histoire du mouvement astrologique français: la crise du GERASH en 1986

Posté par nofim le 2 novembre 2013

 

 

Histoire du Mouvement Astrologique Français. La  « dissolution » du GERASH  en 1986 et ses séquelles jusqu’en 1996

Par  Jacques Halbronn

 

Nous venons de découvrir un article, qui nous avait échappé – mais dont nous avons retrouvé la trace grâce à Google-  sous forme d’interview (qui doit dater de 1996  environ) intitulé  « L’aveugle philosophe peut-il promouvoirle paralytique astrologue ? Louis Saint Martin », paru dans le cadre du RAO  lyonnais  (revue 3 -7 – 11) et qui comporte certaines inexactitudes qu’il nous importe de corriger à l’intention des futurs historiens du mouvement astrologique français de la fin du XXe siècle. . Comme l’on sait, nous sommes particulièrement bien placés pour traiter d’une question que nous avons suivie de très près et qui concerne les conditions assez  particulières de la création de l’association lyonnaise CEDRA en 1986 par Maurice Charvet  et son épouse. (Anne-Claire Dupont)   Cette association importante est en effet née comme d’ailleurs beaucoup d’associations très humblement. Faisons justice d’emblée des propos véhiculés par certains (peut-être par ignorance ou par incompétence) selon lequel le CEDRA serait la « continuation »du GERASH, également lyonnais comme s’il s’était agi d’un simple changement de nom. Il n’en est rien. Mais ce n’est pas le cas, heureusement,  du texte dont il est ici question. On notera que nous avons ici affaire à trois associations lyonnaises.

 

Trois-Sept –Onze : au sujet De Louis saint Martin : « Nous l’avons interrogé sur un épisode de sa vie relationnelle astrologique, à savoir cette époque où, sortant de sa réserve, LSM prit part à un événement associatif qui compte dans l’histoire de l’astrologie française : la fin du GERASH, créé par Patrice Louaisel et présidé alors par Maurice Charvet (vice-présidé par Jacques Halbronn) et la création du CEDRA, conçu, institué et dirigé par M. Charvet. C’était en 1986-87. Nous avons demandé à notre interlocuteur quelle opinion il a de cette aventure et quelle leçon il en tire.

LSM : Pour progresser en astrologie, il est mieux de ne pas rester tout seul. A un moment donné de mon parcours j’ai donc eu envie de me rapprocher d’une association existante. Il y avait le GERASH. Mais en 86, les fondateurs du GERASH étaient en train de tuer leur propre enfant .Je me suis évertué à sauver cet enfant, à savoir : permettre l’heureuse transmission des avoirs du GERASH dont j’avais été élu Président, puis liquidateur administratif en A.G.E., au CEDRA, et contribuer de manière décisive à la création de celui-ci.  (…) Ce qui s’est passé au allant du ridicule au franchement odieux – avec, au passage, une tentative de détournement de biens sociaux heureusement déjouée – n’est qu’une illustration parmi tant d’autres du syndrome associatif astrologique.

RAO : Les faits n’étaient pas aussi simples : d’après nos propres constatations, des membres importants et compétents du GERASH et en particulier un ou deux cercles locaux se plaignaient de ne pas être assez associés à l’animation de l’association. Maurice Charvet se sentant mis en minorité a laissé le GERASH aux contestataires, en leur disant en quelque sorte « faites-le marcher comme vous le voulez, puisque vous vous prétendez si forts ». Or ils n’ont pas su tenir le gouvernail. Alors Maurice Charvet a créé une nouvelle association, le CEDRA, dont la structure pourrait assurer la bonne marche en évitant ce genre de conflit intérieur paralysant »

 

Notre commentaire :

Intéressant en effet ce regard rétrospectif qui peut  excuser certains oublis et confusions volontaires ou non (on se reportera au Guide Astrologique.  Ed  OIivier Laurens, Paris,  1997). L’’article a raison de préciser que Charvet avait claqué la porte du GERASH  en 1986 en laissant le champ  libre à Patrice Louaisel qui en était redevenu le Président, ce que l’on oublie ici de part et d’autre de préciser en le présentant comme « président fondateur »(en 1974). Ce « retour «  de Louaisel  (qui était parti à l’Ile de la Réunion) fut certainement la cause d’une crise au sein du GERASH (on signalera au regard de l’astrocyclogie que ce retour correspond à une phase ascendante de Saturne, en scorpion, avec en ligne de mire Antarés). Mais Charvet pour contrer Louaisel le nouveau Président n’avait rien trouvé de mieux que de nous faire élire Vice-Président à l’assemblée générale d’avril 1986, en pensant ainsi rendre le GERAS ingouvernable, tout en disposant au sein du Conseil de quelques personnes à sa solde, dont nous-mêmes qui lui devions notre élection à la vice-présidence, alors que par ailleurs nous présidions le MAU à Paris(mais avec un large réseau provincial (cf. le congrès d’Amiens en 86 par exemple) et avions, en 1985,  mis en orbite la FEA (Fédération des Enseignants en Astrologie) de Denise Daprey, dont plusieurs membres étaient des responsables de cercles locaux du GERASH dont la présidente Denise Daprey (Alain de Chivré était membre de la FEA tout comme d’ailleurs Louaisel). D’ailleurs, c fut lors du congrès de Lyon que nous avions organisé à Lyon en 1984, à la Bourse du Commerce (cf. vidéo sur teleprovidence),  que Denise Daprey avait été recrutée par Maurice Charvet, ce qui était assez risqué de sa part.

Or que se passa-t-il ? Louaisel,  réélu président, après une si longue absence, démissionne peu après l’AG  qui nous place comme vice-président, et  il est vrai que nous étions de longue date en concurrence… Il nous convoque et nous demande de venir récupérer, en les faisant venir de Lyon, transmis par Charvet,  tous les biens du GERASH qu’il avait stocké à Puteaux (92), dans la maison familiale. Ce n’était pas la faute de Louaisel si nous étions devenus vice-président (profitant aussi de la dynamique  de la phase ascendante de Saturne mais avec les reins plus solides). Note mère (alors âgée de  73 ans) était venue à Puteaux pour tout  transborder dans sa voiture en direction de Paris XIIIe. Aucun inventaire n’avait été dressé de ce que Louaisel nous avait transmis en juin 86 (date approximative) et seul existait l’inventaire réalisé lors de la passation entre Charvet et Louaisel, ce qui allait par la suite sensiblement compliquer les choses et nous mêles n’avions nullement vérifié si ce que nous passait Louaisel  était complet. Quelque part, ce faisant, Louaisel transmettait ainsi au responsable d’une association concurrente tous les biens du GERASH, ce qui en disait long sur l’amour que Louaisel et Charvet nourrissaient pour cette association.

Quand la revue Trois-Sept Onze, indique que nous étions « vice-président » sous la présidence de Charvet, cela n’a jamais été le cas puisque nous  sommes devenu vice-président sous Louaisel  et pas avant!

Or, qu’impliquait la démission de Louaisel sinon que nous devenions le nouveau président, tout au moins par intérim et doté des pouvoirs statutaires du Président, à savoir la faculté de réunir le Conseil d’Administration.  Autrement dit, si nous n’avons pas obtenu cette faculté, le Conseil n’aurait pu être réuni  statutairement, sauf à suivre une procédure consistant à  réunir les signatures ‘d’une majorité de membres du CA, selon les statuts, ce qui n’eut jamais lieu, ce qui prouve que nous exercions bel et bien la présidence de  plein droit… Donc, on peut se demander quand M. Saint Martin a-t-il pu être élu Président et par quelle instance ? Ce qu’il se garde bien de préciser. A aucun moment M. Saint Martin n’a exercé les droits relatifs à la Présidence ni en convoquant le CA ni l’AG extraordinaire, en septembre 86,  à Lyon, qui allait statuer au sujet de l’avenir du GERAS.  On notera en passant que ni M. Saint Martin, ni nous-mêmes n’étions des membres historiques du GERASh encore que nous l’ayons été au début de l’association avant de fonder le MAU et d’ailleurs grâce à des membres parisiens du GERASH (cf. le Guide de la  Vie Astrologique, Paris Trédaniel, 1984)

Mais quel aura été finalement le statut et le rôle de Louis de Saint Martin en cette année 1986, lui qui était un simple membre du Conseil d’administration, fraichement élu ? Comment démêler le vrai du faux ? Et à quel moment le CEDRA fait-il son apparition dans l’affaire ?

Sur ce dernier point, il est clair que la fondation du CEDRA visait à récupérer les biens du GERAS et notamment la revue Astralis auquel Charvet était très attaché.  Cela ne pouvait se faire que par une dissolution du GERASH avec dévolution des biens à une association, le CEDRA,  créée pour la circonstance, à la veille de l’assemblée générale extraordinaire  par d’anciens membres du GERAS, à savoir le couple Charvet, ce qui correspond à une manœuvre sur le bien-fondé de laquelle on pourrait s’interroger. Le fait que l’ AGE ait eu lieu  à Lyon, explique d’ailleurs la suite des évènements vu que Charvet y avait gardé une influence évidente sur les membres  du GERASH, tout démissionnaire qu’il était.

Il est donc vrai que M Saint Martin fut désigné par l’AGE comme liquidateur des biens du GERASH mais nullement en sa qualité de Président qu’il n’a jamais été. Mais alors, demandera-t-on  par quel tour de passe-passe en était on arrivé à cette extrémité ?  Le CA de Paris que nous présidions, face à  une situation assez critique avait voté une motion selon laquelle M. Saint Martin pourrait se présenter à la présidence du GERASH en vas de non dissolution, ce qui semblait permettre de calmer le jeu. Mais comme la dissolution fut votée, cette possibilité pour Saint Matin de devenir président devenait nulle été non avenue. Et M. Saint Martin, qui devait éviter la dissolution du GERASH – ce qui lui aurait permis de se faire élire par l’assemblée comme nouveau Président, selon ce dont le CA avait convenu, allait en  devenir le liquidateur  au profit du CEDRA, ce qui était une véritable journée des dupes ! Mais le problème, c’est que cette AGE allait bel et bien être présidé par M. Saint Martin comme s’il en avait reçu mandat par le CA alors même que c’est l’AG qui élit le Président du GERAS et non le CA et à notre connaissance  aucune élection d’un nouveau bureau du GERAS ne prit place lors de cette AGE puisque celle-ci vota la dissolution. Il eut fallu que nous-mêmes, président par interim du GERAS, élu par l’AG d’Avril, nous présideons la dite AGE et non M. Saint Martin qui n’avait pas été élu par l’AG d’avril 86 ! En laissant les choses de  faire ainsi, c’ était la dissolution elle-même qui ne se déroulait pas statutairement. Il y eut donc là un imbroglio qui allait pourrir la situation pendant des années…

Que se passa-t-il ensuite ?  Nous avons refusé toute transmission des biens au CEDRA lequel ne peut que s’emparer que du titre de la revue Astralis, ce que nous lui contesterons des années durant par ministère d’huissier.

Il faudra attendre 1995 pour que la justice rende un arrêt demandant que les biens du GERASH soient transmis au liquidateur Saint Martin mais  comme on l’a dit, sans disposer d’un inventaire  en bonne et due forme  de ce que nous avions reçu de Louaisel en 86.C’est dire que l ’arrêt était très vague à ce sujet. Contrairement à ce qu’affirme M ? saint Martin, le CEDRA ne bénéficia en réalité que du tire Astralis dont il avait commencé à se servir dès la dissolution, le reste luii étant parfaitement indifférent. Astralis était en fait un Etat dans l’Etat au sein du GERASH. Que récupéra M. Saint Martin ? Quasiment rien ! Quelques meubles, quelques anciens numéros d’Astrolabe (la revue antérieure à Astralis)  et d’Astralis..On ne savait pas ce que Louaisel avait gardé par devers lui et M. Saint Martin n’en avait pas la moindre idée. Est-ce que le CEDRA a récupéré les archives du GERAS, les registres  des réunions administratives ? La réponse est négative. Nous aurions pu facturer à M ? Saint Martin  l’occupation d’une cave pendant 9 ans. Nous ne l’avons pas fait. Nous n’avions fait que conserver certains éléments tant qu’une décision de justice n’avait pas été prise. En 89, Charvet avait été débouté en référé et nous avions été désigné comme gardien –en attendant- de biens dont aucune liste ne précisait la teneur. En 95, en appel, la Cour avait demandé  à ce que le liquidateur récupère ces biens, nous avons fait un geste dans ce sens, ce quo nous débarrassa. Et M. Saint Matin qui  en reçut livraison à Nîmes se hâta de les  transmettre à Charvet  à Lyon..

Mais il ne faudrait pas oublier le congrès  du GERASH que nous organisâmes  en mars 87 à Paris, au Couvent Saint jacques sur le thème « La Lune au Clair », ce qui montre que la « dissolution » était largement restée lettre morte.iIl est vrai qu’alors le srapports de force étaient totalement  inégauxx. D’un côté, une petite association lyonnaise qui venait de naitre et qui n’existait que sur la Bse du groupe de Lyon qui avait voté la dissolution  et de l’autre un ensemble considérable et bien plus puissant quant à son rayonnement comment témoigne le succès du dit Congrès (en partie en audio sur teleprovidence). On rappellera qu’une partie des forces vives du GERAS était passé dans le diton de la FEA.  Que par la suite le CEDRA soit devenu une association importante ne change rien à la situation des forces en présence dans les années 86-89.  Le CEDRA ne peut que se féliciter  rétrospectivement que nous n’ayons pas pris l’initiative d’un procès ou tout simplement en référé de l’interdiction jusqu’à nouvel ordre de l’usage du titre Astralis. Car le jugement qui déboutait Charvet en 1989  en nous instituant comme gardien, sans autre précision, des biens du GERASH jusqu’à nouvel ordre incluait ipso facto les biens immatériels que constituait le titre Astralis- c’était même le seul bien avéré et incontestable- et le nom d’Astralis dont le CEDRA  se servit pour ses éditons « CEDRA-Astralis » au début des années 90, donc avant d’y être autorisé par la justice. On peut dire que dans l’affaire Saint Martin fut le dindon de la farce. Qu’il vienne en 96, donc au lendemain de l’arrêt se pavaner pour se présenter comme celui qui a « sauvé » le GERASH en nous visant directement sans nous nommer pour « abus de biens sociaux » est purement  diffamatoire, ce qui exige une correction sauf à encourir un délit pour diffamation par voie de presse. En tout état de cause nous avons conservé certains biens qui nous avaient été transmis par Louaisel  en notre qualité de vice-président devenant ipso facto président par intérim, jusqu’à ce qu’il soit statué en 95 par la Cour d’Appel de Paris. (Suite à un premier jugent de 92 dont il avait été fait appel par nos soins). Et  à cette date, nous nous sommes débarrassés des biens dont l’inventaire restera toujours un mystère. M. Saint Martin sait pertinemment que la part la plus intéressante de ces biens ne lui ait jamais parvenue et il n’a pas fait diligence, il y aura bientôt 20 ans, à la réception des dits biens, pour s’assurer, en tant que liquidateur, de leur conformité avec la liste que Charvet avait communiquée à Louaisel, lequel d’ailleurs ne sera jamais inquiété…Mais chacun sait que le véritables enjeux étaient l’affaiblissement du GERASH par-delà toutes les arguties juridiques et que ce fut la cause de la marginalisation de Lyon par rapport à Paris. Rappelons quand même que le congrès que nous organisâmes en 84 donc bien avant l’affaire de 86 avait pour but de narguer le GERAS et cela a abouti  à une sorte de Cheval de Troie, Charvet- qui était présent- recrutant des personnes qui nous étaient proches pour ses cercles locaux, polir atteindre à une dimension nationale. C’est dans cette perspective qu’il convient de situer la création du CEDRA par le couple Caver, en catastrophe, quelques jours avec une Assemblée Générale Extraordinaire qui serait une victoire à la Pyrrhus et un lot de consolation au Gut assez amer.  Nous nous souviendrons toujours de Charvet débarquant à Paris, lors du congrès GERAS de mars 87- donc post dissolution -  pour tenter de recruter bien vainement…quelques brebis égarées. Par la  suite, il reviendra au RAO et non au CEDRA d’apparaitre comme le véritable successeur spirituel du GERASH (les GRAOLS évoquant les cercles locaux du GERASH), à l’instigation de Robert Jourda mais rappelons aussi qu’en 95-96, une scission au sein du RAO, conduite par le Nantais Alain de Chivré, un ancien de la FEA,.(une réunion avait eu lieu non  loin de Nantes, à Pornic, en 86, où nous étions présent )qui déboucha sur la fondation de la FDAF… Quant à M.  Saint Martin, il  ne jouera plus aucun rôle au niveau associatif après  sa performance de 86  qui fut un très joli retournement de veste, qui trompa son monde. C’est dans ces conditions en tout cas, au prix de certains expédients, que le CEDRA put récupérer le seul bien qui lui importait,  çà savoir le tire Astralis auquel Charvet était resté très attaché. D’ailleurs quand on lit les collections d’Astralis, à la BNF, (dépôt légal)  rien ne transparait de cette solution de la continuité ! RAS. Et la revue semble ainsi poursuivre sa parution (en 86-87) comme si de rien n’était.

Voilà donc quelques éclaircissements que nous avons jugé utile de préciser à la suite de ce passage de Trois Sept Onze et nous espérons que l’on nous accordera un droit de réponse à ce sujet :  «  événement associatif qui compte dans l’histoire de l’astrologie française : la fin du GERASH, créé par Patrice Louaisel et présidé alors par Maurice Charvet (vice-présidé par Jacques Halbronn) » Mais nous ne pouvons qu’agréer :oui, ce fut un moment intéressant  dont nous espérons avoir  réussi à communiquer toute la saveur. D’autres épisodes de la vie astrologique française mériteraient des éclaircissements. On pense à la période où le CIA frisa la dissolution et devint, après quelques tribulations, la SFA, en gardant la revue Trigone (dont nous fûmes rédacteur en chef)  en 1975-77, dix ans plus tôt, et à cette occasion nous étions déjà devenu vice-président au milieu des tiraillements divers notamment entre Jean-Pierre Nicola et Jacques Berthon, voilà bientôt 40 ans. C’est alors que firent sécession du CIA ce qui allait devenir le GERAS (H), avec Patrice Louaisel  et le MAU, que nous avions fondé. Deux  leaders –on dira de jeunes loups qui  éclipseraient, chacun à sa façon, l’un au niveau provincial (GERAS, d’abord situé à Oyonnax (Ain 01), l’autre au niveau international (MAU),  le CIA- qui allaient  se mesurer dans des conditions assez inattendues en 1986, à l’instigation de Maurice Charvet avec les effets que nous connaissons, Louaisel ne faisant plus par la suite parler de lui, en tant que leader du milieu astrologique, ce qui exige d’avoir les nerfs assez solides, dirait-on…

 

JHB

31 10 13

 

 

 

 

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Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, HISTOIRE | Pas de Commentaire »

Histoire du mouvement astrologique: la crise du CIA en 1974

Posté par nofim le 2 novembre 2013

 

 

 

Histoire du  Mouvement
Astrologique. 1974, il y a 40 ans,  la
crise du CIA.

Par  Jacques  Halbronn

 

 

Dans une précédente étude, nous
avions montré que la  crise
qu’avait connue le GERASH en 1986 était due au retour de son fondateur Patrice
Louaisel.  Nous montrerons ici que celle
qu’avait traversée 12 ans plus tôt le CIA
fut largement le résultat du « retour » d’André Barbault, ce
qui allait conduire en très peu de temps à la diversification des structures
astrologiques. Comme en 86, nous étions aux premières loges pour suivre le
mouvement, à la fois acteur et observateur, en quelque sorte, dans une posture
peu ou prou ethnologique.  Nous  nous appuierons sur un corpus de revues
astrologiques paraissant à l’époque (Dépôt Légal BNF) et sur des documents
photographiques concernant le Colloque de 1974 (repris dans l’Epopée du
MAU,  sur teleprovidence.com), donc
autant d’éléments accessibles à tout chercheur/

Nous commencerons avec quelques passages des numéros 5  et 6
de la  revue Trigone (Centre
International d’Astrologie) dont nous étions d’ailleurs le rédacteur en chef.

N°6 (2e trimestre 1974) : « transformation du
C.I. A. (…)  L’Assemblée générale a
adopté le principe de la transformation du CIA en une nouvelle société, la
première manifestation devant être le choix
d’un nouveau nom. André Barbault, promoteur de cette idée, l’avait
vigoureusement défendue, précisant que le changement de nom devait
s’accompagner d’un changement d’esprit, dans l’oubli des querelles, qu’elles
soient de dogmes ou de personnes. (..) Après avoir considéré le nom de
« Société française d’Astrologie » son choix s’est porté sur l’Union
Astrologique de France.  (..) Pourquoi
renoncer à l’adjectif  « international ». ?
Parce qu’il ne correspond pas à la réalité »

On apprend aussi que la composition du CA a changé (le 17 juin) à
la suite de l’élection de nouveaux candidats par l’AG (10 juin)  à commencer par Barbault. Nous même
apparaissons comme  Directeur de la
publication de Trigone et Directeur de la Bibliothèque. Le n°7 de Trigone
allait d’ailleurs  donner une place de
choix à la Bibliothèque (cf. pp. 13 et seq)  en publiant le « Catalogue  général des Livres de la Bibliothèque
Astrologique » (au Ier octobre 1974).
Nous rappelions en avant-propos que « 90% des ouvrages n’ont pas
été déposés par des membres du CIA »
et  que « la Bibliothèque
Astrologique  accueille la Bibliothèque
du CIA dans ses locaux ». Quant aux revues, elles  étaient en partie une contribution d’André
Barbault.+

Mais nous n’avons pas été
reconduit en tant que Vice-Président (élu
par le CA l’année précédente.  On
notera qu’à la différence du GERAS, ce n’est pas l’AG qui élit le bureau mais
le CA), les statuts différant d’une association à l’autre.

Paradoxalement, c’est au moment même où Paris s’apprête à accueillir
un congrès international que le CIA
renonce à son « I » pour prendre le qualificatif de « France ».
Or, ce mot « international »
est d’actualité puisque nous avions mis en orbite les JIAP, c’est à dire
les Journées Internationales Astrologiques de Paris. Nous écrivions dans
Trigone n°5 (Ier trimestre 74) : « Voici un  nouveau sigle qui monte au firmament de la
vie astrologique ». En fait nous annoncions deux manifestations pour le
mois de septembre 74 « L’on se demandera pourquoi tenir ces journées de
rencontre et d’accueil à quelques jours du congrès CIA-ISAR . N’y a-t-il
pas risque de double emploi, voire de rivalité ? (…) Seront conviés à ces
tables rondes tous les groupements astrologiques sans distinction, le CIA, le
GERAS, le Journal Astral se sont déjà inscrits (..) Il ne saurait y  avoir compétition avec le Congrès CIA-ISAR,
je suis vice-président du CIA et membre du bureau directeur de l’ISAR,  c’est-à-dire que je me sens pleinement
responsable du succès du Congrès qui fait suite à ces JIAP ». Les JIAP
devaient être accueillies Square Rapp, à la Société Théosophique de Paris, avec
l’accord de S. Lancri son président, salle Adyar. Mais dans le n°6 postérieur à
l’AG et au CA de juin 74, nous annoncions : »Les deux événements
distincts qui devaient se produire en septembre ont fusionné. Tout se tiendra à
l’Hôtel Méridien, aussi bien le Congrès ISAR-CIA que les JIAP (…) Mes deux
enfants se sont réconciliés : en effet, atteint de congressite, je suis
responsable pour tout ce remue-ménage qui saisira l’astrologie française à la
Porte Maillot. Vingt ans après » (le dernier congrès parisien s »était
tenu à la Mutualité, à la fin de l’année 1953 !, avec André Barbault
vice-président). Pour notre part, la disparition programmée –mais  non encore entérinée-du nom CIA n’allait pas
sans risque de « prolifération de groupuscules astrologiques qui ne
seront plus écrasés par les 28 années d’existence  du CIA. Alors il serait à craindre que la vie
astrologique française ne se disloquât complétement et que l’instabilité d’hier
ne soit rien comparée à celle de demain »

On peut en tout cas se demander si les motivations du retour de
Barbault en se portant candidat au Conseil d’administration de juin 74 n’étaient
pas en réaction par rapport à nos activités.  Rappelons que le mot « international »
concernait aussi bien les JIAP que l’ISAR : International Society for
Astrological Research. En tout cas, ce n’’est pas par hasard que notre vice-présidence
fut écourtée (elle ne dura qu’un an) alors même que nous avions obtenu que l’ISAR
organisât  un Congrès à Paris.

Dans le n°6, on trouve une « Rubrique du GERAS » (Groupe Européen
de Recherches en Astrologie Scientifique) avec un Editorial de Patrice Louaisel
qui était devenu « secrétaire général intérimaire » du CIA (ce qui
signifie qu’Henri Le Corre était déjà démissionnaire de son poste de
Secrétaire  Général fraichement acquis)
outre le fait qu’il était « Directeur du GERAS.  Son statut de secrétaire général aura d’ailleurs
été fluctuant tout au long de 1974.  Louaisel  note qu’il aurait pu, s’il l’avait voulu,
succéder à Jacques Berthon comme responsable de Trigone, ce qui signifie que
nous avions été un « second choice ». Mais dans le n°6, on lit « « Le
GERAS (anciennement Laboratoire de recherche du CIA) nous prie de vous informer
qu’il prend désormais son autonomie complété »

Dans le n°7 de Trigone, toujours en 1974, paru après le congrès de
septembre, nous revenons sur notre « disgrâce » : « C’est
peut être  grâce à cette légère disgrâce
que j’ai pu associer au congrès le CEFA et le GERAS dont les liens avec le  CIA ne sont pas particulièrement étroits
ainsi que devenir le secrétaire général de l’ISAR au-dessus des partis ».
Les relations CEFA-GERAS se poursuivront sous la forme de conférences
organisées en commun au FIAP, à Paris (cf. Astrolabe  Automne 75 n°8 ), ce lieu allant devenir par
la suite familier des congrès du MAU à partir de décembre 1975.
De  fait,  le meeting astrologique de 74 ne saurait
historiquement être désigné comme le « congrès CIA-ISAR » mais  bien comme le congrès CIA-ISAR-JIAP et par
ailleurs, le ralliement du GERAS de Louaisel et du CEFA de Jean-Pierre Nicola s’inscrivait
bel et bien dans la dynamique des JIAP. A noter que le CEFA était né au sein du
CIA tout comme d’ailleurs la revue de Barbault «  L’Astrologue » et
Trigone allait succéder à cette revue du fait du départ de Barbault (en 68, peu
après sa création) avant que celui-ci ne revint (en 74) mais sans que l’Astrologue
ne soit restitué au CIA.

Voyons justement comment les événements du CIA sont relatés à l’époque
dans L’Astrologue (n° 25 à 27)  dans la rubrique « Aux quatre coins
du Zodiaque »

N°25 : »jusqu’à l’assemblée
générale de juin 74, le Bureau est constitué
par  Paul Colombet, Président,
Jacques Halbronn Vice-président, Patrice Louaisel  Secrétaire Général  (qui) publie l’Astrolabe, organe du Groupe d’études
et de recherches en astrologie scientifique) » En fait, Jacques Berthon
avait démissionné en janvier de son poste de secrétaire général. Quand nous lui
avions succédé pour la revue Trigone, il nous avait également transmis divers
documents qu’il détenait en cette qualité de Secrétaire Général, ce qui faisait
de nous de facto un secrétaire général par intérim, outre notre poste de
vice-président.

N°26 « Notre prochain numéro donnera la composition du nouveau
conseil et de son bureau directeur. »On se demande pourquoi ce délai.  Il est ajouté ; » Les efforts du
CIA se concentrent cet Eté sur la préparation des journées astrologiques de
langue française au sein du symposium de l’ISAR » On  a l’impression que cela fait pendant aux
JIAP.

N°27 :  Barbault donne
enfin la composition du bureau dont ont disparu les deux jeunes loups, Jacques
Halbronn et Patrice Louaisel, mis au pas et  rétrogradés au rang de simple membre du CA,
leurs postes respectifs étant occupés par des vieux de la vieille, des fidèles
des premières heures: Henri Fortin, Régine Ruet, Henri Le Corre.(qui travaille
à Astroflash) sans compter le fidèle Paul Colombet qui reste à son poste, quant
à lui, le seul rescapé de la troïka de 73. Barbault  annonce
« la première réunion de l’U .F. A. », le nouveau sigle
du CIA, pour le 9 octobre 74. On sait que finalement le CIA prendra le nom de
SFA.

 

Du côté de J. P. Nicola, nous avons également des témoignages intéressants
et qui permettent de recouper les informations. Dans son Anthologie
Astrologique 1980-1988 (Ed COMAC 2006, première édition 1993) ; on lit à
la rubrique « L’histoire au point n°2, pp. 183 et seq), on trouve une « Communication
aux Journées Internationales Astrologiques de Paris-septembre  1974, Un chapeau précède cet exposé que nous
reproduisons mais  les faits sont
antérieurs de près de 20 ans : Nicola laisse entendre que c’est tout le
congrès qui s’intitulait «  Journées Internationales Astrologiques de
Paris » , on a vu que la réalité était plus complexe. En fait, un  grand panneau
à l’entrée du Méridien indiquait en toutes lettres les noms du CEFA et
du GERAS en dessous de celui de la Bibliothèque Astrologique. (cf.  archives photos in L’épopée du MAU, sur  DVD et sur teleprovidence.com) mais sans
référence à l’ISAR ni au CIA.  Le congrès
était bel  et bien  celui d’un partenariat entre deux pôles, eux-mêmes
constitués de leurs propres composants.
Nicola, lisant notre GVA (Guide de la Vie Astrologique, Ed  Trédaniel, 1984) précise : » J’apprends
avoir été réconcilié par ses soins (ceux de JHB) à Patrice Louaisel avec qui j’étais,
sans être fou de lui,  pourtant en
correspondance. Ce  qu’Halbronn ne dit
pas (..) : la rencontre  a eu lieu
chez moi (..) c’est moi qui ai suggéré à Halbronn de fonder une Associations
des Associations qui commençaient à se multiplie. Comment lui en vouloir, nous
avons tous des trous de mémoire ! ».

A cela nous répondrons que le fait que la « rencontre »
ait eu lieu chez X ou Y ne prouve strictement rien et qu’on voit mal ce
que  JHB y faisait lui qui n’était responsable
d’aucune association sinon pour  faciliter les relations entre Louaisel et
Nicola, par-delà une « correspondance ». Mais de fait, et quoi qu’il
en soit,  à l’ouverture du Congrès du
Méridien,  nous primes la parole pour
évoquer une « confédération » des associations.  On sait qu’en matière de projets de
fédération, nous avons fait, plus que e quiconque, abondamment nos preuves
depuis 40 ans.

 

Que trouvons-nous dans les
Cahiers Astrologiques d’Alexandre (André) Volguine à la rubrique  « Les nouvelles  astrologiques » ?

N°168 : on y revient sur les souvenirs du précédent congrès du
CIA, vingt ans plus tôt : «  Il n’est pas question d’éliminer qui que
ce soit  contrairement à ce qui s’est
passé  pour le Congrès de Paris de 1954
où une bonne moitié  d’astrologues en vue
a été  purement et simplement
volontairement éliminée par les organisateurs » Volguine évoque une crise
du CIA « depuis 7 ans’ « laquelle se manifeste encore en janvier par
la démission de son secrétaire général J. Berthon, directeur de Trigone dont
il décline désormais toute responsabilité »
N° 169  Volguine annonce  nos JIAP
parallèlement au symposium ISAR et non avant  celui-ci. (p. 174) Il écrit «  Cette
année s’annonce de plus en plus comme une année de suractivité astrologique et
de manifestation de la vitalité de l’astrologie »

N°° 170-171   Volguine
associe bien «  les Journées Astrologiques de Paris  et le Symposium d’ISAR » (p. 233), sans
mentionner le nom du CIA.  Il rapporte «
Dès le premier  jour  jusqu’au dernier, c’était l’improvisation
continuelle allant du recrutement  urgent
des conférenciers  jusqu’à l’interruption
de l’exposé avant la fin ». C’est ce même Volguine qui un an plus tard
nous invitera à  le rencontrer à Nice en
vue de prendre la succession de ses Cahiers, à la suite de sa collaboration
avec Michel Bustros que nous avions connu à la Société Théosophique, où il assurait
un cours d’astrologie  hindoue (Jyotti).
Quant au jugement que rapporte Volguine, nous n’y voyons nullement, pour notre
part, un probléme car la dynamique était excellente comme le rappelait
justement Paul Colombet  dans la revue
Trigone  n°7 (p.6) : « Nombreux
sont ceux qui, au moment du départ, m’ont dit que malgré les imperfections, ils
gardaient de ces huit jours le meilleur des souvenirs ». On sait à quel
point les congrès trop bien préparés et huilés sont une plaie !

Que conclure de ces divers rappels vieux de 40 années ? Est-ce
que Barbault ne fut pas plutôt un pompier pyromane ? Il ne semble pas en
tout cas que ses interventions au cours de l’année 74 aient été salutaires pour
le CIA dont il avait été si longtemps un des piliers ?  Le « nouveau CIA » débaptisé allait
y perdre sa centralité. Période d’ailleurs assez ingrate pour André
Barbault  qui ne parviendrait pas à
publier « Clefs pour l’Astrologie » aux éditons Seghers, celles-ci,
in fine, préférant lui préférer un certain Jacques Halbronn. (1976) Un procès
en diffamation à propos d’un article incendiaire  de la revue L’Astrologue sur le dit ouvrage
allait se conclure à son encontre en 78.

Etrange comportement anti-jeunes chez Barbault qui, en son temps,
aussi, avait été « jeune », ayant été élu vice-président à la
trentaine mais né dans le sérail, du fait de son frère Armand (Rumélius). Force
est de constater que Barbault n’organisa aucun congrès entre 54 et 74, celui de
53-54, d’ailleurs, étant suscité par une association autrichienne. L’ère des congrès
allait d’ailleurs changer sensiblement la donne : les conférences, les
revues alalient prendre un coup de vieux et l’oralité prendre le pas sur l’écrit.
Le plus étonnant, c’est cette fixation sur le mot « international »
qui animait Barbault au sujet du CIA alors même que l’astrologie française
allait entrer dans la période la plus internationale de la seconde partie du
XXe siècle. Il y a là un échec prévisionnel retentissant !

. On assiste en fait à une fin de régne mais aussi à ce qu’on
appelle le « coup » de trop. De même Louaisel, en 85-86 aurait-il
mieux fait de ne pas revenir au GERAS, en refaisant l’erreur de Barbault et en
précipitant sa déconfiture, la solution devenant le problème. Mais  la condition humaine n’’est-elle pas  cyclique et
articulée sur la dialectique du rassemblement et de la dispersion, ce qu’illusteraient
à merveille les événements de 1989 dont on sait que grâce à eux, Barbault  connut un certain  réconfort après avoir vécu une décennie 80 si
frustrante au regard de ses prévisions astrologiques ?. En septembre  74, les cieux (phase descendante en
Astrocyclologie), de toute façon, n’étaient guère favorables au maintien d’un « Centre »
et en fait c’est ce mot de « centre » qu’il était impératif de
corriger(Force en tout cas est de constater que nombreuses furent les
structures  et entités astrologiques qui
naquirent au sein du CIA : du CEFA (Centre d’Etudes et de Formation en
Astrologie  qui se transformera en COMAC)  en passant par le GERAS (par la suite GERASH),
et le MAU (issu de la Bibliothèque Astrologique) sans  oublier  l’Astrologue. La SFA actuelle doit, quant à
elle, son existence au « retour » de Barbault mais elle aussi connut
des aléas avec la Société Astrologique de France, titre qu’elle s’était choisi
avant de devoir en changer, du fait que le titre était déjà pris ! Mais le
plus rageant aura peut-être été pour Barbault, de voir se constituer en dehors
de cette SFA un nouveau centre terriblement actif, avec le MAU (ce Mouvement
Astrologique Universitaire puis unifié qui portera ce U  de l’UFA mort née voulue par Barbault)  aux congrès duquel il ne participera jamais.
Est-ce que le mot « Union » n’était pas somme toute aussi irréaliste
que le mot «  International » ?

 

 

JHB

02. 11. 13

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, HISTOIRE | Pas de Commentaire »

L’astrologie et le dilemme science/conscience

Posté par nofim le 1 novembre 2013

 

Astrologie : du temps pour la conscience  et  conscience du temps

Par  Jacques Halbronn

 

Nous pensons que la conscience de ce qui nous relie au cosmos exige du temps et que ce temps n’est pas donné au seul moment de la naissance. Il nous semble que pour prendre conscience de ce qui se joue dans le monde, il faut prendre le temps et que les informations que l’on collecte soient relativement simples, même si cela exige  un certain effort pour les détecter, du fait des nécessités du tri. L’aiguille n’est pas la meule de foin mais elle s’y trouve et il faut la trouver et la vie nous donne le temps dont nous avons besoin pour y parvenir.

Notre travail sur terre consiste à percevoir certaines constantes, des répétitions mais aussi des dialectiques. C’est par comparaison que nous cernons ce qui se passe autour de nous et qui nous intrigue du fait de certains rapprochements ou d’oppositions que nous sommes enclins à percevoir par nous –mêmes et sans l’aide de quiconque. Notre intelligence est à l’œuvre et elle opère des recoupements avec plus ou moins de bonheur. Tout cela constitue un « capital » de connaissances que nous avons rassemblées  avec le temps et qui relèvent, selon nous, de la prise de conscience.

Pour nous, la conscience, c’est la science que nous nous constituons d’après nos propres observations et non une « science » qui viendrait nous dire ce qu’il faut voir du monde. Les deux sont d’ailleurs tout à fait complémentaires mais science sans conscience n’est que ruine de l’âme, dit-on.

Ainsi, avant d’aborder l’astrologie, nous avions déjà observé certaines choses autour de nous qui avaient retenu toute notre attention et ce sont ces choses  que nous essaierons par la suite d’expliquer astrologiquement et cela prendra du temps jusqu’à ce que tout parvienne enfin à s’ajuster harmonieusement.

En revanche, quelqu’un qui n’a rien observé en termes de cycles, de répétitions n’a pas intérêt à « entrer » en astrologie car il n’est pas prêt pour ce faire. L’astrologie ne lui apportera rien qui vaille et lui n’apportera pas non plus grand chose à l’astrologie. Si l’on suit le chemin que nous préconisons, on évite de trop compliquer les choses car ce que nous observons doit être simple précisément parce que  détecter des répétitions, c’est accéder à une certaine simplicité. Ne pas le faire, c’est en rester à une impression de grande complexité qui n’est pas la meilleure façon  de faire de l’astrologie, contrairement à ce que d’aucuns imaginent, bien à rot. Autrement dit, par les temps qui courent, l’astrologie a besoin de notre aide pour se ressaisir et comme on dit Aide-toi le ciel t’aidera. D’ailleurs, à l’origine, l’astrologie n’a existé que parce que les hommes l’ont désiré (mot qui renvoie aux astres).  C’est donc un retour à l’envoyeur. L’astrologie est née des hommes et renaitra par les hommes. Elle est née parce que les hommes ont découvert ce qui se passait dans le cosmos, avec le temps, à force d’observations –on ne parle ici que du seul point de vue astronomique- et  elle s’est construite sur une certaine volonté de la part des hommes (de certaines sociétés, disons) d’organiser un peu mieux leur vie sur terre. Rien encore une fois de trop compliqué. Et c’est cet ordre (d’où le sens du mot cosmos, en grec) que nous redécouvrons par notre conscience, notre intelligence du monde d’ici-bas tout comme nous apprenons progressivement à maitriser le langage en percevant, devinant des structures grammaticales, morphologiques en observant autour de nous et pas seulement parce que l’on nous les expose. Là encore, l’apprentissage du langage exige  un effort personnel d’exploration et là encore, la simplicité est de rigueur. C’est pourquoi un enfant doit vivre en société pour apprendre à parler, un enfant seul ne peut s’initier au langage parce qu’il n’aura pas de base, de point de départ en lui-même, du fait de ce qu’il aura déjà compris par lui-même. (Cas des enfants « sauvages »).  Il ne s’agit pas tant que l’on s’adresse à lui mais que l’on se donne en spectacle, qu’il ait des choses à voir, à remarquer, à noter mentalement, à comprendre (du verbe prendre) C’est ainsi que le fait que certains mots reviennent doit être associé au contexte et c’est à l’individu de déterminer ce qui relie divers contextes entre eu, ce qui lui donnera la clef des mots récurrents mais qui peuvent revêtir des habillages variés. On imagine qu’il y a là tout un travail à accomplir que tout le monde n’effectue pas avec le même degré de réussite. Il y a là une course contre la montre. Un enfant qui n’aura pas assez avancé par lui-même risque d’être ensuite écrasé par la « science », le « savoir » qu’on lui transmettra. Tout se joue donc très tôt  pour qu’un homme  ne soit pas « abruti » par l’enseignement qu’on lui communiquera complaisamment et qu’il captera plus par la mémoire que par l’intelligence. On sait qu’on ne profite d’une lecture que si l’on a déjà par avance un certain bagage qui se verra ainsi confronté. C’est une question de dialectique.

Pour en revenir à l’astrologie, non seulement nous sommes conduits à remarquer des récurrences autour de nous mais plus dans le domaine macroscopique et macrocosmique en lisant les journaux, en regardant la télévision, en écoutant la radio, en entendant les gens parler autour de nous,  en  trouvant des précédents – et peut être sommes-nous programmés pour ce faire – mais il est aussi possible que notre « subconscience » travaille aussi à  capter des «signaux » liés à certaines configurations célestes et qui agissent sur notre comportement, ce qui se situe dans le domaine de notre microcosme.

Nous avons insisté, dans de derniers textes, sur la nécessité de situer l’astrologie dans la dualité car nous pensons que toute conscience est conscience du deux, c’est-à-dire des contraires, des allers-retours (évolution/involution).Autrement dit, l’enseignement astrologique doit être un travail s’articulant autour de la conscience et de la question du deux  chez les éléves car il est clair que nos expériences ne peuvent que se recouper entre elles. Hors du deux point de salut. La conscience, c’est aussi le miroir, ce qui se « réflécit », d’où les divers sens du mot réflexion.

Si l’astrologie actuelle avait développé une telle orientation,  elle ne serait pas absente, comme elle l’est, de toutes sortes de salons et de forums sur le Bien Etre, le Zen, le Yoga, la Conscience (cf. le Second Forum de l’Evolution de la Conscience, reportage sur Teleprovidence)

Rappelons que le fer de lance de l’astrologie du Moyen Age à la Renaissance aura été le cycle Jupiter-Saturne, là encore on est dans la dualité. (Avec des intervalles de 20 ans entre deux conjonctions). Dès que l’astrologie dépasse le Deux elle devient inaudible, elle bascule de la conscience à la science. Or, le salut de l’astrologie passe par une meilleure connaissance de la conscience  humaine (conscience de ce qui se passe dans le monde et au ciel) et non par une meilleure connaissance du monde en soi.

Un bon astrologue est celui qui sait relier, rapprocher, dialectiser, suivre un processus dans sa continuité et sa diversité. Ce n’est pas celui qui se disperse en tentant vainement de poursuivre 36 lièvres à la fois ossus prétexte que le monde est complexe alors qu’il n’est complexe que parce que certains ont des yeux et ne savent pas voir, des oreilles et ne savent pas entendre. Ceux-là ne sont pas de bonnes recrues pour l’astrologie et ne lui seront d’aucune utilité pour qu’elle retrouve son rang mais contribueront  à l’isoler davantage en la complexifiant à outrance, notamment en recourant  à un nombre infini de « prises », de ponctions (carte du ciel par ci carte du ciel par-là) comme les médecins de Molière abusaient des saignées et des prises de sang.

 

 

 

 

 

 

 

Jhb

31  10  13

 

 

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, PSYCHOLOGIE | Pas de Commentaire »

la malheureuse alliance de l’astrologie, de la mythologie et de l’astronomie

Posté par nofim le 1 novembre 2013

 

 

 

Le décalage  salutaire entre Astrologie et Astronomie

Par Jacques Halbronn

 

 

Doit-on diviser un cycle en 4 « quartes » ? C’est une des grandes questions qui revient actuellement sur le tapis avec l’importance accordée au cycle de 7 ans, notamment en astrocyclogie. Cette division en 4  n’est en tout cas pas actuellement au centre de la pensée astrologique en ce début de XXIe siècle, ce qui confère au Zodiaque une emprise qu’il n’aurait pas autrement. On en revient au bon vieux découpage en douze avec son lourd symbolisme qui tient bien au ventre !

En affirmant que l’astrologie découpe le cycle planétaire en 4, nous nous mettons à distance de l’astronomie, et ce quelle que soit la façon dont nous procédons à ce découpage, ce qui confère à la conjonction, à l’opposition, aux deux quadratures (croissante et décroissante) un rôle absolument central, ces « aspects «  devant primer sur tous les autres, ce qui n’est plus guère le cas de nos jours où l’on nous  parle des « bons « aspects de sextile et de trigone face aux « mauvais » aspects de  carré et d’opposition.  Ce qui est tout à fait inacceptable mais dont les astrologues actuels ne semblent pas en mesure de se détacher, ce qui a au moins le mérite d’exprimer, assez maladroitement il est vrai, la conscience d’un certain dualisme, lequel est au centre de la démarche astrologique…

On aura donc compris que la division en 4 est complétée par la division en 2  de chaque ‘quarte » (les cartes à jouer renvoient aussi au  4 de par leur nom même)/ La Lune divise le mois en 4 et c’est probablement là une donnée matricielle qui fait de toute notre astrologie, de facto, une astrologie lunaire avec pour la Lune 4 groupes de 7 jours et pour Saturne 4 groupes de 7 ans.

Cet axe Lune-Saturne est l’axe même de toute la pensée astrologique

On voit donc à la lumière de ces propos, à quel point l’astrologie n’a aucunement besoin des 12  signes ou des  12 constellations. Ou de 12 maisons, puisque que chaque quartier ressemble aux  trois autres, en tout point et en ce sens, l’astrologie n’a pas à se référer aux 4  saisons. Cette division en 4 est le garant, le garde foi qui évite toute complexification. Il n’est pas nécessaire de charger notre mémoire de  12  facteurs, ni même de distinguer les quartes entre elles, la seule différenciation est la  binarité Yin Yang au sein de chaque quarte….

Tout le symbolisme est un poids dont l’astrologie doit se délester pour passer  à un langage binaire. Il n’est aucunement nécessaire de différentier les cartes entre elles. Pas plus que nous ne distinguions en règle générale les semaines entre elles voire les mois entre eux. Notre civilisation est habituée à  considérer comme « neutre » ce qui peut distinguer une semaine d’une autre, un mois d’une autre, voire une année d’une autre.  Et l’astrologie doit renouer avec cette austérité salutaire  qui l’a fondée au départ.  Barbault avait compris, à une époque de sa vie, la nécessité de se méfier du symbolisme planétaire (cf. Les Astres et l’Histoire, 1967)

Ce n’est pas à l’astrologie de  se faire le miroir de la complexité de nos vies et de nos  histoires, petites et grandes,  mais à nous de percevoir derrière cette apparence de complexité (Maya) les principes qui restent fondamentalement les  mêmes. Il n’y a pas de salut au-delà du Deux et c’est pourquoi chaque quarte ne peut que réitérer le contenu des autres quartes (la carte du ciel est aussi par son nom marquée par le 4, en anglais, le thème se dit « chart », soit encore le 4).

Mais cette intuition majeure de la nécessité du 4 peut-elle s’articuler  sur les équinoxes et les solstices ?  Nous ne le pensons pas. Pas plus qu’il ne nous semble admissible de diviser en 4 un « cycle planétaire » constitue de deux planètes toutes deux en mouvement.

. .Dans le premier cas,  il  manque un élément de visibilité que l’on trouve avec le cycle lunaire. Dans le second, il manque un élément de fixité que l’on trouve avec les étoiles fixes qui servent d’ailleurs à déterminer la durée d’une révolution de planéte. Il n’est pas concevable de demander aux gens de s’intéresser à des conjonctions qui changent de place d’une fois sur l’autre. Avec les 4 étoiles fixes  royales,  il n’y a que 4 points  à fixer et à connaitre, par rapport auquel on calcule l’intervalle de la planéte, lequel intervalle  suffit à introduire  une binarité (phase ascendante et phase descendante).

Ajoutons pour faire bonne mesure  quant au divorce ou au décalage entre astronomie et astrologie mais aussi entre saisons et quartes cycliques, que l’astrologie n’a nullement besoin  de se servir de toutes les planètes que l’astronomie lui a fournies dans l’Antiquité et  dont le nombre s’est sensiblement  accru depuis avec une garniture mythologique par-dessus le marché dont l’astrologie n’a strictement rien  à  faire. Il est temps de mettre un terme à cette promiscuité mal saine et sans avenir entre Astrologie et Astronomie. On l’a dit,  la mythologie n’a aucun intérêt non plus à frayer avec l’astronomie car la dialectique de ses dieux (que l’on peut aisément regrouper en deux ensembles) appartient à une seule et même cyclicité et ne saurait donc correspondre à plusieurs planètes.

L’astronomie est en fait la bête noire de l’astrologie et des mythologies et les astrologues qui ne l’ont pas encore compris seront de plus en plus indésirables et  nuisibles, du point de vue de l’intérêt supérieur de l’Astrologie.  Cette astronomie qui veut nous faire croire, dans le meilleur des cas – on pense aux astrologues qui ne sont que des suppôts des astronomes-  que l’astrologie est calquée sur l’astronomie et qu’elle ne saurait exister sans un rapport étroit avec elle. Or, en réalité, les hommes sont  beaucoup moins endettés envers les astres que ces astrologues déviants le proclament.  L’astrologie peut exister avec un rapport minimal aux astres. Elle ne dépend aucunement de leur énergie et de leur  nombre. Elle se contente de s’en servir comme signes conventionnels sur la base d’écarts entre une seule et même planéte et 4 malheureuses étoiles, un processus qui n’existe pas en soi mais que les hommes ont inventé de toutes pièces.  C’est, paradoxalement, en s’en tenant à cette relation minimale que l’astrologie sortira de son isolement et de son statut de savoir paria (selon les etno-méthodologues). ..

 

 

JHB

01  11  13

 

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE | Pas de Commentaire »

Contribution à l’histoire des associations astrologiques françaises: la fin des années 80.

Posté par nofim le 31 octobre 2013

 

Histoire du Mouvement
Astrologique Français. La
« dissolution » du GERASH
en 1986 et ses séquelles jusqu’en 1996

Par  Jacques Halbronn

 

Nous venons de découvrir un
article, qui nous avait échappé – mais dont nous avons retrouvé la trace grâce
à Google-  sous forme d’interview (qui
doit dater de 1996  environ)
intitulé  « L’aveugle
philosophe peut-il promouvoir
le paralytique
astrologue ? Louis Saint Martin », paru dans le cadre du RAO  lyonnais  (revue 3 -7 – 11) et qui comporte certaines
inexactitudes qu’il nous importe de corriger à l’intention des futurs
historiens du mouvement astrologique français de la fin du XXe siècle. . Comme
l’on sait, nous sommes particulièrement bien placés pour traiter d’une question
que nous avons suivie de très près et qui concerne les conditions assez  particulières de la création de l’association
lyonnaise CEDRA en 1986 par Maurice Charvet
et son épouse. (Anne-Claire Dupont)   Cette association importante est en effet née
comme d’ailleurs beaucoup d’associations très humblement. Faisons justice
d’emblée des propos véhiculés par certains (peut-être par ignorance ou par
incompétence) selon lequel le CEDRA serait la « continuation »du
GERASH, également lyonnais comme s’il s’était agi d’un simple changement de
nom. Il n’en est rien. Mais ce n’est pas le cas, heureusement,  du texte dont il est ici question. On notera
que nous avons ici affaire à trois associations lyonnaises.

 

Trois-Sept
–Onze : au sujet De Louis saint Martin : « Nous l’avons
interrogé sur un épisode de sa vie relationnelle astrologique, à savoir cette
époque où, sortant de sa réserve, LSM prit part à un événement associatif qui
compte dans l’histoire de l’astrologie française : la fin du GERASH, créé par
Patrice Louaisel et présidé alors par Maurice Charvet (vice-présidé par Jacques
Halbronn) et la création du CEDRA, conçu, institué et dirigé par M. Charvet.
C’était en 1986-87. Nous avons demandé à notre interlocuteur quelle opinion il
a de cette aventure et quelle leçon il en tire.

LSM
:
Pour
progresser en astrologie, il est mieux de ne pas rester tout seul. A un moment
donné de mon parcours j’ai donc eu envie de me rapprocher d’une association existante.
Il y avait le GERASH. Mais en 86, les fondateurs du GERASH étaient en train de
tuer leur propre enfant .Je me suis évertué à sauver cet enfant, à savoir :
permettre l’heureuse transmission des avoirs du GERASH dont j’avais été élu
Président, puis liquidateur administratif en A.G.E., au CEDRA, et contribuer de
manière décisive à la création de celui-ci.  (…) Ce qui s’est passé au allant
du ridicule au franchement odieux – avec, au passage, une tentative de détournement
de biens sociaux heureusement déjouée – n’est qu’une illustration parmi tant
d’autres du syndrome associatif astrologique.

RAO
:
Les
faits n’étaient pas aussi simples : d’après nos propres constatations, des
membres importants et compétents du GERASH et en particulier un ou deux cercles
locaux se plaignaient de ne pas être assez associés à l’animation de
l’association. Maurice Charvet se sentant mis en minorité a laissé le GERASH
aux contestataires, en leur disant en quelque sorte « faites-le marcher
comme vous le voulez, puisque vous vous prétendez si forts ». Or ils n’ont
pas su tenir le gouvernail. Alors Maurice Charvet a créé une nouvelle association,
le CEDRA, dont la structure pourrait assurer la bonne marche en évitant ce
genre de conflit intérieur paralysant »

 

Notre
commentaire :

Intéressant
en effet ce regard rétrospectif qui peut
excuser certains oublis et confusions volontaires ou non (on se
reportera au Guide Astrologique.  Ed  OIivier Laurens, Paris,  1997). L’’article a raison de préciser que
Charvet avait claqué la porte du GERASH
en 1986 en laissant le champ
libre à Patrice Louaisel qui en était redevenu le Président, ce que l’on
oublie ici de part et d’autre de préciser en le présentant comme
« président fondateur »(en 1974). Ce « retour «  de
Louaisel  (qui était parti à l’Ile de la
Réunion) fut certainement la cause d’une crise au sein du GERASH (on signalera
au regard de l’astrocyclogie que ce retour correspond à une phase ascendante de
Saturne, en scorpion, avec en ligne de mire Antarés). Mais Charvet pour contrer
Louaisel le nouveau Président n’avait rien trouvé de mieux que de nous faire
élire Vice-Président à l’assemblée générale d’avril 1986, en pensant ainsi
rendre le GERAS ingouvernable, tout en disposant au sein du Conseil de quelques
personnes à sa solde, dont nous-mêmes qui lui devions notre élection à la
vice-présidence, alors que par ailleurs nous présidions le MAU à Paris(mais
avec un large réseau provincial (cf. le congrès d’Amiens en 86 par exemple) et
avions, en 1985,  mis en orbite la FEA
(Fédération des Enseignants en Astrologie) de Denise Daprey, dont plusieurs
membres étaient des responsables de cercles locaux du GERASH dont la présidente
Denise Daprey (Alain de Chivré était membre de la FEA tout comme d’ailleurs
Louaisel). D’ailleurs, c fut lors du congrès de Lyon que nous avions organisé à
Lyon en 1984, à la Bourse du Commerce (cf. vidéo sur teleprovidence),  que Denise Daprey avait été recrutée par
Maurice Charvet, ce qui était assez risqué de sa part.

Or
que se passa-t-il ? Louaisel,  réélu
président, après une si longue absence, démissionne peu après l’AG  qui nous place comme vice-président, et  il est vrai que nous étions de longue date en
concurrence… Il nous convoque et nous demande de venir récupérer, en les
faisant venir de Lyon, transmis par Charvet,
tous les biens du GERASH qu’il avait stocké à Puteaux (92), dans la
maison familiale. Ce n’était pas la faute de Louaisel si nous étions devenus
vice-président (profitant aussi de la dynamique
de la phase ascendante de Saturne mais avec les reins plus solides).
Note mère (alors âgée de  73 ans) était
venue à Puteaux pour tout  transborder
dans sa voiture en direction de Paris XIIIe. Aucun inventaire n’avait été
dressé de ce que Louaisel nous avait transmis en juin 86 (date approximative)
et seul existait l’inventaire réalisé lors de la passation entre Charvet et
Louaisel, ce qui allait par la suite sensiblement compliquer les choses et nous
mêles n’avions nullement vérifié si ce que nous passait Louaisel  était complet. Quelque part, ce faisant,
Louaisel transmettait ainsi au responsable d’une association concurrente tous
les biens du GERASH, ce qui en disait long sur l’amour que Louaisel et Charvet
nourrissaient pour cette association.

Quand
la revue Trois-Sept Onze, indique que nous étions « vice-président »
sous la présidence de Charvet, cela n’a jamais été le cas puisque nous  sommes devenu vice-président sous
Louaisel  et pas avant!

Or,
qu’impliquait la démission de Louaisel sinon que nous devenions le nouveau
président, tout au moins par intérim et doté des pouvoirs statutaires du
Président, à savoir la faculté de réunir le Conseil d’Administration.  Autrement dit, si nous n’avons pas obtenu
cette faculté, le Conseil n’aurait pu être réuni  statutairement, sauf à suivre une procédure
consistant à  réunir les signatures
‘d’une majorité de membres du CA, selon les statuts, ce qui n’eut jamais lieu,
ce qui prouve que nous exercions bel et bien la présidence de  plein droit… Donc, on peut se demander quand
M. Saint Martin a-t-il pu être élu Président et par quelle instance ? Ce
qu’il se garde bien de préciser. A aucun moment M. Saint Martin n’a exercé les
droits relatifs à la Présidence ni en convoquant le CA ni l’AG extraordinaire,
en septembre 86,  à Lyon, qui allait
statuer au sujet de l’avenir du GERAS.
On notera en passant que ni M. Saint Martin, ni nous-mêmes n’étions des
membres historiques du GERASh encore que nous l’ayons été au début de
l’association avant de fonder le MAU et d’ailleurs grâce à des membres parisiens
du GERASH (cf. le Guide de la  Vie
Astrologique, Paris Trédaniel, 1984)

Mais
quel aura été finalement le statut et le rôle de Louis de Saint Martin en cette
année 1986, lui qui était un simple membre du Conseil d’administration,
fraichement élu ? Comment démêler le vrai du faux ? Et à quel moment
le CEDRA fait-il son apparition dans l’affaire ?

Sur
ce dernier point, il est clair que la fondation du CEDRA visait à récupérer les
biens du GERAS et notamment la revue Astralis auquel Charvet était très
attaché.  Cela ne pouvait se faire que
par une dissolution du GERASH avec dévolution des biens à une association, le
CEDRA,  créée pour la circonstance, à la
veille de l’assemblée générale extraordinaire
par d’anciens membres du GERAS, à savoir le couple Charvet, ce qui
correspond à une manœuvre sur le bien-fondé de laquelle on pourrait
s’interroger. Le fait que l’ AGE ait eu lieu
à Lyon, explique d’ailleurs la suite des évènements vu que Charvet y
avait gardé une influence évidente sur les membres  du GERASH, tout démissionnaire qu’il était.

Il
est donc vrai que M Saint Martin fut désigné par l’AGE comme liquidateur des
biens du GERASH mais nullement en sa qualité de Président qu’il n’a jamais été.
Mais alors, demandera-t-on  par quel tour de passe-passe en était on
arrivé à cette extrémité ?  Le CA de
Paris que nous présidions, face à  une situation
assez critique avait voté une motion selon laquelle M. Saint Martin pourrait se
présenter à la présidence du GERASH en vas de non dissolution, ce qui semblait permettre
de calmer le jeu. Mais comme la dissolution fut votée, cette possibilité pour
Saint Matin de devenir président devenait nulle été non avenue. Et M. Saint Martin,
qui devait éviter la dissolution du GERASH – ce qui lui aurait permis de se
faire élire par l’assemblée comme nouveau Président, selon ce dont le CA avait
convenu, allait en  devenir le liquidateur  au profit du CEDRA, ce qui était une
véritable journée des dupes ! Mais le problème, c’est que cette AGE allait
bel et bien être présidé par M. Saint Martin comme s’il en avait reçu mandat
par le CA alors même que c’est l’AG qui élit le Président du GERAS et non le CA
et à notre connaissance  aucune élection
d’un nouveau bureau du GERAS ne prit place lors de cette AGE puisque celle-ci
vota la dissolution. Il eut fallu que nous-mêmes, président par interim du
GERAS, élu par l’AG d’Avril, nous présideons la dite AGE et non M. Saint Martin
qui n’avait pas été élu par l’AG d’avril 86 ! En laissant les choses de  faire ainsi, c’ était la dissolution
elle-même qui ne se déroulait pas statutairement. Il y eut donc là un imbroglio
qui allait pourrir la situation pendant des années…

Que
se passa-t-il ensuite ?  Nous avons
refusé toute transmission des biens au CEDRA lequel ne peut que s’emparer que
du titre de la revue Astralis, ce que nous lui contesterons des années durant par
ministère d’huissier.

Il
faudra attendre 1995 pour que la justice rende un arrêt demandant que les biens
du GERASH soient transmis au liquidateur Saint Martin mais  comme on l’a dit, sans disposer d’un
inventaire  en bonne et due forme  de ce que nous avions reçu de Louaisel en
86.C’est dire que l ’arrêt était très vague à ce sujet. Contrairement à ce
qu’affirme M ? saint Martin, le CEDRA ne bénéficia en réalité que du tire
Astralis dont il avait commencé à se servir dès la dissolution, le reste luii
étant parfaitement indifférent. Astralis était en fait un Etat dans l’Etat au
sein du GERASH. Que récupéra M. Saint Martin ? Quasiment rien ! Quelques
meubles, quelques anciens numéros d’Astrolabe (la revue antérieure à
Astralis)  et d’Astralis..On ne savait
pas ce que Louaisel avait gardé par devers lui et M. Saint Martin n’en avait
pas la moindre idée. Est-ce que le CEDRA a récupéré les archives du GERAS, les
registres  des réunions administratives ?
La réponse est négative. Nous aurions pu facturer à M ? Saint Martin  l’occupation d’une cave pendant 9 ans. Nous ne
l’avons pas fait. Nous n’avions fait que conserver certains éléments tant
qu’une décision de justice n’avait pas été prise. En 89, Charvet avait été
débouté en référé et nous avions été désigné comme gardien –en attendant- de
biens dont aucune liste ne précisait la teneur. En 95, en appel, la Cour avait
demandé  à ce que le liquidateur récupère
ces biens, nous avons fait un geste dans ce sens, ce quo nous débarrassa. Et M.
Saint Matin qui  en reçut livraison à
Nîmes se hâta de les  transmettre à
Charvet  à Lyon..

Mais
il ne faudrait pas oublier le congrès  du
GERASH que nous organisâmes  en mars 87 à
Paris, au Couvent Saint jacques sur le thème « La Lune au Clair », ce
qui montre que la « dissolution » était largement restée lettre morte.iIl
est vrai qu’alors le srapports de force étaient totalement  inégauxx. D’un côté, une petite association
lyonnaise qui venait de naitre et qui n’existait que sur la Bse du groupe de
Lyon qui avait voté la dissolution  et de
l’autre un ensemble considérable et bien plus puissant quant à son rayonnement comment
témoigne le succès du dit Congrès (en partie en audio sur teleprovidence). On
rappellera qu’une partie des forces vives du GERAS était passé dans le diton de
la FEA.  Que par la suite le CEDRA soit
devenu une association importante ne change rien à la situation des forces en
présence dans les années 86-89.  Le CEDRA
ne peut que se féliciter
rétrospectivement que nous n’ayons pas pris l’initiative d’un procès ou
tout simplement en référé de l’interdiction jusqu’à nouvel ordre de l’usage du
titre Astralis. Car le jugement qui déboutait Charvet en 1989  en nous instituant comme gardien, sans autre
précision, des biens du GERASH jusqu’à nouvel ordre incluait ipso facto les biens
immatériels que constituait le titre Astralis- c’était même le seul bien avéré
et incontestable- et le nom d’Astralis dont le CEDRA  se servit pour ses éditons
« CEDRA-Astralis » au début des années 90, donc avant d’y être
autorisé par la justice. On peut dire que dans l’affaire Saint Martin fut le
dindon de la farce. Qu’il vienne en 96, donc au lendemain de l’arrêt se pavaner
pour se présenter comme celui qui a « sauvé » le GERASH en nous visant
directement sans nous nommer pour « abus de biens sociaux » est
purement  diffamatoire, ce qui exige une
correction sauf à encourir un délit pour diffamation par voie de presse. En
tout état de cause nous avons conservé certains biens qui nous avaient été
transmis par Louaisel  en notre qualité
de vice-président devenant ipso facto président par intérim, jusqu’à ce qu’il
soit statué en 95 par la Cour d’Appel de Paris. (Suite à un premier jugent de
92 dont il avait été fait appel par nos soins). Et  à cette date, nous nous sommes débarrassés
des biens dont l’inventaire restera toujours un mystère. M. Saint Martin sait pertinemment
que la part la plus intéressante de ces biens ne lui ait jamais parvenue et il
n’a pas fait diligence, il y aura bientôt 20 ans, à la réception des dits
biens, pour s’assurer, en tant que liquidateur, de leur conformité avec la
liste que Charvet avait communiquée à Louaisel, lequel d’ailleurs ne sera
jamais inquiété…Mais chacun sait que le véritables enjeux étaient l’affaiblissement
du GERASH par-delà toutes les arguties juridiques et que ce fut la cause de la
marginalisation de Lyon par rapport à Paris. Rappelons quand même que le congrès
que nous organisâmes en 84 donc bien avant l’affaire de 86 avait pour but de
narguer le GERAS et cela a abouti  à une
sorte de Cheval de Troie, Charvet- qui était présent- recrutant des personnes
qui nous étaient proches pour ses cercles locaux, polir atteindre à une
dimension nationale. C’est dans cette perspective qu’il convient de situer la
création du CEDRA par le couple Caver, en catastrophe, quelques jours avec une
Assemblée Générale Extraordinaire qui serait une victoire à la Pyrrhus et un lot
de consolation au Gut assez amer.  Nous
nous souviendrons toujours de Charvet débarquant à Paris, lors du congrès GERAS
de mars 87- donc post dissolution -  pour
tenter de recruter bien vainement…quelques brebis égarées. Par la  suite, il reviendra au RAO et non au CEDRA d’apparaitre
comme le véritable successeur spirituel du GERASH (les GRAOLS évoquant les
cercles locaux du GERASH), à l’instigation de Robert Jourda mais rappelons
aussi qu’en 95-96, une scission au sein du RAO, conduite par le Nantais Alain
de Chivré, un ancien de la FEA,.(une réunion avait eu lieu non  loin de Nantes, à Pornic, en 86, où nous
étions présent )qui déboucha sur la fondation de la FDAF… Quant à M.  Saint Martin, il  ne jouera plus aucun rôle au niveau
associatif après  sa performance de
86  qui fut un très joli retournement de veste,
qui trompa son monde. C’est dans ces conditions en tout cas, au prix de
certains expédients, que le CEDRA put récupérer le seul bien qui lui
importait,  çà savoir le tire Astralis
auquel Charvet était resté très attaché. D’ailleurs quand on lit les
collections d’Astralis, à la BNF, (dépôt légal)  rien ne transparait de cette solution de la
continuité ! RAS. Et la revue semble ainsi poursuivre sa parution (en
86-87) comme si de rien n’était.

Voilà
donc quelques éclaircissements que nous avons jugé utile de préciser à la suite
de ce passage de Trois Sept Onze et nous espérons que l’on nous accordera un droit
de réponse à ce sujet :  « 
événement associatif
qui compte dans l’histoire de l’astrologie française : la fin du GERASH, créé
par Patrice Louaisel et présidé alors par Maurice Charvet (vice-présidé par
Jacques Halbronn) » Mais nous ne pouvons qu’agréer :oui, ce fut un
moment intéressant  dont nous espérons
avoir  réussi à communiquer toute la
saveur. D’autres épisodes de la vie astrologique française mériteraient des
éclaircissements. On pense à la période où le CIA frisa la dissolution et
devint, après quelques tribulations, la SFA, en gardant la revue Trigone (dont
nous fûmes rédacteur en chef)  en
1975-77, dix ans plus tôt, et à cette occasion nous étions déjà devenu
vice-président au milieu des tiraillements divers notamment entre Jean-Pierre
Nicola et Jacques Berthon, voilà bientôt 40 ans. C’est alors que firent
sécession du CIA ce qui allait devenir le GERAS (H), avec Patrice Louaisel  et le MAU, que nous avions fondé. Deux  leaders –on dira de jeunes loups qui  éclipseraient, chacun à sa façon, l’un au
niveau provincial (GERAS, d’abord situé à Oyonnax (Ain 01), l’autre au niveau
international (MAU),  le CIA- qui
allaient  se mesurer dans des conditions
assez inattendues en 1986, à l’instigation de Maurice Charvet avec les effets
que nous connaissons, Louaisel ne faisant plus par la suite parler de lui, en
tant que leader du milieu astrologique, ce qui exige d’avoir les nerfs assez
solides, dirait-on…

 

JHB

31
10 13

 

 

 

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Micheline FLAK Yoga Festival Paris,Halle de la Villette Octobre 2013

Posté par nofim le 31 octobre 2013

Micheline  FLAK   Yoga Festival Paris,Halle de la  Villette  Octobre  2013 dans DIETETIQUE

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Essai de guide astrologique du mariage

Posté par nofim le 31 octobre 2013

 

 

 

Le style de mariage et les phases « asc » et « desc »
de Saturne

Par  Jacques Halbronn

 

L’intérêt de notre rapport au mariage tient au fait qu’il s’agit là
d’une interface entre vie privée et vie sociale et que le mariage nous semble
refléter le climat astrocyclologique du moment où il a lieu mais aussi est
susceptible d’évoluer en passant d’une phase à une autre. (Sur les notions de
phases ascendante et descendante, cf. nos récents textes sur le blog  nofim, classés par ordre chronologique).

Nous dirons qu’il faut distinguer entre un mariage qui occupe une
position centrale, prioritaire et en quelque sorte fusionnel, impliquant
beaucoup d temps passé ensemble, une vraie « vie de couple » au quotidien   et un mariage (ou une relation qui peut lui
être assimilée) qui relie deux personnalités
indépendantes qui ont d’autres enjeux que la réussite de leur couple, ce
qui implique des devoirs assez contraignants au regard de la « vie
commune ».. Nous dirons que dans le premier cas, on est en phase
descendante de Saturne et dans le second cas en phase ascendante.
L’investissement en temps n’est pas le même dans les deux cas.

En phase descendante, le mariage apparait comme une façon
d’échapper à une vie assez morne, il va remplir notre vie tout comme l’enfant
emplira, le cas échéant le ventre de la femme. (enceinte, pregnant en anglais).
Le mariage apporte quelque chose, une certaine reconnaissance sociale qui
manque aux « promis ».

A contrario, en phase ascendante, le mariage est plutôt la
consécration d’une certaine réussite sociale des deux « conjoints »
(au sens littéral du terme, ce qui correspond bien à la conjonction). L’enjeu
ne revêt pas la même importance et la
réussite sociale se situe ailleurs, d’où un investissement plus faible
et un temps passé ensemble plus limité.
La vie commune n’est pas nécessairement requise dans ce second cas de
figure. Mais chacun attend d’être respecté par l’autre pour ses réalisations ou
ses ambitions et pas seulement pour son
comportement amoureux. Cette estime mutuelle sera le ciment du couple par-delà
la cohabitation qui n’est pas un sine qua non. En phase ascendante, chacun tend
à préserver une certaine marge de liberté, du temps pour une carrière qui n’est
pas mise entre parenthèses. Il y a une certaine attente de synergie qui dépasse
sensiblement le simple plaisir de l’être ensemble et qui implique d’autres
enjeux, d’autres attentes.

On peut donc prévoir, en astrocyclologie, le type de rapport
amoureux qui sera prédominant à telle ou telle époque. Mais cela vaudra surtout
pour une certaine élite, en particulier quand
se présente une phase descendante qui coïncide avec une baisse de
régime, un certain essoufflement dans la carrière. Cela conduira  à une tendance au repli.  Pour des gens plus ordinaires, le contraste
sera probablement moins tangible  entre
les deux phases.  Dans le cas des femmes,
il conviendra de distinguer les phases où celles-ci mettent en avant leurs
ambitions professionnelles et celles où elles les font passer  plutôt au second plan.

Il convient de se méfier des zones frontalières, de sas  entre les deux phases : sortie de phase
descendante ou début de phase ascendante (fin signe cardinal début signe fixe
pour Saturne, en astrocyclologie et vice versa. C’est l’occasion de quiproquos,
d’équivoques avec des désillusions assez rapides à mesure que la nouvelle phase
se renforce. Le souvenir de précédentes relations peut interférer sur
l’ajustement à la nouvelle phase.

En tout état de cause, il ne faut pas s’attendre à ce que le succès
venant,  l’investissement dans le mariage
n’évolue pas, ne soit pas peu ou prou affecté et inversement,  une certaine déconfiture professionnelle est
susceptible de rapprocher davantage le couple. Mais tout cela Ets bien entendu
lié au mouvement de Saturne par rapport aux quatre étoiles fixes royales. En ce
sens, l’on voit à quel point chaque période offre une certaine homogénéité ou
en tout ça une certaine cohérence
dialectique.  Une réussite dans la
carrière risque en effet de compromettre la bonne marche du « foyer »
et une contrariété dans le travail peut
être compensée, peu ou prou, par une amélioration, un réchauffement de
la vie de couple et de la vie familiale plus largement. On ne nous objectera
donc pas que cette dualité profession/couple va à l’encontre de nos thèses, ce
sont les facettes d’une même médaille

Il est donc des erreurs à ne pas commettre : on ne traite pas
son partenaire de la même façon en phase ASC
et en phase Desc. En phase Desc,
la valeur intrinsèque de l’autre pèse relativement peu au sens de sa réalisation
socioprofessionnelle.  En phase Asc. Cette
valeur devient un enjeu que l’on ne peut ignorer et l’on ne peut vivre avec
quelqu’un dont on ne saisit pas les potentialités et  les perspectives d’évolution de carrière   Inversement, en phase Desc., le  facteur réussite du partenaire en dehors du
couple devient assez indifférent et n’exige qu’une attention relative et c’est
bien la relation elle-même qui doit primer du moins pour un temps, sans que
l’on ait à marquer un intérêt extraordinaire pour les ambitions sociales de
l’autre, dès lors que le mode de vie n’est pas menacé ou compromis par trop.

L’on voit que l’astrocyclologie peut tout à fait un autre outil
dans le champ du relationnel. Les fronts sont renversés : ce n’est plus le
thème astral qui envahit l’astrologie mondiale mais le cycle planétaire qui a
son mot à dire au regard de la vie privée.

.

 

 

JHB

31. 10. 13

 

 

 

 

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L’astrologie et le couple

Posté par nofim le 31 octobre 2013

 

 

Le style de mariage et les phases « asc » et « desc »
de Saturne

Par  Jacques Halbronn

 

L’intérêt de notre rapport au mariage tient au fait qu’il s’agit là
d’une interface entre vie privée et vie sociale et que le mariage nous semble
refléter le climat astrocyclologique du moment où il a lieu mais aussi est
susceptible d’évoluer en passant d’une phase à une autre. (Sur les notions de
phases ascendante et descendante, cf. nos récents textes sur le blog  nofim, classés par ordre chronologique).

Nous dirons qu’il faut distinguer entre un mariage qui occupe une
position centrale, prioritaire et en quelque sorte fusionnel, impliquant
beaucoup d temps passé ensemble, une vraie « vie de couple » au quotidien   et un mariage (ou une relation qui peut lui
être assimilée) qui relie deux personnalités
indépendantes qui ont d’autres enjeux que la réussite de leur couple, ce
qui implique des devoirs assez contraignants au regard de la « vie
commune ».. Nous dirons que dans le premier cas, on est en phase
descendante de Saturne et dans le second cas en phase ascendante.
L’investissement en temps n’est pas le même dans les deux cas.

En phase descendante, le mariage apparait comme une façon
d’échapper à une vie assez morne, il va remplir notre vie tout comme l’enfant
emplira, le cas échéant le ventre de la femme. (enceinte, pregnant en anglais).
Le mariage apporte quelque chose, une certaine reconnaissance sociale qui
manque aux « promis ».

A contrario, en phase ascendante, le mariage est plutôt la
consécration d’une certaine réussite sociale des deux « conjoints »
(au sens littéral du terme, ce qui correspond bien à la conjonction). L’enjeu
ne revêt pas la même importance et la
réussite sociale se situe ailleurs, d’où un investissement plus faible
et un temps passé ensemble plus limité.
La vie commune n’est pas nécessairement requise dans ce second cas de
figure. Mais chacun attend d’être respecté par l’autre pour ses réalisations ou
ses ambitions et pas seulement pour son
comportement amoureux. Cette estime mutuelle sera le ciment du couple par-delà
la cohabitation qui n’est pas un sine qua non. En phase ascendante, chacun tend
à préserver une certaine marge de liberté, du temps pour une carrière qui n’est
pas mise entre parenthèses. Il y a une certaine attente de synergie qui dépasse
sensiblement le simple plaisir de l’être ensemble et qui implique d’autres
enjeux, d’autres attentes.

On peut donc prévoir, en astrocyclologie, le type de rapport
amoureux qui sera prédominant à telle ou telle époque. Mais cela vaudra surtout
pour une certaine élite, en particulier quand
se présente une phase descendante qui coïncide avec une baisse de
régime, un certain essoufflement dans la carrière. Cela conduira  à une tendance au repli.  Pour des gens plus ordinaires, le contraste
sera probablement moins tangible  entre
les deux phases.  Dans le cas des femmes,
il conviendra de distinguer les phases où celles-ci mettent en avant leurs ambitions
professionnelles et celles où elles les font passer  plutôt au second plan.

Il convient de se méfier des zones frontalières, de sas  entre les deux phases : sortie de phase
descendante ou début de phase ascendante (fin signe cardinal début signe fixe
pour Saturne, en astrocyclologie et vice versa. C’est l’occasion de quiproquos,
d’équivoques avec des désillusions assez rapides à mesure que la nouvelle phase
se renforce. Le souvenir de précédentes relations peut interférer sur
l’ajustement à la nouvelle phase.

En tout état de cause, il ne faut pas s’attendre à ce que le succès
venant,  l’investissement dans le mariage
n’évolue pas, ne soit pas peu ou prou affecté et inversement,  une certaine déconfiture professionnelle est
susceptible de rapprocher davantage le couple. Mais tout cela Ets bien entendu
lié au mouvement de Saturne par rapport aux quatre étoiles fixes royales. En ce
sens, l’on voit à quel point chaque période offre une certaine homogénéité ou
en tout ça une certaine cohérence
dialectique.  Une réussite dans la
carrière risque en effet de compromettre la bonne marche du « foyer »
et une contrariété dans le travail peut
être compensée, peu ou prou, par une amélioration, un réchauffement de
la vie de couple et de la vie familiale plus largement. On ne nous objectera
donc pas que cette dualité profession/couple va à l’encontre de nos thèses, ce
sont les facettes d’une même médaille

Il est donc des erreurs à ne pas commettre : on ne traite pas
son partenaire de la même façon en phase ASC
et en phase Desc. En phase Desc,
la valeur intrinsèque de l’autre pèse relativement peu au sens de sa réalisation
socioprofessionnelle.  En phase Asc. Cette
valeur devient un enjeu que l’on ne peut ignorer et l’on ne peut vivre avec
quelqu’un dont on ne saisit pas les potentialités et  les perspectives d’évolution de carrière   Inversement, en phase Desc., le  facteur réussite du partenaire en dehors du
couple devient assez indifférent et n’exige qu’une attention relative et c’est
bien la relation elle-même qui doit primer du moins pour un temps, sans que
l’on ait à marquer un intérêt extraordinaire pour les ambitions sociales de
l’autre, dès lors que le mode de vie n’est pas menacé ou compromis par trop.

L’on voit que l’astrocyclologie peut tout à fait un autre outil
dans le champ du relationnel. Les fronts sont renversés : ce n’est plus le
thème astral qui envahit l’astrologie mondiale mais le cycle planétaire qui a
son mot à dire au regard de la vie privée.

.

 

 

JHB

31. 10. 13

 

 

 

 

 

Publié dans POLITIQUE | Pas de Commentaire »

L’omniprésence du deux pour l’évolution de la conscience

Posté par nofim le 30 octobre 2013

Le seuil infranchissable de la dualité en astrologie et ailleurs.

Par  Jacques Halbronn

 

 

Selon nous, le deux est absolu, on ne peut aller ni en deçà,  ni au-delà. On ne peut aller en deçà en prônant
l’unité, ni au-delà on évoquant une pluralité qui commence après le deux.
D’ailleurs, trois est    à rapprocher de
« très », c’est-à-dire beaucoup. C’est tout dire. Quitter le deux, c’et
s’exposer inéluctablement à la confusion. Or, notre civilisation semble tentée
par ces deux types de dépassement, tant en deçà qu’au-delà du Deux. Et
l’astrologie, dont on sait que c’est un de nos terrains favoris, incarne assez
bien les dérives d’une telle aventure.

Selon nous, l’intelligence
humaine ne peut  maitriser
pleinement et en pleine conscience ce qui ne passe par le deux.  Tout discours qui ne s’articule pas sur le
deux est inaudible, inintelligible. Et même en musique, il n’y a rien d’autre,
au fond, que le mouvement lent et le mouvement rapide sans parler du
manichéisme du positif et du négatif, du chaud et du froid, de l’humide et du
sec, du cru et du cuit, du nu et du vêtu, du vrai et du faux, du petit et du
grand et bien entendu de l’.homme et de la femme, de l’animus et de l’anima, du
maître et de l’esclave etc., etc. Tout cycle exige deux  temps
de façon à marquer précisément la cyclicité. Toute prévision exige pour
exister une alternance et une alternative. Si le monde était constant, que
resterait –il  à  prévoir ? D’aucuns  répondront que la diversité infinie est aussi
source de découvertes/ Mais la diversité n’alimente pas l’attente d’un retour
et c’est bien là que le bât blesse.  On enlève
du piment à la vie en bafouant la dualité, en la niant, en la noyant dans un
entrelacs de possibles où l’on finit par se perdre.

Cette dualité est nécessairement dialectique, c’est à dire que
chaque chose ne se définit bien que par son contraire et toute prévision
annonce un contre-pied sinon elle n’est pas intéressante et ce qui tue
l’astrologie, c’est qu’elle en devient ennuyeuse. Renouer avec la dualité
ferait le plus grand bien à l’image de l’Astrologie et la mettrait en phase
ipso facto avec un grand nombre de domaines au lieu qu’elle continue à jongler
avec, le 3, le 7 ou le 12

Mais encore faudrait-il que l’on en finisse-et cela semble être une
pilule bien difficile à avaler pour les astrologues avec la multiplicité des
cycles et des planètes car que deviendrait alors la dualité ? Ce serait un
jeu de dupes !

La vraie dualité exige un cycle unique et non pas deux cycles ou
plus. De même, la vraie dualité exige une seule planéte passant par des stades
opposés et non deux principes différents, ce qui serait le cas en combinant
deux planètes. Autrement dit, une seule planéte doit porter à elle seule tout
le poids, l’élan de la dynamique en se conjoignant, non pas comme le préconisaient
les frères Barbault dans les années trente-quarante  sous la forme d’un « cycle
planétaire » constitué de deux planètes mais. Sous celle d’un intervalle
variable entre une planéte et une étoile fixe ou une planéte et l’axe des
équinoxes et des solstices (solution que nous avons abandonné depuis longtemps
mais que nous avions envisagé initialement, cf. Clefs pour l’Astrologie, Ed Seghers,
1976), cet intervalle étant le vecteur même de la dualité de par le rapport
conjonction-opposition (ou ses équivalents au sein d’un cycle de 7 ans,  cf. nos études à ce sujet, sur nofim)

En ce qui concerne la déontologie de l’astrologue, ces
considérations ne sauraient être sans effet. Nécessité d’un seul cycle
monoplanétaire,  d’une prévision à deux
temps avec indication d’une phase A  et
d’une phase B, séparées par un délai raisonnable. On n’en est plus au temps où
l’astrologue se croyait obligé de brusquer son client, de lui mettre la
pression pour qu’il passe à l’acte. Combien d’astrologues se sont enfermés dans
un tel rôle en croyant se rendre utiles quitte à instrumentaliser l’astrologie
à des fins de coaching de bas étage ! Un de nos premiers souvenirs
d’astrologue concerne une prévision que nous avions faite à notre mère en lui
signalant astrologiquement une période favorable sur le plan relationnel. Or,
cette prévision, nous confiera-t-elle plus tard l’avait incité à faire preuve
d’un peu d’initiative, ce qui l’avait conduit à entrer dans une relation qui
d’ailleurs s’avéra durable.

Nous ne sommes pas en faveur d’une astrologie stressante qui vous
dit que les choses doivent se faire tel jour à telle heure. Le temps court
n’est pas celui de notre astrologie même si certaines personnes ont besoin de
ce caractère contraignant (cf. notre article sur les femmes et l’emploi du
temps, sur nofim).

Gros sacrifice que de devoir renoncer à ce chapelet de planètes, de
signes, de maisons et qui chargent la mémoire. De nos jours, le mot clef est « Conscience »
(cf. sur teleprovidence, notre reportage sur le Forum de l’Evolution de la
Conscience) et c’est par le Deux que notre conscience se structure. Le mieux
est l’ennemi du bien. Cela dit, on peut introduire des subdivisions plus fines
au sein d’un cycle mais à condition que celles-ci  se situent dans la diachronie, la succession et
non dans la synchronie, la juxtaposition (cf. notre étude sur l’habitat de la
pièce unique et polyvalente, sur nofim)

 

JHB

30. 10.13

Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, DIETETIQUE, ECONOMIE, FEMMES, HISTOIRE, LINGUISTIQUE, MUSIQUE, POLITIQUE, PSYCHOLOGIE | Pas de Commentaire »

La question du découpage du cycle en astrologie

Posté par nofim le 30 octobre 2013

 

Du nouveau en astrocyclologie : phase ascendante et phase
descendante.

Par  Jacques  Halbronn

 

 

Au risque d’énerver certains de nos lecteurs, nous testons diverses
formules  tant sur le plan théorique que
sur le plan pratique, c’est ce que l’on appelle des expériences, c’est-à-dire
des essais (selon l’usage ancien). Nous avions été intéressés pendant quelques semaines
par l’idée de diviser en trois le cycle de 7 ans mais nous en revenons désormais
à notre précédente division en deux, tant nous sommes persuadés que l’intelligence
humaine est marquée par le binaire. Cela nous ramène donc à une division en
huit du cycle sidéral de Saturne. (28/4/2). Certes, il existe une tradition du
découpage du la quarte en trois, ce qui correspond aux modes ou aux « guna »(Inde),
certes, il existe douze rencontres soli-lunaires au cours d’une année, ce qui a
donné les douze signes du zodiaque (et les douze constellations zodiacales),
mais la division en trois de chaque saison est tout à fait artificielle. Comme
on l’a dit maintes fois, on divise un gâteau en deux, puis en quatre puis en
huit mais passe en douze, en tout cas spontanément tout simplement parce que
divisé en deux est plus naturel et d’ailleurs dans le mot diviser, il y a déjà
le deux.

Nous allons donc exposer dans le présent article les nouvelles
« règles du jeu » en distinguant une phase « ascendante »et
une phase « descendante » en rapport avec la symbolique  matricielle – c’est-à-dire transposée, en
passant du propre au figuré, de la lettre à l’esprit- de ce qui est au-dessus et
au-dessous de l’horizon, en astrologie horoscopique.

En effet, on rappellera qu’en astrologie  traditionnelle, l’on distingue entre les planètes
au-dessus et au-dessous de l’horizon et on notera que les « maisons
astrologiques » en dessous de l’horizon relèvent plus de la vue privée et
celle au-dessus de la vie sociale et publique, ce qui correspond assez bien à
l’idée que nous nous faisons en astrocyclologie des deux phases principales
d’un cycle en général et du cycle de Saturne et des 4 étoiles fixes royales en particulier.

On sait aussi que la numérotation des maisons- comme l’a souligné
en son temps Jacques Dorsal- laisse à désirer et qu’une planéte progresse  étrangement à rebours de l’ordre des maisons
(XII puis XI, puis X et ainsi de suite)

Nous dirons que la phase ascendante de Saturne commence 30° avant
la conjonction et se poursuit 15° après et donc que la phase descendante
commence 15° après la conjonction et se poursuit jusqu’à 30° avant la
conjonction suivante, grosso modo, sans que les frontières entre les deux
phases ne soient rigides et étanches d’autant que les choses évoluent
nécessairement entre le début et la fin d’une même phase.  En pratique, pour simplifier, nous dirons que
la phase ascendante couvre le signe fixe et la première  moitié du signe mutable de chaque période de
7 ans et la phase descendante la seconde moitié du signe mutable (ou commun) et
tout le signe cardinal. Ce qui signifié que chaque période de 7 ans couvre 90°
et donc se divise en deux temps de 90°< En gros Saturne franchit un degré en
un mois ou 11  degrés  et quelque (45°/4 ou 90/8) en un an environ.
On peut ainsi découper une période de 7 ans en 8 secteurs de  11 mois. (Rappelons que dans l’alphabet
hébreu, il y a 22 lettres, comme dans le Tarot) et que dans la Bible, il est
question de périodes de 3 ans et demi ou 1260 jours, ce qui correspond à  la durée d’une période ascendante ou d’une
période descendante.

Le travail théorique que nous avons accompli aura essentiellement
consisté à comprendre que la dynamique principale était ascensionnelle,
c’est-à-dire vers, en direction de la conjonction et non à partir de la
conjonction. Dès que la conjonction est atteinte, la tension commence à
décliner (‘c’est le moment « solsticial » où le soleil ne progresse
plus, s’arrête (stice, comme dans armistice). En cela nous différons  singulièrement de nos prédécesseurs
(Barbault, Yves Lenoble etc.) qui voyaient dans la conjonction le début du
cycle et donc ce qui suit la conjonction le moment le plus fort alors que pour
nous, tout au contraire, c’est en quelque sorte le commencement de la fin.  On imagine les  conséquences
au niveau prévisionnel d’un tel différend ! En effet, 15° après la
conjonction – même si on transpose dans un autre système conjonctionnel que
celui de l’astrocyclogie, sans division en 4 du cycle sidéral)- s’amorce la
phase « descendante » (cf. les notions d’ascendant et de descendant
en astrologie horoscopique), c’est-à-dire de démantèlement des réalisations
unitaires (type destruction de la Tour de Babel). On note qu’en 1989, Saturne
en capricorne, signe cardinal (12°) était en pleine phase descendante tout
comme en Mai 68 (18° bélier, autre signe cardinal), toutes proportions gardées.
A contrario, comme on l’a montré dans de récents textes (à voir sur nofim,
rubrique astrologie)., la signature d’alliances est la marque de la phase
ascendante (et unitaire) de Saturne. (En 39-41, du pacte germano-soviétique à
l’entrée en guerre des Etats Unis aux côtés de l’Angleterre (au lendemain de
Pearl  Harbour)  avec Saturne traversant le signe fixe du
taureau

Il est clair que la fin de la période descendante ne débouche pas
sur une période ascendante à son maximum mais correspond à un certain
frémissement se traduisant par des rapprochements qui vont se multiplier non pas
dans telle ou telle région du monde mais partout dans le monde, selon des
contextes certes bien divers, ce dont l’astrologie peut certes tenir compte
mais qu’elle ne saurait déterminer. Nous déconseillons vivement de faire le thème
de chaque conjonction et ce d’autant que la notion de conjonction est avant
tout une image, un signal visuel qui ne fait sens que pour les hommes et non
pour les astres.

Nous devrions donc assister à une « guerre » des
conjonctions au nom de théories opposées. Mais le problème, c’est que pour
Lenoble, il existe toute une série de conjonctions qui peuvent correspondre à des
états très différents les uns des autres et qui sont censées être peu ou prou
interdépendantes   et enchaînées. On ne
saurait donc être surpris que dans de telles conditions, il ait été extrêmement
difficile de s’y retrouver puisque le modèle de référence est loin d’être
univoque, ce qui ne peut que produire des arguties. Trop de cycles tuent la
notion même de cyclicité, sans parler du fait que certains astrologues
accordent la plus grande importance à l’entrée de l’une des 5 planètes « lourdes »
(pour ne pas parler de Mars dans un nouveau signe, ce qui est en quelque sorte
assimilable à une conjonction, et renvoie implicitement à la présence d’étoiles
fixes tout au long  du zodiaque. Une
sorte d’astrologie crypto-stellaire, en quelque sorte et dont Barbault a eu  certainement tort de ne pas faire cas. (Ni
dans son « indice », ni dans le cycle Saturne- Neptune,  notamment). Mais chassez le naturel (les
étoiles), il revient au galop par zodiaque interposé.

 

JHB

30. 10.13

 

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Publié dans ASTROLOGIE POLITIQUE, HISTOIRE, POLITIQUE | Pas de Commentaire »

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