jacques halbronn Linguistique . Importance de la distinction consonnes (contenant) et voyelles (contenu)

Posté par nofim le 14 février 2025

jacques  halbronn   Linguistique et théologie .  Importance de la distinction/séparation  sacrée entre  consonnes (contenant) et voyelles (contenu) 

 

Il nous apparait que l’on a oublié la portée symbolique  de  cette catégorisation que l’on justifie (cf infra)par des raisons mécaniques (résonnance, entrave)

sur le  web

 Voyelle: « Phonème caractérisé par une résonance de la cavité buccale (voyelle orale), parfois en communication avec la cavité nasale (voyelle nasale). vocaliqueLettre qui sert à noter ce son (a, e, i, o, u, y)

Consonne: « Un des deux types de sons du langage, caractérisé par la présence d’un obstacle dans le conduit vocal (occlusion ou constriction), qui entrave l’écoulement du flux d’air phonatoire » 

Ce qui nous intéresse ici, c’est toute l’importance à accorder au  « ballet » des voyelles et des consonnes, à leur chorégraphie et c’est en français qu’une telle dynamique a su garder tout son impact et ses enjeux. On trouve certes, dans les langues dites sémitiques, une différenciation marquée entre ces deux catégories de « phonémes » puisque leur alphabet , stricto sensu, ne comporte que les consonnes, les voyelles devant être ajoutées, en quelque sorte, par le locuteur. Or, lorsque cet alphabet est passé en grec (alpha, béta, gamma, ce qui a donne le terme « alphabet »), on trouve à la fois consonnes et voyelles, à commencer par la lettre A, prise, cette fois, en tant que voyelle, issue du Alef/Alif, ce qui correspond à un refus de perpétuer une telle séparation.

En ce qui concerne le français, il s’agit d’une langue qui joue fortement sur le différentiel  consonne/voyelle et donc qui a  su  rester fidéle à de très anciens principes structurels que bien des langues ne seront pas parvenues à  pratiquer. C’est ce qui nous  a fait dire que le français est une langue « sacrée », une langue « nouvelle (cf le « novlangue » dans le 1984 d’Orwell) au sens où nous l’entendons dans notre théologie, ce qui implique qu’il ait existé des langues antérieures de la même façon que nous parlons d’Adam, comme  « homme nouveau », du systéme solaire comme un nouveau type de ciel (Shamayim, Genése I) .

 

C’est ainsi que la diphtongue du français ne permet plus d’entendre la consonne « n » (en, an, un, on etc) mais, par ailleurs, le français use de l’apostrophe pour ne pas prononcer  une voyelle (j’aim, j’t'aime). Un fois que l’on a réussi à appréhender un tel processus, il devient possible de réfléchir aux emprunts au  français car comment traiter d’un emprunt sans ce stade préalable? Ce qui nous améne sur le terrain de l’emprunt  linguistique et de l’interdépendance entre les langues, relativisant ainsi  leur séparation. Le linguiste Michel Launey, par exemple, perpétue une telle étanchéïté entre elles. Ce qui pose la question des dialectes souvent mal introduite. Le dialecte n’est pas nécessairement de telle ou telle langue mais peut avoir été satellisé par une langue donnée, tout en conservant certains traits d’origine, ce qui est notamment le  cas de l’anglais par rapport au français. Pour nous, l’anglais fait désormais partie, de facto, de la familles des langues « latines » ou mieux encore des langues « francisées », les autres langues « latines »  étant corrompues en comparaison du français, notamment de par leur incapacité à veiller à la dialectique consonnes/voyelles. Pour ceux qui voudraient encore raccrocher l’anglais à la famille « germanique », nous signalerons que le marqueur  en « s » du pluriel des noms anglais est totalement étranger à l’allemand et qu’il émane du français. Mais l’anglais aura mal emprunté au français, n’en aura pas saisi le mode d’emploi. La masse de mots français se retrouvant en anglais, y compris dans le langage le plus basique, témoigne de sa part d’une certaine fascination. Inversement, les langues latines ne connaissent pas la diphtongue française ni les formes en « au », « ou » qui se retrouvent en anglais. En ce sens, l’anglais serait phonologiquement plus proche du français (cf   la prononciation à la française du « au »  de « daughter » (en allemand Tochter)  que ne l’est l’italien ou l’espagnol où le a et le u  du ‘ »au » sont séparés).

Tout se passe comme si le  français avait de tout temps été perçu comme la langue de référence sur laquelle il convenait de s’aligner avec plus ou moins de bonheur.

 

 

 

JHB  14 02 25

Publié dans LINGUISTIQUE, RELIGION, théologie | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Judaïsme La confusion de forme et de fond autour du mot « Israel » confirmée lors de l’Office hebdomadaire du Shabbat

Posté par nofim le 11 février 2025

.

jacques  halbronn Judaïsme   La confusion  de forme et de fond autour du mot « Israel » confirmée lors de l’office  hebdomadaire du Shabbat

Selon nous, le suffixe « ide » renvoie à « fils de » et donc les Enfants d’Israel, dans le Livre de l’Exode, notamment, devraient être ainsi qualifiés, d’Israélides de même que Maimonide  est fils de Maimon.  De même, les descendants de Sem doivent être appelés « Sémides » et non pas « Sémites »/(d’où antisémide et non antisémite. Au niveau des dynasties, l’on trouve, dans le monde arabo-musulman, les Abbassides, descendants d’Abbas. (-cf infra). ou les Séleucides.  Par ailleurs, nous ne souscrivons pas à la présentation ci-dessous qui préte à confusion.

Sur  le  web
Israélite.  « À la fin du Xe (10e) siècle av. J.-C., les tribus d’Israël se sont divisées en 2 : au Nord, il y a eu le royaume d’Israël (durant 2 siècles, on a continué à appeler ses habitants les Israélites). Au Sud, il y a eu le royaume de Juda (ou Judée). Les habitants de ce royaume étaient appelés les Judéens. Le mot “juif” vient de “Judéen”. » Le Schisme révéle en vérité une distinction majeure et il est par trop  superficiel de parler d’une « division » alors qu’il s’agit du rejet d’une unité factice, typiquement impériale. Paradoxalement, le Pentateuque, oeuvre essentiellement des Israélides,   réussira à étayer la thèse d’une unité originelle avec les Douze Tribus. Cette pseudo « unité »  est d’ailleurs assenée dans le Shema Israel  autour du mot « Ehad »
En effet, Moïse l’Hébreu au  chapitre III  du Livre de l’Exode est envoyé vers les Beney Israel, c’est à dire les Israélides, de la maison de Jacob-Israel,  dont il se démarque à plus d’une reprise. Avouons que ce chapitre est assez obscur.  Dieu parle à Moïse sans l’inclure au sein de « son » peuple (à Lui, Dieu) et Moïse lui même ne s’y inclut pas!
י וְעַתָּה לְכָה, וְאֶשְׁלָחֲךָ אֶל-פַּרְעֹה; וְהוֹצֵא אֶת-עַמִּי בְנֵי-יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם.  10 Et maintenant va, je te délègue vers Pharaon; et fais que mon peuple, les enfants d’Israël, sortent de l’Égypte. »
יא וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה, אֶל-הָאֱלֹהִים, מִי אָנֹכִי, כִּי אֵלֵךְ אֶל-פַּרְעֹה; וְכִי אוֹצִיא אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם.  11 Moïse-dit au Seigneur: « Qui suis-je, pour aborder Pharaon et pour faire sortir les enfants d’Israël de l’Égypte? »
Un peu plus loin,  il est question du « Dieu des Hébreux » ( Elohey Ivriim) et non plus du Dieu des Enfants d’Israel.
 

יח וְשָׁמְעוּ, לְקֹלֶךָ; וּבָאתָ אַתָּה וְזִקְנֵי יִשְׂרָאֵל אֶל-מֶלֶךְ מִצְרַיִם, וַאֲמַרְתֶּם אֵלָיו יְהוָה אֱלֹהֵי הָעִבְרִיִּים נִקְרָה עָלֵינוּ, וְעַתָּה נֵלְכָה-נָּא דֶּרֶךְ שְׁלֹשֶׁת יָמִים בַּמִּדְבָּר, וְנִזְבְּחָה לַיהוָה אֱלֹהֵינוּ.  18 Et ils écouteront ta voix; alors tu iras, avec les anciens d’Israël, trouver le roi d’Égypte et vous lui direz: ‘L’Éternel, le Dieu des Hébreux, s’est manifesté à nous. Et maintenant nous voudrions aller à trois journées de chemin, dans le désert, sacrifier à l’Éternel, notre Dieu’

 Que dire de ce chant remerciant Moîse d’avoir « donné » la Torah?

 Web

« Le « chant » récité au moment de l’élévation du sefer Torah auquel vous faites allusion est un verset du livre de Devarim (4,44) ; retranscrit en phonétique, ca donne ; « Vezot Hatorah acher sam Moche lifné béné Israël » en ajoutant les mots  » al pi adonai beyad Moche.Torat Emet natan lanou, baroukh acher ba’har banou » qui signifie : « Ceci est la loi que Moche exposa aux enfants d’Israël, selon la parole de D. par l’intermédiaire de Moche.Il nous a donne une loi de vérité, béni soit celui qui nous a choisi (parmi les nations) »  Le public  qui  récite une telle louange ne s’identifie-t-il pas, sans l’ombre d’un doute, aux « Beney Israel », avec l’utilisation de la première personne du pluriel « lanou , banou, anahnou)?

« Le « chant » récité au moment de l’élévation du sefer Torah  est un verset du livre de Devarim (4,44) ; retranscrit en phonétique, ca donne ; « Vezot Hatorah acher sam Moche lifné béné Israël » en ajoutant les mots  » al pi adonai beyad Moche.Torat Emet natan lanou, baroukh acher ba’har banou » qui signifie : « Ceci est la loi que Moche exposa aux enfants d’Israël, selon la parole de D. par l’intermédiaire de Moche.Il nous a donne une loi de vérité, béni soit celui qui nous a choisi (parmi les nations) »

 

מד וְזֹאת, הַתּוֹרָה, אֲשֶׁר-שָׂם מֹשֶׁה, לִפְנֵי בְּנֵי יִשְׂרָאֵל. 

Deutéronome IV,  44 Or, ceci est la doctrine que Moïse exposa aux enfants d’Israël

 

Archives

Sur le web:

ISRAÉLITE

 adjectif

Étymologie :x ve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin Israelita, du grec Israêlitês, adapté de l’hébreu yisrêli, de même sens. Cet adjectif est dérivé de yisrael, proprement « Que Dieu règne », nom donné à Jacob après sa lutte contre l’ange, puis à tout le peuple juif, dont il est l’ancêtre.
■  Anciennement. Relatif aux descendants de Jacob, au royaume d’Israël, au peuple hébreu, à sa religion.

▪ Aujourd’hui. Relatif à la communauté, à la religion juive. Le culte israélite. Le consistoire israélite.
▪ Subst. Un, une israélite. »   
 Pour notre part, nous pensons que  la forme « Beney Israél » doit être  rendue par  « Israélide » comme Moïse ben Maimon donne Maimonide/ Le suffixe « ide » indique une filiation  comme le « vitch » en slave alors que le suffixe en ‘ »ite » est souvent utilisé pour désigner des maladies.(bronchite, appendicité etc)
Sur le  web
« C’est à Cordoue que Moïse ben Maïmon, Maïmonide (de son nom entier en arabe Abu Amram Mousa ben Maimoun Abd Allah), »

Nahmanide

Moïse Nahmanide (en hébreu : משה בן נחמן גירונדי Moshe ben Nahman Gerondi, acronyme : רמב »ן Ramban, 

 

 
Qu’en est -il  de « sémite »?
Sur le web

« Sémite : histoire d’un mot

C’est en 1781 qu’un linguiste allemand a inventé le mot «sémite ». Un mot paré d’une caution scientifique imaginaire et qui, comme son contrepoint «antisémite», un siècle plus tard, devint bien vite indispensable : la haine des Juifs avait désormais un nom, et un alibi.

Imaginons ce que pourrait être l’article « Sémite » dans un dictionnaire des idées reçues du XXe siècle : « Les Sémites sont les descendants de Sem, fils de Noé, c’est-à-dire essentiellement les Juifs et les Arabes. Parmi les populations européennes ou moyen-orientales, ils se distinguent des aryens ou indo-européens. » Qui songerait à remettre en cause cette notion, qui semble venue du fond des âges ? »

Sur le  web

Abbassides

Wikipédia
https://fr.wikipedia.org › wiki › A…
 
«  Les Abbassides (en arabe : بنو العباس, romanisé Banu al-ʿAbbās, en français : « Les fils d’Abbas ») »
Séleucides
« Les Séleucides (en grec ancien Σελευκίδαι / Seleukidai) sont une dynastie de l’époque hellénistique issue de Séleucos Ier , l’un des Diadoques d’Alexandre le Grand, qui a constitué un empire formé de la majeure partie des territoires orientaux conquis par Alexandre, allant de l’Anatolie à l’Indus. »
« Dans la mythologie grecque, les Atrides sont les descendants d’Atrée. Le destin des Atrides est marqué par le meurtre, le parricide, l’infanticide et l’inceste. Seule Athéna interrompt le cycle de la violence en faisant juger Oreste, le matricide, sur la colline de l’Aréopage, par l’Héliée, le premier tribunal criminel de l’Athènes antique« 
JHB  08 02  25

Publié dans Bible, judaîsme, Juifs, LINGUISTIQUE, théologie | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Les Enfants(Beney) d’Israel au coeur du texte « Emeth » faisant suite à la lecture du Ecoute (Shema) Israel.

Posté par nofim le 9 février 2025

jacques  halbronn   Les » Enfants  (Beney) d’Israel  » au coeur du texte « Emeth » faisant suite à la lecture du Ecoute (Shema) Israel. 

 

Si la lecture de ce texte  -notamment lors des offices du Shabbat – censé être au coeur de la foi  juive, ne mentionne pas le nom d’Israel sinon en son commencement tiré de Deutéronome VI, 4-9), c’est en fait dans sa suite, dans le Emeth, que cette référence est réitérée:

« Assemblée: Moïse et les Enfants d’Israel ont entonné un cantique d’actions de grâces, ils se sont écriés « Nul n’est comparable à toi » Puis , à la fin,  »Dieu »  est présenté comme le « libérateur d’Israel »  et de tous les opprimés » . Il convient d’ailleurs de compléter quelques lignes plus loin  avec  le « Hashkivénou »   » Sois lié Seigneur qui étends sur nous et sur tout ton peuple Israel, sur Jérusalem  et sur toutes les nations,Ta paix tutélaire » et le « Veshamerou » (Exode  XXXI, -16-17): « Les Enfants d’Israel observeront le Shabbat; ils le célébreront  jusqu’à la génération la plus reculée. Ce sera entre Moi  et les Enfants d’Israel le signe d’une alliance éternelle » et enfin avec le Kaddish, qui fait suite : » Que le nom sublime du Seigneur soit exalté (..) Qu’il établisse son Régne, qu’Il accorde Son salut  et hâte la venue du Messie, pour Israel et pour l’humanité , bientôt et de nos jours. Dites. Amen » (Siddour Taher Libénou, Ed MJLF, 1997-2001, pp 71-77)

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 09 02 25

Publié dans Bible, judaîsme, Juifs, RELIGION, théologie | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Théologie. Les miracles « feu de paille » versus la Création.(Genése I) Saut quantique.

Posté par nofim le 2 février 2025

jacques  halbronn Théologie.  Les miracles  « feu de paille »  versus la Création.(Genése I) 

 

 La notion de miracle est des plus ambigues. En fait le miracle remet en question les lois existantes. La question est de savoir s’il en établit de nouvelles. Si ce n’est pas le cas, c’est un feu de paille. 

Pour nous, en  effet, le seul  vrai dieu qui se soit impliqué pour notre Humanité  n’est ni celui identifié à la Nature, ni celui qui n’est pas en mesure de créer un monde nouveau, une néo-nature, une Sur-Nature. Le dieu décrit au premier chapitre de la Genése correspond seul à notre idée de Dieu. Ce n’est pas pour autant un dieu qui s’adresse aux hommes mais c’est un dieu qui les prend en charge, en mettant sur pied toute une  programmation basée sur des corps célestes qu’il aura aménagés selon un « dessein  intelligent », « néo-créationniste », programmation invariable mais marquée par une cyclicité.

 

Sur le  web

« Le dessein intelligent (intelligent design1 en anglais) est une théorie pseudo-scientifique selon laquelle « certaines observations de l’Univers et du monde du vivant sont mieux expliquées par une cause « intelligente » que par des processus non dirigés tels que la sélection naturelle. »

Cette thèse a notamment été développée par le Discovery Institute, un cercle de réflexion conservateur chrétien américain. Le dessein intelligent est présenté comme une théorie scientifique par ses promoteurs  mais, dans le monde scientifique, il est considéré comme relevant de la pseudo-science, par des arguments aussi bien internes à la biologie (les promoteurs du dessein intelligent apparaissant aux biologistes comme ne tenant pas compte de nombreuses observations) qu’épistémologiques (en particulier le critère de réfutabilité de Karl Popper). Le dessein intelligent est désormais classé aux États-Unis dans les théories néo-créationnistes, en particulier à la suite de la publication du Wedge document. »

 

On peut parler de miracle en ce sens qu’il s’agit d’un « saut » quantique qui ne correspond pas à un processus évolutif  « normal ».

Sur le  web

« Comprendre le Saut Quantique

  • Un saut quantique est un changement brusque et instantané de l’état d’un système quantique, comme le passage d’un électron d’un niveau d’énergie à un autre.
  • Ce phénomène contredit l’idée classique selon laquelle les changements d’énergie se produisent de manière continue.
  • Les sauts quantiques sont responsables des émissions électromagnétiques, telles que la lumière, qui se manifestent sous forme de photons. » 

 

  • On aura compris que selon nous les récits de miracles (de la Traversée de la Mer Rouge lors de la Sortie d’Egypte aux  « miracles » accomplis par  Jésus)  ne  revêtent pas la même portée que  le récit de la Création, relatée dans  Genése I. Il  est regrettable que le récit  du Livre de l’Exode ait occulté celui du Livre de la Genése, qui a une toute autre dimension.

 

 

 

 

 

JHB 02 02   25

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, Bible, RELIGION, théologie | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Le mimétisme théologique/ Pluralisme et syncrétisme

Posté par nofim le 31 janvier 2025

jacques  halbronn   Le mimétisme  théologique / pluralisme et   syncrétisme. 

 

 On peut raisonnablement penser que telle religion aura fait l »objet d’un processus mimétique, d’une façon ou d’une  autre. Peut-on pour autant que tout ce qui se référe à un même concept désigne ipso facto un même objet? D’aucuns se permettent en effet d’affirmer qu’il n’y a qu’un seul Dieu comme dans la parabole des aveugles et de l’éléphant. 

A la vérité, on  ne saurait exclure la possibilité de création de dieux de natures fort différentes. Dire que le dieu des Chrétiens ou des Musulmans est le même que celui des  « juifs »  est un propos assez récurrent et quelque peu abusif pour l’excellente raison que celui qui emprunte ne prend pas nécessairement la mesure de ce qu’il entreprend! 

Selon nous, il semble bien que l’on voit cohabiter un dieu très impersonnel  et un dieu très personnel et qu’il serait  syncrétique de vouloir en tenter la synthèse.  Nous préférons, tout au contraire, insister sur l’existence de formes très différenciées même si elles  ne s’affirment pas comme telles. Entre ces deux extrémes, se situe le dieu biblique, au sens du chapitre Ier de la Genése, tel que nous l’avons décrit dans un récent texte, le dit chapitre ayant été d’ailleurs  « charcuté » à l’envi et défiguré pour lui faire dire ceci ou cela; On passe ainsi d’un dieu créateur et à un homme créateur (de dieux), à l’imitation du premier.

Dès lors quelle valeur accorder à de telles créations? C’est toute la question de la créativité de l’erreur  (cf notre contribution aux Eloges, Ed Lierre & Coudrier, 1991 (avec Alain Kieser  et Anne Rose). Le seul dieu qui nous intéresse est transcendental, à savoir qu’il accomplit des travaux au  delà des possibilités humaines ordinaires que l’on qualifie volontiers de  « miracles » mais il peut tout à fait exister de pseudo-miracles et pour nous les seuls vrais miracles  ne sont pas ponctuels mais structurels, durables, à l’instar  de la « Création »,  ce qui n’est pas le cas de la traversée de la Mer Rouge (Livre de l’Exode) ou des guérisons opérées par  Jésus.(Evangiles).

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 31 01 25

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, syncrétisme, théologie | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Le dieu adamique

Posté par nofim le 31 janvier 2025

jacques halbronn Critique  biblique. Le  dieu  adamique

 

L’emploi du terme Adam fait l’objet de diverses interprétations. D’aucuns n’hésitent pas à traduire par le générique « homme »; « humanité »  alors qu’il s’agirait bien plutôt de la « création » d’une nouvelle forme  d’être faisant pendant à la « création » du Ciel et de la Terre, qui correspond à l’émergence d’un nouveau « cosmos » se rajoutant au préexistant. Pour nous, Adam est celui que l’on désigne selon un critère géographique assez inadéquat, comme « Juif » ou « Israélite », en référence  aux deux royaumes (« maisons »)  se constituant à la mort de Salomon.  Le personnage d’Adam, dont l’image sera très vite brouillée, dès les chapitres suivant le premier,  est dès les versets 26 et 27 marqué par un passage insolite du singulier (Oto) au pluriel (Otam) Mais  le texte ne nous explique même pas ce que désigne le mot « Adam », sorte d’ OVNI.

 Genése  I 

כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ.  26 Dieu dit: « Faisons Adam à notre image, à notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s’y meuvent. »
כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ:  זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם.  27 Dieu créa Adam à son image; c’est à l’image de Dieu qu’il le (Oto) créa. Mâle et femelle il les (Otam) créa.
כח וַיְבָרֶךְ אֹתָם, אֱלֹהִים, וַיֹּאמֶר לָהֶם אֱלֹהִים פְּרוּ וּרְבוּ וּמִלְאוּ אֶת-הָאָרֶץ, וְכִבְשֻׁהָ; וּרְדוּ בִּדְגַת הַיָּם, וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבְכָל-חַיָּה, הָרֹמֶשֶׂת עַל-הָאָרֶץ.  28 Dieu les (Otam) bénit en leur (lahem) disant « Croissez et multipliez! Remplissez la terre et soumettez-la! Commandez aux poissons de la mer, aux oiseaux du ciel, à tous les animaux qui se meuvent sur la terre! »

 

 Selon  le  Rav Yehiel BRAND, « Adam est le premier homme que D.ieu a créé ; il n’était pas juif. Le peuple hébreu est devenu juif à proprement parler quand ils ont reçu la Torah au mont Sinaï, 2448 années plus tard. »
Nous  ne souscrivons pas à une telle présentation/ La Loi instaurée par le Créateur est déjà en oeuvre dès le premier chapitre de la Genése et cela englobe Adam qui en est le vecteur central. La réception au Mont Sinaî figure dans le Livre de l’Exode, axé autour des « Beney Israel »,et nie ipso facto que le plan divin ait pu se mettre en place dès le départ.  Ce  serait là une vision israélo-chrétienne existentielle  alors que notre approche se veut structurelle, déterministe.
La prophétie de Jérémie  fausse nos  représentations  (ch. XXXI, 31) car ce qu’on appelle nouvelle alliance est l’alliance première alors que ce qu’on y appelle ancienne alliance est postérieure! Pour nous, le plan divin entendait qu’Adam suivrait des lois aussi rigoureuses que les astres qu’il avait établis, dans les premiers versets du chapitre I. La réception sinaitique est typique  de l’esprit de ce qui est ici présenté comme première alliance. Il y a donc  inversion.  Le Shema Israel rappelle  la première  véritable  alliance qui inscrit les commandements « dans le coeur ».  Selon notre terminologie, la vraie première alliance est de l’ordre de la Subconscience alors que l’autre alliance « sinaitique »  est de l’ordre de la Surconscience. L’Histoire a montré qu’en effet, les hommes sont plus avertis  quant à  la Surconscience que quant à la  Subconscience et de nos jours, c’est bien cet ordre de la Subconscience qui est nié par une humanité en quête d’un dieu « personnel », s’adressant aux humains alors que la subconscience -dont l’astrologie est l’émanation par excellence- fait l’objet d’un déni alors qu’elle est le fondement même de la création d’Adam.

 

 

Jérémie  XXXI

 

ל הִנֵּה יָמִים בָּאִים, נְאֻם-יְהוָה; וְכָרַתִּי, אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל וְאֶת-בֵּית יְהוּדָה–בְּרִית חֲדָשָׁה.  30 Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,
לא לֹא כַבְּרִית, אֲשֶׁר כָּרַתִּי אֶת-אֲבוֹתָם, בְּיוֹם הֶחֱזִיקִי בְיָדָם, לְהוֹצִיאָם מֵאֶרֶץ מִצְרָיִם:  אֲשֶׁר-הֵמָּה הֵפֵרוּ אֶת-בְּרִיתִי, וְאָנֹכִי בָּעַלְתִּי בָם–נְאֻם-יְהוָה.  31 qui ne sera pas comme l’alliance que j’ai conclue avec leurs pères le jour où je les ai pris par la main pour les tirer du pays d’Egypte, alliance qu’ils ont rompue, eux, alors que je les avais étroitement unis à moi, dit le Seigneur.
לב כִּי זֹאת הַבְּרִית אֲשֶׁר אֶכְרֹת אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל אַחֲרֵי הַיָּמִים הָהֵם, נְאֻם-יְהוָה, נָתַתִּי אֶת-תּוֹרָתִי בְּקִרְבָּם, וְעַל-לִבָּם אֶכְתְּבֶנָּה; וְהָיִיתִי לָהֶם לֵאלֹהִים, וְהֵמָּה יִהְיוּ-לִי לְעָם.  32 Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d’Israël, au terme de cette époque, dit l’Eternel: Je ferai pénétrer ma loi en eux, c’est dans leur coeur que je l’inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
לג וְלֹא יְלַמְּדוּ עוֹד, אִישׁ אֶת-רֵעֵהוּ וְאִישׁ אֶת-אָחִיו לֵאמֹר, דְּעוּ, אֶת-יְהוָה:  כִּי-כוּלָּם יֵדְעוּ אוֹתִי לְמִקְּטַנָּם וְעַד-גְּדוֹלָם, נְאֻם-יְהוָה–כִּי אֶסְלַח לַעֲוֺנָם, וּלְחַטָּאתָם לֹא אֶזְכָּר-עוֹד.  {ס} 33 Et ils n’auront plus besoin ni les uns ni les autres de s’instruire mutuellement en disant: « Reconnaissez l’Eternel! » Car tous, ils me connaîtront, du plus petit au plus grand, dit l’Eternel, quand j’aurai pardonné leurs fautes et effacé jusqu’au souvenir de leurs péchés.

 

 Si l’on relit  Genése I, il y a une interpolation avec les versets 20 à 25 qui empêche de percevoir le continuum  entre  la création des astres et celle d’Adam qui en reléve directement dans son mode de fonctionnement. En fait, l’image même d’Adam s’en trouve brouillée car elle est présentée  sans aucune préparation sans que l’on nous précise son rôle si ce n’est qu’il est à la ressemblance du Créateur.

 

 

טז וַיַּעַשׂ אֱלֹהִים, אֶת-שְׁנֵי הַמְּאֹרֹת הַגְּדֹלִים:  אֶת-הַמָּאוֹר הַגָּדֹל, לְמֶמְשֶׁלֶת הַיּוֹם, וְאֶת-הַמָּאוֹר הַקָּטֹן לְמֶמְשֶׁלֶת הַלַּיְלָה, וְאֵת הַכּוֹכָבִים.  16 Dieu fit les deux grands luminaires: le plus grand luminaire pour la royauté du jour, le plus petit luminaire pour la royauté de la nuit, et aussi les étoiles.
יז וַיִּתֵּן אֹתָם אֱלֹהִים, בִּרְקִיעַ הַשָּׁמָיִם, לְהָאִיר, עַל-הָאָרֶץ.  17 Et Dieu les plaça dans l’espace céleste pour rayonner sur la terre;
יח וְלִמְשֹׁל, בַּיּוֹם וּבַלַּיְלָה, וּלְהַבְדִּיל, בֵּין הָאוֹר וּבֵין הַחֹשֶׁךְ; וַיַּרְא אֱלֹהִים, כִּי-טוֹב.  18 pour régner le jour et la nuit, et pour séparer la lumière des ténèbres. Dieu considéra que c’était bien.
יט וַיְהִי-עֶרֶב וַיְהִי-בֹקֶר, יוֹם רְבִיעִי.  {פ} 19 Le soir se fit, le matin se fit, – quatrième jour. (…..)
כו וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, נַעֲשֶׂה אָדָם בְּצַלְמֵנוּ כִּדְמוּתֵנוּ; וְיִרְדּוּ בִדְגַת הַיָּם וּבְעוֹף הַשָּׁמַיִם, וּבַבְּהֵמָה וּבְכָל-הָאָרֶץ, וּבְכָל-הָרֶמֶשׂ, הָרֹמֵשׂ עַל-הָאָרֶץ.  26 Dieu dit: « Faisons l’homme à notre image, à notre ressemblance, et qu’il domine sur les poissons de la mer, sur les oiseaux du ciel, sur le bétail; enfin sur toute la terre, et sur tous les êtres qui s’y meuvent. »
כז וַיִּבְרָא אֱלֹהִים אֶת-הָאָדָם בְּצַלְמוֹ, בְּצֶלֶם אֱלֹהִים בָּרָא אֹתוֹ:  זָכָר וּנְקֵבָה, בָּרָא אֹתָם.  27 Dieu créa l’homme à son image; c’est à l’image de Dieu qu’il le créa. Mâle et femelle furent créés à la fois.

 

JHB 31 01 25

Publié dans anthropocosmologiz, ASTROLOGIE POLITIQUE, Bible, théologie | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Epistémologie. Quel modéle pour l »astrologie?

Posté par nofim le 29 janvier 2025

jacques  halbronn   Epistémologie. Quel modéle pour l »astrologie?

 

En 1986; dans  « La pensée astrologique » (parue en préambule de l’Histoire de l’Astrologie de Serge Hutin, Rééd  Artefact), nous avions émis la thèse d’une auto-programmation de l’Humanité et d’une instrumentalisation du systéme solaire, dans notre étude des  résultats Gauquelin, ce qui avait scandalisé  Patrice Guinard qui voyait d’un mauvais oeil l’idée d’une astrologie  fabriquée par nos sociétés, 

Cette position prenait d’ailleurs le contre pied de la question de « l’influence des astres » (titre du premier ouvrage de Michel Gauquelin, 1955)L Aujourd’hui, nous penchons pour un troisiéme type d’explication, à savoir une programmation voulue par les « dieux » ou si l’on préfére par des extra-terrestres ou en tout cas par une civilisation technologiquement très avancée, ce qui nous raméne dans le champ de la théologie et du premier chapitre du Livre de la Genése  » Elohim créa le ciel et la terre », puis, un peu plus loin  » Elohim  créa Adam ».  Pour nous, créer signifie produire quelque chose de nouveau venant s’ajouter à un état antérieur.  C’est ainsi que nous comprenons les 3 premiers versets du Livre de la Genése. l’hébreu marque ici un passé: (« hayita ») וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ

א בְּרֵאשִׁית, בָּרָא אֱלֹהִים, אֵת הַשָּׁמַיִם, וְאֵת הָאָרֶץ.  1 Au commencement, Dieu créa le ciel et la terre.
ב וְהָאָרֶץ, הָיְתָה תֹהוּ וָבֹהוּ, וְחֹשֶׁךְ, עַל-פְּנֵי תְהוֹם; וְרוּחַ אֱלֹהִים, מְרַחֶפֶת עַל-פְּנֵי הַמָּיִם.  2 Or la terre n’était que solitude et chaos; des ténèbres couvraient la face de l’abîme, et le souffle de Dieu planait à la surface des eaux.
ג וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים, יְהִי אוֹר; וַיְהִי-אוֹר.  3 Dieu dit: « Que la lumière soit! » Et la lumière fut.

 Les juifs  devraient être désignés comme le peuple d’Adam et surtout pas comme le peuple d’Israel! Adam est présenté dès le premier chapitre de la Genése, le seul  ayant une véritable valeur car dès le deuxiéme chapitre, on bascule dans un discours  frelaté. L’astrologie ne se conçoit ni dans le cadre d’une évolution  « naturelle », ni dans celui d’une transmission lamarckienne des caractères acquis, résultat d’un façonnage des hommes. Elle ne reléve ni d’un dieu trop impersonnel (celui de la Science, de la métaphysique), ni d’un dieu par trop personnel (celui des Chrétiens et des Musulmans)

 

 

 

 

JHB 31 01 25

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, théologie | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Cyclologie astrologique des trois dieux/ Divinités dures/molles

Posté par nofim le 28 janvier 2025

jacques  halbronn  Cyclologie  astrologique  des  trois dieux, Divinités  dures /molles

 

De même que l’on associa les dieux du panthéon gréco-romain aux 7  jours de la semaine, nous nous proposons de relier les trois temps du cycle de Saturne à trois idées de la divinité. 

La phase cardinale est celle de la théologie  juive, biblique, telle que nous la comprenons, à savoir en phase avec le « plan divin », avec ce qu’il peut avoir de vertical. C’est le Deus Faber.

La phase  fixe  est celle de la cosmologie, d’un dieu du « big bang », de la Nature, du paganisme.

  La phase mutable est celle du peuple d’en bas, immanente et non transcendante. C’est l’Homme-Dieu,  Jésus. 

 

Tous les 2 ans et 4 mois (7 ans/3),l’on change de divinité, d’énergie. Comme dit l’Ecclésiaste, il y  a un temps pour chaque chose. Le passage d’une phase à la suivante est marqué par une certaine immédiateté mathématique. Le passage de Saturne sur un des trois secteurs qui découpent chacun  des quadrants saisonniers  se fait nettement sentir  et il importe de s’y préparer et de prendre les précautions qui s’imposent. C’est ainsi que lorsque Saturne entra en Gémeaux, en 1942, ce fut l’application de la « Solution Finale », à l’encontre des Juifs  lesquels sont portés par la phase cardinale qui précéde la phase fixe, laquelle est  décalée par rapport à la théologie biblique.. D’où un certain  basculement. Il ne faut donc pas s’étonner de ce que Saturne en Poissons, signe mutable, ait dominé le 7 octobre 2023 avec le massacre des Juifs, près de Gaza. 

On assiste ainsi à une dégradation de la tonalité de début de quadrant vers une négation croissante du plan divin. Avec les signes fixes, la référence à la Nature tend à effacer le rôle du dieu biblique et avec les signes mutables, nouvelle dégradation. Cela dit, à la fin de la présence de Saturne en signe mutable fait immédiatement suite le temps des signes cardinaux, ce qui est assez spectaculaire. Ainsi, le Débarquement  en Normandie eut lieu exactement au moment où Saturne entrait en cancer, signe cardinal.(juin  1944) Mais dès 1948, avec le  départ  des Britanniques  jouant les Ponce Pilates, Saturne  entrerait  en Vierge, signe mutable, ce  qui allait conduire à la partition de la Palestine mandataire, censée être le lieu du Foyer Juif  et les Arabes s’étaient mis en tête de poursuivre la solution finale initiée lors du passage de Saturne en gémeaux, Sept ans après le déclenchement de la Solution Finale!

Sur le web

« Le jour de la création d’Israël, au milieu de la liesse populaire, David Ben Gourion aurait glissé au jeune Shimon Peres, futur Premier ministre : Tu vois, aujourd’hui, ils dansent, mais, demain, ils verseront leur sang. Le 15 mai 1948, dès le lendemain de la déclaration d’indépendance, les troupes de plusieurs pays membres de la Ligue arabe (Égypte, Irak, Jordanie, Liban, Syrie, Yémen) envahissent la Palestine. »    Nous dirons que la phase cardinale  met en évidence des individus remarquables, des « prophétes » alors que la phase mutable s’intéresse aux peuples; On note que dans la Bible, Dieu promet à ses prophétes, d’Abraham  à Moïse, une abondante descendance.

« Dieu dit à Abraham : « Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t’indiquerai. Je ferai de toi un grand peuple, je te bénirai, je magnifierai ton nom : sois une bénédiction ! Par toi se béniront tous les clans de la terre » (Gn 12, 1. 3). »

En fait le  seul Dieu  qui fasse sens, selon nous, est le  Dieu « créateur » d’un systéme, d’un dispositif bio-tehnologique, celui évoqué par le premier chapitre de la Genése qui est pour nous la seule référence  au sein d’un Pentateuque récupéré par l’israélo-christianisme qui propose un dieu  qui intervient, par trop personnel, qui n’est en fait qu’ une projection , alors que le seul dieu, digne de ce nom, a mis en place un systéme astrologique cyclique qui n’implique aucune intervention  ultérieure. Par ailleurs, le dieu « originel », le « Premier Mobile »  est un dieu aveugle, par trop impersonnel, aléatoire, celui d’un SPinoza (Deus sive Natura) Face au dieu  « dur » de la Genése, on  a donc des divinités « molles », malléables. Un de nos correspondants (Charles  D.), marqué par le christianisme « mooniste », nous écrit que « l’homme hérite de la  créativité de Dieu » car  « Dieu n’a pas créé les êtres humains  comme des robots », précise-t-il.

 

 

 

JHB 31 01  25

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, théologie | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Pour un judaisme sans Spinoza et sans Israel.

Posté par nofim le 25 janvier 2025

jacques  halbronn   Pour un judaisme sans Spinoza  et sans Israel.

 

Nous dirons que la spiritualité des humains se partage entre  trois instances, trois « dieux », ce qui peut recouper quelque part l’idée de Trinité véhiculée par le Christianisme.

Un dieu « premier mobile », selon la formule spinozienne  « Deus sive Natura » , laquelle ignore ce que nous appelons la « nouvelle Nature » (Création), que l’on peut qualifier de « grec » Un dieu à l’origine de l’Univers.

2 Un dieu « créateur » de notre monde, formateur d’une nouvelle Humanité « adamique » et dont l’astrologie serait l’instrument cyclique.  On parlera d’Elohim.

3  Un dieu « inventé », « créé », par les hommes, dont ils se seraient dotés et qui est le dieu de ce que nous appelons l’israélo-christianisme.  On parlera de Yahwé (tétragramme)

Le  judaïsme correspond au  deuxiéme cas et c’est pourquoi nous pronons un dieu purifié, sans Spinoza et sans Israel, ce qui implique une alliance entre Judaisme et Astrologie dans l’esprit du premier chapitre de la Genése.. Il importe de prendre conscience que la Bible est presque totalement sous l’emprise du troisiéme cas. Rappelons le chapitre III du Livre de l’Exode où Yahwé se présente devant l’Hébreu Moïse en tant que dieu des Enfants (Beney) d’Israel Mais on a vu qu’au chapitre IV de l’Exode, Moïse entendait quitter le pays de Madian pour retourner en Egypte auprès de ses frères Hébreux. A la mort de Salomon, deux Royaumes se constitueront autour de deux  temples, à Jérusalem et sur le mont Garizim (pour le Royaume d’Israel)

 Sur le web

 » Une controverse oppose les Samaritains et les juifs depuis l’Antiquité. Chacune des deux communautés affirme que son sanctuaire – celui du mont Garizim, à côté de Naplouse, en Cisjordanie pour les premiers, et celui de Jérusalem pour les seconds – est le lieu légitimé par les textes sacrés pour accueillir les sacrifices ».

  On ne peut que regretter, tout autant que la complaisance envers ces « Fils d’Israel », les positions judaiques par rapport à l’astrologie (cf notre ouvrage Le monde juif et l’astrologie. Ed Arché, 1985) car celle-ci- à condition  d’être réformée et refondée- est la manifestation la plus probante de ce qui a été instauré selon le deuxième cas (cf supra).  Signalons que le mariage juif passe par la formule du mari: « par cet anneau, tu es consacrée selon la loi  de Moïse  et d’Israël’!

En tout état de cause, le cycle de 7 ans (Astrologie Septennale), confère à chacune de ces « théologies », une place, centrale, à tour de rôle.  Saturne en signe cardinal (cas n°2), en signe fixe (n°1), en signe mutable ( cas n°3)

 

 

 

 

 

JHB 25 01 25

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, judaîsme, théologie | Pas de Commentaire »

jacques halbronn Le ternaire au prisme de l’astrologie, de Jean Pierre Nicola à l’Astrologie septénnale.

Posté par nofim le 24 janvier 2025

 

Jacques  halbronn   Le ternaire au prisme de l’astrologie, de Jean Pierre Nicola à l’Astrologie septénnale.

 

A l’instar  d’André Barbault, Nicola  aura cherché à structurer l’astrologie à partir des planétes et non à partir du Zodiaque, ce qui a donné son RET, dans les années soixante du siècle dernier.(La condition solaire)Alors que le Zodiaque proposait un ternaire à partir des quadruplicités, divisant chaque quadrant  saisonnier en trois « modes » (cardinal, fixe, mutable), Nicola aura préféré regrouper les planétes du systéme solaire en trois groupes, distribués selon leur positions respectives, incluant Uranus, Neptune et Pluton dans un seul et même groupe « T », puis Saturne, Jupiter  et Mars (groupe E) et enfin, les astres les plus rapides, Mercure, Vénus et Soleil (groupe R)  Quant aux définitions d’un tel ternaire, Représentation, Existence, Transcendance (reprises de la philosophie/phénoménologie allemande), elles semblent devoir s’appliquer à une approche psychologique. Pour l’astrologie septénnale, une seule planéte suffit, à savoir Saturne et trois types de secteurs font l’affaire. On est donc aux antipodes  et notre démarche se veut occamienne alors que celle de l’Astrologie Conditionnaliste nous semble assez baroque, kaléidoscopique, liée d’ailleurs à la carte du ciel alors que ce document ne nous est d’aucune utilité. Selon nous le ternaire se situe au niveau cyclique avec le passage tous les 840  jours d’une phase à une autre, depuis la phase cardinale jusqu’à la phase mutable., en 7 ans, tout compris.

 

En Astrologie  septennale  et Société/Politique:

 

Premier temps Structure ( Plan, Projet Futur), deuxième temps, Nature (Ecologie,  Présent), troisième temps, Culture (Histoire, Passé)

 

Pour  notre  astrologie, la prévision ne fait sens que dans le court terme (Astrologie en dentelles versus astrologie à la louche). Il importe de se préparer optimalement, à chaque changement structurel et la déontologie de l’astrologue  implique de ne pas intervenir après coup, quand les choses ont déjà été enclenchées, sachant que le passage d’une phase à la suivante est  immédiat, ne prévient pas, comme lorsqu’on allume un appareil ou qu’on l’éteint en l’espace d’une seconde. L’astrologie pour être crédible doit  toujours  avoir un coup d’avance.  Sinon, elle n’est que la mouche du coche!

L’astrologie, par ailleurs, n’impacte directement qu’une élite laquelle va entrainer des populations. Elle s’inscrit dans une théologie biblique; dans un « plan divin », elle est une création  et n’est pas le résultat d’une évolution, l’effet d’un environnement;

 

 

 

 Archives:https://www.youtube.com/watch?v=cfDp-g-A24I

Aspects selon l’astrologie trinitaire – Jacqueline Bony-Belluc

Jacqueline Bony-Belluc a présenté lors du Congrès de Paris, qui s’est tenu du 7 au 9 décembre 1979, une intervention sur « Les aspects selon l’astrologie trinitaire ». Bien que le contexte ne fournisse pas de détails spécifiques sur ses théories ou ses conclusions, il est clair qu’elle a exploré la notion des aspects astrologiques à travers le prisme de l’astrologie trinitaire. L’astrologie trinitaire se concentre généralement sur les relations entre les planètes et les influences qu’elles exercent les unes sur les autres etc » 

 

 

JHB  24 01 25

 

 

 

 

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, Bible, théologie | Pas de Commentaire »

12345...29
 

Hertiuatipo |
L'actualité du droit d... |
Beats Pas Cher |
Unblog.fr | Annuaire | Signaler un abus | Lixueosche
| Kenpkcv
| Luivaterfoxs