jacques halbronn Epistémologie. Son modéle astrologique. Les erreurs commises
On peut regretter qu’André Barbault entre 1967 (publication de son indice cyclique) et 2019, date de son décés, soit pendant 50 ans et plus, n’ait pas repensé son modéle à la lumière de ses échecs prévisionnels soit en annonçant ce qui n’eut pas lieu à la date indiquée soit en manquant d’annoncer ce qui eut bien lieu. Pour notre part, nous n’avons cessé de repenser notre Paradigme universel depuis plus de 40 ans et nous entendons ici faire le bilan d’une certaine stagnation de notre travail en raison de certains obstacles épistémologiques que nous n’avions pas identifiés. Il importe de distinguer ce qui est proprement d’ordre astrologique et ce qui pourrait être qualifié de méta-astrologique ou de para, d’épi-astrologique, englobant l’ensemble des sciences sociales et « humaines ».
Est stricto sensu astrologique ce qui a lieu lors des changements, des passages de phases, se produisant tous les 7 ans environ et au delà on bascule vers le « post-astrologique », c’est à dire les causes secondes vis à vis des causes premières. Le post astrologique est certes impacté par la matrice astrologique mais s’étend de façon aléatoire tout au long de la durée d’une phase. Autrement dit, il est vain de chercher à expliciter astrologiquement ce qui reléve du méta-astrologique, c’est à dire ce qui est la conséquence et la résultante indirecte de l’effet astrologique en soi. Notre erreur aura donc été de ne pas avoir distingué ces deux plans, ce qui allait brouiller notre travail en mélangeant les torchons et les serviettes, l’astrologique et l’épi-astrologique. Nous n’avions pas compris qu’il importait de circonscrire l’effet astrologique au moment de la conjonction et non au cours de toute la phase, ce qui otait considérablement de la force à notre méthodologie.
Une autre erreur qui n’aura pu être décelée qu’à la suite de la correction de la première concerne la datation même des phases. Depuis 1975-76, nous étions partis dans l’idée qu’il fallait aligner(Ed de la Grande Conjonction), nous avions déplacé le curseur lors de notre étude sur Saturne et le point vernal (O° bélier) en situant le dit curseur en poissons, dans notre étude sur 2 siècles, de 1789 à 1995 et de fait nous allions mettre dans le mille, puisque la date faisant suite à 1968 ne serait autre que 1995, soit un autre moment majeur dans l’Histoire des mouvements sociaux de type équinoxial. On conçoit que ce déplacement du curseur que nous allions assumer par la suite et en fait ces toutes dernières années, allait changer totalement notre calendrier prévisionnel, puisque tout était avancé de 30 degrés. En d’autres termes, la frontière entre astrologie et méta-astrologie ne serait plus la même et l’on ne risquerait plus d’étudier astrologiquement ce qui relevait d’une méthodologie empirique méta-astrologique ne passant pas directement par une configuration bien définie, rendant inutile l’étude des éphémérides si ce n’est en remontant vers le seuil astrologique propre aux signes mutables. On comprend donc que le public astrologique n’ait pas adhéré à un modéle encore bien imparfait quant à sa formulation..
Une troisiéme carence concernait le contenu même des deux phases d’équinoxialité et de solsticialité, en alternance. Nous avons récemment décidé de mettre l’accent sur la problématique de l’alliance, thème théologique majeur – en hébreu la « Brit », nom donné à la circoncision- et l’on sait que le mot Testament renvoie à l’idée d’Alliance. On rend Nouveau Testament par Brit Hadasha, la Nouvelle Alliance.
« Got questions » nous explique:
« La Nouvelle Alliance (ou Nouveau Testament) est la promesse que Dieu a faite aux hommes, de pardonner leurs péchés et de restaurer sa communion avec ceux qui se tournent vers lui. Jésus-Christ est le Médiateur de la Nouvelle Alliance et sa mort sur la croix est le fondement de cette promesse (Luc 22.20). La Nouvelle Alliance a été annoncée alors que l’Ancienne Alliance était encore en vigueur : les prophètes Moïse, Jérémie et Ézéchiel y ont tous fait allusion. »
Nous dirons que l’équinoxialité favorise de nouvelles alliances, des unions alors que la solsticialité met fin à d’anciennes alliances, produit des ruptures, ce que nous avions déjà théorisé en 1976 dans Clefs pour l’Astrologie, p. 145) en montrant une alternance des périodes d »expansion -U et des périodes de rétraction -M, ce qui fait écho à l’épisode de la Tour de Babel (Livre de la Genése). Bien entendu, cela impactera la totalité de chaque phase, tout au long de son déroulement et par exemple ce qui se produira en 1989-91, en phase solsticiale est fonction du début de la dite phase à la fin de 1985, quand Saturne passa sur l’axe Gémeaux-Sagittaire.On ne peut donc raisonnablement associer 1989 à la conjonction Saturne-Neptune (ayant lieu tous les 36 ans), comme le voudrait André Barbault (cf Défense et Illustration de l’Astrologie, Ed Grasset, 1955 p. 186) bien avant que l’on connût précisément, plus de 30 ans à l’avance, ce qui se préparait.
Bien entendu, la résistance à notre « paradigme universel » tiendra, durant toutes ces décennies, à notre fixation sur une seule planéte et le rejet de toute forme de « constellationisme » planétaire (conjonction, thème natal etc). Il nous aura fallu repenser notre lecture, notre description, du dispositif des maitrises planétaires, lequel constituait une part importante de nos Clefs(pp. 45-78) en montrant qu’il fallait isoler le coeur « passif » du disposititf à savoir Mercure- Vénus-Mars et Jupiter, renvoyant à une division en 4 de l’écliptique zodiacal de son cadre actif, Lune-Saturne, deux astres partageant les mêmes valeurs numériques, à savoir le 7 (jours/années) que l’on retrouve dans la Bible. Là encore, seule une approche binaire se révéle viable à tous points de vue.
JHB 23 01 23