Jacques halbronn Sur le « Papus » d’Arnaud de l ‘Estoile. Ed Pardés 2006
En 1992, nous avions traité de Papus- dont nous avions reproduit une photo- dans La Vie astrologique, il y a cent ans d’Alan Leo à Barlet (Ed Trédaniel) ouvrage que ne mentionne pas l’auteur du « Papus. que suis-je? » paru en 2006:(pp 121 et seq) Le personnage de Papus, né en 1865, n’est pas sans faire écho à notre propre parcours dans le dernier quart du XXe siècle. Papus décéda prématurément à l’âge de 51 ans en 1916 (cf nos études sur la Société Astrologique de France, fondée en 1909, en ligne sur SCRIBD)
Quelques exemples propices à un certain paralléle avec notre propre parcours En 1889, Papus (alias Gérard Encausse) publiait chez Georges Carréé Le Tarot des Bohémiens,à l’âge de 24 ans. En 1891, il participe à la fondation avec Barlet du Groupe indépendant d’études ésotériques GIEE (cf p. 26) Il ouvre un local au 29 , rue de Trévise, à Paris
En 1891, Papus dirige une Bibliographie méthodique de la science occulte ainsi que la Kabbale (tradition secréte de l’Occident(chez Georges Carré. En 1900, il anime le Congrès international de psychologie/ En 1913, dans sa revue Mysteria(1913-1914), il aborde la question de l’Ere du Verseau.(http://iapsop.com/archive/materials/mysteria/mysteria_v1_n1_jan_1913.pdf)
Récemment nous avons exhumé un texte de Papus consacré à la précession des équinoxes qui avait échappé à la vigilance d’un Robert Amadou, paru dans l’éphémére revue Mystéria. (cf R. Amadou et l’ère du Verseau, etc)
La consultation de nos Bottins et Guides (1980-2006), celle de notre CATAF (Catalogue Alphabétique des Textes Astrologiques Français) étaierait un tel paralléle dans le domaine de l’édition et de l’organisation de structures (Faculte libre d’astrologie de Paris, Centre providence, Ed de la grande Conjonction, Colloques internationaux etc) Rappelons tout de même, la parution en 1976 de notre Astrologie parue dans la prestigieuse Collection Clefs (Ed Seghers)à 28 ans ou en 1979 le collectif « Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau (ed Albatros-Autre Monde), la publication en 1985 du Monde juif et l’Astrologie Ed Arché. On notera chez Papus comme chez nous une forte connaissance des langues dont l’hébreu. En ce qui concerne nos origines, on rappellera que du côté maternel, nous sommes marqués par la Provence et les Pyrénées, notre grand père maternel s’appelait Edmond Carcassonne et était de la lignée des « Juifs du Pape ». Nous mêmes avons consacré de nombreux travaux à Nostradamus, né à St Rémy de Provence. Sans fausse modestie, nous pensons avoir joué un rôle de catalyseur comparable à celui de Papus, un siècle plus tôt. Laissons aux historiens de demain le soin d’apprécier, d’autant plus que nous n’avons pas dit notre dernier mot.
jacques Halbronn L’astrologie dans l’oeuvre de Gérard Encausse alias Papus .
Déjà dans son traité élémentaire de science occulte (à ne pas confondre avec son traité élémentaire d’occultisme, posthume), Papus avait abordé très succinctement la matière de l’astrologie. sous le chapeau « alphabet d’astrologie » « On comprendra qu’il nous est impossible d’aborder en grands détails un sujet aussi vaste et aussi complexe que l’Astrologie. Nous allons donner aux étudiants quelques tableaux très simples qui leur permettront de se reconnaitre très bien dans les ouvrages techniques. Nous prions les étudiants d’apprendre par coeur ces quelques tableaux et ils verront ainsi beaucoup d’obscurités disparaitre Ceux qui voudraient étudier complétement cette science trouveront tous les renseignements nécessaires dans le Traité d’astrologie judiciaire d’ Abel Haatan et dans le résumé de Selva. Papus avait également fait paraitre son Traité chez Chamuel en cette extreme fin du XIXe siècle (cf traité de science occulte de Papus, 1898, BNF Microfiche 8 R 15184)
Dans le cadre de notre travail consacré à « Papus et les astrologues » on s’intéressera d’abord au résumé compendium qui sera fait de sa description de l’astrologie dont la seule édition est posthume et date de 1936 (Ed Dangles BND Microfiche 8 R 42855). Ce résumé a remplacé la dite description qui couvrait une bonne centaine de pages, sous la forme de notes en bas de page, constituées de tableaux systématiques, situées dans le dernier chapitre conclusif « La naissance et la mort » (pp. 268 et seq)de son Traité Elémentaire d’occultisme, le dit exposé ayant été évacué par la suite. On partira de la réédition de 1954 du dt Traité, paru à la Diffusion Scientifique.
« Le Zodiaque et les maisons astrologiques en onomancie ( (p. 272). La mention de l’onomancie interpelle ici et il faut rappeler que durant une grande partie du XIXe siècle en France, le thème était constitué à partir du nom (cf notre ouvrage sur l’Astrologie du Livre de Toth d’Etteilla, Paris, Ed. Trédaniel 1993).
On y trouve deux illustrations
I « Correspondances astrologiques et hermétiques du corps humain d’après Kircher »
II ‘Le zodiaque. Figures symboliques et hiéroglyphiques. Le Bélier est à l’est, le Cancer au nord, la Balance à l’ouest, et le Capricorne au sud.. On observe l’accent mis sur les 4 signes cardinaux, marqueurs des équinoxes et des solstices.
Tableau présentant en rapport les noms des sept planètes avec les sept tempéraments qui correspondent et les sept caractères qui dépendent de ces sept tempéraments.
note: cette référence à sept tempéraments est ainsi déclinée: bilieux, sanguin, nerveux,nerveux-bilieux, sanguin-musculaire, lymphatique, solaire ou harmonique
Tableau indiquant la correspondance des sept couleurs avec les sept principaux tempéraments et faisant connaitre la couleur préférée par chacun avec le nom de la planéte qui s’y rapporte.
Tableau ; »Influences des planétes » Correspondance avec les organes du corps humain
On y trouve une description des 12 maisons puis des 12 signes, sur la base des positions solaires, pratique répandue dans les années trente dans la presse.. On nous explique que « les douze signes du zodiaque se trouvent distribués sur les 12 pointes de maisons selon l’heure et la latitude du lieu de la naissance de l’enfant dont on érige l »horoscope. »
a
Passons à présent à l’exposé principal déroulé sur plus de 130 pages (pp/ 227 à 364). qui ne figure qu’en 1936 (édition où le compendium est absent Papus insiste après avoir affirmé la nécessité d’étudier l’astrologie, « base expérimentale de l’occultisme », sur la différence d’approche des astrologues par rapport à celle des astronomes/
« L’astrologie, « au contraire, au lieu de voir de simples masses de matière » y trouve une physiologie et ‘toute une psychologie » Papus s’attarde quelque peu sur les dignités planétaires qu’il représente par des schémas offrent une belle symétrie.
Papus annonce reproduire la description des signes telle qu’exposée dans Light Of Egypt (de Thomas Burgoyne)- 1889. IL termine par un chapitre consacré aux « adaptations de l’astrologie » (ce qu’on qualifierait actuellement d’applications). Il reprend par ailleurs les « paradoxes astrologiques » d’August Strinberg. Il aborde la question de la précession des équinoxes (Grande Année)
Il nous faut enfin étudier l’article Astrologie que Papus publie en octobre 1913 dans sa revue Mysteria, laquelle succéda (jusqu’en 1914) à la revue Initiation. ce texte rend hommage à Charles François Dupuis, auteur de l’Origine des cultes. Papus annonce que le « point équinoxial » sera dans l’approche du Verseau autour de l’An 2000. Son exposé date de 1913 et semble bien ne pas avoir été signalé par les historiens de la quetsion des ères précessionnelles comme Christian Lazarides ‘Vivons nous les commencements de l’ère des poissons ed Anthroposophiqiues naormanfes) 1989). L’article de Papus – qui ne sera pas pris en compte en 1936- précéde largement l’ouvrage de Paul Le Cour de 1937 sur « l’Avénement de Ganyméde et l’ère du Verseau « (Ed Atlantis) Papus regrette que la clef de la précession ait été négligée dans l’étude des civilisations. »cf notre collectif Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros, 1979)
En 1936, une édition du Traité élémentaire d’occultisme paraissait chez Dangles avec une section Astrologie assez fournie. mais cette section ne figurera plus en 1954. dans l »édition de la Diffusion Scientifique (dont nous avons un exemplaire à la BURA) « nouvelle édition revue et augmentée (sic) mais qui, néanmoins, ne comporte plus la tranche astrologique laquelle est remplacée par des notes en bas de page dans le dernier chapitre, lesquelles ne figuraient pas dans l’édition de 1898.. En 1968 la Fiffusion Scientifique fait reparaitre l’ouvrage mais sans référence au titre à l’astrologie « Traité élémentaire d’occultisme » repris,par les Ed Dangles en 1970. En 1988 la Diffusion Scientifique ressortira une édition identique à celle parue dans ce même cadre en 1954 donc sans l’Astrologie. En 2011, les Ed Bussière ressortiront le Traité toujours sans l’Astrologie.Mais ultérieurement, la partie astrologique réapparaitra sous une jolie couverture en couleurs aux Editions de la Clé D’or en 2016. On s’intéressera donc de plus près à cette partie astrologique qui a du figurer sous la version originale qui semble bien être celle de 1936, à ne pas confondre avec le « traité élémentaire de science occulte » ni avec le « traité méthodique de science occulte » parus respectivement en 1888 (Ed Carré) et 1891..(réédités chez Dangles en 1992 et 1990) On notera le passage de la forme « science occulte » à la fin du XIXe siècle à celle d’ »occultisme dans les années trente du XXe.
L’édition de 1954 (Diffusion Scientifique) comporte un fort appendice intitulé « Le maître Philippe de Lyon. thaumaturge et homme de Dieu. Ses prodiges, ses guérisons, ses enseignements Cet appendice oeuvre de Philippe Encausse n’est pas indiqué sur la page de titre mais a une place à part dans la table des matières/ Cet appendice ne sera pas repris dans les éditions suivantes du même éditeur. Cet appendice se substitue en quelque sorte à la partie astrologique de 1936 (pp. 227 à 355) et couvre les pages 300 à 534!) mais il ne sera pas repris dans les éditions suivantes.
Etrangement, l’édition de 1954 si elle ne reprend pas la partie astrologique en tant que telle se termine par un bref exposé de l’astrologie qui figurait déjà en 1936 avant d’en arriver à la partie astrologique stricto sensu, ce qui génére une sorte de redondance dans l’exposé de la doctrine astrologique.(réédition en face simile 1976 à la Diffusion scientifique)
Dans le « traité élémentaire de science occulte », on trouve deux références bibliographique relatives à l’astrologie Le Traité d’astrologie judiciaire d’Abel Haatan et le « résumé » de Selva (dont nous n’avons pas déterminé la nature exacte, édition forcément antérieure à 1898., tous deux parus chez Chamuel – comme c’était le cas dans l’édition de 1898 du traité élémentaire de science occulte- au tournant du XXe siècle. Rappelons que Papus décéde en 1916, soit 20 ans avant l’édition de 1936 du « Traité Elémentaire d’Occultisme et d’astrologie » Le langage utilisé dans le développement astrologique(pp/ 227-355) emploie volontiers le mot « karmique » (cf infra)et met l’accent sur le thème natal, le double sidéral » de l’Ego, comme apport principal de l’astrologie, En vérité, l’on peut se demander quel est l’auteur de cette addition astrologique fort substantielle de 1936 alors que plus de 40 ans se sont écoulés depuis les publications astrologiques signalées, parues chez Chamuel (Abel Haatan, 1895)
Papus (Dr Gérard Encausse 1865-1916) fut l’un des plus grands occultistes français du 19-20ème siècle et joua un rôle considérable dans le développement et la popularisation des disciplines occultes auprès du grand public. Son travail a également profondément marqué les différents milieux artistiques et scientifiques de son époque, faisant de lui une référence et un classique, bien au delà de l’ésotérisme, pour comprendre la Belle Époque.
Réédition de cet ouvrage majeur de la fin du 19ème Siècle devenu introuvable. Seule version complète disponible à ce jour, cet ouvrage s’avèrera d’une importance capitale pour toutes les écoles d’Occultisme : kabbalistes, hermétistes, théosophes, spirites, magnétiseurs.
Vous y trouverez une étude complète sur l’astrologie et l’énergie de chacune des planètes, mais aussi le travail des signes astrologiques, des influences planétaires, des correspondances sur le tempérament, la chiromancie…Tout le nécessaire pour une pratique magique éclairée de l’usage des énergies universelles, dans cet immense classique introuvable jusqu’à présent. »
Cette notice est erronée car cette édition date de 1936 et non de la fin du XIXe siècle puisqu’elle comporte un complément très étoffé sur l’astrologie, ce qui justifie son titre. Or, on n’a pas retrouvé une édition antérieure à celle de 1936 mais celle ci a pu exister puisque la partie qui précéde l’exposé astrologique comporte déjà, quelques éléments dans ce domaine. Quant à l’édition de 1954, elle a évacué la partie astrologique substantielle en ne conservant que les quelques pages en question marquées par les références à un traité d’Abel Haatan paru chez Chamuel en 1895. Au départ, il y eut un Traité Elémentaire de Science Occulte, paru chez Georges Carré dès 1888 (avant de paraitre chez Chamuel) et qui connut plusieurs éditions dont celle qui servira pour l’édition de 1936 et qui se réfère (cf BNF Gallica) comme on l’ a vu, à un traité d’Abel Haatan Mais le texte de ces éditions diffère sensiblement de celui de l’édition de 1936. L’influence de la théosophie et de Madame Blavatsky est évidente -avec notamment la notion de karma/ D’ailleurs, ces premières éditions paraissent dans le cadre de Publications de l’Isis, « branche française de la Société Théosophique », trait qui est toujours marquant dans l’addition de 1936. On aura donc noté le passage de la formule « science occulte » à celle d’occultisme; d’une édition à l’autre, entre la fin du XIXe siècle et les années trente du XXe. Mais ce qui frappe, c’est que dans le titre même de l’édition de 1936 Occultisme et Astrologie sont associés, ce qui ne sera plus le cas en 1954, qui évacue la partie astrologique hormis les brèves notices de la fin du corps principal, tout en ajoutant un appendice autour de M°Philippe de Lyon. C’est dire que la succession des éditions du traité élémentaire de science occulte devenu le traité élémentaire d’occultisme et d’astrologie puis traité élémentaire d’occultisme, est assez complexe à appréhender, ce qui nous renvoie au labyrinthe de la succession des éditions des Centuries, ce qui reléve de la cuisine des libraires/éditeurs.
L’astrologie dans le Traité élémentaire d’occultisme On traitera de la partie intégrée dans le corps du Traité, dans la section intitulée « La naissance et la mort. » et qui comporte notamment un développement intitulé ‘Les mystères du zodiaque’. Des notes en bas de page apportent de données astrologiques basiques, lesquelles seront supprimées par la suite.. Passons à présent à l’exposé astrologique figurant dans l’édition de 1936 lequel ne comporte pas de référence à la nouvelle planéte Pluton, découverte six ans plus tôt alors qu’Uranus (1781) et Neptune (1846) sont bel et bien intégrés dans le systéme/ On y trouve une référence à la revue Mysteria dirigée par Papus ( article paru dans le numéro du mois d’octobre 1913 Zodiaque des astronomes, zodiaque des astrologues, https://www.linitiation.eu/telechargement/Mysteria-v4-n11-1913-novembre.pdf- Mysteria succédait à la revue Initiation fondée en 1888), ce qui situe la rédaction peu avant le décés de l’auteur en 1916. L’article se référe notamment à l’Archéométre de St Yves d’Alveydre (1909)/ On serait donc en droit de penser qu’il s’agit là de la publication d’un manuscrit bien postérieur à celle de la fin du XIXe siècle comme c’est le cas pour le traité élémentaire de science occulte. On y fait référence à la précession des équinoxes et aux ères d’environ 2000 ans et l’on y intégre des passages issus de Light of Egypt (de Burgoyne cf notre ouvrage La vie astrologique, il y a cent ans, Ed Trédaniel 1992) On notera que l’édition de 1936 ne comporte pas les notes en bas de page relatives à l’astrologie comme ce sera le cas par la suite puisqu’elle dispoe d’un long développement sur le sujet par ailleurs. Ces notes astrologiques n’apparaitront que du fait de la suppression du dit développement à partir de 1954
En ce qui concerne l’ouvrage de Marie-Sophie ANDRE et Christophe BEAUFILS, PAPUS BIOGRAPHIE. La Belle Epoque de l’Occultisme,, Berg International 1995, que dire de la partie « Bibliographie » (pp. 343 et seq)? Une assez longue notice y est consacrée au « Traité élémentaire de science occulte ( Paris, Catté; 1888), réédité chez Chamuel en 1893 et et 1898 (cf supra) On nous signale d’autres éditions en 1903 et chez Albin Michel en 1926. et chez Dangles en 1936 avec le nouvel intitulé « traité élémentaire d’occultisme et d’astrologie », Mais le probléme est le suivant : le contenu du Traité Eleméntaire d’occultisme (même sans la partie astrologique ajoutée) ne semble pas correspondre au contenu du Traité Elémentaire de Science Occulte! Il s’agit bien de deux ouvrages distincts, comme cela ressort d’une comparaison entre les tables des matières respectives. Tout se passe donc comme si l’ouvrage paru en 1936 avec une référence marquée dès le titre à l’astrologie soit était resté inédit mais n’en serait pas moins de Papus, soit l’oeuvre d’un autre auteur que l’on aura finalement intégrée. Les auteurs ont un peu vite assimilé le Traité élémentaire d’occultisme et d’astrologie avec le Traité élementaire de science Occulte sans mener à bien une vérification des contenus des ouvrages qu’ils mentionnaient. Cette « revue mensuelle d’études initiatiques », Mysteria est bel et bien mentionnée pour 1913-1914 dans leur bibliographie, p/ 351) comme ayant succédé à L’Initiation, . Ainsi, ces auteurs n’auront pas su mettre en évidence l’importance que Papus accordera à l’astrologie à la fin de sa vie, ce qui ressortait de la refonte de son Traité Elémentaire de science occulte devenu Traité Elémentaire d’occultisme et d’astrologie, même si la mention de l’astrologie au titre mais aussi quant au contenu sera évacuée dans les éditions postérieures à 1936. Papus se référe par ailleurs à l’Origine de tous les cultes de Dupuis, ce qui explique son intérêt pour la précession des équinoxes. A noter que Paul Le Cour publiera en 1937, donc un an après le nouveau traité de Dupuis L’ère du Verseau – ou le retour de Ganymède, Dans son ouvrage « vivons nous les commencements de l’ère des poissons? » (ed Anthroposophiques romandes, 1989, Chritian Lazarides ne mentionne pas- dans sa bibliographie, le nom de Papus (pp. 323 et seq)pas plus d’ailleurs que le collectif « Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau » (Ed Albatros, 1979)
L’astrologie dans le Traité élémentaire d’occultisme
On traitera de la partie intégrée dans le corps du Traité, dans la section intitulée « La naissance et la mort. » et qui comporte notamment un développement intitulé ‘Les mystères du zodiaque’. Des notes en bas de page apportent de données astrologiques basiques, lesquelles seront supprimées par la suite.. Passons à présent à l’exposé astrologique figurant dans l’édition de 1936 lequel ne comporte pas de référence à la nouvelle planéte Pluton, découverte six ans plus tôt alors qu’Uranus (1781) et Neptune (1846) sont bel et bien intégrés dans le systéme/ On y trouve une référence à la revue Mysteria dirigée par Papus ( article paru dans le numéro du mois d’octobre 1913 Zodiaque des astronomes, zodiaque des astrologues, https://www.linitiation.eu/telechargement/Mysteria-v4-n11-1913-novembre.pdf- Mysteria succédait à la revue Initiation fondée en 1888), ce qui situe la rédaction peu avant le décés de l’auteur en 1916. L’article se référe notamment à l’Archéométre de St Yves d’Alveydre (1909)/ Papus s’intéresse spécialement aux dignités planétaires (Ed 1936 pp 250 et seq)
On serait donc en droit de penser qu’il s’agit là de la publication d’un manuscrit bien postérieur à celle de la fin du XIXe siècle comme c’est le cas pour le traité élémentaire de science occulte. On y fait référence à la précession des équinoxes et aux ères d’environ 2000 ans et l’on y intégre des passages issus de Light of Egypt (de Burgoyne cf notre ouvrage La vie astrologique, il y a cent ans, Ed Trédaniel 1992) Or, l’édition de 1936 ne mentionne pas la date de rédaction de la partie astrologique, cette lacune sera comblée dans les éditions suivantes. Ainsi, en 1954 ( reproduction à l’identique en 1968 et en 1976 mais sans la partie consacrée au M° Philippe de Lyon), paraissait (cf supra) à la Diffusion Scientifique le dit Traité Elémentaire d’occultisme de Papus (BNF 8 R 69761 et 8° R 81469) avec une présentation du Dr Philippe Encausse mais sans la mention de l’Astrologie au titre si ce n’est le compendium placé dans le dernier chapitre « La naissance et la mort » le gros développement sur l’astrologie de 1936 ne figurera plus après la Guerre la partie astrologique consistante de l’édition de 1936. A la page 295, on trouve la date de juillet 1914 et le lieu st Beatenberg.(en Suisse) Par ailleurs, au catalogue de l’édition de 1936, figure bien, par ailleurs, le traité élémentaire de science occulte, ce qui montre que les deux traités étaient bien présentés comme tout à fait distincts. Cependant l’édition de 1936 ne comporte pas la référence à Beatenberg et à juillet 1914
Revue L’Initiation Adresse : 80 Rue Doudeauville, 75018 Paris Mysteria (1913-1914) – numéros disponibles La revue Mysteria est parue de janvier 1913 à mai 1914 sur un rythme mensuel soit 17 numéros en tout (12 numéros en 1913 et 5 numéros en 1914). https://www.linitiation.eu/anciens-numeros-a-telecharger/mysteria-1913-1914-numeros-disponibles Années Volumes (de 1 à 5) Numéros disponibles en téléchargement (de janvier 1913 à mai 1914) Mysteria L’intégralité des numéros de la revue Mysteria es
: Papus (docteur Gérard Encausse). Sa vie. Son oeuvre. Documents inédits sur Philippe de Lyon, maître spirituel de Papus. Opinions et jugements. Portraits et illustrations ] / Philippe Encausse