Jacques Halbronn Epistémologie. Le critère démonstratif du mouvement. La question juive.

Posté par nofim le 17 mai 2022

Jacques  Halbronn   Epistémologie.  Le critère démonstratif  du mouvement     

 

 

 

Une question récurrente  est celle de l’identification des catégories sociales, dans le temps et dans l’espace. Qui est qui?  Voilà qui pose le probléme du mouvement et de  ce qu’il nous enseigne. Cela reléve du visuel, de l’observable au regard du cinétique.  A un premier degré, l’on peut tenir compte de l’apparence, celle de l’âge, du sexe, de la race, de la « couleur » de la peau tout comme sur un tableau de bord,  on a affaire à différents signaux, éventuellement dotés de teintes différentes. On pense aux feux de signalisation. C’est là un critère objectif immédiatement identifiable et perceptible.

Mais il y a un second  degré qui exige du temps et donc une observation prolongée, « durable ». Nous entendons par là le repérage de personnes  se  distinguant, sortant du rang, se mettant en avant,  bref se faisant remarquer d’une façon ou d’une autre.  On ne contestera pas que le propre d’un leader c’est de savoir mobiliser, rassembler, à la façon d’un aimant agissant sur de la limaille de fer. A contrario, il n’y aura pas grand mérite si le groupe préexiste. A vaincre sans péril, on triomphe sans gloire. (Corneille)  Il est important que certaines personnes soient capable de faire bouger les lignes. La Bible nous parle de « Justes » dans le dialogue du Livre de la Genése relatif au sort de la cité de Sodome. Sans une certaine proportion d’entre eux, la ville est condamnée à la destruction de la même façon qu’un organisme déficient en globules, par exemple, sera, à terme, voué à dépérir. 

Il nous semble que c’est un assez bon critère que celui du mouvement que tel ou tel acteur aura su générer. Et on reste bien dans le cadre du mouvement, du changement  perceptibles. Ce critère vient, en effet, heureusement compléter celui, évoqué plus haut,  de l’apparence. Dans les deux cas, on est bien dans le visuel. S’agit-il d’une complémentarité ou  d’une dialectique voire d’une opposition?. Pour nous, produite du mouvement au sein d’une société reléve du miracle, bien plus que ceux que l’on met en exergue dans la Bible autour d’un Moïse ou d’un Jésus. Nous leur préférerons un Cyrus en ce sens que le fait d’avoir ramené les Juifs dans leurs pays d’origine mérite d’être qualifié de miracle et selon nous le personnage de Moise a été inspiré par celui de Cyrus, par delà la chronologie  antidatée, fournie dans l’Ancien Testament.

Pour en venir à la question  juive contemporaine,  nous pensons que le critère du mouvement s’applique assez aisément  en ce sens que parmi les personnages qui ont su faire  bouger les choses, la proportion de  Juifs est impressionnante, notamment sur les cinq derniers siècles et cela vaut pour le présent siècle. Ce serait donc un signe distinctif, non visuel au niveau de l’apparences physique certes -come d’aucuns ont cru bon de le penser- mais de leur présence dans toutes sortes de processus  de mouvement observables. De la sorte, c’est une toute nouvelle définition, identification du Juif  qui se voit  ainsi proposée.  Le caractère minoritaire de la présence juive dans le monde confère à une telle aptitude une portée démonstrative d’autant plus marquante.

 

 

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JHB  17 05  22

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jacques Halbronn Ethique. Le déni et la conversion, symptomes de schizophrénie

Posté par nofim le 20 février 2022

jacques  Halbronn  Ethique.   Le déni et la  conversion, symptomes  de schizophrénie   

 

 

Nous voudrions dans cette étude aborder deux types comportements que nous serions tentés de qualifier de schizophréniques, à savoir le basculement dans le déni  et  la tentation de la conversion 

 

 

I Le  déni 

 

  Tout se passe comme si nous disposions d’un logiciel se déclenchant lorsque nous sommes sur la défensive et qui consiste à générer une sorte de brouillard chez l’adversaire, ce qui conduit au mensonge,  à la contrefaçon; ce qui est notamment alimenté par les romans policiers, où le coupable ne passera aux aveux que contraint et forcé, poussé dans ses derniers retranchements. Il s’opère alors comme un changement de personnalité. On va changer radicalement de point de vue, de logique, de stratégie, plongeant dans une sorte d’obscurité mentale.

Mais cela vaut pour l’étranger qui entend dissimuler ses origines et occulter ses différences. On glisse dans une sorte de camouflage. Et là encore, on changera complétement de comportement en comparaison de situations où l’on ne se ressent pas en danger d’être démasqué. Ce qui nous conduit à notre second thème.

 

 

 

II  La  conversion 

 

On parle beaucoup actuellement, à propos de l’intégration des immigrés, d’une forme de conversion aux  valeurs de la France (Zemmour), de déclaration d’amour (Pécresse) envers la France. Pour notre part, nous pensons nécessaire de relativiser la signification de telles mutations, ce qui reléve encore d’un processus schizophrénique – que l’on retrouve chez les marrannes-. Il ne faut pas prendre ce probléme à la légère et éviter la crédulité.  Disons les choses crument: la  volonté de changer d’état, d’identité, de signe ostensible,  ne peut s’inscrire que dans une temporalité, dans une cyclicité, dans une exaltation de liberté qui peut n’avoir qu’un temps. Ce qui va en contradiction avec le caractère supposé définitif de l’accés à certains droits et statuts, ce qui vaut aussi pour le mariage  quand une femme prend le nom de son mari, par exemple. Certes, l’on prévoit des cas de divorce, de  résolution et de dissolution (pour un bail). La constitution prévoit de permettre au président de demander une nouvelle donne, ce qui d’ailleurs rend assez vain le systéme du quinquennat qui ne prive pas le président de cette option et donc  rompt avec le couple président-parlement que l’on voulait instaurer.

Selon nous, il serait bon  de mettre fin à certaines représentations: celui qui entend changer ne saurait être mis sur le même pied que celui qui appartient objectivement,  héréditairement, (on parle de souche)) à la situation ainsi convoitée.  Il  y aurait du déni à ne pas l’admettre. Autrement dit,a  contrario, le Droit ne saurait ignorer le caractère ponctuel  de telle déclaration d’appartenance.(on parle de « papier »). 

 

Au regard du clivage Gauche/Droite, nous dirons que la Droite entend gérer les différences et ne pas tout voir sous le même angle. Il peut tout à fait exister au sein d’un même espace étatique des personnes ayant suivi des parcours distincts. CEla signifie qu’au sein d’un même Etat, il n’y aurait pas qu’un statut unique. Ce fut le cas pour l’Algérie avant son indépendance. On n’est pas dans le tout ou rien. Quant à la Gauche, elle semble surtout vouloir se projeter vers l’avenir et relativiser le poids du passé dont elle serait tentée de faire carrément abstraction. C’est en ce sens, que de vrais clivages devraient séparer la Droite et la Gauche et ces clivages là sont selon nous, les plus déterminants en poilitique, bien plus que les clivages économiques. Le président élu  est celui qui tient un discours en phase avec ce que nous appelons en astrologie EXOLS, les phases de solsticialité et d’équinoxialité. Nos sociétés ont besoin de vivre alternativement et successivement sur ces deux registres, celui de l’objectif (droite) – ce qui est donné, ce qui est factuel   d’une part et ce qui est de l’ordre du subjectif (gauche) 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  20 02 22

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Jacques Halbronn Du Droit du Sol à l’assignation à résidence

Posté par nofim le 11 février 2022

 

 Jacques  Halbronn    Du Droit du Sol à l’assignation à résidence

 

 

C’est l’occasion de rappeler qu’avant l’élection, tout se joue dans la force des propositions et non des résultats.  Le simple fait d’annoncer que l’on fera ceci ou cela est un acte politique, impactant la  Cité. Pourquoi donc s’en priver? Cela ne coute rien et cela fait tellement plaisir que d’annoncer ce que l’on fera(cf notre exposé  sur le futur euphorisant)  Selon nous, les gens, actuellement, ont besoin qu’on leur promette  que l’on s’émancipera de certaines contraintes communautaires européennes. Mais  l’esprit de la Droite, selon nous, est  de gérer spatialement la diversité des populations sur le sol national, non pas en leur imposant un moule commun mais en fixant des limites  spatiales aux fins d’éviter la promiscuité/ Il ne s’agit pas de refuser d’accueillir telle ou telle population  « étrangère » mais d’en fixer le périmètre. Car nous pensons que les gens qui se ressemblent sont mieux ensemble à tous points de vue/ L’accés au droit du sol devrait passer par une certaine fixation sur un certain sol et ce de façons plus précise que le « sol national » dans son ensemble. Autrement dit, il ,ne s’agit pas de repousser ou de rejeter des immigrés/immigrants  mais de les assigner à résidence au sein même de l’espace français alors que la Gauche sera dans le registre du Tout ou rien. Il impôrte, en tout cas, que les candidats de la Droite  se démarquent d’un Zemmour en affichant une certaine tolèrance envers la diversité  culturelle, notamment sur le multiculturalisme.

Par ailleurs, l’on pourrait conseiller aux candidats de  Droite de  déclarer prendre quelque distance avec l’OTAN tout comme  avec l’UE, notamment dans l’affaire russo-ukrainienne, même s’il n’en sera rien par la  suite car c’est dans l’air du temps de se désolidariser de certaines appartenances jugées par trop  contraigantes..(cf la phase solsticiale  en  Astrologie EXOLS).  L’on peut penser souhaitable que les immigrés arrivant en France soient rattachés à une aire bien circonscrite- un département par exemple- vers laquelle ils doivent revenir en cas de probléme car il n’est pas question de les renvoyer vers leur pays d’origine. Il est clair que plus un pays est vaste, plus il lui sera aisé de gérer ces questions de localisation. On pense à l’URSS, à la Russie qui auront déplacé de larges populations au lieu de les rejeter.

 

 

 

 

JHB  12/ 03  22

 

 

 

 

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jacques Halbronn Epistémologie de l’astrologie: pour une alliance avec la Sociologie et avec la psychologie des leaders

Posté par nofim le 8 novembre 2021

Jacques  Halbronn   Epistémologie de l’astrologie: pour une alliance avec la Sociologie et avec la psychologie des leaders.

 

Selon nous, l’astrologie aura souffert de la décomposition des groupes. Paradoxalement, l’individualisme est fatal à la présence de l’astrologie et ce, en dépit de l’affirmation de la vocation de l’astrologie à appréhender la « personnalité » comme le prétend un Dane Rudhyar (Astrology of personality).

La seule personnalité qui entre dans le champ de l’astrologie est en effet celle des leaders lesquels n’existent que dans la mesure où des groupes se constituent et se défont cycliquement. Avec de la Psychanalyse à l’astrologie, André Barbault faisait fausse route tout comme d’ailleurs avec les Astres et l’HIstoire car ce qui intéresse l’Astrologie, ce n’est pas l’Histoire mais la Sociologie, ce qui n’est pas du tout la même chose car la sociologie met en évidence des constantes, des récurrences lorsque l’Histoire se perd dans l’aléatoire à moins qu’elle ne fasse justement appel à la sociologie. 

La prévision astrologique ne peut que s’articuler que sur du « déjà vu » et l’effet de surprise ne peut venir que d’un retour, d’un recommencement et certainement pas d’une fin des temps, d’un aboutissement  car avec l’astrologie, rien n’est jamais terminé. L’Ecclésiaste nous enseigne qu’il n’y a rien de nouveau sous le Soleil et qu’il y a un temps pour chaque chose. Il suffit d’attendre que la roue ait tourné. Rien ne s’arrête, ne se  fixe, ne se  fige une fois pour toutes. Résumons- nous: seule la personnalité des « Grands » ne fait sens pour l’astrologie car celle-ci impacte tout le monde car les membres de toute communauté dépendent du « destin » de ceux qui en prennent la « tête », le « chef » comme dans « couvre chef ». Une fois qu’une personne a montré sa capacité de chef, l’astrologue est en mesure de le conseiller mais il faut déjà que la personne soit « née » comme leader, que son leadership se soit révélé à elle, c’est à dire par ceux qui ont accepté de le suivre.

 

 

 

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Jacques Halbronn L »astrologie et le risque des fausses causalités et corrélations

Posté par nofim le 9 octobre 2021

Jacques  Halbronn    L »astrologie et le risque des fausses causalités et corrélations

 

Il importe dans toute recherche de tomber victime de fausses causalités, ce qui correspond à un probléme de contextualité qui fausse le jugement que l’on porte. Le probléme n’est certes nullement  réservé à l’astrologie. On pense notamment au rapport à l’argent lequel est susceptible de varier selon les circonstances. Une personne peut être « génée » ponctuellement ou au contraire avoir perçu quelque somme pouvant faire illusion sur l’état de ses finances ou sur sa tendance à l’avarice ou à la générosité. Le rapport à l’argent est particulièrement contextuel, qu’il s’agisse d’un héritage, d’un gain à la loterie ou au contraire d’un « coup dur », d’une  dépense imprévue… Il importe avant de porter un jugement à ce sujet de s’informer sur la contextualité.  Mais venons en à la recherche et à la pratique de l’Astrologie où l’on peut prendre des vessies pour des lanternes, pour peu que vienne jouer une coincidence.

Le cas d’André Barbault est emblématique: il aura cru – et ses disciples – que 1989 venait confirmer l’échéance qu’il avait formulée en 1955  dans Défense et Illustration de l’Astrologie (Ed Grasset) et déjà exprimée  au moment de la formation de la conjonction Saturne Neptune. Les réussites sont aussi problématiques que les réussites.  Un  grain de sable peut faire que ce qui aurait du logiquement se produire n’arrive pas, est empêché pour telle ou telle raison, circonstance et inversement, un pronostic mal étayé, fondé, peut sembler se confirmer alors que c’est un autre paramétre astronomique que celui que l’on avait mis en avant qui aura agi.

Dans le cas de Barbault, la confusion aura tenu au fait que le cycle Saturne Neptune recoupait un autre cycle, à savoir le cycle EQSOL de Saturne, c’est à dire le passage de Saturne tous les 7 ans sur l’un ou l’autre des axes saisonniers (équinoxial/solsticial). Il aurait été sage de la part de Barbault et de ses disciples de s’assurer qu’aucun autre paramétre avait pu jouer dans les deux cas, 1953 et 1989 et le pire, c’est que la prochaine conjonction Saturne Neptune se produira encore lors du passage de Saturne sur l’axe équinoxial comme en 1953. Or, au lieu d’avoir une validation tous les 7 ans, Barbault se limitait à une validation tous les 36 ans, ce qui statistiquement est peu de chose. Qu’est ce qui empechait Barbault et compagnie de vérifier la thèse du cycle Saturne-axes saisonniers? Tout simplement, le postulat selon lequel l’astrologie ne devrait se soucier que des conjonctions planétaires et que tout ce qui n’appartenait pas à cette catégorie était « off limits », hors cadre. En outre, il aurait fallu se demander ce qui distinguait 1953 et 1989 au niveau événementiel et l’on se serait alors aperçu que tout opposait ces deux dates: l’une annonçait la consolidation des empires  avec Budapest en 1956, la guerre d’Algérie à partir de 1954 et le renouveau d’une Europe continentale unifiée (CECA  1954,  traité de Rome  1957) comme 15 ans plus tôt sous la botte nazie  alors que l’autre correspondait à la crise de l’empire communiste dans l’Est de l’Europe.

Autrement dit, par delà la similitude conjonctionnelle, les effets étaient bel et bien diamétralement opposés, ce qui s’explique fort bien selon le modéle  EQSOC qui distingue radicalement la phase équinoxiale et la phase solsticiale, alors que le modéle Barbault  ne comportait qu’un seul cas de figure: la conjonction Saturne Neptune, un point c’est tout. Ajoutons qu’aucune configuration en astrologie n’est censée se limiter à une seule zone géographique.  Par ailleurs,  Barbault tenait à ce que l’orbe de la conjonction soit courte car il ne raisonne pas en phase de plusieurs années mais en échéances ponctuelles et en quelque sorte annuelles alors que selon nous, les phases de Saturne s’étalent sur 7 ans et impliquent d’observer des « séquences événementielles » car une hirondelle ne fait pas le printemps, ce qui est la meilleure façon de se protéger contre les causalités de fortune. Inversement, comme on l’a dit plus haut, un modéle ne saurait être abandonné au prétexte que le pronostic  qu’on en a tiré n’aura pas donné le résultat, l’effet escomptés. Il est aussi possible que la formulation du pronostic n’ait pas été très au point et qu’il faille l’approfondir. Mais la meilleure garantie sera toujours la convergence de plusieurs cas sur une période relativement resserrée et dans des contextes variés qui ne dépendent pas de telle ou telle situation locale. L’astrologie à un seul coup n’est pas viable.

En 1995, lors de l’échéance saturniene, post 1989, nous avions réussi un assez joli coup en annonçant de graves troubles sociaux en France avec l’arrivée de Saturne à proximité du point vernal ou équinoxial. (L’astrologie selon Saturne,  Ed La Grande Conjonction 1994-95), dans le cadre d’un panorama allant de 1789 à 1995. Cela aurait du alerter les chercheurs à propos de Saturne et de la véritable portée de la conjonction Saturne-Neptune mais il n’en a rien été car comme on l’a dit, seule comptait à l’époque la « conjonction », puisque par ailleurs Barbault avait mis en avant la répartition des conjonctions de 5 planétes, de Jupiter à Pluton avec les résultats décevants que l’on connait pour le « creux » du début des années 80. (cf Les astres et l’Histoire, Pauvert, 1967). Cette  fois le modéle partait de deux moments historiques  propres au XXe siècle, à savoir les deux Guerres Mondiales. L’on pense à Léon lasson annonçant en 1937, sur la base d’une répartition des éclipses « 15 ans de paix pour l’Europe ».  Le probléme de cet « indice cyclique », c’est qu’il n’a rien de cyclique en ce sens qu’il ne découpe des périodes de durées égales à la différence de notre systéme EQSOC. Il oppose la guerre et la paix alors qu’il y a plusieurs formes de guerres, correspondant à des situations bien différentes: guerres de conquéte (équinoxiales) et guerres d’indépendance (solsticiales)/ Au total, la formulation des prévisions de Barbault nous apparait comme singulièrement vague et floue et l’on sait qu’en ce qui concerne 1989, cela aurait pu aussi bien être un renforcement du bloc communiste que son affaissement: dans les deux cas, il y aurait eu « confirmation ».

 

 

 

JHB   09 10 21

 

 

 

 

 

 

 

 

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jacques Halbronn Conscience, connexion et Identité chez les Juifs

Posté par nofim le 8 octobre 2021

jacques  Halbronn   Conscience,  connexion et Identité chez les Juifs.

 

 

En 1978, nous avions crée une association  dont le nom était Cercle d’Etude et de Recherche sur l’Identité Juive (CERIJ) mais que fallait il entendre par le terme « identité »? Nous avions mis en garde contre les « modéles dominants » (synagogue,  Israel) qui nous dicteraient par avance un certain mode de vie, une quelconque orthopraxie.  Dix ans plus tard, nous nous joindrions à la mouvance juive laïque, aux côté de l’AJHL et de LDJ notamment, dont nous nous rapprocherons en 1993, à l’invitation  d’Elie Garbarz, son fondateur.  Le présent texte vise à clarifier la question de la « conscience  juive », un autre terme somme toute assez mystérieux. On proposera ici un certain modus vivendi sinon un protocole et un parcours.

Selon nous,  il ne faut pas mettre la charrue avant/devant les boeufs. Avant de se dire appartenir à telle ou telle communauté, il importe déjà de se connaitre et de s’affirmer soi-même, ce qui signifie découvrir ses potentialités.  Autrement dit, on ne peut accéder à une certaine interrogation à une ‘question », que si l’on se surprend soi même comme doté de capacités remarquables de leader, de personne pouvant impacter la société d’une façon ou d’une autre. 

A un certain stade, l’on se rend compte que l’on appartient à un certain club, celui des « influenceurs » et ce dès le plus jeune âge.  On observe ensuite que ces gens là ont un point commun en dehors de l’aptitude en question, à savoir que nombreux sont « juifs », ‘d’origine juive » et l’on songe à un Spinoza, à un Marx, à un Freud, à un Einstein mais aussi à bien d’autres qui se sont distingués, démarqués et ce quel qu’ait pu être leur lien personnel à une quelconque adhésion à telle ou telle croyance ou pratique. Autrement dit, il ne faut pas se dire au départ: « parce que je suis né juif, j’ai telle faculté » mais bien il se trouve que je partage telle faculté remarquable avec pas mal de Juifs.  Est-ce là le fruit de quelque coincidence?

Or le mot conscience, implique par son préfixe (latin « cum », avec)  une connexion, une science partagée, une forme de comparaison, un lien. Quant au mot identité, il suppose que l’on soit « identique » avec d’autres, qu’on leur ressemble.

On nous objectera que si l’on  nait « juif », cela peut tout à fait précéder toute prise de conscience de son génie personnel et donc cela risque bien de fausser l’expérience. C’est pourquoi il n’est pas souhaitable que certaines thèses soient connues des intéressés sinon l’on risque fort  de glisser dans une forme de mimétisme, d’autosuggestion. C’est ce qui fait l’intérêt de travailler avec des sujets avec lesquels il n’y a pas de communication pour qu’ils ne se laissent pas influencer. 

D’où l’intérêt d’une immersion des Juifs au sein d’une société non juive et même d’un certain anonymat évitant l’effet du « regard »  averti du « non juif ». En ce sens,  nous tendrons à déconseiller la fréquentation pour les Juifs d’autres Juifs. Mais il y a une raison majeure à cela, c’est que les Juifs doivent absolument s’affirmer au milieu de non Juifs, quitte à se reconnaitre de facto entre eux non pas en tant que Juifs mais en tant que semblables, que frères d’armes, partageant la même mission d’éveil.

Par ailleurs, l’on sait qu’il existe un doute sur la descendance juive, du fait de tant de tribulations. Bien des personnes désignées comme juives ne posséderaient pas certaines des qualités que nous avons évoquées et inversement, bien des « non juifs » pourraient se révéler comme juifs, au vu de leurs dispositions objectives. Insistons sur le fait que l’on ne peut devenir juif ni cesser de l’être  sous prétexte de quelque adhésion à un discours ou à un crédo., sans parler d’une conversion, d’un baptême. C’est ainsi, par exemple, que Jésus est Juif, quel que soit son rapport formel au judaisme en ce qu’il est un leader, un homme capable de libérer le monde d’une certaine routine, d’une sclérose. On ne choisit pas, on ne décide pas d’être juif, on en prend conscience au prix de recoupements, de rapprochements.

Il faut comprendre que de toute façon, il faut des chefs, des guides, des gens capables de faire  changer de paradigmes et que cela n’aurait pas de sens que ce soit vrai de tout le monde. A partir de là, la notion de « peuple élu » peut faire sens et s’inscrire dans quelque plan divin pour notre humanité. Les Juifs seraient même  voués à reconnaitre le rôle du Créateur. Mais celui ci n’est  ni le « Deus sive Natura » de Spinoza ni  quelque « Juif »se prenant pour Dieu, à l’instar d’un Jésus. Il ne s’agit donc pas de s’extasier devant les merveilles de la Nature mais bien de ce que ce Créateur a conçu spécialement pour notre Terre, notre Humanité et cela passe notamment par le Ciel qui accompagne et entoure la Terre, et qui n’est ni l’oeuvre du « premier mobile » ni celle des guides humains. Le seul vrai Dieu serait donc selon nous celui qui aura instauré un certain nombre de repéres temps et d’espace sur lesquels nous n’avons pas prise. La planéte de notre systéme solaire  ne saurait  être ni  une cathédrale ni une étoile, mais une instance intermédiaire dont nous devons célébrer et invoquer l’existence, en tant qu’oeuvre de notre Dieu. Il ne sert à rien de louer Dieu sans connaitre son oeuvre et cette oeuvre n’est pas la Nature. Le Dieu dont il s’agit n’apprécie pas qu’on le confonde avec d’autres instances, trop en amont ou trop en aval.

Il nous apparait qu’il importe de commencer la prise de conscience de l »enfant en phase équinoxiale, selon notre anthropocosmologie, c’est à dire d’indétermination et de passer ensuite à la phase solstiiciale de « définition ». Qu’en penserait l’auteur de l’Emile,  Jean Jacques Rousseau? De même, la phase diasporique nous semble devoir précéder la phase étatique au sens de Herzl.

 

 

JHB    08 10 21

 

 

 

 

 

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jacques Halbronn L’individu comme interface entre les ensembles

Posté par nofim le 1 octobre 2021

 

 

 

 

 

L’individu comme interface entre les ensembles

par Jacques Halbronn

 

 

« Si ce n’est toi, c’est donc ton frère » (le loup et l’agneau, La Fontaine), cette formule doit être prise dans tous les sens possibl, aussi bien dans un esprit de vengeance que de reconnaissance par rapport à un ensemble donné. Autrement dit, l’individu ne serait, selon nous, qu’une interface, ni plus ni moins. Quand j’ai affaire à un individu, je mets ipso facto avec l’ensemble dont celui-ci reléve et le nombre d’ensembles est forcément bien moindre que celui des individus et donc plus accessible d’un point de vue cognitif. L’Histoire et la Géographie, notamment, auront vocation à nous décrire les ensembles les plus marquants.

Vouloir réduire une relation à une problématique interindividuelle nous semble devoir être à terme abandonnée.

Interface donc, à condition d’avoir quelque idée de l’ensemble dont tel individu est issu soit culturellement, soit génétiquement, si tant est que l’on puisse séparer ces deux plans. Interdire aux gens de se référer à cette question des origines et des appartenances, c’est nier la véritable fonction individuelle qui est de jouer, comme on l’a dit, le rôle d’interface/

Dans le couple, plutôt que d’y voir deux individus, nous pensons qu’il faudra considérer que le couple est l’interface entre deux ensembles. Autrement dit, à travers l’autre, j’ai à assumer ma relation avec un certain ensemble dont il ne serait qu’un exemple, un exemplaire. Si je dois quelque chose à un certain groupe, je peux m’acquitter de ma dette avec un membre quelconque du dit groupe, pour le pire comme pour le meilleur.

Cela signifie que je ne dois pas isoler l’autre de tout un espace temps. Prenons l’exemple d’une pianiste qui a fait sa carrière en exploitant le fonds de la musique classique occidentale. Elle sera en ce sens en dette avec l’ensemble des grands compositeurs. Admettons qu’elle décide de vivre avec un compositeur contemporain dont elle ne joue pas les œuvres et qui donc ne la comblera pas à ce niveau/ elle devra considérer son partenaire comme une interface avec le dit ensemble de créateurs des musiques dont elle se sert/ On parlera alors de solidarité, tant au sens juridique que moral – on parle de solidarité d’une dette. Solidarité signifie que cela ne fait qu’un (seul), l’autre est une interface, renvoyant à autre chose qu’à lui même. L’individu n’est jamais « seul » de son espèce, dans son cas et il est souhaitable que je m’unisse à quelqu’un dont j’ai conscience de l’interfacialité, dont je connais les antécédents collectifs. Il faut agir en toute connaissance de cause.

 

Sur un autre plan, nous dirons que l’astrologie serait, par exemple, l’interface entre notre Humanité et notre « Dieu » et c’est d’ailleurs ce qui est signifié au premier chapitre du Livre de la Genèse quand on traite de ce Dieu créateur de ce Ciel et de cette Terre qui sont « notres ». Les théologiens nous mettent en garde (cf notre ouvrage Le Monde Juif et l’astrologie, Milan, Arché, 1985) contre une adoration d’astres qui ne sont en fait que des interfaces et le tort des astrologues actuels est d’oublier l’interfacialité du « cosmos » . Inversement, on ne saurait faire l’économie des interfaces. Quelque part, l’astrologie populaire quand elle met en avant la typologie zodiacale, conduit à cette phénoménologie de l’interface puisque l’on sait si telle personne est de tel signe, elle n’est pas la seule à l’être. L’astrologie nous donne ici le sentiment qu’en prenant connaissance de la psychologie de chacun des 12 signes, je me dote des moyens d’appréhender, de situer toute personne, ce qui me permet de capter son interfacialité au lieu de croire qu’elle est un cas particulier., qu’elle n’est pas « normale », qu’elle est « folle ». Or, dès lors que tel comportement, aussi aberrant soit-il, est commun à un ensemble d’individus, il revetira une toute autre dimension et l’on passera du psychologique au sociologique , du psychiatrique à l’ ethnologique.

On aura compris qu’une approche de l’autre par le biais de l’interface sera plus rationnelle en ce sens que l’on en maitrisera mieux les tenants et les aboutissants. En ce sens, la culture- de par son caractère collectif – nous apparaît comme une voie privilégiée pour aller au devant d’autrui.

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 29 09 21

 

 

 

 

 

 

 

 

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Jacques Halbronn Manifeste du « Qualisme », de la « queste. »

Posté par nofim le 21 septembre 2021

Jacques  Halbronn  Manifeste du « Qualisme », du questionnement

 

 

La lettre Q n’est pas très populaire en français en raison de sa consonance avec certains

termes jugés vulgaires. C’est ainsi qu’à la BNF, il n’y  a pas de « Salle »  Q. Il resre que

l’initiale Q, au niveau morphosémantique est singulièrement porteuse. On a le Q

de Question, de (s’en)quérir  de quand, de (pour)quoi, de qui, de (le)quel,  de qualité

(comme de quantité)/ et ainsi de suite. Et l’on pourrait ajouter le quomodo latin qui

a donne notre comment (commentaire). En latin, on trouve aussi  le quia, le quid,

le quo (Quo vadis) le quando.  Dans les langues germaniques, l’initiale Q a disparu

dans who, what,  which, when, where. pour l’anglais. On a un probléme en  français avec le « où » qui ne comporte

pas le  Q  initiale du quo latin.  C’est probablement à rapprocher de « unde ».

D’où  le Qualisme – prononcer Quoilisme)  que nous proposons pour signaler et dénoncer

la crise du questionnement qui fait que l’on ne prend plus la peine de demander

« lequel » quand on parle de « Dieu », de « peuple ». On ne sait plus qui parle et à qui

l’on s’adresse. On reste délibérément dans le vague et cette absence du Q est

assourdissante.

Face au premier verset de la Genése, se pose  ainsi une triple question:

א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ.  1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.

 

Mais quel Dieu, quel Ciel et quelle Terre. Et l’on pourrait plus loin demander

« Quelle humanité (Adam).? L’article défini  devrait le plus souvent laisser la

place à l’article  indéfini: un certain Dieu, un certain Ciel, une certaine Terre (promise)

, un certain Peuple etc.Il y  a là abus de non-qualification. Or, la langue nous donne

les moyens de qualifier, de préciser de quoi, de qui  il est question. La langue nous

enseigne qu’il y a un « nous » et un « vous », donc une dualité sociale tout comme elle

distingue le masculin et le féminin/ Ce sont là les acquis  parfois altérés -

du morphosémantique. passés à la trappe. Quel temps fait-il? A  quel niveau  se place-t-on?  On pense

à l’Ecclésiaste: il y a un temps pour chaque chose, ce qui répond  au quoi et au

quand.

Nous voudrions par ce Manifeste, revendiquer le droit de demander de quoi, de qui

parle-t-on? Quel est le dieu dont il est ici question  et que vous désignez sans le

moindre article.  Quel est le peuple,  auquel « Dieu » – ce Dieu- s’adresse quand il dit

« mon peuple » (Ami en hébreu) ?

Exode  III

ז וַיֹּאמֶר יְהוָה, רָאֹה רָאִיתִי אֶת-עֳנִי עַמִּי אֲשֶׁר בְּמִצְרָיִם; וְאֶת-צַעֲקָתָם שָׁמַעְתִּי מִפְּנֵי נֹגְשָׂיו, כִּי יָדַעְתִּי אֶת-מַכְאֹבָיו.  7 L’Éternel poursuivit: « J’ai vu, j’ai vu l’humiliation de mon peuple qui est en Égypte; j’ai accueilli sa plainte contre ses oppresseurs, car je connais ses souffrances.

 

La langue met à notre disposition  la forme possessive (qui est suffixale en

hébreu) comme  le  Elohénou  du Ecoute Israel.

 

  Texte original
Écoute, Israëla, l’Éternel, notre Dieu, l’Éternel est UN. Chémâ, Israël, Ado-naï Elo-henou, Ado-naï Ehad’ שְׁמַע, יִשְׂרָאֵל: יְהוָה אֱלֹהֵינוּ, יְהוָה אֶחָד.

Si c’est « notre Dieu », ce n’est celui des autres. Là encore, le Qualisme a son

mot à dire. De quel Dieu parle-t-on? Et pourquoi est il précisé dans les

Dix Commandements :  »Tu n’auras pas d’autres dieux devant ma face. » Cela implique

qu’il  y a d’autres dieux mais qu’un certain dieu est lié à un certain peuple.

Ne pas prendre la peine de  préciser qui est qui, qui  fait quoi,  n’est  ce pas  favoriser le vol,

l’appropriation  d’identité?.

Le Qualisme, c’est le droit désormais de ne plus laisser passer des expressions

équivoques. Pour nous, au niveau théologique, on ne saurait confondre

l’univers  et notre petit monde terrestre avec « son » ciel, celui du systéme solaire.

Autrefois, quand on ne connaissait pas l’immensité de l’univers, l’on pouvait

ne pas faire de distinguo. Mais ce n’est plus le cas et  Balise Pascal parlait déjà des deux

infinis. entre lesquels  notre humanité se trouvait.

Ainsi, ce « Dieu » qui créa notre ciel et notre terre, comment serait-il à l’origine

de tout l’Univers. Or, dans bien des cas  l’on continue à parler de  Roi de tout

l’univers »(Melekjh ha Olam)  pour désigner le dieu de la Bible. C’est  bien là une

formule outrée. Ce dieu n’est pas le dieu de tout l’univers et même pas le dieu de toute

l’Humanité. C’est un dieu aux pouvoirs limités.

Dans un autre texte, sur matière et forme, nous précisons que le dieu premier est

illimité mais notre dieu ne l’est pas, c’est un dieu second, un « démiurge » et en cela

il est féminin et non masculin.

Dans le même chapitre de la Genése, il est question de la dualité de « Dieu » (Elohim)

à la fois masculin  et féminin  tout comme l’est  Adam, c’est à dire Matière et Forme.

 

כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ:  זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם.  27 Dieu créa l’homme à son image; c’est à l’image de Dieu qu’il le créa. Mâle et femelle furent créés à la fois.

 

La matière précéde la forme et la forme structure la matière et en cela elle vient

en second tout comme le dieu qui  « crée » notre Ciel et notre Terre, est un dieu

qui  passe de la matière à la forme, de la puissance à l’acte, de l’illimité au limité. Ce

dieu a ses limites, il doit se limiter, se focaliser. Face à une théologie duelle, il

y a, selon nous, une anthropologie duelle, celle de l’homme et de la femme, celle

du génie  et de la génitrice. Nous ne sommes pas  le seul aboutissement de 9 mois de

grossesse mais  résultat d’une longue hérédité, d’un temps autrement plus long.

Et puis le Qualisme ne saurait  faire abstraction du « quand », ce qui renvoie à

l’astrologie, c’est  à dire à notre Ciel jumelé à notre Terre et qui confère à notre

temps des phases, des périodes et l’on ne peut pas parler comme si notre

temps n’était pas structuré, d’où le sens de la formule citée de l’Ecclésiaste (Kohélet)

On notera qu’en anglais,   quality cohabite avec « equal ».(cf aussi équinoxe). alors qu’en français, on dit « égal », ce qui montre la parenté entre le g et le Q, comme dans leur

rappoer au « u »:  guerre  et  querelle.

 

JHB   21 09 21

 

 

 

Publié dans anthropocosmologiz, ASTROLOGIE, Conscience, couple, Culture, cyclologie, féminisme, LINGUISTIQUE, morphosémantique, PSYCHOLOGIE, RELIGION, sociologie, théologie | Pas de Commentaire »

Jacques Halbronn L’effet Saturne face au complexe d’Oedipe freudien.

Posté par nofim le 4 septembre 2021

Jacques  Halbronn   L’effet Saturne  face au  complexe psychanalytique d’Oedipe freudien.

 

Ce que nous appellerons désormais l’effet Saturne – comme l’on parlait il y a cinquante ans d’un effet « Mars »  à propos des statistiques de Gauquelin, est il en passe de révolutionner la consultation psychanalytique?

Cela peut sembler paradoxal vu que l’astrologie que nous préconisons ne passe pas par le thème natal, approche qui était déjà la notre en 1976, i  y a 45 ans (Clefs pour l’astrologie  et Asrologie Sensorielle). Or, ce qui importe, précisément, c’est d’étudier comment des individus fort différentes se confrontent aux mêmes problématiques et c’est même ce qui constitue tout l’enjeu de l’entretien psychanalytique et plus largement thérapeutique.

La méthode que nous entendons faire connaitre s’articule autour de l’effet Saturne que nous avons déjà l’occasion de décrire sur différents supports (cf dès  1994, l’Astrologie selon Saturne et nouvelle édition de Clefs pour l’astrologie) avec ses deux temps, l’équinoxial et le solsticial chacun sur une durée de 7 ans.

La révolution ici enclenchée tient au fait que les dates de changement de période sont synchronisées et valables pour tout un chacun si ce n’est que chacun vivra les dites phases à sa façon. Dès lors, le rôle de l’analyste « halbronnien » consistera à interroger son patient sur les échéances successives,  alternativement dans une dynamique d’innovation ou, au contraire, dans une dynamique de retour, ce que l’on appelle en psychanalyse l’anamnèse. La phase dite solsticiale conduit à une activation/réactivation des aires de la mémoire, à un retour du  refoulé. pouvant devenir obsessionnel. : besoin de retrouver d’anciennes sensations. Toute la question étant de bien gérer les deux phases et le role de l’analyste sera d’accompagner le patient, au cours de ces phases et du passage de l’une à l’autre. mais aussi de revenir sur les « réponses »  que le patient a pu trouver par le passé.

On ne travaille plus dès lors à l’aveuglette et de façon empirique mais  sur la base de données « scientifiques », statistiques. Certes, il  pourra sembler quelque peu déconcertant de se  voir présenter l’astrologie comme LA  référence scientifique après que celle-ci ait été si longtemps vilipendée! Mais là aussi, il faudra parler épistémologiquement  de révolution et  de nouvelle épistémé de l’astrologie.  D’ailleurs,il est possible que les astrologues  fassent le plus preuve de résistance, vu que cela ne correspond guère  au sens de leur « formation », de leur « savoir faire et faire savoir ».

L’astrologue ordinaire est persuadé que la façon dont une personne vivra son « individualité » passe par l’étude de son thème natal et il est fort possible que le client de l’astrologue préfère que l’astrologue interroge sa « carte du ciel » plutôt que d’engager un dialogue avec le praticien. A la place de la « carte du ciel »,  nous proposons l’effet Saturne, c’est à dire une cyclicité universelle commune à tous les humains et  simultanément, ce qui n’est d’ailleurs pas sans rappeler la pratique des horoscopes de presse, en vigueur depuis les années trente du siècle dernier si ce n’est qu’il n’est pas question ici de tenir compte du signe  zodiacal natal.

En revanche,  l’astrologue  suivant notre « méthode » ne saurait faire abstraction de certains facteurs  comme le « sexe » ou la « race » (au sens notamment de couleur de la peau), deux données visuelles impactantes pas plus que de l’histoire familiale, lorsque celle ci est marquée pat l’immigration, autant de facteurs non individuels mais qui sont à vivre individuellement.

 

JHB

04 09 21.

 

 

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jacques Halbronn L’anthropocosmologie va de l’homme vers le cosmos et du cosmos vers l’homme

Posté par nofim le 29 août 2021

  L’anthropocosmologie va de l’homme vers le cosmos et du cosmos  vers l’homme.

 

par Jacques  Halbronn 

 

Nous définirons l’astrologie de demain comme ayant dû trouver  la  bonne dynamique  entre  l’Homme et le Ciel

 

I  Il faut partir de l’humain. Sociologie

 

Quand nous disons qu’ »il faut partir de l’humain, nous entendons partir de la Société telle qu’elle nous apparait, telle qu’elle se présente, s’offre à nous. Il faut donc faire oeuvre sociologique  et pouvoir communiquer sur ce plan sans avoir à  parler  d’astrologie.

Autrement dit, le chercheur en  astrologie doit avoir préalablement fourni  un certain travail  de balisage des rouages sociaux, être parvenu à formuler une certaine dialectique  car sans dialectique, il n’y a pas de cyclicité.  Il importe que cette description du fonctionnement de la société soit aisément compréhensible sans que l’on ait, le moins du monde, recours à quelque grille  astrologique que ce soit

 

II  La mise en évidence de corrélations entre ce qui est en bas et ce qui est en haut.

Une fois que l’on a pu observer une certaine cyclicité socio-historique dans la vie des Etats, des Sociétés humaines, il s’agit de voir si l’on peut connecter la dite cyclicité correspondant à un certain nombre d’années à un quelconque processus planétaire.

Par exemple, si tel phénoméne revient tous les 7 ans, tous les quinze ans,  ou tous les trente ans, on sera fondé à penser au cycle de la planéte Saturne qui est un multiple de 7, soit en conjonction, soit en carré (90°), soit en opposition (180°)

Dans L’Astrologie selon Saturne, ouvrage qui date maintenant de près de 30 ans puisque sa première édition date de 1994, nous avions étudié le passage de Saturne chaque fois autour du 0° Bélier, soit en gros tous les 30 ans.  Là encore,  l’on peut dans un premier temps se contenter de parler d’années et non de telle ou telle planéte. 

Une fois que l’on a mis en relation un certain nombre d’années liées à la reproduction d’un phénoméne social, il est souhaitable que l’on distingue des phases antagonistes, ce qui permet une alternance. Par exemple, le passage de Saturne tantôt sur l’axe équinoxial-(0°bélier-0°balance) et tantôt sur l’axe solsticial (0° cancer, 0° capricorne).

Le grand avantage de structurer le cycle d’une planéte par ces deux axes, c’est que l’on n’a pas à faire jouer une autre planéte, comme le propose, à tort, André Barbault car dans ce cas,  les observations d’ordre numérique ne correspondent plus avec la réalité astronomique puisque Saturne combiné à une autre planéte perd  ipso facto son cycle de 7 ans et de ses multiples (cf supra)

A la fin du XVIe siècle, le juriste Angevin Jean Bodin avait préconisé de rechercher en Histoire des sociétés des structures numériques et s’était même demandé si l’étude des astres ne pouvait expliquer les mutations politiques. (cf les Six Livres de la République, 1576) Nous conseillons une grande économie de moyens -cf le rasoir d’Occam-et d’éviter toute surcharge au niveau des données astronomiques.

On peut tout à fait se contenter de repérer certaines zones du zodiaque, de l’écliptique, comme revenant régulièrement et cela peut suffire sans qu’il faille faire intervenir une planéte supplémentaire. Le monoplanétarisme est la voie de la sagesse.  Et si ces zones recoupent peu ou prou les axes équinoxiaux et/ou solsticiaux, c’est tant mieux! 

Cela dit, il n’est pas interdit de  s’intéresser aux étoiles fixes qui sont réparties sur tout le zodiaque comme étant ainsi aspectées par telle ou telle planéte, sans aller chercher plus loin.

 

 

 

III  Il faut revenir à l’humain. Psychologie

Quand  nous disons qu’il faut revenir à l’humain , une fois établie  la corrélation avec certaines récurrences  astrales, cela signifie que l’astrologie ne saurait se substituer à une approche psychologique.. Entendons par là que ce n’est plus du domaine des calculs  astronomiques.. Comprenez par là que nous rejetons l’usage du thème natal, cher à un Dane Rudhyar, comme indicateur de personnalité  individuelle.

On aura compris  que dans une approche sociologique, il s’agit de mouvements « sociaux » à grande échelle, englobant des populations entières. Certes, le réflexe de beaucoup  d’astrologues sera  de rendre compte astronomiquement de la   diversité individuelle mais selon nous, il faut à ce stade passer le relais à la psychologie et à ses méthodes, la grille astrologique  étant vouée à servir d’outil  pour ce domaine.

 

 

 Autrement dit, l’astrologie individuelle se limitera à l’avenir  à étudier l’impact d’un processus collectif sur un individu en particulier tout en sachant que pour une période donnée,  tout le monde sera confronté à un seul et même questionnement, seules les réponses à ces stimùli varieront et au cours de la période, il y aura un effet boule de neige du fait de la synergie générale.

 

 

 Conclusion:  Pour l’anthropocosmologie, on n’est pas dans le tout astronomique: l’on doit partir de ce qui peut s’observer  autour de nous, sur cette terre, puis monter vers les sphères et enfin atterrir, redescendre à l’échelle individuelle sans prétendre que celle-ci soit dans toute sa spécificité, son unicité, déterminée par le cosmos. C’est pourquoi, nous avons mis en avant dans nos travaux le champ mémoriel, de la « mémorialité,  tant au niveau sociologique que psychologique car il est assez évident que l’humanité passe par des phases de renouvellement, d’exploration, de découverte et par des phases de réappropriation du passé. 

 

 

 Prévisions  pour 2025

A la mi 2025, Saturne passera à 0° Bélier, comme il le fait tous les 28/29 ans. Une phase équinoxiale est l’occasion de se délester de vieilles habitudes et l’on peut espère qu’alors, les astrologues seront mûrs pour changer de paradigme et d’accomplir une mue salutaire.

 

 

 

JHB

29 08 21

 

 

Publié dans anthropocosmologiz, ASTROLOGIE, PSYCHOLOGIE, sociologie | Pas de Commentaire »

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