jacques halbronn La carrière de Napoléon Bonaparte à l’aune de l’astrologie septennale

Posté par nofim le 19 février 2025

Jacques  halbronn La  carrière  de Napoléon Bonaparte  à l’aune  de l’astrologie septennale.

En juin 1797,  Saturne entrait en cancer, l’un des 4 signes  cardinaux. Quinze ans plus tard, en 1812,   Napoléon  domine tout le continent européen; ce que  fera Hitler au siècle suivant.https://fr.wikipedia.org/wiki/Europe_sous_domination_nazie

« Le 24 juillet 1797 ‒ Bonaparte reçoit de Talleyrand un courrier qui l’informe de la nomination de ce dernier au ministère. Il y est écrit : Justement effrayé des fonctions dont je sens la périlleuse importance, j’ai besoin de me rassurer par le sentiment de ce que votre gloire doit apporter de moyens et de facilités dans les négociations. Le nom seul de Bonaparte est un auxiliaire qui doit tout aplanir

. On  est là face à un exemple remarquable des effets immédiats  d’un Saturne cardinal.

 Sur le web

« A son retour en France en octobre 1799, Napoléon est sollicité par des membres du gouvernement pour mener un coup d’État : le coup d’État du 18 Brumaire. En novembre 1799, avec l’aide de son frère Lucien Bonaparte, président de l’assemblée du Conseil des Cinq-Cents, Napoléon remporte ce coup d’État militaire symbolisant la fin de la Révolution française. »

En 1804, Saturne repasse en signe cardinal, cette fois en balance, et c’est le couronnement impérial pour Bonaparte.  En 1812, Saturne est à nouveau en signe cardinal, le Capricorne- selon un cycle de 7 ans: on  ne retient généralement que la Campagne de Russie mais c’est alors que Napoléon  » porte le territoire français à son extension maximale en Europe, avec 134 départements en 1812, transformant Rome, Hambourg, Barcelone et Amsterdam en chefs-lieux de départements français. Il est aussi président de la République italienne de 1802 à 1805, roi d’Italie de 1805 à 1814, médiateur de la Confédération suisse de 1803 à 1813 et protecteur de la confédération du Rhin de 1806 à 1813. Ses victoires lui permettent d’annexer à la France de vastes territoires et de gouverner la majeure partie de l’Europe continentale en plaçant les membres de sa famille sur les trônes de plusieurs royaumes : Joseph à Naples puis en Espagne, Louis en Hollande, Jérôme en Westphalie et son beau-frère Joachim Murat à Naples. Il crée également un duché de Varsovie, sans restaurer formellement l’indépendance polonaise, et soumet temporairement à son influence des puissances vaincues telles que le royaume de Prusse et l’empire d’Autriche »

 

 

 

 

 

 

 

JHB  25 02 25

 

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, HISTOIRE | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Astrology. Saturn in fixed signs unfavorable to leaders.

Posté par nofim le 10 février 2025

jacques  halbronn   Septenial Astrology. Saturn in fixed signs unfavorable to leaders.   

Fixed signs correspond to the middle of each season and it is a time of  doubt about leaders and therefore of  disorders..  Such a period lasts only 2 years and 4 months, that is 840 days, within  a 7 years  subcycle. The case of 1989-1992   is quitte obvious, a  fixed sign coming necessarily after a cardinal signe. Gorabatchev, in 1988, 1989, believes that he could take the risk of a certain  tolerance with the events in Eastern Europe and decided not to interfere to permit a certain « detente ». But Saturn was to pass at the end of the year 1991 to a new sign, from Capricorn to Aquarius and it causes immédiately a loss of control of the situation and finaly the dissolution of  the Soviet Union itself. We have a former example with De Gaulle in the years 1968-1969 with Saturn passing from  the cardinal sign Aries  to the fixed sign Taurus. In 68, De Gaulle  won the general elections, after a dissolution of the Parliament, in spite of the events of « May 68′ but he lost the referendum the following year  and decided to resign.

Thirty years earlier, we  have Hitler, and Saturn equally about to leave Aries towards Taurus. The russian Campaign  (Stalingrad) occured with Saturn in Taurus (1941) and it was also the time of  the so-called  » Final Solution » for the Jews.

And what  about  Napoleon and the defeat of Waterloo, june 1815? Saturn  had entered aquarius in the last days of 1814.

In conclusion, we shall  insist on the fact that a serious astrologer should consider the « next step » and avoid to focus on a single event That is precisely what our Septenial Astrology has recently made possible.

 

 

 

 

JHB 10 02 25

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, HISTOIRE, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Astrologie septennale. Les trois temps saturniens de 2 ans et 4 mois.

Posté par nofim le 4 février 2025

jacques   halbronn   Astrologie septennale. Les  trois temps saturniens de 2 ans et 4 mois

 

On a compris qu’en Astrologie Septennale, Saturne occupe la place centrale, ce qui explique sa verticalité, en tant que père de Jupiter et que nous n’accordons aucune signification  ni importance aux autres astres du systéme solaire sinon au niveau méta-astrologique. La Lune renvoie à Saturne. Les 4 planétes situées entre Lune et Saturne  renvoient à une division en 4 du cycle saturnien, d’où les périodes de 7ans. Ni plus, ni moins.  On est  donc face à un découpage ternaire du temps politique et il s’agit d’associer à chaque temps, une dynamique qui lui soit propre et l’on connait les  propositions d’un Jean -Pierre Nicola avec son RET. Représentation, Existence, Transcendance. 

En ce qui  nous concerne, nous articulons  notre propos autour de la question de l’Unité et de ses  avatars  en nous référant au Livre de l’Ecclésiaste.

Genèse des langues : l’épisode biblique de la Tour de Babel

 

« C’est l’un des épisodes les plus connus de la Bible. Après tout, chez Babbel, on lui doit peut-être notre nom, à un « b » près. L’histoire se trouve dans le Livre de la Genèse, premier livre de la Bible, après le Déluge. L’Arche de Noé a sauvé les espèces vivantes de la planète. L’homme, poussé par son orgueil, reprend le cours de ses activités. À cette époque lointaine, tous les hommes parlent une seule et même langue. Animés par le projet de bâtir une grande tour qui atteindra le ciel, ils sont punis par le pouvoir divin. Pour compromettre le chantier, Dieu brouille le dialogue des hommes. Les hommes ne se comprennent plus : c’est l’origine des langues. La construction de la Tour de Babel sombre dans l’oubli et les hommes se dispersent sur la planète autour de leurs communautés linguistiques. Le nom de Babel est lié à Babylone, cité antique de Mésopotamie, dont on retrouve aujourd’hui le nom dans la province irakienne de… Babel (ou Bâbil). »   

Ainsi, nous inscrivons notre Astrologie Septénnale  dans  la dialectique  Unicité/Multiplicité  que nous avions déjà exposée, il  y a plus d’un demi-siècle dans la première éditions française de  nos Clefs pour l’Astrologie (Ed Seghers) puisque nos  sinusoïdes  faisaient alterner le  U  et le M. 

Grâce à l’astrologie septennale, on peut suivre  le cours de la vie politique sans recourir aux différentes planétes comme le proposait  en 1967 – 9 ans plus tôt- André  Barbault (Les astres et l’Histoire. Ed J. J. Pauvert)

  Le Droit Constitutionnel devrai intégrer notre modéle dans toute constitution dès lors que celle-ci prétend baliser le temps de la Cité. Organiser des élections en phase  « fixe » de Saturne, c’est se condamner à ne pas faire émerger une nette majorité avec une dispersion des voix comme ce fut le cas en 2022. Actuellement, cinq ans après, nous serons passé à une phase mutable avant de parvenir dans un très proche avenir à une phase cardinale qui devrait rétablir une certaine verticalité. L’ébranlement actuel du Nouveau Front Populaire signe la fin d’une phase mutable, ce que nous avions annoncé  sur la base d’un tel basculement. En tout état de cause, on ne peut pas prétendre  prévoir le cours des choses  sans maitriser les mécanismes qui animent nos sociétés. à partir d’un modéle ergonomique

 

 

 

 

 

 

 

JHB 04 02 25

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, HISTOIRE, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Du devoir de désenchantement de l’Historien

Posté par nofim le 29 janvier 2025

 

Jacques Halbronn à l’attention du Pr. Dominique Lecourt

 

Du devoir de désenchantement de l’Historien

 

Projet de mémoire en vue  d’une  HDR   devant  l’Université Paris VII Diderot, année 2007-2008

 

 

Si l’avenir apparaît souvent comme un horizon mystérieux, il nous apparaît que notre rapport au passé le serait encore davantage. L’on assiste de nos jours à une fuite en avant qui cache une certaine impuissance à appréhender les programmations que J’ Humanité a générées  pour elle-même et sur elle-même, au cours des âges.

L’invasion de la Technique alimente, par ricochet, une  impression  de  gratuité voire d’inutilité de tout un pan des activités humaines.  La suprématie de la Science tend  à présenter l’Humanité comme une sorte d’Alice au Pays des Merveilles, découvrant    un

monde étrange. Il est temps, nous semble-t-il de restituer à l’Homme toutes ses responsabilités quant à son devenir et Je devoir de !’Historien n’est-il pas, dès lors, de démystification ?

Un peu à la façon de Claude Bernard voire de Descartes, toutes proportions gardées,  faisant Je bilan de mes recherches  depuis plus de 30 ans, je parviens  à   trois

grandes problématiques épistémologiques au carrefour des domaines de !’Histoire des traditions, de la linguistique, des neurosciences   et de l’anthropologie.

 

 

Annonce du plan

 

-autour de la question de la  réception

-autour de celle de la norme

-autour de la diversité

 

 

Dans les trois  cas, j’insisterai sur les obstacles épistémologiques correspondants.

 

 

 

Toujours à propos de la fonction  des  langues,  nous réfléchirons  aux  conceptions de Marshall Macluhan : la langue sert-elle  à  véhiculer  la  pensée  d’un  locuteur  ou est­ elle, elle-même,  porteur  d’un savoir?  C’est là  toute  la  question de la  morphosémantique et du rapport signifiant/signifié que nous revisiterons, en repensant la signification de la versification. L’approche morphosémantique que  nous  prônons  ne  s’applique  qu’au noyau « verbal » (par opposition à nominal) de la langue dont les éléments,  somme toute  peu  nombreux,  subissent diverses  préfixations  et  suffixations  (flexions)  Corollaire  d’un tel questionnement: certaines langues  ont-elles  mieux  préservé  que  d’autres  leur contenu sémantique intrinsèque?. Force est de constater que les langues ne sont pas interchangeables, elles  véhiculent en quelque sorte des « sagesses »,  des sapiences, et  on ne saurait donc être surpris d’observer à quel point le discours philosophique  est tributaire de la langue utilisée 14, ce qui  rend  d’autant  plus difficile toute traduction.  Il  y aurait une philosophie, une épistémologie de la langue – comme il en est une de  la textologie – et qui consiste non pas  seulement  à  décrire une  phonologie  saussurienne mais qui vise à restituer  des  circuits,  des  parcours  sémantiques,  en  se  laissant guider par les dérivations préfixales comme dans l’exemple fourni plus haut, propre au français: provenir, devenir, parvenir,  qui  peut  être  complété  par  survenir,  advenir,  convenir, revenir et les substantifs : avenir, aventure, convention, provenance etc. Le locuteur du français est ainsi invité, plus ou moins implicitement sinon subconsciemment, à des associations de mots, qui  ne  sont  pas  seulement  dictées par des  similitudes  aléatoires (au sens de la versification), des homophonies ou des synonymies, mais bien par une armature objective de la langue, qui devient matière à réflexion. A contrario, dans des langues fortement hybrides et syncrétiques,  du  fait  de  leurs  emprunts  à  d’autres langues, de telles chaînes sémantiques  ne fonctionnent  plus avec la  même  efficace,  ce qui nous  renvoie à la  notion de  norme,  en contrepoint de  celle de dysfonctionnement.  Mais  qui dit dysfonctionnement implique  qu’il ait existé  un stade antérieur,  ce  qui    ouvre

ipso facto un champ d’investigation et de réflexion pour l’historien, ce qui n’est pas sans

évoquer  une démarche psychanalytique.

Plutôt qu’une conception linéaire de stades successifs chère à Simondon, nous préférons l’idée d’une diversité d’expériences qui se poursuivent parallèlement et qui maintiennent ainsi des alternatives, seule garantie contre les impasses qui peuvent se présenter, parfois très tardivement, face à telle option. La raison d’être de  la multiplication des clivages ne doit pas être nécessairement recherchée en termes de complémentarité au sein d’un même système mais du fait d’une diversité de projets mis en concurrence et ne devant pas interférer entre eux, une telle politique d’expérimentation sociale constituant une « assurance » en cas d’échec de telle ou telle voie suivie.

Nous prônons une approche synchronique du fait de la diversité spatiale des expériences que nous préconisons mais en  même  temps,  nous  veillons,  par  notre  théorie du récepteur, à ménager la part de la diachronie, en évitant de tomber dans le travers  de  quelque  progrès teilhardien unitaire.

•• (par  exemple  chez  Heidegger

 

 

 

Dès lors, nous débouchons sur une certaine philosophie de !’Histoire et sur une nouvelle idée de la personne humaine : d’une part en ce que toute invasion d’un pays par un autre conduit à compromettre l’entreprise engagée, parfois de très longue date,

par le pays dont l’intégrité est menacée, ce qui remet en question le droit d’ingérence et d’autre part, si l’individu est perçu comme porteur d’un « être » et pas seulement d’un « avoir » (cf supra)’, cela signifie qu’il n’est pas interchangeable et donc qu’on ne peut l’éliminer sans avoir à craindre un appauvrissement du capital humain, même chez un tout jeune enfant.

La diversité s1nscrit dans un processus de prévoyance, d’assurance- sait-on jamais ? - et de ce fait elle détermine une énorme dépense d’énergie qui peut sembler vaine, dont on pourrait faire l’économie, tant que les risques encourus ne se concrétisent pas. Le fait d’appréhender ces mesures de prudence comme ne faisant pas sens et pouvant être évacuées serait-il un des traits dominants de la mondialisation actuelle?

 

 

CONCLUSION

 

Nous avons développé une dialectique entre trois modalités « molles » et trois modalités « dures », autour des notions de science, de technique et de savoir. Philosophiquement, le triple pôle « mou » correspond à un champ plus difficile à appréhender, qui risque même d’être négligé, on pourrait le qualifier d’ésotérique, dans toutes les acceptions du terme, du fait de l’importance accordé à la créativité du récepteur, à une forme d’intuition inductive. A contrario, le triple pôle « dur » serait exotérique, plus accessible, mais ne faisant pas assez la part du récepteur, qui  serait

« en creux». C’est donc à un rééquilibrage épistémologique que nous nous attelons ici et qui débouche sur l’opposition entre deux modèles civilisationnels, ce qui signifie, pour

le moins, la mise en oeuvre d’une alternative, ce que l’on pourrait résumer par le débat entre Bio-conscience et Techno-science. La conclusion paradoxale à laquelle nous parvenons est la suivante: l’Humanité doit réaffirmer et assumer sa propre technicité pour ne pas être à la merci d’une technicité externe qui est certes générée par elle au nom d’une volonté de diversification comportant certains aspects pervers, qui voit les solutions de rechange devenir la nouvelle norme. Vaut-il mieux, comme nous le proposons, « techniciser » l’Homme ou, comme le propose Simonondon, tenter d’humaniser la Technique ?

 

  1. LA RECEPTION

 

En 1986, je publiai sous le titre « La pensée astrologique »1 un modèle qui connaîtra un certain impact 2• L’idée dominante du paradigme que j’ai depuis largement développé et amplifié consiste à montrer le rôle structurant du récepteur par rapport à l’émetteur, tant et si bien que l’émetteur n’est pas conscient, ni responsable du devenir de ce qu’il

émet et que cette émission n’a somme tout qu’un rapport assez vague avec les qualités intrinsèques de l’émetteur. On ne peut plus prévoir la réception à partir de l’émission, si  ce n’est de façon   extrêmement diffuse. Encore faut-il distinguer une réceptivité  passive,

purement répétitive et  reproductrice, qui ne serait que le calque, le miroir de l’émission,  et une réceptivité active, pro-créative, dans le plein sens d’un terme qui  a été vidé  de son sens, qui opère véritablement des choix, qui sélectionne et qui transforme. L’une va évidemment surévaluer l’émetteur alors que l’autre en relativisera   l’importance.

D’où l’importance que j’accorde aux neurosciences, qui sont la clef de voûte de tout processus réceptif lequel ne se réduit aucunement à l’examen de l’émetteur. On pense ainsi aux discours sur l’influence des astres sur l’Homme,    le problème ne se posant pas

tant au niveau de la possibilité pour les astres de laisser leur empreinte sur  l’Homme  mais à celui de l’aptitude de l’Homme à déterminer et à  décider  d’une autoprogrammation signalétique à laquelle il se conformera à partir de son observation, de sa captation (visuelle) du Ciel.

J’en arrive à l’idée selon laquelle l’on assiste à des déterminismes et à des causalités croisées,  ce qui remet  en  question  une  représentation linéaire  de  la  diachronie. D’où

l’importance que j’accorde à la notion d’instrumentalisation, qui ne se réduit pas à de la projection, ce qui supposerait une réalité intérieure préalable alors qu’il s’agit de puiser dans la réalité extérieure, non dans son essence mais dans ses manifestations les plus superficielles   de nouvelles  pistes de progrès, celui-ci étant perçu comme une  nécessité

dans une stratégie de prévoyance impliquant de ménager toujours des alternatives,  ce qui nous semble la clef de la réussite de l’espèce humaine et de sa survie en dépit des différents défis rencontrés. Autrement dit, l’on n’affronte les défis extérieurs qu’en se confrontant à des défis intérieurs, et c’est ce point qui nous semble avoir été négligé par le darwinisme.

J’accorde  ici une  grande  importance  à la notion .de Mémoire  qui  est  une  expression

privilégiée de la réception. La Mémoire évoque mais aussi convoque le passé et  lui donne sens. Certes, elle recourt au passé comme à une matière mais cette matière -

pour renouer avec une dialectique bergsonnienne – n’existe au fond que par ce qu’on en fait, c’est ce qui la définit et la détermine   a  posteriori.

‘ (in Histoire de l’astrologie, Paris, Artefact

2 {cf S. Fuzeau Braesch. L’astrologie. La preuve par deux, Paris, Robert Laffont, 1992).

 

Ce qui nous améne à relativiser la notion de source. On distinguera la source première et la source seconde, avec ce que cela implique de filtrage, de décantation, qui est le véritable point de départ d’un processus structurant. Ce qui importe ce n’est pas tant qu’un matériau préexiste dans une potentialité quasiment infinie mais ce qu’il en advient. D’où un triptyque: provenir/devenir/parvenir, le provenir étant la source première, le devenir la source seconde et le parvenir la mémoire rétrospective, à un moment donné, du devenir. Mais il faut ajouter une source troisième, qui est le principe de répétition de la source seconde : les choses ne sont alors que parce qu’elles ont déjà été.

Nous dirons que dans une série, le point de départ est aléatoire et ne fait pas stricto sensu partie de la dite série. Ensuite, intervient un processus de recyclage constant  et  d’ajustement  comme  nous  l’avons  montré  dans  notre  thèse  d’Etat3,  qui

couvre une longue durée, de la fin du XVe siècle à la veille de la Seconde Guerre mondiale.  Nous avons étudié de près la démarche critique qui se développe notamment à partir du XVIIe siècle – qui voit la naissance de la critique biblique    avec notamment  le

Traité théologico-po!itique de Spinoza -   en ce qui concerne la restitution du  passé

historique. C’est également le cas avec mes travaux sur la fortune des Centuries de Nostradamus  4. Le point de départ d’un phénoméne aussi fort, en termes de  rééditions

et de commentaires, est relativement second et l’on a tort de laisser entendre que c’est ce point de départ qui est la cause de ce qui en est sorti ultérieurement.

La notion de cycle est essentielle à notre propos: ce qui est au départ n’est pas encore cyclique puisqu’il n’y a pas encore eu répétition et ce qui est à la fin n’est plus cyclique puisque cela ne sera pas suivi de répétition. Le cycle n’est ni de l’ordre de la naissance, ni de l’ordre de la fin des choses mais il implique une mémoire pour qu’il puisse continuer à  se reproduire, ce qui relève du domaine  neuropsychologique.

 

 

Le texte prophétique en France, formation et fortune, Paris X, Nanterre, 1999)

4 (Le Dominicain Giffréde Réchac et la naissance de la critique nostradamienneau XVIIe siècle,

Post Doctorat, EPHE Ve section, 2007).

 

 

  1. LA NORME

 

Un autre volet de mon mémoire d’habilitation concernera l’observation suivante à savoir que le travail de l’historien  est à la merci de l’erreur,  de la carence  et  du mimétisme,  ces trois notions étant sous tendues par la question de la norme. Obstacle épistémologique majeur,  en  effet,  que  d’établir  une  norme par  rapport  à  laquelle l’on

pourrait parler de faute, de manque 5 Il se manifeste à trois niveaux: un décalage diachronique, quand on ne dispose que de vestiges d’une époque plus ou moins  ancienne – et nous avons montré que même des publications datant des XVIe-XVIIe siècles     ne   nous   sont  parvenues   quevfort   incomplètement,  fait   aggravé   par les

contrefaçons – un décalage spatial, quand on a affaire à des pratiques mimétiques, profanes 6 et un décalage qualitatif, quand il y a recours à des modes de substitution, ce qui renvoie aux apports techniques.

Je noterai donc que l’historien est confronté à des documents souvent fautifs, à des collections lacunaires, à des emprunts déformés – ce qui renvoie à une problématique  de

réception (cf supra). Je souhaiterai  ainsi reprendre  un travail de linguistique7   à   propos

des emprunts de l’anglais au français, ce qui pose des problèmes de transmission et de mimétisme.

Dans le domaine qui est, professionnellement, le mien, que je qualifierai de Bibliographie Historique, la tentation est grande de réduire le corpus à ce qui nous en est parvenu et d’ajuster le discours sur le dit corpus, sans chercher à accéder à la « norme » inhérente, virtuellement, à celui-ci. Entre le travail du bibliothécaire et celui de l’historien   vient s’intercaler  celui du bibliographe qui a pour tâche de restituer les  divers

enchaînements, y compris les chaînons manquants. (8 J’aborderai ensuite, d’un point de vue anthropologique, la question qui m’a également fortement mobilisé, relative à la genèse de l’acte musical. Je suis frappé par la place considérable occupée par la technique  instrumentale  dans  le  domaine  de  la  production  de  son  alors  même  que

l’homme se caractérise par une aptitude « naturelle » à en générer. Il convient de réfléchir sur ce paradoxe  dès lors  que l’on engage une réflexion  anthropologique.   Aux fins    de restituer un état anthropologique aussi ancien que possible, il s’avère nécessaire  de  partir de ses dérivés techniques (au sens de technique   » dure »), si l’on admet que ceux­  ci ne sont que le calque d’une organicité  antérieure  (technique « molle ») sinon disparue  du moins enfouie (cf  infra).

5 cf notre « Eloge de l’erreur », in Eloges-(èri’coll) Paris, Ed Lierre et le Coudrier, 1990).

6 cf notre recherche  »Psychanalyse de l’étranger », in revue Conscience de, Ed. le Lierre et le coudrier, Paris, 1991), voir aussi nos textes sur le site Hommes-et-faits corn.

7 dirigé à Paris V par Louis-Jean Calvet - mais non soutenu - et qui s’intitule  »Linguistique de l’erreur et Epistémologie populaire » (1987-1989

8 cf notamment mes travaux sur l’origine du symbolisme du zodiaque et le fait qu’il ne nous soit parvenu que par le truchement de l’astronomie,  et sur la disparition des étoiles fixes dans la tradition  astrologique)..

Pour moi, les techniques (dures) sont à percevoir comme des prothèses, des palliatifs, venant combler des manques, des insuffisances  pour  des  membres handicapés d’une communauté. Ce serait en quelque sorte leur raison d’être d’origine. L’on se demandera, en revisitant Darwin, quelle fut l’incidence du progrès technique par rapport au progrès organique. Je m’intéresserai notamment au développement  de  la main et du bras, en dialectique avec la bouche, liée à la production de sons (cf  supra),  du souffle, ce qui nous conduira à reprendre une réflexion bergsonienne sur le corps et l’esprit. Ne suivant pas Gilbert Simondon9 dans l’appréciation de la Technique, nous percevons  donc   plutôt   celle-ci   comme un pis aller et  une entrave au  développement

de ce que nous appelons des techniques organiques ou « molles » par opposition aux techniques instrumentales ou « dures ». On notera que si les techniques dures se transmettent par déduction, les techniques  molles  se  transmettent  par  induction: l’enfant entend parler et il doit trouver par lui-même, par intuition, comment produire un son comparable sans que l’on puisse le lui montrer du doigt à la différence de l’apprentissage, par exemple, du piano, où tout le processus est  visible, tout  comme pour l’écriture. Les techniques molles sont liées à la bouche, les techniques dures s’articulent par le truchement de la main, située à distance des zones les plus sensibles du corps. De même, mémoriser puis réciter un texte ou une liste de mots (dans  sa  langue maternelle et a fortiori dans une langue étrangère) ne fait pas appel aux mêmes facultés que sa reproduction sur quelque support extérieur.(distinction  entre  savoir  « mou » et savoir « dur » cf infra) Il y a là  opposition  entre  bio-conscience  et  techno­ science.

Nous dirons aussi que la bio-conscience s’articule sur l’être et la techno-science sur l’avoir, ce qui signifie que dans le monde dominé et envahi par la technique, ce qu’est l’individu, et comment  savoir  ce qu’il est, devient  bien  moins important  que ce qu’il  a. La question n’est plus alors de déterminer    en quoi il est doué mais de quoi il est doté. Il

y a là un problème éthique et  économique.

A un autre niveau, nous parlerons de savoirs « mous » et de savoirs « durs » : la langue maternelle serait un savoir mou, interne alors que la langue étrangère apprise dans une grammaire serait un savoir dur,  externe.

L’intérêt heuristique de la notion de savoir mou 10 est de mettre en évidence le « non dit », l’allant de soi », qui permet de corriger les erreurs ou les imprécisions entre  »initiés »,

et donc de prendre conscience    des cloisonnements sociaux, « transparents », difficiles   à

franchir et qui ne sont pas réductibles à l’intégration de savoirs durs 11 Ce qui est  »mou »

relève d’une dimension difficile à appréhender quant à sa substance12 tout en étant bien présente par ses effets.

En fin de compte,  il ne faudrait pas que l’exception, le cas limite, soient perçus comme   la règle, que le pis aller devienne   une finalité.

 

 

Du mode d’existence des objets techniques, Méot, 1958

10 (voir Garfinkel, cf notre DESS d’Ethno-méthodologie, Le miileu astrologique, ses membres et ses structures, Paris VIII, 1995)

11 (voir l’habitus de Bourdieu

12 (cf Bergson, Matière et Mémoire, 1896

 

 

  1. LA DIVERSITE

 

L’historien est confronté  à un problème récurrent  de sélection et  de déperdition de l’information. Cette déperdition est en fait une nécessité de tout processus de réception, impliquant nécessairement une sélection, ce qui implique d’ailleurs que l’émission soit considérablement décantée de par la variété et la polyvalence qui la constitue.  Mais  cette  déperdition  si  elle  est  une  chose  positive  et  inévitable,  ce qui

permet de passer de la concurrence à la récurrence, de la juxtaposition à la succession, donc de la synchronie à une forme de diachronie,  nous apparaît, en revanche, comme  un écueil, pour l’historien qui obéit à d’autres impératifs que structuralistes à savoir de tenir un discours scientifique  quant à  la genèse des objets auxquels il s’adonne.

Nous insisterons sur l’importance de la socio-diversité comme un moteur de l’évolution de l’humanité, ce qui nous conduit à repenser la question de la diversité des langues et des cultures, laquelle ne nous apparaît pas comme une sécrétion   babélienne

ne remplissant aucune fonction mais au contraire comme génératrice de clivages et de cloisonnements permettant à la diversité de se déployer 13. Plus généralement,  nous  nous  portons   en  faux  contre  une  approche  « artistique »   et  « culturelle »,   si  ce    n’est

folklorique des pratiques sociales et prônons la recherche d’une certaine fonctionnalité,  ce qui évite ainsi de faire de la Technique le havre que voudrait en faire un Simondon  face à une humanité fatalement   vouée   à une poursuite de loisirs assez vains et   ayant

besoin de la Technique pour survivre et progresser. En cela, nous ne suivrons pas la dualité bachelardienne, opposant, de facto, le plan scientifique  et  le plan poétique  et cela fait partie intégrante de notre entreprise de   désenchantement.

 

 » (cf aussi la pratique de la polygamie, à un autre niveau et les véritables enjeux de la procréation).

 

Commentaires  2025

Une question centrale , pour nous, à l’époque,  était la suivante; La  langue sert elle à véhiculer la pensée d’un locuteur ou est-elle elle même, porteuse d’un savoir? Et nous parlions de « morpho-sémantique » 

: »Vaut-il mieux « techniciser » l’Homme ou (..) tenter d’humaniser la technique? Nous référant à notre essai « La pensée astrologique » (  1986), nous insistions sur le rôle  structurant du récepteur par  rapport à l’émetteur.

 

JHB 29 01  25

Publié dans critIque, epistémologie, HISTOIRE | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Histoire du Foyer Juif, de la Roumanie (Paris,1856 ) à l’Algérie (Accords d’Evian, 1962), au rythme des guerres

Posté par nofim le 28 janvier 2025

jacques halbronn Histoire du Foyer Juif, de la Roumanie (Paris, 1856 ) à  l’Algérie (Accords d’Evian, 1962), au  rythme des guerres

 

 

 

L’installation d’un Asile pour les Juifs à l’occasion de l’indépendance de nouveaux Etats, émergeant en raison du démantélement de l’empire ottoman, fut l’occasion d’une certaine pression exercée sur les populations locales et ce à 40 ans d’intervalle, en 1879 et en 2019. Citons en 1879, l’intervention de William Wadington lors du « Congrès des Nations » de Berlin et en 1919 l’accord Fayçal Weizman, dans le contexte de la « Société des Nations ».. I L’installation en Roumanie/ Carol Iancu Les Juifs en Roumanie: « Au lendemain de la guerre russo-roumano-turque de 1877, le ministre français Waddington propose au congrès de Berlin (1878) de subordonner la reconnaissance de l’indépendance de la Roumanie à l’octroi de l’égalité des droits civils et politiques aux Juifs. Au lieu d’une émancipation collective réclamée par l’article 44 du traité de Berlin, le parlement de Bucarest vote une loi qui permet seulement la naturalisation individuelle Dans sa « France Juive » Drumont (1886) s’en prendra à William Wadington (pp.462 et seq) Il cite notamment Gambetta: « J’engage votre gouvernement à s’exécuter, la France ne reconnaîtra pas l’indépendance de votre pays sans que vous ayez reconnu les droits civils à tous les Juifs sans distinction. M. Crémieux y tient. M. Waddington a pris au congrès de Berlin l’initiative de cette question, il y va de l’honneur de la France de ne pas la laisser éluder. Moi-même j’ai donné ma parole à Crémieux de l’appuyer, ainsi je ne peux encore une fois que vous engager à remplir sans délais vos engagements. » Rappelons qu’en 1870, le décret Crémieux avait conféré la nationalité française aux Juifs d’Algérie, en les alignant sur le statut des Juifs de la métropole.Il s’agissait pour les Juifs français ayant quelque influence politique donc d’obtenir du nouvel Etat Roumain, en 1879, l’ »émancipation » de ses Juifs. II L’installation en Palestine   Quant à l’accord  Fayçal-Weizmann de 1919,  il fut signé le 3 janvier 1919 entre l’émir Fayçal ibn Hussein, fils du roi du Hedjaz et futur roi de Syrie (1920), d’Irak (1921 à 1933) et du Hedjaz (1924 à 1925), et Chaim Weizmann, futur président de l’Organisation sioniste mondiale (1920 à 1931, 1935 à 1946) et de l’État d’Israël (1948 à 1952), à l’occasion de la conférence de paix de Paris de 1919, organisée pour négocier des traités de paix après la Première Guerre mondiale. Cet accord devait entamer une coopération judéo-arabe pour le développement d’un foyer national juif dans l’État de Palestine (alors occupée par le Royaume-Uni) et d’une nation arabe sur la plus grande partie du Moyen-Orient. Fayçal ben Hussein accepte, par cet accord, les termes de la déclaration Balfour à condition que les Britanniques tiennent les promesses d’indépendance faites aux Arabes pendant la guerre. Elles ne furent pas respectées et l’accord resta donc lettre morte. »ce qui n’empêcha sa mise en pratique sur le terrain. Société des Nations Article 6. Tout en veillant à ce qu’il ne soit pas porté atteinte aux droits et à la situation des autres parties de la population, l’administration de la Palestine facilitera l’immigration juive dans des conditions convenables et de concert avec l’organisme juif mentionné à l’article 4 ; elle encouragera l’établissement intensif des Juifs sur les terres du pays, y compris les domaines de l’État et les terres incultes inutilisées pour les services publics. Article 7. L’administration de la Palestine assumera la responsabilité d’édicter une loi sur la nationalité. Cette loi comportera des clauses destinées faciliter aux Juifs qui s’établiront en Palestine d’une façon permanente l’acquisition de la nationalité palestinienne. Article 8. Les privilèges et immunités des étrangers, y compris la juridiction et la protection consulaires, tels qu’ils étaient autrefois pratiqués dans l’Empire ottoman, en vertu des Capitulations et des usages, seront sans application en Palestine.’ » Dans notre ouvrage, « le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle » (Ed Ramkat 2002), nous avons montré que les Protocoles des Sages de Sion avaient été inspirés par la tenu des Congrès sionistes. Dans la France Juive, Drumont se référait déjà en 1886 au Congrès de Berlin (1878) comme ayant tenté de forcer l’Etat Roumain à procéder à l’émancipation des Juifs (…)  condition à l’indépendance du dit Etat. Donnant-donnant. Dialectique Décolonisation/colonisation. On peut d’ailleurs se demander si l’Emancipation des Juifs de France, en 1791, n’aurait pas fait, quelque part, l’objet d’un certain marché en contrepartie du maintien de Louis XVI sur son trône, ce qui englobait la tenue d’Etats Généraux, à la veille de la Prise de la Bastille.. Michel Winniock note qu’en 1787, « Mirabeau publie un ouvrage Sur Moses Mendelssohn ou De la réforme politique des Juifs. La même année, Malesherbes, chargé par Louis XVI de s’occuper des Juifs, après avoir fait promulguer l’édit de tolérance pour les protestants, commence une vaste enquête. » Quant à l’ Abbé Grégoire, il produit un Essai sur la régénération physique, morale et politique des juifs 1788) A propos de la répétition de certaines « solutions », signalons que la partition de la Palestine (ONU, novembre 1947) aura pour pendant celle de l’Inde et la création du Pakistan. Dans les deux cas, la Grande Bretagne était à la manoeuvre: Wikipedia « Le Pakistan est créé dans la nuit du 14 au 15 août 1947 au cours de la partition des Indes. Il est alors constitué de deux parties, communément appelées Pakistan occidental et Pakistan oriental, séparées entre elles par quelque 1 700 kilomètres de territoire indien. » Mais ne peut-on comparer de telles situations à celle qu présida à la création par l’ONU d’un plan de partage de la Palestine en novembre 1947 ? Tout se passe comme si l’indépendance d’une Palestine arabo-musulmane avait été conditionnée par l’acceptation de la constitution d’un Etat  hébreu, conjointement, 40 ans à peu  près après 1919 (cf  supra). Quid également de l’indépendance de l’Algérie ? Ne fut elle pas conditionnée par le sort des Juifs qui s’y trouvaient ?  Dans son ouvrage  La judéophobie musulmane en Algérie, avant, pendant et après la période  française (Presses Universitaires de Provence )  de  J. P. Liédo,  on peut lire :  »  Ne devrait-on pas reconnaître que les dirigeants du FLN ont tenu un double langage ? Puisqu’au même moment où le FLN pratiquait sur le terrain, le terrorisme le plus abject à l’encontre de civils ciblés uniquement en fonction de leurs origines ethniques  il s’adressait aux Juifs « fils de notre patrie », ou aux Pieds-noirs en leur reconnaissant la qualité d’« Algériens quelles que soient leurs origines », dans un certain nombre de Lettres dont les véritables destinataires ne pouvaient être que l’Organisation des Nations unies (ONU) et la gauche laïque européenne, et ce à des fins de séduction et de propagande. » pour donner le change. 

L’on observe comme pour la Roumanie, au lendemain du Congrès  de Berlin,  des  mesures  très restrictives  d’accés à la nationalité »

«L ’indépendance conduit à un exode : près de 130000 personnes gagnent la France, dans l’urgence, à compter de la signature des accords d’Evian. Les conditions d’accès à la nationalité définies par l’Etat algérien en mars 1963 sont très restrictives. Les images montrent des familles, emmitouflées dans des habits d’hiver (chaque personne ayant droit à une valise, la plupart font le choix de porter autant de vêtements que possible à même le corps). Ce mouvement massif se prolonge durant l’année 1963 (environ 21000 juifs parmi les 100000 français qui quittent l’Algérie), particulièrement après que l’annonce de la nationalisation des terres par Ahmed Ben Bella ait suscité un second exode d’européens. En 1966, la population juive d’Algérie est évaluée à 1300 âmes, d’une moyenne d’âge élevée, restant surtout structurée à Oran, où se situent deux des trois synagogues encore actives d’Algérie »

Dans  La République  des Ducs  ( Ed  Grasset, 1937), tome  II,  p. 271 Daniel Halévy signale le précédent de 1856, lors du Congrès de Paris  qui clot la  Guerre de Crimée. On comprend que la question  juive fut activée, actualisée par les guerres des XIX et XXe siècles,  aussi bien positivement (Guerre de Crimée, Guerre de 1870 (d’où le Congrès de Berlin), Première et Seconde Guerre « mondiale »), Guerre des Six jours (et annexion de l’ancienne  Jérusalem par l’Etat Hébreu) que négativement (cf la Shoah et la Seconde Guerre mondiale) Rappelons également à quel point l’Empire Ottoman aura chaque fois joué un rôle clef,depuis la Guerre de Crimée  julequel signalait le précédent de 1856, lors du Congrès de Paris  qui clot la  Guerre de Crimée/squ’à la Guerre d’Algérie et le « rapatriement » des Juifs en France (1962) On note que le mouvement sioniste ne parvint à ses fins qu’à l’occasion de la Première Guerre Mondiale (Déclaration Balfour etc)

 

JHB  23 02 25

Publié dans HISTOIRE, judaîsme, Juifs | Pas de Commentaire »

Jacques halbronn Astrologie Mondiale STP Alternance Saturne cardinal/mutable

Posté par nofim le 18 décembre 2024

Jacques  halbronn  Astrologie Mondiale STP  Alternance  Saturne cardinal/mutable

 

Saturne en phase mutable .Octobre 1917, Fin  1942 (Stalingrad) , Traité de Rome  1957, 11  Septembre New York  2001, Octobre  Gaza 2023,   

Saturne  en phase cardinale;  Munich 1938, Juin 67, Décembre 89, Décembre 2010 

 

 Deux événements auront sidéré les esprits au cours du présent quart de siècle: la chute des  Twin Towers  de New  YOrk en septembre 2001 (« nine eleven »)  et  le massacre de  civils Israéliens du 7 octobre 2023 commis par le Hamas.  Leur point commun, la présence de Saturne dans l’un des 4 signes mutables  selon l’astrologie STP.  Cette présence  signifie, pour nous, que le faible a trouvé une faille chez le fort lequel aura relâché sa vigilance. Mais 60 ans auparavant, avec Saturne dans la même position en Gémeaux et en  vierge  cela  avait  été  la défaite nazie lors du siège de Stalingrad:

« L’armistice de 1918, signé le 11 novembre 1918 à 5 h 1523, met provisoirement fin aux combats de la Première Guerre mondiale (1914-1918). Prévu pour durer 36 jours, il est ensuite renouvelé. L’armistice reconnaît de facto la victoire des Alliés et la défaite de l’Allemagne, mais il ne s’agit pas d’une capitulation au sens propre »

 

« Seconde Guerre mondiale : la bataille de Stalingrad, première vraie défaite allemande. Le 23 août 1942, la VIe armée allemande atteignait la Volga et commençait à bombarder la ville de Stalingrad. Cette date marque le début de la célèbre bataille du même nom. Pendant plus de six mois, la Wehrmacht et l’Armée rouge se sont livrées une lutte sans merci faisant près de deux millions de morts. Un des tournants de la Seconde Guerre mondiale. »  Or, la configuration saturnienne est analogue à celle qui présida à l’armistice de 1918.


sur le web « Le 11 septembre 2001, deux Boeing 767 ont frappé les tours jumelles, les plus hauts bâtiments de 110 étages de New York.

Le premier avion a frappé la tour Nord à 8 h 45. Le bâtiment a brûlé pendant 102 minutes puis, à 10 h 28, s’est effondré en seulement 11 secondes.

Dix-huit minutes après le premier crash, à 9 h 03, le deuxième avion a percuté la tour sud. Le gratte-ciel a résisté aux flammes pendant 56 minutes, après quoi, à 9 h 59, il s’est effondré en 9 secondes. »

Sur Internet

7-Octobre : une journée atroce, une année tragique

Jérôme Fenoglio

« L’acte d’extermination commis par le Hamas le 7 octobre 2023 a précipité le conflit israélo-palestinien dans une nouvelle phase radicalisée. »

Inversement, quand Saturne arrive en signe cardinal, comme en 1938 (Accords de Munich), 1967 (guerre des  Six Jours),  1989 (Mur de  berlin)  et  2011 (printemps arabe),  les ensembles les plus  vastes sont menacés ( Tchécoslovaquie (issue de l’Autriche Hongrie), bloc  communiste en Europe de l’Est, unité  du   monde arabe au Moyen Orient) Saturne se plaçait alors respectivement en bélier, capricorne  et balance,  signes  cardinaux. Cela se fait  alors aux dépens des processus fédérateurs, supranationaux.

 

« Chute du Mur de Berlin : La folle nuit qui changea la face du monde

- Il y a 32 ans, tomba le Mur de Berlin, emblème d’un monde bipolaire au lendemain de la Seconde Guerre mondiale. Cette ouverture dans la brique et le béton changea la face du monde …

sur le web

‘Le « Printemps arabe » est un ensemble de contestations populaires, d’ampleur et d’intensité très variable, qui se sont produits dans de nombreux pays du monde arabe à partir de décembre 2010. Départ des chefs de l’État en Tunisie, en Égypte et au Yémen. » 

 Conclusion: notre « statistique » n’est pas centrée sur un seul pays mais sur une diversité de périodes et de régions. Elle s’articule sur le seul critère valable,  à savoir celui des axes équinoxiaux et solsticiaux que nous avions déjà placé au centre de la Recherche Astrologique, il y a un demi-siècle (cf Clefs pour l’Astrologie. Ed Seghers) sur une base binaire M pour multiplicité) et U. (pour unicité) L’astrologie sidéraliste se voit là définitivement mise hors course laquelle n’aura pas pris la mesure d’une telle axialité liée à l’inclinaison de l’axe.

 Sur le  web

 » Qu’a à voir l’axe incliné de la Terre avec les saisons? Cela veut dire que, selon les moments de l’année, différentes parties de la planète sont inclinées vers le Soleil. C’est aussi pour cette raison que les saisons diffèrent selon les régions du globe. »

Sur le web

« Le cycle des saisons est causé par la combinaison de 2 phénomènes :

  •  1. L’inclinaison de son axe de rotation
  •  2. La révolution de la Terre«  
  • Selon notre conception « théologique » du systéme solaire, on se situe ici dans une architecture propre à la « SurNature » qui a fait  en sorte notamment que, mesuré en unités terrestres, le cycle de Saturne donne les mêmes chiffres (28, 7(journées/années) que ceux de notre satellite, la Lune. A l’évidence, l’astrologie est à situer dans la cyclicité et non dans la linéarité. Le mot ‘révolution » signifie un retour et non un changement irreversible, il s’oppose, en quelque sorte, à « évolution »., ce qui est propre à la « Nature ». Les planétes sont l’expression par excellence de la cyclicité (cf Génése I)
  • Au niveau de la science politique, on a bien là une clef de l’alternance entre le début d’une phase de 7 ans de Saturne (28/4) et son épuisement, à mi -parcours ( milieu des signes fixes, qui constituent l’axe « sphingien »). Lorsque Saturne passe en signe cardinal, il marque une radicalité, une pureté, un cohérence qui va  se corrompre quand il arrivera en signe mutable, en fin de parcours, au bout de 3 ans et demi (7/2),ce qui générera progressivement  de la confusion, de la perte de repéres..Il ne faut donc pas s’étonner qu’en signe cardinal, pour Saturne, il y ait une renaissance qui mette fin à des constructions artificielles et qu’inversement en signe  mutable, la verticalité, liée au temps, soit compromise  par une horizontalité, liée à l’espace, au présent.

 

JHB 18 12 24

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, HISTOIRE, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Astrologie. Le revirement de 1791 et la fin de Louis XVI/ Le paralléle avec De Gaulle 1965-1968

Posté par nofim le 13 décembre 2024

jacques  halbronn  Astrologie. Le revirement de 1791 et la fin de Louis XVI. Le paralléle avec De Gaulle 1965-1969

Saturne,  en Bélier  Entre 1789  et 1791, la  roue de fortune aura  tourné . On passait d’une monarchie parlementaire à une éxécution du couple  royal, à la suite de la Fuite à Varennes (qui fit couler beaucioup d’encre chez les commentateurs des Centuries comme Georges Dumézil ) Situation comparable à ce qui se produira entre 1967 et 1968  avec un De Gaulle poussé à la démission, notamment en raison de son attitude lors de la Guerre des Six Jours ( juin 67); Dans les deux cas, on passait de Saturne en poissons à Saturne en bélier, soit, dans le cadre de notre astrologie STP du premier au second quadrants du printemps. Louis XVI  allait se faire guillotiner en 1793 et De Gaulle, avec sa posture royale, rejeter à la suite du référendum de 1969.   Le récent film  » Le Déluge » illustre ce basculement de statut en 1792.  On rappellera que pour l’astrologie STP, une période ne dure pas plus de 3 ans 1/2  soit la moitié  de 7 ans et alterne avec une période allant dans le sens opposé: vers la radicalité lors du passage du second au premier semi-quadrant ou vers le compromis lors du passage en sens inverse  de Saturne.

 Sur le web

« Essai de monarchie constitutionnelle (1789-1791)

Le 7 juillet, l’Assemblée nomme un comité de constitution de trente membres et, le 9 juillet, elle se proclame Assemblée nationale constituante. La Constitution est adoptée le 3 septembre 1791. La France est alors une monarchie constitutionnelle fondée sur la séparation des pouvoirs. Le roi tient désormais son autorité de la Nation. Roi des Français et non plus roi de France, le souverain doit prêter serment de fidélité à la Nation. Il choisit les ministres en dehors de l’Assemblée législative, afin qu’il ne puisse corrompre les députés par l’attrait d’une responsabilité ministérielle. »

 Conséquences  de la Fuite de Varennes

Sur le web « 

Au-delà même des erreurs d’organisation de cette équipée, l’arrestation du roi marque véritablement un tournant dans la Révolution. L’idée d’une république commence à faire son chemin15. Les partisans de l’abolition de la Monarchie vont utiliser cet événement pour dépeindre Louis XVI en ennemi de la Révolution. Ce départ, justifié par Louis XVI , est alors assimilé à une fuite. »

On songe à De Gaulle à Baden Baden. Etrange paralléle sous les mêmes configurations avec des conséquences assez analogues. On parle dans les deux cas  de  « fuite » vers l’Est.

 

« En disparaissant subitement ce 29 mai (1968), le général de Gaulle s’est bien rendu en secret à Baden-Baden, quartier général des forces françaises en Allemagne. Sur place, il s’est longuement entretenu avec le général Jacques Massu, alors commandant des Forces Françaises en Allemagne. Certains ont vu dans ce déplacement une ruse du chef d’État destinée à préparer la contre-attaque, d’autres y ont décelé une volonté de fuite face à une situation devenue incontrôlable. » Dans notre  brochure  « L’Astrologie  selon Saturne », parue il y a 30 ans et qui avait prévu les mouvements sociaux de l’année suivante,  nous n’avions pas encore adopté la méthode des phases inverses qui est la meillure façon de prouver l’astrologie, par un processus dialectique. Il est vrai que cela exige une connaissance très pôintue du suivi des événements, bien différente de ce qui est dispensé dans l’enseignement scolaire avec son culte des dates marquantes qui ont en fait toujours un revers à leur médaille. la prévision  astrologique se doit d’annoncer un couple de dates allant dans un sens puis dans l’autre, ce qui exige une formation universitaire. On est également aux antipodes de la « longue durée » mise en avant par les tenants de la « Nouvelle Histoire » et chère aux tenants des planétes transsaturniennes. En fait, un événement peut prendre le relais d’un précédent événement, mais après avoir connu un processus inverse, entre temps. En soi, un événement n’a d’impact que temporaire et n’offre en soi aucun caractère de rareté.

 

JHB 13 12 24

 

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, HISTOIRE, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Emancipation ou Etat Juif? Réflexions sur  » Israel face à Israel; Promesses et dérives d’une utopie. »

Posté par nofim le 23 octobre 2024

jacques  halbronn  Emancipation  ou  Etat Juif? Réflexions  sur  » Israel face à  Israel; Promesses  et dérives d’une utopie. » Ed Autrement, 2018,  par Pierre Blanc et Jean Paul Chagnollaud  

Dans un précédent texte dédié à l’histoire de l’idée  du projet territorial, comme « solution » de la Question Juive, nous avons souligne certaines insuffisances dans la description de l’enchainement des attentes et des tentatives en matière d’émancipation et d’installation.

Si l’on examine l’ouvrage  en question, force est ainsi de constater en dépit de nos travaux, que l’épisode roumain aura été sauté.  Les auteurs n’oublient pas ce qui s’est joué sous la Révolution Française (pp.18  et seq) on y aborde la condition juive dans les « confins européens ». On  y mentionne  un Léon Pinsker et son Autoemancipation (1882) et les débuts du « sionisme »  avec Max Nordau et Herzl (cf  notre ouvrage, Le sionisme et ses avatars au  tournant du XXe siècle, Ed Ramkat 2002) et on y met l’accent  sur 1917,qui fut l’année où les Britannique « accordèrent un Foyer juif en Palestine », en raison de leur victoire sur l’empire ottoman (p; 25)  

 Sur le  web 

  »Soutenue, selon les aléas, par les coreligionnaires des empires centraux, des pays neutres et des pays de l’Entente, c’est finalement la conférence de paix de Paris qui proclame l’émancipation des Juifs roumains, par l’article 7 du traité des minorités que la Roumanie finit de signer le 9 décembre 1919. » 

C’est cette autre voie  paralléle à la Déclaration Balfour que nos auteurs semblent avoir  totalement ignorée dans leur ouvrage pourtant bien documenté par ailleurs. Il importe de remonter au congrès de Berlin, quarante ans plus tôt.(cf  Jacques   Halbronnn  La période 1876-1886  essentielle pour l’Histoire du Sionisme.)  où la France insista pour que la Roumanie pratiquât  une politique d’émancipation ouverte à tous, Juifs compris.

  Il apparait ainsi que nos auteurs qui avaient pourtant commencé par évoquer l’Emancipation des juifs du Royaume de France, à la fin du régne de Louis XVI, auront complétement oublié d’aborder les autres tentatives d’Emancipation tout au long des XIXe et XXe siècle, depuis la Roumanie jusqu’à l’Algérie. Or, dans ces deux cas, la France fut directement impliquée, dans la foulée de 1791 tant en 1879 qu’en 1962.Or, ces deux processus d’émancipation et d’Etatisation  se complétent et l’on peut encore signaler le cas des « refuzniks », celui des juifs d’URSS  finalement autorisés à partir et pas forcément pour Israel, ce qui est un autre mode d’émancipation, par exfiltration.

sur le  web

  »L’arrivée au pouvoir de Mikhaïl Gorbatchev dans l’Union soviétique du milieu des années 1980 et sa politique de glasnost et de perestroïka, de même que le désir d’entretenir de meilleures relations avec l’Ouest, amenèrent des changements considérables. La plupart des refuzniks furent alors autorisés à émigrer. Avec la dislocation de l’Union soviétique à la fin de la décennie, le terme refuznik passa au registre de l’histoire. » 

 

 

 

JHB 23 10 24

Publié dans HISTOIRE, Juifs, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Réflexions autour des Six Promenades d’Umberto Eco (1996)

Posté par nofim le 4 septembre 2024

jacques  halbronn  Réflexions autour des » Six Promenades dans les bois du roman  et d’ailleurs » d’Umberto Eco ( Grasset, 1996)

Il s’agit  d’une réflexion sur le rapport entre fiction  et  réalité. En ce qui nous  concerne, ce que les auteurs relatent est vicié à commencer par une chronologie factice. Certes, dans un monde, où l’on joue avec le calendrier, à commencer par celui établi  en  vue  des échéances électorales, une telle objection pourrait sembler assez vaine. Mais nous préférons de beaucoup les mythes, les « Ecritures » en ce que l’on peut espérer  y déceler d’antiques  vérités, enfouies qu’il s’agit d’exhumer, de trier à la façon d’un chercheur d’or.

On s’arrêtera ici sur le développement que consacre (in  ch. 6 « Protocoles  fictifs », pp. 143  et  seq)), in fine, l’auteur aux Protocoles des Sages de Sion, ouvrage auquel nous avons abordé assez longuement  dans « Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle, Ed Ramkat, 2002.

 Eco  nous montre que toute une mise en scéne est empruntée au Cagliostro  d’Alexandre Dumas (père). L’introduction des Juifs  dans la description d’un complot aurait été un rajout  tardif dû à des antisémites. Eco se demande  » Est il possible que personne ne se  soit aperçu que ce collage (..) n’était  rien  d’autre  qu’une oeuvre de fiction? »

Eco ne fait aucune référence aux premiers Congrès sionistes, sous la présidence de Theodor Herzl (à partir de celui de Bâle de 1897) d’où notre titre « le Sionisme et ses avatars » d’autant que le terme même de « Protocoles »  renvoie aux pratiques des « Actes ». Sans la tenue de ces Congrès, l’on n’aurait point utilisé un tel « terme » en usage notamment pour désigner les échanges et communications  propres aux Parlements, comme dans le cas de ceux s’étant tenus à Vienne, capitale de l’Empire austro-hongrois en 1909.(World Congres of  Jewish Studies, Jerusalem, Vol. יב, תשנ »ז / 1997, Division E: Contemporary Jewish …

jacques  halbronn  Réflexions autour des Six Promenades d'Umberto Eco (1996) dans ASTROLOGIE POLITIQUE
jstor
https://www.jstor.org › stable
 . PROTOCOLS » IN CENTRAL EUROPE BEFORE 1917 (pp. 23*-31*). JACQUES E. HALBRONN, LARISSA BLIMAN-HALBRONN, ז’אק הלברון and לריסה בלימן הלברון.)

 Eco  cite Nesta Webster :  » La seule opinion sur laquelle  je puisse m’engager  est que, authentiques  ou non, le Protocoles constituent le programme d’une  révolution mondiale » (cf notre thèse d’Etat « Le texte prophétique en France »,  Diffusion Presses Universitaires du Septentrion, 1999) 

En tout état de cause, au regard de la cyclologie,  il n’est rien de nouveau sous le Soleil (Livre de l’Ecclésiaste) si bien que la notion même d’emprunt et de source  fait probléme.  Il  nous  faut distinguer le texte et la langue car la langue est , en elle même, porteuse de messages, ce qui fonde ce que nous appelons une  anthropolinguistique à condition de savoir l’interroger et d’en découvrir le mode d’emploi lequel n’est pas nécessairement pleinement connu de ses locuteurs, d’autant qu’un savoir peut avoir été corrompu. Dans ce cas, l’approche comparative peut se révéler d’un grand secours, à la fois dans le temps et dans l’espace.

 

 

 

 

JHB  04 09 24

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, Bible, epistémologie, HISTOIRE, LINGUISTIQUE | Pas de Commentaire »

jacques Halbronn Géopolitique et Astrologie. Le refus des armistices, de Gambetta à De Gaulle. Passage de Saturne en signe mutable.

Posté par nofim le 1 septembre 2024

jacques  Halbronn  Géopolitique  et Astrologie. Le refus des armistices, de Gambetta à De Gaulle.  Passage de Saturne en signe mutable.

Il y  a un paralléle évident entre les armistices liés respectivement à la Guerre de 1870  et à celle de 1940, tous  deux conséquence d’une défaite militaire  remarquable. Il faut en effet mettre en perspective l’Appel du 18 juin  et le discours du 31 janvier  1871, à 70 ans de distance, soit 10 cycles de 7 ans. (cf Jean Garrigues; La tentation du Sauveur. Histoire d’une passion française Ed Payot, 2022, p. 53): ‘S’adressant  directement aux Français ( Gambetta) proteste contre »ce pacte infâme »  L’armistice sera diligenté par Jules Favre et Adolphe Thiers, partisans de la Paix.

Dans les deux cas, l’accent est mis sur la Liberté (et donc sur la libération). Pour ces deux hommes,  l’armistice n’était pas justifié et reléve d’un défaitisme sans perspective. Le mot « Appel »  figure dans les deux déclarations  (Préfecture de la Vendée. République française. Au peuple français, [appel de Léon Gambetta à refuser l'armistice, "pacte infâme", signé avec la Prusse]. 1871.. Bismarck menacera de renoncer à l’Armistice.

 

Appel du 18  juin, au lendemain de l’armistice signé par Pétain:

« Croyez-moi, moi qui vous parle en connaissance de cause et vous dis que rien n’est perdu pour la France. Les mêmes moyens qui nous ont vaincus peuvent faire venir un jour la victoire. Car la France n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle n’est pas seule ! Elle a un vaste Empire derrière elle. Elle peut faire bloc avec l’Empire britannique qui tient la mer et continue la lutte. Elle peut, comme l’Angleterre, utiliser sans limites l’immense industrie des Etats-Unis. Cette guerre n’est pas limitée au territoire de notre malheureux pays. Cette guerre n’est pas tranchée par la bataille de France. Cette guerre est une guerre mondiale » 

Dans les deux cas, l’armistice implique une perte territoriale, l’ »Alsace Lorraine » et la partie de l’hexagone délimitée par une « ligne de démarcation ». Rappelons que la France n’abandonne pas à l’Allemagne son vaste empire colonial – mais avec le débarquement allié en Afrique du Nord (sous Saturne en signe mutable, l’Allemagne mettra fin à la « zone libre » en novembre 1942. et, à l’instar de la Russie (pratiquant la politique de la terre brulée)  face à Napoléon, constitue un ensemble hors de portée d’un conquèrant. A ce propos,  signalons le tournant qu’aura constitué la Bataille de Stalingrad (cf notre étude) sous les mêmes configurations astrales. On voit que 1942 est un moment de renversement, de retournement, lié à l’entre de Saturne en Gémeaux, ce qui vient confirmer la « prophétie » du général  De  Gaulle.

 

 

Astrologiquement, l’on note le passage en signe mutable dans les deux cas,  début 1871  en Sagittaire, début 1942, en Gémeaux. Il est intéressant de pointer la manifestation d’un clivage entre deux mentalités, celle des signes fixes et celle des signes mutables. L’on pourrait également évoquer le cas de Hitler et de son  refus  de l’armistice de  novembre 1918. Début 1919, Saturne passait en Vierge, signe mutable.

 

 Sur le web

« L’armistice consacre la fin des combats de la Première Guerre mondiale qu’on espère être la «der des ders». Pourtant, les germes du conflit à venir vingt ans plus tard sont déjà là. Récit d’une journée de bascule ».  L’astrologue Henri Gouchon va se pencher (cf André Barbault Les  astres et l’Histoire, Ed  J.J Pauvert, 1967) dès la fin de la guerre, sur les récents évenements dont il retient avant tout la dimension « mondiale » au lieu de retenir les basculements et donc la dualité,  face à une défaite annoncée ou rejetée. Une occasion manquée pour la pensée  astrologique. 

La phase  mutable de Saturne est marquée par un refus de la défaite et de la dégradation. Or, il aura fallu  neutraliser les intentions américaines et c’est le passage de Saturne en signe mutable qui aura permis de rendre son rang à la France parmi les « Alliés » (au Conseil de Securité,  au niveau des troupes d’occupation de l’Allemagne et notamment sur Berlin)

Sur le web

 

Quand les Américains voulaient gouverner la France

« C’est une page peu connue de l’histoire de la seconde guerre mondiale : dès 1941-1942, Washington avait prévu d’imposer à la France — comme aux futurs vaincus, Italie, Allemagne et Japon — un statut de protectorat, régi par un Allied Military Government of Occupied Territories (Amgot). Ce gouvernement militaire américain des territoires occupés aurait aboli toute souveraineté, y compris le droit de battre monnaie, sur le modèle fourni par les accords Darlan-Clark de novembre 1942. »

 

 

 

 

JHB   02 09 24

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, HISTOIRE | Pas de Commentaire »

12345...44
 

Hertiuatipo |
L'actualité du droit d... |
Beats Pas Cher |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Lixueosche
| Kenpkcv
| Luivaterfoxs