jacques halbronn L’homme est une machine supérieure aux machines qu’il crée.
Posté par nofim le 10 mai 2025
jacques halbronn L’homme est une machine supérieure aux machines qu’il crée.
Notre anthropologie tend à souligner nos déterminismes innés qui font de nous des machines supérieures. Il n’est pas tolérable de laisser les machines nous diriger et force est de constater que le rejet des élites aura conduit à privilégier le rôle des machines non humaines mais fabriquées par les hommes, ce qui n’est pas la même chose. Il y a une idolatrie des machines, lesquelles serait censées avoir toujours le dernier mot, sans appel. On a l’image de l’homme assisté par une machine et dont le pouvoir est fonction de son obéissance aveugle à celle-ci.
En réalité, au plus haut niveau, les hommes sont des machines organiques et non point mécaniques. Les enjeux les plus vitaux pour la survie de notre Humanité dépendent de l’aptitude des sociétés à repérer en leur sein les « Justes » (tsadiqim), comme on le dit dans le Livre de la Genése, à propos du sort réservé à Sodome. La fonction principale de ces « machines » supérieures, non créées par les hommes mais par les « dieux », est de lutter contre la corruption, la dégradation des corps et des esprits. D’où nos topiques sensorielles qui attribuent aux hommes les plus doués, l’aptitude à repérer, par avance grâce à leur vigilance visuelle qui ne laisse rien passer, les dysfonctionnements des textes, des langues, des dispositifs de tous ordres et aux femmes l’aptitude à « sentir » ce qui est en train de pourrir – grâce à leur odorat. Ces machines humaines ont une certaine infaillibilité, elles sont programmées pour empecher et dénoncer l’incompétence. Nous dirons qu’au regard de l’arbre séphirotique, la machine humaine se place du côté de « Din », de la rigueur et fait pendant à Hessed, la miséricorde, l’indulgence, le ventre « mou », dialectique que l’on retrouve en Astrologie Septenale, entre la première et la seconde moitiés de chaque période saturnienne de 7 ans. Mais l’on retrouve ici, justement, un autre aspect de a Machine humaine, celle qui marque le temps, sans être une horloge mécanique. Ce sont les chefs, « maitres des horloges ».
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«L’Etat, gardien des horloges» «Faut-il y voir une sorte de réappropriation de la métaphore voltairienne du grand horloger ?» se questionne Delphine Gaston-Sloan. En effet, en 1772, dans l’une de ses distiques publiées dans les Cabales, l’auteur avait repris la figure de l’horloger en référence à Dieu, «le créateur de l’univers» : «L’univers m’embarrasse, et je ne puis songer, que cette horloge existe et n’ait point d’horloger.» Cette comparaison entre Dieu et l’horloger avait déjà été faite par René Descartes dans Essais philosophiques, suivis de la métaphysique. »
Il y a, certes, conflictualité entre le calendrier constitutionnel, fabrication des humains et le calendrier cosmique, céleste, émanant de la « Création du Monde » (Genése I) On a vu récemment la levée de boucliers lors de la dissolution de l’Assemblée Nationale, il y aura bientôt un an, par Emmanuel Macron. Mais qui, de nos jours, connait les rouages du calendrier céleste? La communauté astrologique véhicule une astrologie décadente laquelle doit être condamnée par ceux qui sont censés veiller sur la bonne santé des sociétés. Il est urgent de conférer à notre Astrologie Septénale, un rôle central en termes de cyclicité, mais cela exige que l’on veille à l’épanouissement des éléments les plus prometteurs, ceux qui, justement, doivent guider notre Humanité.
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« De l’homme-machine au cerveau-machine
Le corps est « une machine qui se remue de soi-même ». Le 23 novembre 1646, cette formule a été employée par Descartes, dans une lettre au Marquis de Newcastle. Un siècle plus tard, La Mettrie publie son célèbre ouvrage L’homme-Machine (1748), dans lequel il expose une conception mécaniste de l’homme. Cette visée mécaniste s’est poursuivie et, de nos jours, elle se traduit par l’idée que le cerveau humain pourrait être une machine informatique. »
. JHB 10 05 25
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