit avoir une tolérance zéro pour l’auto-plagiat, quand l’Occident ne fait que se répéter et dans ce processus de répétition,  les femmes jouent un rôle considérable. En mettant fin à ce genre d’exercice, l’on verra que le débat autour de l’égalité des hommes et des femmes  révélera son véritable visage, à savoir que les femmes ont parié sur la décadence de l’Occident, ce qui se traduit par  le fait qu’elles ont investi un créneau qui  est voué à la délocalisation.  Plus la valeur ajoutée est faible et plus la duplication est aisée.  On le voit par exemple avec l’omniprésence des Asiatiques dans le domaine de l’interprétation de la musique occidentale  du passé dans la mesure où le ressassement des œuvres d’hier est à lui seul  un très mauvais signal.
JHB
23.06.13

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Economie et linguistique‏

Posté par nofim le 22 juin 2013

Economie et Linguistique
Par  Jacques  Halbronn
 
Il nous semble souhaitable de renoncer  à l’idée selon laquelle la linguistique serait l’étude des langues, comme le croit le grand public. L’idée d’un cloisonnement et de la globalité des langues constitue un obstacle épistémologique qui affecte l’enseignement des langues et pénalise  la pensée linguistique contemporaine dont nous avons déjà signalé certains errements. La langue n’est pas un  ensemble à prendre ou à laisser et il faut faire la part de ses importations comme de ses exportations, de son  PIB et de son endettement.
Certes, l’homme de la rue est-il attaché à son savoir-faire et au sentiment qu’il a fait le « tour » de la langue, qu’il la maîtrise pleinement. Il est fier d’y être parvenu et considéré cet acquis comme une valeur. Mais, pour le linguiste, un tel regard sur le phénomène linguistique fait problème et il est désormais conseillé de procéder autrement au cours du présent siècle. Nous pensons que la linguistique doit se rapprocher de la science économique avec laquelle elle présente des points communs, ne serait-ce que parce que dans les deux cas on parle de flux internationaux, d’importations et d’exportations, d’équilibres et de déséquilibres selon divers critères.
Si l’on veut situer telle ou telle économie nationale ou régionale, on  s’intéressera avant tout à ce qui fait l’objet de flux et par là même on se situera au niveau international avec des pays plus dynamiques que d’autres au regard de l’import et de l’export. Les économies ne sont pas sur un pied d’égalité pas plus d’ailleurs, pensons-nous, que les langues. Il y a une guerre économique et il y a une guerre linguistique et cela ne date pas d’hier.
On nous objectera qu’une langue peut s’exporter ou s’importer en tant qu’ensemble d’un seul tenant : on apprend telle langue de A  jusqu’à Z comme on le ferait pour sa langue maternelle. Tout serait bon à savoir dans une langue et l’on ne parle bien une langue, dit-on,  que si l’on comprend tout ce qui se dit par son truchement. Une telle approche unitaire des langues nous semble étrangère à la démarche linguistique de demain même si les linguistes d’hier ont pu s’ingénier à établir des lois valables pour toutes les langues dont la plus caractéristique est probablement la phonologie où l’on nous explique comment dans une langue donnée, le locuteur fait en sorte de ne pas confondre un mot avec un autre en jouant sur les « phonèmes ». Pour notre part, nous avons milité en faveur d’une distinction au sein d’une langue entre les mots s’inscrivant dans des groupes homogènes  et les mots « orphelins » (noms de lieux, d’objets, de personnes) qui n’en seraient que la périphérie, encore que ces mots se retrouvent souvent d’une langue à l’autre.  En tout état de cause, on ne saurait mettre tous les mots d’une langue dans un même sac sous prétexte qu’il faut  s’aligner sur le bagage du locuteur moyen au sein d’une société donnée.
Si l’on prend le cas du français,  ce qui nous intéresse avant tout, c’est  d’abord   son organisation interne, son « économie », faudrait-il dire dans tous les sens du terme. Selon nous, une langue n’a besoin que d’un nombre limité de mots pour fonctionner dès lors que l’on sait en faire le meilleur usage tant au niveau grammatical qu’au niveau sémantique. La notion même de « richesse » d’une langue, du point de vue du nombre de mots, nous semble une notion fort douteuse, tout comme elle l’est d’ailleurs du point de vue du nombre de ses locuteurs parlant cette langue en tant qu’objet « entier ».
Nous intéressera bien davantage au regard de la science linguistique le dénombrement, le recensement  des mots qui ont été exportés d’une langue vers  d’autres langues, tout au long de son histoire car les enjeux sont à très long terme, avec son corollaire les chiffres des importations. Encore ne devra-t-on pas  confondre ces deux angles qui  correspondent à des dynamiques sensiblement différentes et on devra les découpler. 
Les linguistes sont bien conscients que le français est une langue qui a énormément exporté de mots vers d’autres langues, ce qui relativise d’emblée la notion de cloisonnement entre les unes et les autres. Nous ne reviendrons pas sur ce phénomène qui marque tout le second millénaire de l’ère chrétienne. Ce n’est pas le français en tant qu’entité qui a été exporté- même si c’est aussi le cas par ailleurs – mais bien – et cela se poursuit jusqu’ à nos jours et pour longtemps- les mots, les formes du français, quand bien même seraient ils intégrés, insérés, infiltrés  au sein des environnements les plus divers. Signalons pour éviter toute ambigüité  que ce ne sont pas tant les langues qui exportent que les langues qui importent sans le consentement de l’’exportateur sauf si le produit exporté comporte des composantes proprement linguistiques comme dans le domaine culturel, artistique. Cela dit, le pillage d’une langue définit bien cette idée  d’une appropriation ciblée, ponctuelle et non pas globale de la langue. En réalité,  une langue se picore, on s’y sert comme dans un libre-service. On fait son marché. C’est dire que le rapport d’une langue à une autre est sélectif et non global à la différence de ce qui se passe au regard de l’enseignement des langues.  Est-ce qu’employer des mots venant du français suffit à dire que l’on parle le français même si l’on connait l’expression souvent mal venue « je ne parle pas un mot de français » pour dire que l’on n’a pas appris  à ‘parler » cette langue en tant que totalité indivisible.  Or, sur le plan économique, cette notion de totalité ne fait guère sens : quand on entre dans un magasin, on peut vouloir tel produit et pas tel autre, on n’est pas forcé d’acheter toute la boutique ! Dans bien des domaines, ce qui semblait d’un seul tenant se retrouve dispersé, à l’instar d’une collection de tableaux. Même un peuple peut être dispersé par le fait des migrations.
On aura compris dès lors à quel point  le fait de considérer le nombre de locuteurs qui s’expriment parfaitement  dans  telle ou telle langue –a quelque chose d’artificiel en comparaison des flux de mots qui passent d’une langue matricielle  vers d’autres. Notons qu’une grande partie des mots que l’anglais « exporte » sont d’origine française et doivent donc être crédités sur le compte du français,  non pas, certes, du français en tant que langue totale mais du français comme producteur de mots susceptibles de pénétrer au sein des langues les plus diverses.  A l’heure où l’on parle d ’espionnage informatique de la part des USA, nul doute qu’il devrait être possible de quantifier les flux lexicaux d’origine française et de constituer par-là de nouvelles ressources économiques pour la France qui dispose des « gisements » lexicaux  très recherches,  à l’image des épices dans la saga de Frank Herbert « Dune ».
On nous demandera : mais qu’est-ce qui  a fait le succès des mots français ? Il semble que le français ait su  déclencher un processus, une dynamique  de création de mots qui s’était perdu depuis fort longtemps. Un  nouveau pôle « mâle » se serait ainsi  constitué qui était voué à féconder diverses langues « femelles », en une sorte de polygamie linguistique  avec les fruits que l’on sait, pour toute une série de cas. On pourrait qualifier le phénomène de « don juanisme » linguistique, de « French Lover » au niveau des mots, laissant sa trace un peu partout dans le monde, sur plusieurs générations, l’anglais ne faisant au bout du compte que relayer et amplifier  cette expansion.  Il serait d’ailleurs intéressant de noter que la plupart des mots anglais entrés dans d’autres langues (y compris en français)  sont d’origine française.
Le français a su réinventer  la créativité linguistique en pratiquant une sorte de « lego » à base de racines, de préfixes, de suffixes. On y retrouve le concept de jardin à la française.  Que par la suite, la langue française  ait pu se frelater, ne change rien à l’affaire, dès lors que les «importateurs »  sont des connaisseurs qui savent ce qu’ils veulent. Là encore, personne n’est obligé de  tout emporter.  Les importations se font « à la  carte ».
On aura donc compris qu’il convient de repenser ce qu’on entend par langue. Une langue n’est pas uniquement un objet abouti qui est à prendre en bloc ou à laisser, c’est  là une approche féminine de la langue. Nous proposons  une approche masculine de la langue qui implique d’apprécier la faculté de pénétration de certaines langues, ce qui au demeurant génère un ensemble de langues « bâtardes »  dont l’unité  est à rechercher du côté du « père » et non des mères.
 
 
 
 
 
JHB
18/06/13

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Vers une nouvelle approche des équilibres macro-économique – Vers un nouveau rôle de l’Etat

Posté par nofim le 22 mars 2013

Nous pensons  que l’économie mondiale souffre de ne pas disposer d’un modèle équitable en ce qu’elle ne tient pas compte des enjeux macro-économiques, c’est-à-dire qu’elle ne rend pas à César ce qui est à César (Evangile). La question des échanges économiques en est restée à un stade des plus primaires et simplistes qui n’est pas la marque d’une civilisation avancée.

Tout se passe comme si l’on considérait que seuls les objets, les choses pouvaient faire l’objet d’un commerce. En fait, il semblerait que l’on ne s’intéresse qu’à ce qui est extrêmement ancien comme les ressources du sous –sol ou ce qui est extrêmement récent comme les derniers appareils de communication ; Mais tout ce qui se situe  entre les deux n’est pas traité correctement pour toutes : sortes de raisons et de prétextes.
Prenons le cas des langues  européennes, est- ce que les pays non européens paient quoi que ce soit pour avoir le droit de les utiliser à commencer par l’anglais ?Un autre cas est celui de la musique européenne qui est jouée dans le monde entier.  Le monde est très redevable envers l’Europe mais que lui reverse-t-il ? Des clopinettes !
Mais prenons un exemple encore plus marquant : ce que les femmes doivent aux hommes.
Définissons ainsi la notion de dette : je dois à quelqu’un ce que je ne peux produire par mes propres moyens. Mais nous parlons ici de dette collective et non individuelle. Là se situe le nouveau concept économique : nous ne sommes pas uniquement des agents économiques à une échelle personnelle mais aussi du fait de  nos appartenances. Il est temps que des instances au plus haut niveau tiennent compte du patrimoine dont elles ont en principe la charge et règlent les affaires comme il se doit, de continent à continent, de religion à religion,  de sexe à sexe, de classe d’âge à classe d’âge, de langue à langue etc. Le rôle des sciences humaines, toutes confondues, pourrait être de rendre compte de telles problématiques. Telle pourrait être en fait leur mission au XXIe siècle. Il importe de repenser la question de la propriété dont Proudhon disait que c’était le vol et plus précisément de l’appropriation. Celui qui s’approprie quelque chose le fait sien et quelque part ne se sent pas redevable. C’est cela qui doit être repensé.
Nous pensons que l’appropriation est le vol dans la mesure où l’on nie  que la chose nous est étrangère ; on l’intègre.
Refus de reconnaitre autrui dans sa différence, d’affirmer une égalité au sens de pouvoir être ce qu’est l’autre, prendre sa place, ce qui s’appelle l’imposture. Il convient donc de désapproprier, ce qui implique de reconnaitre sa dette envers autrui. Dès lors, l’économie se voit liée à l’éthique : qu’ai-je-le droit d’infliger à autrui : ai-je le droit de m’approprier ce qui émane de lui et cela vaut tant dans le rapport entre personnes physiques qu’entre personnes morales, entre Etats, entre régions, entre cultures. Cela exige un certain examen de conscience. D’où vient ce que j’ai ? Métaphysique non pas de l’être (ontologie) mais de l’avoir, de ce que je me suis approprié et qui m’est devenu propre mais qui n’est pas ma propriété au sens où l’on parle de la propriété d’un objet. La vraie propriété implique une certaine pureté, à l’état pur, au sens propre.
La question de l’endettement  se situe, pour nous,  à un tout autre niveau que celui auquel il est fait référence de nos jours ;
Il n’y a pas de rapport sain à autrui quand on ne lui « rend » pas ce qu’on lui doit. Qui paie ses dettes s’enrichit.  Nombreux ceux qui, de mauvaise foi, nient devoir quoi que ce soit en dehors de ce qu’ils ne peuvent s’approprier de leur propre chef, sans demander de permission, sans payer pour l’avoir. Mais même acheter quelque chose ne  justifie pas que l’on se l’approprie. Si on achète un tableau, on ne devient pas l’auteur du tableau, à notre connaissance. On en est le dépositaire. On ne peut que « louer » ce qui ne vient pas de nous, n’est pas notre œuvre et un loyer peut se perpétuer des siècles durant. Dans la Bible, il est dit que rien ne se vend définitivement. Tous les 49 ans, un bien revient à son propriétaire.
Autrement dit, mêmes les dettes les plus anciennes  ne changent pas le statut de celui qui dispose d’un bien qui n’est pas son œuvre, qui n’est pas le fruit de son travail, tant individuel que collectif.
Un cas remarquable est celui des mots empruntés par une langue à une autre langue ou tout simplement le fait de parler une langue étrangère. Dans le cadre de l’économie équitable que nous prônons, une langue peut être endettée à l’égard d’une autre et lui devoir un « loyer » en proportion de l’importance de l’emprunt. Si l’on prend le cas de la langue française, l’Etat Français est en droit de récolter annuellement les subsides correspondant à ce que les autres langues doivent à la langue française directement ou indirectement. On a observé récemment que certains pays réclamaient de récupérer des biens se retrouvant à l’étranger. Les choses ne sont pas aliénables, sous aucun prétexte et aucune dette ne peut être réglée définitivement tant que le lien subsiste sous une forme ou sous une autre.
Dans le domaine industriel, c’est en Europe que de nombreuses inventions ont été mises au point comme l’automobile, l’avion, le cinéma, le piano etc. Quand bien même l’Europe ne vendrait plus tel ou tel article, les pays utilisant ces articles lui doivent une redevance. Il y a là tout un champ de recherche pour une nouvelle pensée économique.
Dans le cas des femmes, il est clair qu’une grande partie de ce que les femmes utilisent ou pratiquent vient des hommes et à ce titre elles sont vouées à régler une certaine redevance à un organisme approprié au pro rata du nombre d’hommes  ayant crée dans tel ou tel domaine comme en musique, en peinture, en philosophie etc.
Nous caractériserons notre  philosophie économique comme étant celle de la dette commune à nos appartenances. Si j’appartiens à un groupe, je deviens ipso facto solidaire économiquement de celui-ci, de tout ce qui s’est mis en place au cours des décennies, des siècles.
Il n’y a pas de raison de payer pour du pétrole qui n’est pas le fruit de l’activité de ceux qui occupent tel territoire et de ne pas recevoir d’argent, de royalties, pour des œuvres, des créations qui sont le fait de tout un peuple, comme sa langue, sa musique, sa culture. Il y a là une nouvelle idée de la Justice que nous défendons.
Nous pensons que ce faisant, nous atteindrons à un nouvel équilibre économique. C’est une façon vitale  pour l’Occident de maintenir son rang. Cela exige de repenser le Droit international.
On voit là apparaitre un nouveau rôle de l’Etat qui est celui de gérer l’héritage. C’est inscrire l’Etat dans l’économie en tant que gérant  des ressources du passé, qu’elles soient culturelles ou minières. L’Etat Juif, par exemple, aurait pour mission de faire l’inventaire de tout ce qui se rattache aux Juifs, comme ce fut le cas lors des « réparations » allemandes au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, en faveur d’Israël. C’est là une dimension peu théorisée de l’Etat, qui vient compléter la responsabilité de l’Etat dans le maintien de l’ordre et de l’intégrité du territoire. L’Etat doit aussi veiller à ce que l’héritage national ne soit pas spolié mais aussi à s’acquitter de ce qu’il doit à l’égard des autres Etats.  Ce peut être là un projet mobilisant notamment les historiens en les inscrivant au cœur d’une nouvelle problématique économique..
 
JHB
02 . 12. 12

Publié dans ECONOMIE, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

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