jacques halbronn Epistémologie. La Science de demain comme clef des origines. L’astrologie comme Fil d’Ariane.

Posté par nofim le 8 mars 2023

jacques  halbronn  Epistémologie de l’Histoire.  La Science de demain  comme clef des origines.  L’astrologie comme Fil d’Ariane.

 

 

Selon nous, la Science  a vocation à   combler les lacunes de la documentation conservée dans les musées et les bibliothèques En aucune façon, elle ne nous déconnecte du passé, comme d’aucuns tendent à le faire  accroire. En effet, ce qui s’observe ici et maintenant  n’est pas né d’hier..

Au regard de l’astrologie, les travaux actuels, dès lors qu’ils offrent une certaine validité,  ne nous mettent ils pas en rapport  avec  un passé fort éloigné, voire oubli, bien antérieur aux documents qui nous sont parvenus. En ce sens, la science historique doit se soumettre aux avancées de la Science et reconsidérer son narratif. En d’autres termes, la Surconscience doit céder le pas à la Subconscience car ce qui reléve de la Surconscience est fragile, corruptible et bien imparfait tant dans le temps que dans l’espace. C’est ainsi que l’intérêt d’un projet comme celui de Robert Hand  et  du « Project Hindsight, projet lancé en 1993 visant à la traduction en anglais de textes anciens (en grec notamment) d’astrologie » (notice Wikipedia) comme si le passé de l’astrologie deviendrait pleinement accessible de la sorte. Il y a là une illusion  qui conduit à boucher notre horizon rétrospectif, cette littérature conservée étant perçue comme une sorte de terminus ad quem. 

L’Ecole française d’astrologie,depuis les années trente, notamment avec Dom Néroman ( alias Maurice Rougie, décédé en 1953) aura choisi une autre voie que l’on peut qualifier de « structurelle ».(cf notre ouvrage La vie astrologique. Années 30 50, ed de la Maisnie,1995) ce qui s’apparente à une « archéologie du savoir » (Michel Foucault)https://fr.wikipedia.org/wiki/ L%27Arch%C3%A9ologie_du_savoir) On peut parler d’une approche critique des textes qui se donnerait les moyens de progresser plus en amont à partir des incohérences décelées. En effet, dès lors qu’un texte comporte quelque forme de corruption, il est censé nous renseigner sur l’existence d’un état qui lui est antérieur. C’est ainsi que nous avons pu  aborder la Tétrabible de Ptolémée et notamment son tableau des Dignités planétaires avec un autre regard., ce qui nous aura conduit à la conviction selon laquelle les noms des dieus n’y renvoyaient pas à des planétes mais à des signes zodiacaux. D’où la mise en évidence d’une dérive. Or, quand on examine une telle répartition des dieux entre les signes, rien ne nous autorise à penser qu’il y est question des rapports entre planétes et signes, comme on n’aura cessé de l’affirmer, des siècles durant.

C’est bien dans cet esprit que nous entendons parvenir aux origines de la pensée astrologique. De la même façon, si l’on parvient à restituer une astrologie authentique, cela ne saurait être indifférent pour la science historique car la cyclicité qui se voit ainsi mise en évidence est en mesure de constituer le soubassement de la dite science, soit le savoir dont la Nouvelle Histoire reconnaissait avant la Seconde Guerre Mondiale, avoir un cuisant besoin pour se constituer comme véritable science. (.https://enseignants.lumni.fr/fiche-media/00000001155/cinquante-ans-de-nouvelle-histoire.html)   L’astrologie ne fut pas mentionnée parmi les solutions. il est vrai qu’elle n’était pas encore prête pour cela, n’ayant pas encore accompli sa « révolution » épistémologique- ce qui nous semble désormais être acquis en ce XXIe siècle.

Dès lors, la science historique nouvelle manière devrait être en mesure de  mettre les événements du passé en perspective  grâce à ce fil  d’Ariane et être en mesure, par voie de conséquence, de reconstituer virtuellement des pans perdus en évitant en tout cas de se contenter de romancer  les pièces disponibles comme on a  pu l’observer en ce qui concerne Nostradamus et les Centuries qui lui sont attribuées. On a pu ainsi signaler à quel point le manque de critique bibliographique affectait le propos biographique de ceux qui furent bien imprudemment chargés par des éditeurs – illustrant ainsi le principe d’incompétence de Peter- de célébrer le 500e anniversaire de la naissance de Michel de Nostredame (1503-2003). (cf  notre dossier Vers une nouvelle approche de la bibliographie centurique  in Revue  française d’Histoire du Livre: 2011 n° 132, p. 51.) 

 

 

JHB  08 03 23

 

 

 


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Jacques halbron Epistémologie Réponse à Yves Le Cozannet concernant la représentation de l’Histoire de l’Astrologie.

Posté par nofim le 7 mars 2023

Jacques  halbron   Epistémologie  Réponse à Yves Le Cozannet concernant la représentation de l’Histoire de l’Astrologie.   Nous recevons ce commentaire qui est l’occasion pour nous de réfléchir sur l’épistémologie de la recherche historique, notamment dans le champ de l’Astrologie.

Yves LE COZANNET

« Dire que P. Bouriche base tout son argumentaire sur le fait (bien réel) que le tropical utilise des positions fausses est d’une rare malhonnêteté intellectuelle, à moins que vous ne vous soyez contenté de lire la 4eme de couverture. Car contrairement à ce que vous dites, P. Bouriche est HISTORIEN, et ses 3 tomes sont avant tout un parcours très richement documenté sur l’histoire de l’Astrologie, histoire qui démontre que le tropical s’est imposé en occident pour des raisons idéologiques et certainement pas par sa prétendue supériorité. Ensuite vous prétendez que P.B. est bloqué dans le système a 12 signes, ce qui est faux, puisqu’au contraire il explique bien qu’il s’agit d’une convention simplificatrice, et que dans une astrologie purement basée sur les étoiles il n’y aurait pas de signes du tout, mais juste les étoiles. Dire qu’un retour cyclique de Saturne est « dépassé » n’a aucun sens sinon d’être une critique aussi gratuite que minable, puisqu’il s’agit juste d’une réalité et que les cycles (et donc les retours) sont la base même de l’astrologie, non ? Du reste vous vous contredisez immédiatement après puis que vous considérez que le passage de Saturne sur les 4 étoiles reines est valable par contre !!! « 

 

 

notre réponse. Vous nous dites que Patrice Bouriche est « HISTORIEN » et vous semblez ignorer notre série de publications, de travaux, de thèses dans ce domaine, sur des décennies. Il existe en vérité plusieurs façons d’être historien et on ne saurait se contenter de ce que tel historien a pu exprimer à un moment donné; Nous ignorons en tout cas votre compétence quant au fait de décréter que les publications de P.B  relévent d’un « parcours très richement documenté ».  Nous n’avons rien trouvé sur Internet concernant  vos titres à ce sujet. Quant à votre rhétorique, du « c’est  faux »,  « minable », « démontré »  c’est faire preuve d’imprudence et d’impudence.

Il est vrai que nous ne négligeons pas la question des étoiles fixes  mais cela ne remet aucunement en question, l’importance des axes équinoxiaux et solsticiaux, en tant qu’antennes de notre planéte Terre dans son rapport avec le systéme solaire.  C’est ainsi que nous pensons qu’il convient d’associer ces axes à des étoiles fixes, ce qui leur confère plus de visibilité, étant entendu que du fait de la précession des équinoxes, ces étoiles sont à remplacer par d’autres, au cours des temps et notamment l’étoile « vernale » correspondant au point vernal..  Mais revenons au coeur de votre propos:   Bouriche  « démontre que le tropical s’est imposé en occident pour des raisons idéologiques et certainement pas par sa prétendue supériorité »   On peut toujours  trouvé, à un certain stade, des arguments allant dans ce sens mais il faut tout mettre en perspectives, à la fois en remontant suffisamment loin dans le temps et à la fois en s’appuyant sur les recherches cyclologiques actuellement en cours et qui ont vocation à éclairer le passé. Sur ce dernier point, nous avons suffisamment « montré » que l’astrologie fonctionnait sur la base du passage de Saturne sur les axes saisonniers  et donc   accessoirement sur les étoiles fixes si celles-ci sont liées conventionnellement  aux dits axes. Cela dit, il semblerait que les étoiles fixes royales  correspondent à nouveaux aux axes saisonniers tels que nous les avons définis à savoir en signes tropiques, Gémeaux-Sagittaire pour Aldébaran et Antarés  et  Vierge Poissons pour  Régulus  et Fomalhaut, tout se passant comme si tout un cycle précessionnel était  depuis peu bouclé (cf l’analyse  de Dan Rudhyar sur Régulus  passante dans le signe tropique de la Vierge.

L’interface entre la Terre et les planétes, ce sont les axes saisonniers. et les étoiles fixes ne servent qu’à signaler les dits axes et n’ont en soi aucune influence. Maintenant, il importe de ne pas confondre l’histoire de l’astrologie avec celle de l’astronomie, ces deux disciplines n’ayant pas le même fondement.  Que les astronomes aient cru bon de nommer les planétes en recourant à la mythologie et les  constellations  aux mois du calendrier, reléve du « méta-langage », tout comme on baptise tel quartier de Paris, en se servant des capitales européennes. Pour notre part, nous pensons que l’astrologie n’ a nullement besoin de mythologie ou de symbolisme zodiacal  car cela contribue à en compromettre l’unité en  en morcelant l’ensemble. 

 

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Jacques halbronn L »astrologie mondiale et les fausses bonnes idées , de Léon Lasson à André Barbault. Paix et guerres mondiales.

Posté par nofim le 4 mars 2023

Jacques  halbronn  L »astrologie mondiale et les fausses bonnes idées , de Léon Lasson à André Barbault. Paix et guerres mondiales. 

 

 En 1937 Léon Lasson publiait à Bruxelles, aux éd de la revue Demain, dirigées par G-L Brahy(qui en fait la préface) une Astrologie Mondiale sous titrée » SEs bases rationnelles. La loi des grands évenements historiques. Quinze ans de paix sur l’Europe. Lasson expose sa méthode (p.p 161 et seq)  » En cette fin d’année 1937 alors que l’Europe vient d’être (..) à deux doigs d’une conflagration générale (..) parler  de « quinze ans de paix sur l’Euroe » semble une véritable gageure »  Dans l’immédiat, les Accords de Munich de 1938 pourront sembler valider une telle prévision. Lasson note: « On ne peut retenir comme  frappant l’Europe dans les quinze années à venir que deux occultations de Jupiter. (…) Restent à considérer  les éclipses de Soleil généralement très caractéristiques dans les conflits armés. Là encore les dangers  ne semblent pas particulièrement graves, on ne peut observer  que deux éclipses nous touchant d’assez près » En fait, Lasson  pointe une alerte  pour les années soixante. (p. 172) et notamment sur la Méditerranée.

Au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale,  Henri  Gouchon (inspiré par les théories d’Eugéne Caslant) va remplacer les éclipses par les conjonctions des planétes (de Jupiter à Pluton, récemment découverte en 1930) en montrant que ces configurations auront abondé lors des deux « guerres mondiales ». L’honneur de l’astrologie était sauf:  En 1967, André Barbault, prenant le relais, dans Les astres et l’Histoire, extrapolera en pointant le début des années 80 comme devant correspondre à un troisiéme conflit à l’échelle mondiale, ce qui n’aura pas lieu.

Le probléme de telles tentatives, à notre avis, tient au fait que ces trois chercheurs ne respectent plus le principe d’une égalité structurelle  du découpage des périodes, en ne tenant plus aucun compte des divisions de l’écliptique qui  balisent la révolution des planétes. Certes, une certaine dualité est mise en avant entre périodes de tension et de détente mais en laissant l’astronomie arbitrer, l’on en arrive à une description aléatoire de l’ordre cosmique, ce qui va à l’encontre de la théorie des Grandes Conjonctions d’Albumasar (fin xe siècle) articulée sur le passage des conjonctions de Jupiter avec Saturne en rapport avec les triplicités (les 4 Eléments), ce qui assurait une certaine régularité cyclique. En préférant s’appuyer sur  des épiphénoménes astronomiques, une telle recherche  astrologique  irait dans le mur et  mettrait à mal toute une traditions astrologique. Le recours de Barbault aux planétes transsaturniennes  témoigne d’un tel divorce.

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Jacques halbronn et son impact sur la vie astrologique anglaise 1978-1992

Posté par nofim le 26 février 2023

Jacques halbronn et son impact sur la vie astrologique anglaise 1978-1992  

 

En 1987 paraissaient les Actes d’un Colloque qui s’était tenu en 1984 à Londres, au Warburg Institute. Nous étions alors un habitué de la bibliothèque de cet Institut et nous avions suggéré au Canadien Patrick Curry de nous accompagner  en 1983 pour présenter à la direction l’idée d’un Congrès dans le champ de l’Histoire de l’Astrologie, ce qui fut accepté. Ce colloque complétait en quelque sorte un précédent congrès tenu également à Londres en 1981  à notre initiative. Un compte rendu en fut publié en anglais.  C’était donc une période où nous intervenions de manière assez marquée dans la vie astrologique britannique. En 1991, nous ferions appel à Curry et à Nicholas Campion pour  traiter de l’astrologie d’Outre Manche : ce fut La Vie Astrologique, il y a cent ans (Ed Trédaniel, 1992) En 1990, nous avions publié une étude sur l’influence de Claude Dariot sur la question de l’Astrologie Horaire, notamment chez William Lilly (Ed Pardés avec une introduction de Denis Labouré)   On peut même remonter à 1978 avec le Colloque que nous organisames à Paris sur l’Enseignement de l’astrologie et dont les résolutions en anglais furent diffusées lors du Colloque qui se tint, peu après, dans la province anglaise.(texte paru en 1985 dans le guide de la Vie Astrologique, Ed Trédaniel) Il convient de signaler que dans bien des cas les  colloques que nous organisions et ceux d’Angleterre se suivaient à une semaine près ce qui permettait notamment à certains intervenants notamment américains d’assister aux deux, comme ce fut le cas pour notre colloque de Bruxelles en  1980. En fait, depuis le début des années 70, nous suivions régulièrement les colloques outre Manche avant de les acclimater sur le continent à partir de 1974,(congrès de l’Hotel Méridien, Porte Maillot, Paris) en prenant langue avec l’ISAR (International Society for Astrological Research)grâce notamment  à Alex Ruperti. En 1989, dans la foulée du congrès de 1984 paraitront les actes d’un autre  Colloque londonien en Histoire de l’Astrologie , sous la direction d’Annabella Kitson (ed.). » History and Astrology: Clio and Urania Confer ». London: Unwin Paperbacks, 

Les Actes du Colloque de 1984 parurent sous le titre Astrology, Science and Society.  Historical Essays, Edited by Patrick Curry , Boydell Press. On y trouve notre contribution. Dans les ‘Acknowledemts, on peut lire  (p. VIII): »I would like to record  my thanks (..) to Jacques  Halbronn who originally suggested holding the Conference to the Warburg Institute for permitting their  conference facilities  to be used and  assisting with  the arrangement »   Nous voudrions insister ici sur l’importance de notre  travail publié dans Astrology Science and Society, lequel ne circula qu’en langue anglaise .(pp 197- 216) paru sous le titre  « The revealing process of translation and criticisme in the History of Astrology » dont nous  rendrons  éléments Ce texte est en quelque sorte l’aboutissement de notre recherche  bibliographique depuis le début des années 80, ce qui servira en 1999 à la publication de notre Catalogue Alphabétique des Textes astrologique français (CATAF), publié sur le site du CURA (Centre Universitaire de Recherche en Astrologie) animé par Patrice Guinard. En 1981, nous avions soutenu un DEA (Master, à l’Université de Lille III)J. Halbronn, « La traduction anglaise des « Jugements astronomiques (…) d’Auger Ferrier », Mémoire de DEA, Departement Anglais, qui annonçait notre recherche sur la fortune d’un autre traité paru à Lyon, dans les années 1550, celui de Claude Dariot; deux traités qui connaitront une fortune certaine au XVIIe siècle, outre Manche Dans la contribution parue dans les Actes du Colloque de 1984, on relévera les sous titres suivants: The French origins of English Learned Introductory Literature », « the problem of the translation of French textes; où nous souloignions à quel point par delà la traduction, la lecture des textes français était relativement aisée pour un lectorat anglophone, en raison de l’impact du français sur l’anglais. French Astrology in Seventeenth Century England, Le titre de notre articie résume bien notre thèse à savoir le rôle des traductions pour la circulation du savoir astrologique et . l’écho des polémiques autour de l’astrologie qui élargissait son rayonnement, ce qui n’est plus guère le cas de nos jours. cf notre section intitulée « The  Polemic from  1649 to 1654 and the Later effects ». On retiendra notre étude sur « Jean Bodin  and the Relation  of Astrology to Politics » auteur dont le discours sur l’astrologie influença probablement Kepler, thèse reprise par N. Campion ( -https://www.astrologicalassociation.com › … Jean Bodin: the father of planetary cycles. Nicholas Campion re-examines the work of Kepler’s less known brilliant contemporary ») En 1984 nous avions à l’occasion du Colloque de Lonfres publié un  Essai de répertoire des historiens de l’astrologie (A Directory of Historians of Astrology) Ajoutons  la traduction à la demande de Geoffrey Dean  de notre brochure l’Astrologue face à son client (1995) paru sous le titre  Astrologer meets client Tricks of the trade https://www.astrology-and-science.com ›(The text is addressed to astrologers and students of astrology. Ten cartoons drawn by Larissa Halbronn to my captions illustrate the key issues)

 

 Enfin signalons le succés des Grandes Ephémérides de Gabriel,(1500-1899) en deux volumes, publié dans le cadre de nos coéditions avec  Trédaniel. (1990) et largement diffusé en Angleterre avec une présentation bilingue.

Astrologer meets client Tricks of the trade

https://www.astrology-and-science.com › …
The text is addressed to astrologers and students of astrology. Ten cartoons drawn by Larissa Halbronn to my captions illustrate the key issues.

JHB 26 02 23

 

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Jacques Halbronn Réflexions sur l’article de René Alleau « Histoire de l’astrologie » in Encyclopaedia Universalis,

Posté par nofim le 21 février 2023

 

)Jacques  Halbronn  Réflexions sur l’article de René Alleau « Histoire de l’astrologie » in Encyclopaedia Universalis,     

 

Le texte de Alleau fut remplacé par le notre en 1993 lequel est toujours en place au sein de la dite Encyclopaedia/ Il ne s’agit pas ici de nous situer par rapport à ce que nous écrivions alors mais bien au vu de nos positions présentes. Rappelons que nous avions, dans les années 70, contribué à deux reprises à la Bibliotheca Hermetica dirigée par Alleau  (sur Morin de Villefranche et sur Abraham Ibn Ezra)

Selon nous, il s’agit d’avoir une approche critiques de textes comme ceux inclus dans le Tetrabiblos de Ptolémée à commencer par ce dispositif central que constitue le rapport des planétes et des signes, exposé dans le premier Livre. Selon nous, contrairement à la lecture habituelle, ce dispositif n’affirme  nullement que  tous les astres du systéme solaire sont à suivre dans leurs mouvements respectifs mais distingue 4 divinités (Mercure, Vénus, Mars et Jupiter) censées baliser la course de deux astres, la Lune et Saturne et en pratique, la Lune de par la briévété de son cycle ne saurait être opérationnelle, d’où la dialectique un jour pour un an qui se calque sur le seul cycle de Saturne. Il convient donc de distinguer très nettement l’activité des astrologues de celle des astronomes. L’Histoire de l’astrologie n’est certainement pas réductible à un tel binome, si ce n’est que les astronomes ont pu être tentés d’élaborer leur propre astrologie, ce qui semble bien avoir été le cas d’un Ptolémée, compilateur de la Tétrabible au IIe siècle.

En  ce qui concerne le Zodiaque, l’astrologie, selon nous,  n’avait aucune raison de baliser la course de Saturne par le moyen d’une division en 12 et là encore, épistémologiquement, le rôle de l’ Historien est de relever les déviances des systémes. Cette division en 12 peut certes être de quelque utilité pour situer les planétes dans le ciel, sur l’écliptique, mais le « logos » de l’astrologie n’a aucune raison de s’embarrasser d’une telle superstructure et doit en rester à une approche duelle, dialectique.  Notons que le Zodiaque a pour matrice un « tétramorphe », lié à une division en 4 (taureau, lion, aigle, homme), ce que ne signale pas Alleau qui nous submerge avec son discours sur le Septénaire et les 12 signes qui se concentre sur une période de dérive de la pensée astrologique..

On aura compris que la question de la « réception » de l’astrologie à telle ou telle époque, au sein de telle ou telle culture, nous apparait épistémologiquement tout à fait annexe, d’autant qu’elle n’ouvre pas de perspective pour une « renaissance »de l’astrologie. Nous avons d’ailleurs « donné » dans cette pratique de la réception dans notre ouvrage « Le monde juif  et l’astrologie » (Ed Arché 1985), dont nous ne sommes plus spécialement fier car cette façon de traiter de l’Histoire de l’Astrologie nous semble assez toxique et dépassée.

Il nous semble essentiel de ne pas se perdre dans les méandres d’une astrologie « savante », liée à l’astronomie d’hier et d’aujou D’ard’hui, et d’accorder de l’importance à une astrologie dite « populaire » que l’on a souvent perçue comme une forme appauvrie d’astrologie, du fait même de sa simplicité. L’historien de l’astrologie n’a pas à défendre de facto la cause des astrologues de cabinet, tributaires du « thème natal.Du point de vue de la pensée politique, du droit constitutionnel, il est clair que cette astrologie des médias se révéle bien plus compatible avec les enjeux de société que l’astrologie sophistiquée, articulée sur les éphémérides au jour le jour. D’ailleurs, comme le rappelle Alleau, la théorie des grandes conjonctions (Jupiter/Saturne) illustre à merveille cette vocation première de l’astrologie à fournir des repéres accessibles à tous, ne relevant aucunement des données de naissance et ne retenant que deux planétes, les plus lentes connues avant la fin du xVIIIe siècle,lorsque les astronomes s’amuseront à baptiser leurs découvertes en recourant à la mythologie, ce qui allait égarer encore plus les astrologues.

On reprochera à Alleau de ne pas avoir saisi la dialectique planétes/signes, celle des émetteurs et des récepteurs, ces derniers pouvant être plus nombreux que les émetteurs. Ce n’est pas aux planétes de signifier mais, comme leur nom l’indique, aux signes de jouer le rôle de « significateurs » et c’est pour cette raison que les divinités concernent nons pas les planétes mais bien plutot les signes, comme il ressort de la lecture de l’Astronomicon de Manilius (Ier siècle) dont pourtant Alleau avait donné une édition en 1970 dans sa Collection.

 

 

 

 

 

 

JHB  21 02 23

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jacques halbronn ESOTERISME Ses apports les plus marquants depuis 1971 pour l’Histoire des courants ésotériques depuis 1971

Posté par nofim le 2 février 2023

 

jacques  halbronn   Ses apports les plus marquants dans le champ des courants ésotériques depuis 1971 

 

 

 C’est en 1971 que nous avons découvert  la seconde édition des Remarques Astrologiques de Morin de Villefranche, à la Bibliothèque de l’Arsenal, Paris. Cela aura marqué un moment marquant pour notre carrière de chercheur et astrologiquement, correspondu au passage à une phase « équinoxiale » pour ceux qui suivent nos travaux dans ce domaine, autre voie que nous avons suivie en paralléle. En effet, nous  réalisions que ce que d’autres avant nous avaient exposé pouvait être entaché d’erreurs, de lacune, d’oublis. On distinguera le cas d’ouvrages  mal recensés de  celui de passages mal exploités.

A Les ouvrages mal recensés

I   Jean Baptiste Morin 

En 1971, on parlait ( L’ASTROLOGIE MONDIALE ET METEOROLOGIQUE DE MORIN DE VILLEFRANCHE. Traduction intégrale du XXV° livre de l’astrologia gallica des constitutions universelles du ciel par HIEROZ Jean, Editions Leymarie)  uniquement de traductions de Morin, à partir du latin  issues  de son Astrologia  Gallica (1661)   sans  signaler son oeuvre en français et notamment ces Remarques astrologiques de 1654 et 1657 . Nous avions signalé la chose à  andré Barbault  et à Alexandre Volguine mais c’est René Alleau qui nous publiera.(cf notre éditions  « Remarques Astrologique ou leCommentaire du Centiloque de Prolémée par Nicolas de Bourdin ou le Fanal de l’astrologie, Ed Retz 1975, Bibliotheca Hermetica »)  Par ailleurs, nous avons montré que les textes latin de Gassendi contre l’astrologie avaient été traduits et publiés par Mersenne (cf Pierre Gassendi Actes Du Colloque International Digne Les Bains 18 21 Mai 1992 Quadricentenaire De La Naissance De Pierre Gassendi)  Voir  également  in Gassendi et la modernité de Sylvie Taussig  nos « -  Questions autour du texte sur l’éclipse de 1654 attribué à Gassendi « …https://www.decitre.fr ›) …

 En ce qui concerne Abraham Ibn EZra dont le diptyque astrologique paraitra en 1977 dans la même collection, signalons que cet auteur fait l’exégése d’un traité astrologique dans son second volet  et dans notre thèse de doctorat (1979), nous avons souligné  le rôle majeur de l’astrologie dans les commentaires de l’Ancien Testament. Par ailleurs, nous avons montré en 1993 que la traduction latin de Petro d’Abano avait été réalisée non pas à partir de l’hébreu mais de l’ancien français (roman) ( cf ספר « ראשית חכמה » לאברהם אבן עזרא: בעיות תרגום בימי הביניים / « RÉSHIT HOKHMAH » D’ABRAHAM IBN EZRA: PROBLÈMES DE TRADUCTION AN MOYEN AGE (pp. 25-32) https://www.jstor.org/stable/23536907

Signalons  aussi  notre apport à  l’histoire de la production française;à savoir  le rôle d’Eustache Lenoble à la fin du XVIIe siècle alors que l’on considérait généralement que l’on ne publiait plus rien dans son dernier tiers. Patrice Guinard, qui  avait été averti par nos soins, s’y référera à partir de 1987 dans la revue Astralis. En 1993, nous montrerons que son traité, l’Uranie, avait été repris en 1785 (cf notre édition d’Etteilla et l’Astrologie du Livre de Toth, Ed La Grande Conjonction, Trédaniel). Cette réédition de la fin du XVIIIe siècle d’un traité de la fin du siècle précédent mettait en évidence une certaine continuité dont Hervé Drévillon  traitera en 1996 dans son ouvrage paru chez Champ Vallon. Lire et écrire l’avenir. L’astrologie dans la France du Grand Siècle 

Par ailleurs, nous avons proposé une lecture du Tetrabiblos de Ptolémée, en deconstruisant le septénaire et en montrant que seule la planéte Saturne était en mesure de sous tendre la cyclicité astrologique. Nous avons notamment montré que les 56 arcanes mineurs, correspondaient à 2 fois 28 ans, ce qui renvoie à Saturne, tout comme la division en 4  familles (épées, baton, coupe, denier) soulignait la nécessité d’une division par 4; ce qui donne des phases de 7 ans renvoyant aux Sept années de l’interprétation du Songe de Pharaon par l’Hébreu Joseph.

En ce qui concerne Nostradamus, en 1991,  nous avions publié dans la Revue Réforme humanisme Renaissance « Une attaque réformée oubliée contre Nostradamus (1561), ouvrage ignoré des spécialistes de la question, comme Benazra ou Chomarat., dans lequel nous accordions une certaine importance à son Epitre au pape Pie iV (cf infra)

En 2002, dans nos Documents Inexploités sur le phénoméne Nostradamus,  nous reproduisions  un texte de Noel Morgard comportant les sixains, que nous avions trouvé à la Bibliothèque Mazarine//(cf  l’article de Robert Benazra ci dessous.

 

De la Compilation de Crespin Archidamus
aux Sixains de Morgard

   L es Editions Ramkat ont récemment publié une série de textes fondamentaux précédée d’un indispensable appareil critique de Jacques HALBRONN. En réunissant une importante iconographie nostradamique, souvent rarissime, nous constituons une sorte de critique de l’édition classique des Prophéties de Nostradamus. L’auteur présente successivement, et avec un art certain du suspense, toute une série de pièces à conviction, comme dans une enquête policière, à la manière du film de Jean-Jacques Annaud, tiré du roman Au nom de la Rose d’Umberto Eco, faite de rebondissements et de témoignages, jusqu’à ce que le lecteur découvre que, d’une certaine façon, le roi est nu…

      Un triptyque de Nostradamus pour 1557, paru à la fin de 1556, rassemble selon Jacques Halbronn, les éléments authentiques les plus anciens que nous possédions pour l’heure, les Centuries, si tant est qu’elles puissent lui être attribuées, n’étant pas parues du vivant de Nostradamus ; ces pièces – dont on ne fournit ici que les épîtres – mais aussi les Prophéties d’Antoine Couillard (1556), auront servi à produire, après la mort de Michel de Nostredame en 1566, des contrefaçons, à commencer par la fameuse Epître à Henri II, placée en tête des centuries VIII, IX et X, mais aussi un texte qui la complète, les Significations de l’Eclipse pour 1559, voire les Centuries elles-mêmes.

   L’auteur pense que la fameuse Epître (centurique) à Henri II, en tête des centuries VIII, IX et X, a été constituée à partir des trois préfaces de Nostradamus pour 1557 : la Grand’ Pronostication pour 1557, l’Almanach pour 1557 et les Présages Merveilleux pour 1557, toutes publiées chez le même éditeur parisien, Jacques Kerver – et bénéficiant du même privilège – respectivement adressées au roi de Navarre, Antoine de Vendôme, à la reine Catherine de Médicis et au roi Henri II. L’étude de J. Halbronn reproduit intégralement, dans la présente édition, les épîtres de ces trois documents essentiels, ainsi que leur Privilège.

      Les Prophéties à la Puissance divine d’Antoine Crespin, dont nous reproduisons la première édition, représentent pour l’auteur, qui nous en offre un décryptage systématique, un témoignage contemporain fiable, concernant les Prophéties de Nostradamus, puisque pour ce chercheur, les éditions connues de 1555, 1557 et 1568 seraient des contrefaçons d’éditions plus tardives !

      Les Prophéties de Morgard, qui complètent le manuscrit des Sixains signalé par Daniel RUZO et Robert BENAZRA, pose le problème de clefs nécessaires à la lecture des Centuries. A cela s’ajoute la découverte d’un imprimé daté de 1606, les Signes merveilleux apparus au ciel, texte qui comporte un quatrain parmi ceux qui auraient été présentés à Henri IV, à l’occasion du baptême des enfants royaux, ce qui conduit l’auteur à considérer comme contrefaçons les éditions de 1605, lesquelles comportent des sixains.

Page de titre Crespin

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 B  Les ouvrages mal exploités

 

Passons à présent à des textes connus mais insuffisamment exploités ou mal attribués. On pense à Claude Dariot ( Introduction au  jugement des astres   Lyon 1558, https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k79124v.image) dont on n’avait pas compris qu’il s’agissait d’un traité  d’astrologie horaire, traduit par la suite en anglais (cf l’édition Pardés 1990 assurée par Denis Labouré auquel nous avions signalé la chose  et notre postface mettant en evidence son influence sur William Lilly/ Sur Dariot, voir  aussi nosRecherches autour de l’édition française du ‘Splendor solis’ (1612). in Revue  française d’Histoire du Livre)

Nous nous sommes intéressés dès 1990 à Antoine Crespin en montrant que différentes « adresses » comportaient des points communs frappants avec des versets de quatrains-cf supra l’article reproduit de Robert Benazra), cela servira à Pierre Brind’amour pour son édition de 1995 consacré au premier volet des Centuries (cf infra) En 2002, nous avions reprodiit  l ‘ouvage en question Prophéties diédiées à la puissance divine 1572 mais nous avons par la suite soutenu que c en’était pas Crespin qui avait emprunté aux Centureies mais l’inverse,les faussaires ayant récupéré  des imitateurs des quatrains des almanachs. 

 Dans notre post doctorat  de 2007(EPHE Ve section), nous avions montré (à partir d’un manuscrit des Archives Nationales) que l’auteur de l’Eclaircissement des véritables quatrains était le dominicain Jean de Sainte Marie (Jean Giffré de Réchac) alors que l’on en donnait pour auteur un certain Etienne Jaubert (.https://books.google.fr/books/about/Eclaircissement_des_veritables_Quatrains.html?id=-6d8Zd2P-6kC&redir_esc=y)  Toujours dans le domaine nostradamique, nous avons pu montrer que tel quatrain de la IVe Centurie,le 46e- datait du temps de la Ligue, ce qui permettait de dater le premier volet de 1588 89-point que Pierre Brind’amour n’avait pas su apprécier à sa juste importance -(cf son édition Droz 1996) cf notre communication  Les prophéties et la Ligue, in Prophétes et prophéties, ENS,1998) A noter que l’on n’aura pas tiré suffisamment d’enseignements de l’existence d’une épitre de Nostradamus  à Henri II (en tête des Présages Merveilleux pour 1957, dont la copie ne fut fournie par la veuve de Daniel Ruzo  et qui avait évideemment été remaniée pour composer le texte ouvrant  le second volet des Centurie (reproduction  2002  in Documents Inexploités, déjà cités)

En effet, comme l’avait reppelé Benazra on connaissait une édition des Centuries datant de 1588 ne comportant pas (encore) le dit quatrain (Répertoire Chronologique Nostradamique,  Paris, Trédaniel- La Grande Conjonction, 1990),point dont il n’avait pas tiré toutes les conséquences.

Plus  récemment, nous  sommes revenus sur l’Epitre de Nostradamus au pape Pie IV en montrant que Nostradamus avait fixé à 1567 la naissance d’un Antéchrist, point qui avait échappé à Robert Amadou lequel avait considéré qu’il s’agissait pour les textes traduits  en italien d’un faux.(cf notre post doctorat, op. cit) A titre de curiosité(cf une étude de Patrice Guinard concernant les éditions italiennes de l’épitre à Pie IV):

 

Plus tard, nous avons pu montrer que le quatrain VIII, 76, traitant de 27 ans,  se référait à cette année 1567, ce qui aboutissait à 1594, année du couronnement d’Henri IV. De la sorte, la parution des deux volets des Centuries se situait entre 1588 et 1594 et non entre 1555 et 1568 comme l’affirmaient les auteurs ayant récemment publié sur Nostradamus, notamment à l’occasion du 5e centenaire de sa naissance (2003) Ajoutons que les vignettes utilisées dans les fausses éditions des Centuries censées parues du vivant de  Nostradamus ou immédiatement après sa mort, avaient été reprises d’éditions pirates de ses Pronostications.  Dans notre exposition à la BN en 1994 Astrologie et prophétie. Merveilles sans images, nous avons mis en évidence , de façon contrastive, une forme de censure de l’imagerie prophétiques dans les impressions françaises

En 2005 dans Prophétes et prophéties, nous avons montré que les devises de la prophétie des Papes (pseudo St Malavchie) étaient prises de l’Ecclésiastique, ouvrage intégré dans le canon chrétien de la Bible.

Parmi d’autres apports de notre part à une meilleure connaissance du champ des études ésotériques, nous signalons en 1987 la réédition des petits manuels d’Alan Leo et de son équipe,  traduits de l’anglais  (ed Trédaniel), mettant ainsi en évidence une certaine influence de l’astrologie d’Outre Manche (cf La vie astrologique il y a 100 ans, d’Alan Léo à Barlet) Francis Santoni (A  century of scientific  astrology  i France)note à propos d’- Henri Lizeray, precursor of scientific astrology: Jacques Halbronn, historian/astrologer, published La vie astrologique il y a cent ans [Astrology during the Last One Hundred Years] several years ago (Guy Tr�daniel, publishers). This book indicated Henri Lizeray as the harbinger of scientific astrology. In his Horoscopes des po�tes [Astrological charts of poets], published in 1892, Henri Lizeray sought to validate the hypothesis that the constellation Pegasus (323� at 2� from the Ecliptic) influences poets. This was a first step toward a scientific astrology. »http://www.uranian-institute.org/fscentsci.htm  nous ajouterons qu’un tel bilan ne nous avait pas permis d’obtenir la chaire de l’Ecole Pratiques des Hautes Etudes Ve Section en 2002.Histoire des courants ésotériques dans l’Europe moderne et contemporaine.

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JHB  04 02 23

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jacques halbronn Méta-astrologie et réaction à la phase astrologique. Du Koweit à la Guerre de Sécession

Posté par nofim le 25 janvier 2023

jacques  halbronn  Méta-astrologie  et réaction à la phase astrologique. du Koweit à la Guerre de Sécession.

 

  Ce qui vient singulièrement compliquer la tache du chercheur  en astrologie, tient à ce que nous appelons « méta-astrologie », à savoir que toute phase astrologique, au sens de l’astrologie EXOLS, généré son opposé. Il n’est pas ainsi d’équinoxialité qui ne suscite de processus solsticial et vice versa. Cela fait partie des erreurs à corriger dont nous avons récemment traité et qui constituent des obstacles épistémologiques au sens de Gaston Bachelard. Pour en arriver à une telle conclusion, il faut acquérir évidemment une certaine confiance dans l’outil dont on dispose, tout comme quand il s »agit de faire la part du normal  et du pathologique.

Prenons le cas de la crise irakienne de 1990 qui conduira à l’invasion du Koweit. On notera qu’il ne s’agissait point là d’une région totalement étrangère à l’Irak pas plus que ne l’est l’Ukraine par rapport à la Russie. Or, Saturne était en phase solsticiale, c’est à dire mettait en branle les ensembles existans, ce qui s’était produit dans cette même période pour les pays du bloc de l’Europe de l’Est. Mais en 1989, l’URSS n’était pas intervenue pour empêcher cette dislocation. En ce qui concerne la crise algérienne, la France avait fini par céder avec l’arrivée du  général De Gaulle. 

C’est ainsi qu’en ce qui concerne le Koweit, on trouve un historique aussi  complexe que pour l’Ukraine:

Wikipedia

Revendication irakienne sur le Koweït[

« Le différend entre l’Irak et le Koweït implique également le fait que l’Irak revendique le Koweït comme territoire irakien légitime Le Koweït faisait partie de la province ottomane de Bassora jusqu’à l’issue de la Première Guerre mondiale. La dynastie souveraine du Koweït, la famille al-Sabah, avait conclu un accord de protectorat en 1899, qui assignait la responsabilité de ses affaires étrangères au Royaume-Uni. En 1922, c’est le Royaume-Uni qui fixe la frontière entre les deux pays en 1922, rendant l’Irak pratiquement sans accès à la mer. Le Koweït rejette par la suite les tentatives irakiennes d’obtenir des dispositions complémentaires dans la région.L’Irak se voulait déjà souverain du Koweït en 1958. Trois ans plus tard, le Général Kassem revendiquait le « territoire koweïtien » comme partie intégrante de la « nation irakienne , juste après la pleine indépendance du Koweït, déclarée le 19 juin 1961 grâce aux appuis britannique et arabe »

Autrement dit, l’Irak de Sadam Hussein réagissait aux vélléités koweitiennes d’indépendance, tout comme la Russie de Poutine, trente ans plus tard et dans les deux cas, une coalition intervient pour soutenir le processus solsticial alors que Gorbatchev n’avait pas fait obstacles à la solsticialité, peu de temps auparavant, sur le continent européen, ce qui d’ailleurs aboutira à l’effondrement de l’URSS en 1991, toujours en phase solsticiale.

 

Prenons le cas de la Guerre de Sécession: 

notice wikipedia

 » La guerre de Sécession ou guerre civile américaine (généralement appelée « The Civil War » /ðə ˈsɪvəl wɔɹ/1litt. « la Guerre civile » aux États-Unis est une guerre civile survenue entre 1861 et 1865 et opposant le gouvernement fédéral des États-Unis d’Amérique (« l’Union » ou « le Nord ») rassemblant principalement des États situés au Nord, dirigés par le président des États-Unis Abraham Lincoln, et les États confédérés d’Amérique (« la Confédération » ou « le Sud »), dirigés par Jefferson Davis et rassemblant onze États du Sud qui avaient fait sécession des États-Unis. La guerre résulte du débat de l’abolition de l’esclavage, souhaitée par le Nord »

Cela se déroule en phase équinoxiale, tout au long et non pas en phase solsticiale comme dans les exemples ci dessus. On nous dit que le Nord entendait abolir l’esclavage sur l’ensemble du territoire nord américain. C’est le Sud qui résistera et réagira, se révoltera  face  ce projet.  Le Nord l’emportera, porté par la phase équinoxiale où l’on refuse que les Etats pratiquent des politiques différentes sur ce sujet/ D’où la qualification de « guerre civile » au sein d’une même entité et non d’une guerre entre entités juridiquement bien séparées, comme en phase solsticiale. 

Si l’on compare les deux « guerres mondiale », la première fut solsticiale alors que la seconde du moins jusqu’en 1942 était équinoxiale. La bataille de Stalingrad est liée au passage de Saturne sur l’axe Gémeaux Sagittaire qui enclenche une phase solsticiale. Elle n’est donc pas une réaction méta astrologique survenant en phase équinoxiale  mais bien le point de départ d’une phase solsticiale

 noice  Wikipedia:

  »La bataille de Stalingrad est la succession des combats qui, du 11 juillet 1942 au 2 février 1943, ont opposé les forces de l’URSS à celles du Troisième Reich et de ses alliés pour le contrôle de la ville de Stalingrad. Cette bataille s’est déroulée en quatre phases : l’approche de la ville par les armées de l’Axe de juillet à septembre 1942, les combats urbains pour son contrôle entre septembre 1942 et novembre 1942, puis la contre-offensive soviétique, jusqu’à l’encerclement et à la reddition des troupes allemandes repliées dans des poches les 31 janvier et 2 février 1943. » C’est en juin 42 que Saturne passe en gémeaux et l’on peut donc dire que cette date vient valider notre découpage en phase sur la base de la croix mutable et non sur la croix cardinale.

Juin 1942  SATURNE
02GEMEAUX59
 

 

 

Il est clair qu’un tel tournant était prévisible astrologiquement de longue date sur la base de l’astrologie EXOLS. Cela n’empêchera d’ailleurs pas l’Allemagne de réagir face à cette période solsticiale, qui sera notamment marquée par le débarquement en Normandie, en juin 1944. A une certaine époque, nous avions été frappés par le fait que Saturne passait alors en cancer au mois de juillet, mais il apparait que l’événement matriciel aura été la bataille de Stalingrad et la reddition qui eut lieu il y a exactement 80 ans

Sur de telles bases. efforçons nous de revenir sur le conflit  actuel en Ukraine qui se déroule en fin de phase solsticiale, laquelle débuta.

 

 L’annexion de la Crimée fait référence à l’invasion de la péninsule de Crimée en Ukraine, menée par la fédération de Russie en février et mars 2014, puis à son rattachement ultérieur à la Russie le 18 mars 2014. Ce conflit post-soviétique a lieu au lendemain de la révolution ukrainienne de février 2014 et fait partie de la guerre russo-ukrainienne. »

En 2014, on arrive à la fin d’une phase équinoxiale, Saturne passant en Sagittaire à la toute fin de l’année. La révolution de 2013-2014 en phase solsticiale, mettait en présence deux camps au sein même de l’Ukraine:

  »Euromaïdan est le nom donné aux manifestations pro-européennes en Ukraine, ayant débuté le 21 novembre 2013 à la suite de la décision du gouvernement ukrainien de ne pas signer l’accord d’association entre l’Ukraine et l’Union européenne au profit d’un accord avec la Russie« . 

Avec l’annexion de la Crimée débute une décomposition de l’Ukraine dans un climat typiquement solsticial et qui se prolongera avec la situation en d’autres parties de l’Ukraine. On retrouve là en 2014 le même climat solsticial  qu’en 1989 mais cette fois aux dépens de l’Ukraine. Et l’on peut penser qu’en 2023, la phase équinoxiale mettra fin à un tel dépeçage solsticial, ce qui englobera probablement la récupération de la Crimée. Bien entendu, l’Ukraine aura résisté à ce processus solsticial avec plus ou moins de bonheur mais à présent le vent tourne à l’arrivée d’une nouvelle phase équinoxiale dans quelques semaines, lors du passage de Saturne sur l’axe poissons vierge. Mais la situation est des plus complexes vu que l’indépendance de l’Ukraine est elle même due à une phase solsticiale (1989-1991) qui se réalisa aux dépens de l’URSS. si bien que la phase équinoxiale peut être lue à plusieurs niveaux à la façon des poupées russes!

 

 

 

Jacques halbronn

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jacques Halbronn Autour du Colloque International de Londres en Histoire de l’astrologie. 1984

Posté par nofim le 14 janvier 2023

jacques  Halbronn  Autour du  Colloque International  de Londres en Histoire de l’astrologie. 1984 

 

Nous avons organisé deux Colloques à Londres en 1981 (bicentenaire de la découverte d’Uranus, depuis Bath, par W. Herschell et 1984. Le premier Avenue Road dans les locaux (squattés) de l’ambassade d Cambodge, l’autre au Warburg Institute avec  Patrick  Curry. A cette occasion nous avions publié un  Directory of historians of astrology = essai de répertoire des historiens de l’astrologie, Paris, 1984  On s’intéressera ici aux Actes du colloque de 1984, parus sous le titre  Astrology, Science and Society,  Historical Essays. Edited by Patrick Curry,  Britnell Press ( https://brill.com/view/journals/nun/3/1/article-p244_13.xml?language)  En  1991 , nous organiserons un autre Colloque en Histoire de l’astrologie, dans la crypte de l’Eglise Sainte Anne de la  Butte aux Cailles dans le treiziéme arrondissement (cf l’Astrologie en terre de France. Dans la foulée, Annabella Kitson organisera à Londres  un autre colloque sur ce même créneau dont les actes parurent en  1989/

 

Annabella Kitson (ed.). History and Astrology: Clio and Urania Confer. London: Unwin Paperbacks, 1989 En 2003, un autre Colloque en Histoire de l’Astrologie se tiendra  Bath et nous y donnerons une communication.The Importance of Comets for the Cause of Astrology: the Case of Pierre Bayle in the Years 1680-1705″(http://ramkat.free.fr/ashalb32.html) » Sophia Centre’s conference on Astrology and the Academy on 13-14 June 2003  Cinnabar Books, PO Box 1071, Bristol BS991HE, UK (Cinnabar@caol.demon.co.uk), edited by Nicholas Campion, Patrick Curry and Michael York. Notre communication de Londres en 1984  s’intitulait  The revealing process of translation and Criticim in the History of Astrology dont la version française  n’a pas encore  été produite. (pp; 197  et seq)/si ce n’est notre postface à l’édition du traité de Claude Dariot(Ed Pardés 1990) 

 

INTRODUCTION AU JUGEMENT DES ASTRES (Broché)

 

 

Description:  Claude Dariot (1533-1594), médecin astrologue, a été injustement oublié par le monde astrologique moderne. Ce livre expose les principes généraux de l’astrologie, puis les règles de l’astrologie horaire.

 

 En fait, nous avons participé aux activités Outre Mance dès 1973 comme en témoigne l’étude  de Pam Bennett Cela nous conduit à rappeler que nous avons d’abord fréquenté des Colloques en Angleterre et en Allemagne avant de nous lancer dans l’organisation de Colloque sur le sol français

CONFERENCE REVIEWS
1973 & 1974

 

Astrology in Today’s SocietyThe 1973 Conference at the University of Surrey
by Pam Bennett D.F.Astrol.S.

Under a culmination of Venus and Uranus at 2h17 pm UT on September 7th began the fourth annual Conference of the Astrological Association – a congress that will be remembered for its uncertainties and delays, and the underlying, pervasive atmosphere of near-crisis. The ’71 Conference left one almost euphorically uplifted, ’72 convened on an energetically intellectual level; but Guildford, itself uneasily new. still partly in scaffolding, brought the Astrological world face to face with its own imminent change.

« Study Groups
Three study groups followed the coffee break - JACQUES HALBRONN on the Astrology of Morin de Villefranche, who was one of the earliest practitioners to banish superstition from the field and think clearly of the significance of semi-sextile and quincunx aspects in the chart, « 

 

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jacques halbronn La vie astrologique. Sa tétralogie de présentation de l’astrologie 1976-1993

Posté par nofim le 13 janvier 2023

jacques halbronn  Sa tétralogie de présentation de l’astrologie 1976-1993

 

A  quatre reprises entre 1976 et 1993, nous avons eu providentiellement  l’occasion et  l’honneur de défendre la cause et les couleurs  de l’astrologie. 

 

1976 Clefs pour l’Astrologie, Ed Seghers  (trad. espagnole  Las claves de la Astrologia 1978)

1986  L’Etrange histoire de l’Astrologie (avec Serge Hutin), Ed Artefact (Henri Veyrier)

1993 Article Astrologie  dans l’Encyclopaedia Universalis   et  réédition revue et corrigés des Clefs (Seghers)   

 

 1976  Le directeur de la Collection « Clefs pour »  -luc Decaunes- préféra notre manuscrit à celui d’André Barbault, alors que ce dernier avait largement occupé le terrain et avait un quart siècle de plus que nous. Avec le recul, cet ouvrage nous apparait comme un chef d’oeuvre, résultat  d’une intense activité depuis nos débuts dans le domaine et notamment d’un enseignement que nous avons assuré tant à Jérusalem qu’à Paris. On signalera notamment nos contacts avec les néromaniens comme Jacques Moine et Max Duval, ce dernier venant régulièrement nous rencontrer  au 19 rue des Gobelins. 75013 Paris. Dès 1969, nous avions pris l’habitude de  rédiger et de déposer des mémoires à la Société des gens de lettres, rue du Faubourg Saint Jacques. A noter la fortune remarquable de l’édition espagnole En 1992, lors d’un voyage à Buenos Aires, nous avons pu voir nos « Claves » en bonne place dans le rayon ésotérique de certains magasins.En 1976, nous avions proposé tout un dossier à la revue Cosmopolitan, sous le nom d’Astrologie Sensorielle qui paraitra en encarté dans le numéro des fêtes de fin d’année.

.  1986   Serge Hutin que nous rencontrions assez souvent nous avait proposé de contribuer à la réédition de son Histoire de l’Astrologie, parue chez Marabout en 1968, largement inspiré de l’ouvrage en allemand de Wilhelm Knappich. La table des matières nous indique que la première partie couvre plus de 150 pages  sous le titre « La pensée  astrologique’ elle constitue à elle seule un véritable manifeste Nous  y avions notamment développé la thèse de l’instrumentalisation des astres par les humains, ce qui  relativisait considérablement les vertus proprement célestes. La seconde partie reprend l’édition de 1968 avec certaines additions et commentaires de notre cru avec notamment une importante bibliographie.. Nous avions placé en tête  « Lettre à une amie astrologue » autour de l’astrologie sidéraliste.

1993  François Secret que nous rencontrions à la Bibliothèque Mazarine nous avait recommandé auprès du responsable de l’Encyclopaedia Universalis pour rédiger une nouvelle mouture de l’article Astrologie, dû à  René Alleau, avec lequel dans les années 1977-7 nous avions collaboré dans le cadre de sa collection Bibliotheca Hermetica. 40 ans plus tard, notre article n’a toujours  pas été remplacé. 

1993 En vue d’une réédition de Clefs pour l’Astrologie, nous avions contacté l’éditeur en lui proposant une refonte compléte de la premère édition. On lira notamment nos développements  sur l’astrologie mondiale avec l’idée d’un modéle universel découpant le cycle planétaire en deux temps , M pour Multiplicité et U  pour Unité. L’année suivante, nous faisions paraitre  notre ‘Astrologie selon Saturne » qui se focalisait sur le cycle d’une seule planété et ses conjonctions avec les axes saisonniers.  Dans cet ouvrage, nous avions développé la notion de cosmothérapie, à savoir que l’astrologue se servait du thème non point pour informer mais pour communiquer en passant par un langage choisi par son client. (cf  notre brochure. L’astrologue face à son client. Les ficelles du métier (traduit en anglais par Geoffrey Dean, un critique australien bien connu de l’astrologie, en ligne, cf  son récent ouvrage avec Mather, Nias et Smit, Understanding Astrology. A critical review of a thousand empirical studies 1900-2020  AunO Publications. Amsterdam, 2022)

 

Cela dit, il est clair qu’en bien des points, si nous avions à retenter la même expérience, bien des points seraient modifiés et en aucune façon, nous ne souhaiterions que l’on  fige notre recherche à ce qui parut il y a plus de 30 ans voire plus de 40 ans!   C’est ainsi qu’il nous plairait bien de rédiger une nouvelle édition du Que Sais je sur l’Astrologie Ed PUF. Ajoutons que la publication par nos soins du Guide de la Vie astrologique en 1984 (Ed  La Grande Conjonction-Guy Trédaniel) puis en 1997 (Ed O. Laurens) nous aura également placé dans une situation d’observateur privilégié du milieu  astrologique.

 

 

JHB  13 01 23

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jacques halbronn Les piéges de l’astrologie du XXe siècle; la cométisation de Pluton, les signes zodiacaux de naissance, l’An 2000, les 2 guerres mondiales, l’informatique

Posté par nofim le 11 décembre 2022

jacques  halbronn   Les piéges de l’astrologie du XXe siècle;  la cométisation de  Pluton, les signes zodiacaux de naissance, l’An 2000, les  2 guerres mondiales, l’informatique.

 

Nos dernières études consacrées aux cométes, à  Pluton, aux horoscopes de presse  auront mis en évidence les écueils qui auront corrompu la pensée astrologique traditionnelle. A cela, il convient d’ajouter la perspective de l’An 2000 couplée avec celle de l’attente de l’ère du Verseau sans oublier le couple des deux guerres mondiales.

 

I    En attendant Pluton

Dans notre diptyque La Vie Astrologique (1992 et 1995, Ed La Grande Conjonction, Ed Guy Trédaniel), nous avions montré comment le nom de Pluton avait circulé dès la fin du XIXe siècle pour désigner une transneptunienne à venir. (1897 Fomalhaut, dans son Manuel d’astrologie sphérique et judiciaire). Quand en 1930, on crut avoir trouvé l’astre attendu, il y eut immédiatement toute une série de commentaires articulés évidemment sur le nom attribué à cet astre lointain. Nous avons notamment signalé ce qu’en disait Marie Louis Sondaz, en 1942 (Tous les signes expliqués, Ed Laffont)

Cet événement aura conduit à une cométisation de l’astrologie (cf nos études sur les cométes) qui venait compromettre la notion de cyclicité planétaire  régulière.  Mais alors que l’on aura fini par déterminer-comme pour les éclipses – la durée du cycle (36 ans) de la Cométe de Halley, l’on ne saurait en dire autant de la périodicité de la découverte des nouveaux astres et depuis 1930, voilà près d’un siècle, on  aura connu quelques alertes, comme dans le cas de Chiron (fin des années 70)  si ce n’est qu’en 2006, le statut de Pluton aura  été reconsidéré par la communauté astronomique. N’oublions pas le cas de l’intramercurielle Vulcain (objet Lescarbaut)  à la fin du XIXe siècle, qui occupera les astrologues de la première moitié du XXe siècle, comme en témoignent les Cahiers Astrologiques dans les années trente-quarante. En tout état de cause, alors que la découverte d’Uranus avait plutôt eu des effets positifs en ce qu’elle faisait pendant, aux côté de Saturne (capricorne-Verseau), aux luminaires(cancer lion), la découverte en 1846 de « Neptune » allait durablement perturbé, jusqu’à nos jours, le dispositif des maitrises planétaires, ce qui serait aggravé avec Pluton en 1930.

 

II Les deux guerres mondiales 

  Le XXe siècle aura été marqué par le couplage de deux guerres mondiales (14-18  et 39-45) lesquelles apparaitront comme structurantes et incontournables pour l’astrologie mondiale  de l’après guerre, chez Henri Gouchon (fin des années quarante)et André Barbault (dans les années soixante) qui se perdureront que l’astrologie devait s’ancrer sur une telle récurrence évenementielle  en  s’articulant sur des récurrences au sein du systéme solaire tant et si bien que par extrapolation, le dit Barbault annoncerait à partir de 1967 une troisiéme guerre mondiale pour le début des années 80  (Les astres et l’Histoire, ed Pauvert, 1967), ce qui n’eut pas lieu. En termes de cyclicité, comme dans le cas des transuraniennes, on ne pourrait s’appuyer à une quelconque régularité car le bouquet de 5 planétes( Pluton inclus) ne permettait pas d’établir une quelconque régularité quant à l’alternance des phases (montée et descente d’un graphique de synthèse unique) Rappelons que les transuraniennes sont invisibles à l’oeil nu  et n’ont pas fait partie de la littérature astrologique avant le XIXe siècle, ce qui créait ipso facto un hiatus entre l’astrologie « moderne » et  une tradition millénaire, lequel hiatus serait occulté par le recours à une même terminologie mythologique comme solution de continuité..

 

III La fin d’un monde (Verseau, An 2000) 

Le XXe siècle  avait en perspective le passage vers un Troisiéme millénaire, ce qui allait notamment se combiner avec les ères précessionnelles de plus de 2000 ans chacune (cf notre ouvrage Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros Autre Monde,1979) sans parler de l’effet des transsaturniennes qui découperaient des périodes de plus en plus longues du fait de leurs durées de révolution. L’astrologie mondiale jonglerait désormais avec les siècles au lieu de s’en tenir sagement à une temporalité à taille humaine, en restant au niveau du cycle saturnien.

 

IV Les signes zodiacaux de naissance   

 

Dans les années trente-quarante,  l’astrologie s’axerait dans la presse sur le destin des natifs des 12 signes zodiacaux, ce qui orienterait l’astrologie vers la sacralisation du moment de la naissance de chaque individu.  Ce n’était nullement au départ une fatalité et le cas de Marie Louise Sondaz (cf notre récente étude ) en témoigne laquelle n’articulait pas ses prévisions sur la date de naissance mais s’en tenait à un processus identique pour tous(cf ses horoscopes dans Marie Claire 1939, cf Edgar Morin et al.  La croyance astrologique moderne, Age d’Homme 1982). 

 

V  L’informatisation   

A partir des années soixante, l’ordinateur va jouer un rôle déterminant. Il y a eu l’entreprise « Astroflash » à laquelle Barbault, Jean Pierre Nicola, Yves Lenoble, Louis Le Corre etc contribuèrent et qui  conforta l’importance à accorder à la date précise de naissance mais il y eut par ailleurs des outils de calcul  mis à la disposition des astrologues, ce qui les engagea dans des combinatoires de plus en plus sophistiquées.On pense à l’Astrochronobiologie (ACB) de Roger Héquet, au début du XXIe siècle (Ed Rocher, Dervy), qui allait notamment donner un nouveau souffle à la technique des directions primaires. On allait s’éloigner d’une astrologie axée sur l’observation du ciel et les transits.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 11 12 22

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