jacques halbronn Epistémologie biblique. LA dualité de la Surnature et des productions humaines
Posté par nofim le 3 mai 2025
jacques halbronn Epistémologie biblique. La dualité de la Surnature et des productions humaines
Nous avons récemment insisté sur la grande diversité des peuples et des dieux faisant pendant à une certaine centralité du plan divin, de la Création au sens du chapitre premier de la Genése (le Ciel,la Terre, Adam, qu’il ne faut pas traduire par Humanité mais par Messianité) C’est dire que les notions de dieux et de peuples sont pour nous des plus relatives et s’apparent à des unions,à des mariages, d’où l’idée d’Alliance, de Brit, reprise dans le titre même de Testament. Genése XVII, 7
Il importe de bien comprendre ce texte et de le traduire correctement:
: « J’établirai mon alliance entre moi et toi, et après toi avec ta descendance, de génération en génération ; ce sera une alliance éternelle ; ainsi je serai ton Dieu et le Dieu de ta descendance après toi. »
Or, la notion même d’alliance nous évoque une union, un mariage; avec tout ce que cela dénote d’humain, de choix exclusif conclu, entériné entre deux êtres, un peuple et un certain dieu, ce que l’on retrouve avec un certain Yahwé et les Enfants d’Israel (Exode III) Il serait vain, ici, d’y voir un acte à portée universelle même s »il entend s’inscrire dans la durée, l’Eternité. Ne confondons pas le Temps et l’Espace! Des alliances de ce type, il s’en sera déclarées un nombre indéfini dans l’Histoire de notre Humanité et la bible ne fait que relater qu’un processus limité géographiquement et cela vaut aussi pour l’Islam, avec une « alliance » entre un certain dieu appelé « Allah » et un certain peuple parlant une certaine langue, l’arabe.(dans le Coran) il est pathétique de voir chacune de ces alliances se prétendre valoir pour toute l’Humanité.
En revanche, il existe un autre plan, évoqué plus haut et qui reléve d’une toute autre dimension, matricielle, paradigmatique, et dont il est question au premier chapitre de la Genése (et au début du deuxième) Cette fois, nous accédons au stade de la Surnature bien au delà de ces créations humaines d’un peuple qui se donne un dieu car ce dieu est-il autre chose qu’une émanation d’un certain peuple, lui même, structuré arbitrairement.? Ce plan -qui vaut pour toute l’Humanité, cette fois, est celui des Messies, lesquels mettent en oeuvre le plan divin ce qui passe par l’Astrologie au sens où nous l’entendons sous la forme d’Astrologie septénnale.
Il ne fait pas de doute, au demeurant, que les deux niveaux décrits ont tendance à s’interpénétrer, ce qui est source de confusion et de syncrétisme. Le « Dieu » de la Création du monde ne saurait être le dieu que tel peuple s’est octroyé pour se différencier. D’où la formule ; je serai ton dieu et tu sera mon peuple.(Jérémie XXX, 22) Echange de bons procédés. Dans ce premier chapitre du Livre de la Genése, on assiste à la création d’Adam, une Humanité particulière vivant au rythme de Saturne (Shabbat) et imprimant à celle -ci une seule et même cyclicité par delà la diversité « babélique ». Passage de la matière à la forme.
Genése XI
JHB 03 05 25
Publié dans anthropocosmologiz, théocratie, théologie | Pas de Commentaire »