jacques halbronn Psychosociologie et théologie. Ce qui est interdit est ce dont on est dispensé.

Posté par nofim le 27 janvier 2024

jacques halbronn   Psychosociologie et théologie; Ce  qui  est interdit est ce dont on est dispensé.

 

  Peut-on adopter, s’identifier  aux  interdits propres à un groupe? Peut on  appliquer à un autre groupe les interdits de son propre  groupe? Il  y a là deux points qui ne nous semblent pas avoir été traités convenablement, à ce jour, notamment au niveau éthique et religieux. 

C’est ainsi que l’interdiction de consommer du porc empruntée par l’Islam au judaisme ne nous semble pas être acceptée en ce que cela dispense les Musulmans d’en manger. Or, aucun interdit ne saurait se généraliser car  tout interdit suppose précisément qu’il n’en soit pas ainsi, car cela ne serait pas une formule viable à grande échelle. Il en est ainsi pour le respect du Shabbat qui dispense les Juifs d’accomplir certaines taches alors que ces taches n’en doivent pas moins être accomplies socialement. De même pour le porc, si personne ne peut en manger, à quoi bon en faire l’élevage? 

C’est dire que l’acceptation d’un interdit doit être sérieusement étudiée et n’est pas sans conséquence à commencer par le fait que tel groupe peut bénéficier d’un certain privilége, d’une certaine dispense qui ne devra pas être ipso facto accordé à un  autre groupe. On aura donc compris que l’interdit n’est pas nécessairement stigmatisant Bien au contraire.

On soulignera le fait que l’interdit de telle ou telle pratique n’est nullement un rejet de celle-ci en tant que telle mais qu’elle comporte un caractère exceptionnel. Cela dit, du fait du mimétisme, tel groupe sera tenté de s’arroger tel interdit propre à un groupe qui lui sert de modéle, de référence et il conviendra d’y mettre le hola pour éviter tout processus de substitution.  Tel groupe peut se permettre certaines choses, ce qui englobe un processus de dispense. Par exemple, ce n’est pas parce que tel groupe se verra dispensé de l’impot qu’une telle disposition pourra s’appliquer à tous. C’est d’ailleurs ce qui s’est joué avec l’Abolition des Priviléges en 1789. Mais la question qui se pose alors est la suivante: est ce que telle ou telle forme de dispense, a sa raison d’être.? On pense au monde de l’enfance qui ne saurait être assujetti aux mêmes contraintes que celui des adultes ou au fait que les femmes, la plupart du temps, ont pu être dispensées d’aller à l’armée, ce qui aura eu des effets remarquables pendant la première guerre mondiale au niveau de leur emploi. Un cas mimétique  remarquable  est le refus d’une certaine population ouvrière d’accepter certains travaux jugés dégradants dont elle entend être dispensée et qu’elle s’interdit  de pratiquer. On parlera alors de mimétisme dispensatoire  du pourquoi moi ? Droits et devoirs sont intimement liés.

Cela pose le probléme de l’interdépendance des classes sociales et la dispense apparait comme un marqueur.

 

 

JHB 27 01 24

 

 

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jacques halbronn Le devoir d’inventaire concernant les traditions.

Posté par nofim le 9 novembre 2022

jacques halbronn    Le devoir d’inventaire concernant les traditions

 

La plupart des gens se contentent de transmettre ce qu’ils ont reçu, c’est d’ailleurs le sens du mot « kabbala » mais est ce que cela n’implique pas un devoir préalable d’inventaire? Mais qui est capable de mener à bien une telle entreprise critique? Le plus souvent, les gens semblent vouloir se résigner à transmettre « tel quel » un certain savoir « traditionnel » comme nous avons eu l’occasion de le signaler à maintes reprises, qu’il s’agisse d’astrologie, de langue, d’Ecritures Saintes. D’ailleurs, pour beaucoup, une telle tâche serait  vaine car une providence veille à ce que tout se passe pour le mieux, car il faudrait avoir foi en ce que l’avenir nous réserve et nous révélera. Nous sommes loin, pour notre part, de partager un tel optimisme et nous faisons la part de la corruption, de l’erreur, de la dégradation et nous pensons qu’il faut nettoyer, restaurer les données qui nous sont parvenues et chercher à remonter le temps à partir de telles traces. En ce sens, nous nous rattachons au courant critique qui aura marqué le XVIIe siècle, avec notamment Spinoza et Richard Simon (cf notre post doctorat « Le dominicain Giffré de Réchac et la naissance de la critique nostradamique au XVIIe siècle », EPHE Ve section, 2007), en ligne sur la plateforme SCRIBD)  On dressera ici le bilan de  notre travail critique en ses différentes branches. 

I  Astrologie

Nous avons montré que l’astrologie ne devait pas adopter tout ce qui est véhiculé par l’astronomie et qu’elle devait se limiter aux facteurs nécessaires à son bon fonctionnement. D’où l’accent mis sur le bon usage de la planéte Saturne en tant que curseur mobile unique pointant successivement deux secteurs.  Au prisme de la mythologie dont l’astrologie est farcie,  le couple Pluton-Cérés a été remplacé par le couple Jupiter-Mercure. Or, ce couple Pluton Cérés met en évidence une dualité fondamentale sur le plan théologique, que l’on retrouve dans l’opposition  entre Juifs et Chrétiens..

 

II  Français

Nous avons montré que la langue française avait su préserver une pratique phonologique que les autres langues avaient dissipée, notamment en ce qui concerne les marqueurs de genre et ce grâce à une tradition orale ayant su préserver sa dynamique.. 

 

III  Centuries 

Nous avons montré que les Centuries  n’étaient pas sous la forme de quatrains l’oeuvre de Michel de Nostredame même s’ils  recyclent certains documents dont il est l’auteur, comme sa prophétie sur l’Antéchrist  qui aurait du naitre en 1566. Les Centuries tout comme la Bible sont le fait de partis opposés, catholiques et protestants, d’où d’ailleurs leur présentation en deux volets.

 

  IV Bible

 

Nous avons montré que l’Ancien Testament tel qu’il nous est parvenu est fortement marqué par l’idéologie sécessionniste du Royaume du Nord connu sous le nom d’Israel. Cela vaut notamment pour le Pentateuque et pour les Psaumes.  Les Juifs et les Israélites ne sauraient donc être confondus, les Israélites ayant généré le Christianisme, qui prend le contre pied de la Création en mettant notamment en exergue le miracle (chez Moise comme chez Jésus, avec la Résurrection)  Il importe de tirer les leçons astrologiques de la Bible à savoir la succession des vaches grasses et des vaches maigres et   l’addition personnifiée par la formation de la femme, décrite comme une « aide ».;

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB  09 11 22

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