Jacques Halbronn Comparaison entre la Défense de Barbault (1955) et ses Clefs(1976)

Posté par nofim le 23 janvier 2023

Jacques  Halbronn Comparaison entre la Défense de Barbault (1955) et ses Clefs(1976) 

 

Dans un monde astrologique idéal, nos Clefs auraient du marquer un tournant par rapport à l’ère Barbault mais force est de constater une certaine sclérose qui aura retardé considérablement – d’un demi siècle- la réception de la pensée astrologique halbronnienne;

Dans sa Défense et Illustration de l’Astrologie défend l’idée du « cycle planétaire » (p. 180) « c’est le circuit qui s’établit dans le Zodiaque entre deux planétes, de la planéte la plus rapide à la plus lente, dans l’intervalle de deux rencontres ou conjonctions successive de ces planétes ».  Ce faisant, Barbault coupant le cordon reliant le plan des planétes et celui des signes, remplaçant la dialectique du fixe (signe) et du mobile (planéte) pat celle, relative, du plus rapide et du plus lent. Barbault prend pour référence le cycle soli-lunaire, lequel associe deux astres progressant à des vitesses différentes.

Au vrai, ce cycle des luminaires aura fourvoyé durablement la pensée astrologique à commencer par  la mise en place d’un systéme duodénaire entièrement fondé sur une telle cyclicité, vu que douze nouvelles lunes se forment grosso modo au cours d’une année terrestre, d’où la division en 12 mois et en 12 signes/ constellations. Mais d’un autre côté, ce cycle fait bell et bien apparaitre une division en 4, avec la nouvelle lune, la pleine lune et les deux « quartiers » intermédiaires, ensemble qui fait pendant aux Quatre Saisons..Et c’est bien plutôt cette autre présentation à base 4 qui fait sens pour l’astrologie. Il y a à prendre et à laisser en toute chose. En fait, la Lune ne fait pas couple avec le soleil mais avec Saturne, puisque ses « chiffres » sont les mêmes que ceux de Saturne, le 28 et le 7, les jours et les années (cf la Bible), le Soleil  a le tort de ne pas être fixe bien qu’il s’agisse d’une étoile qui donne son nom à tout le systéme planétaire qui gravite autour de lui et c’est cette absence de fixité qui détermine les 12 signes. Certes, le Soleil est déterminant pour ce qui est des 4 saisons (équinoxes/solstices) tout comme la Lune qui fait également apparaitre le 4.

En ce qui nous concernait, dans les Clefs, nous avions mis en place un dispositif  fixe, à savoir le passage d’une planéte sur les 2 axes saisonniers, ce que Barbault voulait absolument exclure avec son « cycle planétaire » tout comme nous voulions exclure le thème natal. Il semble que pour Barbault, le passage d’une planéte dans un signe  était une notion peu valable au regard de l’astronomie, d’où l’idée de remplacer le signe par une planéte plus lente que l’autre, comme a été dit plus haut. D’où l’intérêt de Barbault pour  les planétes transsaturniennes, Uranus, Neptune et Pluton  et notamment pour le « cycle » Saturne-Neptune avec ses conjonctions survenant de 36 ans en 36 ans. En cela Barbault se rapprochait de la théorie médiévale des grandes conjonctions d’Albumasar, à savoir Jupiter et Saturne. Mais Albumasar n’avait nullement coupé avec le Zodiaque et en tout cas en retenait la répartition des signes entre les 4 Eléments (Triplicités de 4 fois 3 signes).. Albumasar avait fait ce choix du fait que les conjonctions entre Jupiter et Saturne se succédaient selon des intervalles d’environ 120°, soit un aspect de trigone.  Il eut été mieux inspiré, cependant, de s’intéresser aux quadruplicités, en phase avec les 4 saisons (signes cardinaux, fixes, mutables, articulés sur les axes saisonniers), comme ne le fimes dans nos Clefs.  On voit donc que l’astrologie aura été victime et du cycle Lune-Soleil  et du cycle Jupiter-Saturne! En vérité, la répartition des 4 Eléments entre les signes est fort peu satisfaisante en ce que l’on a un signe de feu cardinal, un signe de feu fixe et un signe de feu mutable.

 Pages 163  et seq, Barbault  nous présente successivement  des corrélations entre Jupiter et Uranus, Saturne et Uranus, Jupiter et Neptune, Saturne et Neptune. Jupiter Saturne par rapport à des situations politiques spécifiques. En cela, nos deux ouvrages ne sont pas sans offrir une certaine ressemblance(pp. 148-158) si ce n’est que, pour notre part, nous ne combinons pas les planétes entre elles.

Au vrai,  Barbault ne négligeait pas pour autant les signes (cf pp. 106 et seq) mais il les excluait de son travail en Astrologie mondiale, ce qui se confirmera en 1967 dans son ouvrage « Les astres et l’Histoire » (Ed J. J Pauvert) entièrement articulé sur les conjonctions, les « concentrations » planétaires. Mais cette fois, Barbault s’efforcera de  constituer un modéle de synthèse avec un graphique unique à partir des cycles allant de Jupiter à Pluton. Nous mêmes, nous irons dans le sens d’un « paradigme universel », non pas en synthétisant les différents cycles mais en ne retenant que celui de Saturne (cf la révision de nos Clefs en 1993 et L’astrologie selon Saturne, 1994). 

En 1976, dans une  »Astrologie Sensorielle » (in revue Cosmopolitan, numéro de fin d’année), nous remplacions l’étude du thème natal par un test à caractère »sensoriel » (vue, ouie, odorat gout associés à 4 cycles  de planétes articulés sur les axes saisonniers et non pas sur des aspects « interplanétaires »(Mars-Jupiter-Saturne et Uranus), ce qui correspondait à une anthrpocosmologie, partant de la personne et non pas de son thème. Par la suite, nous mettrons en avant le sexe/genre de la personne comme facteur déterminant, ce que Barbault ,bien que marqué par la psychanalyse, comme si l’astrologie devait absolument dépasser un tel clivage entre hommes et femmes. (cf nos topiques sensorielles) en  réservant la sexuation au niveau des catégories astrologiques.

Cela dit, Barbault n’hésitera pas à se connecter avec l’idéologie communiste dont il se voudra, en quelque sorte, le chantre. Il est en effet difficile de ne pas voir que son ouvrage intitulé « La crise mondiale, 1965. Ed albin michel 1963) s’inscrit dans le sillon d’une certaine propagande soviétique, à l’époque de Spoutnik et de Gagarine annonçant des lendemains de consécration pour le monde communiste ( cf Jacques Halbronnn Enquête :André Barbault et l’Yonne Républicaine https://www.youtube.com › watch ) Pari hardi qui aurait pu valider l’astrologie s’il s’était révélé gagnant. Ironie du sort, c’est la chute du communisme qui viendra, aux dires de Barbault, en 1989, valider, par un tour de passe passe, sa lecture du cycle Saturne Neptune, Barbault ayant prudemment omis, jouant sur les deux tableaux, de préciser si sa prévision pour le retour du dit cycle serait favorable ou défavorable..(cf  Jacques Halbronn, Les légendes dorées du. prophétisme, de Nostradamus à. André Barbault La Grande Conjonction 2020https://fr.scribd.com › document › Jacques-HALBRONN-)…

 

 

 

JHB 23 01 23

Publié dans ASTROLOGIE, prophétisme, symbolisme | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Epistémologie Transcendance de l’astrologie

Posté par nofim le 20 janvier 2023

jacques  halbronn   Epistémologie. Transcendance de l’astrologie.

 

 

 

 

 Nous répondons ici notamment à un message de Yannick Lenormand  (blog FB  Actualité de l’Astrologie)

 

  • Yannick Lenormand

    Historien de l’astrologie, vous avez écrit, en collaboration, une histoire de l’astrologie en 1986. Confirmez-vous que l’astrologie est née en hémisphère Nord? Concernant les saisons et leur symbolique, j’accorde, comme vous, bien plutôt l’importance aux axes des solstices et des équinoxes, marquant les 4 points les plus importants du zodiaque. De là, je divise (arbitrairement vous me direz peut-être) chaque quadrant en 3 phases cycliques égales comme phase du début de mouvement des astres dans cette zone, phase du milieu de ce quadrant, et phase dernière de ce processus, avant d’aborder (au point solsticial ou au point équinoxial) le quadrant suivant. C’est ainsi que je comprends la formation des 12 signes de rythmes respectifs, en-dehors d’une analogie saisonnière climatique (mais plutôt symbolique comme vous le dites), et d’une unique référence aux « 12 Lunes de l’année ». Amicalement
    D’emblée, faut il préciser que ce texte de 1986 date de plus de 35 ans et que la recherche astrologique a parfaitement le droit sinon le devoir d’évoluer. Concernant la « naissance » de l’astrologie », nous ne pensons pas que l’astrologie ait été élaboré par notre Humanité. Qu’il y ait une certaine littérature astrologique dont on peut essayer de tracer l’histoire concerne simplement les tentatives de notre monde pour lire, décoder notre  systéme solaire, à la façon de la pierre de Rosette pour Champollion. Mais ce n’est pas notre Humanité qui avait les moyens de mettre en place le systéme qui sous tend l’astrologie.

Ce n’est parce que nous découpons le cycle de Saturne en 4 phases égales de 7 ans environ que nous sommes pour autant contraints de tenir compte de la météorologie correspondante. Selon nous le repérage doit se limiter aux axes équinoxiaux et solsticiaux sans avoir à distinguer le printemps et l’automne, ni meme l’Eté et l’hiver, et l’argument des saisons inversées dans les deux hémisphères va finalement dans ce sens. Cela dit, comme nous l’avons montré précedemment,  nous plaçons le début du cycle saturnien non pas sur le point vernal  traditionnel  et ses dérivés, ce qui correspond à la croix des signes cardinaux mais nous plaçons la frontière au niveau de la croix des signes mutables, soit 30° en amont, à savoir les poissons, la vierge, les gémeaux et le sagittaire.  Pour nous, l’astrologie a été élaborée pour les humains mais non par les humains, en tout cas pas les mêmes et donc elle n’a pas eu à subir les tatonements de la préhistoire, ce qui expliquerait que nos connaissances actuelles permettraient de mieux l’établir en recourant notamment aux planétes transsaturniennes lesquelles sont invisibles à l’oeil nu.  Il est donc anachronique d’intégrer ces astres nouvellement découverts dans le savoir astrologique, Saturne constituant la frontière du systéme solaire utile. L’organisation de notre systéme autour de deux symétries; Lune-Saturne aux extrémites,  Mercure Vénus face  Mars Jupiter, au centre, n’est pas le fruit du hasard mais d’un  « dessein intelligent » du « Créateur. C’est dire que la communauté astrologique est traversée par le débat entre Créationnistes, liés à la  théologie  et Evolutionnistes- liés à la Nature.   Le traitement de l’aspect d’opposition  varie selon que l’on considére les solstices aux saisons contrastées et les équinoxes, aux saisons en analogie, du fait de l’égalité entre jour et nuit. Mais si l’on fait abstraction de la dimension proprement climatique,  l’opposition est du même ordre que la conjonction et ces deux aspects font pendant aux deux carrés qui correspondent à la tension  entre équinoxes et solstices dont nous avons amplement traité autour des périodes équinoxiales et solsticiales. Quant à la division en 12, elle ne nous semble nullement déterminante et cela crée une complication inutile. Nous préférons nous en tenir à une approche binaire et dialectique.

 

 

. Nous pensons que l’astrologie est le fait d’une élaboration venue d’ailleurs, d’en haut et qu’elle risque bien plus de se corrompre avec le temps que d’en bénéficier. Donc, pour l’amour du ciel, que l’on nous épargne les couplets sur les 4 saisons car le systéme astrologique est binaire et n’a nullement besoin de 4 variations distinctes et encore moins de 12, bien entendu. De même, nous pensons que notre systéme solaire aura été reformaté par ces « dieux » tout comme notre humanité l’aura été en son temps. Autrement dit, il y a eu un avant et un après, lesquels ne nous intéressent qu’à la marge. L’après, c’est ce que les hommes auront compris du cosmos au cours des âges et l’avant  c’est une humanité première qui n’a pas totalement disparu et qui cohabite avec une nouvelle humanité, comme on a pu dire que les hommes de Néanderthhal auront cotoyé les hommes de Cro Magnon. Les noirs pourraient correspondre à cette première humanité et les Juifs à une nouvelle humanité, d’où les relations difficiles entre ces deux populations;    wikipedia  

« Antisémitisme noir[

« Certains leaders de la communauté afro-américaine ont tenu en public des propos antisémites reflétant plus largement l’existence de ce type de sentiments au sein d’une partie de la communauté noire. Ces propos concernaient l’hyper-agressivité supposée des Juifs, leur allégeance à Israël plutôt qu’aux États-Unis, leur participation à la traite esclavagiste, leur domination économique oppressive Certains analystes estiment que cet antisémitisme noir est la conséquence d’un sentiment de jalousie et de rancune à l’égard d’une communauté autrefois défavorisée qui a réussi son ascension sociale »  

 

On aura donc compris que nous n’adhérons ni à une astrologie saisonnière basique  ni à une néo astrologie « uranienne »., toutes deux anéchroniques à nos yeux.

JHB 20 01 23

Publié dans ASTROLOGIE, symbolisme, théologie | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Astrologie Le quatuor Mercure, Vénus, Mars, Jupiter versus les luminaires et Saturne..

Posté par nofim le 8 juillet 2022

jacques  halbronn Astrologie  Le quatuor  Mercure,  Vénus, Mars, Jupiter  versus les luminaires et Saturne

 

 

Nous avons récemment insisté sur le rôle structurel du 4 en Astrologie (cf sur NOFIM.unblog.fr) mais nous ne sommes pas encore suffisamment arrêtés sur le statut des 4 astres médians, encadrés d’un côté par les luminaires et de l’autre par Saturne, lequel est d’ailleurs dédoublé dans le dispositif des domiciles (en capricorne et en verseau) selon la Tétrabible de Ptolémée. Il apparait en tout état de cause qu’il ne faut pas mettre les torchons avec les serviettes, selon l’adage, tout comme l’on ne mange pas un fruit avec sa peau ou son écorce, comme dans le cas d’une banane ou d’une noix. On se demandera notamment s’il ne convient pas de connecter ce quatuor planétaire avec les autres quatuors (les 4 éléments, les 4 saisons et le tétramorphe taureau, Lion, Aigle, Homme, que l’on retrouve dans le Livre du prophéte Ezékiel, à deux reprises, dans la partie centrale de l’Ancien Testament.(cf  Bibliorama. « Les Quatre Etres Vivants »)  On se demandera donc s’il n’existe pas de correspondances vraisemblables  au sein d’un tel corpus quaternaire dont l’astrologie actuelle semble bien avoir perdu la conscience et la substance. On  trouve ce quatuor au coeur des jours de la semaine: Mardi (Mars), Mercredi (Mercure), Jeudi (Jupiter) et Vendredi.(Vénus). Nous observerons que ces 4 planétes se suivent dans le dispositif des domiciles: Poissons (Jupiter) Bélier (Mars), Taureau (Vénus), Gémeaux (Mercure)    et  Vierge (Mercure), Balance (Vénus), Scorpion (Mars), Sagittaire (Jupiter), ce qui couvre donc 8 signes, les 4 autres (Cancer, Lion, Capricorne, Verseau) étant dévolus aux luminaires et à Saturne. Au niveau de  4 Eléments, on a, pour ce quatuor,  Eau, Feu, Terre, Air  et dans l’autre segment   Terre, Air, Eau et Feu. On relie généralement,  en ce qui concerne le tétramorphe, le Taureau à la Terre, le Lion au Feu, l’Aigle à l’Eau et l’Homme au Verseau.  On aura compris que nous avons d’une part un découpage de l’écliptique en 4 parties et de l’autre avec les luminaires et Saturne un trio de curseurs mobiles qui activent successivement un tel ensemble. De nos jours, le rôle de curseur est surtout dévolu au Soleil  qui détermine ainsi le « signe » de naissance, à la façon du processus d’une roulette de casino. Rappelons que Saturne est la facteur récurrent par excellence, en ce qu’il fixe le Shabbat, le « septiéme jour, lequel se siture au coeur des pratiques religieuses, liturgiques dans les religions dites monothéistes si ce n’est que le Dimanche est le jour du Soleil (cf dans les cultures germaniques: Sunday, Sontag). Quant au couple Soleil Lune, il détermine, dans le judaisme, le début de chaque mois (Rosh Hodesh) par le biais de la  « Nouvelle Lune ».=(en dialectique avec la « Pleine Lune ») On notera que Mars et Vénus forment un couple parmi les dieux et que Mercure y  est le messager de Jupiter.  Ces dieux auront été associés aix  planétes  par la suite de préférence à d’autres divinités qui devront attendre ll’époque moderne

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 08 07 22

Publié dans ASTROLOGIE, symbolisme, TAROT | Pas de Commentaire »

jacques Halbronn La semence au coeur des relations homme-femme

Posté par nofim le 18 juin 2022

jacques  Halbronn  La semence au coeur des relations  homme-femme   

 

 

La semence, sous toutes ses formes, n’est guère spectaculaire, elle est discrète, risque de passer inaperçue et ses effets ne se manifestent qu’avec le temps, au bout d’un certain temps, si tant est qu’entre temps, en cours de  route, il n’y ait pas eu avortement.  On étudiera d’une part la faculté de semer chez l’homme et de l’autre chez la femme. Il importe d’avoir en tête un tel parallélisme même si la semence des uns ne se présente pas comme celle des autres. 

Il est clair que la semence masculine est un phénoméne bien connu, avéré de longue date, même si cela n’a pas toujours été le cas dans les temps anciens. Au bout de 9 mois, le fruit de ce qui a été semé apparait, du moins pour ce qui est de l’espèce humaine. L’homme est programmé pour se rapprocher des femmes et y déposer sa semence, par le biais des organes génitaux des deux sexes.

En revanche, la semence émanant de la femme est quelque chose de moins connu, de moins mesuré, ce qui crée un certain déséquilibre en ce que cela est moins bien renseigné, attesté. Ne serait-ce que par la matérialité, la substance  de cette semence  est plus impalpable. Mais il nous a semble heureux d’employer le même mot, dans les deux cas, quitte à préciser par un adjectif ce qui les distingue. Et dans ce cas, cette semence pourrait n’être que le propre, le privilége de la « femelle » humaine. 

Il s’agirait pour la femme de « semer » des graines, des germes, dans l’esprit de tel ou tel homme de son choix ainsi que dans sa progéniture masculine.  De même que la semence masculine est à destination du sexe féminin,  la semence féminine concernait les hommes et non les femmes. On pourrait dire que l’homme n’est pas équipé pour  traiter de la semence masculine et que la femme ne l’est pas pour traiter de la semence féminine. Il y a là comme un chassé croisé.

On  n’ignore pas les cas de femmes qui ont su encourager des hommes à se réaliser, à produire. Derrière une réussite masculine sur le plan social, il faudrait chercher la femme, la mère, l’épouse, la soeur, la grand mère, la cousine, l’institutrice etc. Dans les Evangiles, on voit les femmes jouer un certain rôle auprès de l’homme Jésus, de  Marie, sa mère à Marie de Magdaléna (Marie madeleine)   

Il  y a de part et d’autre, un devoir, un impératif de fécondation de l’autre sexe, selon les modalités que l’on vient de préciser. Accepter la semence de l’autre est une façon d’l'honorer. Entendons par là que l’avortement demandé par une femme reléverait d’une forme de déni de l’autre tout tout comme le refus de la part de  l’homme de donner, de confier, sa semence à une femme qui le demande en se contentant de se masturber, gaspillant ainsi cette semence.  Mais cela vaut tout autant en sens inverse, quand une femme refuse d’encourager un homme (un fils, un époux, un éléve etc), de le promouvoir ou quand un homme rompt ce lien, rejette un tel don, fait preuve d’ingratitude. Des traumatismes peuvent venir de tels dysfonctionnements relationnels. Dans le judaisme, une certaine tradition veut que l’épouse permette à l’époux de se réaliser en subvenant aux besoins du ménage.

Nous dirons que le couple doit se constituer en respectant ce double engagement, cette double condition : l’homme choisit la femme pour semer en son corps  et la femme choisit l’homme pour semer en son « âme », sa psyché. L’accomplissement devra donc être la procréation, la naissance de l’enfant, l’accouchement d’une part et de l’autre, l’on parlera de maieutique, qui transpose la problématique sur un autre plan.

On sait que notre modéle ne correspond pas vraiment à certaines revendications « féministes ».  Pourquoi l’homme aurait-il le monopole de la création, abandonnant à la femme celui de la procréation? Mais Antoine Fouque ‘(MLF) ne distingue-t-elle pas entre génitalité féminine et génialité masculine?  La semence, en tout cas, est dotée d’une vertu de génération et il importait de souligner le rôle déterminant de la « semence » au féminin. La femme qui aide l’homme à se réaliser, qui croit en lui, qui parie, investit sur lui, ne fait-elle pas preuve d’un certain génie, d’une forme de prémonition, d’intuition?

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  18 06 22

Publié dans FEMMES, judaîsme, PSYCHOLOGIE, psychosociologie, symbolisme | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Astrologie. Quid de la symbolique zodiacale en astrologie?

Posté par nofim le 21 mai 2022

jacques  halbronn  Astrologie.    Quid de la symbolique zodiacale en astrologie?

 

.   Dans son ouvrage sur l’ère du Verseau (à la fin des années trente), Paul Le Cour associe ce signe à Ganyméde, l’échanson des dieux de l’Olympe. Mais Le Cour fait-il le lien avec l’imagerie du Livre des Très Riches Heures du Duc de Berry, lequel met en scène les 12 mois de l’année (cf l’image ci-dessous) où l’on voit toute une société festoyer – réveillonner- au mois de janvier.? Dans le tableau en question, il y  a évidemment des récipients pour les boissons et un personnel pour servir et c’est de là que vient le « verse-eau », l’Aquarius, l’échanson, celui qui verse. En fait il ne s’agit là que d’un motif de l’ensemble, la partie pour le tout. Pourquoi cette scéne figure-t-elle pour illustrer le mois de janvier? Parce qu’en janvier, on ne se répand pas dans la Nature, on reste chez soi, au coin du feu (foyer). Les scénes d’un tel Livre d’Heures représentent non pas un simple cycle météorologique mais la vie quotidienne, de mois en mois. Il serait donc vain de chercher un lien structurel entre la symbolique du mois et celle des saisons, stricto sensu. C’est bien dans la description des activités saisonnières qu’il faut chercher.  (cf notre article « Astrologie » de l’Encyclopaedia  Universalis (1994) et le volume « Aquarius ou la Nouvelle Ere du Verseau, Ed Albatros, 1979).

Un autre exemple concerne un autre signe d’air, les  Gémeaux. l’iconographie de ce signe représente traditionnellement un couple enlacé, ce qui correspond à une tonalité non pas mercurienne (comme le voudrait une certaine lecture de la Tétrabible de Ptolémée, relative aux domiciles des planétes) mais bien vénusienne et ce d’autant plus que le mois  de mai était réputés être celui des fiançailles, du flirt (fleurette) On voit donc que les relations planétes-signes ne respectaient pas  la symbolique des 12  mois de l’année et qu’il ne s’agissait que d’une grille planétaire plaquée sur les 12 mois dans le cadre d’un méta-langage astronomique récupéré par des astrologues, friands de tout ce qui émanait de l’astronomie et ayant adopté  les 12 mois et leurs symboles aux fins de bien désigner le parcours des planètes. En réalité, la série des 12 signes/constellations telle qu’elle nous est transmise par l’astronomie n’a ni queue ni tête parce que cela n’avait aucune importance aux yeux des astronomes, pas plus que le nom des rues d’un quartier de Paris alors même que les astrologues prenaient tout cela pour argent comptant tout comme le nom des planétes! D’ailleurs, le zodiaque ne suit peu ou prou la symbolique des mois, depuis le mois de janvier (Janus, biface)  que jusqu’à la Balance et au Scorpion et au delà. C’est ainsi que tout ce qui traite du porc dans les activités  saisonnières d’automne est bel et bien absent du Zodiaque. Autrement dit, la symbolique zodiacale nous apparait comme un cul de sac et l’on doit résister à une tentation purement iconographique comme c’est la régle pour ce type de littérature.(cf la série du Seuil, celle de Tchou ou de Solar. Nous avons participé aux deux dernières au début des années 80) En pratique, les astrologues se contentent  de se référer au cycle des saisons sans trop s’embarrasser de la série zodiacale.(cf  Albert  Négre, La clef du Zodiaque, préface de A. Volguine) mais ils tiennent tout de même à s’y référer puisque cela donne un caché astronomique à l’astrologie, par le biais des constellations. 

Parmi les tentatives diverses de corrélation, on trouve les 12  Travaux d’Hercule où cette fois figure bien le sanglier (Erymanthe) dont on a vu qu’il était absent de la série zodiacale ou encore l’aigle (de Stymphale), également inconnu au bataillon zodiacale. Signalons encore une symbolique proprement astrologique, bien oubliée de nos jours, celle des maisons astrologiques (cf notre ouvrage   Recherches sur l’histoire de l’astrologie et du Tarot, avec Etteilla, L’Astrologie du Livre de Toth (1785), Paris, Trédaniel, 1993) On y trouve l’Amoureux,  la Roue de Fortune, l’Empereur etc en rapport avec les attributions des maisons)

Nous dirons que la symbolique zodiacale n’est certainement pas matricielle mais terriblement composite et syncrétique. On abordera le traitement de la symbolique zodiacale autour du signe du Sagittaire   dans la série des livrets parus aux Ed du Seuil,  autour  d’André Barbaut, en 1958  et  dans celle des « grands livres » parus chez Sand Tchou, en 1980, sous la signature de Jacques Halbronn et de Solange Dessagne. soit plus de  vingt ans plus tard.   La référence à l’archer (en latin sagitarius)  et au centaure est un passage obligé et en ce qui nous concerne, nous avons largement brodé sur ces thématique à l’instar de l’équipe d’André Barbault, comme en témoigne l’illustration de nombre de pages.  Reconnaissons que cet attachement à une telle iconographie  nous apparait comme assez dérisoire et sans le moindre rapport avec le cycle des saisons. On a dit plus haut que la véritable iconographie saisonnière renvoyait au porc, lequel était  transforme, en vue de l’Hiver, en charcuterie. On peut toutefois considérer l’arc comme renvoyant au boucher dépeçant de son couteau l’animal. Rappelons qu’en astrologie chinoise, l’on trouve le signe du cochon ou du sanglier.(cf supra sur les Travaux d’Hercule) Signalons aussi, comme l’a montré Volguine (Symbolisme de l’aigle), que le signe du Scorpion  est également un archer, l’homme au dard . A noter aussi que la constellation d’Ophiucus (Serpentaire)  recouvre une partie du Sagittaire et notamment celle de notre propre naissance, au premier décembre.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Fichier:Les Très Riches Heures du duc de Berry Janvier.jpg — Wikipédia

 

 

bibliographie:  Rupert  Gleadow  Les origines du Zodiaque. Ed Stock,  (trad. de l’anglais)

JHB  22  05 22

Publié dans ASTROLOGIE, symbolisme, TAROT | Pas de Commentaire »

Jacques Halbronn Epistémologie. Dialectique du visible et de l’invisible, de la source et de l’aboutissement

Posté par nofim le 28 mars 2022

Jacques  Halbronn  Epistémologie. Dialectique du visible et de l’invisible, de la source et de l’aboutissement 

 

 

 

 L’Humanité semble se diviser entre ceux qui s’attachent au visible  et ceux qui entendent explorer l’invisible. Entre les deux clans, un certain dialogue de sourds, entre démarche apologétique et démarche  archéologique.  Cette dialectique correspond au processus de procréation:  invisibilité de la conception et visibilité de la naissance (cf celle de Jésus et la représentation de la créche de Noël).

En ce qui concerne les défenseurs du « fait accompli », à savoir ceux qui sont persuadés que ce qui nous parvient est le fruit de toute une histoire dont il s’agirait de décrypter, d’interpréter le sens, il suffirait de prendre bonne note du résultat final qui nous est donné à voir à l’image d’un arbre qui n’aura cessé de pousser, de mûrir et dont il faut cueillir et recueillir les fruits.Le structuralisme peut être instrumentalisé dans ce sens, au nom d’une synchronie qui ferait peu ou prou fi de la diachronie;.  D’où la conviction chez la plupart des praticiens et des pratiquants qu’il faut s’en tenir au cours qui aura été suivi dans la longue durée d’autant qu’ils spéculent sur une certaine finalité (téléologie)

Inversement, ceux qui entendent restituer, reconstituer le plan d’origine, de départ – dont nous sommes -  adopteront une approche archéologique (cf l’archéologie du savoir de Michel Foucauld) et auront pour but de faire apparaitre les principes, les fondements, le plan premier qu’il s’agisse de la genése d’une langue, de la formation d’une tradition, d’un corpus, d’une oeuvre etc. On quitte alors la proie du visible pour l’ombre de l’invisible.  Selon nous, la mission du philosophe reléverait de ce dernier cas de figure, ce qui passe par une décantation, un élagage: on sépare le bon grain de l’ivraie.

Nous avons, pour notre part, rencontré bien des résistances dans le domaine des recherches linguistiques. Un de nos mémoires(Université Paris V) fut rejeté en 1989 du fait d’un  rapport  de  Hayim Vidal Sephiha (1923-2019) – pour ne pas le nommer- car notre propos était de restituer l’agencement originel d’une grammaire, quant à sa symétrie, sa cohérence initiale.  Nous avons en effet la faiblesse de croire qu’au commencement d’une entreprise, d’une construction, il y a une volonté d’harmonie, d’équilibre, de logique qui risque fort de se dégrader au fil du temps et que l’historien aurait pour tâche de retrouver; De même, nous avons dénoncé divers effets du syncrétisme consistant à vouloir harmoniser après coup, ce qui est disparate, hybride, notamment en ce qui concerne l’astrologie, la Bible, les Centuries de Nostradamus.

Nous pensons au défunt Patrice Guinard (1957-2021) qui s’evertua au cours de ses dernières années (sur son site CURA.free.fr), à démontrer que la succession- fort aléatoire- des éditions des Centuries correspondait rigoureusement  au projet initial de l’auteur (1503-1566), retardant ainsi d’autant un consensus autour de notre critique nostradamique.(cf notre post doctorat, EPHE  2007) Au fond,  rien à entendre les avocats d’un aboutissement final, d’une consécration terminale, ne serait dû au hasard, à l’emprunt, à la contrefaçon, à l’antidatation. Tout ferait sens!  On observe que dans les deux cas de figure, il y a  quéte d’harmonie, que ce soit  a priori ou a posteriori. On pourrait rapprocher ces deux « écoles » des notions d’équinoxialité  pour l’évolutive et de solsticialité pour l’involutive.(Astrologie EXOLS)

 

 

 

 

JHB  28 03 22

 

 

 

Publié dans ASTROLOGIE, chronologie, sociologie, symbolisme, théologie | Pas de Commentaire »

jacques Halbronn La carence iconographique dans les recherches sur le Tarot et le Zodiaque

Posté par nofim le 1 mars 2022

jacques  Halbronn  La carence iconographique dans les recherches sur le Tarot et le Zodiaque 

 

A l’occasion  d »une relecture d’un volume consacré aux mancies et que nous avions initié en 1978, nous observons, notamment dans les études d’Arnold Waldstein et de Dominique Devie, certaines lacunes dans leur travail consacré aux correspondances symboliques.

 

 

I  Le Tarot et les Maisons 

S’il y a un ensemble dans le champ astrologique qui vaut d’être rapproché du Tarot, ce n’est pas le Zodiaque mais le dispositif des « maisons » astrologiques lequel  est bien moins connu sur le plan iconographique. La plupart des chercheurs ignorent encore que les maisons astrologiques ont eu droit à des images. (cf notre étude 1993, in  L’Astrologie du Livre de Toth. Recherches sur l’Histoire de l’Astrologie et du Tarot, Paris, Trédaniel, 1993, p. 49 et  frontispice) Ainsi, le lien Tarot-Astrlogie serait à caractère iconographique et certains rapprochements sont en effet assez saisissants en comparaison des propositions de nos deux  auteurs/ On notera que Paul Huson( Mystical Origins of the Tarot, From Ancient Roots to Modern Usage, Destiny Books, Vermont, 2004) reprend ou en tout cas recoupe nos travaux datant de 1993 sans nous citerOn trouve cette série dans des documents comportant des sphères concentriques.

 

Selon nous, les comparaisons et les correspondances doivent s’effectuer sur la base des documents les plus anciens. D’ailleurs, le Livres d’Heures (cf notre étude in Revue Française d’Histoire du livre, 2015) auront inspiré le Tarot notamment dans le cas du Kalendrier et Compost des  Bergers, dans sa partie consacrée à l’Enfer. Si l’on considére le cas de la Roue de fortune, on la trouve dans le supplice de la roue des Damnés. 

 

 

II Le Zodiaque et les Mois de l’année 

 Une lacune aussi  fâcheuse tient  à la non prise en compte de l’iconographie des mois de l’année, que l’on retrouve reprise sur certaine cathédrales. Mais la série la plus célébre est celle des Très Riches Heures du Duc de Berry, qui nous permet de comprendre l’origine du Zodiaque lequel ne saurait être un point de départ.  Le cas du signe des Gémeaux aura particulièrement retenu notre attention car cela correspond au mois des amours, en Mai, ce qui souligne le caractère vénusien de ce signe dont l’iconographie est ambigue: sont ce deux hommes ou s’agit-il d’un couple enlacé?  Le Zodiaque nous parle de la façon dont les sociétés vivent les saisons, comment leurs moeurs en sont impâctées au prisme d’une anthropocosmologie.

Le nombre 22  a beaucoup interpellé les chercheurs: il convient de citer le Sefer Yetsira qui est un commentaire de l’alphabet  hébraique, classant les lettres en trois groupes; un de 3 ou 4, un de  6 ou 7 et un de 12 pour les 12 signes. En 1978; dans la revue L’Autre monde (Promedit) ,nous avions proposé un tarot « sefirotique » en 10 arcanes supérieurs, formant cinq couples totalisant 22: 6 °et 16, 7 ° 15; 8 + 14, 9 +13, 10 ° 12, 11 ° 22-  en mettant en évidence les similitudes  graphiques, dans chaque cas./(cf  nos Mathématiques Divinatoires, 1983) On notera aussi que 22  équivaut  à 3×7 +1.

Par ailleurs, nous avons signalé une carence comparable en ce qui concerne le corpus Nostradamus   où certains n’ont pas compris qu’il avait existé dès le début des années 1560 de fausses éditions de ses almanachs  avec des vignettes différentes de celles des pronostications authentiques. Or, les contrefaçons sous la Ligue des Prophéties ont recouru à ces vignettes d’éditions pirates pour fabriquer les éditions datées de 1555  et 1557.

I

 

 

 

Bibliographie 

Jacques  Halbronn,  Mathématiques Divinatoires,  Préface  Jean Charles Pichon,  Paris,  Trédaniel, 1983

Jacques  Halbronn   Recherches sur l’Histoire de l’Astrologie et du Tarot,  Paris, Trédaniel, 1993

Paul  Huson Mystical Origins of the Tarot, From Ancient Roots to Modern Usage, Destiny Books, Vermont, 2004 

Robert M. Place  The Tarot, History, Symbolism and Divination, Jeremy P. Tarcher, Penguin 2005 Nicolas  Tereschenko  Les Trésors du tarot. Accès aux mystères du cosmos, 1986, Atlas, Trédaniel

Claude Darche. Le grand livre des tarots. Ed Solar 1995

Owald Wirth  Le Tarot des imagiers du Moyen Age, Préface  Roger  Caillois,,  Ed Tchou, 1978

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  01 03 22

Publié dans ASTROLOGIE, symbolisme | Pas de Commentaire »

jacques Halbronnn Astrologie, astronomie, anthropologie. Le cas Jean Pierre Nicola

Posté par nofim le 1 février 2022

jacques  Halbronn  Astrologie, astronomie,  anthropologie. Le cas Jean-Pierre Nicola.

 

 

Pour beaucoup d’astrologues, l’astrologie et l’astronomie constituent l’essentiel de leur bagage eintellectuel, conceptuel d’où une surestimation de l’apport de l’astrologie à la  recherche.  On prendra pour exemple le travail d’un Jean-¨Pierre Nicola (né en 1928) en qu’il illustre admirablement  un tel mirage tel qu’il se présentait dans les années soixante ( la « Condition Solaire ») alors que nous entrions en astrologie.  Ce qui ressort, c’est l’apport central d’une lecture astrologique du cosmos à l’approche des sciences humaine, sociales alors que la bonne approche eut été inverse, à savoir ce que les dites sciences pouvaient apporter à la dite  astrologie. Au lieu que ce soit l’astrologie qui soit invitée à se repenser, c’était notre univers mental qui trouverait une autre représentation grâce à l’apport astrologique. Cela explique une certaine carence épistémologique chez toute une série de chercheurs  en  astrologie qui se sont cru dispensés, depuis un bon demi-siècle, d »interpeller le savoir  astrologique.   

Dans le cas de Nicola, l’astronomie devait constituer l’armature  de la pensée astrologique du XXe siècle et chaque planéte du systéme solaire balisait notre univers mental, d’où le RET (Représentation, Existence,  Transcendance) conférant à chaque planété, de Mercure  à Pluton, une assise. Par ailleurs, la division en 12  du cycle solaire  se trouvant mise en avant, le Zodiaque étant basé  sur un tel découpage. Il  ressort que pour  Nicola,  notre monde intérieur se trouvait doté d’un substrat  relativement riche et il ‘n’était pas question d’y renoncer en se disant, par exemple, que le Zodiaque, c’était d’abord une division en 4, à savoir les axes équinoxiaux et solsticiaux, ce qui aurait sensiblement simplifié les choses. De meme, pour Nicola, il aurait été hors de question de ne pas se servir d’une des planétes du systéme solaire, ce qui allait plomber d’autant le discours astrologique. Parmi les victimes de ce mirage, signalons  un Yves Lenoble, un Max Lejbowicz (décédé), un Bernard Blanchet, un Richard Pellard, un Patrice Guinard ‘décede) sans oublier Françoise  Hardy  ou Catherine Aubier Nicola aura notamment marqué l’enseignement astrologique..

 

 

 

 

 

Publié dans anthropocosmologiz, ASTROLOGIE, symbolisme | Pas de Commentaire »

Jacques Halbronn Enquéte sur l’élection de Jean Pierre Brach à un Chaire de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes, 2002

Posté par nofim le 4 octobre 2021

 

Jacques Halbronn Enquéte sur l »élection de Jean Pierre Brach à une Chaire de l’Ecole Pratique des Hautes Etudes en  2002

 

Lors de l’élection de Jean-Pierre Brach à la  chaire des Courants ésotériques au sein de l’EPHE  Ve section,  on a préféré la candidature de M. Brach à la notre et 20 ans plus tard, nous avons voulu mener une enquéte sur ce dossier.

Quel était donc le bagage de publications et de travaux universitaires de M. Brach à la date de la dite élection en comparaison  avec le notre. Tout semble s’être extraordinairement précipité et tourner autour  de Jean-Claude Margolin.(-décédé en 2013). – Directeur du Centre d’études supérieures de la Renaissance de l’Université de Tours (1978-1982). – Directeur de collection pour la librairie philosophique J. Vrin.

En effet, c’est dans ce Centre que Brach obtint quelques semaines avant la dite élection son Habilitation à diriger des recherches (HDR) nécessaire à la présentation de sa candidature à la dite chaire et c’est dans la collection chez Vrin qu’en  2001 Brach publié  son  Edition  des admirables  secrets des nombres platoniciens de  Guilllaume Postel  La publcation chez Vrin comporte un achevé d’imprimé en date de novembre 2001 ‘(quatrième  trimestre) soit fort peu de temps avant l’audition des candidatures et encore moins avant le dépot des dossiers de candidature.

. Par ailleurs,  Brach avait été . Maître de conférences à l’Université d’Etat d’Amsterdam (2000-fin 2002). On n’a pas trace avant 2002 d’un quelconque titre universitaire lié à un mémoire d’une certaine ampleur (maitrise, DEA, thèse de 3e cycle, thèse d’Université, thèse d’Etat, post-doctorat)  La chronologie des publications de  M. Brach dans les 20 années qui précédèrent sa candidature  se limite à la liste ci -dessous.

1981 une postface :  Ed du Livre de l’Estat et  Mutation  des temps de Richard Roussat

198 5 une   étude in L’Astrologie, in  Cahiers de l’Hermétisme; Ed Albin Michel

1994 La symbolique des nombres.  PUF

Dans les deux premiers ouvrages, Brach (né  en 1956) se référe d’ailleurs  abondamment à nos propres publications. En ce qui  concerne l’édition bilingue  de Postel, fin 2001 l’introduction rédactionnelle  comporte une vingtaine de pages, complétées par  des notes de bas de page tout au long de la traduction. Autrement dit,  lors d l’audition, le  rédactionnel  de Brach se réduisait à  moins de 300 pages étalées sur une vintraine d’années!

 

Le catalogue  général de la BNF nous renseigne et sa notice sur Wikipedia ne donne rien de plus avant la dite date de 2002 car il va de soi

qu’un candidat ne saurait être jugé sur des travaux qu’il n’a pas publiés, soutenus par la suite. Il suffit de comparer notre propre notice sur Wikipedia pour ce qui concerne la période allant jusqu’au début de 2002 pour apprécier la situation. Il est vrai que nous sommes né à la fin de l’année 1947.  Peut être notre tort aura-t-il été de fréquenter le milieu astrologique  et d’avoir publié certains ouvrages en dehors du champ universitaire. Mais dès 1979, nous avions soutenu sous la direction de Georges Vajda, dans la même section de l’EPHE une thèse qui paraitra en 1985 et le même  Vajda avait produit la préface de notre édition de deux traités  astrologiques d’Abraham Ibn Ezra. En 1999 , nous avions obtenu  le titre de docteur es lettres, nécessaire à la dite candidature pour Le Texte prophétique en France. sous la direction de Jean Céard  (parution aux Presses Universitaires du Septentrion) et nous préparions toujours à la dite section de l’EPHE un post doctorat (qui sera soutenu en 2007) sous la direction de Louis Le Chatelier. Par ailleurs, nous avions mis en ligne un Catalogue Alphabétiques des Textes Astrologiques Français (1999), été le commissaire de l’Exposition Astrologie et Prophétie/ Merveilles sans Images, à la Bibliothèque Nationale.en 1994 . Auteur de l’article Astrologie  de l’Encyclopaedia Universalis, à la recommandation de François Secret, qui avait précédé Antoine Faivre dans la dite chaire..  Nous avions publié en 1993 deux éditions critiques d’ouvrages  astrologiques  des XVIIe et XVIIIe siècles aux Ed. Guy Trédaniel/ La comparaison entre les deux dossiers était édifiante à plus d’un titre. Nous avions également publié en 1992-1995, chez le même éditeur un diptyque consacré à la Vie astrologique des XIXe et XXe siècles.

Il ressort qu’au prisme des publications vraiment significatives de Brach  dans les dix ans qui précédérent sa candidature et son élection, l’on ne trouve que le Que Sais Je sur la Symbolique  des Nombres  en 1994 – où il se présente comme «  »chargé de conférences » à l’EPHE,  (dans le cadre de la chaire d’Antoine Faivre auquel  il succédera en 2002)  et in  extremis son travail toujours sur la symbolique des nombres  à la veille de son élection, ce qui aura servi l’obtention de l’ HDR dans la foulée. On notera le champ relativement étroit du champ chronologique couvert par Brach et qui se limitait alors à la période de la Renaissance et à la production en latin alors qu’Antoine Faivre  avait traité notamment de la production de langue allemande et de périodes plus étendues dans le temps. On peut s’interroger sur le fait que Brach n’ait jamais  produit une thèse de doctorat stricto sensu et se soit cantonné dans un travail de traduction du moins  jusqu’à son accession à la Chaire des Courants Esotériques, ce qui ne nous semble pas justifier une habilitation à diriger des recherches.

Selon nous, une telle précipitation  signale que J. P. Brach  n’avait pas prévu de se présenter, qu’il aura été pris de court  et  qu’il sera en fait entré dans un plan qui n’était pas le sien et qui lui aura été soumis très tardivement.

 

JHB

04 10 21

 

 

Publié dans ASTROLOGIE, HISTOIRE, NOSTRADAMUS, prophétisme, symbolisme | Pas de Commentaire »

Jacques Halbronn Le Zodiaque au coeur du syncrétisme astrologique.

Posté par nofim le 16 septembre 2021

Jacques Halbronn   Le zodiaque au coeur du syncrétisme  astrologique.

 

Nous avons déjà salué en Antoine Pluche’né  en septembre  1688)  un sens( un génie)  remarquable de la régénération des textes dont il expose la « méthode » dans son Histoire du Ciel.

Pluche  aborde  la question de l’Ascendant  en Astrologie  à la fin de son ouvrage, succéddant à son Spectacle de la Nature, au chapitre consacré à la Divination. (p. 452 et seq)

« On se figure  que les noms expriment leurs fonctions & spécifient leurs influences. » Il aborde  la question du « moment pivilégié  » de la naissance., ‘celui où le signe montait à l’horizon ». C »est « le point ascendant d’une étoile ».

Pluche se veut ici historien de ce qu’il considére comme  l’erreur astrologique  avec  un développement  intitulé    »Origine de l’astrologie  judiciaire »

La question de l’ascendant en astrologie  est une des  plus  confuses en raison du refus de l’astrologie  contemporaine d’accorder un rôle significatif aux étoiles fixes. A la place de l’étoile se levant à l’horizon, l’on propose  généralement  une

sorte d’interface  abstraite   avec un ascendant où souvent on ne trouve ni étoile, ni planéte, mais l’on peut toujours aller voire du côté de  la planéte domiciilée dans le « signe » ascendant.

En fait, selon nous,  nous avons affaire à deux astrologies bien distinctes.

D’une part  une proto-astrologie  axée  sur le mouvement diurne et dont Michel Gauquelin  a circonscrit  les cadre avec des planétes se levant à l’horizon,  et donc  « ascendantes ». on pourrait parler des  « ascendants Gauquelin ». Mais l’on peut supposer que l’on ait pu accorder quelque importance par ailleurs à l’étoile se levant à l’horizon car il  y a bien plus d’étoiles fixes que de planétes. Rappelons que le mot  horoscope utilisé également  implique une visiblité  (scope) Pour Guauquelin,  en 1955, il n »y avait que trois planétes à considrérer, Mars, Jupiter et Saturne, auxquelles sont venues se rajouter Lune et Vénus. il y avait donc peu de chances que l’une de ces planétes se levât  à l’horizon de la naissance à moins d’admettre que l’on ait pu controler le moment de l’accouchement, comme on le fait plus ou moins de nos jours.

Mais cette astrologie est des plus frustres et nous parlerons de proto-astrologie car elle n’exige pas la connaissance des cycles planétaires dans leur diversité, mais seulement  le moment de l’émergence d’une planéte au cours d’une journée, la Lune et Satyrne se retrouvant ainsi sur un pied  d’égalité. En ce snes, au niveau des maisons, il est possible de se servir des planétes transsaturniennes puisque la durée de leurs révolutions respectives n’entre pas ici en ligne de compte.

En fait , nous avons deux conceptions du zodiaque  qui cohabitent, syncrétiquement, l’une  stellaire et l’autre saisonnière. Autrement dit, l’ascendant reléve d’une astrologie stellaire et  la cyclologie  planétaire d’une astrologie saisonnière.

La problématique du syncrétisme conduit à penser que ces deux plans peuvent et doivent cohabiter.

Cela dit,, nous n’excluons pas  que l’on considére les rapports entre étoiles et cycle saisonnier vu que le cycle saisonnier avec ses axes équinoxiaux  et solsticiaux n’offre pas de visibilité céleste. ..Ce qui nous renvoie à la découverte de la précession des équinoxes llaquelle résulte de l’attention que l’on avait pu porter à l’identification de l’étoile correspondant au point  vernal  à moins que cette étoile ne fût justement qualifiée de « point  vernal ».

Autrement dit,  il y aurait une astrologie primitive exhumée par Gauquelin  et qui serait l’oeuvre des hommes  et une astrologie « divine »  qui serait celle des dieux et exigeant, à plusieurs titres, pour être mise en oeuvre un niveau  technologique infiniment supérieur.  L’une correspond  à l’ascendant et aux maisons, l’autre reléve de l’astrologie mondiale; Quelque part, elles sont complémentaires mais le thème natal ne devrait en aucune façon positionner les planétes en signes. Il y a bien un Zodiaque des signes et un Zodiaque des constellations mais il vaudrait mieux parler d’un Zodiaque des étoiles et d’un Zodiaque des Quatre Saisons et abandonner complétement la division en 12 du zodiaque, aussi bien pour les constellations que pour les signes, laissant ce référentiel aux seuls astronomes.

 

 

 

 

JHB

16 09 21

 

.

 

Publié dans ASTROLOGIE, symbolisme | Pas de Commentaire »

12345...11
 

Hertiuatipo |
L'actualité du droit d... |
Beats Pas Cher |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Lixueosche
| Kenpkcv
| Luivaterfoxs