Jacques halbronn De la Matrice Morphonologique Universelle à la Matriche astro-historique Universelle

Posté par nofim le 17 mars 2025

 

jacques  halbronn  Critique Linguistique. De la  Matrice Morphononlogique Universelle (MMU) à la matriche  Astro-Historique  Universelle (ACU)

Selon notre approche anthropothéologique, l’Humanité aura subi, à un certain moment de son Histoire un formatage ou un reformatage en régle, selon une dialecrique  matière/forme. Un tel processus  soumet les différents substrats langagiers  à un seul  et même modéle mais  détermine des effets  divers, selon le matériau concerné. On qualifiera ce processus de Matrice Morphonologique Universelle en ce que cela traite, comme on s’en longuement expliqué ailleurs, du rapport de l’écrit « neutre » à l’oral, voué à des marqueurs de  genre et de nombre. Par delà la différences des dits substrats, l’on dit être en mesure  de faire apparaitre la mise en oeuvre d’un même matrice,  à condition,  toutefois, de faire la part des emprunts, des corruptions de toutes sortes susceptibles d’avoir  joué,ce qui, on l’aura compris,  relativise singulièrement l’importance accordée aux données lexicales  vouées  à être transmutées tout en se pliant à  un seul  et même modéle/http://nofim.unblog.fr/2024/07/28/jacques-halbronn-linguistique-comparaison-du-francais-et-de-lhebreu-dialectique-de-lecrit-et-de-loral/

Nous  allons, ici, mettre en  évidence l’existence d’un même matrice à l’oeuvre entre le  français, l’hébreu, l’allemand, ce qui révolutionne le champ  de la linguistique comparée.

Si l’on prend  ainsi  l’adjectif hébreu masculin  « gadol » (grand, en  français)  et féminin « guedola » (grande;  en français), l’on observe que le féminin dispose d’un sheva, qui n’est pas censé se prononcer – ile faut dire gdola- ce qui renforce le poids consonantique du mot (les consonnes correspondant au régime du  féminin  et les  voyelles, celui du masculin, le voyelles étant séparées dans l’aphabet hébraïque au point qu’on les présente comme « diacritiques)

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« Un diacritique ou signe diacritique (du grec ancien : διακριτικός / diakritikós, qui distingue ) est un signe accompagnant une lettre ou un graphème pour en modifier le sens ou la prononciation. »

Nous dirons  que le signe diacritique vient mettre fin  à la neutralité de l’écrit consonantique en le faisant basculer vers un genre ou un nombre donnés.  Mais est ce que c’est le masculin qui débouche sur le féminin ou bien l’inverse? Il en est de même en hébreu pour le pluriel,  gadol  versus  guedolim, à prononcer gdolim » Ideù pour l »écrit qatan  qui devient au féminin « qtana » Cela dit, il semble qu’en hébreu moderne, le  sheva n’est plus perçu comme une connexion entre deux consonnes mais comme la base d’une formation syllabique

On notera que l’anglais qui a  été fortement marqué par ses emprunts à un français non impacté par l’alignement assez  vain de l’écrit sur l’oral, aura conservé, préservé, l’idée de neutralité pour les adjectif, ce qui laisse en principe, au locuteur le soin de « préciser » son propos, à l’oral. En revanche, de la sorte, le  françàis aura su  sauvegarder un  mode différencié de prononciation, jusqu’à nos jours.  D’autres langues germaniques auront emprunté avec plus ou moins de bonheur au modéle/moule  français,comme l’allemand qui  distingue à l’écrit le masculin et le féminin, ce qui correspond à un lien plus tardif que pour l’anglais avec le français mais sans en comprendre pleinement le bon mode d’emploi. Au lieu de diphtonguer la forme masculine « ein », il l’oppose  à sa forme féminine : »eine », ce qui est une double erreur, tant pour le masculin que pour le féminin Enfrançais actuel, on  a « grand », où le « d » final ne se prononce pas  et  grande, où le « e » final ne se prononce pas pour l’excellente raison qu’il est censé indiquer que la consone finale doit se faire entendre!.Lutte  intéressant entre un féminin  cherchant à évacuer les voyelles et un masculin ayant pour objet de se démarquer des consonnes, autant que faire se peut.  Faut il en conclure que le « sheva » n’est nullement une voyelle mais bien une anti-voyelle, dont la fonction serait de « neutraliser » la voyelle?https://bibliques.com/hebreu/hebreu-03/ Si l’on prend le domaine du verbe  en hébreu, on a l’exemple de « Mahshava » (pensée) à partir  de Ani  Hoshev: (Moi pensant) On voit que le »o » de Hoshev a  été remplacé par un sheva muet dans son substantif,

Dans le cas de la formation du futur en français, à partir de l’infinitif, le shewa jouera un rôle majeur:  manger – je mangerai.  Dans manger, l’on ne prononce par la consonne finale « r » et dans « mang’rai », on ne prononce par le  E  qui ne s’entend que suivi d’une consonne au sein d’une  même syllabe. On observe ainsi le basculement d’ une domination « vocalique »  vers un domination « consonantique, tension constamment à ‘l’oeuvre dans un sens ou dans l’autre/ On a signalé  l’importance des dégradations du modéle, lesquelles peuvent tenir à des initiatives d’alignement de l’écrit sur l’oral  quand la population ne maitrise plus les codes/ C’est ainsi qu’il est faux de déclarer que « petite » se prononce ainsi à cause du « e » final  à l’écrit alors qu’à l’écrit, on doit rester à un stade  de neutralité, d’indétermination. La  MMU  implique de rendre au locuteur- celui qui parle- toute sa place, à savoir de gérer l’écrit et non de s’y soumettre
Mais l’on peut adopter une approche  matrickelle dans le Domaine de l’Histoire. A p parrtir de matériauxw axtréemement divers, l’application d’une même matrice  garantit une certaine unité et cette matrice, c’est l’Astrologie Septennale.

JHB  19 03 25

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jacques halbronn Linguistique du français. Le vrai rôle des consonnes et des voyelles.

Posté par nofim le 12 mars 2025

jacques  halbronn   Linguistique du  français. Le vrai  rôle des consonnes et des voyelles

. Pour  faire suite à notre mémoire de 1989 sur le « systéme du français », présenté à Louis- Jean Calvet ( Univesité Paris V) nous aborderons la question du passage de l’écrit à l’oral qui constitue certainement la plus marquante originalité ce cette langue.

Entendons par là l’utilisation de la différence consonnes – voyelles en tant que marqueur de genre, ce qui est devenu complétement étranger aux autres langues européennes que nous connaissons, y compris les « latines » qui se contenent de jouer sur les seules voyelles; o pour le masculin,  a pour le féminin au lieu de faire alterner les deux types de lettres. En ce qui concerne l’allemand, il semble qu’il y ait eu déperdition d’un tel code. On trouve bien  ein  et eine (comme en français  un  et une) mais l’allemand ne rend pas la diphtongue du « ein », ce qui empêche la voyelle  finale ‘ »ein » de faire pendant à la consonne finale (eine). Quant à l’anglais, il  ne distingue pas l’adjectif au masculin de l’adjectif au féminin  et d’ailleurs, il ne recourt à aucun marqueur pour le pluriel des adjectifs et des participes.

Venons -en aux trois procédés intervenant en français pour  renforcer un tel dualisme. Il y a l’apostrophe qui élimine la prononciation de la voyelle ‘je t’aim). Il  y a l’accent  qui neutralise  la prononciation de la consonne  ( mangé au lieu de l’ancienne forme manged (e) et enfin, il y a la liaison qui renforce le processus consonantique aux dépends du processus  vocalique.(Allons- enfants de la patrie! ) ; Le féminin du français renforce les consonnes alors que le masculin  français renforce les voyelles.

Qu’en est-il pour l’hébreu? On   trouve à l’écrit une forme plus  bréve et donc vocalique pour le masculin  si ce n’est que la consonne n’est pas neutralisée pour autant, pas plus qu’elle ne l’est, on l’a vu, pour l’allemand Bien pis, en ce qui concerne le pronom personnel , c’est Ata qui est censé marquer la seconde sdu  masculin  et le AT celle du  féminin, ce qui est l’inverse de ce que préconise le systéme.

 

 

JHB 12 02 25

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jacques halbronn Psychosociologie et Linguistique . Les préalables à l’accès à un langage codifié.

Posté par nofim le 12 mars 2025

jacques  halbronn   Psychosociologie et  Linguistique . Les préalables à l’accès à un  langage codifié.

 

Quel est le mode d’emploi d’une langue, telle était la question que nous nous  étions récemment posée. Qu’est ce qui nous permet de qualifier telle ou telle situation, telle ou telle personne? Est-ce que cela peut s’enseigner? Prenons le cas des notions de supériorité et d’infériorité, comment pouvons-nous  nous les représenter? Est ce que cela ne doit pas être relayé par un certain vécu personnel? Ne faut-il pas avoir été confronté à certains cas de figure pour nous en faire une idée « claire », comme dirait Descartes.

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  »Selon Descartes, une idée claire est celle qui est présente et manifeste à l’esprit attentif, permettant ainsi de l’identifier sans confusion, tandis qu’une idée distincte est suffisamment précise pour ne pas être confondue avec d’autres idées. »

Mais  Descartes ne nous dit pas dans quelles conditions, l’on aura pu se forger une telle conviction. Or,  selon nous, le langage nous apprend à qualifier nos sensations, lesquelles doivent nécessairement précéder. Il en est ainsi pour la « sensation » de supériorité ou d’infériorité. Les  définitions qui sont proposées doivent impérativement pouvoir  se greffer sur un certain  vécu, se connecter avec notre expérience de la vie. Mais ce n’est pas le langage qui va précéder. On pense au mot « amour », qu’est ce qu’il peut donc bien signifier si l’on ne parvient pas à associer,  au moins grosso modo, la définition donnée à quelque sensation enregistrée dans notre psychisme? C’est la rencontre avec le monde  qui pourra instrumenter les mots, dans une dynamique dialectique.

Dans le cas de l’astrologie, par exemple, celle-ci foisonne, regorge de définitions, de « descriptions », liées aux signes, aux planétes, aux aspects etc. Mais le risque est  grand alors que l’on plaquer sur le monde des « a priori » à partir de la date de naissance, ce qui inverserait la problématique en ce sens que l’astrologie nous aiderait à qualifier le monde sans que nous le connaissions. Rapport du signifiant au signifié et  vice versa.

Prenons, à présent, la « question  juive ». Qu’est ce que l’identité « juive »? Qu’est ce que se sentir  « juif » ou encore  sentir qu’Un Tel serait bien Juif, pourrait  l’être, en tout cas?  Or, si l’on revient sur les notions d’infériorité et de supériorité (cf infra), de moins et  de plus,  cela est-ce que  cela  ne devrait pas nous renvoyer à des sensations de décalage entre moi et autrui, en termes d’intersubjectivité (Kant)? Si on entend parler de personnes dotées d’une certaine supériorité et que nous mêmes, nous avons éprouvé un certain décalage, vers le haut ou vers le  bas, envers autrui, ne serons-nous pas tentés  d’opérer certains rapprochements dans un sens ou dans un autre?Autrement dit, il faut avoir expérimenté une situation de supériorité ou d’infériorité  pour comprendre, appréhender  l’opposition posée, instaurée par le langage. Si nous entendons parler d’un « peuple élu »,  et que nous avons en tête quelques personnes remarquables, nous nous faisons, ipso facto, une certaine « idée » de ce que peut être un tel peuple.  La question qui se pose est la suivante: est ce que c’est parce qu’on est Juif que l’on est supérieir ou est ce parce qu’on est – ou que quelqu’un de notre connaissance – supérieur qu’il se pourrait que l’on fût  juif.

 

 

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 HENRI BERGSON
ESSAI SUR LES DONNÉES IMMÉDIATES
DE LA CONSCIENCE
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CHAPITRE I. De l’intensité des états psychologiques

L’INTENSIF ET L’EXTENSIF

Il est d’usage, aussi bien dans le langage courant que dans celui des psychophysiciens, de parler de l’intensité des états de conscience et de leur attribuer à tous, de manière indiscriminée, une nature quantitative, qu’il s’agisse d’états simplement à la surface de la conscience, comme la sensation de l’effort musculaire, ou des états engageant des zones bien plus profondes, comme certaines émotions esthétiques. Ce malentendu sur le caractère prétendument quantitatif des sensations profondes pourrait être dû au fait qu’on les mesure à l’aune des causes objectives qui les ont provoquées ou alors des réactions mécaniques ou cinétiques qu’elles engendrent. Mais les causes objectives et les réactions cinétiques sont périphériques à la sensation et quand nous parlons d’intensité, c’est de la sensation et d’elle seule que nous parlons.Or il convient de bien faire la différence entre d’une part ce qui revêt, à l’instar des nombres, le caractère d’une grandeur extensive, où il est implicite qu’une valeur de rang supérieur contient toutes les valeurs de rang inférieur (exemple : l’effort musculaire), et, d’autre part celui qui relève de l’intensité pure où il n’est pas pertinent, pour Bergson, d’appliquer des critères quantitatifs (exemple : le sentiment amoureux). »

 

 

 

JHB  12 02 25

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jacques halbronn Théologie et Linguistique. L’oralité permet d’actualiser l’écrit. Les pronoms personnels

Posté par nofim le 9 mars 2025

jacques  halbronn  Théologie  et  Linguistique. L’oralité permet d’actualiser l’écrit. Les pronoms personnels.

  A l’écrit, on est dans l’indéterminé: qui parle, à qui parle t-on?  A l’oral, on passe du neutre au masculin (vocalique  en  français) ou au féminin (consonnantique  en français) et l’on utilisera alors les marqueurs appropriés. Passage de la puissance à l’acte.  Qui est ce « je », ce « tu », ce « nous », ce « vous », la troisiéme personne correspondant à un « tiers », éventuellement absent: c’est le « eux », le « lui », le « elle. » Au niveau biblique et  hébraïque,  nous nous intéresserons particulièrement à l’identité des interlocuteurs, ceux qui sont « en présence » (présentiel) .

Quand, à la synagogue, de nos jours, l’on repété, à l’Office « la Torah que Moise nous a donné » (Natan Lanou), ce sont les fidéles qui constituent ce « nous ». Notons que le « nous » du français  est très proche du « nou » de l’hébreu (Anahnou, Hashavnou etc). Le probléme théologique qui se pose ici, c’est que ce « nous » renvoie dans le contexte aux « Beney Israel »., ce qui signifie que le public  synagogal s’identifie à cette population, placée au coeur du Livre de l’Exode. De la même façon  que lorsque l’on récite le « Shema Israel », le public se sentira directement visé par le nom même d’Israel. Or, historiquement,  les Israélites sont les vassaux, condamnés à verser un tribut, à la caste supérieure, dynastique et le rattachement des Israélite à la lignée abrahamique est, selon nous fictif et d’ailleurs  le surnom d’Israel  est plaqué sur le nom de Jacob, frère d’Esau, dont le surnom est « Edom », à rapprocher d’Adam. Opposition selon nous entre adamides  et israélides (le ide étant plus conforme, sur la base du suffixe grec comme pour Maimonides, Moshé Ben Maimon (RAMBAM).

  Du temps de Jésus,  un tel clivage était toujours en vigueur. Jésus ne déclare-t-il pas qu’il est venu avant tout « pour les  brebis perdues  de la maison  d’Israel »? Et son périple passera par la Galilée, le Lac de Tibériade, presque tous ses disciples, il les y recrutera, à l’exception du Judéen, « Juda Iscariotes ». Jésus est dans la même position que Moïse, il va vers une population à laquelle il n’appartient pas, lui qui est né à  Betlehem, près de Jérusalem, où naquit le Roi David.

 

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  »Le schisme ou la séparation des royaumes d’Israël et de Juda Après la mort de Salomon, les tribus du Nord se rebellèrent sous le règne de son fils Roboam. Les deux nations, Israël au nord et Juda au sud, ne furent plus jamais unies et se combattirent souvent. Dans le royaume de Juda, la dynastie de David continua jusqu’à ce que les Babyloniens envahissent le pays (597 et 586 av. J.-C.), mais, en Israël, de nombreux rois et plusieurs dynasties se succédèrent. La période de monarchie divisée fut marquée par la menace des Assyriens, des Araméens et des Babyloniens. Israël et sa capitale Samarie tombèrent devant l’armée assyrienne en 722-721 av. J.-C., le peuple fut déporté et des étrangers s’installèrent à sa place. Juda subit deux humiliations sous le joug babylonien : la capitulation de Jérusalem en 597 et sa destruction en 586 av. J.-C. Des captifs furent emmenés à Babylone à deux occasions mais comme aucun étranger ne vint s’installer dans le royaume de Juda et comme les captifs bénéficièrent d’une certaine liberté — au moins celle de s’associer entre eux — la vie du peuple se poursuivit à la fois à Babylone et dans leur pays d’origine. L’exil était un malheur que les prophètes annonçaient depuis longtemps comme châtiment divin, mais cette expérience amena les Israélites à reconsidérer leur propre signification en tant que peuple et à consigner par écrit leurs traditions anciennes. Royaumes de Juda et d’Israël Le règne de Salomon, fils de David, conduisit à la division de son royaume en deux parties, Israël  et Juda »

Est- ce que, demanderons-nous, ceux qui louent Moïse et la « Torah » qu’il leur a donnée, sont vraiment conscients qu’ils se placent ipso facto du côté des populations colonisées – et qui étaient déjà présentes sur place » (que l’on pense à Jéricho)  par les envahisseurs adamides?

 

 Alors  que  se tiennent  ces  journées  d’étude appelées   LIMOUD 2025, telle  aurait pu être notre contribution  si l’on nous avait contacté.

PARIS – 7, 8 & 9 MARS 2025

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« Votre festival de la vie juive aura lieu les 7, 8 et 9 mars 2025 en région parisienne et fêtera ses 20 ans, avec pour thème principal “…Comme un Juif en France ?”.

Comment la communauté juive a-t-elle marqué l’histoire de France et su s’adapter aux défis de chaque époque ? Face aux questions d’intégration, d’identité et de résilience, nous nous interrogerons sur ces enjeux essentiels et explorerons les dynamiques historiques et les impacts contemporains du conflit au Moyen-Orient sur les Juifs en France.

Pendant ces trois journées, vous retrouverez bien évidemment le meilleur de l’esprit Limoud : plus de 150 conférences, tables rondes et ateliers avec des intervenants de prestige, une restauration toujours aussi gourmande, le concert du samedi soir, et la tombola musicale de clôture.z

 

 

JHB  09 02  25

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jacques halbronn Le franglais de William Shakespeare.

Posté par nofim le 8 mars 2025

jacques  halbronn  Le  franglais de William Shakespeare.

 

L’expression « franglais » (chère à Etiemble) peut tout à fait s’appliquer à l’anglais et cela ne date pas d’hier. Quand on étudie les oeuvres  théatrales de Shakespeare, lequel va nous apparaitre comme un des propagateurs de ce franglais autrement plus net que celui dénoncé par l’auteur de « Parlez  vous franglais », l’on ne peut qu’être frappé par la masse des emprunts au français. 

Déjà, on trouve, en chapeau, les formes « Persons  represented ». en tête de chacune des pièces. On trouve la forme « Enter » chaque fois qu’un personnage arrive sur scène. Les mots « Act », « Scene »  et « Part qui balisent chaque oeuvre, sont pris du  français tout comme « servant », « attendant », « officer’ « prince », « niece’,  uncle, Commander, guard, courtier,  messenger, soldier, trumpet, Public Place »

 

cf  The Completre Works ogf Shakespeare, Spring Books

 

Published on 11/07/2022
jacques  halbronn  Le franglais de William  Shakespeare. dans LINGUISTIQUE

Countries can adopt a lingua franca that is different from their mother tongue and use it in different areas of everyday life. According to the linguist David Crystal, a second language is necessary for countries and their citizens to be integrated into diplomacy, business and science. Several generations ago, people opted to learn French as their second language, but after a few decades English took over.

Two nations (France and England) and also the United States, have been rivals in politics and economics for decades and when it comes to language, the world struggle for leadership still seems to be real. It is a very complicated issue related with many questions: Why is English the “world language”, how was French displaced and what influence does French have on English?

 

 

1. French conquering Europe and the Western World

The process of language evolution has before and after since the Battle of Hastings (1066), led by William the Conqueror. When England was occupied by the Normans, French became the English aristocracy’s new language. However it was not until 1634 internationally recognised throuh the Académie Française and its founder Cardinal Richelieu.

Classical French originas date back to the 18th century as a diplomatic language, displacing Latin for international treaties after the Treaty of Rastatt (1714). Most European courts began to incorporate French; therefore, it was the predominant language in many European legal systems, like in Britain until 1733.

The thoughts of the Enlightenment that emerged in France shed their light throughout Europe in this language. In the meantime, French ideas spread all over the world in great part due to the French Revolution and reached countries like Canada or the West Indies. French was used for loads of texts and philosophical works such as Diderot’s Encyclopédie.

This language’s era of prestige reached a new peak in the 19th century when the Ottoman diplomacy implemented French as legal language for more than million people in 1914. French conquered Europe lexically, culturally and militarily in the midst of the age of Enlightenment and with the help of the French Revolution.

2. How did French permeate English after the Norman conquest of Britain?

The Norman Conquest in 1066 affected the relationship between the French and the English. The Norman dialect, Old French, became the new court’s official language. As a result, English was clearly influenced by French.

At that time, English was not one solid language, but a collection of dialects, which allowed French to penetrate on a linguistic level.

Today’s English vocabulary contains many French terms. Between 1250 and 1400, the influence of the French lexicon on English was most intense, and then declined, but was never completely lost.

In addition to the borrowing of commonly used words, also less frequently used but equally valid synonyms also permeated the English language. Another change was the use of some plurals, such as ‘shoes’ or ‘houses’, which end as in French with ‘s’, due to its Latin origin. However, before that the English plural used to be ‘housen’ and ‘shoen’.

3. Two languages seek global dominance in contemporary times

By the 18th and 19th centuries, the influence of the English language increased worldwide, partly because of the Industrial Revolution that began in England. The country developed new technologies and scientific breakthroughs; people had to learn English in order to understand these innovations.

England built its empire on the English language. After the First World War and after the Treaty of Versailles was signed, many countries all around the world noticed English influence. The end of World War II left Europe destroyed and England bankrupt. The United States exercised de facto dominance over America, so there was not much left of the hostility and rivalry between the English and the French.

4. How did French and English relate to each other after World War II?

The British Empire managed to overcome France’s influence with the post-war financial recovery, in which its scientific and commercial power spread from India to Australia and the West Indies. The Empire founded universities and global commerce, which made it became a superpower in the 19th century. Britain and the United States independently made use of the same language, generating a more productive and efficient economy with tremendous influence.

English dominates in economic matters, leaving aside the power of French in philosophy. Nevertheless, French is still used in European countries, Canada and some English colonies.

5. The globalisation of English

American English is more globally influential in its spoken and written expression. That’s why also British English has integrated some American English words such as “kids” and “cool”. Instead of pronouncing he British English ‘sh’ it has become more common to use ‘sk’.

English grammar is changing; the British present perfect (“I’ve just eaten”) is becoming rarer as it is replaced by the American “I just ate”. The American English spelling is also taking over the British English encyclopaedias.

This enables a coexistence of many English variants that share a common core language. The vocabulary, phonetics, expressions and dialects of native and non-native speakers are different, so one might think that this combination is typical for the globalisation of English.

6. French keeps being valuable

Yes, English is in control of many areas. But is French no longer valuable? Culturally, the best known and most relevant European philosophers and thinkers are from France: Foucault, Derrida, Bourdieu, Baudrillard and their French contemporaries who dominate intellectual discourse in the West. The French language remains relevant and a wide-spread language in the world, with 79 million native speakers and 370 million non-native speakers.

 

 

 

 

 

JHB 08 02 2 5

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jacques halbronn Sociolinguistique. Repenser le rôle du locuteur dans le mode d’emploi d’une langue

Posté par nofim le 4 mars 2025

jacques  halbronn Sociolinguistique.  Repenser le rôle du locuteur dans le mode d’emploi d’une langue.

 

Nous  avons eu l’occasion de dénoncer le phénoméne consistant à aligner l’écrit sur l’oral, ce qui est une plaie pour l’historien des langues.  Selon nous, la perte des codes de lecture aura conduit à la mise  en oeuvre d’un tel  alignement, ce qui  correspond à une baisse de niveau des locuteurs. Pour la  critique linguiste, il importe de restaurer un état pré-alignement d’une langue. Les emprunts de l’anglais au français nous permettent de mener à bien une telle entreprise, en appliquant une méthodologie structurelle, combinant diachronie et  synchronie nous permettant d’explorer le passé, au delà des limites habituellement admises  de temps et d’espace.

  La thèse que nous développons désormais est la suivante: les marqueurs de genre ne se situent pas au stade de l’écrit mais uniquement à celui de l’oralité, en ce qui concerne les adjectifs et les participes. Cela vaut aussi pour les marqueurs de nombre. Autrement dit, à l’écrit, le locuteur se trouve face à un état que l’on peut qualifier de neutre, d’indifférencié, pouvant soit glisser vers le masculin, soit vers  le féminin selon le contexte social qui est celui du locuteur, placé face à des personnes en chair et en os qu’il peut désigner, autant d’actions qui ne sont pas possibles au stade de l’écrit.

Entendons par là que si le sujet est féminin, on passera du neutre au féminin  et si le sujet est masculin, on passera du neutre au masculin sans que cela ait à s’inscrire dans l’écrit. Ce sera donc au locuteur d’en décider, en connaissance de cause en recourant aux marqueurs appropriés. Cela évite, ipso facto, de trop charger l’écrit mais cela implique que le locuteur dispose des codes du passage de l’écrit à l’oral. Et quand ce n’est pas le cas, il faut alors trouver des expédients consistant à charger l’écrit de tout un appareil supplémentaire sinon superfétatoire.

Au coeur d’une telle problématique, la différence entre facteurs masculins et féminins que nous associons respectivement aux  voyelles et aux consonnes. Le marqueur du masculin  sera marqué par une mise à l’écart des consonnes  et le marqueur du féminin d’une mise à l’écart des voyelles. Autrement dit,  il n’est pas acceptable que les marqueurs de genre ne recourent qu’à un changement de  voyelle, comme cela se pratique le plus souvent, comme le o  pour le masculin et le a pour le féminin.(dans les langues latines, hormis le français)  Prenons le cas de l’article indéfini  du français  qui s’écrit  « un ». Ce  sera au locuteur qu’il reviendra de décider comment prononcer ce terme et il est donc exclus d’indiquer à l’écrit  « une » ou en allemand « eine ». Quant à l’anglais, il nous apparait comme correspondant à un niveau originel du français, d’où ses adjectifs  » invariables ». Mais son probléme, c’est que même à l’oral, l’anglais ne différencie pas les genres, ce que  réalise parfaitement le français. D’où la nécessité pour l’historien de combiner ces deux langues en symbiose.

Au demeurant, l’anglais, à l’écrit, ne marque pas davantage le pluriel des adjectifs et des participes,  ce qu’il fait, en revanche pour les noms alors que le français ajoutera à l’écrit  un « s ‘à ses adjectifs, ce qui est un tort et prématuré tant qu’on est pas encore passé au stade oral.

L’anlglais ne marque pas non plus le pluriel de ses verbes alors que le français utilise un suffixe en « nt » à l’écrit sans que l’on sache d’ailleurs  toujours  très bien comment marquer à l’oral le pluriel verbal. On notera qu’à l’oral, la diphtongue joue un certain pour marquer le pluriel, pour la première et la troisiéme personnes: ils sont, font, vont, nous mangeons, allons  etc. C’est dire toute l’importance de la diphtongue à l’oral en tant que marqueur de genre et de nombre, ce qui manque complément à l’allemand, par exemple. En fin de compte, l’écrit aura servi dans bien des cas à transcrire l’oral,  ce qui est à la fois redoutable et salutaire pour l’historien

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  04 03 25

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jacques halbronn Sociolinguistique. Certaines langues sont plus formatrices que d’autres de par la gymnastique qu’elles imposent.

Posté par nofim le 3 mars 2025

jacques  halbronn Sociolinguistique. Certaines langues sont plus formatrices que d’autres de par la gymnastique qu’elles imposent. 

 

 

L’enfance  est plus ou moins stimulée, notamment par l’apprentissage  de telle langue plutôt que de  telle autre. Les jeux de sociétés  ont aussi leur rôle à jouer;  le jeu d’échecs  développe le sens de l’observation  alors que les jeux de cartes  récompensent la mémoire de ce qui  s’est déjà joué, comme au  bridge.

Nous prendrons deux exemples que nous connaissons bien, à savoir le français et l’hébreu, l’une étant notre  langue maternelle, l’autre une langue dans laquelle nous nous étions immergés dans les années 1968-69 du fait d’un séjour prolongé en Israel.  Ces deux langues sont très exigeantes pour des raisons bien différentes mais dans les deux cas du fait de leur dialectique sophistiquée entre l’écrit et l’oral, thème devenu  actuellement central dans nos recherches linguistiques.

Dans le cas du français, on peut parler d’une forme récurrente d’homonymie si par là on entend des mots qui se ressemblent mais avec des acceptions différentes  par opposition aux synonymes qui concernent des mots qui ne se ressemblent pas mais qui ont grosso modo le même sens. Si le français offre une grande fluidité, cela tient au fait qu’à partir d’une même racine, ils instaurent un grand nombre de dérivés/dérivations, c’est à dire que les signifiants du français  – pour reprendre la terminologie saussurienne-  sont faiblement différenciés et ce d’autant que le français pratique une forme de réduction de son lexique, du fait de ses codes de passage de l’écrit à l’oral, qui peut déconcerter celui qui n’est pas assez attentif et qui a du mal à connecter, à ne pas confondre de qui est assez proche alors que dans une langue truffé de synonymes,  l’effort  ne sera pas comparable car les mots en usage sont nettement distincts tout comme la prononciation des mots est plus marquée qu’en français. On pense notamment à l’anglais, langue fortement synonymique du fait de ses emprunts et d’une  carence  de son  modéle d’intégration et de formatage..  Paradoxalement,  l’anglais peut constituer une forme plus accessible du français du fait de son incapacité à en capter toute la complexité.

Dans le cas de l’hébreu, le locuteur face à l’écrit, non aligné sur l’oral, en raison de la mise à l’écart des voyelles – sauf pour des ouvrages religieux (Bible, livres de prières)-va devoir  faire un  effort assez considérable pour connecter l’oral à l’écrit.En ce sens, tout comme le français, la pratique se révéle particulièrement formatrice. Dans les deux cas, l’analphabétisme constituera un très sérieux handicap, disqualifiant et marginalisant. C’est d’ailleurs un cercle vicieux pour les langues sémitiques en général car la difficulté de décryptage, de déchiffrement, tend à décourager l’apprentissage de l’écrit. De même, l’hébreu figurant dans la littérature synagogale avec ses indications de prononciation (niqoud)  sera, notamment dans la « diaspora »,bien plus pratiqué que l’hébreu israélien.

 

Mais il importe de tenir compte  de la corruptions que subissent les langues, ce qui  le dénature. Une forme de corruption dont aura souffert le français  tient à l’alignement de l’écrit sur l’oral visant à rendre la langue parlée plus accessible mais à quel prix? Nous pensons que l’écrit doit constituer un état neutre de la langue antérieur aux différenciations de genre et de nombre lesquelles seraient à situer au niveau de l’oralité et donc du locuteur. 

 

 L’anglais comporterait des formes « invariables »:

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  »En anglais, les adjectifs sont invariables et ne s’accordent pas en genre, contrairement au français où le féminin est souvent formé par l’ajout d’un « e » au masculin ; par exemple, un homme est  »handsome » et une femme est  »beautiful ». »

En réalité, selon nous,  l’anglais témoignerait d’un état antérieur du français. On ne saurait assimiler une langue à ce qu’elle est devenue. Autrement dit, c’est le  français qui, au niveau de l’écrit, reléverait  de l’invariable lequel va devoir être orienté dans le sens du masculin ou dans celui du féminin, c’est selon. Autrement dit, on devrait avoir  « bon » à l’écrit et prononcer « bonne » à l’oral si le nom auquel l’adjectif est associé est  ou non masculin (on a  dans ce  cas là une diphtongue avec non prononciation  du  « n ») ou féminin. L’on conçoit que les exercices les plus utiles pour les jeunes éléves soit l’apprentissage de la lecture (passage de l’écrit à l’oral) et l’exercice  de la Dictée – passage de l’oral à l’écrit (cf Topaze, pièce de Marcel Pagnol).:

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Acte 1, scène 1

Quand le rideau se lève, M. Topaze fait faire une dictée à un élève. M. Topaze a trente ans environ. Longue barbe noire qui se termine en pointe sur le premier bouton du gilet. Col droit, très haut, en celluloïd, cravate misérable, redingote usée, souliers à boutons.

L’élève est un petit garçon de douze ans. Il tourne le dos au public. On voit ses oreilles décollées, son cou d’oiseau mal nourri. Topaze dicte et, de temps à autre, il se penche sur l’épaule du petit garçon pour lire ce qu’il écrit.

Topaze (il dicte en se promenant) — « Des moutons… Des moutons… étaient en sûreté… dans un parc ; dans un parc. (Il se penche sur l’épaule de l’élève et reprend.) Des moutons… moutonss… (L’élève le regarde, ahuri.) Voyons, mon enfant, faites un effort. Je dis moutonsse. Étaient (il reprend avec finesse) étai-eunnt. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas qu’un moutonne. Il y avait plusieurs moutonsse. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  JHB  04 03 25

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jacques halbronn Linguistique française. L’écrit est neutre et bascule vers le masculin et le féminin à l’oral

Posté par nofim le 28 février 2025

jacques  halbronn  Linguistique  française. L’écrit  est neutre et bascule vers le masculin  et le féminin à l’oral

 

La lettre « e » en français joue  un rôle clef, pivotal dans la relation   consonnes/voyelles,  tant par sa présence que par son absence.. C’est ainsi que son absence implique de   ne point prononcer une consonne finale/(exemple petit/petite) 

En revanche, quand le « e » se place au milieu d’un mot, il tend à éliminer les voyelles. (exemple  je te aime devient  » comm’  j’t'aime ») par le biais de l’apostrophe.  Quant à la diphtongue (bon/bonne,  un/une), elle ne fonctionne plus quand s’ajoute un e. Si l’hébreu sépare à l’écrit  consonnes et voyelles, en usant deux « alphabets paralléles, en revanche, le français  intervient surtout au niveau de l’oral en constituant des ensemble homogénes, des clusters tantôt à dominante consonne,  tantôt à dominante  voyelle.  les langues que nous pratiquons  n’y  parviennent pas ou mal/  et ce grâce à un certain usage du « e ». L’hébreu dessine différemment certaines lettres selon qu’elles sont finales ou médianes mais sans effe phonologique spécifique Dans cette leçon, nous apprenons les lettres finales (סופיות) : ך, ם, ן, ף.  Le problème du  français est  l’alignement de l’écrit sur l’oral, ce qui vient fausser la dialectique mais facilité l’accés à l’oralité, par le biais des accents (participe passé de  la première conjugaison:  limited  changé en limité et des apostrophes.  Cependant, l’emprunt  de l’anglais au français aura été antérieur à un tel ajustement et donc cela nous sert à restituer l’état premier de l’écrit. L ‘inconvénient, c’est que cet alignement n »aura été que partiel et dans bien des cas, c’est au locuteur de procéder, par lui même, au décodage.

 

En  fait, l’écrit  correspond selon nous au « neutre ». Ce qui a faussé les descriptions jusqu’à ce jour, c’est  de ne pas avoir fait la part de l’alignement  éventuel  sur l’oral; Il importe donc de déconstruire les effets d’un tel procédé qui aura notamment généré l’usage des accents et des apostrophes.  Prenons l’exemple de l’adjectif  « bon », à l’écrit il doit rester « neutre », même au féminin et ce n’est qu’à l’oral, au vu du contexte, qu’on prononcera ou non le « n » final et que l’on prononcera ou non la diphtongue (on) au masculin; Autrement dit, la forme écrite « bonne » – résultant de l’alignement évoqué plus haut,  est à bannir de la langue française telle que nous entendons la restituer, la réformer, la ressourcer. C’est lors du passage à l’oral qu’un certain nombre de choix vont s’imposer lesquels n’ont pas à être prédéterminés à l’écrit.

Il serait donc erroné de déclarer que le  français ignore grammaticalement le cas du « neutre », par opposition à l’allemand et son « der, die, das »/ Cette valeur neutre est  bel et bien centrale dans notre nouvelle description restauratrice du  français. L’on peut même supposer que l’allemand aura mal compris, assimilé, traduit certains codes  comme on a pu le faire remarquer, dans de précédents articles, à propos du « ein/eine » sur le modéle du « un/une » puisque l’allemand a perdu la pratique  de la diphtongue du « ein », au masculin et ne met pas suffisamment en évidence  la dialectique voyelle/consonne en tant que marqueur de genre.

 

 

JHB  03 03 25

 

 

 

 

 

 

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jacques halbronn Critique linguistique. Nouvelle description structuraliste de l’hébreu.

Posté par nofim le 27 février 2025

jacques  halbronn Critique linguistique.  Nouvelle description structuraliste de l’hébreu. 

 

 L’hébreu marque le genre au niveau verbal mais ne s’agit-il pas plutôt de participes comme lorsque l’anglais utilise le participe passé pour son prétérit ? On s’intéressera au traitement de l’imparfait en  hébreu où l’on reléve certaines incohérences, ce qui est souvent le cas avec notre méthodologie. Ainsi l’hébreu propose le masculin comme plus bref que le féminin et tantôt c’est le contraire. On dira à la troisième personne du singulier  hou hashav(il pensa) et  hi  hashva (elle pensa) alors qu’en français c’est la même forme qui  sera adoptée dans un cas comme dans l’autre mais  à la deuxiéme personnes, c’est l’inverse,  hashavt est féminin, hashavta masculin! 

Passons au futur: nous avons trois préfixes, Aleph (première personne du singulier), Yod (troisiéme personnes du singulier), Thav (deuxiéme personne du singulier) On note que le Aleph est la première lettre de la première colonne l’alphabet  hébraique et le Thav, la dernière alors que le Yod se situe en tête de la seconde colonne du dit  alphabet. Cette disposition est classique: une première colonne de 9 lettres, une seconde également de 9 lettres et une troisiéme de 4 lettres ‘(cf notre étude du Sefer Yetsira). 

Un cas intéressant est celui de la première personne du  singulier au prétérit. J’ai pensé: Hashavti, tu as pensé : Hashavta/hashavti. Or,les suffixes ont un lien avec les pronoms personnels;  Nous pensions: Hashavnou, à rapprocher de Anahnou. (Nous) Le pronom de la seconde  personne du singulier  est Ata (M), At  e celui de la première personne est ani  Mais ata renvoie au masculin  et  at au féminin, alors que cela devrait être l’inverse. D’où la bizarrerie de la bénédiction : Baroukh Ata » avec le premier éléments court et le second long!.

Comment se  a fai-il dès lors que l’on dise hashavti au lieu de hashavni? On trouve d’ailleurs le même probléme en arabe où  Katabtu, signifie j’ai écrit alors que l’arabe connait « ana » pour ce faire?   

L’hébreu dispose du « sheva ». tout comme le français pour son « e »/ Ainsi, hashavti, a un sheva entre le v  et le t toute comme gadol est le masculin de l’adjectif féminin  gdola.(grand/grande), katavti, j’ai écrit, Shma, Ecoute.

 

. Mais à la différence du français, il prononce ses consonnes finales  du moins en  hébreu moderne, ne pratique pas les diphtongues qui permettent notamment de ne pas prononcer le « n ».  Rappelons que l’oral permet de lire l’écrit en hébreu (on n’y marque par les voyelles à l’écrit, absentes de  son alphabet) alors qu’en français, c’est l’écrit qui est la clef de l’oral.

 

 

 

JHB  27 02 25

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jacques halbronn Linguistique. le modéle français. la dialectique syllabique voyelles/consonnes, masculin/féminin

Posté par nofim le 25 février 2025

jacques  halbronn   Linguistique. le  modéle  français.  la dialectique  syllabique voyelles/consonnes, masculin/féminin 

 

 

 

A   notre grand mère maternelle,  Claude Jonquière autrice de « L’orthographe d’usage rendue facile » (1956)

 

 

Pour nous, le  français est la langue de référence si l’on entend par ‘langue » la maitrise des  codes  de passage de l’écrit à l’oral non intégrés ou perdus, corrompus,  au sein  d’autres langues. Une langue ne se réduit pas à un lexique, à un vocabulaire mais bien plutôt à une méthode, à un  traitement systémique de tout ce qui entre dans son champ gravitationnel. Selon nous, la dialectique consonnes voyelles est incontournable, fondamentale   et c’est en français qu’elle reste la plus manifeste et ce en dépit de certaines dérives qu’il importera de corriger pour  (re) faire du français une langue exemplaire. Notre  grand mère insistait sur les dérivations qui font la richesse d’une langue bien plus que les synonymes qui brouillent les pistes et troubleraient sa fluidité.

Contrairement à l’approche qui était la notre, il y a une quarantaine d’années (voir nos mémoires numérisés sur la plateforme SCRIBD 1981, 1987, 1989, 1995)https://fr.scribd.com/document/367010714/jacques-HALBRONN-Linguistique-de-l-Erreur-et-Epistemologie-Populaire), la question du lexique n’est que la résultante de la mise en oeuvre d’un modéle unique, apte à reformater les matériaux les plus divers.  En ce sens, le français serait une langue « nouvelle »(cf nos travaux en théologie).http://nofim.unblog.fr/2024 /06/08/jacques-halbronn-anthropolinguistique-signification-de-la-circoncision-comme-marqueur-de-genre/) On pourrait dire que le français reléve d’un « intelligent  design », d’une systémique matricielle intrusive.

La distinction entre consonnes et voyelles est au coeur d’une telle institution. Elle est manifeste notamment en hébreu avec un alphabet consonantique  (de 22 lettres) articulé par quelques voyelles non écrites à la base. L’alphabet gréco-latin a refusé une telle dualité et introduit les voyelles au sein de l’alphabet, faisant notamment de l’Aleph, une voyelle, Alpha.  Le français, pour sa part, ne met pas ces deux catégories sur le même plan et ne se contente pas de changer de voyelle, comme les langues latines, pour passer d’un genre à l’autre comme en posant le « o’ comme masculin  et le  « a » comme féminin! Pour le français, le féminin est consonantique et le masculin vocalique.http://nofim.unblog.fr/2024/03/20/jacques-halbronn-la-dialectique-voyelles-consonnes-clef-de-la-bonne-prononciation-des-langues/ Cela signifie qu’au féminin, les consonnes se prononcent aux dépens des voyelles qu’au masculin, c’est l’inverse. C’est ainsi que le masculin  établira des régles de non -prononciation des consonnes et le féminin instaurera une pratique de non-prononciation des voyelles comme cela est attesté par l’usage des apostrophes et des accents venant aligner l’écrit sur l’oral, ce qui constitue une dérive manifeste à corriger dans le futur. En ce sens, le  français n’est pas une langue syllabique pronant la promiscuité entre consonnes et voyelles. Le locuteur francophone est invité à appliquer ces régles non écrites et le non initié, le  profane,ânonnera  lourdement l’écrit sans procéder  à une nécessaire décantation, transmutation,  transformant le plomb de l’écrit en l’or de l’oral. On produira ainsi des séquences  alternativement centrées sur la prononciation de consonnes et d’autres sur celle de voyelles (comme dans le cas des diphtongues aux dépens de la consonne « n », par exemple).

Cela dit, les exceptions confirmant la régle, il importe de les signaler afin de les supprimer, ce qui implique d’organiser des séminaires appropriés. C’est ainsi que nombre de mots se terminant par la consonne « R », bien que nom suivi d’une voyelle,  se prononcent. On dira « docteur »  et non – à l’oral- docteu (r) mais au féminin, on aura doctoresse.  On  a  la conjugaison  en « ir » qui devrait s’aligner sur celle en « er »:  on prononce « finir » alors que le r s’écrit ici mais n’a pas à se faire entendre. Au futur, en revanche, le « r » se prononcera. manger/je mangerai. Il conviendrait également à l’écrit de rétablir le participe en « ed », en supprimant l’accent sur le, ce qui donnerait au féminin  « ede », fermed/fermede à l’écrit. (la forme en « ed »  ayant été conservée par l’emprunt anglais au français. « limited », A ce propos, l’anglais  n’aura pas capté le mode d’emploi du français.  Tantôt  l’anglais   aura emprunté  son écrit et non  son oral mais inversement, en ce qui concerne les adjectifs, il ne marque pas le genre, du fait d’un emprunt, cette fois, au niveau oral, ce qui le conduit à prononcer  la consonne finale  pour des adjectifs au masculin. https://www.hommes-et-faits.com/Linguistique/jh_method_ling_resum.html

Si l’on compare l’italien et l’espagnol, en usage, on note que l’espagnol comme l’anglais  recourt au « s » comme marqueur de nombre alors que l’italien, tout comme l’allemand, d’ailleurs, n’a pas adopté ce procédé. Cela s’explique selon nous par le  fait que le français écrit  certes le « S » final mais ne le prononce pas. Les langues reliées au français par l’écrit recourent au s et le prononcent  alors que les langues reliées au  français par l’oral ne le prononcent  ni ne l’écrivent.

On peut également supposer raisonnablement que les formes écrites  associant une voyelle avec la consonne N  avaient vocation à diphtonguer mais que cette pratique se sera perdue sauf en français, l’anglais ayant  respecté la diphntongue, du  fait de son emprunt au français pour les mots  en  an, on (I can’t, I  don’t). De même le statut de la  voyelle U   pour au, ou,  se retrouve en anglais : daughter, you. Dans certains cas, l’anglais aura conservé une prononciation disparue en français moderne: war pour guerre (initialement prononcé  gwerre), quit prononcé « qwit » et même  night,  issu du français nuit, initialement prononcé  nuyt. On voit que seule la linguistique comparée est en mesure de bien circonscrire le systéme du français (cf notre mémoire de 1989, sur l’approche interlinguistique)

 

Il  y a, à l’évidence, une grave incurie quant à l’enseignement  du  français qui en reste au niveau empirique, à savoir une prédominance de l’oralité, sans  explicitation des régles de passage de l’écrit à l’oral. On se trouve alors face à un  français à deux vitesses à savoir un français de l’oral, celui de la langue maternelle et un français de l’écrit, souvent celui des étrangers. L’exercice de la dictée a vocation à  familiariser au passage d’un niveau à un autre ..Il reste que la plupart des locuteurs francophones, même quand ils « parlent » correctement cette langue- selon les critères exposés – se révélent incapables de s’en expliquer de façon satisfaisante.   En tout état de cause, la langue française  exige pour être bien maitrisée tout un apprentissage, une expertise auditive  tant pour émettre que pour capter et c’est un français abâtardi  qui sera préféré car plus accessible, le  français « pur » – actuellement parlé par personne! ) étant réservé à une élite, à venir.  On consacrera une étude centrée sur les particularités de l’hébreu, au prisme de notre méthodologie.   

 

 

 

 

 

 

 

JHB 28 02 25

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