jacques halbronn La question de l’israelo-christianisme Commentaire autour des « Juifs dans la Bible », de Jean Christophe Attias, (2012)

Posté par nofim le 10 mars 2023

jacques  halbronn La question de l’israelo-christianisme. Commentaire autour des « Juifs dans la Bible », de Jean Christophe Attias, ( Ed Fayard, 2012)

 

Par rapport à cet ouvrage, nous avons voulu mettre en perspective nos propres travaux postérieurs à la parution des « juifs dans la Bible » autour de la question de l’israélo-christianisme que nous opposons au judaisme/ Nous avons montré que la Bible avait été considérablement marqué par les tenants du Royaume d’Israel, ce qui ressort notamment avec la formule « Fils d’Israel » (Beney Israel), tout au long du Livre de l’Exode. Le fait que l’on fasse tenir à Jésus, dans les Evangiles, la formule « je suis venu pour les brebis perdues de la maison d’Israelé constitue selon nous l’interface entre les deux « Testaments’/  On se demandera donc dans quelle mesure l’ouvrage de Jean-Christophe Attias aura abordé, de son coté, de tels questionnements  tout au long de ses 360 pages.

 

Rappelons à toutes  fins  utiles,  certains des travaux qui auront balisé notre recherche entre 1977 et 2009: 

1977 Editions et traductions/adaptations  de deux traités astrologiques d’Abraham Ibn Ezra Ed Retz, le commencement de sapience et le Livre des fondements Préface de Vajda

1985 Le monde juif et l’astrologie. Histoire d’un vieux couple. Ed Arché (issu de notre thèse de 3 e cycle, à l’EPEHE Ve section, 1979, sous la direction de Georges Vajda

2002  Prophética judaica aleph. Documents inexploités sur le phénoméne Nostradamus. Ed Ramkat/  

2002 Prophética judaica  Beith. Le sionisme et ses avatars au  tournant du XXe siècle, Ed Ramkat  (issu de notre thèse d’Etat. « Le texte prophétique en France. Formation et fortune », Paris X 1999 (sous la direction de Jean Céard)

2007 Le dominicain Jean Giffré de Réchac  et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle. Post Doctorat. EPHE Ve section (histoire du Cathlolicisme, dir. Louis Châtelier)

On ajoutera 

 Sionisme et antisémitisme dans les milieux occultistes français
Author(s): HALBRONN, Jacques
Journal: Revue des Études Juives
Volume: 151    Issue: 1-2   Date: janvier-juin 1992
Pages: 299-304
DOI: 10.2143/REJ.151.1.2012695

 Le diptyque astrologique d’Abraham Ibn Ezra et les cycles planétaires du Liber rationum
Author(s): HALBRONN, Jacques
Journal: Revue des Études Juives
Volume: 155    Issue: 1-2   Date: janvier-juillet 1996   
Pages: 171-184
DOI: 10.2143/REJ.155.1.519402

plus une série de 4 conférences dans le cadre du Congrès Mondial des Etudes Juives, Jérusalem (1997, 2001, 2005, 2009)   

On  s’arrêtera sur les pages  relatives à la critique biblique. Attias cite (p. 216) un texte de  Zeev Herzog dont nous reproduisons quelques passages ; « Il est  clair aujourd’hui, pour les  chercheurs, que le peuple d’Israel n’a pas séjourné en Israel, qu’il n’a pas conquis la Terre  dans une  campagne militaire, qu »il ne l’a pas partagé entre les  douze tribus d’Israel (.., que le royaume unifié de David et Salomon, décrit par la Bible, comme une puissance régionale ne fut tout  au plus qu’un petit  royaume  tribal ». Attias relativise l’impact d’une telle approche critique quant à l’identité  juive et « israélienne ». Ce qui nous géne, ici,  c’est l’emploi du nom « Israel » qui est lié avec un royaume qui s’est constitué en rupture et que les prophétes ont combattu avec un « Ecoute Israel ». Tout se passe comme si tout le champ biblique avait été « israélisé », ce qui expliquerait d’ailleurs que sous le nom de Bible, on englobe les deux Testaments, vu qu’il existe une filiation évidente entre l’israélisme et le christianisme notamment en ce qui concerne une certain antijudaisme, un désir de remplacement, de substitution  confinant avec quelque forme d’imposture avec la lecture/leçon d’Adam comme renvoyant à l’humanité dans son ensemble et non au seul peuple juif et à son dieu. Il est clair que le rapport entre Jacob et Israel dans le Livre de la Génése est une interpolation due aux tenants du Royaume d’Israel. Selon notre méthodologie, on devrait appliquer à la question juive un principe de cyclologie et ne pas chercher dans les textes une quelconque justification du fait  juif, tant les textes nous semblent suspects, relevant de la Surconscience et non de la Subconscience laquelle échappe à la corruption, problématique qui doit rester à tout moment au coeur du travail scientifique de l’historien.

 

  JHB 10 03 23

 

 

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jacques halbronn revient sur son article « Astrologie » dans l’Encyclopaedia Universalis vieux de 30 ans.

Posté par nofim le 28 février 2023

jacques  halbronn   revient sur son article « Astrologie » dans l’Encyclopaedia Universalis, vieux de 30 ans

 

En 2004, une nouvelle édition de l’Encyclopaedia s’effectua, en coédition avec le Figaro mais l’on ne nous demanda pas de mettre à jour notre texte(figurant dans le premier volume de l’Encyclopédie thématique,  lequel est toujours en ligne http://www.universalis-edu.com/encyclopedie/astrologie/ sans même une mise à jour de nos titres académiques, à commencer par notre thèse d’Etat soutenue en 1999. Il n’en avait heureusement pas été de même pour la réédition de nos Clefs pour l’Astrologie reparues chez Seghers en 1993. Mais depuis, pas de nouvelles!   

L’article paru en 1993  sera vite dépassé au regard de nos recherches (jusqu’en 2023) puisque nous allions peu après nous focaliser sur la seule planéte Saturne (cf L’astrologie selon Saturne, Ed La grande Conjonction, 1994). Par la suite, nous allions proposer une nouvelle lecture du dispositif des maitrises planétaires tel que figurant dans la Tétrabible de Claude Ptolémée.(IIe siècle) en montrant que Mercure, Vénus, Mars et Jupiter  étaient non pas des émetteurs renvoyant aux 4 saisons, mais des récepteurs à la différence de Saturne., introduisant ainsi une dialectique qui avait échappé aux astrologues depuis bien longtemps/. Par  ailleurs, nous montrerions que le changement de phase en astrologie ne s’articulait pas sur la « croix » des  4 signes cardinaux mais sur celle des 4 signes mutables de même que le Shabbat débute le vendredi soir/ Enfin, notre interprétation du cycle saisonnier  allait se centrer sur la dualité des équinoxes et des solstices, bien plus viable que celle des 12 signes.  Pour nous la phase solsticiale  dérivait de la phase équinoxiale, tout comme le récepteur dérive de l’emetteur. Le solstice, comme son nom l’indique,  signifie littéralement  arrêt du Soleil, c’est à dire de la progression du  jour par rapport à la nui, pour celui d’Eté et inversement pour celui d’hiver. mais globalement, les deux phases solsticiales sont en analogie comme les deux phases équinoxiales.

Par ailleurs, pour nous l’Astrologie est  à relier à la théologie,  d’où les leçons que nous tirons  du Pentateuque (Génése; Exode) elle correspondait à une conception socio-politique impliquant un certain ordre des choses, dans tous les sens du terme, mettant ainsi en place des garde-fous, limitant le processus de chaque phase à 7 ans, à l’instar du droit constitutionnel fixant une certaine durée structurelle des mandats, sans préjuger de la conjoncture.  Trente ans après, nous  avons la conviction qu’il existe bel et bien une réalité astrologique objective, par delà toute forme de croyance.En ce sens, le ton de notre texte d’alors nous semble par trop marqué par le doute. Il est vrai que nous avons eu , entre temps,’l'occasion d’appliquer notre grille  saturnienne à un grand nombre de périodes et de situations. En tout état de cause, l’astrologie se doit de mettre en place une structure de temps constituée de phases de durées égales mais se succédant selon une alternance bien tranchée. On aura compris que nous entendons déconnecter l’astrologie de l’astronomie, car notre théologie fait certes appel à l’astronomie mais n’entend pas pour autant en user plus que de raison, au prorata de ses vrais besoins alors même que l’astronomie  aura voulu récupérer la mythologie pour asseoir sa légitimité.. Ainsi, nous rejetons tout usage des planétes au delà de Saturne, du fait même qu’elles n’auront pas fait partie de l’architecture première du systéme censé organiser notre Humanité,vu qu’elles étaient invisibles à l’oeil nu.

Pour nous l’astrologie  ne saurait être une affaire de spécialistes mais  bien plutôt  doit servir de repére, de phare pour  la guidance de notre humanité, ce qui implique une grande lisibilité, à l’instar d’un livre ouvert dont tout un chacun est prié de prendre connaissance. avec d’une part un cycle de Saturne, instaurant une succession infinie de périodes de 7 ans et de l’autre  une humanité divisée en équinoxiaux, l’élite et solsticiaux, le peuple, ces distinctions se manifestant  nettement lors du changement de phase. Nous accordons ainsi la plus grande importance aux intervalles multiples de sept, ce qui permet de baliser l’Histoire sans avoir même à recourir aux éphémérides astronomiques, une fois fixé un certain ancrage connectant  une date astronomique et un basculement cyclique. La maitrise du corpus de la chronologie historique doit l’emporter sur celles du corpus astronomique désormais réduit à la portion congrue.

 

La notion de solstice  doit servir de fondement à la psychologie astrologique. Au lieu de travailler sur le nom des signes et des planétes, nous proposons de s’en tenir à la dualité Equinoxe solstice et  à une périodicité septennale, ce qui devrait permettre de désenclaver l’astrologie en la connectant à tout ce qui est duel dans nos représentations à commencer par la problématique émetteur.récepteur, masculin, féminin, en rapport avec les structures linguistiques au niveau grammatical.

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Jacques Halbronn La dialectique Astrologie et théologie. Renverser la dynamique.

Posté par nofim le 22 février 2023

Jacques Halbronn  La dialectique Astrologie et théologie.  Renverser la dynamique. 

 

Selon nous, le théologien  est celui qui s’efforce de penser comme « dieu », de se mettre à la place du ‘créateur » et il serait bon que les penseurs de l’astrologie adoptent cette même démarche, au prisme de l’a théologie politique.

 Wikipedia

 » La théologie politique se situe au point de rencontre entre philosophie politique et théologie chrétienne, et se penche en particulier sur la manière dont des concepts et des modes de pensée théologiques peuvent impliquer, justifier ou éclairer des analyses ou des engagements politiquessociauxéconomiques ou leur être sous-jacents. Ce même terme a été utilisé en des sens et au sein de questionnements assez divers suivant les époques et les auteurs » 

En d’autres termes, nous dirons que pour nous l’astrologie est une théologie qui se sert des astres et non une astronomie qui se présente comme une théologie, ce que la plupart des historiens de l’astrologie semblent pourtant valider. Quelles sont les implications d’un tel changement d’optique? 

Cela signifie que la théologie n’a pas à se soumettre au diktat de l’astronomie et ne doit utiliser l’astronomie qu’en proportion de ses besoins. Si elle n’a besoin que d’une seule planéte pour fonctionner, elle n’aura pas à adopter le systéme solaire dans son intégralité. En revanche, si comme le croient encore la très grande majorité des astrologues, c’est l’astronomie qui serait le point de départ, la matrice – on pense à l’école conditionnaliste, de Nicola, Max Lejbowicz jusqu’à Patrice Guinard, alors, l’astrologie n’a pas d’autre choix que  de se mettre au service de l’astronomie en en interprétant l’ensemble des facteurs -(planétes, constellations/signes)

On  aura compris que l’astrologie EXOLS que nous préconisons se veut une théologie instrumentalisant l’astronomie à sa guise et non une astronomie aux vélléités théologico-mythologiques, ce qui change radicalement la donne. Notre formation en science politique, de peu antérieure à notre initiation à l’astrologie, ( Paris II  Assas, Sciences Po, Université Hébraique de Jérusalem, dans les années 1965-1969) nous aura axé sur une problématique d’organisation de la Société qui correspond au modéle démocratique, comme l’américain,  en vigueur depuis la fin du  XVIIIe siècle  avec l’élection d’un président  pour un mandat d’une certaine durée, si ce n’est qu’astrologiquement, l’on ne saurait entériner une chronologie ne reposant sur aucun support astronomique comme c’est le cas dans les diverses démocraties de par le monde, tant à l’Occident (Union Européenne, Amérique du Nord) qu’à l’Orient (Japon, Taiwan, Corée du Sud etc). 

Ainsi, il  convient de trouver un juste milieu entre théologie politique qui ne recourt pas à l’astronomie  et une astrologique  qui a perdu le sens du politique et ne voit la Société qu’au travers d’une mythologie astronomisée. On retrouve ici au fond l’opposition entre monothéisme et polythéisme et nous  pensons que l’astrologie sera en porte à faux tant qu »elle n’aura pas opté pour une théologie politique digne de ce nom  qui ne recourt que très parcimonieusement à l’astronomie et évite d’en être saturée. 

Il s’agit donc pour l’astrologie d’échapper au joug de l’astronomie, de n’en extraire que le strict minimum, tant en termes de planétes que de signes, ce qui fragmente et plombe  fatalement son discours tant dans l’espace que dans le temps.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB   22 02 23

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jacques halbronn Epistémologie. Son modéle astrologique. Les deux erreurs commises

Posté par nofim le 23 janvier 2023

jacques  halbronn  Epistémologie. Son modéle astrologique.  Les  erreurs commises 

 

On peut regretter qu’André Barbault entre 1967 (publication de son indice cyclique) et 2019, date de son décés, soit pendant 50 ans et plus, n’ait pas repensé son modéle à la lumière de ses échecs prévisionnels soit en annonçant ce qui n’eut pas lieu à la date indiquée soit en manquant d’annoncer ce qui eut bien lieu. Pour notre part, nous n’avons cessé de repenser notre Paradigme universel depuis plus de 40 ans et nous entendons ici faire le bilan d’une certaine stagnation de notre travail en raison de certains obstacles épistémologiques que nous n’avions pas identifiés. Il importe de distinguer ce qui est proprement d’ordre astrologique et ce qui pourrait être qualifié  de méta-astrologique ou de para, d’épi-astrologique, englobant l’ensemble des sciences sociales et « humaines ». 

Est stricto sensu astrologique ce qui a lieu lors des changements, des passages de phases, se produisant tous les 7 ans environ et au delà on bascule vers le « post-astrologique », c’est à dire les causes secondes vis à vis des causes premières. Le post astrologique est certes impacté par la matrice astrologique mais s’étend de façon aléatoire tout au long de la durée d’une phase. Autrement dit, il est vain de chercher à expliciter astrologiquement ce qui reléve du méta-astrologique, c’est à dire ce qui est la conséquence et la résultante indirecte de l’effet astrologique en soi. Notre erreur aura donc été de ne pas avoir distingué ces deux plans, ce qui  allait brouiller notre travail en mélangeant les torchons et les serviettes, l’astrologique et l’épi-astrologique.  Nous n’avions pas compris qu’il importait de circonscrire l’effet astrologique au moment de la conjonction et non au cours de toute la phase, ce qui otait considérablement de la force à notre méthodologie.

Une autre erreur qui n’aura pu être décelée qu’à la suite de la correction de la première concerne la datation même des phases. Depuis 1975-76, nous étions partis dans l’idée qu’il fallait aligner(Ed de la Grande Conjonction), nous avions déplacé le curseur lors de notre étude sur Saturne et le point vernal (O° bélier) en situant le dit curseur en poissons, dans notre étude sur 2 siècles, de 1789 à 1995 et de fait nous allions mettre dans le mille, puisque la date faisant suite à 1968 ne serait autre que 1995, soit un autre moment majeur dans l’Histoire des mouvements sociaux de type équinoxial. On conçoit que ce déplacement du curseur que nous allions assumer par la suite et en fait ces toutes dernières années,  allait changer totalement notre calendrier prévisionnel, puisque tout était avancé de 30 degrés. En d’autres termes, la frontière entre astrologie et méta-astrologie ne serait plus la même et l’on ne risquerait plus d’étudier astrologiquement ce qui relevait d’une méthodologie empirique méta-astrologique ne passant pas directement par une configuration bien définie, rendant inutile l’étude des éphémérides si ce n’est en remontant vers le seuil astrologique propre aux  signes mutables. On comprend donc que le public astrologique n’ait pas adhéré à un modéle encore bien imparfait quant à sa formulation..

Une troisiéme carence concernait le contenu même des deux phases d’équinoxialité et de solsticialité, en alternance. Nous avons récemment  décidé de mettre l’accent sur la problématique de l’alliance, thème théologique majeur – en hébreu la « Brit », nom donné à la circoncision- et l’on sait que le mot Testament renvoie à l’idée d’Alliance. On rend Nouveau Testament par Brit Hadasha, la Nouvelle Alliance.

« Got questions » nous explique:
« La Nouvelle Alliance (ou Nouveau Testament) est la promesse que Dieu a faite aux hommes, de pardonner leurs péchés et de restaurer sa communion avec ceux qui se tournent vers lui. Jésus-Christ est le Médiateur de la Nouvelle Alliance et sa mort sur la croix est le fondement de cette promesse (Luc 22.20). La Nouvelle Alliance a été annoncée alors que l’Ancienne Alliance était encore en vigueur : les prophètes Moïse, Jérémie et Ézéchiel y ont tous fait allusion. »

Nous dirons que l’équinoxialité  favorise de nouvelles alliances, des unions alors que la solsticialité met fin à d’anciennes alliances, produit des ruptures, ce que nous avions déjà théorisé en 1976 dans Clefs pour l’Astrologie, p. 145) en montrant une alternance des périodes d »expansion -U et des périodes de rétraction -M, ce qui fait écho à l’épisode de la Tour de  Babel (Livre de la Genése).  Bien entendu, cela impactera la totalité de chaque phase, tout au long de son déroulement et par exemple ce qui se produira en 1989-91, en phase solsticiale est fonction du début de la dite phase à la fin de 1985, quand Saturne passa sur l’axe Gémeaux-Sagittaire.On ne peut donc raisonnablement associer 1989 à la conjonction Saturne-Neptune (ayant lieu tous les 36 ans), comme le voudrait André Barbault (cf Défense et Illustration de l’Astrologie, Ed Grasset, 1955 p. 186) bien avant que l’on connût précisément, plus de 30 ans à l’avance, ce qui se préparait.

Bien entendu, la résistance à notre « paradigme universel » tiendra, durant toutes ces décennies, à notre fixation sur une seule planéte et le rejet de toute forme de « constellationisme » planétaire (conjonction, thème natal etc). Il nous aura fallu repenser notre lecture, notre description, du dispositif des maitrises planétaires, lequel constituait une part importante de nos Clefs(pp. 45-78) en montrant qu’il fallait isoler le coeur « passif » du disposititf à savoir Mercure- Vénus-Mars et Jupiter,  renvoyant à une division en 4 de l’écliptique zodiacal de son cadre actif,  Lune-Saturne, deux astres partageant les mêmes valeurs numériques, à savoir le 7 (jours/années) que l’on retrouve dans la Bible. Là encore, seule une approche binaire se révéle viable à tous points de vue.

JHB 23 01  23

 

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jacques halbronn Epistémologie Transcendance de l’astrologie

Posté par nofim le 20 janvier 2023

jacques  halbronn   Epistémologie. Transcendance de l’astrologie.

 

 

 

 

 Nous répondons ici notamment à un message de Yannick Lenormand  (blog FB  Actualité de l’Astrologie)

 

  • Yannick Lenormand

    Historien de l’astrologie, vous avez écrit, en collaboration, une histoire de l’astrologie en 1986. Confirmez-vous que l’astrologie est née en hémisphère Nord? Concernant les saisons et leur symbolique, j’accorde, comme vous, bien plutôt l’importance aux axes des solstices et des équinoxes, marquant les 4 points les plus importants du zodiaque. De là, je divise (arbitrairement vous me direz peut-être) chaque quadrant en 3 phases cycliques égales comme phase du début de mouvement des astres dans cette zone, phase du milieu de ce quadrant, et phase dernière de ce processus, avant d’aborder (au point solsticial ou au point équinoxial) le quadrant suivant. C’est ainsi que je comprends la formation des 12 signes de rythmes respectifs, en-dehors d’une analogie saisonnière climatique (mais plutôt symbolique comme vous le dites), et d’une unique référence aux « 12 Lunes de l’année ». Amicalement
    D’emblée, faut il préciser que ce texte de 1986 date de plus de 35 ans et que la recherche astrologique a parfaitement le droit sinon le devoir d’évoluer. Concernant la « naissance » de l’astrologie », nous ne pensons pas que l’astrologie ait été élaboré par notre Humanité. Qu’il y ait une certaine littérature astrologique dont on peut essayer de tracer l’histoire concerne simplement les tentatives de notre monde pour lire, décoder notre  systéme solaire, à la façon de la pierre de Rosette pour Champollion. Mais ce n’est pas notre Humanité qui avait les moyens de mettre en place le systéme qui sous tend l’astrologie.

Ce n’est parce que nous découpons le cycle de Saturne en 4 phases égales de 7 ans environ que nous sommes pour autant contraints de tenir compte de la météorologie correspondante. Selon nous le repérage doit se limiter aux axes équinoxiaux et solsticiaux sans avoir à distinguer le printemps et l’automne, ni meme l’Eté et l’hiver, et l’argument des saisons inversées dans les deux hémisphères va finalement dans ce sens. Cela dit, comme nous l’avons montré précedemment,  nous plaçons le début du cycle saturnien non pas sur le point vernal  traditionnel  et ses dérivés, ce qui correspond à la croix des signes cardinaux mais nous plaçons la frontière au niveau de la croix des signes mutables, soit 30° en amont, à savoir les poissons, la vierge, les gémeaux et le sagittaire.  Pour nous, l’astrologie a été élaborée pour les humains mais non par les humains, en tout cas pas les mêmes et donc elle n’a pas eu à subir les tatonements de la préhistoire, ce qui expliquerait que nos connaissances actuelles permettraient de mieux l’établir en recourant notamment aux planétes transsaturniennes lesquelles sont invisibles à l’oeil nu.  Il est donc anachronique d’intégrer ces astres nouvellement découverts dans le savoir astrologique, Saturne constituant la frontière du systéme solaire utile. L’organisation de notre systéme autour de deux symétries; Lune-Saturne aux extrémites,  Mercure Vénus face  Mars Jupiter, au centre, n’est pas le fruit du hasard mais d’un  « dessein intelligent » du « Créateur. C’est dire que la communauté astrologique est traversée par le débat entre Créationnistes, liés à la  théologie  et Evolutionnistes- liés à la Nature.   Le traitement de l’aspect d’opposition  varie selon que l’on considére les solstices aux saisons contrastées et les équinoxes, aux saisons en analogie, du fait de l’égalité entre jour et nuit. Mais si l’on fait abstraction de la dimension proprement climatique,  l’opposition est du même ordre que la conjonction et ces deux aspects font pendant aux deux carrés qui correspondent à la tension  entre équinoxes et solstices dont nous avons amplement traité autour des périodes équinoxiales et solsticiales. Quant à la division en 12, elle ne nous semble nullement déterminante et cela crée une complication inutile. Nous préférons nous en tenir à une approche binaire et dialectique.

 

 

. Nous pensons que l’astrologie est le fait d’une élaboration venue d’ailleurs, d’en haut et qu’elle risque bien plus de se corrompre avec le temps que d’en bénéficier. Donc, pour l’amour du ciel, que l’on nous épargne les couplets sur les 4 saisons car le systéme astrologique est binaire et n’a nullement besoin de 4 variations distinctes et encore moins de 12, bien entendu. De même, nous pensons que notre systéme solaire aura été reformaté par ces « dieux » tout comme notre humanité l’aura été en son temps. Autrement dit, il y a eu un avant et un après, lesquels ne nous intéressent qu’à la marge. L’après, c’est ce que les hommes auront compris du cosmos au cours des âges et l’avant  c’est une humanité première qui n’a pas totalement disparu et qui cohabite avec une nouvelle humanité, comme on a pu dire que les hommes de Néanderthhal auront cotoyé les hommes de Cro Magnon. Les noirs pourraient correspondre à cette première humanité et les Juifs à une nouvelle humanité, d’où les relations difficiles entre ces deux populations;    wikipedia  

« Antisémitisme noir[

« Certains leaders de la communauté afro-américaine ont tenu en public des propos antisémites reflétant plus largement l’existence de ce type de sentiments au sein d’une partie de la communauté noire. Ces propos concernaient l’hyper-agressivité supposée des Juifs, leur allégeance à Israël plutôt qu’aux États-Unis, leur participation à la traite esclavagiste, leur domination économique oppressive Certains analystes estiment que cet antisémitisme noir est la conséquence d’un sentiment de jalousie et de rancune à l’égard d’une communauté autrefois défavorisée qui a réussi son ascension sociale »  

 

On aura donc compris que nous n’adhérons ni à une astrologie saisonnière basique  ni à une néo astrologie « uranienne »., toutes deux anéchroniques à nos yeux.

JHB 20 01 23

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jacques Halbronn Astrologie et Bible. La phase solsticiale est-elle « diabolique »? La Shoah.

Posté par nofim le 15 décembre 2022

jacques  Halbronn  Astrologie et  Bible. La phase solsticiale est-elle « diabolique »? La Shoah.

 

Lors de nos travaux consacrés au prophétisme, nous aurons souvent eu l’occasion de rencontrer des textes traitant de périodes durant lesquelles, le diable se voyait désenchainé

 

Notice Wikipedia

é Astaroth est un démon, grand-duc très puissant et trésorier des Enfers. Il aurait été l’instigateur de plusieurs possessions. La Bible mentionne Astaroth sous le nom de la déesse Astarté Il essaie de sortir des limbes mais en est empêché 12 fois. Il lui faudra y rester jusqu’à ce que les 1 000 ans de l’apocalypse expliqué dans l’apocalypse chapitre 20. Il est libéré pour 1 000 ans, ensuite viendra le jugement dernier, avec le retour du Seigneur Jésus-Christ de Nazareth, celui décrit dans la Bible. »

 

Apocalypse  Ch. 20.

 

 » Puis je vis un ange descendre du ciel. Il tenait à la main la clé de l’abîme et une grande chaîne. Il s’empara du dragon, le serpent ancien, qui est le diable et Satan, l’enchaîna pour 1000 ans 3 et le jeta dans l’abîme. Il ferma et scella l’entrée au-dessus de lui afin qu’il n’égare plus les nations, jusqu’à ce que les 1000 ans soient passés. Après cela, il faut qu’il soit relâché pour un peu de temps ». 

 cf  notre communication « Pierre Du Moulin  et le thème du Pape Antéchrist » in Formes du millénarisme en Europe à l’aube des temps modernes », Colloque Marseille, 1998, Dir Fanlo, Tournon,   Paris, Champion,  2001)  et Le Dianle,  Colloque de Cerisy, Actes parus  in  Cahiers de l’Hermétisme, Ed Dervy, en  1998 (dir Jean Claude Aguerre)

Or, nos recherches cyclologiques nous auront conduit récemment à accorder au « diable » la phase solsticiale de notre Astrologie EXOLS en dialectique avec la phase équinoxiale, ce que l’on retrouve dans la tension entre Hadés Pluton  face à Déméter Cérés (et sa fille Perséphone/Proserpine) 

En fait, l’on a souvent tendance à inverser les roles et à qualifier de diabolique la phase équinoxiale et à louer la phase équinoxiale et l’astrologie ne doit pas tomber dans un tel piége! Il est vrai que lorsqu’un pays est vaincu, occupé, les populations qualifieront volontiers l’ennemi de « diabolique » et en tout cas chercheront à le diaboliser au nom d’un rejet de l’impérialisme, du colonialisme. Toutefois, le mot « balkanisation »  est significatif.

wikipedia

  »Le terme de balkanisation est utilisé pour décrire le processus de fragmentation et de division d’une région ou d’un État en des États et régions plus petits et souvent hostiles les uns envers les autres. » On voit donc que le démantellement d’un empire peut se révéler catastrophique. Et inversement,  la mise en place d’une communauté, d’une union européenne n’est-elle pas vue comme progrés salutaire? 

Dans nos travaux en linguistique, nous avons dénoncé un certain compartimentages des langues, ce qui revient au déni de l’influence dominante de telle ou telle langue sur d’autres. Un tel cloisonnement est souvent inaccesptable et illusoire épistémologiquement  et comme on dit le diable est dans les détails, ce que nous comprenons comme le fait de monter en épingle des différences secondaires, marginales, ‘l’arbre cachant la forêt . C’est ainsi que l’Europe n’aura pas voulu comprendre que le français avait impacté considérablement une langue comme l’anglais et distinguer radicalement l’anglais du française est une contre vérité, une fake news! Souvent, en phase solsticiale l’on nie l’évidence avec un malin plaisir, ce qui  est un crime contre l’intelligence.  On a pu voir récemment, dans l’affaire ukrainienne, à quelles extrémes pouvait conduire la sacralisation des frontières étatiques alors même que l’Union Européenne tend par ailleurs à les relativiser. C’est dire à quel point la dialectique équinoxe solstice est mal maitrisée de nos jours d’autant qu’elle passe par des phases contradictoires.   D’une certaine façon, il ressort que le comportement de l’Ukraine dégage une dimension diabolique, susceptible de conduire à une catastrophe géopolitique majeure. Notons d’ailleurs que la première guerre mondiale se sera déroulée en phase solsticiale et aura donné lieu à de la « chair à canon » par rapport à la Seconde (en phase équinoxiale jusqu’en 1942 avec le passage de Saturne sur l’axe Gémeaux Sagittaire); ce qui aura correspondu au temps de la Shoah, en phase solsticiale.

.Wikipedia

  »Après l’agression de l’URSS le 22 juin 1941, cependant, la violence meurtrière se déchaîne à une échelle sans précédent : ce sont près de 1 500 000 Juifs qui périssent en quelques mois, fusillés par les Einsatzgruppen58. Au début, les Einsatzgruppen exécutent surtout des hommes juifs. Mais à partir de la fin de l’été 1941, les meurtres de masse sont étendus aux femmes et aux enfants juifs »    La fin de l’Eté 1941  correspond à la position de Saturne à l’extréme fin du signe du taureau avec des rétrogradations sur plusieurs mois.  On voit donc à quel point l’approche du dit axe Gémeaux Sagittaire inaugurant une phase solsticiale  aura pu généré la Shoah, avec un antisémitisme exacerbé au point d’hypothéquer l’effort de guerre nazi. Or, pour nous,  la volonté d’extermination des Juifs est au coeur de l’entreprise satanique, luciférienne, prométhéenne. 

 Abordons à présent la question de la question de la décolonisation à la française dans les années cinquante. En 1956, Saturne repasse en phase solsticiale, 15 ans après 1941. C’est le début du démembrement comme ce sera le cas en 1989, pour le bloc soviétique. Les empires correspondent à des phase équinoxiales visant à neutraliser les pseudo différences solsticialeS. Poutine qualifiera l’effondrement de l’URSS de catastrophe de première grandeur. Le terme « Union », d’ailleurs est typiquement équinoxiale et la crise du Brexit aura eu lieu en phase solsticiale, Saturne passant, lors du référendum  sur l’axe Gémeaux Sagittaire en 2016, soit 27 ans après 1989.

Il importe donc que les astrologues parviennent à maitriser une telle dialectique et comprennent que l’astrologie comporte certes des phases solsticiales mais il s’agit en fait d’une sorte de mise à l’épreuve de tentation/ On pense à la Tour de Babel  qui met en scéne un tel  enjeu:  En vérité, plus une société est  hétérogéne moins elle sera en mesure de s’accorder/

 Livre de la Genèse (Genése  11,1-9) :

 

Wikipedia

« Peu après le Déluge, alors qu’ils parlent tous la même langue, les hommes atteignent une plaine dans le pays de Shinar et s’y installent. Là, ils entreprennent de bâtir une ville et une tour dont le sommet touche le ciel, pour se faire un nom. Alors Dieu brouille leur langue afin qu’ils ne se comprennent plus, et les disperse sur toute la surface de la Terre. La construction cesse. La ville est alors nommée Babel. »

On notera que l’aspect de quadrature (90°) réputé dissonant est l’angle qui sépare l »axe solsticial de l’axe équinoxial. 

 

 

 

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jacques halbronn Sa thèse du plan « divin » pour l’émergence de l’astrologie

Posté par nofim le 5 décembre 2022

jacques halbronn   Sa thèse du plan « divin » pour l’émergence de l’astrologie 

 

Nous voudrions insister sur deux points: d’une part sur l’aménagement de notre systéme solaire et de l’autre sur l’aménagement d’une gestion cyclique de notre Humanité.

 

 

I  Reformatage du systéme solaire. 

 

Nous avons pu laisser penser que les astronomes auraient plaqué sur notre systéme solaire certaines catégories astrologiques, à savoir le quatuor Mercure Vénus Mars et Jupiter mais c’eut été une extraordinaire coincidence si ce quatuor n’avait pas correspondu à l’organisation propre au dit systéme. 

Or, de fait, les astronomes ont pu être tentés de se servir d’un tel dispositif en raison meme de la disposition des ces 4 astres de part et d’autre de notre Terre servant d’axe de symétrie. Mais se pose alors la question de l’astéroîde dénommé Cérés, découvert en 1801, au tout début du XIXe siècle. On peut penser que Cérés  correspond à un état antérieur au formatage astrologique de notre systéme solaire, ce qui implique précisément l’existence d’un tel aménagement.

 

 

II Une cyclicité d’alternance.

 

En ce qui concerne le second point, il nous apparait que la cyclicité ainsi mise en place avait pour objet de faire alterner deux « partis », l’un au service du Créateur  (Elohim), l’autre de son Adversaire ( Satan),ce qui signifierait que l’existence même de ce « diable » aurait fait partie du « plan divin », ce qui n’est pas sans faire songer au livre de Job. 

 

Vu sur Internet :

 

«   Dans ce récit dramatique, Satan accuse Job devant Dieu et prétend que Job ne servirait plus l’Éternel s’il se trouvait dans l’affliction. Dieu va donc prouver à Satan que son serviteur Job lui demeure fidèle, même dans la souffrance. Dieu permettra au diable de le frapper. »

Autrement dit, le cycle astrologique saturnien – le nom de Saturne est tout de même assez proche de celui de Satan, on en conviendra- aurait mis en place une telle dualité théologique que l’on retrouve d’ailleurs avec l’opposition entre Judaisme et Christianisme.(cf Apocalypse Ch. II, 9) autour de la formule « synagogue de Satan ». 

 09 « Je sais ta détresse et ta pauvreté ; pourtant tu es riche ! Je connais les propos blasphématoires de ceux qui se disent Juifs et ne le sont pas : ils sont une synagogue de Satan. »

En juillet 1997 nous étions intervenus dans un Colloque sur le Diable qui se tint  à Cerisy.(actes parus aux Ed. Dervy, mais sans notre texte non retenu) mais nous n’avions pas encore associé les deux phases du cycle de Saturne  avec la rivalité prométhéenne de Jésus  avec le Créateur.

 

 

 

CENTRE CULTUREL INTERNATIONAL DE CERISYProgramme 1997 : un des colloques

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VERS UNE MÉTAPHYSIQUE DU DIABLEcolloque publié )
DU MERCREDI 23 JUILLET (19 H) AU MERCREDI 30 JUILLET (14 H) 1997
DIRECTION : Jean-Claude AGUERRE, Antoine FAIVRE
ARGUMENT :« Que Satan existe, la question est résolue de manière affirmative par la foi chrétienne ». Cette affirmation, tirée du liminaire de la revue Les Etudes Carmélitaines sur Satan (25/05/1948) est surchargée, dans l’exemplaire de la Bibliothèque Nationale, d’un rageur « NON ! » lui-même suivi d’un virulent « SI ». Le prince des enfers conserve ainsi à notre époque une place irréductible. Mais, plus la curiosité pousse le chercheur à se pencher sur lui, plus le personnage du Diable s’évanouit, ne laisse que d’incertaines traces dans les textes canoniques, perd en consistance.S’il reste insaisissable comme entité, le Diable n’en demeure pas moins repérable comme fonction. C’est cette fonction qui sera ici interrogée. L’historien, le théologien, le psychanalyste seront invités à établir ce que la fonction, le signifiant Diable, met en acte dans notre société. Nous mettrons à la question les textes canoniques, les écrits des mystiques, les manifestations de l’inconscient, les traces dans les arts pour dégager ce que l’ange déchu aux noms multiples, le singe de Dieu, exerce encore comme ministère, la manière dont il s’insère dans une structure et quelles marques il imprime dans notre monde.
CALENDRIER DÉFINITIF :Mercredi 23 juillet
Après-midi:
ACCUEIL DES PARTICIPANTSSoirée:
Présentation du Centre, des colloques et des participantsJeudi 24 juillet
Matin:
Jean-Claude AGUERRE: De l’existence du DiableAprès-midi:
Jean CEARD: Le singe de Dieu
Jacques HALBRONN: La Synagogue de Satan

Vendredi 25 juillet
Matin:
Jacqueline LALOUETTE: Les bontés du Diable

Après-midi:
Maurice de GANDILLAC: Un instant d’inattention de Lucifer

Samedi 26 juillet
Matin:
Gérard POMMIER: Dieux, figures du père

Après-midi:
Philippe JULIEN: Trahison et diabolisation
Jeannette ZWINGENBERGER: De la représentation du Diable vers la mort

Dimanche 27 juillet
Matin:
Antoine FAIVRE: Le mythe de Lucifer dans la théosophie de l’époque préromantique et romantique

Après-midi:
Charles CHOSSONERY: Le Diable, représentation ou entité
Georges ZIMRA: L’exorciste amoureux

Lundi 28 juillet
Matin:
Michel POIZAT: Les voix du Diable

Après-midi:
DÉTENTE

Mardi 29 juillet
Matin:
Marco PASI: Dieu du désir, dieu de la raison, le diable en Californie dans les années soixante

Après-midi:
Pierre-Henri SALFATI: Rencontres avec des diables
Pierre LORY: Le drame de Satan

Mercredi 30 juillet
Matin:
Synthèse du colloque

Après-midi:
DÉPARTS

 Reconnaissons que dans les années soixante, nous avions été  un lecteur assidu de la littérature consacrée aux extra-terrestres, de Robert Charroux à Jean Sendy/ Pour nous,  on a besoin de cette « hypothèse » pour fonder scientifiquement l’Astrologie en se plaçant dans une perspective technologique, ce qui permet de transcender la problématique scientifique (cf note texte «  La Pensée Astrologique » in L’Etrange Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin, Ed Artefact 1986)  en mettant l’accent sur l’instrumentalisation, ce qui permettait d’attribuer à des objets des fonctions ne correspondant pas à leur nature propre de départ.

 

 

JHB 05 12 22

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jacques halbronn Nécessité d’une division sociale comme celle du corps physique

Posté par nofim le 2 décembre 2022

jacques  halbronn   Nécessité d’une division sociale comme celle du corps physique au prisme de l’astrologie 

 

Nos observations sur le terrain astrologique nous conduisent à penser que la thèse et l’antithèse font partie d’un seul et même systéme, ce que nous trouvons dans l’alternance Equinoxe-Solstice, sur chaque semestre. L’aspect de carré (90°)  marque l’antithèse, c’est à dire l’adversaire au sens biblique du terme ‘(cf le Livre de Job) Autrement dit, le christianisme  jouerait le rôle de l’antithèse par rapport au judaisme tout comme le solstice par rapport à l’équinoxe. Il s’agirait ainsi d’un phénoméne structurel et non conjoncturel. 

La « thèse » veut que l’on distingue le haut et le bas, le dominant et le dominé et l’antithèse -voir les Saturnales- remet en question une telle vision verticale au bout de 7 ans (cf le Songe de Pharaon, au Livre de la Genése) Il y a là une leçon capitale d’astrologie que nous rendrons ainsi;  quand Saturne entre en phase équinoxiale, l’ordre matriciel est  rétabli et tout naturellement, ce qui doit se placer en  haut vient en haut et vice versa pour ce qui doit se placer en bas . Il y a là d’ailleurs comme une nécessité propre à toute entité à commencer par notre propre corps physique et notre agencement social.  Entendons par là que toute société bien conçue doit prévoir un haut et un bas, une instance supérieure, élitique (Académie, Sénat) et une instance subalterne (jeux du cirque, mass media) de façon à pouvoir s’adapter aux exigences de chaque phase. 

En phase équinoxiale, l’ordre, le cours  normal des choses est respecté alors qu’il ne l’est pas en phase solsticiale (Plan B)d’où du désordre.

Sur  Internet

 « Ils ont des yeux et ne voient pas, des oreilles et n’entendent pas. » Cette phrase est prononcée par le Christ dans l’Évangile de Matthieu et on la retrouve également dans le Coran. » 

On voit ainsi Barabbas préféré à Jésus. (cf  article Wikipedia) par le peuple.

  Astrologiquement, cela signifie qu’en phase équinoxiale, le haut et le bas sont à leur place et qu’en phase solsticiale, on sera dans le déni d’une telle dualité, ce qui correspond, selon nous, à la démarche chrétienne remettant en question notamment le caractère particulier réservé par « Dieu » aux Juifs, ce qui correspond à un temps solsticial.

Dans l’histoire de la décolonisation, l’on ne sera pas surpris de voire que les indépendances l’emportent en phase solsticiale comme en 1956-1962 pour ce qui touche à la France. Inversement, en 1830, lors de la conquéte de l’Algérie, on était en phase équinoxiale, c’est à dire que la domination française allait de soi. 

Comme on dit; l’erreur est humaine mais y persévérer est diabolique. Il y a des périodes où l’on a l’impression que la société est prise comme dans une spirale de déni de l’évidence du haut et du bas, tant et si bien qu’elle mettra en haut ce qui aurait du rester en bas et inversement.   C’est ainsi que l’on doit percevoir le passage d’une phase à une autre tant les tonalités des deux phases différent. Du jour au lendemain, tout peut basculer: on brulera ce qu’on adorait, on distinguer celui qui l’on avait négligé, marginalisé. La Roche Tarpéienne est proche du Capitole Mais comme on sait, tout n’a qu’un temps et l’ordre  tout comme le désordre ont des durées strictement circonscrites quant à leur calendrier.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  02 12 22

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jacques halbronn Astrologie, et théologie : I le livre de Job II la notion d’étranger.

Posté par nofim le 18 novembre 2022

jacques halbronn    Astrologie,  et théologie : I  le livre de Job II   la notion d’étranger. 

 

 

Nous voudrions revenir sur deux problématiques que nous avons évoquées à maintes reprises  tant dans le champ théologique que cyclologique. En ce qui concerne la question du Diable (Satan), nous avons envisagé de quelle façon  la notion de miracle pouvait recéler de « diabolique », de « prométhéen » voire de luciférien, ce qui  nous fait jeter un regard  différent tant sur le Livre de l’Exode avec entre autres, le passage de la Mer Rouge que sur les Evangiles avec entre autres, le retour de Jésus du royaume des morts, après sa crucifixion. 

La plupart des auteurs tendent à voir paradoxalement dans le miracle une « preuve de l’existence de Dieu » alors que pour nous, c’est une mise en cause de sa toute puissance et de la perfection de son acte créateur (Genése). Le livre de Job met en scéne Satan, dont le nom est parfois traduit par « L’adversaire » et il y est bien question d’un défi.

 

 

Job – Chapitre 2 - אִיּוֹב

 

א וַיְהִי הַיּוֹם–וַיָּבֹאוּ בְּנֵי הָאֱלֹהִים, לְהִתְיַצֵּב עַל-יְהוָה; וַיָּבוֹא גַם-הַשָּׂטָן בְּתֹכָם, לְהִתְיַצֵּב עַל-יְהוָה.  1 Or, le jour arriva où les fils de Dieu vinrent se présenter devant l’Eternel. Le Satan lui aussi vint au milieu d’eux pour se présenter à l’Eternel.
ב וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל-הַשָּׂטָן, אֵי מִזֶּה תָּבֹא; וַיַּעַן הַשָּׂטָן אֶת-יְהוָה, וַיֹּאמַר, מִשֻּׁט בָּאָרֶץ, וּמֵהִתְהַלֵּךְ בָּהּ.  2 L’Eternel dit au Satan: « D’où viens-tu? » Le Satan répondit: « J’ai visité la terre et l’ai parcourue en tous sens. »
ג וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל-הַשָּׂטָן, הֲשַׂמְתָּ לִבְּךָ אֶל-עַבְדִּי אִיּוֹב–כִּי אֵין כָּמֹהוּ בָּאָרֶץ אִישׁ תָּם וְיָשָׁר יְרֵא אֱלֹהִים, וְסָר מֵרָע; וְעֹדֶנּוּ מַחֲזִיק בְּתֻמָּתוֹ, וַתְּסִיתֵנִי בוֹ לְבַלְּעוֹ חִנָּם.  3 L’Eternel demanda au Satan:  » As-tu porté ton attention sur mon serviteur Job? Certes, il n’a point son pareil sur la terre, tellement il est un homme intègre et droit, craignant Dieu et évitant le mal. Il persiste encore dans sa piété, bien que tu m’aies incité à le ruiner sans motif. »
ד וַיַּעַן הַשָּׂטָן אֶת-יְהוָה, וַיֹּאמַר:  עוֹר בְּעַד-עוֹר, וְכֹל אֲשֶׁר לָאִישׁ–יִתֵּן, בְּעַד נַפְשׁוֹ.  4 Le Satan répliqua à l’Eternel en disant: « Peau pour peau! Tout ce que possède l’homme, il le donne pour sauver sa vie.
ה אוּלָם שְׁלַח-נָא יָדְךָ, וְגַע אֶל-עַצְמוֹ וְאֶל-בְּשָׂרוֹ–אִם-לֹא אֶל-פָּנֶיךָ, יְבָרְכֶךָּ.  5 Or çà, étends donc ta main et atteins-le dans ses os et dans sa chair: tu verras s’il ne te reniera pas en face. »
ו וַיֹּאמֶר יְהוָה אֶל-הַשָּׂטָן, הִנּוֹ בְיָדֶךָ:  אַךְ, אֶת-נַפְשׁוֹ שְׁמֹר.  6 L’Eternel répondit au Satan: « Eh bien! Il est en ton pouvoir; seulement respecte sa vie. »
ז וַיֵּצֵא, הַשָּׂטָן, מֵאֵת, פְּנֵי יְהוָה; וַיַּךְ אֶת-אִיּוֹב בִּשְׁחִין רָע, מִכַּף רַגְלוֹ עד (וְעַד) קָדְקֳדוֹ.  7 Le Satan se retira d’auprès de l’Eternel, et il frappa Job d’une lèpre maligne depuis la plante des pieds jusqu’au sommet de la tête.
Abordons à présent  la personne de l’étranger  évoquée par le « Zakhor » autour d’un texte (2010) de Sonia Sarah Lipsyc: (sur son blog) > 

  « Souviens-toi que tu as été étranger en Egypte » est l’une des injonctions les plus répétées dans la Torah. A la veille de la fête juive de « Pessah » qui célèbre précisément la sortie du peuple juif de l’esclavage d’Egypte, nous nous demanderons : quelle éthique de l’altérité le judaïsme a-t-il développé au travers de l’interprétation de certains récits bibliques ? Quelles sont les conséquences dans la loi juive de cette appréhension de l’autre qui peut avoir le visage de l’étranger, du non juif, du converti mais aussi des femmes ou des groupes minoritaires ? Quelles sont les répercussions actuelles de ces représentations de l’autre dans le dialogue du judaïsme avec les monothéismes chrétien et musulman ? » 

Pour notre part étant en quéte de tout ce qui dans la Bible  vient converger avec notre approche de la cyclologie, laquelle s’articule précisément sur le statut central  de l’étranger dans la Cité; en tant qu’enjeu sur lequel il importe périodiquement de prendre position, soit au prisme de l’horizontalité (phase solsticiale)  soit à celui de la verticalité (phase équinoxiale), ce constant rappel  dans le  judaisme à la conscience d’être étranger nous renvoie ipso facto à une problématique cyclique.  Mais nous pensons que le judaisme actuel ne capte pas de quelle manière l’étranger est un personnage incarnant l’altérité dans le temps comme dans l’espace à l’instar  du songe des vaches grasses et des vaches maigres ou de la création additionnelle de la femme,dans le Livre de la Genése  

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jacques halbronn Le devoir d’inventaire concernant les traditions.

Posté par nofim le 9 novembre 2022

jacques halbronn    Le devoir d’inventaire concernant les traditions

 

La plupart des gens se contentent de transmettre ce qu’ils ont reçu, c’est d’ailleurs le sens du mot « kabbala » mais est ce que cela n’implique pas un devoir préalable d’inventaire? Mais qui est capable de mener à bien une telle entreprise critique? Le plus souvent, les gens semblent vouloir se résigner à transmettre « tel quel » un certain savoir « traditionnel » comme nous avons eu l’occasion de le signaler à maintes reprises, qu’il s’agisse d’astrologie, de langue, d’Ecritures Saintes. D’ailleurs, pour beaucoup, une telle tâche serait  vaine car une providence veille à ce que tout se passe pour le mieux, car il faudrait avoir foi en ce que l’avenir nous réserve et nous révélera. Nous sommes loin, pour notre part, de partager un tel optimisme et nous faisons la part de la corruption, de l’erreur, de la dégradation et nous pensons qu’il faut nettoyer, restaurer les données qui nous sont parvenues et chercher à remonter le temps à partir de telles traces. En ce sens, nous nous rattachons au courant critique qui aura marqué le XVIIe siècle, avec notamment Spinoza et Richard Simon (cf notre post doctorat « Le dominicain Giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle », EPHE Ve section, 2007), en ligne sur la plateforme SCRIBD)  On dressera ici le bilan de  notre travail critique en ses différentes branches. 

I  Astrologie

Nous avons montré que l’astrologie ne devait pas adopter tout ce qui est véhiculé par l’astronomie et qu’elle devait se limiter aux facteurs nécessaires à son bon fonctionnement. D’où l’accent mis sur le bon usage de la planéte Saturne en tant que curseur mobile unique pointant successivement deux secteurs.  Au prisme de la mythologie dont l’astrologie est farcie,  le couple Pluton-Cérés a été remplacé par le couple Jupiter-Mercure. Or, ce couple Pluton Cérés met en évidence une dualité fondamentale sur le plan théologique, que l’on retrouve dans l’opposition  entre Juifs et Chrétiens..

 

II  Français

Nous avons montré que la langue française avait su préserver une pratique phonologique que les autres langues avaient dissipée, notamment en ce qui concerne les marqueurs de genre et ce grâce à une tradition orale ayant su préserver sa dynamique.. 

 

III  Centuries 

Nous avons montré que les Centuries  n’étaient pas sous la forme de quatrains l’oeuvre de Michel de Nostredame même s’ils  recyclent certains documents dont il est l’auteur, comme sa prophétie sur l’Antéchrist  qui aurait du naitre en 1566. Les Centuries tout comme la Bible sont le fait de partis opposés, catholiques et protestants, d’où d’ailleurs leur présentation en deux volets.

 

  IV Bible

 

Nous avons montré que l’Ancien Testament tel qu’il nous est parvenu est fortement marqué par l’idéologie sécessionniste du Royaume du Nord connu sous le nom d’Israel. Cela vaut notamment pour le Pentateuque et pour les Psaumes.  Les Juifs et les Israélites ne sauraient donc être confondus, les Israélites ayant généré le Christianisme, qui prend le contre pied de la Création en mettant notamment en exergue le miracle (chez Moise comme chez Jésus, avec la Résurrection)  Il importe de tirer les leçons astrologiques de la Bible à savoir la succession des vaches grasses et des vaches maigres et   l’addition personnifiée par la formation de la femme, décrite comme une « aide ».;

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  09 11 22

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