Les astrologues face à la question des hommes et des femmes
Posté par nofim le 3 mars 2014
L’évolution du statut des femmes selon la cyclicité astrologique
Par Jacques Halbronn
On sait que nous considérons la question du « genre » comme un préalable à tout travail astrologique mais bien évidemment il ne s’agit pas de se servir de définitions qui trainent ici et là y compris celles qui concernant le Yin et le Yang et l’Animus et l’Anima sans parler du « masculin » et du « féminin ». Les astrologues ne peuvent plus se permettre de prendre cette terminologie et ses acceptions pour argent comptant. En ce sens plus que jamais il importe que le chercheur en astrologie ait une compétence pluridisciplinaire qui ne se réduise pas à quelques clichés. Rappelons aussi que l’astrologue qui se contente de traduire des notions astrologiques en langage courant ne rend pas service à l’astrologie et qu’il la galvaude et la gâche s’il ne prend pas la peine de définir les mots qu’il emploie et de le faire en connaissance de cause. Mais les habitudes de langage ont la vie dure.
Nous aborderons ici le délicat sujet des rapports hommes-femmes au regard d’une certaine cyclicité susceptibles d’affecter les dits rapports notamment quant à la conception même du couple, ce qui nous conduira à réfléchir sur la dialectique monogamie/polygamie.
En phase montante de l’Astrocyclon (cf. nos vidéos et nos schémas sur le blog de la facultelibredastrologiedeparis) –ce qui est le cas actuellement avec Saturne dans la seconde moitié du Scorpion- les femmes voient leur statut strictement limité à celui d’épouse « à demeure » « au foyer ». Les hommes pendant cette phase préfèrent concentrer les pouvoirs dans les mains d’un petit nombre (cf. les échos sur un remaniement ministériel comportant un nombre restreint de responsables).
En revanche, en phase descendante de l’Astrocyclon (quand Saturne atteindra la seconde moitié du Sagittaire), les femmes sont mises beaucoup plus à contribution et nous relions cette tendance à un certain essor de la polygamie, en prenant dans un sens très large et nullement réservé à la vie sexuelle ou du foyer. La polygamie correspond à une démultiplication de l’activité masculine. On parlerait peut être plus justement de collaboratrices (avec le pluriel qui s’impose généralement). Cela correspond à un fléchissement de la tonicité masculine, d’où la nécessité d’un certain relais féminin. On passe de la verticalité et de la recherche à l’horizontalité et à la communication.
Rappelons quelques contrevérités à débusquer en ce qui concerne l’identité féminine face à l’identité masculine et on n’insistera jamais assez sur la nécessité de renoncer à de vieux clichés éculés.
C’est ainsi que selon nous les femmes sont plus émettrices que réceptrices, plus dans la répétition inlassable et assez machinale de certains messages sans trop tenir compte de l’auditoire alors que les hommes sont de meilleurs observateurs (sens de l’observation) de ce qui se présente devant eux et ne peuvent en faire abstraction. On aura compris que ce n’est qu’à certains moments que ce talent de diffusion qu’ont les femmes sera apprécié alors qu’à d’autres, on doit éviter toute fixation prématurée du message « in progress » d’autant que la multiplication conduit à une diversité du message (cf. les cadavres exquis) et à une certaine déperdition. Les hommes n’entendent pas laisser aux femmes la bride sur le cou à n’importe quel moment et donc en phase montante, ils préfèrent contrôler de près leurs activités qui se cantonnent en fait à la vie privée et sans surprise.
On est d’ailleurs en droit de s’inquiéter de ce qui va se passer dans les prochains mois à la Mairie de Paris avec une femme prenant nécessairement la succession de Bertrand Delanoë. C’est selon nous une grave erreur de casting qui a été enclenchée il y a déjà un certain temps et qui est en porte à faux avec l’état actuel de la cyclicité. Il est intéressant, nous semble-t-il, que l’astrologie soit en mesure d’annoncer que si l’on ne respecte pas certains principes cycliques, l’on s’’expose à des déconvenues. Croire que tout est écrit serait bien naïf. Le calendrier électoral est souvent décalé par rapport au calendrier astrologique et on peut dire que tout le dispositif électoral répandu dans tant de pats, de nos jours, constitue un véritable capharnaüm fort fâcheux. L’astrologie peut tout à fait annoncer que des erreurs peuvent être commises par nos congénères et qu’elles seront sanctionnées à terme. µQu’elle puisse désormais s’opposer à certaines initiatives est le signe qu’elle reprend du poil de la bête et ne cherche pas à tout prix à « coller » avec ce qui se pratique dans le monde en vue d’atteindre à une certaine légitimité.
Ce n’est en tout état de cause certainement pas en étudiant le thème des deux principales candidates (NKM et Anne Hidalgo) que l’on saura astrologiquement ce qui va se passer. L’astrologie est une science des flux et des reflux et aucun événement n’est en soi définitif et il a des prolongements tant dans le passé que dans le futur. Il n’est pas question de figer le cours des astres en se focalisant sur le thème natal ni d’ailleurs de figer le savoir astrologique en le réduisant à un langage.
En ce qui concerne la future maire de Paris, nous pensons pouvoir annoncer sans grand risque de nous tromper qu’il faut craindre une certain rigidité, un manque de souplesse, et avec une difficulté à s’adapter aux situations sous prétexte de respecter un programmes, des « engagements », d’où des problèmes d’entêtements qui risquent fort de mal passer dans le contexte astrologique actuel, avec des risques d’affrontement au sein même de la famille politique de la maire.
Le facteur du « genre » est selon nous un facteur essentiel que les astrologues maitrisent de nos jours extrêmement mal, ce qui vient plomber leurs travaux tant en astropychologie qu’’en astrologie prévisionnelle. L’astrologie, contrairement à ce que d’aucuns veulent croire, n’est pas un savoure définitivement abouti (et donc mort). Elle doit constamment se confronter avec l’observation du réel. Mais bien des astrologues ne connaissent le dit réel que par le biais de l’astrologie. Ainsi, récemment, tel de nos amis astrologiques nous a assuré qu’il tenait compte du profil de son interlocuteur et qu’il ne s’adressait pas à un Martien comme il le ferait à un Vénusien. Mais quand on lui demande comment il sait que telle personne est marquée par cette planéte plutôt que par une autren, il nous répond que c’est le thème qui l’en informe. On bascule là dans une forme d’autisme intellectuel assez alarmant qui s’interdit toute observation indépendamment de ce qui est inscrit dans le thème. Marielle Garrel avait raison, il y a déjà plus de trente ans (au sein de la FLAP) de conférer à ses élèves une double formation en astrologie et en morphopsychologie mais cette dialectique entre le corpus astrologique et notre regard sur le monde doit selon nous commencer par une observation constante des comportements des hommes et des femmes et entre les uns et les autres, ce qui ouvre sur une meilleure connaissance de la cyclicité…
JHB
02. 03. 14
Publié dans ASTROLOGIE, FEMMES, LINGUISTIQUE, Médecine, PSYCHOLOGIE, SOCIETE | Pas de Commentaire »