jacques Halbronn L’astrologie permet de comprendre la Société au delà des institutions. Réponse à Michel Onfray

Posté par nofim le 23 juin 2022

jacques  Halbronn  L’astrologie permet de comprendre la Société au delà des institutions.   Réponse à Michel Onfray   .

 

 

Nous réagissons à un entretien sur Europe 1  avec Sonia Mabrouk, commentant l’intervention de Macron.  Force est de constater le juridisme exacerbé  de M. Onfray et une certaine forme de psychorigidité qui fait penser à l’épisode du Lit de Procuste. Or, une chose est de s’en tenir au mécano électoral, une autre de comprendre les fondements de nos sociétés. Le pathétique de l’attitude d’Onfray tient à sa volonté d’enfermer les responsables politiques dans des habits inappropriés, ce qui n’est pas quelque part sans une dose de cynisme voire d’anarchisme. Dans d’autres pays, la carcan juridique semble moins lourd, ce qui est la marque d’une certaine humilité. Avec Onfray, il faudrait rendre un culte à la Toute Puissance du Droit, sous tendus par la « volonté » populaire. Vox populi, vox Dei.  Onfray est un martyr de cette croyance mystique.   Il convient de distinguer entre la « science politique » et le « droit constitutionnel’ et nous sommes passés, dans nos premières années universitaires (1965-1969)  par ces deux disciplines que l’on ne saurait confondre.

  La Science Politique est selon nous, épistémologiquement, indissociable de la compréhension du fonctionnement des sociétés, ce qui implique une approche diachronique, généalogique  alors que le Droit Constitutionnel est la mise en place d’un systéme ayant à gérer les élections, leur périodicité. Entre ces deux domaines, il nous semble qu’il y a un hiatus et c’est bien là le drame des politiques, comme Emmanuel Macron qui nous semble déboussolé, parce qu’on ne lui aura pas fourni des instruments valables; ce qui condamne à un certain empirisme. 

L’astrologie aurait, en principe, vocation, à sous tendre la science politique et le Droit Constitutionnel  mais elle est elle même en crise du fait qu’elle n’est pas encore parvenue à se décanter, les astrologue n’étant pas capables, apparemment,  de remettre en question une tradition corrompue même quand on leur montre la voie. Il n’est pire sourd que celui qui ne veut entendre. Il serait bon qu’au niveau européen, l’on se décide à prendre la question de la recherche cyclologique au sérieux ne serait-ce que parce que cela a des incidences géo-politiques. C’est ainsi que face à la crise ukrainienne,  les responsables sont démunis pour situer la situation dans le temps,en termes de phases, de périodes; ce qui leur permettrait de prendre quelque distance, de relativiser les enjeux. ce qui conviendrait s’ils avaient connaissance des notions d’équinoxilité et de solsticialité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  22 06 22

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jacques Halbronn Science et théologie. Deux épistémologies adverses

Posté par nofim le 18 juin 2022

jacques  Halbronn    Science et théologie. Deux épistémologies adverses

 

  Nous avons dénoncé une instrumentalisation de la « Science » visant à discréditer les sciences sociales au nom d’un « ce n’est pas prouvé/approuvé par la Science. On pourrait parler de sciences parias, de « pseudo sciences ».

 

Entre les sciences « dures » et les arts et techniques, l’on trouve une sorte de purgatoire avec les « sciences sociales » dont le terrain apparait comme singulièrement miné. Or,ce terrain reléve d’une théologie en souffrance qui ne reléve ni de la Nature, ni de la création humaine mais d’une création des « Fils de Dieu », à l’image de Dieu.(cf Epitre aux Colossiens, I, 15)

C’est au nom de la Science que le champ des sciences sociales ne cesse d’être harcelé de nos jours au nom du Wok selon lequel l’homme peut faire et défaire tout ce qui concerne l’organisation de nos sociétés. L’astrologie ne serait donc pas « scientifique », la distinction entre hommes et femmes ne le serait pas davantage (théorie du genre) pas plus que la spécificité juive.

On aura compris que selon nous, il s’agit bien d’un conflit d’ordre théologique ente la théologie du Dieu-Nature et celle de la « Surnature » avec une théologie centrée sur l’Homme qui serait contraire à ce que Dieu déclare dans le Livre d’Osée, quand il rejette les idoles faites de main d’homme.

 

 

 

JHB  18 06 22

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Jacques Halbronn Epistémologie. La prise de conscience du caractère collectif de l’existence

Posté par nofim le 5 juin 2022

Jacques Halbronn   Epistémologie. De  la prise de conscience du caractère collectif de l’existence 

 

Une des questions les moins bien maîtrisées de nos jours est celle du passage de la conscience individuelle à la conscience collective et vice versa. Il y a là comme une sorte de dilemme dans un sens comme dans l’autre.

Soit, l’on part d’un déterminisme d’appartenance, de naissance, de milieu, soit l’on part d’observations personnelles que l’on ne connecte pas avec des données sociologiques. Dialectique du sociologique et du psychologique. Il y aurait là comme une sorte de hiatus.

Si l’on prend le cas juif, soit l’on est marqué par un « modéle dominant » (cf les Cahiers du CERIJ, Centre d’Etude et de Recherche sur l’Identité Juive), soit l’on existe en tant qu’individu ayant telle ou telle activité, au sein de tel ou tel milieu, non défini comme juif et que l’on pourrait qualifier a priori de « non juif ». Mais il arrive un moment où certaines connexions se présentent à l’individu quand il ne tarde pas à remarquer  des similitudes de situation autour de lui avec d’autres « individus », dont les origines « juives » lui apparaissent, sans qu’il y ait de lien avec un quelconque endoctrinement religieux. C’est  notamment las pour la mouvance des Juifs dits « laïcs ».

Mais passons à un autre domaine, celui de la cyclicité. Une chose est d’observer au niveau individuel le rôle de certains chiffres, de certains âges, une autre est de remarquer des corrélations avec ce qui vaut pour d’autres personnes, marquées pareillement alors même que se trouvant dans des contextes fort divers.

On aura compris que l’enjeu est bien celui d’une prise de conscience du caractère collectif de l’existence par delà la seule appartenance d’origine. Il ne s’agit pas d’aller du passé vers le présent mais bien du présent que nous expérimentons  remonter vers le passé. Probléme de la poule et de l’oeuf.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  05 06 22

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Coronavirus; pandémie ou épidémie, quelles différences?

Posté par nofim le 4 juin 2022

Coronavirus : pandémie ou épidémie, quelles différences ?

Par Le Figaro

Publié le 11/03/2020 à 19:08, mis à jour le 11/03/2020 à 20:00
Coronavirus: a-t-on attrapé «l’informatiovirus»?
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L’Organisation mondiale de la Santé vient de qualifier l’épidémie de Covid-19 de «pandémie». Mais quelle est la différence entre ces deux termes ?

Après avoir longtemps refusé de prononcer le mot, le couperet est tombé : l’épidémie de Covid-19 est désormais considérée comme une «pandémie». Le terme a été lâché ce mercredi 11 mars par le directeur général de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Tedros Adhanom Ghebreyesus lors d’une conférence de presse.

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Cette décision est notamment motivée par «le niveau alarmant» et «la sévérité» de la propagation du coronavirus à travers le monde, mais aussi par «les niveaux alarmants d’inaction» des États, soulignant toutefois que cette «pandémie» pouvait être «contrôlée». À l’heure actuelle, plus de 118.000 cas – dont 4200 morts – ont été confirmés dans plus de 110 pays. Pis, le nombre de patients hors de Chine a été multiplié par 13 au cours des deux dernières semaines, notamment en Europe où le nombre de morts en Italie dépasse les 600. Alors pourquoi parle-t-on désormais d’une pandémie de coronavirus et quel impact cela peut-il avoir ?

Qu’est-ce qu’une pandémie ?

Le terme de «pandémie» signifie que la propagation du virus est devenue mondiale. Le problème réside dans le fait que ce terme n’a pas de définition claire et scientifiquement consensuelle. Elle diffère par exemple entre l’OMS et d’autres organisations de santé. Et, au bout du compte, c’est toujours l’OMS qui a le dernier mot lorsqu’il faut la déclarer officiellement.

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Selon l’organisation, une épidémie correspond à la propagation d’une nouvelle maladie chez un grand nombre d’individus non immunisés dans une région donnée, tandis qu’une pandémie est la propagation mondiale à grande échelle de cette même maladie dans plus de 2 continents, comme nous l’expliquions dans un article au mois de février. Jusqu’ici, le Dr Tedros Adhanom, directeur de l’OMS, avait jugé qu’il était encore trop tôt pour franchir ce cap.

Ce mercredi soir, le directeur général de la Santé, Jérôme Salomon, s’est voulu rassurant sur la décision de l’OMS : «Le mot fait peur mais une pandémie n’est qu’une épidémie qui se diffuse sur tous les continents. Elle n’est pas plus virulente ou plus grave parce qu’on l’appelle “pandémie”».

Rappelons qu’en 2003, l’épidémie de SARS liée à l’apparition d’un autre coronavirus n’avait jamais été qualifiée de pandémie par l’OMS bien qu’elle ait touché 26 pays. Notamment parce que la propagation du virus avait été contenue rapidement et que la plupart des cas restaient concentrés dans une poignée de pays.

Qu’est-ce que cela change ?

Le passage d’une épidémie à une pandémie permet de franchir un cap au niveau stratégique. Lorsqu’il n’est plus possible d’endiguer la propagation du virus et que des cas se déclarent par centaines sur tous les continents, il convient de changer de braquet pour tenter d’atténuer au maximum l’impact du pathogène. «Décrire la situation comme une pandémie ne change pas l’évaluation de la menace posée par ce coronavirus. Cela ne change pas ce que fait l’OMS, et cela ne change pas ce que les pays devraient faire», a déclaré ce mercredi le directeur général de l’OMS.

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Concrètement, peu de choses changeront concernant la réponse globale de la communauté internationale face au Covid-19. Cela permettrait notamment de mettre en place des accords internationaux afin de faire face aux conséquences économiques et sociales d’une telle maladie. Toutefois, certains pays ont lié leurs plans de gestion du coronavirus à la déclaration de pandémie de l’OMS. Ils peuvent désormais agir en conséquence, l’OMS appelant les États à être «plus agressifs» face au virus.

Pourquoi avoir tant attendu ?

L’OMS a attendu le dernier moment pour déclarer le Covid-19 comme une pandémie. L’argument principal était d’éviter de générer plus de panique au niveau mondial. Car déclarer une pandémie peut entraîner un affolement des populations qui s’avérerait, in fine, contre-productif. On garde en mémoire l’épidémie de grippe H1N1, déclarée pandémie par l’OMS en 2009, dont la gestion avait soulevé de nombreuses critiques.

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«L’utilisation imprudente du terme pandémie n’a aucun avantage évident et risquerait d’amplifier inutilement des peurs, une stigmatisation ainsi qu’une paralysie des systèmes de santé», déclarait le 24 février le directeur de l’OMS pour expliquer cette réticence à déclarer l’état de pandémie. «Cela indiquerait que nous ne pouvons plus contenir le virus, ce qui n’est pas vrai», ajoutait-il.

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jacques halbronn Entre Science  » objective » et programmation subjective la voie équitable

Posté par nofim le 27 janvier 2022

Entre Science  » objective » et programmation sujbjective la voie équitable

Quand on écoute un Jean luc Mélanchon,durant la campagne présidentelle actuelle, l’on peut parler d’un discours de gauche assez typique mais comment le stuer par rapport à celui d’un Eric Zemmour? Ce qui les rapproch tient au fait qu’ils sont « laïcs », qu’ils s’appuient sur des données qui sont soit le fait de la « Science »universelle, soit sur le Droit Constitutionnel avec see calendriers électoraux sacralisés; Tout se passse comme si ces deux plans s’équivalaient, avaient la même réalité de facto. Que ce soit chez M&lanchon ou chez Zemmour, on en reste à des représentations primaites du fonctionnement de la société, la solution étant toujoours celle de l’égalité. Au fonds, L’homme s »est sacralisé. C’est la verticalité qui est la grande victime : l’on sait gèrer l’horizontalité – c’est le champ de l’Histoire Géographie mais on est dans un certao, relativisme On es attaché à une certaine diée de la Société, du fait même qu’elle ne tient qu’à la formulisation d’un prpjet humain pour lequel on a une certaine indulgence En ce sens, on peut parler de scienes humaines au sens de domaines que les hommes auraient structurés. Autrement dit, les sciences humaines auraient l’homme pour fondement. Epistémologiquement, l’homme serait piégé, ce qui ne serait pas le cas, si la question De Dieu étaiy mieux pensée.Qu’et ce que la voie équitable? C’es cellq qui chercher à donner du sens à l’orgsniaion du monde, une raison d’etre. C’est ainsi qu’il ne s’agit pas de nier les différences ou de les délégitimer,de les détricotes sous tel ou tel prétexten instrumentalisant le Droit ou la Science dans ce but. Or, rétabliir du sens à la verticalit est un enjeu cruciel. Or, force est de constater que le statut de l’astrologie fait- probléme: à la fois parce qu’elle est à la dérive et a perdu ses repéres et à la fois en ce qu’elle a été remplacée par uen pseudo-cyclicité.

Quand il s »agit  des  traité-traité de Rome- 1957), l »on se  croit obligé de les respecter du  fait meme qu’ils  ne nous ont pas,en principe,  été imposés par une  puissance  supérieure.  Nouq avons un  rapport  pervers à la « Loi »
JHB 26 01 22

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Jacques Halbronn Le piége des statistiques face à la multifactorialité

Posté par nofim le 19 octobre 2021

Jacques  Halbronn   Le piége des statistiques face à la multifactorialité

 

 

Faire de nécessité vertu. On connait l’anecdote de la femme rousse et les dérives d’une statistique réduite au minimume. C’est semble-t-il le cas du message repété par le gouvernement en boucle depuis des semaines: 8 malades sur 10  ne sont pas vaccinés. Or, la question qui se pose est la suivante: est ce bien ici  le seul facteur commun? L’on monte en épingle  un  facteur sans chercher à savoir s’il n’y a pas un autre facteur venant s’ajouter.

On donnera pour exemple tel discours sur « les femmes »  constitué à partir d’un groupe restreint de femmes voire à partir de l’observation d’une seule femme, selon un processus de généralisation.  Or, il apparait que les conclusions auront privilégié le facteur « femme » sur le facteur « nécessité ». En prenant pour objet d’étude une femme, marquée par la nécessité, c’est à dire notamment par une certaine carence des données disponibles,  l’on risquait fort de parvenir à des conclusions biaisées, mettant sur le compte du facteur femme ce qui relevait du facteur « nécessité » De la mêm façon, en ce qui concerne le message pro-vaccination, l’on omet de nous préciser s’il n’y avait pas à faire entrer en ligne de compte d’autres paramétres que celui de la « non-vaccination ».et qui aurait d’ailleurs pu  englober les 2 malades sur 10 restants. Nous voudrions développer la question du « faire nécessité vertu » dans le domaine du savoir. Selon nous, les personnes qui sont condamnées à ne disposer que de fort peu d’informations  vont, comme on dit, « faire avec » comme c’est le cas sur le plan  alimentaire dans le cas des cuisines « pauvres » et le mot cuisine dit bien ce qu’il veut dire.

Quand vous avez en face de vous quelqu’un qui à partir de « miettes », de  bribes d’information se bâtit tout un « roman », à coup de suppositions, d’extrapolations, de rumeurs, sur lesquelles on va broder,on voit ce que l’adage signifie. Et l’on peut tout à fait envisager des groupes entiers fonctionnant selon un tel régime de carence, ce qui a l’avantage que tout le monde dispose des mêmes données, du fait même de leur rareté. Dans le cas de l’astrologie, il est bien possible qu’un tel phénoméne soit à l’oeuvre et que l’on se garde bien d’envisager d’autres options que celles qui se présentent au premier abord.qu’une coincidence et que d’autres grilles seraient tout autant en mesure de se retrouver.

 

C’est ainsi que la « statistique » d’André Barbault quant au cycle Saturne Neptune pourrait bien n’être qu’une coincidence et que d’autres grilles seraient tout autant en mesure de se retrouver. Nous avions ici, il y a une vingtaine d’années, cherché à montrrer que tel portrait robot des femmes pouvait aider l’astrrologue à viser juste quel que soit le thème étudié qui ne servirait que de façade.

 

 

 

 

 

JHB

19 10 21

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Jacques Halbronn Epistémologie. La preuve et la démonstration: deux approches de la « Science »

Posté par nofim le 2 septembre 2021

Jacques  Halbronn : La preuve et la démonstration : deux approches de la  « Science »

 

Que penser de celui qui demande des « preuves » de ce que l’on avance? Est ce de sa part un signe de rigueur ou bien dune certaine impuissance à penser par soi même? La plupart de ceux qui s’occupent d’Histoire nous semblent appartenir à ces chasseurs de preuves., quitte à les fabriquer ou à se voir berner par la production de oontrefaçons. Ils sont aisément victimes de supercheries littéraires puisqu’ils ne sont pas en mesure de développer une argumentation critique de qualité.

A l’opposé de ces amateurs de « preuves » tangibles, nous trouvons le monde des « vrais » scientifiques  qui sont sensibles à la force des arguments apportés quand bien même n’y aurait-il pas de « preuve » de ce qui est avancé. Les gens de la preuve parleront alors de « spéculations », ce qui sera, dans leur bouche, l’annonce d’une condamnation sans appel. Entre ces deux populations, c’est un dialogue de sourds  et il est recommandé quand on opte pour un directeur de thèse de savoir sur quel pied danser car cela risque fort sinon le pourrissement de la relation, du fait d’une certaine incompréhension mutuelle, chaque protagoniste étant déçu par l’autre. L’homme de la preuve attendait que l’on s’en tienne aux « faits », aussi invraisemblables soient ils  alors que l’homme de la « demonstration »  exigera que l’on évite les invraisemblance au regard d’un certain  « bon sens  » (Descartes) s aussi renseignées soient-elles.

Dans le cas des études nostradamologiques ou dans celui des études ptolémaiques, au regard de l’étude des textes,  il y a ceux qui ont une approche « factuelle » et apologétique  et ceux qui préconisent une méthode archéologique et critique si bien que les uns et les autres resteront sur leurs positions indéfiniment parce qu’il leur manquera toujours quelque chose chez leur interlocuteur.

Selon nous,  les tenants des « preuves »  ont fort peu confiance dans la « raison » raisonnante qui interroge les données disponibles pour les dépasser et les transcender. Ils se soutiennent entre eux dans leur résistance aux « thèses » qui « vont trop loin »,  comme pour un nageur qui se tient à distance du bord, de la rive. Ils attendent LA preuve « irréfutable », le document  « imaginé » par les gens de la démonstration  et dont ils font le pari qu’il n’existe pas et qu’ils n’auront donc pas à se plier face à un « raisonnement ». On retrouve là la dialectique déduction/induction.

Dans les deux corpus évoqués, celui de Nostradamus et celui de Ptolémée, l’un touchant au prophétisme astrologique , l’autre aux rapports astrologie.astronomie, les hommes de la « démo »  pourfendent les constructions des  « faussaires », imitant les quatrains des almanachs de Nostradamus, et rédigés dans le contexte de la Ligue face au futur Henri IV alors que les tenants de la « preuve » ne veulent pas croire à une telle imposture et n’entendent pas se contenter d’arguments « spécieux ». Pour cc qui est de Ptolémée, le débat que nous avons lancé depuis peu vise à déconstruire le dispositif des Dignités planétaires figurant dans la Tétrabible en montrant que le dit dispositif ne peut qu’être une version tardive, altérée, quand bien même ne retrouverait-on pas la dite  présentation  reconstituée selon une argumentation  structurelle et  géométrique. Pour les gens de a démonstration, la « raison » prime sur les  « traces », les « ruines »,  qui nous sont parvenues.

Dans le domaine linguistique, il est tout à fait légitime de vouloir reconstituer des états antérieurs d’une langue, quand bien  même nous ne disposerions point de l’accés direct  au stade en question  mais à des additions et à des altérations. En ce sens, nous sommes passés progressivement de l’Histoire des deux derniers millénaires à  leur « préhistoire » à reconstituer et à restituer, ce qui correspond à cette dialectique de la preuve et de la démonstration

Comme on l’a dit, d’entrée de jeu, les historiens  appartiendraient plutôt au type « preuve » qu’au  type « démo » alors que dans le domaine de des sciences dites dures, la qualité de l’argumentation, son élégance -selon le rasoir d’Occam- est  honorée et applaudie.  On a bien là la manifestation de deux « tempéraments », de deux modes de fonctionnement cérébral, que l’on retrouve dans nos travaux en anthropocosmologie., à savoir  que tantôt la mémoire ( solsticialité) est suractivée et tantôt c’est l’intelligence (équinoxialité). Mais d’un point de vue cyclique, nous pensons qu’il y a alternance de ces deux modes de pensée et qu’il est vain d’aller à contre-courant d’une « mode » tendanst à être consensuelle, pour un temps donné..

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB

02 09 21

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Jacques Halbronn Quel paradigme pour l’astrologie?

Posté par nofim le 15 mai 2021

 

 

Quel paradigme pour l’Astrologie ?

par Jacques Halbronn

 

Depuis longtemps, nous avons eu tendance à rechercher le mode d’emploi de toutes sortes de dispositifs, ce qui supposait que l’on n’y avait pas nécessairement accès, que les dits mode d’emploi avaient pu se perdre et qu’il fallait soit les retrouver, soit les reconstituer, à moins de se contenter de perpétuer, d’entériner certains usages en vigueur.

Mais l’idée même de mode d’emploi, terme français calqué sur le latin modus operandi

suppose qu’il s’agit d’un appareil, d’un outil mis en quelque sorte sur le « marché » et ayant fait l’objet d’une conception en bonne et due forme. Le mode d’emploi est censé précéder et déboucher sur une pratique.

Or, pour beaucoup de gens, ce serait la pratique qui précéderait le mode d’emploi. Il est vrai, certes, que la situation peut s’inverser dès lors que le mode d’emploi ne serait plus disponible voire qu’il n’a jamais existé. Dans ce cas, on est contraint à retrouver le dit mode d’emploi « bottom up », en passant de l’aval vers l’amont un peu comme un Champollion déchiffrant les hiéroglyphes égyptiens en s’aidant de la pierre de Rosette au milieu du XIXe siècle.Il est clair que si l’on ne dispose pas du « bon » mode d’emploi, on ne sera pas en mesure de faire « marcher » tel dispositif, tel appareil , sauf si justement on finit bien à force par s ’en faire une idée assez juste.

 

Encore faut-il être certain qu’il y a eu au départ un mode d’emplo, lié à ce qu’on appelle ‘dessein intelligent » et non un phénomène se développant de lui-même à l’instar d’un arbre qui pousse, qui croît

Dans le cas des langues – un domaine auquel nous avons consacré beaucoup de temps (cf notre dernier mémoire « La dialectique de l’oral et de l’écrit » (en ligne sur SCRIBD ) nombreux sont ceux qui ne croient pas qu’il ait pu exister au départ, un plan, un programme et qui considérent qu’il serait vain d’en chercher un. Ces linguistes préférent penser qu’il s’agit d’un processus qui prendrait progressivement forme.Toute la question est de savoir si la forme est un préalable ou un aboutissement. Il y aurait, pour certains linguistes, passage de

Notre approche pourrait être définie comme technologique en ce sens que nous ne recherchons pas du subconscient vers le conscient alors que nous soutenons la thèse inverse, à savoir glissement du conscient vers le subconscient. Dans un cas, la démarche exige de remonter aux origines et dans l’autre d’attendre que les choses se décantent, se dévoilent.

Encore convient-il de déterminer quel est le profil de l’auteur du « mode d’emploi » en vigueur pour faire fonctionner un systéme donné. S’agit -il des hommes ou des « dieux » ? Dans le premier cas, le mode d’emploi doit relever d’un certain niveau de conception technologique attesté historiquement, « datable ». Dans le second cas, en revanche, il peut s’agir d’un savoir qui serait « supérieur » aux compétences « humaines » connues et reconnues. Mais l’on peut aussi, tout à fait, admettre que le savoir qui sous-tend un tel mode d’emploi appartient aux « mystères » de la Nature.

En pratique, il n’est pas si simple de trancher entre ces trois scénarios. Qu’est ce qui peut faire préférer celui-ci plutôt qu’un autre ? On donnera un exemple pour commencer à poser le probléme : si en allant sur Mars l’on devait découvrir des maisons en bon état ou en ruines, on s’interrogerait. De même, quand il y a mort d’homme, il importe que la police, la Justice en déterminent les causes : suicide, meurtre, maladie, accident etc. Cela fait le succès du genre « policier » en littérature ou au cinéma. Un meurtrier pourra vouloir masquer, maquiller son action en quelque chose de « naturel » car cela ne sera pas jugé pareillement. Il y a des coincidences, des recoupements qui permettent de conclure à de la préméditation, à une intervention venant interférer avec le cours normal et vraisemblable des choses.

Récapitulons : face à une situation donnée, il nous faut choisir entre trois grilles de lecture : soit les choses auront suivi leurs cours, soit les hommes sont intervenus, avec les moyens du bord, soit ce sont les « dieux », qui ne sont assimilables ni à la Nature ni au niveau technologique le plus probable au regard du développement techno-scientifique propre à notre Humanité terrestre. C’est dire que nous sommes ici confrontés à des considérations d’ordre théologique avec trois grandes options :

1 un dieu originel dont tout découlerait et qui serait le fondement même de la « Science » grecque.

2 notre humanité s’organisant, se structurant, selon un processus empirique que l’on pourrait qualifier de darwinien.

3 le dieu biblique qui serait intervenu dans la formation de notre Humanité, de notre Ciel et de notre Terre (début du livre de la Genése).

Si l’on aborde la question de l’astrologie, il nous apparaît qu’elle ne peut être appréhendée que sur la base de la troisième option vu que son existence ne semble pouvoir relever ni de la Nature, ni d’une construction « terrestre » du fait même du rôle dévolu aux astres lesquels restent encore en ce début de XXIe siècle hors de notre portée. Sans ce troisième paradigme, l’astrologie est vouée à l’échec et ce pour plusieurs raisons , ce qui nous raméne à la quetion du « mode d’emploi ». De deux choses l’une, notre Ciel a -t il été constitué pour régir notre Humanité ou bien s’est-il développé sans aucune préoccupation de cet ordre ? La plupart des astrologues considèrent que nous dépendons de la totalité des astres compris dans le système solaire puisque ceux-ci constituent notre environnement de facto. Ces astrologues continuent à affirmer que l’astrologie serait comme l’ aboutissement d’un phénoméne « naturel » et ils se heurtent au rejet, au scepticisme, de la part des astronomes , des astrophysiciens qui ne voient pas comment nous pourrions avoir été reliés au dit systéme solaire, que ce soit du point de vue de la physique ou de la technique.

Mais l’astrologie n’est pas forcément mieux acceptée dans le monde religieux (cf notre ouvrage Le monde juif et l’astrologie, Milan, Arché, 1985) car celui-ci voit dans l’astrologie une forme de résistance, d’obstacle, de rébellion, de concurrence face à une certaine idée de Dieu. Il y aurait une dimension luciférienne dans la doxa astrologique.

A ces problèmes vient s’ajouter l’ignorance du vrai mode d’emploi des textes traditionnels et du bon traitement des données astronomiques. D’où l’intérêt de comprendre quel est le projet de ces dieux créateurs non pas de l’univers mais de notre monde. Nous pensons que ce projet devait suivre un certain nombre de principes  assez proches de ceux que nous instaurons pour organiser la Cité. Il faut que le schéma directeur soit accessible et compréhensible depuis des millénaires. Il est donc hors de question d’intégrer des facteurs invisibles à l’oeil nu. Notre ciel utile doit pouvoir se présenter comme un « tableau de bord » offrant une bonne lisibilité. A contrario, la plupart des astrologues actuels ne semblent nullement gênés par l’utilisation de données récemment découvertes -à partir de la fin du xVIIIe siècle- et invisibles à l’oeil ni, inconnues des Anciens. Par ailleurs, l’astrologie n’est pas censée générer du désordre mais de l’ordre, ce qui implique la mise en place d’une certaine verticalité du pouvoir, comme celle que nous instaurons nous mêmes dans nos sociétés. Cela signifie que le système mis en place organise une certaine hiérarchie sociale et non une anarchie où chacun aurait son propre thème astral.

On voit donc que les obstacles sont de plusieurs ordres  puisque les astrologues eux mêmes sont « égarés », comme dirait Maimonide, que les théologiens ne parviennent pas à lire correctement le Livre de la Genése -ce qui donne des traductions, des interprétations faussées et enfin que les Scientifiques ne sont pas disposés à accepter l’idée d’un réaménagement, d’une reprogrammation de notre humanité alors même que dans un avenir pas si lointain nous serons en mesure de réaliser des changements dans notre environnement, ce qu’on appelle l’anthropocéne. On a l’impression que les scientifiques n’aient pas intégrés notamment la notion d’instrumentalisation qui confère à un matériau donné une destination nouvelle, à la façon d’un sculpteur transfigurant alchimiquement un bloc de marbre. Autrement dit, la Science a tout intérêt à prendre la mesure de toute forme d’architecture susceptible de former une Création dans la Création.

 

 

JHB

15 05 2

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jacques halbronn Pour une épistémologie du mode d’emploi.

Posté par nofim le 14 mai 2021

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, Conscience, Culture, LINGUISTIQUE, PSYCHOLOGIE, RELIGION, SCIENCE, sociologie | Pas de Commentaire »

Jacques Halbronn Réflexions actuelles autour de Michel Gauquelin (1928-1991° et de son oeuvre astrologique.

Posté par nofim le 16 avril 2021

Réflexions actuelles  autour de Michel Gauquelin (1928-1991) et de son oeuvre astrologique.

par Jacques Halbronn

 

En 1991, l’annonce de la mort de Gauquelin, dont on célébre cette année le

trentième anniversaire de l’événement, nous plaça dans une situation embarrassante du fait qu’un de ses livres était en voie de parution dans le cadre des accords de co-édition entre les Ed. de la Maisnie

Guy Trédaniel et celles de la Grande Conjonction que nous avions fondées en 1979. Nous primes la

décision, avec Guy Leclercq, de joindre à l’ouvrage « Les personnalités planétaires »

des « Etudes sur l’oeuvre et la pensée de l’auteur. Nous avions déjà en 1986 (La

pensée astrologique en prélude à une rééditions de l’Histoire de l’Astrologie

de Serge Hutin (Ed Artefact, 1986), le texte de Hutin ayant  emprunté  assez

nettement à l’ouvrage de Wilhelm Knappich lequel  d’ailleurs paraitra la même année

1986 aux ed. du Félin) mené  un travail assez conséquent sur cette oeuvre, notamment en développant la

thèse de l’instrumentalisation du cosmos par les sociétés humaines (cf Suzel

Fuzeau Braesch. Astrologie. La preuve par deux. Paris, R. Laffont 1992)

L’ouvrage parut en 1992, voilà bientôt trente ans. Cet ajout ne fut guère apprécié de la famille Gauquelin qui nous reprocha une entreprise de  dégradation de son image, ce qui à leur yeux était  un comble

de la part d’un éditeur.

On rééxaminera avec le recul le dossier Gauquelin et les appréciations que Leclercq et

et nous avions jugé bon d’apporter. Nous avons déjà évoqué dans une précédente

étude les conditions assez étranges de ce qui s’avèra n’être qu’une réédition

de la Cosmopsychologie., ouvrage paru en 1974, 18 ans plus tôt (Ed CEPL), et

traduit en anglais avec quelques ajustements. ( The Spheres of Destiny. Your personality

and the planets, 1980) titre qui avait inspiré celui des « Personnalités planétaires »

que nous avions choisi.

La quatrième de couverture est d’ailleurs assez explicite; on y lit  à propos de notre

contribution : »un travail de réflexion (..) sur les fondements anthropologiques sur

lesquels les résultats de Gauquelin pourraient reposer »  On y lit également « La

dominante planétaire remplace avantageusement l’Ascendant ». Nos études

commencent ainsi « La dette des astrologues à l’égard de Michel Gauquein est

immens mais le cadeau est peut être empoisonné »On aura compris que le livre

en question est marqué par l’état d’avancement de Gauquelin au début des

années 70 mais est-ce que cela correspondait à ce qu’il en était dans son esprit

20 ans plus tard? Nous avions eu l’occasion de débattre avec Gauquelin lors des

colloques où nous l’avions invité en 1987 et 1988 mais nous fréquentions aussi sa

première épouse avec laquelle nous avions publié un ouvrage sur les régimes

horaires (cf les congrès de 1993 à Dijon  et 1995 et 2000 à Paris – ce qui la mit en contact

avec  Patrice Guinard).

Michel Gauquelin semble avoir été marqué par un certain obstacle

épistémologique  partagé avec la plupart des astrologues selon lequel

ce ne serait pas une bonne chose que de faire de la relation hommes-astres le

résultat d’une entreprise humaine., ce qui était le propos central de notre texte

sur la Pensée Astrologique (1986), déjà cité. On pourrait même aller jusqu’à dire qu’une

telle posture anthropocentrée était perçus comme anti-astrologique, pour un Patrice

Guinard avec lequel nous étions entretenus à l’époque alors que , selon nous, il

s »agissait d’une voie  à explorer et à approfondir. En bref, Gauquelin rejoignait les

astrologues dans l’idée que les Anciens seraient parvenus à déchiffrer un cosmos

relevant de la Nature, ce qui, selon nous, ne permettait pas, paradoxalement, de

clarifier le débat Astrologie/Astronomie. Pourquoi ne pas, au contraire, montrer

à quel point l’Humanité était capable d’instrumentaliser le monde autour d’elle,

c’est à dire à doter ce monde de capacités qui n’y existaient pas au départ, même

si l’on pouvait parler de repli stratégique?

Un autre tort de Gauquelin, que nous avons eu l’occasion de signaler dans un

précédent texte, c’est de ne pas avoir su circonscrire ses résultats lesquels

ne concernaient que l’astronomie liée à la rotation de la Terre et au mouvement

diurne étant donné que tout se jouait sur quelques heures alors que le reste de

l’astrologie se situait à une toute autre échelle de temps. Le temps pour une

planète de passer d’une position à une autre (en maison) n’avait rien de

comparable au temps nécessaire pour passer d’un signe zodiacal à un autre

Gauquelin aurait du reconnaitre une différence majeure entre les deux

approches et s’en tenir à ses résultats sans extrapoler sur l’ensemble de

l’astrologie. Là encore, Gauquelin n’aura pas su se  situer heureusement, ni

par rapport à l’astronomie ni par rapport  à l’astrologie, alors qu’il eut fallu

reconnaitre la spécificité radicale de ce qu’il avait mis en évidence.

Mais revenons au débat autour des traits de caractère et des structures sociales,

entre psychologie et sociologie. Pourtant Gauquelin était parti d’une approche

fort intéressante: montrer qu’une certaine élite professionnelle relevait d’un

certain lien avec le système solaire. Cela lui était dicté, à vrai dire, par la

facilité qu’il y avait à consulter des annuaires forcément concentrés sur la

réussite, un peu à la façon de nos guides des astrologues parus entre 1981 et

2006, pendant un quart de siècle. Mais Gauquelin ne disposait apparemment

pas des paradigmes adéquats pour interpréter correctement ses propres

résultats, ce qui renvoie à nos études autour du rôle du leader lequel serait

programmé pour structurer la société et non pour s’y intégrer, ce qui eut exigé

de distinguer entre l’élite et le vulgum pecus. Une fois de plus, Gauquelin ne

sera pas parvenu à bien circonscrire son sujet en cherchant à tout loger à la

même enseigne, ce qui est probablement lié, quelque part, à l’influence

idéologique   de sa femme. Avec la position psychologique, tout dépend de l’individu et non

de la stratification sociale, ce qui rejoint une certaine posture féministe. On

comprend l’arrivée de Vénus dans le corpus gauquelinien par un refus

d’exclusion  vécue comme insupportable, injuste., de mise à l’écart de telle planète..

Voyons à présent ce qu’écrivait le belge Guy Le Clercq, dans cette même entreprise

de décodage des résultats Gauquelin.Il s’arrête sur l’absence de connexion zodiacale

alors que lui envisageait d’utiliser les données de naissance collectées par

Gauquelin au prisme du zodiaque.  Le Clercq s’interroge sur le fait que la

symbolique planétaire de Gauquelin rejoint la tradition  astrologique.  ( p.317) Il

conclut : « après avoir  rejeté l’astrologie en bloc,  il y a découvert ce qu »il  appelle  un

grain d’or (..)Mes propres recherches m’ont convaincu  qu’il y a d’autres grains

d’or à y découvrir et qu’il y aura probablement  plus encore  de vérité dans

l’astrologie que ce que Michel  Gauquelin a pu admettre dans son oeuvre »

En conclusion, revenons sur  les explications liées à la façon dont la naissance

a lieu en rapport avec la position en mouvement diurne de telle ou telle planète.

Gauquelin reconnaissait que les accouchements provoqués brouillaient ses

statistiques, ce qui laissait entendre que l’enfant n’était  marqué par les

configurations lors de sa naissance que si on laissait le processus se dérouler

normalement, « naturellement ». Le petit Martien tendrait donc bien à naitre

de préférence sous Mars, ce qui impliquait qu’il en suivit le parcours, alors même

qu’il n’avait encore pas la moindre visibilité, n’étant pas sorti du ventre

maternel. Mais un tel phénoméne est certainement le résultat d’une pratique sociale sr

la très longue durée, générant une sorte de surdéterminisme, à rapprocher de

la question de la transmission des caractères acquis, on parle d’épigénétique. Quant

à la question soulevée plus haut de la convergence entre les résultats

Gauquelin et l’enseignement de la tradition astrologique à propos notamment

de Mars, Jupiter et Saturne, l’on peut supposer que s’était mis en place un certain*

codage de ces trois planètes qui aura été repris syncrétiqueement. Pour notre

part,  nous n’interprétons aucunement ces planètes, en astrologie « relativiste »  selon le schéma gauquelinien d’autant plus que nous n’acceptons pas d’autre psycho-typologie planétaire que celle

mise en évidence par Gauquelin. Pour nous, Saturne concerne  l’état de la société

et Jupiter celui des leaders et on oubliera pas que l’un des principaux

enseignements du « premier » Gauquelin »  tient au fait que seule l’élite serat mue

par les astres et capable de les capter, de les scanner, grâce à une sensorialité tout

à fait particulière.. Il est fâcheux que la mise en avant  à partir des années 70

des traits de caractère ait ôté au travail de Gauquelin son apport anthropologique

le plus remarquable, celui de l’impact social.. Mais là encore, nouvel

obstacle épistémologique: était-il possible de  dire que l’astrologie ne valait

que pour une certaine catégorie de la population?

 

 

 

.

 

JHB

17 04 21

 

 

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