L’astrocyclon, une revolution en sciences politiques
Posté par nofim le 17 novembre 2013
L’astrocyclologie et les erreurs des politiques.
Par Jacques Halbronn
Nous nous efforçons d’améliorer constamment le nouvel outil que nous avons élaboré – et que nous nommons l’Astrocyclon. Nous pensons en effet que plutôt que de le combiner avec d’autres apports, il importe avant tout de parvenait à une formalisation optimale en amont. Certains astrologues, incapables d’améliorer les outils dont ils se servent se contentent de les combiner à leur guise, ce qui relève du bricolage. En effet, la plupart des astrologues, de nos jours, n’ont pas la maitrise intellectuelle des dispositifs dont ils se servent A force de tout miser sur le « ça marche », ils sont de moins en moins compétents au niveau de l’ingénierie astrologique et constituât une population de techniciens très médiocrement qualifiés qui maque mal leur nullité par des assemblages de dispositifs qui leur sont devenus étrangers et qu’ils seraient bien incapables de perfectionner. Un autre travers de ce « prolétariat » astrologique, c’est qu’il est incapable d’ajuster les modèles qu’on leur fournit avec un minimum d’intelligence alors que l’on attend d’eux qu’ils proposent des tecniuqes d’ajustement. Il sont dans le tout ou rien,dans le « ça marche » ou « ça ne marche pas ». En fait, on observe, chez les praticiens, un refus de toute innovation ou de tout changement du statu quo, une frilosité qui n’encourage nullement- à l’innovation. On est loin du climat des années soixante-soixante-dix. Le milieu astrologique est en pleine décadence.
Nous disions donc que pour notre part nous ne cessons d’améliorer notre outil et nous prions de ce fait le public de se tenir au courant des derniers développements; par la magie d’Internet qui rend les textes d’hier très vite obsolètes. (En suivant nos mises en ligne datées, sur le blog nofim). Si certains se sentent, cependant, une vocation d’historiens de nos travaux, rappelons que cette fonction est très exigeante et exige une certaine faculté d’exhaustivité). Pour la plupart, il sera plus raisonnable de s’en tenir simplement aux dernières parutions. Il est vrai qu’il est parfois déstabilisant d’avoir affaire à des savoirs vivants qu’à des savoirs morts, qui ne bougent plus ! Mais l’on sait que dans tous les domaines de recherche, il est vital de se tenir au courant des dernières avancées. En ce sens le milieu astrologique aurait tout intérêt à en prendre de la graine. On sait que les congrès ont cessé d’être depuis quelque temps des lieux de débat. Désormais, il nous apparait que le nouveau défi est celui du partage de la recherche dans sa dynamique évolutive, temporelle, diachronique et non plus dans sa dynamique sociale, synchronique et spatiale.
Avoir la maitrise d’un outil, c’est en détecter les faiblesses, c’est-à-dire les ambiguités, un mal qui ronge tout le discours astrologique. On ne se rend pas compte immédiatement que telle formulation est susceptible de préter à confusion. Il est vrai que cela peut être très apprécié car on risque moins de se tromper si on annonce une chose et son contraire mais au niveau prévisionnel, cela craint quelque peu. On avance une date sans indiquer à quoi cela va correspondre. Prenez le pronostic de Barbault pour 1989 est-ce que quelqu’un peut nous dire ce qu’il avait prévu qui devait se passer ? On avait une date, un pays mais rien de plus. Imaginons qu’en 89, il ne se soit pas produit ce qui s’est produit. Barbault ou l’un de ses disciples aurait décidé que ce qui s’était passé – c’est-à-dire à peu près n’importe quoi- correspondait au pronostic. La grande astuce consiste à avancer une date et un lieu sans trop préciser puis de démontrer que ce qui se passe est conforme au pronostic. Un jeu d’enfant. C’est plus facile avec un thème astral mais cela peut très bien se jouer pour un cycle Saturne-Neptune « les doigts dans le nez » pour de vieux routiers qui ont roulé leur bosse. N’oublions pas en effet que pour beaucoup d’astrologues, d’astrophiles c’est l’astrologie qui nous dit ce qui s’est passé.Idem pour le thème de quelqu’un, on prend n’importe quel thème et on met en avant les convergences entre certains éléments du thème et les traits que l’on souhaite établir. C’ est gagnant-gagnant ! On gagne à tous les coups. Un jeu d’enfants. Piece of cake ! C’est ainsi qu’on nous dit placidement que la conjonction peut être aussi bien la fin de quelque chose qu’un commencement ou un recommencement. Cela nous fait songer à ces définitions de certains types zodiacaux à la Barbault où un signe peut se manifester par des comportements opposés. C’est très confortable. On pense à la Vierge ou au Sagittaire dans la collection du Seuil entre autres. Et puis la combinatoire à deux signes – signe solaire/signe ascendant, véhiculée dans la même série de volumes, limite aussi les diagnostics à côté de la plaque !
Mais revenons en à nos astrocyclons !
La notion d’union, d’alliance n’est pas assez précise car il y a des unions en phase ascendante et d’autres en phase descendante. Donc en annonçant une union, on ne prend pas vraiment beaucoup de risques !.C’est à cela justement que nous entendons remédier dans le présent article.
Stanislas Marquis sur Face Book nous interpelle à propos de notre portrait d’Hitler. Est-il nationaliste, pangermaniste ou bien veut-il conquérir le monde ? Nous lui avons répondu que cela dépendait des périodes tout comme pour de Gaulle qui tantôt est absorbé par son idée de la France et tantôt s’investit dans la coopération franco-allemande, moins de 20 ans après la fin de la Seconde Guerre Mondiale, en 1962-63.
Le basculement de l’intérieur à l’’extérieur (Affaires Etrangères), au sens des ministère- et vice versa- obéit à une cyclicité qui dépend directement de l’Astrocyclon. Il est ainsi des périodes où tel leader ne fera- n’aurait pas fait- pas mieux qu’un autre parce qu’il n’est plus le même et s’il était resté le même, il n’y aurait pas de cyclicité si l’on admet que ce sont les hommes qui relaient les signaux cosmiques !
Ainsi dans le cas de Hitler comme de De Gaulle, il est intéressant de suivre à quel moment leur attitude évolue, par un glissement au départ assez peu sensible et qui peu à peu va prendre tournure. C’est d’ailleurs en mettant en évidence un tel processus, un tel continuum que l’astrologie arrivera à se délester définitivement du culte du thème astral, de son « ponctualisme » stérile.
Ainsi si en 38, Hitler reste-t-il concentré sur un certain pangermanisme qui lui ouvre l’accés à la Tchéocoslovaqyue allemande (Sudéte) et à l’Autriche (Anschluss), l’année suivante, c’est la signature du pacte germano-soviétique, d’une alliance contre-nature avec les Communistes, combattus à l’intérieur de l’Allemagne, ce qui mettra d’ailleurs le PC français en porte à faux au début de la guerre. On dépasse bel et bien le stade du pangermanisme pour s’étendre vers la Pologne. On connait la suite en spirale. Cela coincide avec l’entrée de Saturne dans l’un des 4 signes fixes, le taureau. En 62-63, Saturne est dans un autre signe fixe, le verseau, lors du rapprochement franco-allemand et la poignée de main de De Gaulle au chancelier Adenauer (qui prendra sa retraite peu après).
Autrement dit, nous pensons que l’entrée de Saturne dans un signe fixe (voire les derniers degrés d’un signe cardinal) doit impérativement correspondre à des tentatives pour passer à l’international, à déborder des frontières –dans tous les sens du terme- établies (linguistiques, religieuses, idéologiques etc.). On fait bouger les lignes de la géopolitique. On est dans une logique de refus, de déni du babélisme qui multiplie les clivages, les cloisonnements. C’est l’apogée du processus unitaire car rester au sein des frontières, ce n’est pas réellement le summum d’une logique unitaire, on l’avouera ; Donc la spirale unitaire conduit à un tel débordement (border : frontière en anglais). Mais cela va évidemment aussi en sens inverse, avec le repli progressifs sur le périmètre national. On peut aussi transposer dans le domaine de l’entreprise, c’est une question d’échelle et tout est relatif..
Il est clair qu’en 44-45, Hitler, par la force des choses, se replie sur l’Allemagne et est sur la défensive. Saturne est alors en signe cardinal, au début du cancer. Entre le début du taureau et le début du cancer, Saturne a parcouru 60°, soit environ 56 mois, soit enviton un degré par mois.. Mais n’oublions pas que la phase descendante commence au milieu du signe mutable, autour de 15° Gémeaux, soit à la mi 43.
On aura compris que nous avons voulu éviter de jouer sur les mots : le mot clef ici est international, supranational. Tant que l’on en reste à des arrangements, à des réorganisations internes, on est en phase descendante. C’est ainsi qu’en 58, on demandait à De Gaulle de régler la question des départements algériens. (Saturne étant à la fin du sagittaire, donc en phase descendante) et plus largement de l’empire colonial français. En phase descendante, cela s’est surtout résolu par un démantélement ! Il en sera de même pour Gorbatchev dans lesannées 89 et suivantes. avec un Saturne dans le signe cardinal du capricorne.
Cela dit, il ne faut pas sacraliser les initiatives de tel ou tel leader. Celui-ci peut être en décalage avec la période traversée et cela risque de lui couter très cher. Dans ce cas, l’astrologie n’a pas à valider ce qui va aboutir d’ailleurs à un échec ou à un non –événement. L’échec d’une démarche est lié à un mauvais timing. Aller à contre-courant de la phase en cours est suicidaire. L’astrologie doit être portée par les succés, non par les déconfitures.
Que s’est-il passé pour de Gaulle en 1969 ? Qui lui a conseillé d’organiser son référendum sur une réforme des institutions ? « Création des régions et réforme du Sénat (fusionné avec le Conseil économique et social). Question : « Approuvez-vous le projet de loi soumis au peuple français par le Président de la République et relatif à la création de régions et à la rénovation du Sénat ? »
Or, où est Saturne, au tout début du taureau (comme en 40, lors de l’appel du 18 juin), c’est à dire au début d’une nouvelle phase ascendante qui débouche sur l’international. Comment un référendum avec des enjeux « internes » aurait-il pu passionner les Français ? Il aurait bien mieux valu se brancher sur le monde extérieur et dans ce cas De Gaulle serait resté au pouvoir jusqu’en 1972, durée du second septennat. Ses conseillers n’ont pas compris que le vent avait tourné. Il est vrai que la phase ascendante ne faisait que commencer, ce qui comporte un temps de transition au cours duquel il vaut mieux éviter de prendre des risques, d’autant qu’aucun calendrier électoral ne contraignait de Gaulle à se lancer dans cette aventure. A contrario, si l’on est informé d’un tel vitement, on peut prendre ses adversaires à cotre pied grâce à une bonne anticipation. Mais on aura compris que l’astrologie n’est pas responsable des bévues commises ! Bien évidemment, les astrologues qui ont dressé le thème de ce malheureux référendum se feront un plaisir à nous montrer que c’était écrit dans les astres (le Mektoub de l’Islam) Ce référendum était aussi mal venu qu’avait été bien venu l’Appel de Londres, sous la même configuration ! L’important, c’est le continuum. L’astrologie du ponctuel, du moment, n’est pas à la hauteur de la tâche. En 40, De Gaulle avait joué pleinement la carte de l’étranger. En 69 ; il se perd ans une problématique étriquée et il meurt l’année suivante, en étant passé par l’Irlande ! En fait, il fallait rebondir à l’international comme il l’avait fait en 63 avec les accords historiques franco-allemands, sous la même configuration qu’en 69. Le traitement de la dialectique, de l’alternance national/international est absolument crucial pour les leaders ! Le cas inverse peut se présenter, d’un focus sur le supranational alors que l’heure est au traitement des affaires intérieures, en priorité. .En ce sens, l’astrocyclon s’avère un outil capital de la science/sociologie politique, domaine que nous avions étudié dans les années 60 parallèlement à notre entrée en Astrologie.
Le grand problème actuel du gouvernement français alors qu’il est arrivé au pouvoir en toute fin d’une phase descendante- Saturne fin balance- tient au fait que la question des affaires intérieures, des réformes structurelles nous semblent du même acabit que le référendum fatal de 69. Saturne entre en signe fixe (scorpion) au mois d’octobre 2012 comme il entrait en taureau en avril 69/ Toute la campagne électorale s’est déroulée en phase descendante, ce qui a permis à Hollande de se faite élire. Date malencontreuse des élections fixées de longue date, à l’intersection d’une phase descendante et d’une phase ascendante. Enorme ambiguïté ! Ensuite Hollande se sent obligé de s’en tenir à ses promesses de campagne, à son « programme » alors que l’on est passé en phase ascendante ! On peut penser qu’Obama est dans le même dilemme : priorité aux réformes intérieures ou bien avancées diplomatiques, comme avec l’Iran ? Qu’est ce qui est le plus payant ? Tôt ou tard, l’astrocyclon devrait influer sur la fixation du calendrier électoral et ce sera une révolution pour le droit constitutionnel, qui n’a pas bougé fondamentalement depuis la fin du XVIIIe siècle.
JHB
17 11 13
Publié dans ASTROLOGIE, HISTOIRE, POLITIQUE, SOCIETE | Pas de Commentaire »