jacques halbronn La dimension exceptionnelle du Livre du prophéte Osée

Posté par nofim le 28 octobre 2024

 

 jacques  halbronn   La dimension exceptionnelle  du Livre du prophéte Osée

 

 Il nous apparait que le livre d’Osée  détonne par rapport aux autres livres des Prophétes car il  souligne à quel point Israel est rejeté alors que tant d’autres de cette collection adoptent une position pour le moins  ambivalente, pouvant aisément porter à confusion, ce qui laisse soupçonner des interpolations.. Tout se passe comme si ce livre avait échappé à la vigilance des scribes chargés d’estomper les différences entre les deux Royaumes. Ainsi, Osée a le mérite  de remettre les pendules à l’heure. Il s’adresse à Samarie et à Israël mais aussi à Ephraïm.  Qu’on en juge par cet extrait de son  chapitre VIII où il est question du veau fabriqué par des artisans car si c’était un « vrai » veau, il en serait autrement On trouve dans Osée cette célébre formule « qui séme le vent récolte la tempête ».

On y trouve la véritable portée du « Ecoute Israel »  dans une version plus aurhentique et plmus crédible que dans le Pentateuque:

 

א שִׁמְעוּ דְבַר-יְהוָה, בְּנֵי יִשְׂרָאֵל:  כִּי רִיב לַיהוָה, עִם-יוֹשְׁבֵי הָאָרֶץ–כִּי אֵין-אֱמֶת וְאֵין-חֶסֶד וְאֵין-דַּעַת אֱלֹהִים, בָּאָרֶץ.  1 Ecoutez la parole de l’Eternel, enfants d’Israël! car l’Eternel prend à partie les habitants de ce pays, parce qu’il n’y a ni vérité, ni bonté, ni connaissance de Dieu dans ce pays.

 

 

Osée I

ז וְאֶת-בֵּית יְהוּדָה אֲרַחֵם, וְהוֹשַׁעְתִּים בַּיהוָה אֱלֹהֵיהֶם; וְלֹא אוֹשִׁיעֵם, בְּקֶשֶׁת וּבְחֶרֶב וּבְמִלְחָמָה, בְּסוּסִים, וּבְפָרָשִׁים.  7 Quant à la maison de Juda, je la chérirai et j’assurerai son salut par l’Eternel, son Dieu; mais je ne la sauverai ni par l’arc et le glaive, ni par les combats, les chevaux et les cavaliers. »

 

 Osée  xIII  et XIV  et les idoles 

 

ב וְעַתָּה יוֹסִפוּ לַחֲטֹא, וַיַּעֲשׂוּ לָהֶם מַסֵּכָה מִכַּסְפָּם כִּתְבוּנָם עֲצַבִּים, מַעֲשֵׂה חָרָשִׁים, כֻּלֹּה; לָהֶם, הֵם אֹמְרִים, זֹבְחֵי אָדָם, עֲגָלִים יִשָּׁקוּן.  2 Et maintenant, ils redoublent leurs fautes; ils se sont fait des idoles avec leur argent, et avec leur industrie, des images; tout cela c’est œuvre d’artiste. C’est à elles qu’ils s’adressent; et pour rendre hommage à des veaux, ils immolent des hommes.

 

ט אֶפְרַיִם, מַה-לִּי עוֹד לָעֲצַבִּים; אֲנִי עָנִיתִי וַאֲשׁוּרֶנּוּ, אֲנִי כִּבְרוֹשׁ רַעֲנָן–מִמֶּנִּי, פֶּרְיְךָ נִמְצָא.  9 Ephraïm, qu’ai-je donc de commun avec les idoles? Moi seul j’exauce, je vois tout; semblable à un cyprès toujours vert, je suis la source de tous tes biens.

 

Osée  VIII

 
ה זָנַח עֶגְלֵךְ שֹׁמְרוֹן, חָרָה אַפִּי בָּם; עַד-מָתַי, לֹא יוּכְלוּ נִקָּיֹן.  5 Ton veau, ô Samarie, a cédé la place, ma colère s’est allumée contre eux: jusqu’à quand seront-ils incapables de pureté?
ו כִּי מִיִּשְׂרָאֵל, וְהוּא–חָרָשׁ עָשָׂהוּ, וְלֹא אֱלֹהִים הוּא:  כִּי-שְׁבָבִים יִהְיֶה, עֵגֶל שֹׁמְרוֹן.  6 Il est bien l’œuvre d’Israël; un artisan l’a confectionné, et il n’est pas un dieu: certes, le veau de Samarie sera réduit en menus morceaux.
ז כִּי רוּחַ יִזְרָעוּ, וְסוּפָתָה יִקְצֹרוּ; קָמָה אֵין-לוֹ, צֶמַח בְּלִי יַעֲשֶׂה-קֶּמַח–אוּלַי יַעֲשֶׂה, זָרִים יִבְלָעֻהוּ.  7 Car ils sèment le vent et ils récoltent la tempête; pour eux, point de blé! C’est une végétation qui ne produit pas de farine: dût-elle en produire, des étrangers la dévoreraient. JHB  28 10 24 

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jacques halbronn Théologie. Nouvelle Alliance et rejet de l’encadrement étatique

Posté par nofim le 27 octobre 2024

jacques  halbronn Théologie. Nouvelle Alliance (Jérémie XXXI) et rejet de l’encadrement  étatique.  

Jérémie  XXXI

לב כִּי זֹאת הַבְּרִית אֲשֶׁר אֶכְרֹת אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל אַחֲרֵי הַיָּמִים הָהֵם, נְאֻם-יְהוָה, נָתַתִּי אֶת-תּוֹרָתִי בְּקִרְבָּם, וְעַל-לִבָּם אֶכְתְּבֶנָּה; וְהָיִיתִי לָהֶם לֵאלֹהִים, וְהֵמָּה יִהְיוּ-לִי לְעָם.  32 Mais voici quelle alliance je conclurai avec la maison d’Israël, au terme de cette époque, dit l’Eternel: Je ferai pénétrer ma loi en eux, c’est dans leur coeur que je l’inscrirai; je serai leur Dieu et ils seront mon peuple.
לג וְלֹא יְלַמְּדוּ עוֹד, אִישׁ אֶת-רֵעֵהוּ וְאִישׁ אֶת-אָחִיו לֵאמֹר, דְּעוּ, אֶת-יְהוָה:  כִּי-כוּלָּם יֵדְעוּ אוֹתִי לְמִקְּטַנָּם וְעַד-גְּדוֹלָם, נְאֻם-יְהוָה–כִּי אֶסְלַח לַעֲוֺנָם, וּלְחַטָּאתָם לֹא אֶזְכָּר-עוֹד.  {ס} 33 Et ils n’auront plus besoin ni les uns ni les autres de s’instruire mutuellement en disant: « Reconnaissez l’Eternel! » Car tous, ils me connaîtront, du plus petit au plus grand, dit l’Eternel, quand j’aurai pardonné leurs fautes et effacé jusqu’au souvenir de leurs péchés.
לד כֹּה אָמַר יְהוָה, נֹתֵן שֶׁמֶשׁ לְאוֹר יוֹמָם, חֻקֹּת יָרֵחַ וְכוֹכָבִים, לְאוֹר לָיְלָה; רֹגַע הַיָּם וַיֶּהֱמוּ גַלָּיו, יְהוָה צְבָאוֹת שְׁמוֹ.  34 Ainsi parle le Seigneur qui créa le soleil pour la lumière du jour, donna mission à la lune et aux étoiles d’éclairer la nuit, qui agite la mer et fait mugir ses flots, lui qui a nom l’Eternel-Cebaot:

 On retrouve cette idée d’inscription dans le coeur  dans la profession de foi  juve, qu’est le Shéma (Ecoute) Israel, cela renvoie à la transmission par le sang (Nouvelle Alliance) et non par le livre (Ancienne Alliance)

Rappelons le « Notre Père » des Chrétiens

Notre Père, qui es aux cieux,
que ton nom soit sanctifié,
que ton règne vienne,
que ta volonté soit faite sur la terre comme au ciel.
Donne-nous aujourd’hui notre pain de ce jour.
Pardonne-nous nos offenses,
comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés.
Et ne nous laisse pas entrer en tentation
mais délivre-nous du Mal. Amen 

 Il est question dans ces textes d’un Ordre divin voué à être respecté et qui ne laisse plus aucune place à la désobéissance, comme nous avons eu l’occasion de le signaler et de le souligner à maintes reprises. D’aucuns objecteront  que l’homme n’est plus alors qu’un automate, qu’un robot comme s’il fallait préférer la tentation, l’erreur. Quel dilemme!.  On nous sert une apologie de l’Etat sans lequel tout ne serait que désordre, Mais en réalité, ce sont toutes les utopies constitutionnelles et  juridiques qui se seront révélées toxiques, avec de pseudo cyclicité, un découpage du temps sans aucun fondement cyclologique scientifique- ce qui tient à l’incurie des instances de recherche  concernant le traitement de la chose astrologique depuis Gassendi et Descartes (Discours de la Méthode), consacrée par l’Académie Royale des Sciences, au milieu du XVIIe siècle.

Avec la Révolution Industrielle,  nos sociétés modernes se sont cru capable d’inventer des mécaniques politiques en paralléle avec les mécaniques industrielles; Mais elles n’ont pas trouvé le bon « carburant » pour les faire fonctionner, d’où la multiplicité des coups d’Etat de tout acabit visant à secouer le joug de telles mécaniques; On pense au «  coup d’État du 2 décembre 1851   (…) acte par lequel Louis-Napoléon Bonaparte, président de la Deuxième République française depuis trois ans, conserve le pouvoir à quelques mois de la fin de son mandat alors que la Constitution de la Deuxième République lui interdisait de se représenter » (sur le web).  C’est lorsque les humains prétendent déterminer leur Ordre que le Mal survient, voulant rivaliser avec le plan divin. Comme il est dit, dans le Pater Noster,  un ordre qui associe la terre et le ciel

 

jHB 27 10 24

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jacques halbronn Le refus des offrandes

Posté par nofim le 16 octobre 2024

jacques  halbronn   Le  refus des offrandes 

 

  Nous avons deux exemples de rejet d’une offrande par « Dieu ».  Il apparait que  le « Dieu » ainsi campé par le texte biblique, préfére le vivant à ce qui vient de la terre (Adama), à l’instar d’une idole.

 

 Genése IV

ג וַיְהִי, מִקֵּץ יָמִים; וַיָּבֵא קַיִן מִפְּרִי הָאֲדָמָה, מִנְחָה–לַיהוָה.  3 Au bout d’un certain temps, Caïn présenta, du produit de la terre, une offrande au Seigneur;
ד וְהֶבֶל הֵבִיא גַם-הוּא מִבְּכֹרוֹת צֹאנוֹ, וּמֵחֶלְבֵהֶן; וַיִּשַׁע יְהוָה, אֶל-הֶבֶל וְאֶל-מִנְחָתוֹ.  4 et Abel offrit, de son côté, des premiers-nés de son bétail, de leurs parties grasses. Le Seigneur se montra favorable à Abel et à son offrande,
ה וְאֶל-קַיִן וְאֶל-מִנְחָתוֹ, לֹא שָׁעָה; וַיִּחַר לְקַיִן מְאֹד, וַיִּפְּלוּ פָּנָיו.  5 mais à Caïn et à son offrande il ne fut pas favorable; Caïn en conçut un grand chagrin, et son visage fut abattu.

 Osée chapitre  8
5L’Eternel a rejeté ton veau, Samarie! Ma colère s’est enflammée contre eux. Jusques à quand refuseront-ils de se purifier? 6Il vient d’Israël, un ouvrier l’a fabriqué, Et ce n’est pas un Dieu; C’est pourquoi le veau de Samarie sera mis en pièces. 7Puisqu’ils ont semé du vent, ils moissonneront la tempête; Ils n’auront pas un épi de blé; Ce qui poussera ne donnera point de farine, Et s’il y en avait, des étrangers la dévoreraient.…

Rappelons  le contexte dans lequel vécut Abraham et l’on raconte qu’il détruisit les idoles de son père.

Josué 24 – Abraham, un ancien adorateur d’idoles

Cet article sur Josué 24.2-3 a pour sujet le fait qu’Abraham était un adorateur d’idoles avant que Dieu l’appelle hors de son pays et le délivre de son idolâtrie par pure grâce.

  • « Vos pères, Térah, père d’Abraham et père de Nahor, habitaient depuis toujours de l’autre côté du fleuve et ils servaient d’autres dieux. J’ai pris votre père Abraham de l’autre côté du fleuve et je lui ai fait parcourir tout le pays de Canaan. »

Josué 24.2-3

Abraham était-il un adorateur d’idoles avant d’avoir été appelé par Dieu? Josué 24.2-3 dit ceci (cette traduction est fidèle à l’original en hébreu) :

« Vos pères, Térah, père d’Abraham et père de Nahor, habitaient depuis toujours de l’autre côté du fleuve et ils servaient d’autres dieux. J’ai pris votre père Abraham de l’autre côté du fleuve et je lui ai fait parcourir tout le pays de Canaan. »

La première phrase de ce texte contient un sujet (« vos pères »), suivi d’une apposition explicative (« Térah, père d’Abraham et père de Nahor »), suivi de deux verbes (« habitaient » et « servaient »). La question est de savoir si Abraham, mentionné ici, est inclus parmi ceux qui servaient d’autres dieux ou non. Le texte peut donner l’impression que seul Térah servait d’autres dieux. Le problème avec cette interprétation est que le sujet et les deux verbes sont tous au pluriel. Même si Térah semble particulièrement visé, le sujet principal et les deux verbes nous assurent qu’ils étaient plusieurs pères à habiter de l’autre côté du fleuve (c’est-à-dire le fleuve Euphrate) et à adorer d’autres dieux. Qui pouvaient bien être ces « pères » en plus de Térah? »

Se pose la question du nom même d’Adam  à rapprocher d’Adama la terre (terme utilisé à propos des offrandes de Cain?   La terre est l’élément que l’homme maitrise à la différence des autres et en tout état de cause, les hommes ne sont pas capables de maitriser le vivant, qui est le domaine réservé de Dieu.

Cela dit c’est de la femme/femelle  que sort du vivant – l’enfant- et non du mâle qui ne produit que de la matière  (terre) brute. Dieu préfére le vivant mais cela renvoie au sacrifice d’Isaac (Ismaël), « premier né »  demandé à Abraham  (ligature), ce qui s’apparente au cas de Abel offrant à Dieu du vivant. Genése IV  « Abel offrit, de son côté, des premiers-nés de son bétail, de leurs parties grasses »

 

JHB 18 10 24

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jacques halbronn Epistémologie. Théologie et Science chez Descartes.

Posté par nofim le 15 octobre 2024

jacques halbronn  Epistémologie.  Théologie et Science  chez Descartes   

 

La Science est conditionnée par la Création divine, ce qui pose la question  dite du » Dessein intelligent » derrière la Nature, thème que l’on retrouve chez Spinoza. Cela conduit Descartes à considérer qu’il y  a de la logique en toute chose, ce en quoi il faut croire, ce qui sous tend le « Cogito » qui veut que rien n’ait lieu par hasard, sans raison. Cela nous fait penser à Leibniz, rendu par Voltaire (Candide)  « Tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes possibles. » (Pangloss).

Discours de la Méthode

 » Toutes nos idées ou notions doivent avoir quelque fondement de vérité car il ne serait pas possible  que Dieu qui est tout parfait et tout véritable, les eut mis en nous sans cela »

Nous dirons  que son épistémologie est indissociable de sa théologie. Mais Descartes ne fait pas, comme nous le faisons, de distinguo entre Nature et Surnature. Or, selon nous, une telle confusion va conduire Descartes à attribuer à la Nature ce qui reléve de la SurNature. Cette cohérence parfaite que Descartes veut décrire n’est pas première mais seconde (méta, post) Il y a là une facheuse  ambiguité  dès lors que l’on n’entreprend d’opérer une telle distinction dans le temps comme dans l’espace, projetant sur la Nature ce qui est de l’ordre de la Sur Nature, laquelle vient s’y super-poser. Ce que nous « pensons »  n’est pas ce qui est Nature mais bien  ce qui est SurNature, dont l’homme est l’émanation (cf  la création d’Adam, Genése I)

Pourtant Descartes n’est pas étranger à l’idée de « réduction »; de passage d’une infinité de données à un nombre limité de types, de maximes.

Troisième Partie: ‘je me formai une morale par provision qui ne consistait qu’en trois ou quatre maximes »

Sur le web

« Descartes explique qu’il faut commencer par réduire la difficulté en décomposant une question compliquée en des questions plus simples »
En fait, le passage de l’Infini au fini est celui de la Nature à la SurNature.  On retombe sur la question de l’Astrologie que Descartes entend exclure de ses réflexions alors qu’il s’agit là du coeur même de la SurNature  et du Surhomme. On en revient au premier verset du Pentateuque  Dieu créa le Ciel et la Terre, mais cela signifie une « intervention » et non une création ex  nihilo, un reformatage. Dans une lettre à Elisabeth de janvier 1646, Descartes  déclare: » Avant qu’il nous ait envoyé en ce monde, Dieu a su exactement quelles seraient les inclinaisons de notre volonté, c’est lui-même qui les a mises à nous, c’est lui aussi qui a disposé toutes les autres choses qui sont hors de nous pour faire que tels ou tels objets se présentassent à nos sens à tel ou tel temps, à l’occasion desquels il a su que notre libre arbitre nous déterminerait à telle ou telle choses » En fait Descartes  fait de l’astrologie sans le savoir, ce qui n’a rien d’étonnant vu qu’il ne l’a pas étudiée!  Siignalons à propos de Descartes  le compte rendu  en 1999 d’Hervé Drévillon de l’ouvrage de Micheline Grenet – qui  oublié de signaler notre ouvrage paru en 1993 sur le Centilogue de Nicolas Bourdin,  alors même qu’il en avait repris des passages dans sa thèse de doctorat (1994) Drévillon attribue à Mersenne  une traduction de Gassendi sur l’Astrologie (cf notre communication en 1992, Actes du Colloque de Digne)

 

Couverture fascicule

Micheline Grenet, La passion des astres au XVIIe siècle. De l’astrologie à l’astronomie

Revue d’Histoire Moderne & Contemporaine  Année 1999  46-4  pp. 816-818
Couverture fascicule

JHB 25 10 24

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jacques halbronn Epistémologie. La méthode des Deux Temps.

Posté par nofim le 14 octobre 2024

jacques  halbronn Epistémologie.  La méthode des Deux Temps

 

. Notre ambition  est de proposer un nouveau « Discours de la Méthode » en réponse, réplique à celui de René Descartes (1637), à  près  de 400 ans d’intervalle. Nous nous référerons notamment à trois domaines: le passage de l’astronomie à l’astrologie Histoire de l’Astrologie, le passage de l’écrit  l’oral (Histoire des langues), le passage de la Nature à la SurNature (Histoire de la théologie). Il s’agit pour nous de dénoncer une tendance générale au télescopage (expression liée à l’usage de  la lunette astronomique  qui se plie et se déplie. Quand elle se plie, ce qui est en haut passe au niveau de ce qui est en bas. On pense au phallus, à la  verge, et à son érection. On pense au passage de la matière à la forme, du jour et de la nuit, mais aussi à la dualité entre conditions nécessaires et conditions suffisantes, ce qui implique la prise en compte de deux temps, de deux stades successifs. Encore faut-il  parvenir à déterminer ce qui correspond au premier temps et au second temps. Se pose ainsi la problématique de l’alternance et de la cyclicité/cyclologie.

I  De l’astronomie à l’astrologie 

Un obstacle épistémologique majeur dans le cas de l’Astrologie concerne son rapport à l’astronomie. Selon nous, l’astrologie « sort » de l’astronomie, en constitue un aboutissement au prix d’une nécessaire décantation/réduction/abréviation, ce qui est le propre du Second Temps.  Or, tout indique que ce principe de réduction aura été oublié depuis fort longtemps tant et si bien que l’astrologie contemporaine aura adopté un surcroit de planètes (Uranus, Neptune, Pluton etc) au lieu d’en limiter le nombre. Cependant, la pratique du « signe » de naissance, sur la base du seul facteur solaire est bien l’illustration d’un processus réducteur qui s’oppose aux tenants du « thème natal », de la « carte du ciel » avec son caractères exhaustif. D’où  notre publication, en 1994, de L’Astrologie selon Saturne, où nous montrons la possibilité de ne retenir que les mouvements d’un seul astre à travers le Zodiaque, non pas le Soleil dont le cycle est annuel mais Saturne qui met 28 ans environ pour faire le tour du Zodiaque (cf nos Clefs pour l’astrologie  Ed Seghers, nouvelle édition, 1993)

 

II  De l’écrit à l’oral

Il nous aura fallu beaucoup de temps (cf  nos mémoires de linguistique de 1987-89) pour prendre toute la mesure de la dialectique de l’écrit et de l’oral  en  français, l’écrit tendant à occulter l’oral : les paroles s’envolent, les écrits restent du fait même de l’absence d’enregistrement sur la longue durée. Notre apprentissage de l’hébreu (à partir de 1968)  nous aura fait pencher en faveur du primat de l’oral sur l’écrit et l’enfant ne parle-t-il pas avant de savoir lire/écrire? Et pourtant, nous avons fini par conclure à l’inverse à savoir qu’il faut impérativement connaitre les codes de prononciation d’une langue, ce qui est particulièrement vrai pour le français, langue à deux niveaux par excellence, ce qui confère toute leur importance aux marqueurs de genre. Paradoxalement,  la dépendance de l’oral par rapport à l’écrit permet une grande liberté de cisellement au locuteur.

On dira que l’oral est un dépassement de l’écrit tout comme (cf supra) l’astrologie est un dépassement de l’astronomie, la forme un dépassement de la matière première. L’enfant, certes, passe par l’oralité avant d’accéder à la « lecture » mais il  y a là comme une inversion de la dynamique et par la suite, il lui faudra maitriser les modes de passage de l’écrit vers l’oral, en une sorte de sevrage. On ne passe pas de petit à petite mais bien de petite à petit, du féminin vers le masculin, à l’opposé de l’enseignement en vigueur du français. On est bien là au coeur de notre « méthode des 2 temps ».

 

 

III de la Nature à la Surnature. 

Selon il importe de distinguer ce qui reléve de la Nature de ce qui reléve de la Surnature alors que l’on tend à confondre ces deux plans, attribuant à la Nature ce qui est de l’ordre de la SurNature, ce qui n’est pas sans poser  question au niveau théologique.  Selon nous, le premier chapitre du Livre de la Genése traite non pas de la Création mais de la Formation (cf un ouvrage majeur de la Kabbale,  le « Sefer Yetsira »,  la « tsoura » צורה étant la forme en hébreu), la Formation est ce qui donne forme et donc cela ne peut correspondre qu’à un second temps, à un reformatage de ce qui préexiste, précéde, le  terme ‘création » étant problématique  et l’on précise « ex nihilo ». D’aucuns voudraient que leur  » dieu » ait procédé « ex nihilo », se situant en premier lieu alors que ce qui est initial est « brut », « in-forme » et va  devoir être (re)travaillé…

Cela dit, ce qui vient ensuite peut être dégradé, corrompu par rapport au stade originel. On ne peut donc qualifier le second stade comme « supérieur » à moins de ne prendre ce terme qu’au niveau formel : ce qui se trouve au dessus ou par dessus le marché. En tout état de cause,  dans une perspective  cyclique, on devra toujours en  revenir, pendant un certain temps,  au premier stade/

 

 

 

 

JHB 17 10 24

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jacques halbronn Genése/ La Tour de Babel et son Astrologie selon Saturne

Posté par nofim le 4 octobre 2024

jacques Halbronn  Genése XI./ La Tour de Babel et son Astrologie selon Saturne.

En 1976, dans notre partie consacrée à l’astrologie mondiale, in Clefs pour l’Astrologie,  nous avions fondé notre approche sur la dialectique des empires alternativement s’édifiant et s’écroulant, en une sorte de Mythe de  Sisyphe.

א וַיְהִי כָל-הָאָרֶץ, שָׂפָה אֶחָת, וּדְבָרִים, אֲחָדִים.  1 Toute la terre avait une même langue et des paroles semblables.
ב וַיְהִי, בְּנָסְעָם מִקֶּדֶם; וַיִּמְצְאוּ בִקְעָה בְּאֶרֶץ שִׁנְעָר, וַיֵּשְׁבוּ שָׁם.  2 Or, en émigrant de l’Orient, les hommes avaient trouvé une vallée dans le pays de Sennaar, et s’y étaient arrêtés.
ג וַיֹּאמְרוּ אִישׁ אֶל-רֵעֵהוּ, הָבָה נִלְבְּנָה לְבֵנִים, וְנִשְׂרְפָה, לִשְׂרֵפָה; וַתְּהִי לָהֶם הַלְּבֵנָה, לְאָבֶן, וְהַחֵמָר, הָיָה לָהֶם לַחֹמֶר.  3 Ils se dirent l’un à l’autre: « Çà, préparons des briques et cuisons-les au feu. » Et la brique leur tint lieu de pierre, et le bitume de mortier.
ד וַיֹּאמְרוּ הָבָה נִבְנֶה-לָּנוּ עִיר, וּמִגְדָּל וְרֹאשׁוֹ בַשָּׁמַיִם, וְנַעֲשֶׂה-לָּנוּ, שֵׁם:  פֶּן-נָפוּץ, עַל-פְּנֵי כָל-הָאָרֶץ.  4 Ils dirent: « Allons, bâtissons-nous une ville, et une tour dont le sommet atteigne le ciel; faisons-nous un établissement durable, pour ne pas nous disperser sur toute la face de la terre. »
ה וַיֵּרֶד יְהוָה, לִרְאֹת אֶת-הָעִיר וְאֶת-הַמִּגְדָּל, אֲשֶׁר בָּנוּ, בְּנֵי הָאָדָם.  5 Le Seigneur descendit sur la terre, pour voir la ville et la tour que bâtissaient les fils de l’homme;
ו וַיֹּאמֶר יְהוָה, הֵן עַם אֶחָד וְשָׂפָה אַחַת לְכֻלָּם, וְזֶה, הַחִלָּם לַעֲשׂוֹת; וְעַתָּה לֹא-יִבָּצֵר מֵהֶם, כֹּל אֲשֶׁר יָזְמוּ לַעֲשׂוֹת.  6 et il dit: « Voici un peuple uni, tous ayant une même langue. C’est ainsi qu’ils ont pu commencer leur entreprise et dès lors tout ce qu’ils ont projeté leur réussirait également.
ז הָבָה, נֵרְדָה, וְנָבְלָה שָׁם, שְׂפָתָם–אֲשֶׁר לֹא יִשְׁמְעוּ, אִישׁ שְׂפַת רֵעֵהוּ.  7 Or çà, paraissons! Et, ici même, confondons leur langage, de sorte que l’un n’entende pas le langage de l’autre. »
ח וַיָּפֶץ יְהוָה אֹתָם מִשָּׁם, עַל-פְּנֵי כָל-הָאָרֶץ; וַיַּחְדְּלוּ, לִבְנֹת הָעִיר.  8 Le Seigneur les dispersa donc de ce lieu sur toute la face de la terre, les hommes ayant renoncé à bâtir la ville.
ט עַל-כֵּן קָרָא שְׁמָהּ, בָּבֶל, כִּי-שָׁם בָּלַל יְהוָה, שְׂפַת כָּל-הָאָרֶץ; וּמִשָּׁם הֱפִיצָם יְהוָה, עַל-פְּנֵי כָּל-הָאָרֶץ.  {פ} 9 C’est pourquoi on la nomma Babel, parce que là le Seigneur confondit le langage de tous les hommes et de là l’Éternel les dispersa sur toute la face de la terre.

 Cinquante ans plus tard, nous  continuons à penser que l’astrologie « tourne » autour d’une telle problématique binaire. Mais pour accepter  notre modéle, cela exige une considérable décantation, réduction de la matière céleste de base qu’est l’astronomie. Rien n’est pire, selon nous, que de vouloir aligner l’astrologie sur l’astronomie tant leurs raison d’être s’opposent. Une astronologie sous le joug de l’astronomie se condamne à l’impuissance car l’astronomie est, par excellence, le lieu de la diversité dont parle l’épisode babélien et cela est particulièrement manifeste dans le recours des astrologues aux planétes trans-saturniennes, cadeau empoisonné de la part de l’astronomie à l’astrologie, ce qui engendre une astrologie surdimensionnée. L’astrologie est traversée par deux visions opposées du Ciel, celle  du premier et celle du second, le premier étant celui d’une humanité première et le second d’une « sur humanité » : la première humanit est liée à l’astronomie  vers laquelle la cyclicité nous ramène périodiquement, c’est alors le temps du thème astral et ses méandres labyrinthiques dans lequel tant d’astrologues continuent à se complaire à l’encontre de notre astrologie saturnienne, fidéle au principe économique d’Occam. Or, actuellement, le temps est à la réduction, au délestage des poids morts, des doubles emplois.

On est en droit de penser que le chapitre XI du Livre de la Genése doit être placé en tête,  les 10 premiers versets en constituant le préambule. A partir du verset 11 du dit chapitre, on parle des Générations (Toldoth, mot rendu par le grec Genése) comme au chapitre V dont nous avons déjà traité.

Genése  XI

אֵלֶּה, תּוֹלְדֹת שֵׁם– 10 Voici les générations (Toldoth) de Sem..

 Toute l’astrologie réside, comme on l’ a vu,  dans les premiers versets du Chapitre XI Mais déjà au début du premier chapitre de la Genése, en son premier verset, l’accent était mis sur le lien entre un nouveau  Ciel (Shamayim), une nouvelle  Terre (Eretz), et, plus loin,   une  nouvelle  Humanité (Adam)

 

JHB 04 09 24

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jacques halbronnn Que faut-il entendre par « miracle »?.

Posté par nofim le 23 septembre 2024

jacques  halbronnn  Que faut-il  entendre  par « miracle« 

 

  Sommes nous conscients des « vrais » miracles dès lors que nous ne connaissons pas certaines lois régissant notre monde? C’est ainsi que le « miracle » astrologique n’est  perceptible qu’à condition que nous acceptions l’existence d’une certaine influence des astres à distinguer de ce  qui reléverait seulement de quelque impact environnemental. Dans notre ouvrage  ‘Le monde  juif  et l’astrologie » (Ed Arché, Milan, 1985), nous mettions en évidence  que l’on parlait dans certains commentaires (midrashim) de miracle quand un homme échappait au destin prévu par l’astrologie, son « mazal »  (cf notamment le traité Shabbat du Talmud de Babylone).  Le miracle est propre à la « Sur Nature » en ce qu’il vient compléter, dépasser la « Nature » mais en ce sens, le miracle doit instaurer ses propres lois et donc ses récurrences à travers les âges. D’où toute l’ambiguité de ce terme puisqu’il signifie à la fois la remise en question d’un état antérieur mais que le refus du miracle astrologique conduit à nier l’intervention d’un dieu venant réparer le monde.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 23 09 24.

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Jacques Halbronn Théologie Que peut valoir une chronologie calquée sur la Bible?

Posté par nofim le 23 septembre 2024

Jacques  Halbronn  Théologie . Que peut  valoir une chronologie calquée sur la Bible?

 

 La critique biblique telle que nous la concevons et la pratiquons ne peut que mettre en garde contre tout discours qui s’appuierait sur la succession des chapitres du Pentateuque; On constate  que le chapitre II  du Livre de la Genése est en rupture avec le chapitre premier et que le « récit » de la création de la femme (isha à partir de « ish ») est complétement décalé par rapport à une humanité à l’image de Dieu, ce qui est repris au chapitre V . Décidément, les chapitres  intercalaires  II à I V sont une interpolation et d’ailleurs, Elohim  se transforme en « Yahwé Elohim » alors même que ce n’est que dans le Livre de l’Exode, avec le Buisson Ardent (ch III), que le nom de ce dieu des Enfants d’Israel est dévoilé!

Quant à l’histoire des 12  fils de Jacob-Israel, ce qui sous tend l’expression  Enfants d’Israel, qui ne voit qu’il s’agit d’une fabrication émanant du Royaume sécessionniste d’Israel (à la mort de Salomon), visant  à affirmer une prétendue unité d’origine  avec le Royaume de Juda  alors même que le schisme  ne s’explique que par un état d’asservissement des populations du nord par  la dynastie davidienne? Quant à Adam, il ne saurait correspondre au premier homme mais bien au Surhomme,  et  l’expression  « les fils d’Adam » ne sauraient être rendue  par « les fils de l’Homme ». On a bien deux filiations: les fils d’Adam  et les fils de Jacob-Israel. Moïse correspond à un « fils d’Adam », missionné pour guider les « Enfants d’Israel » et c’est bien là que se joue le drame de la domination des Adamites sur les Israélites! On peut donc regretter qu’en hébreu moderne, on emploie la formule  » Ben  Adam  » et « Beney Adam » pour désigner tout homme car ainsi la langue véhicule une traduction fautive!

Il conviendrait en outre d’éviter de présenter le « dieu » à l’image duquel Adam  est « formé » comme un dieu « premier », un « premier mobile », alors qu’il s’agit d’un dieu qui intervient dans le processus évolutif de l’Univers, tout comme Adam dans le processus de l’Humanité.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 23 09 24

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jacques halbronn Epistémologie. Pour une théologie biblique de l’intervention et de la Superposition;

Posté par nofim le 21 septembre 2024

jacques  halbronn Epistémologie.  Pour une théologie biblique de l’Intervention et de la Superposition 

  Dans le domaine religieux comme dans le domaine politique, ce qui nous intéresse  est le second temps, le temps d’après  versus le temps d’avant, le  « premier » temps, ce qui va dans le sens de la transmutation, de la méta-morphose. 

Le dieu de la Bible n’est pas un dieu « premier », n’est pas celui de la matière « première », du « premier mobile », ce qui correspond à une sorte d’état gazeux, informe, un contenu sans contenant, un signifié sans signifiant même si de nombreux Juifs  ont tendance à vouloir faire de leur  « dieu » un dieu qui serait à l’origine du monde, le terme étant compris au sens de l’Univers.

Par ailleurs, nous proposons de parler d’une création de superposition, qui vient recouvrir voire se substituer à un premier état. Cela signifie qu’il y a un état « supérieur » et un état « inferieur », nécessairement antérieur, basique. (de ce qui est « en bas ») 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  21 09 24

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jacques halbronn Epistémologie. Ce qui précéde et ce qui suit. Matière/Forme; Féminin-masculin. Nature/Surnature. Signifiant/signifié, contenant/contenu, diurne/nocturne

Posté par nofim le 21 septembre 2024

jacques  halbronn  Epistémologie. le Méta.  Ce qui précéde et ce qui suit. Matière- forme. Féminin – masculin. Nature et Surnature, Signifiant/signifié,  contenant/contenu,  diurne/nocturne  etc. 

Il importe de déterminer dans quel ordre les choses s’enchainent. C’est la problématique du « méta », ce qui vient par dessus le marché, « en plus ». Prenons le cas de la dialectique classique en linguistique entre signifiant et signifié. Est ce le signifiant qui précéde le signifié ou bien l’inverse? On peut d’ailleurs  transposer avec contenant et contenu, matière et forme. Est ce le contenant qui a besoin d’un contenu ou le contenu qui aurait besoin d’un contenant, serait-ce la matière qui attend une forme ou la forme en quéte de matière, de substance ? 

Dans notre étude parue il y a 30 ans, l’astrologue face à son client. Les ficelles du métier,  nous faisions dire  dans une scénette que l’astrologue cherchait quelqu’un à qui appliquer, adapter son modéle alors que son client cherchait un modéle pour donner forme à son vécu existentiel.  Il nous semble bien, tout bien pensé, que la matière précéde la forme, qu’elle est « informe » et qu’elle a besoin d’une certaine formulation, d’un certain formatage, tout comme le signifié  d’un signifiant, la chose d’un mot pour la dé-finir, la désigner.

Au  niveau théologique, nous avons développé la notion de Surnature, de ce qui vient transformer la Nature car le dieu biblique est celui qui transmute, qui métamorphose (qui change la forme, la magnifie, la sublime) et ce dieu correspond au Shabbat, lequel doit attendre la tombée de la nuit et  donc la fin du  jour. De même , on parlera d’Adam comme un Surhomme et non comme un « premier homme », traduction habituelle. 

La langue française véhicule exemplairement une telle dualité diachronique quand elle change le féminin  en masculin, en l’abrégeant, en le décantant, en le  réduisant, ce que peu de langues sont de nos jours, en mesure de produire..  

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 14 00 24

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