Article « découragement »

Posté par nofim le 20 avril 2013

La phase 2 de Saturne et  l’épuisement du psychisme
Par  Jacques Halbronn
 
Nous avons souvent utilisé l’image du sablier pour décrire le passage de la phase 1 à la phase 2 (voir notre entretien avec  Jean-Claude Durand sur teleprovidence)). On passe insensiblement en phase 2 à mesure que le temps passe depuis la dernière conjonction de Saturne avec l’une des quatre étoiles fixes royales.
La phase 2  n’est donc pas déterminée de façon mathématique mais plutôt thermodynamique, comme un déclin annoncé et tout à fait « prévisible », tout comme la mort est prévisible, ce qui ne veut pas dire datable avec précision.
Ce qu’il est important de comprendre, c’est que ce ne sont pas tant les « faits » qui changent mais notre capacité à supporter une certaine tension laquelle, elle, varie selon la loi astrologique du modèle universel.
Telle entreprise qui semblait « valoir le coup » à tel moment  sera abandonnée un peu plus tard du fait du dépérissement des motivations. En ce sens, l’astrologie conjonctionnelle serait une science des motivations (mot qui est à rapprocher de mouvement, d’émotion).
Cette perte de motivation- ce découragement – le jeu ne vaut plus la chandelle-  peut avoir des effets considérables dans la vie des personnes et des sociétés à telle enseigne que l’Histoire de l’Humanité pourrait se résumer à une telle problématique.
Il convient donc, à notre échelle personnelle, de repérer les moments de découragement par lesquels nous sommes passés au cours de notre vie et qui ont une valeur non pas « existentielle » mais bel et bien « essentielle «  car on n’y échappe pas.
Qui n’a pas renoncé  à une entreprise plus ou moins engagée, qui n’a pas décidé d’interrompre un processus, de le faire avorter. Les anglais emploient plus que nous le verbe « avort » pour indiquer que l’on arrête les frais, que l’on sonne la retraite.
C’est bien évidemment celui qui se dépense le plus qui sera le plus sujet à l’abandon alors que celui à qui cela coûte peu n’aura guère cette tentation. Or, dans une confrontation, nous ne sommes pas logés à la même enseigne et c’est celui qui fournit le plus gros effort sur lui-même qui risque d’être le plus atteint par la phase 2. Quelqu’un qui « force » sa nature est une victime toute trouvée de phase 2 car l’énergie sémiologique (le signal conjonctiionnel) sera de moins en moins marquant et marqueur. En ce sens, au vu d’une liste de gens, l’on devrait être en mesure de prévoir ceux qui vont « craquer » les premiers parce que ce sont eux qui prennent le plus sur eux, et qui vont tôt ou tard rencontrer leurs limites, en une sorte de compte à rebours. Si l’on prend le cas du Premier Ministre, Jean-Marc Ayrault et de certains de ses ministres, l’on peut dire que beaucoup d’entre eux se sont lancés dans ce que l’on peut appeler une certaine épreuve qui n’était pas « évidente » pour eux, qu’ils sont assumé une fonction pour laquelle ils n’étaient pas nécessairement parfaitement préparés. Ils risquent de « craquer » en phase 2. Pour bien faire, il faudrait attendre que la nouvelle phase 1 commence à s’activer, aux approches de la prochaine conjonction. Mais alors il faut tenir  bon et seule l’astrologie conjonctionnelle peut aider à ce faire, en ce qu’elle fournit les données adéquates et que chacun peut comprendre sans passer par les oracles opaques des astrologues.
Qui n’a pas de regret d’avoir trop tôt cédé au découragement, d’avoir baissé les bras alors que la situation n’était pas aussi désespérée qu’on la ressentait ? Ici l’astrologie aborde notre sentiment intérieur au prisme duquel nous percevons le monde.
Le découragement est contagieux (infectious, disent les Anglais). En tout cas, on tend à en voir des manifestations de plus en plus nombreuses. Le renoncement devient courant. On pense à Fillon qui signe une trêve et renonce à se battre pour la présidence de l’UMP. La prime n’est pas tant au plus motivé mais à celui qui est tout simplement le plus doué et ne dépend pas de l’adjuvant astral qui joue le rôle d’un dopant. A contrario, en phase 1,  la motivation tend à se répandre, à se généraliser. Tout le monde est partant et même les moins doués sont survoltés.  
Autrement dit, l’astrologie nous apparait comme un surcroit d’énergie qui est apporté à l’Humanité et qui s’apparente en effet à une sorte de dopage lors de la phase 1. En phase 2,  l’on en revient à une plus grande vérité. Cela expliquerait justement les aveux de dopage d’un Lance Armstrong et le fait que nombre de personnes déclarent forfait, se « dégonflent », parce qu’elles sentent qu’elles ne font pas le poids, que la « drogue » cosmique leur fait défaut (cf. l’épice dans Dune)
 
 
 
JHB
10. 04.13

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La question algérienne

Posté par nofim le 20 avril 2013

La France en Algérie et le processus sioniste
par  Jacques  Halbronn
On parle du « décret Crémieux » de 1870 mais comme le souligne Georges Bensoussan (Juifs en pays arabes. Le grand déracinement. 1850-1875, Paris, Tallandier, 2012), on ne fait là que poursuivre une orientation déjà manifeste sous le Second Empire.(cf Annie  Rey-Goldzeiguer, Le royaume arabe. La politique algérienne de Napoléon III  1861-1870,  Alger, 1977, cf Richard Ayoun, « Un grand rabbin français au XIXe siècle. Mahir Charleville. 1814-1888,ed; de Cerf, 1999))
Dans quelle mesure convient-il, en tout état de cause, d’inscrire la question du changement de statut des « Israélites » en Algérie dans la genése du sionisme moderne au même titre que nous l’avons fait pour la « solution » roumaine, au lendemain du congrès de Berlin en 1878 (cf  G. Bensoussan. « Une histoire intellectuelle et politique du sionisme 1860-1940″,  Ed Fayard, 2002)? On notera en tout cas que l’empire ottoman- et donc l’Islam- est, à un titre ou à un autre, concerné  tant par la formule roumaine que palestienne ou algérienne.
Avec la défaite française de 1870 et la perte de l’Alsace et de la Moselle, l’Algérie apparait comme une sorte de contrepoids. En témoigne la carrière d’un rabbin de Metz, Mahir Charleville,qui passera plusieurs années en Algérie (cf la thèse de Richard Ayoun, Typologie d’une carrière rabbinique. L’exemple de Mahir Charleville,  Presses Universitaires de Nantes, 1993). En 1865, c’est le grand rabbin d’Alger Mahir Charleville, qui fera une allocution en présence de Napoléon III venu en Algérie.(cf G. Bensoussan,  Juifs en pays arabe, op.cit. p. 314)
Selon nous, il importe de resituer l’entreprise de Theodor Herzl dans le prolongement des expériences engagées en Algérie et en Roumanie. Dans son ouvrage, « Les juifs en Roumanie depuis le traité de Berlin (1878) jusqu’à ce jour. Les lois et leurs conséquences » Edmond Sincerus (alias E. Schwarzfeld, Londres, Ed. Macmillan, 1901)on trouve un bilan, vingt ans après, de l’expérience roumaine en tant que « solution » du probléme juif. On y lit dans la préface « Lorsque à la fin du mois de mai dernier, le flot des émigrants juifs de Roumanie franchit les Carpathes pour se déverser sur l’Autriche puis gagner les pays d’outre-mer, la première impression produite sur l’Europe fut la stupéfaction Les Juifs de Roumanie? On n’y pensait plus. L’on croyait que le traité de Berlin avait tout réglé et que tout allait pour le mieux dans le meilleur des pays ».
On sait qu’à la même époque, autour donc de 1900, l’Algérie est agitée par un certain antisémitisme auquel le nom d’Edouard Drumont est associé, lui qui sera député d’Alger comme l’avait d’ailleurs été Adolphe Crémieux, en son temps. Parmi les partisans de Drumont (lequel avait applaudi à l »‘Etat Juif » de Herzl) signalons Jacques Defrance dont les « Quelques réflexions libres sur l’antisémitisme », parus peu après le premier Congrès sioniste de Bâle (Alger, 1898)sont de la même eau que les ‘Protocoles des Sages de Sion’ qui s’élaborent à la même époque, avec notamment des références au Talmud.
 L’évolution du statut des Juifs tant en Roumanie qu’en Algérie semble avoir été une des causes de l’antisémitisme tout comme en Palestine, ce sera, par la suite, en rapport avec l’antisionisme.
L’affaire algérienne nous interpelle par rapport à la Shoah.Rappelons que l’angleterre proposera; au début du XXe siècle, à Herzl, peu avant sa mort, l’Ouganda, en Afrique de l’Est et qu’il sera question en 1940 de Madagascar. On a du mal à comprendre comment ces deu grandes puissances coloniales ne sont pas parvenues à trouver un espace pour accuellir les Juifs alors même que la solution palestinienne battait de l’aile dans les années Trente. Or, cette impuissance nous apparait comme une des causes de la Shoah quand on considère que l’Allemagne et l’Autriche de Hitler étaient fort mal loties, par comparaison, en « colonies ».
Le cas algérien ne doit-il pas se situer dans l’histoire des « solutions » à la question juive? On sait que des Juifs  « non indigénes » vinrent s’installer en Algérie, territoire extrémement vaste. On se demande si Herzl avait envisagé ce cas de figure comme il l’avait fait dans l’Etat Juif (1897) pour la Palestine et l’Argentine. Si l’Europe avait des problémes avec « ses » juifs et considérait que leur place était au sein du monde ottoman ou arabo-musulman- ce qui semble avoir été une constante (en dehors du cas argentin)-peut être sur la base d’un certain « sémitisme » linguistique-l’Algérie n’était-elle pas une bonne « idée » alors même que des colonies juives s’étaient installées en Palestine dans les années 1880, sous l’égide du Rotschild français.N’y a-t-il pas là une occasion manquée surtout quand on songe qu’au lendemain de l’indépendance algérienne, ce sont les Juifs algériens, en tant que citoyens français, qui viendront s’installer en « métropole ». Est-ce qu’une Déclaration Balfour à la française n’aurait pu s’envisager, en rapport avec des territoires échappés au joug ottoman bien avant la Palestine? Tout comme en Roumanie,l’arrivée de Juifs venus d’ailleurs  aurait trouvé un terrain favorable du fait même d’une ancienne présence juive dans la région.
On ne saurait en tout cas se polariser sur le décret Crémieux, lequel Crémieux d’ailleurs interviendra lors du congrès de Berlin à propos du sort des Juifs roumains. Il est clair qu’il n’a fait que reprendre à son compte des projets élaborés par d’autres(cf G. Bensoussan, Juifs en pays arabe, op.cit.,  p.279) - ce fut aussi le cas de l’Alliance Israélite Universelle dont il ne fut pas un des fondateurs mais dont il devint par la suite le Président, structure qui ne se cachait pas d’être en concurrence avec le sionisme bâlois. Napoléon III apparait bien comme particulièrement concerné. Il aurait envisaé, un peu sur le modéle de l’Autriche Hongrie, d’être l’empereur de la France d’une part et de l’Algérie de l’autre, désigné comme ‘Royaume arabe », chaque entité gardant sa spécificité.(cf Claude Martin,  Les Israélites algériens de 1830 à 1902, Ed. Héraclés, 1936, cf aussi la thèse d’ E. H. Cordier, Napoléon III et l’Algérie, 1937. On signalera notamment l’ouvrage de C. Frégier,publié par un éditeur israëlite (Les Juifs algériens. Leur passé, leur présent , leur avenir juridique, leur naturalisation collective, Paris,  ed Michel Lévy,  1865).
 Comme dans le cas du sionisme, l’on ne saurait en effet considérer les Juifs comme les seuls artisans de leur destin. Le cas britannique illustre à merveille l’instrumentalisation des Juifs par les puissances chrétiennes et la place des juifs dans leur imaginaire.
JHB
20 avril 2013, Paris

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Astrologie et langage

Posté par nofim le 24 mars 2013

Il est courant qu’en astrologie, l’on se paie de mots. On commencera par souligner que rien n’est plus général que le langage. Un portrait psychologique est un tissu de clichés, c’est-à-dire d’adjectifs qui n’ont rien de personnel. Se définir par tel ou tel mot, c’est appartenir à  un certain ensemble, de la même façon que de se dire d’ailleurs de tel ou tel signe.

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Les séries astrologiques : planètes, maisons, signes

Posté par nofim le 22 mars 2013

Pour  subdiviser un cycle, l’on aura recouru, en astrologie, à divers emprunts à des séries comportant une certaine temporalité. Avec le temps, la  conscience de tels emprunts s’est estompé chez les usagers de l’astrologie ainsi souvent que leur cohérence, ce qui va souvent de pair. On a en outre fini par mettre sur le même pied les fondamentaux de l’astrologie avec des subdivisions aléatoires et qui n’avaient qu’une fonction indicative très relative.

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Vers une nouvelle approche des équilibres macro-économique – Vers un nouveau rôle de l’Etat

Posté par nofim le 22 mars 2013

Nous pensons  que l’économie mondiale souffre de ne pas disposer d’un modèle équitable en ce qu’elle ne tient pas compte des enjeux macro-économiques, c’est-à-dire qu’elle ne rend pas à César ce qui est à César (Evangile). La question des échanges économiques en est restée à un stade des plus primaires et simplistes qui n’est pas la marque d’une civilisation avancée.

Tout se passe comme si l’on considérait que seuls les objets, les choses pouvaient faire l’objet d’un commerce. En fait, il semblerait que l’on ne s’intéresse qu’à ce qui est extrêmement ancien comme les ressources du sous –sol ou ce qui est extrêmement récent comme les derniers appareils de communication ; Mais tout ce qui se situe  entre les deux n’est pas traité correctement pour toutes : sortes de raisons et de prétextes.
Prenons le cas des langues  européennes, est- ce que les pays non européens paient quoi que ce soit pour avoir le droit de les utiliser à commencer par l’anglais ?Un autre cas est celui de la musique européenne qui est jouée dans le monde entier.  Le monde est très redevable envers l’Europe mais que lui reverse-t-il ? Des clopinettes !
Mais prenons un exemple encore plus marquant : ce que les femmes doivent aux hommes.
Définissons ainsi la notion de dette : je dois à quelqu’un ce que je ne peux produire par mes propres moyens. Mais nous parlons ici de dette collective et non individuelle. Là se situe le nouveau concept économique : nous ne sommes pas uniquement des agents économiques à une échelle personnelle mais aussi du fait de  nos appartenances. Il est temps que des instances au plus haut niveau tiennent compte du patrimoine dont elles ont en principe la charge et règlent les affaires comme il se doit, de continent à continent, de religion à religion,  de sexe à sexe, de classe d’âge à classe d’âge, de langue à langue etc. Le rôle des sciences humaines, toutes confondues, pourrait être de rendre compte de telles problématiques. Telle pourrait être en fait leur mission au XXIe siècle. Il importe de repenser la question de la propriété dont Proudhon disait que c’était le vol et plus précisément de l’appropriation. Celui qui s’approprie quelque chose le fait sien et quelque part ne se sent pas redevable. C’est cela qui doit être repensé.
Nous pensons que l’appropriation est le vol dans la mesure où l’on nie  que la chose nous est étrangère ; on l’intègre.
Refus de reconnaitre autrui dans sa différence, d’affirmer une égalité au sens de pouvoir être ce qu’est l’autre, prendre sa place, ce qui s’appelle l’imposture. Il convient donc de désapproprier, ce qui implique de reconnaitre sa dette envers autrui. Dès lors, l’économie se voit liée à l’éthique : qu’ai-je-le droit d’infliger à autrui : ai-je le droit de m’approprier ce qui émane de lui et cela vaut tant dans le rapport entre personnes physiques qu’entre personnes morales, entre Etats, entre régions, entre cultures. Cela exige un certain examen de conscience. D’où vient ce que j’ai ? Métaphysique non pas de l’être (ontologie) mais de l’avoir, de ce que je me suis approprié et qui m’est devenu propre mais qui n’est pas ma propriété au sens où l’on parle de la propriété d’un objet. La vraie propriété implique une certaine pureté, à l’état pur, au sens propre.
La question de l’endettement  se situe, pour nous,  à un tout autre niveau que celui auquel il est fait référence de nos jours ;
Il n’y a pas de rapport sain à autrui quand on ne lui « rend » pas ce qu’on lui doit. Qui paie ses dettes s’enrichit.  Nombreux ceux qui, de mauvaise foi, nient devoir quoi que ce soit en dehors de ce qu’ils ne peuvent s’approprier de leur propre chef, sans demander de permission, sans payer pour l’avoir. Mais même acheter quelque chose ne  justifie pas que l’on se l’approprie. Si on achète un tableau, on ne devient pas l’auteur du tableau, à notre connaissance. On en est le dépositaire. On ne peut que « louer » ce qui ne vient pas de nous, n’est pas notre œuvre et un loyer peut se perpétuer des siècles durant. Dans la Bible, il est dit que rien ne se vend définitivement. Tous les 49 ans, un bien revient à son propriétaire.
Autrement dit, mêmes les dettes les plus anciennes  ne changent pas le statut de celui qui dispose d’un bien qui n’est pas son œuvre, qui n’est pas le fruit de son travail, tant individuel que collectif.
Un cas remarquable est celui des mots empruntés par une langue à une autre langue ou tout simplement le fait de parler une langue étrangère. Dans le cadre de l’économie équitable que nous prônons, une langue peut être endettée à l’égard d’une autre et lui devoir un « loyer » en proportion de l’importance de l’emprunt. Si l’on prend le cas de la langue française, l’Etat Français est en droit de récolter annuellement les subsides correspondant à ce que les autres langues doivent à la langue française directement ou indirectement. On a observé récemment que certains pays réclamaient de récupérer des biens se retrouvant à l’étranger. Les choses ne sont pas aliénables, sous aucun prétexte et aucune dette ne peut être réglée définitivement tant que le lien subsiste sous une forme ou sous une autre.
Dans le domaine industriel, c’est en Europe que de nombreuses inventions ont été mises au point comme l’automobile, l’avion, le cinéma, le piano etc. Quand bien même l’Europe ne vendrait plus tel ou tel article, les pays utilisant ces articles lui doivent une redevance. Il y a là tout un champ de recherche pour une nouvelle pensée économique.
Dans le cas des femmes, il est clair qu’une grande partie de ce que les femmes utilisent ou pratiquent vient des hommes et à ce titre elles sont vouées à régler une certaine redevance à un organisme approprié au pro rata du nombre d’hommes  ayant crée dans tel ou tel domaine comme en musique, en peinture, en philosophie etc.
Nous caractériserons notre  philosophie économique comme étant celle de la dette commune à nos appartenances. Si j’appartiens à un groupe, je deviens ipso facto solidaire économiquement de celui-ci, de tout ce qui s’est mis en place au cours des décennies, des siècles.
Il n’y a pas de raison de payer pour du pétrole qui n’est pas le fruit de l’activité de ceux qui occupent tel territoire et de ne pas recevoir d’argent, de royalties, pour des œuvres, des créations qui sont le fait de tout un peuple, comme sa langue, sa musique, sa culture. Il y a là une nouvelle idée de la Justice que nous défendons.
Nous pensons que ce faisant, nous atteindrons à un nouvel équilibre économique. C’est une façon vitale  pour l’Occident de maintenir son rang. Cela exige de repenser le Droit international.
On voit là apparaitre un nouveau rôle de l’Etat qui est celui de gérer l’héritage. C’est inscrire l’Etat dans l’économie en tant que gérant  des ressources du passé, qu’elles soient culturelles ou minières. L’Etat Juif, par exemple, aurait pour mission de faire l’inventaire de tout ce qui se rattache aux Juifs, comme ce fut le cas lors des « réparations » allemandes au lendemain de la Seconde Guerre Mondiale, en faveur d’Israël. C’est là une dimension peu théorisée de l’Etat, qui vient compléter la responsabilité de l’Etat dans le maintien de l’ordre et de l’intégrité du territoire. L’Etat doit aussi veiller à ce que l’héritage national ne soit pas spolié mais aussi à s’acquitter de ce qu’il doit à l’égard des autres Etats.  Ce peut être là un projet mobilisant notamment les historiens en les inscrivant au cœur d’une nouvelle problématique économique..
 
JHB
02 . 12. 12

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Les femmes, gardiennes de l’ordre social

Posté par nofim le 22 mars 2013

S’il y a une chose que les femmes ne supportent pas, c’est que l’on ne respecte pas l’ordre d’une queue. Elles sont prêtes à faire un scandale si une personne passe avant son tour. Les hommes, en général, sont moins sourcilleux.

Or, une queue (leu leu) -ou une file (indienne)-  est un phénoméne social particulier, c’est un mot au singulier qui est constitué par une certaine quantité de gens. Et apparemment il serait sacrilège de perturber un tel ensemble unitaire. Il y a en cela, tout un programme réductif, qui transcende l’individuel tant et si bien que nous pensons que la notion d’individu ne va pas de soi pour une femme ou du moins se définit autrement, d’où d’ailleurs une certaine demande de leur part qui alimente les cabinets des psychologues ou des astrologues.On est toujours en demande de ce qui nous fait défaut, de ce qui nous échappe.
La notion de queue est du même ordre que celle de foule, étudié par Gustave Le Bon. On est là en face de phénomènes en quelque sorte organiques analogiques au cerveau humain. Mais dans un cas, l’organisme est externe tandis que dans l’autre, il est interne et en quelque sorte invisible.  Une fois encore, l’attirance des femmes pour l’invisible est le corollaire de leur besoin viscéral de visible. Il y a là une forme de rigueur dans la queue qui fait pendant à la rigueur intellectuelle de certains hommes si ce n’est que chez les hommes cette rigueur s’exerce à leur propre encontre plus qu’envers leurs congénères, leur entourage. Ils ne peuvent en pratique, pour  intervenir dans un autre processus mental que le leur – que montrer l’exemple mais ils ne peuvent, pour autant, surveiller le processus cérébral en œuvre si ce n’est par ses manifestations d’extériorisation. Rien à voir avec la réaction implacable  d’une dame quand elle a le sentiment que l’on est passé devant elle, ce qui, à ses yeux, devrait être sévèrement puni. Montant sur ses grands chevaux, elle est alors persuadée d’être dans son « bon droit » et ce, sans considérer la personnalité du fautif, en flagrant délit, qu’il soit malade ou âgé, bourgeois ou SDF, quitte à humilier, devant tout le monde,  le dit « hors la loi ». Pour elle, c’est du pareil au même. La queue serait le fondement même de la société, du fait même de son évidence.
Attitude d’autant plus surprenante que par ailleurs les femmes sont très tolérantes  concernant les propos des uns et des autres. Ce sont les actes qui font problème. La parole,  elle, est plus libre. Elles ont du mal à comprendre pourquoi les gens se disputent au sujet de leurs opinions, de leurs arguments. En revanche, on ne transige pas avec des gestes « asociaux » comme de ne pas vouloir faire la queue « comme tout le monde ». Pour qui se prend celui qui ne respecte pas cette « loi » ? Se croirait-il au dessus des lois ? Les raisons d’énervement ne sont décidément pas les mêmes chez les deux sexes.
L’attitude  réactionnelle  des hommes face à cette psychorigidité à l’égard des « files  d’attente », tient justement au fait du caractère automatique de la chose, qui ne tient compte que d’un seul critère pour juger, pour réprimander. On pense à cette règle qui autorise tout un chacun à demander à un inconnu de renouer ses lacets quand ceux-ci trainent.  Dans les deux cas, les gens s’autorisent d’adresser la parole à des inconnus comme si précisément nous étions interchangeables.  Il y  a là une sorte de familiarité qui va au-delà de certaines convenances sociales, comme  un droit de regard sur autrui au nom d’une certaine solidarité du collectif.
Un mot nous vient à l’esprit, celui de fascisme. (À  partir de faisceau). Est-ce que le fascisme ne consiste pas à contrôler de très près les comportements extérieurs et à dénoncer toute absence de conformité extérieure, ce qui peut basculer vers la xénophobie et le racisme. Celui qui s’intéresse à ce qui est intérieur sera plus indifférent à ces apparences mais plus sévère au regard des compétences, des potentialités. Certes, cette approche externe tend à distinguer hommes et femmes et il semble que lorsque les femmes parlent d’égalité entre les deux sexes, cela doit leur sembler incongru. L’égalité des sexes est plus une invention de ceux qui relativisent l’extérieur par rapport à l’intérieur et donc plus un fantasme masculin que féminin ; Les femmes seraient manipulées  par des exaltés apprentis sorciers, des Pygmalions,  désireux de prouver que l’on peut changer le plomb  en or…
L’idée même de justice sociale  est fondée sur l’indifférence absolue à ce qui est « intérieur » et « invisible ». On est dans le quantitatif et non dans le qualitatif qui échappe largement aux femmes, pour lesquelles le monde intérieur est une terra incognita dont elles espèrent que l’astrologie leur fournira les plans. Mais comme elles ne se connaissent pas, elles ne peuvent qu’acquiescer à tout ce qui est dit de leur « être «.  Inversent, les hommes n’ont aucune raison de croire en l’astrologie, toute croyance étant fonction d’une attente, d’une  espérance….
Le véritable visage de la femme est bien celui qu’elle présente lorsque l’on ne respecte pas une file d’attente, expression sacralisée d’un ordre social aveugle.  Nos civilisations sont marquées par un tel idéal : incapables d’honorer les gens pour leurs véritables mérites, elles se contentent de leur garantir un droit à quelque minimum (RMI, minimum vieillesse) par une application systématique et ne soiffant aucune exception.  Une telle idée de la justice fait totalement abstraction du respect que l’on doit à chacun pour sa valeur propre. Il est vrai que sur ce point les femmes manquent singulièrement d’exercice et sont tentées de croire à une psychologie de science fiction, sortant d’un ordinateur (type Astroflash)..
Parmi les pratiques sociales surinvesties par les femmes, il convient de placer le langage. Or, qu’est ce que le langage sinon  la façon d’extérioriser l’intérieur, de dévoiler le caché ?  Le langage permet de savoir ce qui se passe dans la tête de l’autre et ce d’autant plus que les femmes n’ont pas d’autre moyen de s’informer que par ce qu’on veut bien leur dire. Le langage est un code rigide, parfaitement régulé où  la «faute » est patente (faute d’orthographe, d’accord etc.), il est un ciment social idéal qui d’une certaine façon révèle ce que nous sommes malgré nous, à notre corps défendant, quitte à faire dire aux gens ce qu’ils n’ont pas voulu dire. Là encore, celui qui ne maîtrise pas la langue se disqualifie et l’on retrouve là une certaine forme de xénophobie. On ne sera donc pas étonné de voir le Front National présidé par une femme.Selon nous, les hommes tentés par des processus d’exclusion collectifs  et donc extérieurs- avec ce que  cela peut avoir d’expéditif -  sont fortement marqués par leur mère. En ce sens, la volonté d’exterminer massivement les Juifs  nous apparait comme un processus beaucoup plus féminin que masculin, dans son principe.
On ne nous objectera probablement que notre façon de distinguer les hommes des femmes reléve d’une telle généralité extérieure. Il ne s’agit évidemment pas de renoncer à confondre les chats et les chiens, telle espèce avec telle autre. Au demeurant, la quasi-totalité des êtres vivants  se comporte  comme le font les femmes. En cela, on peut dire que les femmes sont plus proches de la Nature que les hommes. Ce sont les hommes qui introduisent le poids de l’intériorité, de la pensée, du silence.  C’est précisément avec le silence que les femmes ont un problème, elles n’en comprennent pas la raison d’être, à part le fait de cacher ce que l’on a à dire, de se taire. Mais le silence, ce n’est pas seulement se taire, c’est laisser notre vie intérieure se développer. Le bruit extérieur des chuchotements suffit à  perturber  la pensée. On dit d’ailleurs que l’on ne s’entend plus penser.  De fait, dans l’espace public, les femmes semblent pouvoir parler à la cantonade, avec une certaine impudeur, ce qui a été aggravé par les téléphones mobiles. Cette promiscuité sonore  ne fait pas problème pour les femmes car elles ne voient vraiment pas en quoi cela peut gêner. Mais si le bruit extérieur ne les gène pas, cela laisse supposer qu’elles n’accèdent pas à une certaine qualité de pensée et d’inspiration, qui est assez proche de la sève séminale. Le mot même « penser » est galvaudé. Rien à voir avec le cogito cartésien. Penser à acheter du sucre  ce n’est pas exactement ce que fait le Penseur de Rodin.
Selon nous,  l’Humanité a eu le choix entre deux voies : la voie extérieure qui conduit à la technique, à l’instrument et la voie intérieure qui  sous –tend l’augmentation des facultés cérébrales. Les femmes sont marquées par la première voie, les hommes par la seconde. Frank Herbert illustre bien cette problématique en imaginant dans ses romans de science fiction  une civilisation qui supprimerait les ordinateurs et  ne se fierait qu’aux « mentats », c’est-à-dire des  hommes capables des  mêmes performances sans recours externe. Nous résumerons notre pensée par un paradoxe qui souvent égare les analyses : les femmes s’intéressent à l’extérieur pour se l’approprier et meubler leur intérieur et les hommes s’intéressent à leur intérieur pour être dans l’émission.  Le seul fait que les femmes quand elles parlent de leur « intérieur » (une femme d’intérieur) montre à quel point cet intérieur reste extérieur. Cela dit, on ne saurait contester que les femmes aient un sens aigu du partage, des repères extérieurs (dont les astres dans le ciel  pour l’astrologie censés nous parler, refléter notre intérieur, ce qui est typiquement un fantasme féminin) alors que les hommes ont un mode de communication plus complexe, plus original et exigeant par là même plus d’effort d’intercompréhension.
Il y a toutefois des points qui peuvent porter à confusion. C’est ainsi que Freud note que l’appareil génital de la femme est « interne » et celui de l’homme est « externe ». Mais cela tient au fait, comme on l’a dit, que la femme est équipée pour recevoir de l’extérieur et les hommes pour émettre de l’intérieur. Reste la question de la grossesse : la femme va alors extérioriser ce qui est à l’intérieur d’elle-même mais on ne se situe pas là dans le domaine de l’intellect et  l’on peut penser qu’en réalité, la croissance du fœtus  se situe dans une poche extérieure que l’on peut observer par l’échographie. L’on peut d’ailleurs avorter sans que cela provoque la mort de la mère alors que tout ce qui concerne le cerveau est une affaire infiniment plus délicate.
 
 
 
JHB
02. 12. 12

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Astrologie et politique‏ – L’astrologie et le mythe de Cendrillon

Posté par nofim le 22 mars 2013

Sortir l’astrologie de sons ghetto, c’est demander que l’astrologie renonce à un langage décalé, qui l’isole. A quoi sert-il de décrire les choses de la vie avec des formules qui ne sont pas celles de notre temps ?Comme le souhaitait Dom Néroman, Jean-Pierre Nicola, et plus récemment Patrice Guinard, il faut commencer par réformer la terminologie de l’astrologie. D’aucuns sont persuadés que le faire aboutirait à trahir la cause de l’astrologie, à l’édulcorer, à la dénaturer et ils s’accrochent à un langage désuet et auquel eux-mêmes sont devenus étrangers, ce qui leur donne d’ailleurs l’illusion qu’il ne traite pas des mêmes sujets que d’autres domaines du fait même de son apparente spécificité…

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Femmes et antisémitisme

Posté par nofim le 22 mars 2013

Antisémitisme et féminisme

Par Jacques Halbronn
 
Nous pensons que le féminisme  a  un intérêt objectif  à encourager l’antisémitisme et inversement que les cultures sémitiques (arabes, juives) sont conduites à  exclure les femmes, à les marginaliser. En ce sens, la question juive et la condition féminine seraient sociologiquement liées. On pourrait imaginer des Protocoles des Sages de Sion au féminin, qui consisteraient en des  documents relatant comment les femmes entendent dominer le monde en profitant de certaines faiblesses et failles. En ce sens, la Shoah (six millions de Juifs exterminés dans les années 1942-1945) nous apparait comme un exutoire ayant permis  aux femmes d’échapper à une certaine forme de ségrégation en prenant le Juif pour bouc émissaire d’un certain malaise social. Plus généralement, toute forme de racisme ferait le jeu des femmes.
Rappelons que l’exogamie qui est une forme d’exclusion des femmes pratiquée par les sociétés traditionnelles  est un phénoméne de moins en moins pratiqué. Or, l’exogamie conduisait à faire des femmes des étrangères, ce qui accusait, renforçait les marqueurs sexuels  du fait du décalage que cela engendrait. Par ailleurs, les facultés d’identification et d’appropriation des femmes facilitaient leur intégration et leur assimilation. L’émigration masculine, a contrario, pose de graves problèmes comme on l’a vu pour celle originaire d’Algérie, l’intégration masculine étant beaucoup moins évidente pour des raisons qui sont liées au psychisme masculin qui se détermine moins que celui de la femme par l’intégration de l’environnement et tend davantage à se connecter à la  source. Le fait que l’on demande moins aux femmes qu’aux hommes, qualitativement, facilite leur adaptation au sein d’une société étrangère. La beauté est un passeport efficace pour une femme. La femme a beaucoup plus de talent que l’homme pour assumer le statut d’étranger. Inversement, une femme qui reste dans sa société d’origine pose problème et crée de la confusion du fait même de son immersion de longue date qui permet de masquer, d’occulter certaines carences.
Autrement dit, l’Occident aura payé le prix fort pour son antisémitisme, ce qui est une des causes majeures de son déclin. En effet,  en s’en prenant aux Juifs, il s’est d’autant affaibli et il a accordé une place aux femmes qui a de graves effets perturbateurs par une certaine perte de lisibilité des valeurs, souvent remplacées par des imitations qui sonnent faux, des exceptions montées de toutes pièces pour faire illusion,  par les drames sociaux provoqués par le chômage du fait de la place accordée aux femmes dans le tissu socioprofessionnel.
La création de l’Etat d’Israël est évidemment, avec la Shoah, une des principales conséquences de l’antisémitisme et du rejet des Juifs. Les conséquences de l’existence de cet Etat au Moyen Orient auront été terribles pour le monde arabo-musulman. En dépit de l’adoption de l’hébreu, langue sémitique  et le respect d’une religion proche de l’Islam, à plus d’un titre, l’Etat Juif n’est pas parvenu à se faire accepter dans la région, notamment parce qu’il s’agit d’une émigration  masculine. Tant que les Juifs étaient indigènes, le problème ne se posait pas dans les mêmes termes mais Israël est fortement marqué par l’immigration avec tous les stigmates que cela enclenche, notamment un certain repli ghettoïque En fait il y a un parallèle  sociologique à établir entre les Israéliens en Palestine et les Maghrébins en France.L’exogamie masculine fait probléme car elle est liée à une histoire, à une mémoire alors que l’exogamie féminine  se nourrit d’un espace culturel qui peut être tout à fait nouveau. D’où un certain communautarisme aux Etats Unis qui est lié à l’immigration masculine. On a  eu tort de ne pas distinguer migrations masculine et féminine.
Comment peut-on remédier à un tel état de choses, comment solutionner le problème des femmes en Occident ? Nous pensons qu’il convient d’encourager l’exogamie entre les pays de l’Union Européenne de façon à rétablir dans les prochaines décennies la femme comme étrangère ce qui contribue à rendre la différence des genres plus manifeste. Nous pensons qu’il convient de favoriser la réduction de l’immigration masculine. Malheureusement, cette population devient doublement inassimilable, étant décalée par rapport aux pays d’origine comme aux pays d’accueil. Nous pensons toutefois que des solutions intermédiaires existent qu’il faudra à terme envisager.
Dans le cas des Juifs, il faut rappeler que ce sont les Juifs étrangers qui ont posé le plus de problèmes. Ce sont d’ailleurs eux qui ont été livrés aux Allemands par la France. Très peu de Juifs de souche française  auront péri dans la Shoah. Les Juifs étrangers sont marqués, eux aussi, par  une certaine difficulté d’intégration. Les Juifs originaires d’Afrique du Nord sont un cas particulier du fait qu’ils viennent de pays culturellement marqués par la France coloniale.
Il convient de resituer le véritable enjeu du débat qui est celui du potentiel occidental. Ce potentiel est hypothéqué par la place que les femmes occupent indument et qui d’ailleurs conduit à privilégier la créativité d’hier à celle de demain. On préfère une petite valeur ajoutée à ce qui est déjà en place à une véritable production de données nouvelles.  Le cas de la musique « classique »  est emblématique : le public français  va écouter des œuvres d’hier et d’avant-hier rarement postérieures aux années 1920- souvent interprétées par des femmes en majorité d’origine asiatique. On est en pleine décadence dans ce domaine. L’Occident d’ailleurs a montré qu’il avait renoncé, de facto, à expliciter ce qui distinguait scientifiquement les hommes et les femmes, car c’est devenu une sorte de tabou. Or, les modes de fonctionnement mental, psychique sont fort différents, d’un côté une intériorisation de l’extérieur chez la femme et de l’autre une extériorisation de l’intérieur chez l’homme, dont nous avons montré certaines manifestations dans le  processus migratoire et identitaire. L’échec de l’Occident à se ressaisir serait donc double  à la fois social et scientifique. Il est lié à un reniement de l’Histoire,  à un certain négationnisme féminin qui considère comme  un « détail » que les grandes réalisations occidentales, dans tous les domaines (philosophie, art, politique) aient été l’œuvre des hommes. Elles prophétisent  des lendemains nouveaux où les femmes seront aussi créatrices que les hommes. C’est là une grande Illusion. Rappelons que le spectre de l’antisémitisme et plus généralement de la xénophobie et du racisme peuvent être réactivés par les femmes notamment à l’encontre de l’immigration masculine qui génère une catégorie d’hommes assez trouble dont l’existence même, en tant que corps intermédiaire, mal assimilable – une exogamie ratée-  fausse la perception des choses.

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Linguistique du féminin – Psycholinguistique du volontarisme féminin

Posté par nofim le 22 mars 2013

Un des verbes favoris des enfants et des femmes est « vouloir ». Quelle différence entre vouloir et savoir !  On demande à un enfant ; « quel métier veux-tu faire  quand tu sera grand ? ». Le verbe vouloir est un verbe que l’on peut employer au plus jeune âge.  Ce verbe vouloir sert, dans certaines langues, à marquer le futur. En anglais, will, c’est la volonté mais c’est aussi l’auxiliaire permettant de former le futur.

Il y a des êtres chez qui la projection sur le futur est privilégiée. Ils ne disent pas ce qu’ils sont mais ce qu’ils veulent être, devenir. Ils sont ce qu’ils deviennent.
Tout le monde a le droit de vouloir. Cela n’exige aucune compétence particulière et c’est pour cela que  ce verbe est très « démocratique » d’autant que l’on n’ obtient pas forcément ce qu’on veut.
Passer à un autre verbe est une toute autre affaire. Si je dis « je peux », cela présuppose toutes sortes de conditions, de capacités. Cela engage beaucoup  plus que le « je veux » tout comme  le passé  est plus lourd que le futur. Dans une enquête policière, que vérifie-t-on ? Le passé. Pas le futur. On n’a pas de compte en rendre sur l’avenir qui par définition est encore non advenu.
Car dans un verbe, ce qui compte, c’est le sujet. Qui « veut » ? Qui « peut » ? En fait qui parle ? Quel est ce « je » ? Mais au fond dans le cas du « je veux », le « je » n’a pas une si grande importance que cela. Pas autant, en tout cas, que pour le « je peux ». On connait le sketch de Pierre Dac et Francis Blanche : « il dit qu’il peut le faire » – on se paie de mots – ce qui se réduit en fait à un « je veux », à un « on va le faire ».Où voulons-nous en venir ?
 
Il nous semble que lorsque l’on demande à des femmes ce qu’elles sont, ce que c’est qu’être une femme, elles ont tendance à répondre par des traites sur l’avenir, par la description de leur société idéale, rêvée et comme par hasard, c’est une société qui  ne s’intéresse pas au passé mais qui veut aller de l’avant. C’est l’expression d’un volontarisme.
Or, quand quelqu’un veut- vise- quelque chose, il est tentant de se contenter des apparences qui montreraient que l’on est « arrivé »- parvenu- à ses fins. Mais attention aux mirages. ! Se projeter dans le futur, c’est aussi se situer comme successeur de ce qui a précédé. On prend le relais. Cela peut s’apparenter à de l’imposture.
On note actuellement une certaine régression dans le mode d’expression : on entend souvent « j’ai envie » ou « j’ai pas envie », ce qui est un équivalent viscérale de « je veux » ou « je ne veux pas », si ce n’est que cela dispense d’un quelconque discours. C’est « plus fort que moi ». Va-t-on forcer quelqu’un à faire de dont il n’a pas « envie » ? Le problème, c’est que même une enfant de trois ans peut dire « je n’ai pas envie »,  c’est la nouvelle formule magique qui remplace le « s’il te plait ». Le « moi » ici suis tout puissant. Il impose sa volonté, son « envie » à tout le monde. C’est le « veto » et cela correspond à une certaine féminisation des comportements sociaux.
Mais ce «moi » n’est pas le moi du je peux, je pense (cogito), je crée mais du «  je veux ».  Peut-on « vouloir » quelque chose qui n’est pas encore là ?
En fait, le « je veux » féminin, en dépit des apparences, est un je veux ce que tu as. C’est l’envie des envieux, des jaloux.
Ce n’est pas un je veux être mais un  je veux avoir. Demain, j’aurai ce que tu as. En fait, on confond souvent l’avoir et l’être et l’être au féminin est d’abord un avoir. Etre riche, c’est avoir de l’argent. Etre heureux, c’est avoir ceci ou/et cela. Et inversement,  avoir un cerveau, cela fait partie de notre être bien plus qu’avoir une voiture.
Disons que l’être est « gratuit », c’est un « don » dans tous les sens du terme alors que l’avoir se paie parce que cela ne vient pas de nous mais d’autrui, et que souvent cela implique une fabrication avec des implications écologiques. Un compositeur peut dire « je veux » écrire une belle sonate mais cela n’a rien à voir avec « je veux aller à l’opéra ». En fait, ce « je veux » est infantile : je veux qu’on me fasse plaisir, je veux  que l’on me donne cette poupée. C’est un « je veux » extraverti, qui demande à satisfaire une envie- ce qu’a l’autre-  plus encore qu’un besoin. Je veux ce qu’il a, « comme lui ». Et quand on entend les femmes revendiquer, elles mettent en avant l’égalité mais sous ce mot pompeux, qu’est ce que l’on a : l’enfant qui veut avoir le « même » jouet que son camarade. Je veux la même chose, « pareil ».
Comment expliquer cette convergence entre le monde de l’enfance et le monde des femmes ? Il y  a la base un certain complexe de vacuité. Je ne suis rien donc je veux tout ce que les autres ont. Une sorte de boulimie d’avoir même si elle se cache sous une demande d’être : la femme veut être l’égal de l’homme, elle veut les mêmes avantages, les mêmes privilèges mais  cela ne passe pas par un «travail » sur ses véritables potentialités car on serait là dans le « je peux » qui reste très mystérieux. La question de l’être est  refoulée et un faux « être » est substitué. L’enfant, que sait-il de son être ? Il est d’abord marqué par ce qui l’entoure, par ce qu’on lui donne. A partir de quel seuil prend-il conscience qu’il doit attendre de ce qui est en lui et qui est à explorer, à exploiter ? C’est probablement qu’il y a un déficit du masculin dans la société actuelle. On ne sait pas d’où vient ce que l’on a, tout comme la femme, quand elle prétend porter la vie, préfère oublier que cette vie passe par la semence de l’homme. Là aussi, il y a des abus de langage.  Le diable est dans les détails.
 
  
 
JHB

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La Vierge‏ dans le Christianisme

Posté par nofim le 22 mars 2013

La naissance de Jésus, sans intervention d’un homme  reste un des traits les plus déroutants de la théologie chrétienne, qui se prolonge avec l’idée d’Immaculée Conception de Marie, fille de Sainte Anne. Comment une telle conception s’origine-t-elle dans le judaïsme ?

Selon nous, il faut comprendre la formule sur un autre plan, ce ne serait qu’une image signifiant une dualité intérieure, qui n’exige pas de recourait à un apport extérieur.
Si la « procréation » implique deux protagonistes, la création, quant elle, s’apparenterait à la parthénogenèse et c’est de cela qu’il retourne dans le récit de la naissance de Jésus, qui est à rapprocher du récit de la Création, dans l’Ancien Testament.
Ainsi, un poème serait-il le fait d’une parthénogenèse, d’une alchimie intérieure. Le génie est doté d’une parthénogenèse alors que le géniteur a besoin d’une génitrice.
L’apprentissage du langage relèverait de ce processus de parthénogenèse qui ne passe par aucun instrument extérieur. Ce qui est organique s’apparente à ce phénomène d’exploration de ses propres structures internes.
La parthénogenèse implique  de recourir à des forces, à des énergies invisibles à commencer par ce monde invisible qui est en nous et qui reste étranger à beaucoup d’humains.
Selon nous, toutefois, la parthénogenèse obéit  à une certaine cyclicité. Il y a des moments, où elle doit être relayée par un appel à un apport extérieur (cf. nos travaux en cyclologie astrale). Nous relevons (sur wikipedia) : « Quelques espèces alternent entre les stratégies sexuées et asexuées selon les conditions, c’est ce que l’on appelle hétérogamie. Par exemple, le crustacé d’eau douce Daphnia se reproduit par parthénogenèse au printemps pour peupler rapidement les étangs, puis adopte ensuite la reproduction sexuée (après avoir produit des mâles par parthénogenèse deutérotoque) lorsque s’accroît l’intensité de la compétition et de la prédation ou lors de l’arrivée de la mauvaise saison. »
 
Étrangement, on a parfois l’impression  que les femmes tendraient, plus ou moins implicitement, à revendiquer une forme de parthénogenèse lors de leur grossesse, omettant le rôle de l’homme. Le résultat obtenu est la conséquence d’une action duelle. Mais quelque part, cette revendication se situe en parallèle avec la parthénogenèse véritable de la création/
L’idée selon laquelle la parthénogenèse est une image à appréhender au figuré ne devrait pas surprendre. De nombreuses notions sont ainsi véhiculées sur un plan symbolique à commencer par les notions de cycle qui relèvent souvent d’une transposition. Ainsi le Zodiaque ne fait-il que représenter l’idée d’une progression, empruntée au cycle des saisons non sans corruption d’ailleurs du modèle de départ.
Dans la parthénogenèse, le principe masculin et le principe féminin cohabitent et sont les vecteurs  d’une « conscience », dans tous les sens du terme. Etre dotée de conscience signifie que l’on n’a pas besoin d’autrui – en tant que corps extérieur- pour enclencher un processus temporel de réflexion (cogito), ce qui passe par un certain dialogue intérieur.
 
 
 
JHB
07. 01 13

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