La société à deux vitesses: produits frais et produits secs

Posté par nofim le 12 juillet 2014

La tentation de l’imitation et l’ère de l’inspiration.

Par  Jacques  Halbronn

 

La perspective de la mort nous incite à mettre par écrit notre « création ». C’est  particulièrement vrai pour les compositeurs. L’essor  des enregistrements a  relativisé le passage obligé par la partition mais les ordinateurs seront de plus en plus capables de transcrire ce qui est audio en  imprimé. Le théatre se prête également à cette problématique avec le texte à interpréter (voire à traduire en une autre langue), et cela vaut évidemment pour l’opéra, l’opérette et la chanson. Il est vrai que la partition ne saurait être exhaustive et laisse une certaine marge à l’interpréte, au chef d’orchestre. En cet Eté, où tant de partitions et de textes vont être joués et rejoués pour la éniéme fois (on pense au Festival d’Avignon entre autres), cela vaut la peine de s’interroger.

Selon nous, il est peut être  temps de passer de l’ère de l’imitation à celle de l’inspiration. Certes, celui qui s’inspire d’une œuvre  -et cela peut aller jusqu’au plagiat, au remake- ne rend pas nécessairement un hommage formel à un auteur puisqu’il produit quelque chose  qui n’est pas l’œuvre d’origine. Mais  n’est-ce pas justement préférable au cas de l’interpréte qui entend se substituer carrément à l’auteur d’une sonate ou d’un drame ? Sur le plan linguistique, le probléme se présente également : une  chose est  d’apprendre une langue, une autre de lui emprunter des mots. Et il est clair qu’il est plus facile d’identifier une copie conforme à une  « importation » vouée à diverses tranformations.

Or, nous pensons que l’humanité a tout intérêt à passer de l’ancienne  ère vers la nouvelle et de s’en donner les moyens.  Il est clair qu’il n’y a pas de vrai progrés dans la répétition pure et simple du passé et que cela peut aisément tourner à une sorte de décadence où l’on célébre les auteurs des siècles passés  et on ignore ou méprise  ceux d’aujourd’hui.. On n’en est pas là dans le domaine scientifique et c’est heureux, ce qui n’empêche nullement de percevoir des filiations d’une génération à une autre, d’un siècle à un autre et dans ce cas il s’agit d’exemples à suivre mais non à

Imiter, stricto sensu. La notion d’intégrité de l’œuvre que l’on ne peut modifier doit laisser la place à une approche moins rigide mais exige un talent que n’ont pas les simples exécutants et c’est bien là que le bât blesse quand on entend tant d’interprétes déclarer qu’ils ne sont pas des compositeurs, en nous expliquant qu’ils n’ont pas été « formés » pour cela ! Il  y a là comme une usurpation sinon d’identité du moins de qualité, de titre.

Le rôle de l’historien est ici crucial : il lui revient en effet d’établir les filiations avec les implications

économiques et pécuniaires qui en découlent. Nous voyons l’historien du XXIe siècle  au cœur de la dynamique commerciale de demain en fixant les royalties, les droits d’auteur, du fait des emprunts non plus globaux mais ponctuels.

Nous avons dans notre post-doctorat sur  Giffré de Réchac  (2007) et dans nos dossiers parus dans

La Revue Française d’Histoire du Livre (2011) puis sur le site propheties.it (Halbronn’s Researches), montré que les quatrains attribués à Nostradamus avaient été reprise de sa prose. Entendons par là que les signifiants avaient été empruntés mais dans un ordre différent de l’original et dotés d’un signifié se prétant évidemment aux interprétations les plus diverses depuis plus de 400 ans. Le rôle de l’historien consiste ici à signaler l’emprunt par delà la question du sens. Ce qui  nous intéresse ici c’est que tant de mots de la prose de Michel de Nostredame se retrouvent dans des quatrains. Et c’est sur cette base que se situe l’enjeu « économique ». Autrement dit, l’emprunteur a toute latitude pour réagencer les mots à sa guise. C’est son droit mais c’est aussi le droit de la société de le taxer dans ce sens.  On aura compris qu’en tout état de cause, nous préférons un habile faussaire à un honnête interpréte qui ne « touche » à rien et qui est pour nous le véritable usurpateur, aussi paradoxal que cela puisse sembler.

Le XXIe siècle devrait donc abandonner une conception

indivisible des langues, des textes, des musiques et admettre

que l’on puisse emprunter une idée, une formule, des

élements et pas forcément la totalité. Même si l’on n’emprunte

qu’une partie d’un systéme, il est parfaitement possible de

faire ressortir qu’il y a dette tout comme lorque l’on importe

un produit d’un pays, on n’importe pas tout ce qu’il y a dans

le dit pays. Et encore une fois, nous ne condamnons aucunement

ce type d’emprunt qui peut tout à fait s’agréger à d’autres notions

qui lui sont totalement étrangère. On peut d’ailleurs parler

de citations (quotations). Qand l’anglais emprunte au

français, il « cite » des mots français mais que se passe-t-il

quand il y a plus de citations que de texte d’origine? Peu

importe, du moment que c »est correctement noté et

comptabilisé. Il y a de toute façon une solidarité

profonde entre tous les créateurs et les créations.

En revanche, ceux qui se contentent de récupérer mot

pour mot un texte pour le déclamer ou une partition pour

la rejouer  ne nous semblent pas être de leur époque et

font obstacle au progrès. Nous irons même plus loin, il

est possible que ceux qui s’inspirent librrement d’une oeuvre

fassent moins bien que leur modéle mais cela ne saurait

être une excuse pour mettre un point d’honneur à reproduire

à l’identique  un modéle, comme tant d’interprétes semblent

considérer que c’est la meilleure chose qu’ils aient à faire.

C’est ainsi que le christianisme a lourdement emprunté

au judaïsme mais il l’a fait non sans une certaine

originalité et l’accomodant avec d’autres notions qui lui

étaient étrangères. Nous ne dirons pas que l’un a trahi

l’autre mais qu’il s’en est inspiré et a ainsi innové. Ce qui

est plus sain que de faire du copier/coller. La langue anglaise

a parfaitement le droit de se founir de mots français, à la

louche, du moment qu’elle reconnnait et régle ce qu’elle

doit.

La valeur principale qu’il convient désormais de mettre en

avant en ce nouveau siècle, c’est celle d’originalité au sens

de quelque chose qui s’origine comme une naissance car

un enfant qui nait doit aussi beaucoup à ses ascendants

mais il n’en est pas moins la continuation et non la

duplication pas plus qu’un chercheur en mathématiques ou

en physique n’émerge ex nihilo.

Ce qui condamne l’interpréte, c’est qu’il n’est pas le premier

à jouer l’oeuvre qu’il  joue même s’il la joue forcément

différemment, par la force des choses. Ce qu’il conviendra de

valoriser plus que tout à l’avenir c’est ce qui nait sous

nos yeux, ce qui n’a jamais existé en tant que tel avant ce

jour de la représentation. Même un compositeur qui

rejouerait sa propre oeuvre ne ferait l’affaire.  Une fois passée

cette « première fois », on bascule dans la « seconde main » et

cela n’a plus du tout la même valeur qui est celle de l’inoui,

du jamais vu (contre le déjà vu). On sait que l’ingratitude

est un défaut  répandu et que cela pose probléme à

certains de remercier pour ce qu’ils ont reçu ou tout simplement

qu’ils ont pris sans demander la permission. Mais il ne

saurait y avoir d’impunité car  refuser, nier ce que l’on

doit -Rendons à César ce qu’on doit à César, lit-on dans

les Evangiles-  c’est être dans le tout ou rien. comme ces

gens qui croient que parce qu’il ne parle pas le français en

tant que tout indivisible, ils ne doivent rien au français. Il faut

être bien myope pour tenir de pareils propos. C’est nier les

filiations religieuses au sein du monothéisme, nier qu’il

y ait eu emprunt parce que le résultat diffère singulièrement

de la source.

En fait, certains ont intérêt à tout cloisonner: ils nous

disent ou bien c’est la même chose ou bien c’est autre chose.

Mais il y a un juste milieu et cela exige, on l’a dit, tout le

savoir faire des historiens pour expertiser chaque cas qui est

soulevé.

A l’ère de la physique quantique,  l’on ne peut plus penser

qu’il existe des ensembles, des entités d’un seul tenant.  Tout est flux mais

cela ne signifie pas que l’on puisse pirater le travail d’autrui sans

avoir  rien à  débourser. Si l’on ne procéde pas  à un réaménagement

des valeurs,  l’on va dans le mur.

La récente affaire des contrats en dollars de la BNP a mis en

avant le fait que les Etats pouvaient se faire payer pour  ce

qui au départ émane d’eux.  Nous pensons que chaque Etat

a vocation à recevoir des rentrées liées à son patrimoine

culturel tout autant sinon plus qu’à se faire payer pour les

ressources de son sous sol lesquelles sont bien antérieures

à l’émergence du dit Etat. Mais en même temps, chacun

peut faire ce qu’il veut de ce qu’il a payé, du moment qu’il a

payé.  Ces dettes ne concernent pas seulement le présent

car le présent est chargé,  lourd du passé et le perpétue sur

tous les plans.  Nous ne sous estimons nullement les

difficultés liées à la mise en place de cette nouvelle économie

virtuelle mais nous considérons que cela a une valeur

heuristique sur le plan quantitatif comme sur le plan

qualitatif.

Le mot clef est Fraîcheur par opposition  à ce qui est

défréchi.  Toute la question de la malbouffe et de ce

que nous appelons, pour notre part, la malculture, tourne

autour cet impératif de la fraîcheur du produit tant sur le

plan diététique que culturel. La fraicheur d’un produit

intellectuel, est comparable à celle des primeurs. Dès lors que

quelque chose est stocké, ce qui est le cas de tout ce que l’on

trouve dans les bibliothèques, les musées – qui sont autant

de « silos »- on renonce à ce principe de fraicheur. On

retrouve cette notion de stockage dans le songe de Pharaon

interprété par Jacob avec les sept années de vaches grasses

suivies de sept années de vaches maigres. Joseph

conseilla au maître de l’Egypte de stocker les récoltes pour

les revendre lors de la disette et ainsi s’approprier les biens

de la population en échange. On imagine qu’il s’agissait

essentiellement de céréales faciles à conserver.

Société à deux vitesses que celle qui se divise entre

les populations qui vivent de produits frais et les

autres qui se nourrissent de produits « secs » et l’on pourrait

dire de produits vivants (vifs) et de produits morts. Or, de nos

jours, si cette dualité est toujours active, elle nous apparait

largement déséquilibrée au profit de la seconde option et

ce dans la plupart des domaines. Une majorité de la

population se comporte comme ayant renoncé à la fraîcheur

avec des produits réchauffés tant sur le plan alimentaire

que culturel, phénoméne aggravé par la technologie qui

repasse en boucle les mêmes programmes, inlassablement.

C’est le signe d’une civilisation décadente..

 

 

 

JHB

12 07  14

.PS Pour la petite histoire, on signalera que notre père, Pierre  Halbronn (1905-1070), en se qualité de sous-directeur puis de directeur adjoint de l’ONIC (Office National Interprofessionnel des Céréales) était très concerné par les silos à blé et que très jeune nous étions abonné au journal « Le Petit Meunier »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Diététique et cycle saisonnier

Posté par nofim le 4 juillet 2014

Diététique  et  cyclicité

Par  Jacques  Halbronn

 

Comment inscrire la dialectique  Végétaux-Animaux dans une démarche cyclique ? Nous avons de nouvelles réflexions à développer. Dans notre travail  sur le symbolisme, nous avons récemment développé une analogie entre la consommation de viande et l’arrivée de la mauvaise saison mais aussi associé  l’automne avec le début du cycle et non le printemps.

La théorie est la suivante : l’animal est en quelque sorte  un réfrigérateur. Pendant la « bonne saison », la nature fournit des fruits frais. Le mot « verger » se dit en persan Pardés qui a donné

« paradis » et donc l’absence de fruits serait en quelque sorte l’Enfer. On pourrait interpréter la sortie du paradis comme le passage de l’Eté à l’Automne. Le problème, c’est que selon notre théorie, la nuit précède le jour.  Il y a donc un hic.

Si l’on en revient au Paradis Terrestre, il ne pourrait donc s’agir d’un point de départ  si ce n’est en fin  de cycle et tout cycle est voué à se renouveler et donc, à l’instar de Sisyphe, tout recommencer. On peut donc imaginer qu’avant d’arriver au Paradis, Adam et Eve venaient de l’Enfer, c’est-à-dire du monde « inférieur », de la Caverne (cf. Platon). Dieu donc les aurait renvoyé d’où ils venaient.

Mais, ce point étant réglé, revenons à nos questions diététiques. Manger de la viande serait un pis-aller, faute de fruits.  Mais est-ce à dire qu’en début de vie, nous devons manger de la viande et passer par la suite au régime fructivore ?

Nous pensons en effet que l’humanité a dû vivre dans des conditions très difficiles et qu’elle se nourrissait de carcasses d’animaux abandonnés par d’autres animaux redoutables. Ce n’est que par la suite que l’humanité put « sortir » des cavernes pour goûter des dons des arbres fruitiers (on connait le rôle de l’arbre dans l’histoire d’Adam et Eve, avec le serpent)

Autrement dit,  en début de cycle,  l’enfant est dépendant de sa mère (dont il tête le sein)  mais aussi des animaux dont il boit le lait (au biberon). Le taureau que nous associons désormais à l’automne – et non au printemps que nous associons à  l’aigle (cf. le tétramorphe), c’est aussi la vache  dont nous consommons le lait et ce qui en dérive. (fromages etc.). Ce n’est qu’ensuite, qu’on lui donnera des fruits  à manger mais cela ne se fera que durant la bonne saison (printemps-Eté). Il pourra ensuite

Manger des confitures, l’automne venu mais aussi de la viande séchée, de la charcuterie qui se conservent bien sans parler des animaux que l’on peut abattre le moment venu au cours de l’hiver. On y ajoutera les céréales (que l’on stocke) et tout ce qui en dérive, notamment par la farine qui est en obtenue quand on  met les épis  à moudre. On pense au Songe de Pharaon avec les vaches maigres qui dévorent les vaches grasses.

Autrement dit, au printemps et en Eté, il est conseillé de se nourrir essentiellement de fruits et de passer à la viande l’automne étant venu (La Fontaine). Quel décalage entre le temps où l’on se nourrit des animaux tués, abattus (selon tel ou tel rituel, kasher, hallal) et celui où l’on peut détacher les fruits des arbres sans blesser les arbres, tout comme l’on peut traire un animal sans le tuer !. On aura donc compris que la diététique doit s’inscrire dans une cyclicité. Il est probable que la chaleur du soleil est en elle-même nourrissante et que lorsque le temps se refroidit, la consommation de viande, cuite de préférence (le feu remplaçant ici le soleil) compenserait un tel manque.

On dira que l’on mange des fruits rafraichissants quand

il fait chaud et que l’on mange de la viande chaude quand

il fait froid. Ces deux aliments produisent leur propres jus et

ce sont  les aliments phare..

 

 

 

JHB

  1. 07. 14

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, DIETETIQUE, ECONOMIE, symbolisme | Pas de Commentaire »

Le son et la parole, signifiant/signifié

Posté par nofim le 18 juin 2014

Pour une anthropologie du son et de la parole.

par  Jacques  Halbronn

 

Nos travaux sur la sensorialité nous ont conduit à imaginer des

sociétés fonctionnant différemment et investissant autrement

l’ouie et la vue. Nous avons relié ces questions à la distinction

entre hommes et femmes avec l’idée d’habitats différents

antérieurement à une forme de symbiose qui a du se

produire historiquement.

Nous continuons à penser qu’il importe de dissocier

nettement langage écrit, inscrit, gravé  et langage oral. L’un

passant par la vue et l’autre par l’ouie. Cela nous a conduit

à réfléchir sur le statut de la musique. D’où notre intérêt

pour le rapport de la musique au ballet, à la danse d’une

part au chant et à l’opéra de l’autre. (  cf Caroline Champion.

Hors d’Oeuvre . Essai sur  les Relations entre Arts et cuisine

Ed Menu Fretin 2010, pp. 91  et seq).

Pour nous la musique n’est pas un langage si ce n’est par

un certain abus des termes et nous pensons que celui

qui joue d’un instrument, improvise n’active pas son

cerveau de la même façon que celui qui  s’exprime

oralement  en français ou en toute autre langue. D’où une

complémentarité, une dialectique entre musique et chants.

La musique produit du signifiant qui est de l’ordre de l’écrit

et non du signifié qui passe par des conventions orales

et on ne saurait confondre ces deux plans. Mais le

signifiant musical  n’est pas de l’ordre du langage mais du

geste, du signe Donc quand nous disons musique, nous

englobons  la dimension chorégraphique avant même tout

rendu sonore qui ne serait en fait qu’un épiphénoméne en

quelque sorte subsidiaire,   « dispensable ».(comme on dit en

anglais), dont il serait loisible de se passer.

Le son qui est émis dans une  musique non verbale n’est pas

vécu comme le serait le fait de prendre la parole. en donnant

du « sens »à ce qui est dit, un sens partagé, codifié. Et c’est bien

pour cela que la musique peut s’accompagner de chant du

fait que le chant n’est pas en soi de la musique. Nous avons

souvent écrit sur le sifflement qui, selon nous, incarne bien

un son qui n’est pas de l’ordre du langage même s’il passe

par la bouche.(cf nos textes sur la somatologie)

Ce qui bloque justement les femmes par rapport

à la composition musicale tiendrait à cette dimension

singulière du « son » dit musical. Le son musical serait ainsi

une émission, une production sans rapport avec le son langagier.

et qui ne ferait pas « sens », dont le sens n’aurait pas été

fixé, établi préalablement.  Le son musical serait sauvage.

La bouche est un espace où se cotoient des processus fort

différents, sans parler du fait que c’est à la fois par la

bouche que nous mangeons et buvons et que nous produisons

du son, du langage.

Avec la marginalisation du sifflement au sein de l’activité

musicale, il y a un chaînon manquant qui fausse les

perspectives et qui associe le son à la parole. Et de fait,

il  y aurait comme un tabou à produire du son sans parole

intelligible et codifiée.

Dans certaines communutés (Islam), on a coutume de dire que

le sifflement est le fait du diable ; il aurait donc été

à un certain moment diabolisé. Par ailleurs, le sifflement

ne serait toléré que par le biais d’instruments à cordes ou à

vent. Donc à nouveau une distanciation. Il reste que la musique

a quelque chose de subversif plus que tout autre art en ce

qu’elle est un signifiant et non un signifié. L’on peut certes

lui adjoindre du signifié (chanson, opéra) mais dans ce cas on

lui fait dire ce qu’on veut, on l’instrumentalise.On ne peut

d’ailleurs appréhender la dialectique saussurienne qu’en

partant de l’opposition entre musique et parole, si l’on admet

qu’en soi la musique ne comprend pas la parole qui est pour

elle un corps étranger avec lequel elle serait en symbiose/

Quelque part, l’opéra wagnérien prône un mélange, une

confusion des genres et annonce en quelque sorte le déni

du distingo entre le masculin et le féminin, ce dernier étant,

comme on l’a signalé à maintes reprises, marqué par le

primat du langage parlé, qui n’a pas besoin de visuel.

A contrario, selon nous, la musique aurait besoin d’un visuel

d’où cette association que nous avons proposé avec le ballet

et non avec le chant, qui est l’autre option d’alliance qui

marquera la charnière du XIXe et  du XXe siècle, donc

en réaction, éventuellement, à l’option de l’opéra. On

retrouve cette problématique dans le passage du cinéma

muet et du cinéma parlant qui annonce déjà une radio

sans images avant que celle-ci ne se change en télévision,

dans la seconde partie du xXe siècle.

On peut penser en tout cas à une musique primitive,

première à base de sifflement et de percussions produites

par le mouvemente des mains et des pieds (ce qui donnera

les instruments à percussion, tambour, timballes, piano etc)

qui sont assurément des moyens de produire du son, ce que

rapppellent les applaudissements à la fin d’un concert, parfois

accompagnés de piétinements et qui ne passent point par

la parole, sinon par quelques « bravos » plus ou moins

tolérés. Ces manifestations muettes (au regard du langage)

nous apparaissant comme un rappel, un rééquilibrage.

Autrement dit, le son ne débouche pas nécessairement sur

la parole et peut être dissocié du langage lequel peut se

limiter à une dimension purement visuelle, idéogrammique.

pouvant subsidiairement être « sonorisée ». On songe aux

civilisations amérindiennes qui ignoraient l’usage de la roue.

Il y a des connexions qui ne se font pas nécessairement.

Une autre humanité aura emprunté une autre voie, du

fait notamment d’un manque de visibilité dans ses conditions

de vie et elle aura inventé la « lecture » orale, c’est celle dont

les femmes seraient issues. On peut aussi penser que

l’invention de la lecture fut le fait des hommes qui

l’asservissaient et durent trouver un mode de communication

pour des non voyants ou des personnes n’étant pas en

situation de voir mais seulement d’entendre (cf la radio)

De nos jours, évidemment, ces distinctions sont largement

brouillées du fait d’une certaine symbiose  ayant perpétué

néanmoins ce clivage au niveau de la sexuation, les hommes

relevant d’une humanité et les femmes d’une autre.

Il nous semble néanmoins souhaitable de conscientiser de

tels clivages qui restent essentiels (cf nos travaux à ce sujet)

et l’on comprend notamment ce que peut avoir d’ambivalent

d’hybride, le cinéma parlant puis la télévision en tant qu’espace

de  mixité. Cela dit, l’on peut toujours penser que les hommes

et les femmes ne captent pas un  film de la même façon, les

uns s’axant plus sur la parole et les autres sur les signes (y

compris d’ailleurs les sous-titres pour les « versions

originales, ce qui relativise l’écoute. On peut ainsi  profiter

d’un film (ou d’un opéra) en étant sourd  ou malentendant

comme en étant aveugle ou malvoyant.

On ne dira donc pas que la musique est étrangère au son

mais elle le serait à la parole orale, laquelle, en revanche,

exploite ce son et y greffe une parole, en aval (passage du

signifiant au signifé). Nous avons relevé à quel point

les femmes avaient besoin de la présence de la parole comme

si elles vivaient encore dans les ténébres et nous pensons

que les espaces de silence vont se multiplier (comme dans

les bibliothéques et divers lieux de culte, de recueillement,

comme les monastère) à l’instar de ce qui se fait pour le tabac

quand on aura compris à quel point la parole orale est

polluante pour la pensée. On a pu voir à quel point

la technologie des mobiles avait exacerbé la parole

féminine et est voué à générer à terme de la

conflictualité. C’est d’ailleurs autour du rapport à l’oralité

de la parole (non du son vocal) que le différentiel du

masculin et du féminin semble le plus tangible au regard

du vivre ensemble (d’où l’essor sinon de l’homosexualité

du moins de vies séparées où les deux sexes ne se croisent

que ponctuellement. (mariage pour tous)

JHB

18  06 14

 

 

 

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L’émergence du chef selon la cyclologie astrologique

Posté par nofim le 17 juin 2014

Les deux phases du cycle de sept ans et la quéte du leader dominant.

par  Jacques  Halbronn

 

On peut disposer d’un bon modéle mais  cela exige toute une série d’ajustements et de reformulations si bien que l’on ne peut

rejeter un systéme en bloc comme serait tenté de le faire le profane qui n’est capable que de juger des « résultats », risquant ainsi de jeter le bébé avec l’eau du bain. On s’est ainsi demandé comment le cycle débutait : par l’unité ou par la diversité? Nous avions pris l’exemple de la  Tour de  Babel qui était d’abord construite avant d’être détruite. Mais comparaison n’est pas raison.

Nous sommes  précisément revenus sur un tel schéma qui revient, apparemment,  à la question de l’oeuf et de la poule.

. En fait, tout commencerait dans la pluralité et évpluerait vers l’unité (sortir du rang) Donc l’unité ne serait pas un point de

départ mais un   enjeu. Certes, une fois cette unité atteinte, on se retrouve dans un scénario de remise en question de l’unité. On doit éviter ce type d’erreur car cela risque de fausser l’analyse d’une dynamique.

Au début de la vie, l’enfant est pris dans la multiplicité, au sens où il se différencie mal des autres enfants. Il n ‘a pas conquis de vraie

singularité.

Nous dirons donc qu’en début de cycle (soit la conjonction Saturne-étoile fixe royale),  la société n’ a que  l’embarras du choix. Les

candidats sont légion. C’est la phase « conjonctionnelle » par opposition à la phase dite « disjonctionnelle » (au mi point de deux

étoiles fixes, ce qui forme un octogone)

Autrement dit, petit  à petit, tout se décante comme dans une couse où les meilleurs commencent à prendre de l’avance sur le

gros du peloton. Il ne reste plus en tête; comme dans une course cycliste, qu’un minorité, une élite. Et c’est ainsi que l’on aborde

la phase 2, qui doit désigner un vainqueur qui aura valeur universelle par delà la diversité qui va revenir de  plus belle, lors de la phase

conjonctionnelle nouvelle.

Ce chef sera donc martien en ce sens qu’il aura surclassé ses adversaires, leur aura porté le coup de grâce. Il sera sorti du lot, du rang.

On est là dans un principe  de réalité:  une société ne peut plus alors se permettre de ne pas explouiter au mieux ses

ressources humaines, d’où les difficultés rencontrées autour de la recherche du chef car on ne peut se contenter de n’importe qui. Il y a

une quéte d’excellence et ce dans tous les domaines et donc d’unité. Car seuls les meilleurs sont porteurs d’une dynamique

unitaire  et capables d’élever le débat en introduisant  une dynamique nouvelle  qui transcende, dépassse les clivages existants/

Par exemple; en ce qui nous concerne, en mettant en avan une pratique non exploitée jusque là   des colloques astrologiques,

à partir des années 1974-75. (cf le Guide de la Vie Astrologique, Ed Trédaniel, 1984) ou par la suite le concept de télévision

communautaire autour de l’exercice de l’interview vidéo. Le leadership implique de nouveaux modes de fonctionnement du groupe,

l’instauration et la consécration consensuelle  de nouvelles régles du jeu reconnues par les divers membres d’une communauté donnée.

Autrement dit le leader ne se situe pas au début d’un processus mais en son milieu, il est attendu (comme le Messie). Le champion

ne se  recconnait pas au départ d’une course mais lorsque les choses se sont déjà décantées. En ce sens, nous dirons que la phase

initiale est vénusienne et la phase conclusive est martienne, contrairement à ce que nous avons pu laisser entendre dans de

précédents textes. La phase vénusienne est pleine de tous les espoirs comme au début d’une compétition et la phase martienne lui fait

suite. Il y a beaucoup d’appelés et peu d’élus.

Il y a là un changement d’optique à préciser: ce qui est au départ est une matière brute (mater: la mère) qui n’a pas encore de forme comme le bloc de marbre avant d’être travaillé par le sculpteur. Un groupe qui ne s’est pas trouvé de chef n’a pas encore mené à bien

le processus d’élection et de sélection. L’essai n’a pas encore été transformé.  Le nouvel empire doit se constituer au cours de la phase

« martienne » (de disjonction)

Mais comment s’effectue le passage de la phase unitaire vers un nouveau cycle marqué en son début par la pluralité? Cela renvoie

directement au mécanisme même de l’astrologie et c’est alors que le texte sur la Tour de Babel prend tout sons sens.  Comme il est

dit au Livre de la Genése, il faut empêcher l’unité de l’Humanité car cela lui donnerait trop de pouvoir/ L’humanité sera ainsi

replongée dans la diversité tous les 7 ans avec la conjonction de Saturne avec l’une des 4 étoiles fixes royales. La dynamique

unitaire sera ainsi stoppée. L’anarchie vénusienne  se manifestera à nouveau comme on l’a vu en 1989 avec l’ébranlement et le

démantélement du bloc dominé par la Russie. Le mot clé est ici « plein emploi » L’Humanité ne peut vivre si une petite élite a tous les

pouvoirs et une forte productivité. Tôt ou tard, ceux qui sont mis sur la touche se révoltent, veulent eux aussi être impliqués. C’est la division du travail et c’est une chance de toute façon de laisser leur chance à de nouveaux venus. Comme dans un jeu, il y   a  un  temps

imparti (90 minutes au foot ball) au delà duquel il faut tout recommencer (cf le Sysiphe de Camus), à zéro.

 

JHB

17. 06. 14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, ECONOMIE, HISTOIRE, judaîsme, POLITIQUE, prophétisme, RELIGION, SOCIETE | Pas de Commentaire »

Le nivellement par le bas, syndrome de décadence

Posté par nofim le 16 juin 2014

Les risques de nivellement par le bas

Panem  et Circenses ou la Culture populaire dominante

par   Jacques  Halbronn

 

La malbouffe et ce que nous avons appelé la mal-culture

sont les deux mamelles du nivellement par le  bas qui

consiste à empecher les plus doués des membres d’un

certain groupe à se faire reconnaitre comme tels. Ce

nivellement conduit à un certain sentiment d’égalité

entre hommes et femmes. La thèse que nous développons

est d’ordre cyclique. Il  y aurait des périodes marquées par

un tel phénomène et d’autres qui le voient refluer.

Un  exemple illustrera notre propos sur le nivellement, celui

de la multiplicationdes cranes rasés, mode  qui permet

aux cheveux les plus courts de ne pas se distinguer  des plus

longs.

La malculture perpétue des modes alimentaires, par  exemple,

qui devraient etre exclusivement réservées  aux couches

sociales les plus défavories mais qui  au nom de la « Culture »

font partie des habitudes et des références. En effet, ce qu’on

appelle le patrimoine gastronomique est presque toujours

un élément de la table du « pauvre », avec des produits qui ne

sont pas frais et qui se conservent longtemps. Il est étonnant

de devoir observer qu’en France, au printemps, tant de gens

continuent à manger selon un tel modéle de pénurie qui n’a

aucune justification, consomment notamment du pain, des

pattes, de la semoule, des pommes de terre (frites) au lieu

de viande, des gâteaux au lieu de fruits de saison. On est en

pleine schizophrénie. En fait, les gens ont une tendance à

se procurer ce qui coûte le moins cher et la mauvaise

alimentation chasse la bonne. Selon nous, les marchands

de produits finis (restaurants, boulangerie-patisserie)

perpétuent une tradition de nourriture de masse héritée

du « panem et circenses » romains, de soupe populaire. Mais même

à la maison la mabouffe   a  droit de cité et c’est le régne des

surgelés et des pizzas.

La Malculture est une culture au rabais dont la malbouffe

est un des fleurons, au nom d’une culture alimentaire

traditionnelle.  Mais si le pain des Romains est la malbouffe,

la télévision est le cirque.

Le public n’a plus droit qu’à une culture réchauffée et non pas

en live et là encore même ceux qui en auraient les moyens s’en

contentent. On ira ainsi entendre jouer des oeuvres des

siècles derniers plutôt que contemporaines.

Le nivellement par le bas passe aussi par des emplois peu

qualifiés où les gens sont interchangeables et pourraint être

attribués au hasard, par le moyen d’une sorte de loterie.

Au niveau mondial, la langue anglaise est le type même d’une

langue frelatée, hybride,  préférée au français qui est une langue

de bien meilleure qualité.

Tout est fait pour empêcher ceux qui ont des potentialités

supérieures de sortir du rang et la sélection s’opère selon

des critères qui ne sont pas pertinents.  La médiocrité est

triomphante.

Pourtant, comme nous le laissions entendre, il existe une

cyclicité qui périodiquement remet les pendules à l’heure. Il

s’agit d’un cycle astronomique de 7 ans divisé en

deux « mi-temps » de 3 ans et demi.(conjonction et disjonction)

La phase dite « disjonctionnelle »  tend à effacer tout ce qui a

pu se stratifier, se scléroser pour pouvoir reprendre un

nouveau cycle. Mais au bout de 3 ans et demi,  l’on retombe

dans une framentation, une segmentation du monde, un

rétrécissement des échelles, que l’on pourrait comparer avec

une multiplicité qui ne convergera qu’au bout d’un certain

temps. La « conjonction » est le stade d’une humanité enfant,

(Bachelard). La disjonction permet, en revanche, de se

sevrer  du passé et de construire

 

 

JHB

16 06 14

Publié dans Culture, DIETETIQUE, ECONOMIE, FEMMES, LINGUISTIQUE, machine, MUSIQUE, PSYCHOLOGIE, symbolisme, Technologie | Pas de Commentaire »

Du caractère éducatif des langues

Posté par nofim le 5 juin 2014

 

L’enfant et l’apprentissage de « sa » langue. Didactique des langues.

par  Jacques  Halbronn

 

Nous avons signalé que le XXIe siècle  serait très exigeant à l’égard de tout ce qui est

véhiculé par la Culture. Or,  celle-ci est grévé, dans son ensemble, par des dispositifs branlants, ce

qui est du à une déperdition de sens (cf Guénon). Il est pourtant, dans bien des cas, de

restaurer les structures dans leur cohérence originelle. Cette cohérence est matricielle pour

l’esprit humain. La question n’est pas si si l’on est dans le « vrai » mais dans le « beau » car

la culture est fondée sur une certaine esthétique dont la technique est d’ailleurs l’expression et

la projection. On ne peut donc laisser le « culturel » dans un état de délabrement. Une politique de

la culture s’impose qui mette fin au grand n’importe quoi.

Nous prendrons pour exemple les enjeux linguistiques parce qu’on touche là à certain tabou. On

voudrait nous faire croire que les langues se développent comme elles peuvent et qu’il ne faut

pas interférer dans ce « jardin secret » de l’Humanité, qui devrait en quelque sorte, échapper à

tout contrôle.

Un tel positionnement est paradoxal quand on sait à quel point les langues, même les plus

mal en point, sont structurées et c’est justement cette  armature, cette architecture qui se sont

maintenues bon an mal an  qui nous incitent à déclarer que les langues sont bien au

contraire porteuses d’un contenu éducatif non pas tant au niveau du signifié que du

signifiant.

Cependant, il n ‘est nullement question ici d’idéaliser les langues et de les prendre comme elle »sont ».

Une approche ingénieurique est ici requise qui passe par un remodelage de celles-ci, une sorte

de ravalement. Nous sommes particulièrement sensibles au cas de l’anglais, en raison même

de la position centrale qu’il a su conquérir tout au long du XXe siècle.  Une langue est un outil

et doit être appréhendée comme tel et donc c’est bien du « procés » de l’anglais qu’il s’agit, à

nouveau, ici même si aucune langue n’échappe aux effets d’une certaine incurie  Mais pas au même

degré!

La question qui se pose  est justement celle de la possibilité pour telle ou telle langue de se

réformer, de se re-former, de reprendre forme. Il en est pour les langues comme pour les gens:

certaines sont à terme condamnées car trop atteintes alors que d’autres peuvent, sans trop

poser de problémes pour leurs locuteurs, procéder à quelque « lifting ».

Mais ce sur quoi nous voudrions ici spécialement sensibiliser nos lecteurs, c’est l’angle

éducatif et nous rappellerons que notre grande mère maternelle (Claude Jonquière)

fut l’auteur d’une méthode d’orthographe (restée inédite mais dont nous avons le manuscrit)

Un enfant doit pouvoir circuler tout seul au sein d’une langue sans avoir constamment à

demander son chemin. Ce qui correspond au passage du signifiant au signifié et à la question

scabreuse des synonymes, c’est à dire des mots qui ne se ressemblent pas mais qui sont

censés quand même  dire la même chose.

Il faut que l’enfant puisse  deviner le sens des mots en les voyant utilisés et non parce qu’on lui

aura dit que tel mot signifie ceci ou cela.  On distinguera évidemment les mots qui désignent des

objets bien précis car cela ne s’invente pas pas plus que les noms « propres ». Mais cela ne doit

pas être considéré comme le coeur  actif de la langue et relévera plus de la mémoire que du

raisonnement.

Il sera donc souhaitable de donner à l’enfant  un outil performant et toutes les langues, on l’a dit,

ne se valent pas, ce qui peut avoir des effets importants sur le développement mental des

locuteurs et notamment sur leur autonomie et leur autosuffisance. Encore faut-il ajouter que

même des locuteurs recourant à une langue particulièrement cohérente – et pas seulement au regard

de ses conjugaisons et de ses déclinaisons- peut ne pas porter ses fruits si elle est par trop

contaminée par le poids de sa périphérie, c’est à dire les noms « communs » d’objets, de lieux.

D’où la nécessité de ne pas exposer l’enfant à de l’information brute qui est un élément

important de la « culture générale ». Tout ce qui est de l’ordre de la mémoire, de la mémorisation

appartient plus au signifié qu’au signifiant.  Nous serons donc, on l’aura compris, en faveur

d’un environnement linguistique protégé du moins lors des premières années, ce qui peut exiger que

les enfants ne soient pas mis au contact de la société  de façon brutale. Une langue est donc

soumise à plusieurs menaces, l’une interne, l’autre externe. L’une interne tient à sa

déstructuration plus ou moins avancée, l’autre externe au parasitage tant du fait des objets

et des personnes à désigner  que du fait des emprunts de telle langue à telle autre/ On sait que nous

avons souvent dénoncé  le rôle de l’emprunt linguistique mal conduit dans la perturbation de

certaines langues, à commencer par le cas de l’anglais, de ce qu’il est devenu.

L’autre jour nous pensions à ‘adjectif  « anglais »: mortal et nous compariosn son cas avec le

français « mortel » qui est équivalent mais dans un environement bien différent. En français,

mortel renvoie d’office – au niveau du signifiant, de sa forme écrite et sonore- à mort, à mourir.

En revanche, en anglais,  « mortal’ , du moins en tant que signifiant, ne renvoie à rien d’autre

qu’à lui-même (sinon à mortgage, hypothèque (gage mort)  à la forme latine « post mortem »).. Il est

évident que l’anglais « mortal » vient du français et donc ne peut être saisi qu’en liaison avec  cette

langue si ce n’est que par le jeu des « signifiés »,  le locuteur aura appris que « mortal » est

l’adjectif qui correspond à ‘dead », à « death ».L’effort que l’enfant devra accomplir pour « deviner »

que mortal et death sont liés est supérieur, à l’évidence à celui qui lui est demandé pour relier

« mortel » et « mort »/. Entendant « mortal », l’enfant connectera ce mot avec mort qu’il aura déjà

entendu par ailleurs, ce qui nous renvoie à une langue beaucoup plus accessible avec un nombre

somme toute assez limité de « modules ». Bien entendu, il sera loisible à l’enseignant de fournir

à l’enfant toute la série des mots appartenant à une même « famille » et ayant réellement un

air de famille.  A lui ensuite d’en concevoir l’usage sans qu’on ait même à lui préciser le sens

des mots de telle ou telle famille. Le  contexte doit suffire à découvrir de quoi il s’agit. Chaque

enfant est ainsi invité à décrypter la langue, à la façon d’un petit Champollion

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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JHB

05  06  14

Publié dans Culture, divination, ECONOMIE, FEMMES, LINGUISTIQUE, machine, Technologie | Pas de Commentaire »

Hommes et femmes au lit et à table

Posté par nofim le 5 juin 2014

 

Deux lieux sensibles du rapport hommes-femmes: le lit et la table

par  Jacques  Halbronn

 

On notera que tant le lit que la table se composent essentiellement d’une planche placée

à l’horizontale et recouverte généralement de nos jours d’une nappe ou d’un drap. Mais par delà

une telle similitude  hommes et femmes entretiennent des rapports très différents dans les deux cas.

Nous mettrons ici en évidence les causes de confrontation et les lieux de rencontre priviligés ainsi

constitués.

Nous résumerons notre approche en disant que la femme domine l’homme à table et est

dominée par lui au lit, d’où la nécessité d’un certain équilibre du fait d’une certaine

complémentarité. Le lit sans la table et la table sans le lit, cela génére des frustrations chez l’un ou

chez l’autre.

I  Le pouvoir féminin et la table

Le domaine de la table est liée à celui de la cuisine alors que celui du lit reléve en principe

de la chambre à coucher.  Le savoir vivre est très axée sur les manières de table. Il faut manger

« proprement »,  éviter de faire des « saletés » sur la nappe ou par terre,  évidemment ne pas

tâcher ses affaires. Il y a toute une éducation qui sous -tend le comportement à table, autour de

la table. Il faut savoir se « tenir » à table. En bref, les femmes ne manqueront pas d’occasions de

faire toutes sortes de « remarques » sur la façon dont on se « conduit » à table, n’hésitant pas à dire

qu’Un Tel « ‘mange comme un porc », ce qui peut ne pas plaire à un homme un peu susceptible.

Bien évidemment, la vaisselle est un moment important dans la vie du couple et les femmes

apprécisent que les hommes participent sans pour autant qu’ils prennent le pouvoir. Il est vrai que

les femmes sont censées mieux s’y connaitre que les hommes lesquels se trouveront ipso

facto en situation subalterne sinon d’infériorité, qui peut être vécue comme humiliante.

L’aspect alimentaire n’est pas non plus second et nous pensons que les nourritures à base

de céréales sont plus prisées par les femmes que par les hommes, ces derniers préférant des

choses simples comme les fruits et les grillades et de préférence en plein air, ce qui ne crée

pas les mêmes contingences de propreté, surtout si l’on se sert de vaisselle jetable. (barbe cue), cela

implique évidemment qu’il fasse beau (pique nique en plein air), ce qui correspond à la belle saison, alors que les femmes s’accomodent fort bien de  l’Intérieur, de la maison. La nature même des mets est

moins estivale qu’hivernale chez les femmes: on préférera les tartes et les gateaux aux fruits, et cela

vaut notamment pour les enfants auxquels on donnera des viennoiseries; des biscuits,

plutôt que des péches ou du melon, propreté  oblige.

En bref,  la table est un espace fortement investi par les femmes qui y  imposent leur loi et

entendent bien que les hommes, petits et grands, s’y soumettent tant dans la forme  que dans

le fond.

Mais comme on l’a laissé entendre, le joug de la table dojt être compensé par celui du lit qui se

présente sous des auspices bien différents et généraleùment se situe dans la suite des

événements. Il y a bien là une certaine binarité qui se manifeste dans la division

habituelle d’une soirée en deux temps, celui où  l’on bouffe et celui où l’on couche et de toute façon,

après le dîner on va, tôt ou tard, au lit et non l’inverse, sauf si l’on prend en compte le petit

déjeuner  (p’tit déj) qui inverse la chronologie. On rappellera aussi que dans les manières de table

se pose la question de ce qui se mange ou ne se mange pas « avec les doigts ». Quelque part, nous

pensons que les hommes se passent plus facilement de « couverts » que les femmes et cela passe

éventuellement par la présence de « rince-doigts » plutôt que par une interdiction formelle de

manger  de façon plus « primaire ».

 

II  Le pouvoir masculin et le lit

Si la femme est très sourcilleuse sur la propreté liée à l’alimentation, elle est vouée à une

plus grande tolérance quant à la souillure   secrétée par le rapport sexuel (cf l’immaculée

conception).

Donc, lorsque l »on « passe » au lit (ou au divan), de la position verticale de la table à la

position horizontale- en schématisant quelque peu- c’est à l’homme qu’il revient, en principe, de

montrer ce qu’il sait faire. Mais cette fois, on ne fera pas appel à un apport extérieur (achat

de vivres) mais bien à une dynamique intérieure, pas à  de l’électro-ménager mais à un processus

physiologique assez mystérieux au demeurant et qui est organique et non instrumental, stricto

sensu, donc plus écologique; moins « appareillé ».

On n’aura pas de mal à comprendre que le rapport est sensiblement différent au lit  et à table et

qu’il y a de fait une certaine complémentarité souhaitable pour l’équilibre du couple. On notera

que la viande et les fruits s’inscrivent mieux symboliquement dans le rapport sexuel que les

préparations laborieuses à base de pâte. Le baiser s’apparente assez bien par exemple au fait

de déguster un fruit et offre une humidité comparable. Quant à la viande, elle secréte un jus à

l’instar du sexe.  Si à table, il faut se réapprovisionner, donc se déplacer dans l’espace (aller

acheter des produits ce qui passe par l’argent) , au lit, on se recharge naturellement, ce n’est

qu’une question de temps et on est dans la gratuité.

Il est clair que les deux performances alimentaires et sexuelles ne sont pas exactement

comparables, même si l’on peut faire des compliments dans les deux domaines : un « cordon

bleu », un « bon amant » etc.  On a d’ailleurs ainsi le couple idéal dès lors que chacun joue sa

partition et accepte le jeu de l’autre. Tous les sens sont convoqués autour de ces deux « modules »:

la vue, l’ouie, l’odorat, le goût et le toucher. Il faut qu’il y ait un plaisir des sens.

Cela dit, l’on peut toujours soutenir que la table est un lieu plus incontournable que le lit, du

moins que le sexe.

Nous avons pu remarquer que l’équilibre entre la table et le lit était essentiel dans les relations

de couple ou dans les préliminaires  à une telle relation. Une relation qui stagnerait au niveau

de la table et n’évoluerait pas en direction du lit témoignerait d’une volonté de la part de

la femme de ne pas se soumettre à l’homme et donc d’un certain blocage. Inversement, une relation

qui se réduirait au seul rapport sexuel ou dans laquelle l’homme ne se conformerait point, à

table, aux attentes de la femme, en matière de « bonne tenue », serait assez mal vécue et générerait des

« sentiments » contradictoires du type Dr Jekyll et Mister Hyde, de fascination et de rejet.

On se met à table comme on  se met au lit et autrefois, l’on installait la table comme on « faisait » le lit

sans qu’il y ait des lieux bien distincts, la même pièce pouvant accueillir alternativement les deux

opérations.

 

 

 

 

 

 

JHB

05. 06  14

 

 

 

 

 

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Publié dans Culture, DIETETIQUE, ECONOMIE, FEMMES, machine, Médecine, MUSIQUE, PSYCHOLOGIE, RELIGION, SOCIETE | Pas de Commentaire »

La dynamique de la postérité

Posté par nofim le 31 mai 2014

Histoire et Postérité

par  Jacques  Halbronn

Depuis toujours,  la question de la postérité a occupé notre esprit comme s’il s’agissait d’une sorte de  Justice supérieure. Il semble que cette notion soit de nos jours assez mal comprise et cernée  et cela tient à la nécessité de resituer les choses dans leur contexte. On ne saurait en effet  appréhender cette question sans le recours et le secours de l’Histoire. Une oeuvre  qui fut  importante  à  un moment donné peut tout à fait ne plus intéresser nos contemporains. Si l’on prend le cas des pionniers, dès lors qu’ils ont ouvert la voie, leur

message n’aura pu que se banaliser avec le temps et on  a pu faire à leur suite beaucoup mieux qu’eux. Pour en revenir à un thème

que nous avons récememnt traité : »le plaisir peut-il nous guider? ».  On ne peut pas attendre de l’homme de la rue qu’il prenne la

vraie dimension de l’apport des hommes du passé et de toute façon, s’il acquiesçait au verdict de la postérité, ce serait sur la foi

de certaines autorités.

MAis cette confusion n’est pas innocente car nombreux sont ceux et celles qui  privilégient le résultat final plutôt que l’élan initial. Il est

plus simple de dire que tel film est meilleur qu’un autre que de rappeler que tel film a marqué d’autres films, ce qui en fait le mérite.

Chacun voit midi à  sa porte.

Tout se passe donc comme si le rôle  des  historiens était avant tout de déterminer quels étaient les  héros de l’Humanité et ce dans

tous les domaines et  à toutes les époques. Parfois, Un tel se sera d’ailleurs approprié l’oeuvre d’un autre et il convient de le

dénoncer, de rétablir la vérité.

Mais à l’arrière plan d’un tel débat, il y a l’idée d’un certain culte  lié à ceux que nous avons appelé de vigies et qui ont évité à l’Humanité

de dépérir, de se déssécher, de se corrompre, qui ont su alarmer sur les dangers, les risques qui nous menaçaient. C’est certainement

grâce à eux que l’Humanité aura survécu, aura su se prémunir. Or, ce culte, on ne peut que le relever, concerne très rarement des femmes, lesquelles sont les grandes absentes de la postérité.  Car la postérité est le vrai cauchemar des femmes. Comment lutter avec

une telle accumulation de héros masculins? Même les femmes les moins « féministes »  vivent mal cette situation et sont tentées par

le déni au lieu de s’efforcer de se placer sur un autre plan. Mais de nos jours leur marge de manoeuvre est faible, elles ne parvienent

pas à se trouver un créneau qui leur soit propre, en dehors de la mise au monde, ce qui semble séduire particulièrement les femmes

françaises au vu de la courbe démographique. Peut-on sérieusement faire contre poids en affirmant, quelque peu abusivement, que ce sont les femmes qui « donnent la vie »?  Ces femmes croient-elles réelleement que la postérité se  montrera  plus clémente  pour

les femmes à l’avenir.?

Les femmes sont engagées dans une sorte de chimère qui voudrait qu’à l’avenir rien ne sera plus comme avant. En ce sens, elles ne

nient pas le passé dès lors que la postérité entérine un état de fait mais elles parient sur le changement et c’est l’avenir, selon elles,

qui leur rendra rétrospectivement  et  rétroactivement justice. C’est dire que le XXIe siècle est porteur d’importants enjeux pour les

femmes. Or, pour notre part, ce siècle est au contraire celui du quitte ou double, pour les femmes qui soutiennent un tel pari et

entrainent les autres femmes dans une telle attente « prophétique ». Il vaudrait mieux pour elles et ceux qui les manipulent, les

instrumentalisent – notamment les hommes laissés pour compte-  explorer les arcanes de la dualité, de la

complémentarité. Malheureusement, l’essor des machines  rend la position des femmes encore plus difficile. Les femmes

auraient  tout intérêt à ne pas favoriser la technologie qui leur taille des croupières et c’est d’ailleurs pour cela, comme nous

l’avons déjà souligné ailleurs, que les femmes refluent vers les hommes , en voulant se substituer à eux, à l’instar du reflux

des populations du temps des Grandes Invasions. Il y a un exode féminin.

La plupart des métiers et des activités encore accessibles aux femmes sont voués à terme à disparaitre car ce sont les plus

accessibles aux machines. Seule l’humanité supérieure- celle des hommes – pourra résister au progrès technologique et c’est en cela que

la postérite nous apparait comme un lieu majeur de ressourcement. Le XXIe siècle sera celui d’une humanité de l’excellence et l’ère des

clones féminins  est en passe d’être révolue. Le prochain seuil sera celui qui permettra à une machine de lire un texte aussi bien qu’un

humain car la faculté de « sonoriser » le texte mort de l’écrit  est probablement le dernier bastion des femmes du XXIe siècle. Comme nous l’avond expliqué par le passé,  les femmes redonnent vie à ce qui est mort et les hommes transmettent aux femmes ce qui est né en eux mais en le faisant passer de vie à trépas pour que ces dernières puissent s’en servir. En ce sens, pour paraphraser Freud, le rappport

des hommes aux femmes s’inscrit dans une dialectique de l’Eros (Vénus) et de Thanatos (Mars). La postérité s’intéresse à cet Eros

masculin qui est semence, source, commencement et elle  ne veut pas entendre parler de ce qui n’est qu’imitation, copie du Thanatos

féminin.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB

31. 05.  14

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L’ étrange hypothèse d’une société idéale

Posté par nofim le 28 mai 2014

Les femmes et la valorisation par l’argent

par  Jacques  Halbronn

 

En principe, il n’y aurait aucun obstacle à prôner

l’égalité des hommes et des femmes dans le travail. Mais

toute la question est de savoir si nos sociétés fonctionnent

idéalement et sont en mesure de distinguer le bon grain

de l’ivraie.  On est en droit d’en douter!

En fait, si l’on pouvait faire confiance au jugement des gens,

si l’on ne devait craindre toutes sortes de trucage, on pourrait

s’abandonner à un libéralisme qui régulerait les choses de

lui-même.

Le débat est au vrai assez complexe car  les femmes remettent

en question le fonctionnement de la société  sous prétexte

que cela confèrerait la prédominance aux hommes. Ce qui

veut dire qu’elles ne croient pas elles  mêmes au jeu

normal et naturel des choses. On bascule dès lors du

libéralisme à un dirigisme.  Double langage.

En réalité, il semble bien qu’à l’arrière plan de telles

revendications paritaires, il y a une volonté d’intervenir,

d’imposer des principes, de forcer le cours des choses.

Au fond de quoi s’agit-il si ce n’est d’instaurer une société

« idéale » paritaire qui serait considérée comme optimale?

Traduisez : si une société respecte la parité, elle sera de

meilleur aloi. On est en pleine idéologie volontariste!

Il y a là aussi un désir de « casser » le systéme actuel qui

privilégie le « génie » masculin et que  d’aucuns considérent

comme dépassé.

Donc, pour nous résumer, si le discours que nous entendons

se limitait à dire: ne faisons pas d’obstacle à la méritocratie

et que les meilleurs gagnent, au prix nécessairement d’une

sélection, pourquoi pas? En revanche, s’il y a une

restriction mentale qui en reviendrait à imposer  non pas

des moyens mais des résultats, il faudrait y mettre le holà!

Les moyens, oui: laisser à chacun la possibilité d’être

apprécié pour ses talents. Mais surement pas le fait

d’imposer in fine une quelconque égalité. On sait que de

tels abus ont existé dès lors que l’on demande des

« résultats » non pas en amont mais en aval.

Si la société actuelle fonctionne assez mal,  elle n’en remplit

pas moins une certaine mission de permettre aux meilleurs

de s’affirmer même s’il y a des ratées, des injustices,

qui touchent tout  autant les hommes que les femmes et

probablement plus les premiers d’ailleurs.. On pourrait

en vérité avoir encore pire que ce que nous avons si l’on

plaquait  des  grilles relevant d’une certaine utopie sociale.

De toute façon, rien n’empêche de procéder à des

expérimentations à une échelle limitée et de juger sur pièces.

Ce qu’il faut absolument éviter c’est d’infliger de telles

scénarios à trop grande échelle de façon à créer un

processus irreversible.  Si tel pays veut tenter l’expérience,

qu’il en prenne le risque et en assume les conséquences, à

condition que d’autres expériences sur d’autres bases

aient lieu parallélement ou que certains pratiques se

poursuivent.

Cela dit, il est clair, selon nous, que nos sociétés n’ont

pas un fonctionnement parfait, loin de là mais le reméde

peut se révéler bien pire que le mal! Le problème, c’est

que notre propre diagnostic est exactement inverse. Nous

pensons que les femmes sont trop présentes  et ne

permettent pas de faire les bons choix, ne serait -ce que

lors des élections au suffrage universel mais déjà au

niveau des primaires. C’est tout le drame du PS depuis

2011-2012 avec les résultats que l’on sait. Si l’on veut que

la France s’enfonce encore un peu plus,  il n’y a qu’à

imposer une parité de résultat, une discrimination positive.

En tout état de cause,  le modéle paritaire ne veut même

pas réfléchir sur ce qui distingue les hommes des femmes. Il

a des oeillères.  On est dans le tabou et un certain

terrorisme intellectuel qui interdit même le débat.

Nos apprentis sorciers ne comprennent pas davantage

comment fonctionnent les sociétés. Ils veulent faire table

rase en une sorte de fuite en avant. Comme dit  Simone de

Beauvoir, ce qui compte ce n’est pas ce que l’on est mais

ce que l’on devient (Le deuxiéme sexe). Le devenir devrait

prévaloir, à entendre certains,  sur la provenance, tout

simplement parce qu’il est bien plus difficile d’apprendre ce

qu’il en est que d’entreprendre (start up). La crise

européenne est d’ailleurs liée à des mesures qui sont

plaquées indistinctement.

Pour résumer nos idées actueelles sur ce qui distingue les

hommes des femmes, on n’hésitera pas à faire preuve d’une

certaine cruauté pour mettre les points sur les « i ». Il y a un

adjectif qui décrit bien la dimension des femmes, c’est la

petitesse. Woman is small! Simone Weil, la philosophe,

raconte comme son Chemin de Damas, sa prise de conscience

que la vie ne se réduit pas à sa petite personne. Nous avons

noté que bien des femmes ne connaissent les hommes que

dans la vie de couple, de famille, c’est à dire au sein

d’un microcosme alors que la véritable dimension des

hommes est  celle du macrocosme.  Le malheur, c’est

que lorsque une femme passe du microcosme au

macrocosme, elle endosse des habits trop grands pour elle.

Alors qu’elle excelle à petite échelle, elle se déconsidére

très vite à une grande échelle et c’est là que le tri s’opère

naturellement selon une sélection naturelle.  Veut-on

enrayer cela en interdisant par exemple de licencier, en

créant des postes à vie? En perpétuant à l’infini les

recrutements hasardeux?  Nul doute, selon nous, que

les réformes sociales que souhaitent les femmes ne

comportent les plus grands obstacles au renvoi des personnes.

Cette possibilité de renvoi est une indispensable soupape

de sécurité.

Mais on n’oubliera pas -et  là encore nous ne mâcherons pas

nos mots- que les femmes se sentent exclues de l’Histoire de

l’Humanité et que quelque part, elles sont prêtes à trahir

la cause de cette Humanité, en pratiqant la politique du

pire, quitte à ce que cette Humanité soit asservie aux

machines.  A notre avis, la vraie motivation des femmes est

la vengeance pour toutes les humiliations suivies et les

hommes qui veulent les aider à compenser sont

instrumentalisées par elles, et ne sont qu’un Cheval de Troie.

Très franchement, mettons-nous à leur place. Comment ne

pas ressentir une terrible amertume au regard d’une

domination masculine insolente qui ressort de la visite

des musées, des bibliothèques, des livres d’Histoire! Quelque

part, leur rêve non avoué est de faire imploser l’Humanité et

de la saboter en jouant sur un certain sentiment de

culpabilité chez les hommes.

Le sabotage est déjà bien engagé du fait d’une politique

des salaires qui valorisent les gens aux compétences

limitées par rapport aux gens qui couvrent un large champ.

On entend ainsi des apologies des plombiers qui gagnent

mieux leur vie et seraient plus utiles à la société – ce qui

serait lié- que les « intellectuels » et autres philosophes. On

vous le disait, l’avenir est aux petites gens et la grenouille

veut se faire aussi grosse que le boeuf, le geai s’emparant

des plumes du paon. Nous avons récemment recommandé

une société à deux vitesses, l’une en prise sur le marché et

l’autre prise en charge par l’Etat, au prix d’une

redistribution des sommes perçues.  Cette prise en charge

tend de nos jours à être assimilée à une couverture sociale et

de fait, on est là en pleine lutte des classes et des sexes. On

finit ainsi par assimiler les chercheurs, les créateurs à des

marginaux vivant de la charité.  Nous sommes convaincus

que le fonctionnement socio-économique de nos sociétés

est en crise et il se trouve que ce sont les femmes qui en

sont actuellement les premières bénéficiaires de ce

désordre car dans bien des cas elles sont surpayées au

regard des services qu’elles rendent à la société et dont elles

s’éxagèrent l’importance non sans un certain cynisme. Leur

raisonnement actuel est le suivant: il y a des femmes qui

sont mieux payées que des hommes, donc cela prouve

que potentiellement les femmes « valent » – on joue sur

les mots- autant que les hommes. C’est mathématique.

Il serait bon que les impots soient prélévés à la source

de façon à ce que cette petite guerre des fiches de paie

cessât. L’argent semble, au bout du compte, être au coeur

de l’utopie féminine:  si une femme gagne autant ou plus

qu’un homme, c’est bien la preuve que la demande

d’égalité est légitime. C’est oublier un petit détail, c’est

que la façon dont les gens sont actuellement rétribués

est aberrante mais le probléme des femmes, c’est de ne pas

s’alarmer de cette situation et de croire que l’argent est

le seul critère.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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JHB

28 05. 14

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Publié dans ECONOMIE, FEMMES, PSYCHOLOGIE, SOCIETE | Pas de Commentaire »

Vers une nouvelle économie du genre

Posté par nofim le 25 mai 2014

La question des femmes au prisme de l’économie

par  Jacques  Halbronn

 

 

On entend que les femmes gagnent parfois » mieux leur  vie

que les femmes comme si c’était là un critère  témoignant

de l’égalité voire de la supériorité des  femmes par rapport

aux hommes. En réalité, un tel discours nous invite à

réfléchir  sur la pertinence des modes de rémunération et

surtour à ne pas sanctifier la situation actuelle qui n’est

pas tenable à terme notamment pour l’Occident.

Nous pensons qu’il est souhaitable que les hommes soient

payés par l’Etat et les femmes par ce qu’on appelle le marché,

la sphère privée. L’Etat  a vocation à ponctionner les revenus

du marché pour couvrir la sphère publique. Ce double

systéme est déjà en vigueur depuis bien longtemps en

France et ailleurs si ce n’est qu’il n’a pas été formulé en

rapport avec le critère des genres/sexes. Ce que nous

proposons anticipe sur une évolution socio-économique

éminemment probable, sinon imminente.

Dans un précédent texte, nous avons souligné l’importance

qu’il y avait à ce que les personnes non cloisonnées dans

une activité ne relévent pas ou plus du maché car c’est

le cloisonnement socioprofessionnel qui, selon nous, sous

tend la dynamique et la logique de l’économie de maché.

Or, force est de constater que dès que l’on aborde les

personnages les plus doués, les plus féconds sur le plan

scientifique ou artistique les hommes ont toujours été

en  très forte majorité. Les bibliothèques, les musées

sont peuplés d’oeuvres masculines, notre culture générale

fait fort peu de place aux femmes tant dans le public

féminin que masculin, ce qui devrait inviter à une certaine

humilité féminine qu’étrangement nous avons quelque mal

à observer, ce qui semble bien correspondre à une sorte de

déni, opposant, utopiquement le futur (où l’on verra ce qu’on

verra, nous dit-on) au passé qui est décrit comme une sorte

de paradis perdu de la masculinité.

Les ressources humaines doivent être la priorité de l’Occident

et l’économie doit disposer d’un modéle adéquat.  Il est

impératif que se maintienne et se renforce une économie

à deux vitesses, privée et publique. Il est clair que la

recherche ne peut être dévolue à la sphère privée et que c’est

là une priorité absolue de l’Etat. On rappellera à ce propos

la distinction que nous faisons entre Etat et Nation, l’Etat

étant à vocation impériale, supranationale et la Nation

étant marquée par une certaine quéte d’homogénéité ne

supportant guère  l’étranger. Nous dirons que les hommes

sont plus liés à l’Etat et les femmes à la Nation et donc

à une économie de proximité, de marché, de masse, d’offre

et de demande.

Autrement dit, la question des rémunérations des hommes

et des femmes ne saurait se poser dans les mêmes termes,

selon les mêmes conditions. L’activité masculine a vocation

à donner du travail aux femmes selon un processus que

l’on pourrait qualifier de polygamique. Un homme peut

par son action « employer » un très grand nombre de femmes

et il ne serai pas admissible que ces femmes soient payées

et pas l’homme en question.  Il ne serait pas concevable

que cet homme ne soit pas rémunéré au prorata des

emplois qu’ainsi il aura générés, directement ou

indirectement.

Or, il nous apparait que le marché est incapable de gérer

une telle situation. Il faut là une certaine contrainte exercée

par les droits et devoirs régaliens de l’Etat, par la Justice.

Il apparait en fait que l’économie de marché favorise

beaucoup plus les femmes que les hommes, au vu de

leurs facultés et missions respectives. Lorsque les hommes

se plient à cette loi du marché, ils trahissent leur vocation.

Aussi paradoxal que cela puisse paraitre, ce sont les hommes

qui sont exploités bien plus que les femmes par les sociétés

et économies  de marché et l’affirmation d’une égalité des

sexes contraint les hommes à se plier à des valeurs qui ne

leur correspondent pas. Cette prétendue égalité est la

source d’une inacceptable inégalité, une prétendue

universalité fait prévaloir des valeurs qui nient le rôle

spécifique des hommes

Selon nous,  il doit y avoir une solidarité historique entre

les hommes par delà les siècles. Une taxe doit être

prélévée en vue de la constitution d’un fonds spécial chaque

fois que les femmes se servent des oeuvres des hommes. Par

exemple, si une femme joue de la musique classique, qui

est à 99% due à des hommes, un pourcentage des recettes, des

bénéfices devra être reversé au dits fonds. Il doit en être de

même pour les musées et les galeries de peinture d’art

plastique,  pour la visite de la Tour Eiffel et l’on pourrait

multiplier les exemples à l’infini. Tant que les femmes ne

reconnaitront pas leurs dettes à l’égard des hommes, sur la

longue durée, il y aura déséquilibre et  il est trop facile

de développer un culte pour les grands hommes du passé

et de bafouer par ailleurs les hommes d’aujourd’hui comme

cela s’observe bien trop souvent. On voit que le

comportement actuel des femmes est fondé en réalité

sur des enjeux économiques, un refus de payer leurs dettes.

Il faut dit l’Evangile, rendre à César ce qui est à César..

Nous avons déjà par le passé mis en évidence un certain

nombre de déséquilibres de ce type, comme les royalties

qu’il faudrait payer à la France du fait de l’usage de milliers

de mots qui ont été empruntés à la langue  française par

d’autres langues, au premier rang des quelles les langues

germaniques (anglais, allemand, néerlandais)

A l’arrière plan d’un tel débat, se pose la question de la

postérité.  Le public croit naivement que les concerts et

les musées, les cinémathèques, les bibliothèques,

comportent très peu d’oeuvres de femmes

parce que celles-ci n’ont pas produit. C’est totalement

faux:  les femmes ont énormément produit mais c’est

la qualité de leurs production qui fait probléme et cela

jusqu’à preuve du contraire. Chacun sait qu’il y a un

déchet considérable et que rien n’empechait les femmes

depuis le XVIIIe siècle, de publier, de réaliser

des oeuvres et d’ailleurs certaines, fort peu nombreuses,

ont été distinguées parfois d’ailleurs du fait d’une

discrimination positive. Il suffit d’ailleurs d’aller au dépot

légal des bibliothèques nationales pour s’apercevoir de

la quantité de livres dont les auteurs sont des femmes mais

qui ne méritaient pas qu’on en gardât le souvenir. On peut

parler d’une médiocrité générale de la production féminine

dans l’ensemble des productions intellectuelles et

artistiques, d’où le sentiment qu’une contribution

négligeable à l’avancement des recherches. La postérité

est un garde-fou dont on ne peut que se féliciter et qui

effectue périodiquement un tri salutaire en remettant

les choses à leur juste place, après des périodes d’euphorie

féminine qui se dégonflent très vite (cf nos travaux dans

le domaine de la cyclicité) et d’ailleurs c’est cette « postérité »

et son verdict qui est la bête noire des femmes. Tout se

passe comme si in finé  l’Humanité fonctionnait de telle

sorte qu’elle finissait toujours par éliminer tout ce qui

n’est que du toc.  En fait, comme dans tous les domaines

de l’économie,  ce qui est apprécié est ce qui est rare. Et

à l’aune de la rareté, les femmes ne font vraiment pas le

poids et d’ailleurs elles se nuisent elles -mêmes les unes

aux autres. Une femme seule peut faire illusion mais

mille femmes faisant la même chose révélent ainsi

qu’elles puisent à une même source masculine et donc

les oeuvres des femmes se déprécient très vite, se fânent

presque aussitôt, leur fraicheur est terriblement éphémère

et ne résiste pas au temps qui nivelle tout. Une prétendue

originalité fait le plus souvent long feu et le génie féminin

reste tout à fait exceptionnel et presque miraculeux, encore

que parfois suspect tant les femmes ont un instinct

d’appropriation développé.  Pour nous résumer, les hommes

ont une faculté d’originalité qui leur permet d’éviter une

certaine forme de clonage alors que les femmes ne se font

des illusions que parce qu’elles privilégient à outrance,

des détails qu’elles surévaluent, surestiment

ce qui les empêche de prendre conscience de l’inanité de

leur réeelle  valeur ajoutée qui est bien mince. Il y a

actuellement une publicité sur les mal voyants qui met

l’accent sur la grande satisfaction que peuvent avoir

certaines personnes à accomplir des actes qui par

ailleurs nous apparaissent très ordiniares. Et il est vrai

que pour des mal voyants, il y aura eu un grand mérite

à faire « comme tout le monde ». C’est  comme un enfant

que l’on félicite pour ses progrès. Les femmes en sont là

à leur niveau, elles ont bien du mérite. Il nous semble que

de ce point de vue là, il serait bon que l’on renonce à une

certaine mixité qui ne les met pas en valeur et qu’elles

restent entre elles au regard des congratulations. Les hommes

et les femmes ne jouent pas dans la même cour.

JHB

25  05 14

 

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Revenons un instant

 

 

 

 

 

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