jacques halbronn Etudes de révolution copernicienne. Astrologie, Linguistique, Judaisme

Posté par nofim le 6 novembre 2024

jacques  halbronn  Etudes  de  révolution copernicienne. Astrologie, Linguistique, Judaisme

Sur le web:

« La révolution copernicienne est une analogie utilisée par Kant dans la Critique de la Raison pure, son oeuvre majeure. Copernic a découvert que c’est la terre qui tourne autour du soleil, alors que l’on pensait l’inverse avant lui. De même, dans La Critique de la raison pure, Kant renverse le rapport classique sujet/objet : c’est désormais le sujet qui est au centre de la connaissance. Avant lui, c’était l’objet qui était au centre de la théorie de la connaissance. C’est l’homme qui vise l’objet, et non seulement l’objet qui affecte le sujet. »
Il s’agira ici d’inverser certaines relations, certains rapports de force, certaines représentations chronologiques, diachroniques, ce qui nous permettra de mettre en perspective toute une série de travaux conduits durant un bon demi-siècle, d’en esquisser le bilan.

I   Linguistique   

La question des rapports entre l’écrit et l’oral. 

Nous avons montré que l’oral n’est pas à l’origine de l’écrit mais que c’est l’inverse, du moins à partir d’un certain stade d’évolution de notre Humanité. La langue française, à notre connaissance et  jusqu’à nouvel ordre, est un exemple remarquable de la dialectique entre l’écrit et l’oral.  L’enfant peut certes accéder à l’oral sans passer par l’écrit, quand il ne sait pas encore lire mais cela ne saurait faire référence car il vit dans un éco-systéme déjà établi.

En fait, le passage de l’écrit à l’oral, en français, de très longue date, conduit à une certaine décantation de l’écrit, à son dépassement pourvu que l’on  en connaisse le « bon » mode d’emploi. Ce qui s’écrit en français ne se prononce pas nécessairement. On pense notamment au passage du féminin au masculin.

 

 

II  Judaisme 

La question d’Adam, homme ou surhomme?

 

Sur Wikipedia

« Le surhomme ou surhumain (en allemand : der Übermensch est une notion polysémique notamment présente en littérature et en philosophie, qui représente de manière générale l’idée de supériorité qu’un type d’homme (bien souvent seulement idéal) aurait acquise sur le reste du genre humain. En philosophie, le Surhomme est principalement associé au philosophe allemand Friedrich Nietzsche«  

On aurait bien tort de traduire l’hébreu « Adam » par « homme » ou « humanité » car Adam n’est pas le « premier homme » mais le premier de toute une chaine, d’une généalogie, d’une dynastie. D’ailleurs, le mot même de Genése (repris  de la Septante) qui désigne le premier livre du Pentateuque, à partir du chapitre V  (Sefer haToldoth) implique un engendrement. ‘

 Sur le web  « engendré et non créé’

 » On trouvera dans certaines épîtres de Paul et dans l’Evangile de Jean quelques sources préfigurant les affirmations du Credo. Pour nous résumer, disons que  »engendré, non pas créé » veut dire que le Christ existait avant de naître homme ». D’ailleurs, dans l’Evangile de Luc, l’on trouve une généalogie remontant jusqu’à Dieu en passant par « son fils » Adam. et chaque chainon, de génération en génération, est le fait d’une filiation  dont Jésus ne saurait avoir l’exclusivité mais qui n’est absolument ^pas extensible à toute l’Humanité, pas plus que le Ciel(Shamayim) dont il est question dans le prmier chapitre ne vise l’ Univers tout entier.

 

 

 

III  Astrologie 

La question du systéme solaire et de notre Humanité. 

Selon nous, il faut parler  d’un binome englobant les astres de notre systéme solaire et les humains, à différents titres. Cela  n’est nullement le résultat d’une « évolution » au sens darwinien du terme, mais bien l’oeuvre d’un « dessein intelligent »,  à une date bien plus tardive et donc bien plus proche que ce qu’indiquent les cosmologies scientifiques.  La question se pose ici encore du mode d’emploi mais théologiquement, il est clair que les astres qui nous entourent ne sauraient se réduire à un simple ornement. Il importe d’en déterminer toute la fonctionnalité et  en ce sens, la terre occupe ici une place centrale, déterminant au  service de laquelle, en quelque sorte, sont disposés les astres de notre systéme solaire, lequel doit être abordé comme un « livre » à déchiffrer.

 

 

 

 

JHB  06 11 24

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jacques halbronn Epistémologie. La méthode des Deux Temps.

Posté par nofim le 14 octobre 2024

jacques  halbronn Epistémologie.  La méthode des Deux Temps

 

. Notre ambition  est de proposer un nouveau « Discours de la Méthode » en réponse, réplique à celui de René Descartes (1637), à  près  de 400 ans d’intervalle. Nous nous référerons notamment à trois domaines: le passage de l’astronomie à l’astrologie Histoire de l’Astrologie, le passage de l’écrit  l’oral (Histoire des langues), le passage de la Nature à la SurNature (Histoire de la théologie). Il s’agit pour nous de dénoncer une tendance générale au télescopage (expression liée à l’usage de  la lunette astronomique  qui se plie et se déplie. Quand elle se plie, ce qui est en haut passe au niveau de ce qui est en bas. On pense au phallus, à la  verge, et à son érection. On pense au passage de la matière à la forme, du jour et de la nuit, mais aussi à la dualité entre conditions nécessaires et conditions suffisantes, ce qui implique la prise en compte de deux temps, de deux stades successifs. Encore faut-il  parvenir à déterminer ce qui correspond au premier temps et au second temps. Se pose ainsi la problématique de l’alternance et de la cyclicité/cyclologie.

I  De l’astronomie à l’astrologie 

Un obstacle épistémologique majeur dans le cas de l’Astrologie concerne son rapport à l’astronomie. Selon nous, l’astrologie « sort » de l’astronomie, en constitue un aboutissement au prix d’une nécessaire décantation/réduction/abréviation, ce qui est le propre du Second Temps.  Or, tout indique que ce principe de réduction aura été oublié depuis fort longtemps tant et si bien que l’astrologie contemporaine aura adopté un surcroit de planètes (Uranus, Neptune, Pluton etc) au lieu d’en limiter le nombre. Cependant, la pratique du « signe » de naissance, sur la base du seul facteur solaire est bien l’illustration d’un processus réducteur qui s’oppose aux tenants du « thème natal », de la « carte du ciel » avec son caractères exhaustif. D’où  notre publication, en 1994, de L’Astrologie selon Saturne, où nous montrons la possibilité de ne retenir que les mouvements d’un seul astre à travers le Zodiaque, non pas le Soleil dont le cycle est annuel mais Saturne qui met 28 ans environ pour faire le tour du Zodiaque (cf nos Clefs pour l’astrologie  Ed Seghers, nouvelle édition, 1993)

 

II  De l’écrit à l’oral

Il nous aura fallu beaucoup de temps (cf  nos mémoires de linguistique de 1987-89) pour prendre toute la mesure de la dialectique de l’écrit et de l’oral  en  français, l’écrit tendant à occulter l’oral : les paroles s’envolent, les écrits restent du fait même de l’absence d’enregistrement sur la longue durée. Notre apprentissage de l’hébreu (à partir de 1968)  nous aura fait pencher en faveur du primat de l’oral sur l’écrit et l’enfant ne parle-t-il pas avant de savoir lire/écrire? Et pourtant, nous avons fini par conclure à l’inverse à savoir qu’il faut impérativement connaitre les codes de prononciation d’une langue, ce qui est particulièrement vrai pour le français, langue à deux niveaux par excellence, ce qui confère toute leur importance aux marqueurs de genre. Paradoxalement,  la dépendance de l’oral par rapport à l’écrit permet une grande liberté de cisellement au locuteur.

On dira que l’oral est un dépassement de l’écrit tout comme (cf supra) l’astrologie est un dépassement de l’astronomie, la forme un dépassement de la matière première. L’enfant, certes, passe par l’oralité avant d’accéder à la « lecture » mais il  y a là comme une inversion de la dynamique et par la suite, il lui faudra maitriser les modes de passage de l’écrit vers l’oral, en une sorte de sevrage. On ne passe pas de petit à petite mais bien de petite à petit, du féminin vers le masculin, à l’opposé de l’enseignement en vigueur du français. On est bien là au coeur de notre « méthode des 2 temps ».

 

 

III de la Nature à la Surnature. 

Selon il importe de distinguer ce qui reléve de la Nature de ce qui reléve de la Surnature alors que l’on tend à confondre ces deux plans, attribuant à la Nature ce qui est de l’ordre de la SurNature, ce qui n’est pas sans poser  question au niveau théologique.  Selon nous, le premier chapitre du Livre de la Genése traite non pas de la Création mais de la Formation (cf un ouvrage majeur de la Kabbale,  le « Sefer Yetsira »,  la « tsoura » צורה étant la forme en hébreu), la Formation est ce qui donne forme et donc cela ne peut correspondre qu’à un second temps, à un reformatage de ce qui préexiste, précéde, le  terme ‘création » étant problématique  et l’on précise « ex nihilo ». D’aucuns voudraient que leur  » dieu » ait procédé « ex nihilo », se situant en premier lieu alors que ce qui est initial est « brut », « in-forme » et va  devoir être (re)travaillé…

Cela dit, ce qui vient ensuite peut être dégradé, corrompu par rapport au stade originel. On ne peut donc qualifier le second stade comme « supérieur » à moins de ne prendre ce terme qu’au niveau formel : ce qui se trouve au dessus ou par dessus le marché. En tout état de cause,  dans une perspective  cyclique, on devra toujours en  revenir, pendant un certain temps,  au premier stade/

 

 

 

 

JHB 17 10 24

Publié dans ASTROLOGIE, epistémologie, LINGUISTIQUE, théologie | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Création, évolution, Intelligent Design, Corruption

Posté par nofim le 25 septembre 2024

jacques  halbronn  Création, Evolution, Intelligent Design, Corruption

 

L’on risque de   confondre des situations en fait bien différentes  quant à leurs enjeux. Nous avons publié en 1990  un texte intitulé « Créativité de l’erreur » (in Collectif Eloges  avec Alain Kieser, Anne Rose; Ed  Lierre & Coudrier), ce qui soulignait toute l’ambiguité  liée au changement.

Au niveau  théologique, nous dirons que le Dieu supposé  avoir  été  à l’origine de l’univers n’est pas le dieu que l’on célébre dans la Bible et qui nait d’un processus évolutif relativement tardif, « post », « méta », correspondant à un  nouveau  stade, à une nouvelle ère, ce que nous désignons comme « Sur Nature ». C’est ainsi que pour nous l’astrologie reléve d’une transmutation de l’univers, d’un « miracle », introduisant de nouvelles connections, notamment celles qui se constituent entre le régne minéral et le régne animal et c’est la raison pour laquelle elle ne correspond pas aux exigences d’une Science incarnant les valeurs de la Nature et non de la SurNature.

Cela dit, comment distinguer  ce qui tient à une dégradation  et ce qui tient à une nouvelle programmation instaurant un Nouvel Ordre? On prendra ici l’exemple du rapport entre le français et l’anglais. L’anglais qui  a massivement emprunté au français constitue-t-il un « progrès » ou au contraire  une corruption? Il nous apparait que l’anglais moderne est une entité hybride née de l’erreur et non une nouvelle synthèse régénératrice.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  25 09 24

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jacques halbronn Anthropolinguistique et Astrologie Désir (Desiderata) et Considération

Posté par nofim le 25 septembre 2024

Jacques halbronn Anthropolinguistique  et Astrologie. Désir (Desiderata) et Considération

   Le champ linguistique a  conservé le souvenir de toute l’importance accordée aux astres comme le montrent les exposés ci-dessous autour de « désirer »  et « considérer ».

 

Sur le web

ÉTYMOLOGIE  

Considérer

Provenç. cossirar, considerar ; anc. catal. consirar ; espagn. considerar ; ital. considerare ; du latin considerare, de cum, et sidus, sideris, astre, étoile (voy. SIDÉRAL), de sorte que, dans le latin, considerare a un rapport avec la contemplation des astres.

Désir

Sur le  web

« Le mot désir dérive du latin desiderare qui signifie « être face à l’absence d’étoile », et par la suite, constater avec regret l’absence de quelque chose, ou de quelqu’un. Renouant avec cette étymologie, toute la philosophie du XXe siècle associe le désir au manque »

 

Étymologie de « désirer »

 

Du latin desiderare (« regretter l’absence de quelqu’un ou quelque chose »), dérivé de sidus, sideris (« constellation, étoile »). Dans la langue des augures ou des marins, constater l’absence d’un astre signifiait déception, regret. » 

Autrement dit, avec la forme « désirer »  une société orpheline de l’Astrologie  est en manque et donc en déséquilibre, en instabilité du fait même qu’elle ne maitrise pas les rythmes qui la sous -tendent. En effet, le préfixe « dé » est le signe d’une absence à l’opposé du préfixe « con » qui indique la connexion, la compréhension, la connaissance.  Le manque de « sidus » entretient un sentiment d’incomplétude, d’inquiétude, de la perte d’une pièce du puzzle. Le « désir » fait prendre conscience de la nécessité du repére cosmique.

 

 

 

 

 

   JHB 25 0 9 24

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jacques halbronn Critique linguistique. Les formes négatives en français et en anglais.

Posté par nofim le 13 septembre 2024

jacques  halbronn  Critique linguistique. Les formes négatives en français et en anglais.

 

En poursuivant nos travaux dans le champ de la description des langues,(Essai de description du système du français à la lumière des relations interlinguistiques. en ligne sur SCRIBD), nous abordons la question mal formulée  jusqu’ici des formes négatives tant en anglais qu’en français.

 

I   ANGLAIS 

 On  tend à distinguer le cas des auxiliaires et des verbes « ordinaires »:

Sur  le  Web  

« La forme négative(en anglais)  se construit différemment selon que le verbe est un auxiliaire (be, have, will, can…) ou un verbe ordinaire.• Si le verbe est un auxiliaire, la négation se construit avec not (ou avec la contraction en -n’t), et sans l’auxiliaire ‘do/does/did’ :
She cannot know the truth. Elle ne peut pas savoir la vérité. (Notez bien que les mots ‘can’ et ‘not’ ne forment qu’un seul mot dans la construction négative!)
I am not ready yet. Je ne suis pas encore prêt.
They won’t come. Ils ne viendront pas.
Les contractions en -n’t (isn’t, aren’t, doesn’t, don’t, won’t, can’t…) sont très répandues dans la langue parlée. L’emploi complet du not détaché permet souvent d’accentuer l’idée de négation :
Is Bruno home? No, he is NOT (at home). Bruno est-il à la maison? Non, il n’est pas à la maison.
• Si le verbe est ordinaire, on emploie l’auxiliaire do/does/did pour introduire la négation :
He does not (ou doesn’t) play rugby. Il ne joue pas au rugby.
They didn’t go to the theater yesterday. Ils ne sont pas allés au théâtre hier ».
Or, il s’agit là d’une description erronée car  « do » est à considérer comme un auxiliaire, au même titre que « can » , »will » etc si ce n’est que l’on aura fini par oublier l’usage de « do » en dehors des formulations négatives et interrogatives. En  effet,  « do » obéit exactement au même schéma que les dits « auxiliaires », en ce qu’il est suivi de « not » pour son expression négatives. Passage  de « I  do »  à  I do not (I don’t) comme de I  can à I cannot. 
Mais quel est donc  le sens de « I do »?  Est ce que do peut être associé à un autre verbe comme dans I can  speak, I will speak. On trouve certes un tel alliage comme signe d’insistance. I do think, je pense vraiment, fortement. Mais comment faudrait-il  traduire « I don’t'think » autrement que par « je ne pense pas »?, ce qui reviendrait à ignorer le sens de « do »? Et comment cette forme « I  don’t » a-t-elle pu ainsi se généraliser, devenir la norme? That is  the question!
 

 II  Français

On nous présente généralement, la formation  négative en français comme impliquant l’usage du « pas »  en oubliant la forme simple du  « ne » comme si, en français, on ne pouvait dire « je ne pense ». Peut on sérieusement mettre le « ne » dans le même groupe que « pas » ou « point » ou « rien » ou « personne », « chose » (nothing en anglais)? On connait la chanson d’Edith Piaf, « Non, rien de rien, non je ne regrette rien » illustrant un tel binôme obligé pour la forme négatives du français.

Sur le web

 » - Les adverbes de négation « ne » et « pas » (ou, par ex., « point », « jamais », « guère », « nullement », …) sont des outils pour construire une phrase de forme négative : « J’aime ce film » (forme affirmative) →« Je n’aime pas/point/guère ce film » (forme négative). »

Or, on trouve le « ne » sans ses « compléments » comme : « plus que je ne le pensais »,  « ce n’est que ».  Ce « ne » ne se suffit-il pas à lui même comme dans la plupart des autres langues à commencer par la famille « latine » 

Nous proposons donc d’en revenir à un usage simple, sans fioriture, du « ne » ou du n’. Je ne sais et non je ne sais pas. Rappelons que cet usage se voulait  « asymptotique », un « presque rien » (Jankelevitch) Pas un chat, entendons pas même un chat comme  pas même un « point », pas même un »pas », pas même « une personne » si ce n’est que l’on ne prend  pas la peine d’indiquer  ce « pas même » qui reste sous entendu.

 

 

JHB 13 09 24

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jacques halbronn Réflexions autour des Six Promenades d’Umberto Eco (1996)

Posté par nofim le 4 septembre 2024

jacques  halbronn  Réflexions autour des » Six Promenades dans les bois du roman  et d’ailleurs » d’Umberto Eco ( Grasset, 1996)

Il s’agit  d’une réflexion sur le rapport entre fiction  et  réalité. En ce qui nous  concerne, ce que les auteurs relatent est vicié à commencer par une chronologie factice. Certes, dans un monde, où l’on joue avec le calendrier, à commencer par celui établi  en  vue  des échéances électorales, une telle objection pourrait sembler assez vaine. Mais nous préférons de beaucoup les mythes, les « Ecritures » en ce que l’on peut espérer  y déceler d’antiques  vérités, enfouies qu’il s’agit d’exhumer, de trier à la façon d’un chercheur d’or.

On s’arrêtera ici sur le développement que consacre (in  ch. 6 « Protocoles  fictifs », pp. 143  et  seq)), in fine, l’auteur aux Protocoles des Sages de Sion, ouvrage auquel nous avons abordé assez longuement  dans « Le sionisme et ses avatars au tournant du XXe siècle, Ed Ramkat, 2002.

 Eco  nous montre que toute une mise en scéne est empruntée au Cagliostro  d’Alexandre Dumas (père). L’introduction des Juifs  dans la description d’un complot aurait été un rajout  tardif dû à des antisémites. Eco se demande  » Est il possible que personne ne se  soit aperçu que ce collage (..) n’était  rien  d’autre  qu’une oeuvre de fiction? »

Eco ne fait aucune référence aux premiers Congrès sionistes, sous la présidence de Theodor Herzl (à partir de celui de Bâle de 1897) d’où notre titre « le Sionisme et ses avatars » d’autant que le terme même de « Protocoles »  renvoie aux pratiques des « Actes ». Sans la tenue de ces Congrès, l’on n’aurait point utilisé un tel « terme » en usage notamment pour désigner les échanges et communications  propres aux Parlements, comme dans le cas de ceux s’étant tenus à Vienne, capitale de l’Empire austro-hongrois en 1909.(World Congres of  Jewish Studies, Jerusalem, Vol. יב, תשנ »ז / 1997, Division E: Contemporary Jewish …

jacques  halbronn  Réflexions autour des Six Promenades d'Umberto Eco (1996) dans ASTROLOGIE
jstor
https://www.jstor.org › stable
 . PROTOCOLS » IN CENTRAL EUROPE BEFORE 1917 (pp. 23*-31*). JACQUES E. HALBRONN, LARISSA BLIMAN-HALBRONN, ז’אק הלברון and לריסה בלימן הלברון.)

 Eco  cite Nesta Webster :  » La seule opinion sur laquelle  je puisse m’engager  est que, authentiques  ou non, le Protocoles constituent le programme d’une  révolution mondiale » (cf notre thèse d’Etat « Le texte prophétique en France »,  Diffusion Presses Universitaires du Septentrion, 1999) 

En tout état de cause, au regard de la cyclologie,  il n’est rien de nouveau sous le Soleil (Livre de l’Ecclésiaste) si bien que la notion même d’emprunt et de source  fait probléme.  Il  nous  faut distinguer le texte et la langue car la langue est , en elle même, porteuse de messages, ce qui fonde ce que nous appelons une  anthropolinguistique à condition de savoir l’interroger et d’en découvrir le mode d’emploi lequel n’est pas nécessairement pleinement connu de ses locuteurs, d’autant qu’un savoir peut avoir été corrompu. Dans ce cas, l’approche comparative peut se révéler d’un grand secours, à la fois dans le temps et dans l’espace.

 

 

 

 

JHB  04 09 24

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jacques halbronn 1958. Les arcanes d’une constitution à double vitesse, à double détente

Posté par nofim le 16 août 2024

jacques halbronn  1958. Les  arcanes d’une constitution à double fond, à double détente.

 

Selon nous, la Constitution de la Ve République permet au Président de déclencher un état d’exception qui se substitue au calendrier constitutionnel de base en provoquant une dissolution  et en nommant un Premier Ministre quand bon  lui semblera.  Dès lors que l’article 12  est mis  en oeuvre, l’on bascule vers une autre dynamique qui n’est plus celle du calendrier électoral correspondant à un premier niveau, à un premier étage. Nous y verrons donc, au prisme de nos travaux en linguistique française, le passage d’un état féminin à un état masculin, ce qui signifie une décantation, un dépassement  libérateur par rapport au carcan constitutionnel. On ne saurait donc dissocier Dissolution et Premier Ministre car  le Président de la République laisse en quelque sorte le premier rôle à son Premier Ministre, lequel tient le rôle du Vice-Président américain, son colistier lors de son élection.

On comprend ainsi pourquoi il est tellement question actuellement de la nomination du Premier Ministre même si cela n’est pas formulé comme nous le faisons ici.

Il convient de préciser que la situation n’est pas la même quand une nouvelle Assemblée Nationale est élue constitutionnellement car dans ce cas, le Président n’a pas le choix de son Premier Ministre puisque l’on en reste au « premier étage » de la Constitution. En revanche, selon nous, quand c’est le Président qui détermine un nouveau calendrier, du  fait de la dissolution, c’est également lui qui a toute latitude pour le choix du Premier Ministre.

D’ailleurs, dans le contexte politique actuel où aucun bloc n’a atteint la majorité absolue, aucun bloc n’est en mesure d’imposer son Premier Ministre, privilége qui est le domaine réservé du Président de la République. Il restera alors à user de l’article 49.3  qui fait partie intégrante  d’un tel dispositif pour gouverner, ce qui implique un soutien sans participation. On ne saurait- parler alors de cohabitation puisque le Premier Ministre est choisi par le Président, sans tenir compte de quelque majorité -en l’occurence relative- dans la Nouvelle Assemblée, née de la dissolution  engagée par le Président.

  En revanche, si  une majorité absolue était apparue à l’Assemblée, comme en 1997, c’est tout le processus décrit plus haut qui se trouverait bloqué et l’on retomberait au premier niveau. Mais en 2024, cela n’a pas été le cas, ce qui était la seule opportunité pour l’Assemblée d’imposer sa propre dynamique, chance qu’elle n’aura pas su saisir, en la circonstance. Le Président de la République peut néanmoins choisir un Premier Ministre d’un camp adverse tout en se réseservant la possicbilité d’une nouvelle dissolution au  bout d’un an. On comprend mieux ainsi le qualificatif de constitution  duelle appliqué à la dite Constitution. On ne croyait pas si bien dire.

Sur le web:

  • « Conçue à l’origine comme un régime parlementaire dans lequel les pouvoirs de l’exécutif sont renforcés, la Ve République est devenue un régime de type semi-présidentiel depuis l’instauration de l’élection du président de la République au suffrage universel direct. 
  • La Ve République échappe aux typologies classiques des régimes politiques. Elle apparaît comme un régime hybride présentant simultanément des caractéristiques propres au régime présidentiel et au régime parlementaire. »
  • Astrologiquement, un tel basculement nous reconnecte  avec une réalité cyclique bien plus authentique que le carcan constitutionnel  traditionnellement en vigueur.

 

JHB  16 07 24 

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Jacques Halbronn Epistémologie. De la nécessité de la méthode comparative.

Posté par nofim le 10 août 2024

Jacques  Halbronn  Epistémologie.  De la nécessité de la méthode comparative.

 

L’historien a besoin d’un corpus suffisamment vaste pour  espérer effectuer un travail sérieux. Sans accès à des sources, à une certaine diversité d’états, dans le temps et dans l’espace -  son entreprise serait singulièrement  hypothéquée. Il lui faudra absolument mettre en évidence des récurrences, des emprunts, des sources, d’où nos travaux en linguistique comparée;(cf  notre . »Description du français à la lumière des relations interlinguistiques », Paris V, 1989) Nous avons ainsi reconstitué  l’ancien français (oral  et écrit) par comparaison avec l’anglais, en raison de ses emprunts massifs).

Nos travaux en psychosociologie, quant à eux, auront mis en évidence ce qui distinguait les hommes et les femmes au prisme de ce que nous avons appelé les « topiques sensorielles ».

Dans le domaine de la critique  biblique, nous avons étudié des paralléles entre plusieurs personnages, tels qu’Abraham, Joseph, Moïse, Cyrus, Jésus en recherchant des archétypes sous jacents. Peu importe que certains de ces personnages aient ou non existé.

Quant au domaine de la cyclologie. il nous semble incontournable pour une science historique et politique digne de ce nom, ce qui implique une exigence prévisionnelle, le futur devant répliquer le passé.

 

 

 

 

 

 

 

JHB  10 08 24

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jacques halbronn Réflexions sur le mythe de la Caverne. Dialectique Jour/Nuitµ.

Posté par nofim le 10 août 2024

jacques  halbronn  Réflexions  sur le mythe de la Caverne. Dialectique Jour/Nuit

 

Wikipedia

  »L’allégorie de la caverne est une allégorie exposée par Platon dans La République. Elle expose en termes imagés les conditions d’accession de l’humain à la connaissance du Bien, au sens métaphysique du terme, ainsi que la transmission de cette connaissance. » 

  »L’allégorie met en scène des humains enchaînés et immobilisés dans une caverne. Ils tournent le dos à l’entrée et voient non pas les objets, mais les ombres des objets qui passent devant cette entrée et sont projetées contre le mur. Ils croient voir la réalité, alors qu’ils n’en voient qu’une projection ».

«  Les gens de la caverne sont un groupe de personnages cités dans le Coran. Après avoir fui une persécution, ils se seraient cachés puis endormis dans une grotte avant de se réveiller 309 ans plus tard, ce qui permet au Coran de confirmer la doctrine de la résurrection des corps »

 

 .  Que dire  donc, à ce propos, du  premier chapitre de la Genése?

 בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ.  1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם.  2 Or la terre n’était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l’abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux.
ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר.  3 Dieu dit: « Que la lumière soit! » Et la lumière fut.
ד וַיַּרְא אֱלֹהִים אֶת-הָאוֹר, כִּי-טוֹב; וַיַּבְדֵּל אֱלֹהִים, בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ.  4 Dieu considéra que la lumière était bonne, et il établit une distinction entre la lumière et les ténèbres.
ה וַיִּקְרָא אֱלֹהִים לָאוֹר יוֹם, וְלַחֹשֶׁךְ קָרָא לָיְלָה; וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם אֶחָד.  {פ} 5 Dieu appela la lumière jour, et les ténèbres, il les appela Nuit. Il fut soir, il fut matin, un jour.

  Il importe de se montrer très prudent  par rapport aux représentations cosmogoniques du Pentateuque en ce qu’elles peuvent obéir  à une certaine idéologie visant à privilégier le Jour (Yom) par rapport à la Nuit (Layla). Or, selon nous, la nuit correspond à un niveau supérieur de civilisation du fait même de sa décantation, de  son  abstraction – « la nuit, tous les chats sont gris » Nous  avons montré ailleurs que l’oral abrégeait l’écrit, le « réduisait » notamment en français.

  On proposera d’associer  la nuit à l’ésotérisme et le jour à l’exotérisme, la nuit à ce qui est caché, secret, au manque dont on doit deviner la présence. Le tempérament « nocturne »  peut observer le ciel étoilé à la différence du « diurne », ce qu’a bien spécifié l’institution du Shabbat lequel ne commence en principe qu’à l’apparition des premières étoiles. Etre, se dire  diurne, c’est remettre, ipso facto, l’ordre « shabbatique », préférer le visible à l’invisible, le conscient à l’inconscient, le présent sur le futur (prévoir) et le passé (réminiscence)   Au verbal, au scripturaire  du temps diurne, on opposera le langage des astres, en nocturne. Le diurne, c’est la partie emergée de l’iceberg, c’est l’ignorance des racines, des fondements. Nous dirons que le diurne ne capte que ce qui s’offre  lui,  est livré, donné à son regard en ignorant le reste, ce qui est superficiel.

En ce sens, l’astrologie appartient au registre du nocturne mais il importe de ne pas tout prendre de ce qui se montre, d’où notre Astrologie « selon Saturne ».

 

 

 

 

 

 

JHB 12 08 24

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jacques halbronn Linguistique Apport de l’anglais à la restitution de la bonne prononciation du français

Posté par nofim le 10 août 2024

jacques  halbronn  Linguistique  Apport de l’anglais à la restitution de la bonne prononciation  du français. 

Nous avons pu déjà observer et  faire observer que les codes de prononciation de la langue française ne sont plus respectés  rigoureusement et que l’anglais, de par ses emprunts au français peut tout à fait nous aider à rétablir une pratique correcte à laquelle il a droit de par son statut remarquable. En effet, si l’anglais emprunte au français écrit, il lui arrive d’emprunter également au français oral. Il convient donc de cumuler ces deux cas de figure.

Nous avons insisté, dans de précédents textes, sur la dialectique visant à constituer parallélement des séquences de consonnes et des séquences de voyelles. Cela implique que dans certains cas, les consonnes sont abolies  à l’oral  et dans d’autres, les voyelles sont « sautées » à l’oral, le français ne pouvant être appréhendé correctement que sous cet angle duel à la différence des langues « ordinaires »., si l’on admet que le français est doté d’une aura toute particulière. On reviendra ici sur l’élimination des sons consonantiques en français, régle qui n’est respectée de nos jours que fort partiellement.

La régle veut qu’une consonne finale ne doit pas s’entendre dès lors qu’elle n’est pas suivie d’une voyelles. Le cas du pluriel français est particulièrement marquant: la prononciation du ‘s » comme marqueur du pluriel n’est plus respectée qu’en cas de « liaison » : Allons enfants », le premier  « s » se prononce parce que suivi  de « enfants, alors que le second ‘s » ne se prononce pas.

Si l’on prend, par exemple, le verbe « manger », on ne doit pas entendre le « r » final  si ce n’est que le futur « je mangerai »,  est nécessairement impacté par le « r » puisque le r n’est plus en position terminale.

Si l’on trouve en français actuelle une application de cette régle de la consonne finale muette, comme pour l’infinitif des  verbes de la première conjugaison en « er », comme pour « ‘manger », la régle n’est plus de mise pour  actif – qui n’a pas à être traité comme le féminin « active », on l’aura compris. 

Nous indiquions plus haut que tantôt l’anglais emprunte du français écrit et tantôt du  français oral. C’est ainsi que le participe passé de la première conugaison comportait une finale en  « ed » que l’anglais a repris mais en la prononçant, à la différence de la régle posée plus haut, ce qui ne vaut pas pour le féminin : il faudrait dire : manged, prononcé mangé au masculin  et mangede, prononcé  ‘mangède  au féminin; Mais le français aura par la suite aligné l’écrit sur l’oral, d’où la forme « mangé », l’accent se substituant au « d ». Signalons la prononciation de ‘respect » sans les consonnes finales alors que l’anglais rend les consonnes « ct » à l’oral; En revanche, on dira « respecter », respectable  et l’on écrira « projet »  alignant l’écrit sur l’oral.

Dans le cas de la deuxiéme conjugaison de français, si l’on trouve « dire » « écrire »,  et « dit », « écrit » on a aussi  « finir », qui constitue une anomalie, probablement sous l’influence du futur « finirai ». On voit bien ici que le participe passé du français devrait impérativement à l’écrit se terminer par un consonne, d ou t, que l’on retrouve en italien (finito/a) et en espagnol (comido/a) etc 

Nous voudrions, à présent, partir de la prononciation française de  » Juif »  et « juifs » par opposition à « juive(s)   En anglais,  Juif se rend par « Jew », donc sans le f final. Cela tient, selon nous, à la non- prononciation du « f » final, comme dans « clef ». On devrait donc dire « le peuple  jui(f) » sans que l’on ait entendre le f » du moins au masculin alors que « juive » est tout à fait approprié. Rappelons que le « puits » en français ne produit pas à l’oral les consonnes finales. (il suit, conduit etc alors qu’on a  suite, conduite) D’une façon  générale, nous avons établi que le féminin français est plus long  que son masculin à l’oral; ‘français/française)

On signalera que l’anglais rend « vue » par « view », peu par few, Jew entrant dans cette catégorie, selon nous.

 

 

 

JHB 10 08 24

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