Jacques Halbronn La question juive et la question de la femme

Posté par nofim le 27 janvier 2022

Jacques  Halbronn   La  question  juive et la question de la femme.

 

Tenir un  prppos  équitable  sur notre monde  exige  de reconnaitre l’existence préalable d’un dessein   intelligent chez le  » créateur » et notamment, de ne pas distinguer en vain. Pour la pensée de « droite », on doit d’abord chercher à comprendre avant de jeter le bébe avec l’eau  du bain. Il ne faut pas tomber dans l’excés inverse consistant à rechercher du sens à chaque facteur, comme sont tentés de le faire tant d’astrologues qui veulent à tout prix que toutes les planétes de notre système solaire aient forcément un rôle à jouer! 

Si l’on prend le cas des femmes, nous  faisons partie  de ceux qui essaient d’adopter une position équitable, de reconnaitre une certaine nécessité structurelle  . Quand on n’y parvient pas, l’on est évidemment tenté par le déni. On est encouragé notamment par lanotion de synonymie: ce sont des fmots différents mais ils….sont interchangeables.

Dans le  cas  Juif, les Chrétiens auront lourdement insisté sur le caractère caduc de « peuple » élu en expliquant que le plan initial n’aura pu s’appliquer et d’ailleurs il eut été « injuste » que tel peuple ait reçu une mission particulière, n’est ce pas?

JHB  27 01. 22

 

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Jacques Halbronn L’autre sexe comme catalyseur du passage de la puissance à l’acte

Posté par nofim le 13 décembre 2021

Jacques  Halbronn  L’autre sexe comme catalyseur du passage de la puissance à l’acte

 

 

Nous voudrions ici  proposer un modéle concernant la relation des deux sexes qui offre à la fois une certaine qualité d’équité et de réalité. On partira  pour ce faire de la thématique classique de la puissance et de l’acte en vue d’une approche systémique. 

On  abordera dans un premier temps le role de l’homme dans le processus de procréation sur la base de 3 temps.  Premier temps, l’homme donne une impulsion, sert de catalyseur pour que la femme enclenche ce qui conduira au bout de 9 mois à l’accouchement d’un « nouveau né ». Mais, une fois l’enfant apparu,  l’homme devra veiller à l’épanouissement de l’enfant.  On a donc bien trois temps. De la même façon, l’on traitera du role de la femme dans le processus de création. Premier temps, la femme (la mère, la grand mère par exemple) encourage son fils à prendre conscience de ses aptitudes  créatrices, c’est à dire de son potentiel intérieur. Deuxieme temps, le fils trouve sa voie, se « réalise ». Troisiéme temps,  la femme – pas forcément la même – disons plutot  « une femme », favorise la diffusion  de l’oeuvre, quitte éventuellement à se l’approprier et en tout cas à l’exploiter. 

On notera dans les deux cas exposés que la phase n°2  risque d’être éclipsée par la phase n°3. Ce que nous proposerons, c’est donc une sorte de charte entre les hommes et les femmes, sachant que les femmes vont converger vers les hommes les plus prometteurs, ce qui signifie qu’un homme peut être en synergie avec plusieurs femmes. Bien plus, nous pensons que c’est cette convergence même des femmes sinon vers un homme en chair et en os mais vers son oeuvre qui est déterminante. De la même façon, une femme pourra avoir des enfants avec différents partenaires.  Nous estimons que notre modéle refléte assez bien la réalité telle qu’elle peut s’observer dans la longue durée.   En effet, tout un pan de nos recherches concerne la question de l’emprunt, de la traduction voire du plagiat, de la dette et il convient que chaque sexe reconnaisse ce dont il est redevable envers l’autre, sans chercher de nier son rôle en s’emparant  abusivement de sa contribution

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  13  12 21

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jacques Halbronn Astrologie EQSOLS Nouvelles réflexions sur la Solsticialité.

Posté par nofim le 23 novembre 2021

jacques  Halbronn  Astrologie EQSOLS  Nouvelles réflexions sur la Solsticialité.   

 

Il  faut comprendre que l’idée de solsticialité correspond à une suspension, ce qui correspond d’ailleurs à l’étymologie du nom  comme dans armistice. C’est un processus qui s’arrête.  Entendons par là que cela met fin à une certaine routine, à une immersion sociale toujours quelque peu aliénante en ce qu’elle implique une relation avec l’autre à la façon dont un médecin a besoin qu’il y ait des malades (cf le Dr Knock). La formule » Qui se ressemble s’assemble » est une façon de faire la grève, de réunir des personnes qui professionnellement ont chacune leur clientéle, dans tous les sens du terme.

La solsticialité  se manifeste dans les Congrès qui font se rencontrer des gens qui n’ont pas vraiment besoin les uns des autres en ce que précisément, ils se ressemblent, ne sont pas complémentaires. La Cour de Versailles était  un exemple de solsticialité en ce qu’elle réunissait en un seul et meme lieu des nobles qui avaient vocation à rester chez eux, dans leurs fiefs respectifs.Que dire de femmes qui resteraient ensemble et qui, de ce fait, ne pourraient point enfanter, faute de fréquenter des hommes? La solsticialité et ceux qui l’organisent est l’occasion d’harmoniser les différences  en évitant que chacun reste dans son coin. 

Une société qui vit une solsticialité pauvre risque de se scléroser, de ne pas accepter les remises en question des pratiques. A contrario, l’équinoxialité est le temps de l’immersion, voire de la promiscuité en ce qu’elle favorise l’extraversion au risque de se perdre. En fait, la solsticialité  conduit à un recentrage, à une focalisation, à une radicalisation.

Actuellement, nous sommes en plein milieu des 7 ans d’une phase de solsticialité de Saturne, ce qui conduit à un certain refus de l’étranger alors qu’en phase d’équinoxialité, l’étranger apparait comme celui avec lequel des échanges pourront s’envisager, alors qu’avec ceux qui nous ressemblent, il n’y aura pas de possibilité d’un apport extérieur. La phase d’équinoxialité est marquée par un processus de divulgation, on passe de l’entre soi à l’autour de soi. Le temps de la solsticialité est celui de la reconstruction, d’un travail  « interieur »‘sur soi alors que celui de l’équinoxialité est celui du partage, du brassage des différences. Nous dirons que la solsticialité correspond à un repli et l’équinoxialité à une expansion, ce qui correspond à ce que Barbault entendait quand il opposait Saturne à Jupiter mais il n’en avait hélas pas tiré d’enseignement au niveau prévisionnel.

 

 

 

 

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Jacques Halbronn Tout regroupement génére de la séparation

Posté par nofim le 22 novembre 2021

Jacques  Halbronn  Paradoxe:  tout regroupement génére de la séparation.  Chaque fois que les membres d’un même groupe se « retrouvent », il y aura tôt ou  tard un revers à la médaille. Car ce regroupement aura pour contre partie une séparation par rapport à l’état précédent. 

Une question qui vient  souvent désarçonner  notre interlocuteur est la suivante: pourquoi les membres d’un groupe se mettent, à un moment donné, à se disperser, en quoi le fait de rester ensemble pose-t-il, à la longue, problème? Quelles sont les réponses émanant des sciences sociales? Nous répondrons que la réunion des semblables crée du chomage technique. Quid d’une société où il n’y aurait que des femmes? Elles ne pourraient enfanter, se reproduire car elles ont besoin, ne serait-ce que fort ponctuellement, d’un certain contingent de mâles; Quid’une société où la proportion de médecins serait considérable?Encore une fois, cela produirait du chomage.

D’où -CQFD- la nécessité, à un certain stade,  d’une dispersion afin que chacun puisse pleinement remplir sa mission, sa fonction, ce pour quoi il est destiné, ce qui passe impérativement  par la présence d’un tiers. On ne peut pas être au four et au moulin.

Dans le milieu astrologique que nous  fréquentons  et animons depuis un demi-siècle (dès 1972), s’est posée la question de l’organisation de congrès, c’est à dire de rassemblements de professionnels. Ce qui vaut notamment pour les syndicats. Certes, le colloque apparait comme un signe de bonne santé pour une activité donnée mais, en même temps, c’est comme si l’on retirait un être de son environnement « naturel » qui n’est pas, contrairement à ce que l’on pourrait croire, constitué, composé des personnes de même profil que lui.

Si l’on considére le cas juif, la diaspora nous apparait comme le lieu d’une certaine praxis, ce qui implique d’avoir affaire à des « étrangers » qui pourraient avoir besoin des services  d’éléments de la dite diaspora. A contrario, l’Etat Juif ou des Juifs selon Theodor Herzl, propôse un rassemblement, une terre pour les accueillir. Mais est-ce ainsi que les Juifs pourront trouver les conditions idéales pour leur épanouissement (cf notre MIPEPJ, le manifeste international pour l’Epanouissement du Peuple Juif.)? Est ce que les juifs entre eux ne risquent ils pas de se stériliser, des’assécher? (cf G. Friedman,  « Fin du peuple juif? » ) On  connait l’adage: Qui se rassemble s’assemble mais pour se rassembler,il faut s’être séparé et pour se quitter, il faut bien avoir été ensemble quelque temps.

 

 

 

 

 

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Jacques Halbronn Son commentaire anthropologique sur le Ezer Kenegdo. Genése II Génitalité et génialité

Posté par nofim le 19 novembre 2021

Jacques  Halbronn  Son commentaire anthropologique  sur le Ezer Kenegdo. Genése II

 

 A deux reprises,   la formule Ezer Kenegdo apparait. Au verset et au verset 20:   je lui ferai une  Ezer Kenegdo et  ‘quant à Adam, il ne trouva pas d’Ezer Kenegdo »  Notons que « negdo » renvoie au masculin (avec le marqueur « o »).

יח וַיֹּאמֶר יְהוָה אֱלֹהִים, לֹא-טוֹב הֱיוֹת הָאָדָם לְבַדּוֹ; אֶעֱשֶׂה-לּוֹ עֵזֶר, כְּנֶגְדּוֹ.  18 L’Éternel-Dieu dit: « Il n’est pas bon que l’homme soit isolé; je lui ferai une aide digne de lui. »
יט וַיִּצֶר יְהוָה אֱלֹהִים מִן-הָאֲדָמָה, כָּל-חַיַּת הַשָּׂדֶה וְאֵת כָּל-עוֹף הַשָּׁמַיִם, וַיָּבֵא אֶל-הָאָדָם, לִרְאוֹת מַה-יִּקְרָא-לוֹ; וְכֹל אֲשֶׁר יִקְרָא-לוֹ הָאָדָם נֶפֶשׁ חַיָּה, הוּא שְׁמוֹ.  19 L’Éternel-Dieu avait formé de matière terrestre tous les animaux des champs et tous les oiseaux du ciel. Il les amena devant l’homme pour qu’il avisât à les nommer; et telle chaque espèce animée serait nommée par l’homme, tel serait son nom.
כ וַיִּקְרָא הָאָדָם שֵׁמוֹת, לְכָל-הַבְּהֵמָה וּלְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּלְכֹל, חַיַּת הַשָּׂדֶה; וּלְאָדָם, לֹא-מָצָא עֵזֶר כְּנֶגְדּוֹ.  20 L’homme imposa des noms à tous les animaux qui paissent, aux oiseaux du ciel, à toutes les bêtes sauvages; mais pour lui-même, il ne trouva pas de compagne qui lui fût assortie.

Notre lecture  sera la suivante. Dans le régne animal, c’est l’homme qui « aide » la femme à faire un enfant; Or, ici, la question est inversée:  en quoi la femme peut-elle ‘aider » l’homme à mener à bien une certaine tâche?  On notera que ces versets 18-20 englobent une référence aux animaux (Behéma). Ce qui vaut pour les animaux, les oiseaux, les bêtes sauvages ne satisfait pas l’homme qui doit trouver un tell arrangement boiteux.

Jusqu’à présent, il semble que l’on n’avait pas pris la vraie mesure de l’enjeu car l’on n’avait pas compris que c’était l’homme qui avait ce statut d’Ezer, quand il s’agit de procréation puisqu’il en est réduit à amorcer un processus  conduit par la femme, dans la femme, jusqu’au bout.  Comment, donc, rééquilibrer un tel rapport? Comment la femme pourrait-elle, à son tour, aider l’homme dans sa mission et quelle est donc celle-ci? 

Nous dirons qu’il nous faut passer, comme le formule joliment Antoinette Fouque, de la  génitalité à la génialité,  de la procréation à la création. Ainsi la femme aurait-elle pour mission d’aider l’homme à prendre pleinement conscience de ses facultés créatrices, ce qui n’est pas demandé aux autres mâles, ce qui nous fait basculer dans le champ de la Surnature, c’est à dire d’un ajout à la Nature. La femme se voit donc, dans la cadre de la dite Surnature, enjoindre de féconder le mâle., ce qui, en effet,  permet un rééquilibrage. 

Il ne s’agirait donc pas d’accomplir stricto sensu les mêmes tâches, quel que soit le sexe, mais d’atteindre à un certain équilibre,  à un  » fair play » (fair venant du français paire, pareil). 

Le  critère de l’âge permettra de mieux appréhender notre propos: un couple jeune est confronté à deux enjeux: procréation pour la femme et création pour l’homme, chaque partenaire pouvant contribuer à aider l’autre à s’accomplir, à accomplir sa mission. En revanche, un couple âgé n’est plus guère concerné par  les dits enjeux, le temps n’étant plus venu pour la femme de l’enfantement et celui de la réalisation de soi étant déjà une affaire entendue pour l’homme d’un certain âge.

 

 

JHB  19. 11. 21

 

 

 

 

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Jacques Halbronn A quoi servent les planétes, à quoi servent les races? Quelle valeur ajoutée à l’état de nature?

Posté par nofim le 12 novembre 2021

Jacques  Halbronn    A quoi servent les planétes, à quoi servent les races? Quelle valeur ajoutée à l’état de nature?

 

 

Pour appréhender la notion de Surnature, il importe de se  poser deux types de questions: quelle est la raison d’être de certaines données de notre environnement et en quoi certaines données ont pu être transformées? C’est ainsi qu’un des arguments en faveur de l’astrologie serait le suivant: les planétes pour quoi faire? Par rapport au Livre de la Genése, que peut bien signifier ainsi ce verset : ‘Dieu créa le ciel et la terre »? Est ce là de la simple décoration? Une autre question plus insidieuse consiste à se demander quelle est la raison d’être des différences de couleur au sein de l’espèce humaine?  A quoi est ce censé servir?

On a donc ici deux types d’observations, l’un qui serait plus de l’ordre du temps cyclique et l’autre de l’ordre de l’espace géographique, l’un au Ciel, l’autre sur Terre. 

Or, ce qui est remarquable, c’est que dans ces deux domaines, on se heurte assez vite à l’argument « scientiste »,  se référant à la « Nature » et l’on s’autorise ainsi à rejeter tout ce qui a trait à l’astrologie ou à la question des « races ». Circulez, il n’y a rien à voir. Cette attitude correspond à une démarche hostile à la Surnature laquelle, selon nous,  est le domaine correspondant à l’idée la plus authentique de Dieu,  à une guerre épistémologique contre les « signes » Selon nous, ce n’est pas en vain que de tels dispositifs auront été mis en place à un certain stade de l’évolution de notre Humanité..

Force est de constater qu’entre la Nature, représentée par la Science (dure) et la Société, la République, il y a  un   champ que nous qualifions de Surnature et qui n’est réductible ni à l’une ni à l’autre. Trois « religions » se feraient ainsi face et il s’agit bien d’une « guerre de religion ».  Il y a un véritable culte de la République qui entend effacer le régne de la Nature et rappelons que pour Spinoza, la Nature c’est Dieu. (Deus sive Natura) Selon les tenants de la République, tout peut et doit se régler par des « lois » lesquelles il importerait de respecter, lois qui émaneront du peuple. Vox populi Vox Dei.

En ce qui concerne l’idée de Nouvelle Alliance ( Livre de  Jérémie XXXI, 31), importe d’y voir clair: l’ancienne alliance est celle de la Loi des hommes et la nouvelle, celle de la loi des dieux. Mais ces deux lois ne fonctionnent pas pareillement, l’une est au niveau de la conscience et l’autre à celui de la Subconscience. 

 

 

ל הִנֵּה יָמִים בָּאִים, נְאֻם-יְהוָה; וְכָרַתִּי, אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל וְאֶת-בֵּית יְהוּדָה–בְּרִית חֲדָשָׁה.  30 Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,
לא לֹא כַבְּרִית, אֲשֶׁר כָּרַתִּי אֶת-אֲבוֹתָם, בְּיוֹם הֶחֱזִיקִי בְיָדָם, לְהוֹצִיאָם מֵאֶרֶץ מִצְרָיִם:  אֲשֶׁר-הֵמָּה הֵפֵרוּ אֶת-בְּרִיתִי, וְאָנֹכִי בָּעַלְתִּי בָם–נְאֻם-יְהוָה.  31 qui ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères le jour où je les ai pris par la main pour les tirer du pays d’Egypte, alliance qu’ils ont rompue, eux, alors que je les avais étroitement unis à moi, dit le Seigneur.
לב כִּי זֹאת הַבְּרִית אֲשֶׁר אֶכְרֹת אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל אַחֲרֵי הַיָּמִים הָהֵם, נְאֻם-יְהוָה, נָתַתִּי אֶת-תּוֹרָתִי בְּקִרְבָּם, וְעַל-לִבָּם אֶכְתְּבֶנָּה; וְהָיִיתִי לָהֶם לֵאלֹהִים, וְהֵמָּה יִהְיוּ-לִי לְעָם.  32 Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d’Israël, au terme de cette époque, dit l’Eternel: Je ferai pénétrer ma loi en eux, c’est dans leur coeur que je l’inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
לג וְלֹא יְלַמְּדוּ עוֹד, אִישׁ אֶת-רֵעֵהוּ וְאִישׁ אֶת-אָחִיו לֵאמֹר, דְּעוּ, אֶת-יְהוָה:  כִּי-כוּלָּם יֵדְעוּ אוֹתִי לְמִקְּטַנָּם וְעַד-גְּדוֹלָם, נְאֻם-יְהוָה–כִּי אֶסְלַח לַעֲוֺנָם, וּלְחַטָּאתָם לֹא אֶזְכָּר-עוֹד.  {ס} 33 Et ils n’auront plus besoin ni les uns ni les autres de s’instruire mutuellement en disant: « Reconnaissez l’Eternel! » Car tous, ils me connaîtront, du plus petit au plus grand, dit l’Eternel, quand j’aurai pardonné leurs fautes et effacé jusqu’au souvenir de leurs péchés.

 

 En ce sens, l’Ancienne Alliance  est celle de la Loi édictée, votée, comme dans le cas des Dix Commandements. L’astrologie correspond à la Nouvelle Alliance,à savoir que c’est une contrainte qui ne dépend pas des hommes mais des astres. La phase d ‘équinoxialité est celle de l’Ancienne Alliance et la phase de solsticialité celle de la Nouvelle Alliance.

 

En ce qui concerne la question des races, au prisme des couleurs, on est en droit de se demander si les hommes peuvent se permettre de ne pas en tenir compte car c’est quand même bien un marqueur chromatique  assez prégnant qui n’échappe à personne.  On se retrouve de nos jours avec une Humanité puissamment marquée par un culte de la République, censé dépasser le plan des astres, celui des races, voire celui des sexes: un culte qui peut être qualifié d’athée, au sens de rejet de toute  transcendance, de tout ordre préétabli.  Cela pose aussi la question du « peuple élu », dont la raison d’être  devrait interpeller, notamment au sein de la diaspora. Qui ne voit que certains individus Juifs ont été conduits à  guider l’Humanité par delà toute forme de pratique religieuse au sens de l’Ancienne Alliance? Mais les Juifs eux mêmes ont bien du mal à se positionner.Paradoxalement, la modernité actuelle depuis quelques siècles, leur aura permis de revenir à leur mission première. Malheureusement, les textes sur lesquels ils s’appuient sont souvent altérés, auront subi des additions qui les dénaturent. Il est temps notamment qu’ils comprennent que l’astrologie doit se retrouver au coeur de leur théologie, dans le sens de cette Nouvelle Alliance dont les Chrétiens ont voulu se doter. Le texte de l’Ecclésiaste comme celui du Songe de Pharaon  (cf notre ouvrage Le monde juif  et l »‘astrologie.Histoire d’un vieux couple, Milan, Ed Arché 1985) ne vont ils pas pleinement dans le sens de l’astrologie tout comme le premier verset du Livre de la Genése? Ce dieu des Juifs n’est celui de la Nature, ni celui de la République, il est dans la Surnature. Quant à la question de la femme, il convient de se référer au texte de la Genése:

 

יח וַיֹּאמֶר יְהוָה אֱלֹהִים, לֹא-טוֹב הֱיוֹת הָאָדָם לְבַדּוֹ; אֶעֱשֶׂה-לּוֹ עֵזֶר, כְּנֶגְדּוֹ.  18 L’Éternel-Dieu dit: « Il n’est pas bon que l’homme soit isolé; je lui ferai une aide digne de lui. »

 

 

Ici, il importe de repenser le rôle de la femme comme accoucheuse de l’homme,   ce qui va bien au delà  de ce que nous en dit la Nature puisque cela inverse carrément  les rôles par rapport à la procréation..

JHB 12 11 21

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Jacques Halbronn La chimére de la précision en Astrologie

Posté par nofim le 7 novembre 2021

Jacques  Halbronn   La  chimère de la précision en Astrologie.

 

Pour nous, il est vain de chercher à cerner la psychologie d’un individu par le thème natal car nous pensons qu’il y a un nombre très limité de cas de figure et qu’il importe de déterminer sociologiquement plus que psychologiquement le profil d’une personne. Le travail de l’astrologue doit se situer avant tout dans le registre du Temps, des phases et des périodes mais là encore, il nous semble vain de vouloir « préciser »  les choses sous prétexte que l’astrologie disposerait d’un arsenal qui le lui permettrait.  Un individu est à situer dans un collectif  et un événement dans une période. Tout ce qui est ponctuel  est une dérive dommageable.  D’ailleurs, le public n’en demande pas tant quand il se satisfait de savoir que telle personne est née sous tel signe et personne ne s’imagine être un cas unique ou que les astres ont vocation à le cerner dans toute sa spécificité, son idiosyncrasie. La chimère de la précision  se perd dans l’epiphénoménologique! Il faut en finir avec l’illusion de la date de naissance  comme garant de la qualité  du travail de l’astrologue.  Il est vrai que les travaux de Gauquelin semblent devoir reposer sur une connaissance très exacte de l’heure de naissance mais n’est ce point l’heure anachronique que de croire que nos ancêtres avaient un rapport de précision au temps et qu’ils en avaient même les moyens techniques?  On peut certes soutenir que les astres agissent à notre insu et que l’on nous demande pas de décrypter ce à quoi ils nous destinent mais dans ce cas, c’est toute l’astrologie qui perd son sens et ces pauvres astrologues qui ignoraient Neptune et Pluton seraient bien à plaindre, ce qui est une façon de déconsidérer tout le passé de l’astrologie! Il nous semble donc bien plus raisonnable de nous en tenir à une certaine vraisemblance. D’ailleurs,  notre rapport au temps est inévitablement approximatif sauf pour un passé très récent, comme dans le cas d’une enquéte policière; que faisiez vous dans la nuit du lundi au mardi, entre telle et telle heure?  Notre rapport aux saisons est d’ailleurs ‘à la louche » : il ne faut pas nous en demander trop.  Nous sommes en faveur d’une astrologie à la portée de tous mais non pas au sens de savoir calculer un thème mais au sens de suivre dans les grandes lignes le cours des choses. Le cycle de 7 ans que nous défendons, on l’avouera,  est tout à fait réaliste et n’exige nullement une précision excessive.  Certains astrologues mettent un point d’honneur et pointer une certaine date. On sait l’impact de la prévision d’André Barbault, plus de 30 ans à l’avance par rapport à l’an 1989 et tout le monde astroloique est en extase. En réalité, une hirondelle ne faisant pas le printemps, c’est une séquence d’événements qui impressionne les esprits et non quelque chose de ponctuel. D’ailleurs, l’effondrement de l’URSS est un phénoméne géopolitique bien plus marquant que la chute du Mur de Berlin  et cela n’aura pas eu lieu en 1989 mais avec un certain décalage. En fait, rechercher trop de précision est la meilleure façon d’échouer sur le plan prévisionnel, en mettant la  barre trop haut. De même l’impact de Saturne ne correspond pas à la mort de Stalin en 1953 mais à des événements bien plus graves comme ce qui va avoir lieu en 1956 à Budapest sans parler de la Guerre d’Algérie ou du Traité de Rome, dans le cadre d’une période de  7 ans.  L’astrologue n’a pas à s’échiner à surinvestir un événement pour le rendre terriblement « marquant » – exercice assez dérisoire- mais à collecter une certaine quantité d’événements se succédant sur 7 ans dans le même sens, ce qui est bien plus frappant que des affirmations toujours discutables quant à l’impact d’un événement ponctuel! Pour en revenir à Gauquelin,  on a vraiment beaucoup de mal à imaginer une société qui fonctionnerait à partir d’heures de naissance, il y a des siècles et des siècles. Nous sommes certes habituer de nos jours, à  ce qu’un train parte à telle heure, à la minute près. Au casino, la roulette est l’expression d’une grande précision à un chiffre près et certains astrologues  nous disent que parfois tout ne tient  qu’à un fil, quand on vit dans une précarité permanente. Mais est ce là un modéle de société? On se demandera  pourquoi  les Anciens  déterminaient l’Ascendant à partir de l’heure de naissance, si une telle précision était vaine. C’est tout le probléme du mode d’emploi:  on est face  à un certain dispositif  et l’on se demande à quoi il sert et parfois, on suit une fausse piste, on aura mal interprété ce qui devait être son « bon » usage.  Un cas remarquable est le systéme solaire: quel usage l’astrologie est elle vraiment censée en faire?  Il serait bon de s’interroger et surtout de ne pas croire que la réponse est évidente!  Il importe de douter des solutions toutes faites, qui  iraient de soi par delà les habitudes prises de longue date.   A  quoi ceci ou cela peut bien  servir?  Un peu de bon sens éviterait de glisser dans de fausses représentations qui viennent  se plaquer et faire écran avec la réalité, générant une forme de schizophrénie.

Selon nous, il importe de distinguer une astrologie qui serait au coeur de la Cité à la portée de tout citoyen, comme celle que nous préconisons, avec des astres que tout le monde peut voir se mouvoir dans le ciel, à un rythme suffisamment lent  face à une astrologie à la Gauquelin qui révéle une forme de pouvoir s’exerçant à notre insu, sur la base de savoirs qui nous dépassent et nous échappent et qui en tout cas n’étaient certainement pas  à la portée de nos ancêtres. Cest certes le grand mérite de Gauuquelin d’avoir dévoilé un tel secret mais c’est là une astrologie hermétique, ésotérique alors qu’il existe une autre astrologie « exotérique » qui est bien plus accessible et doit trouver sa  juste place dans un proche avenir.

 

 

 

JHB 07 11 21

 

 

 

 

 

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jacques Halbronn La SN (Surnature) et les Lois de la République

Posté par nofim le 6 novembre 2021

La SN (Surnature) et les Lois de la République

 

par  Jacques Halbronn

 

Dans le débat actuel autour des Lois de la République face à une religion comme l’Islam, il importe de distinguer ce qui est fait par les hommes et ce qui est fait pour les hommes.  Dans un cas, on est dans l’immanence, dans l’autre, dans la transcendance.

Force  est de constater que les sujets  qui sont  censurés  ou rejetés dans nos sociétés relévent  bel et bien du champ de la SurNature: race, sexe, astrologie, Dieu, astrologie, Juifs, génie etc. Cela ne serait pas validé par la Science et ce ne serait pas  une création faite par l’Homme, non plus. Or, entre ces deux instances se place la Question de la Surnature laquelle ne saurait se réduire à aucune de celles-ci. 

En 1966-67, nous abordions à peu près simultanément – à Paris  et à Jérusalem – d’une part le Droit, les institutions, les constitutions et de l’autre, l’astrologie et le judaisme avec notamment l’apprentissage de l’hébreu et un assez long séjour en Israël, au lendemain de la Guerre dite des Six Jours. 

La Notion de Surnature nous conduit à faire le tri en ce qui est le fait de notre Humanité  et ce qui lui a été révélé et instauré.  On retrouve cette dialectique dans la prophétie de Jérémie (Chapitre XXXI, 31) autour de la question de la « Nouvelle Alliance » avec le passage d’une première alliance vers une seconde, cette dernière s’imposant à l’esprit des Juifs de façon infuse sans passer par un quelconque apprentissage externe.  Spinoza est en porte à faux par rapport à l’idée de Surnature quand il associe « Dieu » à la ‘Nature » (Deus sive Natura) et l’on conçoit qu’il ait pu être excommunié à Amsterdam par le monde juif local. En effet, le dieu des Juifs ne saurait être assimilé à la Nature car il est  ‘Surnature » pas plus qu’il ne saurait être assimilé à un humain, aussi génial serait-il, comme Jésus.

Pour mieux  comprendre ce que nous entendons par Surnature, on insistera tout d’abord sur le fait qu’il s’agit en quelque sorte d’une Nature reformatée, repensée, retravaillée, non réductible, donc, à ce qui se trouve dans la Nature, même s’il y a ressemblance et de là le risque de confusion. Dans le cas du systéme solaire, il est certes tentant  de l’intégrer dans le champ de la Nature et les astrologues eux mêmes le font volontiers. Mais pour nous, l’agencement des planétes, leur durée de révolution ne serait pas de l’ordre de la Nature et cela tient notamment à l’articulation numérique et analogique. Est il ‘ »naturel » que Jupiter ait une révolution de 12 années  terrestres (de 365 jours terrestres) et que la lune rencontre le Soleil 12 fois en une année terrestre( ou solaire selon le point de vue d’où l’on se place)?

Est-il « naturel » que Saturne soit la septiéme planéte  (on parle du septénaire) et que sa révolution soit 7 x 4, 4 étant le nombre des saisons terrestres? Que dire d’Uranus dont la révolution est de 84 années terrestres, soit 12×7?

Mais revenons à la question posée en exergue à propos des « lois de la République »? Que penser de ces « lois » que les sociétés se donnent à elles-mêmes  et qu’elles sont en mesure de changer à loisir? Nous avons montré, en divers travaux (notamment sur nos vidéos de notre chaine Téléprovidence Subconscience) que les calendriers électoraux, la ficxation de la durée des mandats ne saurait coincider, sinon de façon exceptionnelle , avec le cycle saturnien de périodes de 7 ans, ce qui ne pouvait que générer des dysfonctionne -

-ments, des crises. D’où la nécessité d’un alignement des « lois de la République » – et non l’inverse, à l’évidence- sur les lois établies par la Surnature, c’est à dire par « Dieu », non pas au sens de Spinoza mais à une entité s’étant donné pour mission de s’occuper du sort de notre monde/ (cf le film de science-fiction les Eternels) Il y a la Nature; il y a l’Homme et il y a « Dieu » qui correspond à la Surnature. Et selon nous, les Juifs ont vocation à témoigner de la présence de cette Surnature et ils trahissent leur mission, leur fonction, en assimilant, comme ils le font trop souvent, ce « Dieu » de la Surnature au « Dieu » de la Nature, au dieu de l’Univers, tout comme ils ont le devoir de ne pas qualifier de « divin » ce qui est le fait de notre Humanité.

 

JHB   10 11 21

 

 

 

 

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jacques Halbronn Les Juifs sont ils du côté de la forme ou de la matière, de l’ordre ou du désordre, du féminin ou du masculin?

Posté par nofim le 31 octobre 2021

Les  Juifs sont ils du côté de la forme ou de la matière, de l’ordre ou du désordre, du féminin ou du masculin? Par  Jacques Halbronn

 

Livre de la Genése Premier Chapitre

א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ.  1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם.  2 Or la terre n’était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l’abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux.
ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר.  3 Dieu dit: « Que la lumière soit! » Et la lumière fut.
ד וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת-הָאוֹר, כִּי-טוֹב; וַיַּבְדֵּל אֱלֹהִים, בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ.  4 Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres.

 

Le présent texte vise à préciser des représentations  autour de cette question si confusément traitée du masculin et du féminin. (comme on l’a montré récemment à propos de Jean Charles Pichon dans la revue Aurores, en 1981): Il nous faut placer les Juifs du côté du féminin  en une sorte de synergie. Les Juifs sont une infime minorité masculine en comparaison avec la foule des femmes lesquelles ont vocation à les mettre en valeur,  à les identifier, ce qui constitue une polygamie.. En face, il y a la très grande majorité des hommes et des couples homme-femme qu’ils forment pour faire des enfants, sur la base d’une monogamie.  Les Juifs sont du côté de la forme, du Féminin alors que les non Juifs seraient du côté de la matière, du Masculin.

En phase équinoxiale de 7 années, on est dans le chaos, comme le dit le début de la Genése et c’est alors que les Juifs sont en danger, comme l’a montré le temps de la Shoah, marqué par un Saturne équinoxial. (cf nos étude sur ce thème). En revanche, en phase solsticiale, de même durée, c’est alors que les Juifs apparaissent comme « providentiels » et censés apporter la « lumière » Fiat Lux.. (Yehi Or, en hébreu וַיְהִי-אוֹר).  C’est dire que pour nous, l’astrologie- du moins  telle que nous l’avons restaurée et restituée- se révéle absolument  nécessaire à la compréhension du fait juif. Nous avons introduit la notion de « Surnature » pour désigner le champ englobant trois domaines  à la fois l’astrologie, les Juifs et la dialectique hommes- femmes. Par Surnature, entendons ce qui s’est ajouté à la Nature et qui n’est donc plus  de la Nature, tout en en dérivant. Cela renvoie à une théologie spécifique qui ne saurait être réduite ni à la Nature, ni à la création propre à notre Humanité. Ni les Juifs, ni l’astrologie, ni le genre humain ne sauraient être réductibles à la Nature pas plus qu’ils ne sont des inventions  dues à notre Humanité. On peut se demander si la phase équinoxiale ne raméne pas périodiquement, pour  7 ans, chaque fois, l’Humanité à un état antérieur à l’ère de la Surnature?

 

 

 

 

 

 

 

JHB  30 10 21

 

 

 

 

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jacques halbron Apprendre à penser « Soleil Lune ». Les hommes viennent de la Lune et les femmes du soleil

Posté par nofim le 27 octobre 2021

ASTERCENTER - articoli internazionali

APPRENDRE A PENSER « SOLEIL LUNE »
Les hommes viennent de la lune et les femmes du soleil��..
par Jacques Halbronn

jacques  halbron  Apprendre à penser

topds dans FEMMES
 Jacques Halbronn nous invite à repenser notre représentation du soleil et de la lunne à commencer par le réseau des correspondances associées à cette double matrice. D�où son interrogation, les hommes « viennent »-ils de la lune ou du soleil? Pour répondre à cette question, l�auteur nous invite à réfléchir sur l�origine du Zodiaque, sur les rapports entre les dieux et les déesses et le cycle saisonnier.

« Apprendre à penser « soleil-lune » signifie décrypter grâce à cette grille de lecture révisée le monde qui nous entoure à commencer par les manifestations du masculin et du féminin qu�il propose de relier directement à la symbolique soli-lunaire. Homme Lune et Femme soleil, la Lune étant le soleil en acte.

Pour Jacques Halbronn, le monde est entrainé dans une alternance et une alternative de solarité et de lunarité, dans un flux lunaire et un reflux solaire. La grille proposée par Jacques Halbronn nous permet tant individuellement que collectivement de mieux appréhender le monde où nous sommes et dont nous sommes, tant au niveau de la crise du couple que des affrontements sociaux et ethniques.

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Introduction

Les astrologues dans la Lune

La thèse centrale du présent ouvrage est simple à exposer: la Lune n�est pas, contrairement à ce qu�affirment les manuels d�astrologie mais aussi une certaine symbolique populaire, un facteur féminin mais un facteur masculin, d�où son titre La Lune de Gabriel, Gabriel l�ange de la lune symbolisant la force, la virilité, comme son nom, hébraïque, en témoigne.

Autrement dit, notre Humanité véhiculerait de fausses représentations de ce qui aurait été établi dans son Inconscient Collectif. Quelles sont les causes et les conséquences d�une telle permutation?

On se demandera si une telle confusion matricielle ne conduit pas à une mauvaise appréhension des notions de dualité, de couple. Or, savoir penser la dualité permet de penser la cyclicité, l�alternance et finalement permet de mieux prévoir le cours des choses. Ce n�est pas rien!.

Le discours dominant sur la Lune, c�est qu�elle « reçoit » la lumière du soleil et par assimilation au sperme, la lune serait donc femelle. Qu�on nous permette de constester une vision aussi simpliste des choses qui ne nous semble pas correspondre à celle qui a été prise en compte dans l�autoprogrammation de l�Humanité.

Restituons le discours en vigueur sur la symbolique des luminaires, à la sauce astrologique, pour en faire, dans un second temps, la critique en rappelant ces lignes que rédigea André Barbault pour la première édition, en 1953, du collectif Soleil & Lune, Paris, Ed. CIA: . »Y a t-il sujet général plus important en astrologie que celui qui concerne le symbolisme, c�est à dire la signification de l�astre du jour et de la reine des nuits? » C�est ainsi Joëlle Darolle présente la Lune ( Astrologie de l�Etre. Genéve; M. Bettex; 1991, pp. 33 et seq): « Les rôles fondamentaux de la Lune apparaissent si l�on considére son rapport à la terre et au soleil. En tant que satellite de la terre, elle est la servante dévouée et protectrice. » Il est d�ailleurs possible que c�est lorsque l�on en apprit davantage sur la réalité astronomique de la Lune que l�on cessa de l�associer au principe masculin: un exemple des multiples intrerférences entre astronomie et astrologie, le terme étant pris ici au sens large d�assignation de signification aux astres

La Lune serait donc féminine, comme l�article qui la précéde ou l�adjectif qui l�accompagnent en témoignent. La femme serait donc un être réceptif. Et après? Est-là une clef pour appréhender le psychisme féminin et est-ce une représentation à laquelle les femmes puissent s�identifier? Il faut être conscient, en effet, que de fausses représentations générent à terme un rejet et donc provoquent la confusion des genres.

Au fond, ceux ou celles qui veulent se délester de toute classification ont intérêt à ce que les typologies existantes soient les plus aberrantes possibles; ils s�efforcent de montrer que l�on ne peut se fier à de teles visions des choses et ils jettent ainsi le bébé avec l�eau du bain. Pour eux, il ne s�agit pas de réformer le modéle mais d�interdire, disqualifier tout modéle.

Notre pari est le suivant: reformulons la dialectique soleil-lune et par conséquent celle du féminin et du masculin qui s�y greffe et nous parviendrons à un équlibre satisfaisant, nous réconciliant ainsi avec la notion de dualité. En comprenant la dimension de la femme et la dimension lunaire de l�homme, nous disposerons de clefs pour accéder à leurs motivations respectives les plus marquantes, à condition, encore une fois, d�établir correctement les significations qui ont pu être accordées par nos aieux à ces deux luminaires..

Ajoutons que ce n�est pas seulement notre idée de l�homme et de la femme qui se trouvent affectées par un décodage aussi malheureux mais jusqu�à notre faculté à cerner toute forme de dualité tant dans l�espace que dans le temps, en étant réduit, pour tout potage, à opposer émission et réception, ou encore attitudes active et passive, selon un anthropomorphisme de bas étage.

Nous sommes invités à réfléchir sur l�Histoire de l�Humanité, la phylogénése permettant de décrypter l�ontogénése et réciproquement. Au départ, le monde est solaire, il n�y a pas encore de Temps,il n�y a pas encore de choix puisque l s implique un ordre � dans tous les sens du terme ce un sens � les choses se font dans un certain ordre et dans un certain sens. L�on n� a pas à agir « contre la montre », l�on n�est pas pressé par le temps. Le monde solaire est un mond de totalité. Il n�y a pas encore de satellites qui refléteront la lumière centrale parce qu�ils ne sont pas lumineux par eux-mêmes, qu�ils instrumentalisent le soleil. La lune incarne le temps, elle va structurer la course du soleil, la diviser en étapes tout comme c�est la Terre qui, par son inclinaison sur son axe, détermine les saisons.

La notion d�instrumentalisation est complexe: il s�agit de se laisser délibérément imprégner par une force extérieure mais non pas en tenant compte de ce que cette force est en soi mais sur la base de ce que l�on en perçoit et de ce que l�on projette. C�est souvent une confusion chez les astrologues que de considérer que si les hommes sont sensibles aux astres, c�est parce que ceux-ci imposent à leur insu leurs énergies aux hommes.

A partir du moment où l�on ne maitrise pas bien la notion d�instrumentalisation, on va parler de passivité, de dépendance alors que le lien est structuré par le récepteur, ce qui change totalement l�idée que l�on se fait de la notion de réception qui devient, dès lors, volontariste, qui confère du sens à ce qui n�en a pas. Mais le récepteur devient ipso facto celui qui va structurer l�émetteur et encore faut-il que cet émetteur, qui se situe dans une forme de virtualité, soit sinon en demande du moins suffisamment disponible, malléable, en projet et en projection. Il y a là quelque paradoxe puisque c�est l�émetteur qui doit êre récepteur et le récepteur émetteur; c�est dire que les termes en eux-mêmes ne signifient que si l�on précise le contexte, le langage étant précisément un matériau qui nous est donné mais qu�il faut savoir gérer. A ce propos, comment un astrologue sérieux pourrait-il supposer travailler avec son client sans prendre le temps de lui expliquer ce dont il retourne? De deux choses l�une, ou bien c�est l�astrologue qui dit ce que le client veut entendre et croit entendre ou bien c�est le client qui fait effort pour comprendre où veut en venir l�astrologue. Mais n�est-ce pas précisément l�emploi de termes faussement explicites qui permet au client de faire bon usage de ce que l�astrologue profére en conférant du sens à ce qui est informe? Dans ce cas, c�est le client qui instrumentalise le discours de l�astrologue.

C�est tout un art de savoir donner et de savoir recevoir. Nous sommes tous émetteur et récepteur, si bien que le débat quant à déterminer si les hommes peuvent recevoir les influences astrales est un faux débat dans la mesure où tout objet � y compris le soleil et la lune -est aussi récepteur, à un certain niveau, dès lors qu�il est engagé dans un processus de progression, d�évolution, d�expansion qui exige de recourir à des facteurs aléatoires pour se canaliser.. La Lune est un catalyseur pour le soleil, elle lui permet d�échapper à l�indifférencié. Mais quand nous écrivons « elle », il s�agit bien d�une lune masculine face à un soleil féminin comme c�est le cas en allemand, l�anglais ayant perdu les notions de masculin et de féminin, quand il ne s�agit pas expressément d�un homme (he, his) et d�une femme (she, her).

Ce faisant, l�homme lunaire apporte au monde solaire une dimension nouvelle en détournant sa lumière, à l�instar de la Lune. L�astrologie actuelle a le plus grand mal à associer la lune et le feu, tant elle veut le réserver au soleil, par analogie. Elle ne comprend pas que le feu est un anti-soleil, une sorte de soleil noir, un soleil de l�obscur, crépusculaire.

A partir de cette grille, l�on comprend que le génie humain soit bien plutôt lunaire que solaire, du fait même qu�il est réducteur, voire appauvrissant, en retrait par rapport au monde tel qu�il est en soi. et qu�il veut dépasser. La Lune est en ce sens une réalité post-solaire.

Autrement dit, la clef pour comprendre le féminin, c�est jusement le soleil, cet astre qui se situe dans une totalité spatiale, qui éclaire tout sans discernement, c�est le monde vierge, sauvage, « nature » et le signe de la Vierge est estival, la fille de Démeter-Cérés est Coré, mot qui signifie vierge en grec, autre nom de Perséphone -Proserpine.. Se le soleil n�éclaire pas quelque chose, ce n�est pas de son fait, c�est parce que le récepteur intérfére, fait écran. La lune, c�est le passage du polythéisme au monothéisme, c�est à dire le passage du non choix au choix.

L�acte d�instrumentalisation permet de constituer un ensemble homogéne, dans lequel chaque pièce importée aura été ajustée, rabotée, selon un modéle ayant ses propres exigences qui ne sont plus celles du point de départ. Face à l�unicité lunaire, la multiplicité solaire, faite de multiples entités devenant en quelque sorte autant de nouveaux soleils, de nouvelles étoiles, cohabitant au sein d�une constellation, d�une galaxie.

Evitons d�emblée un anachronisme : Les Anciens « croyaient que la lune brillait d�un feu qui lui était propre et comme les marées sont pratiquement inexistantes en Méditerranée, ils n�avaient aucun moyen de faire le rapprochement entre ses cycles et le flux et le reflux de la mer »(Vincent Cronin, La terre, le cosmos et l�homme, Paris, Denoël, 1981, p. 16). Il n�est en effet pas question ici de projeter sur nos ancêtres nos représentations modernes. Il existe deux écoles : d�une part celle qui voudrait que les hommes découvrent peu à peu les secrets du cosmos et d�autre part � celle qui est la nôtre � et qui s�intéresse à ce qui a été perçu et non pas à ce qui aurait du l�être. Autrement dit, la Lune n�était pas perçue comme renvoyant la lumière du soleil mais plutôt comme son prolongement nocturne. Et c�est bien cette idée d�un au delà du soleil � d�un monde métahéliaque sinon métaphysique -que nous retiendrons. Il importe de comprendre au travers de ce dépassement, la dialectique soleil-lune. Alors que le soleil se retire, se couche et que la nuit devrait être totalement obscure se dresse la lune qui prend ainsi le relais, soleil de substitution, moins puissant certes mais soleil quand même et qui ne fait faux bond qu�une fois par mois lors de la nouvelle lune � quand soleil et lune sont conjoints � ce qui correspond à une sorte d�éclipse. Le nouveau mois n�est d�ailleurs pas, chez les juifs, le moment de la nouvelle lune mais celui où la lune par un infime croissant répparaît, où le monde à nouveau sort de l�obscurité, de la nuit totale, de ce noman�s land où l�humanité ne connait plus ni le soleil ni la lune. Il y a là comme un miracle lunaire: sans la Lune, ce satellite de la Terre, l�Humanité aurait évolué, se serait organisée autrement car ce ne sont pas les étoiles et les planétes qui auraient suffi à faire pendant au soleil. Le monde des hommes, en sa plus haute expression, est lunaire. La lune est emblématique du défi humain.

Paradoxalement, l�unicité solaire serait d�ailleurs plutôt le chaos, certes constitué d�une seule et même matière mais aléatoire alors que la multiplicité lunaire prend la place du chaos pour instituer une diversité de mondes ayant chacun leur cohérence interne. Si le récepteur ne structure pas la matière � mot à rapprocher de Mater, la mère � par un effort d�éducation, l�on en reste à l�état sauvage � l�enfant sauvage. Le soleil est la forêt, la lune est la clairière, à l�instar de la ville où il faut percer, comme le fit Hausmann, de grandes artères, défrichant le foisonnement des ruelles. La lune est liée à la maison, à l�état domestique, au foyer mais contrairment à ce que l�on affirme, ce n�est nullement un espace féminin. C�est l�Hiver que l�on fait naitre Jésus, que l�on nous montre la créche où cohabitent humains et animaux domestiques, dans une sorte d�étable. Mais il s�agit là d�un refuge, d�un pis-aller, auprès de l�Homme et dès que le printemps revient, tout ce petit monde s�égaiera dans la nature, part dans tous les sens, vit en plein air, à l�air libre, comme Proserpine quittant la demeure-prison de Pluton. La belle saison relativise les différences, elle nivelle par le bas � on se retrouve tous logés à la même enseigne � alors que la mauvaise saison fait ressortir les inégalités, comme on le voit pour le sort des SDF en hiver. On passe de la maison lunaire avec ses lois spécifiques à l�espace solaire où l�on peut jouir des bienfaits s�offrant à tous. On ne fait pas payer les rayons du soleil alors que la faible lumière -feu de la Lune a un coût.

Quand on lit les descriptions astrologiques des symboliques soli-lunaires, on ne peut qu�être frappé par l�inconsistance des définitions, ce qui a évidemment pour avantage que l�on s�y reconnait toujours un peu. ..La femme est en réalité un être solaire, proche d�une nature généreuse qui se donne alors que l�homme estun être lunaire qui a besoin de l�hiver pour montrer qu�il peut vivre sans le soleil. D�ailleurs, l�Eté n�est-il pas une période de vacance durant laquelle l�homme régresse, se met à nu sur les plages, se laisse vivre en profitant des bienfaits de la nature telle quelle.

La lune fut longtemps associée à un dieu aux nombreuses épouses, et non à une déesse (cf Marie Delclos, Le grand livre des pouvoirs de la lune, Paris, Trajectoire, 1998; Aline Apstolska, Mille et mille nuits. Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur la Lune vous est ici raconté, Paris, Mercure de France, 1992; Edouard Brasey, La Lune mystères et sortiléges Ed. du Chêne 2003 ). . Quelles sont les causes de cette inversion finissant par associer la femme à la lune et donc, par voie de conséquence, l�homme au soleil? On notera dans les langues germaniques la similitude, peut-être fortuite, entre le mot pour homme et le mot pour lune et pour mois : man/moon/month Mensch/Mond/ Monat etc. que l�on ne trouve pas dans les langues latines à moins de rapprocher mois (en latin mens) de masculin.. Notons dans ce sens, le dieu Mars également marqué par le M..

Quant à almanach � exposé des mois de l�année � une fois séparé le préfixe arabe « al » (article défini)- comme dans l� Almageste de Ptolémée, l�on trouve encore une fois un mot commençant par la lettre M. On parle d�un passage du matriarcat au patriarcat, de la découverte du rôle déclencheur de l�homme dans le processus de procréation qui lui aurait permis de s�approprier le soleil. On retrouve une telle permutation dans le dispositif des exaltations astrologiques: la lune initialement en bélier va permuter avec le soleil en taureau (cf Clefs pour l�Astrologie, Paris, Seghers, 1976 et 1994). Dans le rapport soleil -lune, la lune est le facteur le plus rapide et le soleil a une position relativement statique, comparativement, l�on a bien là une dialectique entre l�espace solaire et le temps lunaire. Car si la lune occuppe un faible espace, elle se ratrappe par la richesse de sa cyclicité. La Lune apporte une forte valeur ajoutée à l�énergie qui lui vient de la nature tout comme l�Humanité a appris à transmuter les matières premières en de nouveaux produits. L� Humanité peut beaucoup mieux s�identifier à la Lune qu�au Soleil.

Mais qui ne voit que le croissant de lune a une dimension phallique et d�ailleurs que la lune correspond à un processus d�érection alors que le soleil, en tant qu�anneau � mot qui a donné année � représenterait bien plutôt le vagin? Dialectique du croissant- crochet et de l�anneau : . la pleine lune correspondrait au coït, lorsque la lune-phallus parvient à occuper tout le vagin. . Quant à Saturne, l�opposé du soleil, avec lequel la Lune est en rapport, porte une faux qui n�est autre qu�un croissant? D�ailleurs, l�histoire d�Isis et d�Osiris, avec la perte du phallus d�Osiris, est en rapport avec la nouvelle lune mensuelle , puisque la lune disparait alors et qu�il faut la retrouver, grâce à l�ingéniosité d�Isis.. Le croissant de la lune est à rapprocher de l�arc que l�on bande et qui décoche des fléches, le soleil étant la cible, on emploie en anglais pour dire que l�on a tapé dans le mille, l�expression « bull�s eye », l�oeil du taureau.

Le niveau solaire est brut, il n�a pas été traité, il est un premier jet tandis que le niveau lunaire implique une décantation, une transmutation, une sublimation qui peuvent rendre méconnaissable le matériau d�origine à l�instar d�un bloc de marbre sculpté, bref un autre niveau de conscience. Le solaire est de la pate à modeler, absolument nécessaire certes mais nullement suffisante pour rendre compte du résultat final. Le soleil est au commencement, la lune à la fin des choses, l�un est dans l�infini et l�autre dans le fini. . Il est donc étonnant de voir la lune associée à une dimension archaïque (cf André Barbault, Soleil & Lune en astrologie, op. cit) alors que le soleil est bien plus ancien que la Lune.

Les personnes ou les époques qui sont dans la solarité pensent pouvoir ignorer, négliger les constructions humaines � diversité des langues, des cultures � pour tout ramener à un dénominateur commun origine, la solarité correspond donc à un processus involutif, à une régression, à un retour vers l�essentiel, à une réaction face à un progrés lunaire qui aurait failli, d�où les notions d�égalité, d�universalités, d�abolition des frontières, autant de constructions lunaires qui se révéleraient pernicieuses, dangereuses.

Le fait d�avoir mal défini la dialectique soleil -lune aura conduit l�astrologie, depuis des siècles, à ne plus être en phase avec les problématiques étudiées notamment en philosophie. C�est ainsi que selon nous, le rapprochement avec la pensée de Spinoza n�a pu se faire du fait de la corruption du modéle astrologique. Le déclin de l�astrologie tient à ce que philosophiquement ce qu�elle met en avant ne fait plus sens pour la pensée moderne non pas tant comme on pourrait le croire au niveau de ses fondements scientifiques mais de son incohérence conceptuelle, ce qu pose la question de la quallité philosophique de ce qu�elle véhicule.

A contrario, une fois clarifié le rapport soleil-lune, il est alors possible d�entrer de plein pied dans la philosophie telle qu�elle s�exprime au cours de ce XVIIe siècle européen durant lequel l�astrologie avait encore maintenu un certain nombre de positions honorables.

Citons ainsi quelques passages spinoziens ((cf Hadi Rizk; Comprendre Spinoza, Paris, A. Colin, 2006, p. 19-22) en prenant en compte que, pour nous, le soleil représente l�infini et la lune le fini :

» La liberté désigne la chose qui est  » déterminée à agir par elle-même alors qu�on appelle contrainte la chose qui est « déterminée par une autre à exister et à produire quelque effet « (Ethique I, déf. 7)

« Cette chose finie persévére et agit, ce qui suffit à établir que Dieu n�agit pas sur elle à la manière d�un artisan qui applique sa force et son talent sur un matériau inerte. au contraire, les choses disposent d�une part divine qui constitue leur force interne: les choses sont au moins en partie le produit de leur propre activité. »

Entendons par là que le plan lunaire ne se réduit nullement au plan solaire, qu�il en émane certes mais accéde à une autre dimension qui le met en dialectique avec le dit plan solaire. En ce sens, pour renverser la proposition souvent entendue, la lune (homme) serait l�avenir du soleil. (femme). Nous dirons que la Lune c� est le soleil en acte mais si le Soleil est la vie, la Lune est la mort, si le Soleil est l�être, la Lune est l�avoir. Celui qui est porteur en lui-même de ses propres outils appartient à la sphère solaire, celui qui doit fabriquer ou faire fabriquer les instruments dont il se sert, appartient à la sphère lunaire. On ne peut voler ses outils au premier sans le tuer alors que l�on peut s�emparer des instruments forgés, artificiels, sans porter atteinte à l�intégrité physique de son propriétaire. C�est ce qui distingue l�homme qui se bat avec ses poings et celui qui utilise un arc ou une épée, celui qui procrée avec ce qui émane de son corps et celui qui travaille la glébe avec une charrue�. Quand on meurt, on peut léguer ce que l�on a mais non ce que l�on est et c�est en ce sens que nouis dirons que la Lune est dépassement de la mort, qu�elle l�apprivoise, qu�elle la trompe.

La femme est avant tout un être solaire par une certaine forme d�indifférenciation, de faculté d�identification à toute chose qui est dans sa proximité, il suffit qu�elle se déplace � spatialement � pour être autre ou pour prendre la place de l�autre alors que l�homme est avant tout un être lunaiere en ce qu�il parvient à se différencier plus en profondeur et de façon plus permanente, en se servant du temps pour cela. La femme n�a qu�une conscience floue de l�altérité � en fait elle n�y croit guère, elle n�y voit qu�une contingence passagère alors que l�homme assume pleinement celle-ci. Ceci explique pourquoi la femme a du mal à penser qu�elle puisse différer radicalement de l�homme. L�être lunaire veut dépasser les barrières, les clvages, les relativise, les considérant comme contingentes, pour lui le Temps n�est pas créateur, tandis que l�être solaire se veut dans la finitude et non dans la complétude, il ne croit pas que les êtres soient interchangeables et que seul compte la place qui leur est assignée.

L�astrologie est un phénoméne lunaire alors que l�astronomie est solaire, c�est ce qui explique probablement leur désaccord mais aussi leur complémentarité. On peut d�ailleurs regretter que tant d�astrologues aient une approche solaire et non pas lunaire du monde, c�est à dire qu�ils ne comprennent pas que l�astrologie est une création par l�Homme lunaire à partir du cosmos solaire.

Leggi il seguito http://lenouvel-editions.com

 

Jacques Halbronn
(Conseil Supérieur de l’Astrologie Française, CSAF)

 

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