Une astrologie prévisible par tous et pour tous
Posté par nofim le 4 décembre 2013
Le mètre étalon de l’Astrocyclon ou la mise en place d’une astrologie prévisible.
Par Jacques Halbronn
Nous avons déjà eu l’occasion de dénoncer le caractère imprévisible de l’astrologie, ce qui peut sembler un paradoxe car la première chose que l’on est en droit d’attendre de la part de l’Astrologie est qu’elle le soit, prévisible !
D’ailleurs, si on leur fait cette objection, les astrologues ne manqueront pas de répondre qu’ils se contentent d’appliquer les règles de l’Astrologie, oubliant que leur complexité même génère précisément de l’imprévisibilité car chaque astrologue aura à gérer à sa manière la dite complexité, que ce soit dans l’interprétation du thème que la « couverture » astrale d’une époque. Il nous faut signaler qu’il est préférable d’interroger les astrologues séparément les uns des autres car sinon ils se feront un malin plaisir de faire croire qu’ils utilisent le modèle de la même façon en se répétant les uns les autres car ils savent pertinemment que c’est bien là que le bât blesse. Une autre astuce qu’il faut s’attendre à ce qu’ils y recourent consiste à parler d’un sujet connu en dehors de l’astrologie – la vie d’un chanteur, le contexte d’une période et de laisser croire que la convergence entre eux tient à l’astrologie alors qu’en réalité, elle tient aux données extra-astrologiques telles qu’on peut les lire dans la presse. Mais on n’apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces ! Certes, il est des données astronomiques que tout astrologue connait comme l’entrée d’une planéte dans un nouveau signe et toute autre configuration que l’on voudra mais ce qui nous chagrine, c’est que ce n’est jamais la même configuration astronomique qui se présente. Ce sont alors les configurations qui ne s’entendent pas entre elles, en quelque sorte ! Et on en revient à l’imprévisibilité des données extraites du corpus astronomique qui ne sont jamais les mêmes, en termes d’aspects, de signe zodiacal, de cycle planétaire…
On est ainsi à des années lumières de ce que propose l’Astrocyclon dont l’usage se révèle, quant à lui, parfaitement prévisible et ce des années, des décennies voire des siècles à l’avance, tant vers le passé que vers l’avenir, tant vers le connu que vers l’inconnu et le non encore advenu. Car le modèle de l’astrocyclon est unique, les phases qu’il découpe sont toujours les mêmes, ont la même durée, la même signification. Pas de surprise alors que l’on ne sait jamais – ou du moins pas le public qui ne consulte pas en permanence les éphémérides des planètes – ce que l’astrologue ordinaire va sortir de son chapeau !
Ah oui, on oubliait que les astrologues veulent et promettent « de la précision » et, vous comprenez, si l’on veut de la précision, eh bien, il ne faut pas tout mélanger ! Or, pour ce qui est de couper les cheveux en quatre, nos astrologues sont des champions. Même des jumeaux, on arrive à les distinguer, pour quelques minutes d’écart en s’accrochant à tel ou tel détail monté en épingle et évidemment jugé déterminant.
Nous suggérons aux astrologues de renoncer à de telles prétentions de précision et de s’en tenir, en revanche, à une pratique prévisible et récurrente, dans le genre de ce qu’offre l’Astrocyclon. Nous leur conseillons vivement de commencer à rapprocher des situations en oubliant les « détails », comme quand on lave une assiette sale. Ce sont ces détails qui plombent l’astrologie au nom de cette fameuse exigence de prévision ! En vérité, cette précision que l’on nous met en avant est une excuse toute trouvée pour justifier l’usage de structures biscornues. Nous proposons comme en médecine que les astrologues nettoient leur objet d’étude avant de commencer à disserter à son sujet et alors ils comprendront peut-être que le monde n’est pas si divers qu’il n’y parait ! Mais c’est un dilemme car nos astrologues se croient obligés de se servir de tout l’arsenal de l’astrologie et de tout le clavier de l’astronomie. Nos astrologues sont pour le plein emploi, même aux dépens de la productivité ! Si on leur dit que l’astrologie est saturée et qu’elle est en excès pondéral, ils crient au sacrilège tant leurs maîtres à penser leur ont expliqué que le système solaire (nouvelles planètes comprises) dans sa totalité était le socle de l’astrologie (‘cf. le RET de J. P. Nicola)
Or, l’astrocyclon se porte en faux contre une telle représentation. On refuse ce postulat et comme en géométrie non euclidienne (Lobatchevski etc.), il se constitue avec l’astrocyclon une astrologie différente qui se contente d’une seule des planètes du système solaire et dont le cycle n’est structuré ni par le zodiaque, ni par les aspects entre planètes mais par les intervalles qui évoluent entre Saturne et les quatre étoiles fixes royales. Grâce à l’abandon de l’ancien postulat, l’astrocyclon conduit à une astrologie prévisible car c’est bien la diversité des interactions qui rend l’astrologie imprévisible.
Nous terminerons par les considérations suivantes : aucune prévision aussi « confirmée » soit-elle ne saurait suffire à valider quelque système que ce soit. Seule la répétition est déterminante et donc si l’astrologie ne repère pas de récurrences, elle ne peut se démontrer. Aucune prévision ponctuelle ne saurait faire le poids, et il est impératif qu’une prévision astrologique s’articule sur un système prévisible et qui ne se métamorphose pas tous les matins ! Plus un système est touffu, plus à nos yeux, il est suspect et moins il est accessible au public. Il importe qu’une fois le système établi et présenté, il ne dépende plus de tel ou tel astrologue mais tombe en quelque sorte dans le domaine public. Nous ne voulons pas de ces astrologues qui sont les seuls garants de l’efficacité de leur propre système ! L’astrocyclon peut être mis, quant à lui, dans toutes les mains à l’instar d’un ordinateur ou d’un mobile. Ce qui se passe à un moment donné se réfère nécessairement à toute une série de phases de l’astrocyclon du même ordre. Il n’y a rien de nouveau sous le soleil, avec l’astrocyclon (cf l’Ecclésiaste). On nous objectera naïvement que le monde change mais plus il change et plus c’est la même chose. Au nom du changement, nos astrologues se croient légitimés à vendre leur usine à gaz mais le changement dont traite l’astrocyclon est analogue à celui de l’alternance du jour et de la nuit, de l’Eté et de l’Hiver, c’est un changement parfaitement prévisible par toute personne qui aura appris, en quelques minutes, à se servir de l’astrocyclon, ce qui sera probablement le cas de centaines de millions de personnes au cours des quinze prochaines années.
Jhb
04 12 13
Publié dans ASTROLOGIE, ECONOMIE, MUSIQUE, POLITIQUE, RELIGION, SOCIETE | Pas de Commentaire »