jacques halbronn Anthropolinguistique. Astrologie septennale. Messianité judéité et Maternité-Olfactivité

Posté par nofim le 21 mars 2025

 

 

jacques   halbronn Anthropolinguistique.  Astrologie  septennale;Messianité -judéité et  Maternité-Olfactivité 

 

  Notre propos vise à insister sur l’importance des clivages de genre, sur le rôle central de la dualité  en linguistique mais aussi dans le champ des « topiques sensorielles ».

On ne saurait minimiser  en  effet, par exemple, le référentiel féminin  pour le  judaisme. On est  juif par la mère. Un  cas particulièrement remarquable concerne les débuts du Livre de l’Exode et la naissance de Moîse mais l’Annonciation (par Gabriel) à Marie de la naissance de Yehoshua renforce l’importance à accorder à la Nativité, déjà marquante avec l’annonce par de la naissance du  fils de Sarah, Isaac (Yitshaq)  Nous  avons parallélement  travaillé sur les facteurs spécifiques des  femmes, au niveau olfactif, l’odorat,  il  faut le  souligner, a une forte persistance  et (im)prégnance, davantage que l’ouïe qui laissera moins de  traces. Au regard de l’Anthropolinguistique, force est de conster la récurrences des marqueurs de genre mais plus largement la dialectiques des voyelles  et des consonnes.

Il nous apparait qu’il  y aurait bel et bien deux  humanités; l’un masculine, l’autre féminine , vivant parallélement, en  symbiose, selon des valeurs  toutefois  bien distinctes et complémentaires. Les femmes constitueraient une sorte de vivier dans lequel il faudrait aller puiser pour en extraire des hommes remarquables. On  doit donc s’attendre, en phase cardinale, à un approfondissement du clivage entre ces deux populations l’une quantitative – les femmes, l »autre qualitative, les hommes/ Michel Gauquelin a bien montré que ses statistiques  ne fonctionnaient que par la haut de la pyramide. Il s’agit d’un processus de décantation, de sélection  qui s’opère selon une certaine programmation.  

Nous avons souligné à quel point les femmes se caractérisaient collectivement de par leur sensibilité sensorielle  olfactive, ce qui tendait à les isoler en qu’entité sociale à part. Une telle olfactivité exacerbée  les condamne à vivre en ghetto. On connait la formule « elle ne voit pas plus loin que le bout de son nez »/

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« Cette expression apparue vers la fin du XVIe siècle signifie que l’on manque de clairvoyance. En effet, le nez symbolise une distance courte, au sens de « prévision ». Celui qui « ne voit pas plus loin que le bout de son nez » manque de discernement et n’envisage pas les événements sur du long terme. »  

Mais nous comprenons cette formule autrement en tant que démarche  réductrice. Celui qui ne sent pas « bon » est viscéralement et collectivement, rejeté en tant que paria mais celui qui  hyper-réagit  aux stimuli olfactifs fait également probléme.

 

Esquisses pour une anthropologie du corps en transformation. Les filles de 6-8 ans présentant une puberté précoce

Toward an anthropology of the changing body: early puberty among six- to eight-year-old girls
Maria Teixeira, Dr Camille Vasse, Pr Jean-Claude Carel et Dr Dominique Simon

« Pour comprendre le retentissement que peuvent avoir les pubertés précoces chez les filles de 6-8 ans, une recherche interdisciplinaire (anthropologie sociale, endocrinologie) a été menée en Île-de-France parmi des populations aux origines diverses. Celle-ci a permis de suivre la construction sociale du corps genré des enfants dans le cadre d’une temporalité accélérée, de rapports sociaux d’âge complexes, et de statuts sociaux en transformation. Une analyse des répercussions des modifications corporelles, non seulement sur l’enfant mais aussi sur son entourage familial et social, a été réalisée. Le corps est façonné par des soins qu’inculquent les parents et des normes transmises par la médecine. Produits d’hygiène, vêtements et sous-vêtements sont autant d’éléments matériels qui font partie de la construction statutaire et genrée de l’enfant, destinés à faire en sorte qu’il respecte les normes de la pudeur et de la propreté à la fois visuelles et olfactives. Mais l’apprentissage de normes relatives au corps, à ses symbolisations et à son entretien tout au long de l’existence, n’est pas sans s’accompagner de certaines contestations. Cette période est aussi un moment où les enfants éprouvent leurs premiers émois amoureux. »

La dimension olfactive semble, en tout cas, prédisposer les  femmes aux questions de santé, d’hygiène, ce qui en fait des vigies, aux aguets de tout ce qui « puerait » avant même tout constat visuel. Tout se passe comme si la femme « pensait » par ses narines! Son nez serait particulièrement intelligent  et vigilant. 

 Au niveau linguistique, la langue française  est un excellent  exemple d’une telle dynamique de dualité. On a  déjà  eu l’occasion de s’arrêter  sur les couples de consonnes, notamment le  g  et le n  comme  sang  et saigner, avec inversion de l’ordre. En comparaison, l’anglais ne tend guère à illustrer une telle dualité. Il  y  a bien   de  l »ing » (sing,  song) mais on ny  trouve pas de « ign ». On  sait par ailleurs  que les adjectifs et les participes de l’anglais ne marquent ni le genre, ni le nombre, ni à l’oral ni à l’écrit.  Le  français  distingue  Libre et  Liberté,  en introduisant une voyelles entre les consonnes,  tout comme Vrai  et Vérité, Possible et Possibilité  etc L’anglais  prononce  « Possibel « et est incapable de prononcer la séquence  ble. De même  trouve-t-on en anglais    « very »  mais pas « vrai » (cf la série des mots se terminant  en able), Center mais pas  « centre ».

 

 

JHB 22  03  24

 

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jacques halbronn Théologie. Judéïté et Messianité. ESotérisme/exotérisme

Posté par nofim le 18 mars 2025

jacques  halbronn  Théologie. Judéïté  et Messianité

 

De la même  façon que Sodome  aurait pu, à en croire la Genése, par la présence d’une poignée de Justes en son sein, inversement,  des populations entières ont pu être condamnées  au soupçon d’abriter  quelque personnage au destin  annoncé  comme remarquable. On pense au massacre lié à la naissance d’un Moïse comme à celui d’un Jésus. 

 Genèse  XVIII-XIX

26 L’Eternel lui répondit : Si je trouve à Sodome cinquante justes, je pardonnerai à toute la ville à cause d’eux.

27 Abraham reprit : Je ne suis que poussière et cendre, et pourtant j’ai osé parler à mon Seigneur. 28 Peut-être que des cinquante justes, il en manquera cinq. A cause de ces cinq hommes en moins, vas-tu détruire toute la ville ?

Dieu répondit : Non, je ne la détruirai pas si j’y trouve quarante-cinq justes.

29 Abraham reprit à nouveau la parole et dit : Peut-être ne s’y trouvera-t-il que quarante justes ?

Et Dieu dit : A cause de ces quarante, je ne la détruirai pas.

30 Abraham poursuivit : Que mon Seigneur ne se fâche pas si j’insiste. Peut-être n’y aura-t-il que trente justes ?

Et Dieu dit : Si j’en trouve trente, je ne détruirai pas la ville.

31 Abraham reprit : Voilà que j’ai osé parler à mon Seigneur. Mais peut-être s’en trouvera-t-il seulement vingt.

Et Dieu répondit : A cause de ces vingt, je ne détruirai pas la ville.

32 Abraham dit : Que mon Seigneur ne se mette pas en colère, et je parlerai une dernière fois. Peut-être ne s’y trouvera-t-il que dix justes.

Et Dieu dit : A cause de ces dix, je ne détruirai pas Sodome.

33 Quand il eut fini de s’entretenir avec Abraham, l’Eternel s’en alla et Abraham retourna chez lui.

La visite des mages

2 Jésus était né à Bethléhem Or, des mages  venant de l’Orient arrivèrent à Jérusalem. 2 Ils demandaient : Où est le roi des Juifs qui vient de naître ? Nous avons vu se lever son étoile, et nous sommes venus lui rendre hommage

3 Quand le roi Hérode apprit la nouvelle, il en fut profondément troublé, et tout Jérusalem avec lui. 4 Il convoqua tous les chefs des prêtres et les spécialistes de la Loi que comptait son peuple et il leur demanda où devait naître le Messie. » On peut se demander si la Shoah  n’aurait pu être déclenchée par une hantise comparable. On aurait exterminé des millions des gens pour avoir toutes les chances de supprimer une seule personnalité.

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« Au temps de Jésus, la Galilée, région du nord d’Israël, est souvent méprisée des habitants de Jérusalem » Or, quand on lit les premiers chapitres du Livre de l’Exode, on reste perplexe, Moïse est né « Hébreu » mais il doit s’exiler en terre de Madian où il rencontre une certaine population, en marge de l’Egypte, que l’on  nous désigne sous le nom de « Beney Israel ». Le paralléle avec Jésus est frappant au point que l’on puisse se demander si l’histoire de Jésus n’aurait pas été calquée sur celle de Moise laquelle aurait pu avoir été impactée par le personnage du Perse  Cyrus renvoyant les Hébreux à leur terre (Ezra, 1  et Isaïe 45)  Tout se passe comme s’il existait une certaine forme de symbiose entre les Messies et une certaine population assez mal définie.https://www.bibliorama.org/esaie-7-14-vierge-ou-jeune-fille/ En tout cas, on  ne  confondra le peuple dont le Messie est issu du peuple vers lequel il est envoyé mais paradoxalement, le Messe va conférer au peuple dont il aura la charge une place plus marquante que pour son propre peuple! Il  y aurait ainsi un peuple  exotérique (en aval)   et un peuple  ésotérique (en amont)

 

 

 

 

 

JHB 18 03 25

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jacques halbronn Psychosociologie et Linguistique . Les préalables à l’accès à un langage codifié.

Posté par nofim le 12 mars 2025

jacques  halbronn   Psychosociologie et  Linguistique . Les préalables à l’accès à un  langage codifié.

 

Quel est le mode d’emploi d’une langue, telle était la question que nous nous  étions récemment posée. Qu’est ce qui nous permet de qualifier telle ou telle situation, telle ou telle personne? Est-ce que cela peut s’enseigner? Prenons le cas des notions de supériorité et d’infériorité, comment pouvons-nous  nous les représenter? Est ce que cela ne doit pas être relayé par un certain vécu personnel? Ne faut-il pas avoir été confronté à certains cas de figure pour nous en faire une idée « claire », comme dirait Descartes.

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  »Selon Descartes, une idée claire est celle qui est présente et manifeste à l’esprit attentif, permettant ainsi de l’identifier sans confusion, tandis qu’une idée distincte est suffisamment précise pour ne pas être confondue avec d’autres idées. »

Mais  Descartes ne nous dit pas dans quelles conditions, l’on aura pu se forger une telle conviction. Or,  selon nous, le langage nous apprend à qualifier nos sensations, lesquelles doivent nécessairement précéder. Il en est ainsi pour la « sensation » de supériorité ou d’infériorité. Les  définitions qui sont proposées doivent impérativement pouvoir  se greffer sur un certain  vécu, se connecter avec notre expérience de la vie. Mais ce n’est pas le langage qui va précéder. On pense au mot « amour », qu’est ce qu’il peut donc bien signifier si l’on ne parvient pas à associer,  au moins grosso modo, la définition donnée à quelque sensation enregistrée dans notre psychisme? C’est la rencontre avec le monde  qui pourra instrumenter les mots, dans une dynamique dialectique.

Dans le cas de l’astrologie, par exemple, celle-ci foisonne, regorge de définitions, de « descriptions », liées aux signes, aux planétes, aux aspects etc. Mais le risque est  grand alors que l’on plaquer sur le monde des « a priori » à partir de la date de naissance, ce qui inverserait la problématique en ce sens que l’astrologie nous aiderait à qualifier le monde sans que nous le connaissions. Rapport du signifiant au signifié et  vice versa.

Prenons, à présent, la « question  juive ». Qu’est ce que l’identité « juive »? Qu’est ce que se sentir  « juif » ou encore  sentir qu’Un Tel serait bien Juif, pourrait  l’être, en tout cas?  Or, si l’on revient sur les notions d’infériorité et de supériorité (cf infra), de moins et  de plus,  cela est-ce que  cela  ne devrait pas nous renvoyer à des sensations de décalage entre moi et autrui, en termes d’intersubjectivité (Kant)? Si on entend parler de personnes dotées d’une certaine supériorité et que nous mêmes, nous avons éprouvé un certain décalage, vers le haut ou vers le  bas, envers autrui, ne serons-nous pas tentés  d’opérer certains rapprochements dans un sens ou dans un autre?Autrement dit, il faut avoir expérimenté une situation de supériorité ou d’infériorité  pour comprendre, appréhender  l’opposition posée, instaurée par le langage. Si nous entendons parler d’un « peuple élu »,  et que nous avons en tête quelques personnes remarquables, nous nous faisons, ipso facto, une certaine « idée » de ce que peut être un tel peuple.  La question qui se pose est la suivante: est ce que c’est parce qu’on est Juif que l’on est supérieir ou est ce parce qu’on est – ou que quelqu’un de notre connaissance – supérieur qu’il se pourrait que l’on fût  juif.

 

 

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 HENRI BERGSON
ESSAI SUR LES DONNÉES IMMÉDIATES
DE LA CONSCIENCE
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CHAPITRE I. De l’intensité des états psychologiques

L’INTENSIF ET L’EXTENSIF

Il est d’usage, aussi bien dans le langage courant que dans celui des psychophysiciens, de parler de l’intensité des états de conscience et de leur attribuer à tous, de manière indiscriminée, une nature quantitative, qu’il s’agisse d’états simplement à la surface de la conscience, comme la sensation de l’effort musculaire, ou des états engageant des zones bien plus profondes, comme certaines émotions esthétiques. Ce malentendu sur le caractère prétendument quantitatif des sensations profondes pourrait être dû au fait qu’on les mesure à l’aune des causes objectives qui les ont provoquées ou alors des réactions mécaniques ou cinétiques qu’elles engendrent. Mais les causes objectives et les réactions cinétiques sont périphériques à la sensation et quand nous parlons d’intensité, c’est de la sensation et d’elle seule que nous parlons.Or il convient de bien faire la différence entre d’une part ce qui revêt, à l’instar des nombres, le caractère d’une grandeur extensive, où il est implicite qu’une valeur de rang supérieur contient toutes les valeurs de rang inférieur (exemple : l’effort musculaire), et, d’autre part celui qui relève de l’intensité pure où il n’est pas pertinent, pour Bergson, d’appliquer des critères quantitatifs (exemple : le sentiment amoureux). »

 

 

 

JHB  12 02 25

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jacques halbronn Le monde synagogal et rabbinique reléve de la « maison d’Israel » honnie

Posté par nofim le 11 mars 2025

Jacques  halbronn  Le monde  synagogal  et rabbinique  reléve de la ‘maison d’Israel ». honnie

 

Avec la destruction du Temple de Jérusalem, en l’an 70, la synagogue aura pris le relais si ce n’est  que  celle-ci est porteuse de la tendance  israélite et c’est resté ainsi  jusqu’à ce  jour . La  destruction du Second Temple est vécue comme la fin de la domination de Juda et c’est la synagogue qui prend le relais. 

La lecture des livres de prière en vigueur ne laisse  guère de doute à ce propos.    »Maison d’Israel » y figure en araméen dans le Kadish qui cloture l’Office; On notera cependant que certaines traductions  suppriment le terme « Maison » et ne gardent que la mention ‘Israel » (cf Siddour Taher Libénou, Ed/ MJLF 1997-2001, pp. 76-77): «     »"Qu’il établisse son régne, qu’il accorde Son salut et  hâte la venue du Messie pour Israel »

Yitgadal veyitkadach chemé raba, (amen)

Béalma di vera khirouté, veyamlikh malkhouté veyatsma’h pourkané vikarèv mechi’hé, (amen)

Be’hayékhone ouvéyomékhone ouve’hayé dekhol beït Yisraël, baagala ouvizmane kariv véïmrou amen. L’usage de la forme » Maison d’Israel » comme renvoyant au Royaume du Nord est largement attesté.

 

 

 Jérémie  XXXI

ל הִנֵּה יָמִים בָּאִים, נְאֻם-יְהוָה; וְכָרַתִּי, אֶת-בֵּית יִשְׂרָאֵל וְאֶת-בֵּית יְהוּדָה–בְּרִית חֲדָשָׁה.  30 Voici, des jours vont venir, dit le Seigneur, où je conclurai avec la maison d’Israël et la maison de Juda une alliance nouvelle,

 

 On  notera l’usage dans Isaie 45 

 

כה בַּיהוָה יִצְדְּקוּ וְיִתְהַלְלוּ, כָּל-זֶרַע יִשְׂרָאֵל.  25 En l’Eternel seront justifiés et glorifiés tous les descendants d’Israël. »

 

 Dans le Kadish, l’attente du Messie est affirmée. Or, c’est là, selon nous, une attente récurrente en milieu « israelite/de »  Trois personnages  incarnent  la messianité  venue sauver les Beney Israel:  Moïse dans le Livre de l’Exode (III). a pour mission de guider les Beney Israel alors qu’il n’appartient pas à cette population.

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« Le « chant » récité au moment de l’élévation du sefer Torah  (..) est un verset du livre de Devarim ( Deutéronome; IV ,44) ; retranscrit en phonétique, ca donne ; « Vezot Hatorah acher sam Moche lifné béné Israël » en ajoutant les mots  » al pi adonai beyad Moche.Torat Emet natan lanou, baroukh acher ba’har banou » qui signifie : « Ceci est la loi que Moche exposa aux enfants d’Israël, selon la parole de D. par l’intermédiaire de Moche.Il nous a donne une loi de vérité, béni soit celui qui nous a choisi (parmi les nations) « .

Cyrus qui raméne les Hébreux sur leur Terre Promise  et  Jésus, qui déclare être venu avant tout pour les « Brebis perdues de la Maison d’ Israel » et qui officia en Galilée. (Evangile  Mathieu  XV, 24. En ce sens,  Jésus  n’est pas censé  avoir voulu  être « Messie  » des Judéens mais bien des Israélites.

A propos de Cyrus, on note que le texte du Deutéro Isaie substitue les Beney Israel aux  Judéens; comme le montre la comparaison avec Ezra 1.

ISAIE  45

א כֹּה-אָמַר יְהוָה, לִמְשִׁיחוֹ לְכוֹרֶשׁ אֲשֶׁר-הֶחֱזַקְתִּי בִימִינוֹ לְרַד-לְפָנָיו גּוֹיִם, וּמָתְנֵי מְלָכִים, אֲפַתֵּחַ–לִפְתֹּחַ לְפָנָיו דְּלָתַיִם, וּשְׁעָרִים לֹא יִסָּגֵרוּ.  1 Ainsi parle l’Eternel à son  Mashiah, à Cyrus 
ג וְנָתַתִּי לְךָ אוֹצְרוֹת חֹשֶׁךְ, וּמַטְמֻנֵי מִסְתָּרִים:  לְמַעַן תֵּדַע, כִּי-אֲנִי יְהוָה הַקּוֹרֵא בְשִׁמְךָ–אֱלֹהֵי יִשְׂרָאֵל.  3 Je te donnerai des trésors enfouis dans les ténèbres, des richesses cachées dans des lieux secrets, pour que tu saches que je suis l’Eternel, le Dieu d’Israël, qui t’appelle par ton nom.
ד לְמַעַן עַבְדִּי יַעֲקֹב, וְיִשְׂרָאֵל בְּחִירִי; וָאֶקְרָא לְךָ בִּשְׁמֶךָ, אֲכַנְּךָ וְלֹא יְדַעְתָּנִי.  4 C’est en faveur de mon serviteur Jacob, d’Israël mon élu, que je t’ai appelé par ton nom, que je t’ai décerné un titre, bien que tu ne me connusses pas.

 

EZRA  1

 

ב כֹּה אָמַר, כֹּרֶשׁ מֶלֶךְ פָּרַס–כֹּל מַמְלְכוֹת הָאָרֶץ, נָתַן לִי יְהוָה אֱלֹהֵי הַשָּׁמָיִם; וְהוּא-פָקַד עָלַי לִבְנוֹת-לוֹ בַיִת, בִּירוּשָׁלִַם אֲשֶׁר בִּיהוּדָה.  2  »Ainsi parle Cyrus, roi de Perse: L’Eternel, Dieu du ciel, m’a mis entre les mains tous les royaumes de la terre, et c’est lui qui m’a donné mission de lui bâtir un temple à Jérusalem, qui est en Judée.
ג מִי-בָכֶם מִכָּל-עַמּוֹ, יְהִי אֱלֹהָיו עִמּוֹ, וְיַעַל, לִירוּשָׁלִַם אֲשֶׁר בִּיהוּדָה; וְיִבֶן, אֶת-בֵּית יְהוָה אֱלֹהֵי יִשְׂרָאֵל–הוּא הָאֱלֹהִים, אֲשֶׁר בִּירוּשָׁלִָם.  3 S’il est parmi vous quelqu’un qui appartienne à son peuple, que son Dieu soit avec lui, pour qu’il monte à Jérusalem, qui est en Judée, et bâtisse le temple de l’Eternel, Dieu d’Israël, de ce Dieu qui réside à Jérusalem!
ד וְכָל-הַנִּשְׁאָר, מִכָּל-הַמְּקֹמוֹת אֲשֶׁר הוּא גָר-שָׁם–יְנַשְּׂאוּהוּ אַנְשֵׁי מְקֹמוֹ, בְּכֶסֶף וּבְזָהָב וּבִרְכוּשׁ וּבִבְהֵמָה; עִם-הַנְּדָבָה–לְבֵית הָאֱלֹהִים, אֲשֶׁר בִּירוּשָׁלִָם.  4 Tous ceux qui restent [de ce peuple], quelle que soit leur résidence, leurs compatriotes devront les gratifier d’argent, d’or, d’objets de valeur et de bêtes de somme, en même temps que d’offrandes volontaires destinées au temple de Dieu à Jérusalem. »
ה וַיָּקוּמוּ רָאשֵׁי הָאָבוֹת, לִיהוּדָה וּבִנְיָמִן, וְהַכֹּהֲנִים, וְהַלְוִיִּם; לְכֹל הֵעִיר הָאֱלֹהִים, אֶת-רוּחוֹ, לַעֲלוֹת לִבְנוֹת, אֶת-בֵּית יְהוָה אֲשֶׁר בִּירוּשָׁלִָם.  5 Alors s’apprêtèrent les chefs de famille de Juda et de Benjamin, les prêtres et les Lévites, tous ceux en qui Dieu avait éveillé le désir d’aller bâtir le temple de l’Eternel à Jérusalem.

 Les  livres des Prophétes font nettement la distinction entre les deux « Maisons » (cf aussi  Jérémie XXXI)

 Ezékiel  III

ז וּבֵית יִשְׂרָאֵל, לֹא יֹאבוּ לִשְׁמֹעַ אֵלֶיךָ–כִּי-אֵינָם אֹבִים, לִשְׁמֹעַ אֵלָי:  כִּי כָּל-בֵּית יִשְׂרָאֵל, חִזְקֵי-מֵצַח וּקְשֵׁי-לֵב הֵמָּה.  7 Mais la maison d’Israël ne consentira pas à t’écouter, car ils ne veulent pas m’écouter; car la maison d’Israël tout entière a le front rétif et le coeur endurci.

 

 

JHB 10 02 25

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jacques halbronn Judaïsme La confusion de forme et de fond autour du mot « Israel » confirmée lors de l’office hebdomadaire du Shabbat

Posté par nofim le 9 mars 2025

jacques halbronn Judaïsme La confusion de forme et de fond autour du mot « Israel » confirmée lors de l’office hebdomadaire du Shabbat

Selon nous, le suffixe « ide » renvoie à « fils de » et donc les Enfants d’Israel, dans le Livre de l’Exode, notamment, devraient être ainsi qualifiés, d’Israélides de même que Maimonide est fils de Maimon. De même, les descendants de Sem doivent être appelés « Sémides » et non pas « Sémites »/(d’où antisémide et non antisémite. Au niveau des dynasties, l’on trouve, dans le monde arabo-musulman, les Abbassides, descendants d’Abbas. (-cf infra). ou les Séleucides. Par ailleurs, nous ne souscrivons pas à la présentation ci-dessous qui préte à confusion.
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Israélite. « À la fin du Xe (10e) siècle av. J.-C., les tribus d’Israël se sont divisées en 2 : au Nord, il y a eu le royaume d’Israël (durant 2 siècles, on a continué à appeler ses habitants les Israélites). Au Sud, il y a eu le royaume de Juda (ou Judée). Les habitants de ce royaume étaient appelés les Judéens. Le mot “juif” vient de “Judéen”. » Le Schisme révéle en vérité une distinction majeure et il est par trop superficiel de parler d’une « division » alors qu’il s’agit du rejet d’une unité factice, typiquement impériale. Paradoxalement, le Pentateuque, oeuvre essentiellement des Israélides, réussira à étayer la thèse d’une unité originelle avec les Douze Tribus. Cette pseudo « unité » est d’ailleurs assenée dans le Shema Israel autour du mot « Ehad »
En effet, Moïse l’Hébreu au chapitre III du Livre de l’Exode est envoyé vers les Beney Israel, c’est à dire les Israélides, de la maison de Jacob-Israel, dont il se démarque à plus d’une reprise. Avouons que ce chapitre est assez obscur. Dieu parle à Moïse sans l’inclure au sein de « son » peuple (à Lui, Dieu) et Moïse lui même ne s’y inclut pas!

י וְעַתָּה לְכָה, וְאֶשְׁלָחֲךָ אֶל-פַּרְעֹה; וְהוֹצֵא אֶת-עַמִּי בְנֵי-יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם. 10 Et maintenant va, je te délègue vers Pharaon; et fais que mon peuple, les enfants d’Israël, sortent de l’Égypte. »
יא וַיֹּאמֶר מֹשֶׁה, אֶל-הָאֱלֹהִים, מִי אָנֹכִי, כִּי אֵלֵךְ אֶל-פַּרְעֹה; וְכִי אוֹצִיא אֶת-בְּנֵי יִשְׂרָאֵל, מִמִּצְרָיִם. 11 Moïse-dit au Seigneur: « Qui suis-je, pour aborder Pharaon et pour faire sortir les enfants d’Israël de l’Égypte? »
Un peu plus loin, il est question du « Dieu des Hébreux » ( Elohey Ivriim) et non plus du Dieu des Enfants d’Israel.

יח וְשָׁמְעוּ, לְקֹלֶךָ; וּבָאתָ אַתָּה וְזִקְנֵי יִשְׂרָאֵל אֶל-מֶלֶךְ מִצְרַיִם, וַאֲמַרְתֶּם אֵלָיו יְהוָה אֱלֹהֵי הָעִבְרִיִּים נִקְרָה עָלֵינוּ, וְעַתָּה נֵלְכָה-נָּא דֶּרֶךְ שְׁלֹשֶׁת יָמִים בַּמִּדְבָּר, וְנִזְבְּחָה לַיהוָה אֱלֹהֵינוּ. 18 Et ils écouteront ta voix; alors tu iras, avec les anciens d’Israël, trouver le roi d’Égypte et vous lui direz: ‘L’Éternel, le Dieu des Hébreux, s’est manifesté à nous. Et maintenant nous voudrions aller à trois journées de chemin, dans le désert, sacrifier à l’Éternel, notre Dieu’

Que dire de ce chant remerciant Moîse d’avoir « donné » la Torah?

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« Le « chant » récité au moment de l’élévation du sefer Torah auquel vous faites allusion est un verset du livre de Devarim (4,44) ; retranscrit en phonétique, ca donne ; « Vezot Hatorah acher sam Moche lifné béné Israël » en ajoutant les mots  » al pi adonai beyad Moche.Torat Emet natan lanou, baroukh acher ba’har banou » qui signifie : « Ceci est la loi que Moche exposa aux enfants d’Israël, selon la parole de D. par l’intermédiaire de Moche.Il nous a donne une loi de vérité, béni soit celui qui nous a choisi (parmi les nations) » Le public qui récite une telle louange ne s’identifie-t-il pas, sans l’ombre d’un doute, aux « Beney Israel », avec l’utilisation de la première personne du pluriel « lanou , banou, anahnou)?
« Le « chant » récité au moment de l’élévation du sefer Torah est un verset du livre de Devarim (4,44) ; retranscrit en phonétique, ca donne ; « Vezot Hatorah acher sam Moche lifné béné Israël » en ajoutant les mots  » al pi adonai beyad Moche.Torat Emet natan lanou, baroukh acher ba’har banou » qui signifie : « Ceci est la loi que Moche exposa aux enfants d’Israël, selon la parole de D. par l’intermédiaire de Moche.Il nous a donne une loi de vérité, béni soit celui qui nous a choisi (parmi les nations) »
מד וְזֹאת, הַתּוֹרָה, אֲשֶׁר-שָׂם מֹשֶׁה, לִפְנֵי בְּנֵי יִשְׂרָאֵל.

Deutéronome IV, 44 Or, ceci est la doctrine que Moïse exposa aux enfants d’Israël

 

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ISRAÉLITE

adjectif
Étymologie :x ve siècle. Emprunté, par l’intermédiaire du bas latin Israelita, du grec Israêlitês, adapté de l’hébreu yisrêli, de même sens. Cet adjectif est dérivé de yisrael, proprement « Que Dieu règne », nom donné à Jacob après sa lutte contre l’ange, puis à tout le peuple juif, dont il est l’ancêtre.
■ Anciennement. Relatif aux descendants de Jacob, au royaume d’Israël, au peuple hébreu, à sa religion.
▪ Aujourd’hui. Relatif à la communauté, à la religion juive. Le culte israélite. Le consistoire israélite.
▪ Subst. Un, une israélite. »
Pour notre part, nous pensons que la forme « Beney Israél » doit être rendue par « Israélide » comme Moïse ben Maimon donne Maimonide/ Le suffixe « ide » indique une filiation comme le « vitch » en slave alors que le suffixe en ‘ »ite » est souvent utilisé pour désigner des maladies.(bronchite, appendicité etc)

Sur le web
« C’est à Cordoue que Moïse ben Maïmon, Maïmonide (de son nom entier en arabe Abu Amram Mousa ben Maimoun Abd Allah), »

Nahmanide

Moïse Nahmanide (en hébreu : משה בן נחמן גירונדי Moshe ben Nahman Gerondi, acronyme : רמב »ן Ramban,

 

Qu’en est -il de « sémite »?
Sur le web
« Sémite : histoire d’un mot

C’est en 1781 qu’un linguiste allemand a inventé le mot «sémite ». Un mot paré d’une caution scientifique imaginaire et qui, comme son contrepoint «antisémite», un siècle plus tard, devint bien vite indispensable : la haine des Juifs avait désormais un nom, et un alibi.

Imaginons ce que pourrait être l’article « Sémite » dans un dictionnaire des idées reçues du XXe siècle : « Les Sémites sont les descendants de Sem, fils de Noé, c’est-à-dire essentiellement les Juifs et les Arabes. Parmi les populations européennes ou moyen-orientales, ils se distinguent des aryens ou indo-européens. » Qui songerait à remettre en cause cette notion, qui semble venue du fond des âges ? »
Sur le web
Abbassides
Wikipédia
https://fr.wikipedia.org › wiki › A…

 » Les Abbassides (en arabe : بنو العباس, romanisé Banu al-ʿAbbās, en français : « Les fils d’Abbas ») »
Séleucides
« Les Séleucides (en grec ancien Σελευκίδαι / Seleukidai) sont une dynastie de l’époque hellénistique issue de Séleucos Ier , l’un des Diadoques d’Alexandre le Grand, qui a constitué un empire formé de la majeure partie des territoires orientaux conquis par Alexandre, allant de l’Anatolie à l’Indus. »

« Dans la mythologie grecque, les Atrides sont les descendants d’Atrée. Le destin des Atrides est marqué par le meurtre, le parricide, l’infanticide et l’inceste. Seule Athéna interrompt le cycle de la violence en faisant juger Oreste, le matricide, sur la colline de l’Aréopage, par l’Héliée, le premier tribunal criminel de l’Athènes antique »

 

JHB 08 02 25

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jacques halbronn Sociologie politique. La problématique généralisatrice du rassemblement des semblables en un Etat. Antijudaisme et antisionisme.

Posté par nofim le 6 mars 2025

jacques  halbronn  Sociologie politique.   La problématique généralisatrice du rassemblement des semblables en un même Etat. Antijudaisme et antisionisme. 

 

  On constate une certaine grégarité entre personnes qui se ressemblent physiquement. Qui se ressemble s’assemble.  Mais ce point est souvent nié par les intéressés. La vidéo semble être le meilleur moyen de  prouver qu’il  en est bien ainsi, entre femmes, entre noirs, notamment à telle enseigne que la personne qui n’a pas le même profil  physique se sentira étrangère et ici cela ne renvoie pas à une question de nationalité mais concerne la dynamique à l’oeuvre au sein d’une société donnée laquelle tend à se composer ou se décomposer en sous-groupes, sous -sociétés.  De tels groupes comportent, offrent une dimension visuelle flagrante, évidente.  D’un côté, le groupe va  spontanément accueillir,  recruter des éléments visuellement compatibles et évite ceux qui ne le seraient point, ce qui a ses avantages pour les uns et pas pour les autres. Mais de l’autre, l’existence de telles « communautés » (au sens littéral de ce qui est « commun’, partagé) va interpeller l’inconscient collectif et susciter une forme de xénophobie quand un groupe donné est associé à une activité professionnelle assez  « mal vue », comme  préteur sur gages (Juifs au Moyen Age), vigile (noirs  aujourd’hui  en France systématiquement en charge du contrôle , de la surveillance.), activités, au demeurant impopulaires, antipathiques, mais  d’autant plus accessibles aux marginaux, aux « parias ».

Mais que faut-il penser  des Etats qui sont une forme extréme de rassemblement? Est ce que la création de l’Etat d’Israel voire ses prémisses dans le premier tiers du XXe siècle aura pu générer des formes nouvelles d’antijudaisme, d’antisémitisme  par le biais de l’antisionisme? Comment, en vérité, ne pas reconnaitre  que la politique israélie nne retentit, pour le pire comme pour le meilleur,  sur la condition des Juifs  en « diaspora »? Bref, que vaut l’idée d’un Judenstaat, d’un Etat Juif, prônée notamment par  Theodor Herzl (cf ke notre ouvrage, Le  sionisme et ses avatars au tournant du XX e siècle, 2002)? D’aucuns auront applaudi, chez les antisémites, à un tel projet, tel un Edouard Drumont, d’autres y auront vu la naissance d’une ambiguité fâcheuse. On notera que les avancées en faveur d’un  Foyer Juif auront eu lieu au cours ou au lendemains de guerres inter-étatiques.  La notion même de concentration est désormais associée à  la Shoah/ Les  Juifs envoyés à l’abattoir. et qui sait à a la merci de quelque destruction de masse, et ce dès la création de l’Etat  d’Israel, du fait de la réaction du monde arabe

/ C’est pourquoi   nous préférons appréhender la question dans le Temps  discontinu, cyclique  historique plutôt que dans l’Espace  continu,  géographique      Notre  théologie, notre idée d’un « plan divin »  ne passe pas par un peuple mais par des individualités, des « justes », dispersés au sein  de l’Humanité (cf  la Genése sur le nombre  minimal  de « Justes » qui aurait pu sauver Gomorrhe)

 

 

  JHB  06 03  25                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                  

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jacques halbronn Sociologie de la xénophobie. Les risques de professionalisation ethnico-religieuse.

Posté par nofim le 4 mars 2025

jacques  halbronn Sociologie de la xénophobie.  Les risques de professionnalisation  ethnico-religieuse.

 

Nos   sociétés semblent  avoir tendance à instrumentaliser les différences, à leur donner du sens. Il en est ainsi pour les couleurs et il en est toujours ainsi avec la signalisation (feux de circulation etc) On ne s’étonnera donc pas de voir certaines professions articulées sur la couleur de la peau, sur le sexe ou sur l’âge comme critères de recrutement et de seléction. 

 Le  cas des  Juifs  est lié au prêt à usure  alors que celui des noirs l’est au créneau sécuritaire Dans les deux cas,  il y a un effet boule de neige, avec une forte visibilité récurrente.

 

web

« Par ntijudaïsme, on entend l’hostilité des chrétiens envers les juifs. Dans l’Antiquité et au Moyen Age, des écrits incendiaires et des prêches sont responsables de la diffusion de la haine envers les juifs. Ils sont accusés de ne pas avoir reconnu Jésus comme Messie, et de déicide. Dès les IVe et Ve siècles, de violentes attaques contre les synagogues et les juifs sont également attestées. À partir du VIe siècle, des interdictions et des règlements anti-juifs sont promulgués : par exemple, les juifs et les chrétiens n’ont pas le droit de partager un repas en commun, le mariage inter-confessionnel est interdit, le port d’un signe de reconnaissance tel que « le chapeau juif » ou l’« insigne juif » deviennent obligatoires. Les juifs n’ont pas le droit non plus de s’organiser en corporations, d’exercer des professions artisanales ou d’acquérir du terrain. Ceci pousse de nombreux juifs à devenir marchands ou à se lancer dans le crédit commercial, une activité que l’Eglise interdit aux chrétiens »

 

 

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  »Les Juifs dans l’économie médiévale dans la longue durée Séquence  Prêt et usure. Le système du prêt Toute la fin de cette leçon sera consacrée à cette vaste question qui occupe tant de place dans la bibliographie du rapport des Juifs avec les métiers d’argent, le métier de prêteur d’argent tout particulièrement. Pour commencer, présentons ce système du prêt d’argent. Ce prêt se développe dès le XIIème siècle et occupe une place considérable dans les activités économiques des Juifs au Bas Moyen Âge. Ce prêt bénéficie d’un paysage scripturaire favorable. Je veux dire par là que tant les écritures juives que l’approche chrétienne de la question poussent les Juifs vers le métier de prêteur d’argent, métier de prêteur d’argent qui doit s’entendre simplement: ce sont des prêteurs Juifs qui prêtent une somme d’argent à des emprunteurs chrétiens contre le versement d’un intérêt en plus du remboursement de la somme. Quel est ce paysage scripturaire et intellectuel que j’ai évoqué ? Des références bibliques classiques -Deutéronome, Exode, Lévitique et surtout dans ce qu’on appelle la Torah orale, à savoir le Talmud de Babylone dans le Traité Baba Metsia- précisent le cadre dans lequel peut s’exercer le prêt d’argent entre Juifs d’une part, et entre Juifs et non-Juifs d’autre part: il est impératif de prêter gratuitement, sans intérêt, de l’argent à un Juif, il est licite de prêter à intérêt à un non-Juif »

 

« Les noirs sont costauds, les noirs sont grands, les noirs sont forts, les noirs sont obéissants, les noirs font peur ». Voilà une explication, ironique pour certains, de la concentration de noirs au poste de vigile, selon Gauz , auteur de Debout Payé .Un postulat simpliste et général de la répartition des employés en Île-de-France : les congolais aux supermarchés, les camerounais dans les centres commerciaux, et enfin les sénégalais, maliens et surtout ivoiriens, partout. Il faut croire que ces postes de vigiles leur sont destinés. » 

  La notion de racisme  nous apparait comme ambivalentes en ce qu’elle détermine à la fois une forme d’exclusion et une forme de recrutement. Est ce que les employeurs qui recrutent une certaine population sont « racistes », est-ce qu’ils n’alimentent pas le racisme en pratiquant du « racialisme »?

Le critère visuel  aura de tout temps été déterminant et cela vaut tant pour les humains que pour leurs machines, leurs tableaux de bord, pour l’habillement, l’uniforme. L’on peut chercher à contourner certains critères, comme le fait pour une femme de s’habiller comme un homme, ce qui englobe tout le processus mimétique, volonté d’être comme l’autre, celui qui, au départ, ne nous ressemble pas: on peut se teindre les cheveux, passer par la chirurgie esthétique, suivre la mode, changer de quartier etc.

 

 

 

 

 

 

JHB  04 03 25

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jacques halbronn Sociolinguistique. Certaines langues sont plus formatrices que d’autres de par la gymnastique qu’elles imposent.

Posté par nofim le 3 mars 2025

jacques  halbronn Sociolinguistique. Certaines langues sont plus formatrices que d’autres de par la gymnastique qu’elles imposent. 

 

 

L’enfance  est plus ou moins stimulée, notamment par l’apprentissage  de telle langue plutôt que de  telle autre. Les jeux de sociétés  ont aussi leur rôle à jouer;  le jeu d’échecs  développe le sens de l’observation  alors que les jeux de cartes  récompensent la mémoire de ce qui  s’est déjà joué, comme au  bridge.

Nous prendrons deux exemples que nous connaissons bien, à savoir le français et l’hébreu, l’une étant notre  langue maternelle, l’autre une langue dans laquelle nous nous étions immergés dans les années 1968-69 du fait d’un séjour prolongé en Israel.  Ces deux langues sont très exigeantes pour des raisons bien différentes mais dans les deux cas du fait de leur dialectique sophistiquée entre l’écrit et l’oral, thème devenu  actuellement central dans nos recherches linguistiques.

Dans le cas du français, on peut parler d’une forme récurrente d’homonymie si par là on entend des mots qui se ressemblent mais avec des acceptions différentes  par opposition aux synonymes qui concernent des mots qui ne se ressemblent pas mais qui ont grosso modo le même sens. Si le français offre une grande fluidité, cela tient au fait qu’à partir d’une même racine, ils instaurent un grand nombre de dérivés/dérivations, c’est à dire que les signifiants du français  – pour reprendre la terminologie saussurienne-  sont faiblement différenciés et ce d’autant que le français pratique une forme de réduction de son lexique, du fait de ses codes de passage de l’écrit à l’oral, qui peut déconcerter celui qui n’est pas assez attentif et qui a du mal à connecter, à ne pas confondre de qui est assez proche alors que dans une langue truffé de synonymes,  l’effort  ne sera pas comparable car les mots en usage sont nettement distincts tout comme la prononciation des mots est plus marquée qu’en français. On pense notamment à l’anglais, langue fortement synonymique du fait de ses emprunts et d’une  carence  de son  modéle d’intégration et de formatage..  Paradoxalement,  l’anglais peut constituer une forme plus accessible du français du fait de son incapacité à en capter toute la complexité.

Dans le cas de l’hébreu, le locuteur face à l’écrit, non aligné sur l’oral, en raison de la mise à l’écart des voyelles – sauf pour des ouvrages religieux (Bible, livres de prières)-va devoir  faire un  effort assez considérable pour connecter l’oral à l’écrit.En ce sens, tout comme le français, la pratique se révéle particulièrement formatrice. Dans les deux cas, l’analphabétisme constituera un très sérieux handicap, disqualifiant et marginalisant. C’est d’ailleurs un cercle vicieux pour les langues sémitiques en général car la difficulté de décryptage, de déchiffrement, tend à décourager l’apprentissage de l’écrit. De même, l’hébreu figurant dans la littérature synagogale avec ses indications de prononciation (niqoud)  sera, notamment dans la « diaspora »,bien plus pratiqué que l’hébreu israélien.

 

Mais il importe de tenir compte  de la corruptions que subissent les langues, ce qui  le dénature. Une forme de corruption dont aura souffert le français  tient à l’alignement de l’écrit sur l’oral visant à rendre la langue parlée plus accessible mais à quel prix? Nous pensons que l’écrit doit constituer un état neutre de la langue antérieur aux différenciations de genre et de nombre lesquelles seraient à situer au niveau de l’oralité et donc du locuteur. 

 

 L’anglais comporterait des formes « invariables »:

 web

  »En anglais, les adjectifs sont invariables et ne s’accordent pas en genre, contrairement au français où le féminin est souvent formé par l’ajout d’un « e » au masculin ; par exemple, un homme est  »handsome » et une femme est  »beautiful ». »

En réalité, selon nous,  l’anglais témoignerait d’un état antérieur du français. On ne saurait assimiler une langue à ce qu’elle est devenue. Autrement dit, c’est le  français qui, au niveau de l’écrit, reléverait  de l’invariable lequel va devoir être orienté dans le sens du masculin ou dans celui du féminin, c’est selon. Autrement dit, on devrait avoir  « bon » à l’écrit et prononcer « bonne » à l’oral si le nom auquel l’adjectif est associé est  ou non masculin (on a  dans ce  cas là une diphtongue avec non prononciation  du  « n ») ou féminin. L’on conçoit que les exercices les plus utiles pour les jeunes éléves soit l’apprentissage de la lecture (passage de l’écrit à l’oral) et l’exercice  de la Dictée – passage de l’oral à l’écrit (cf Topaze, pièce de Marcel Pagnol).:

 Web

Acte 1, scène 1

Quand le rideau se lève, M. Topaze fait faire une dictée à un élève. M. Topaze a trente ans environ. Longue barbe noire qui se termine en pointe sur le premier bouton du gilet. Col droit, très haut, en celluloïd, cravate misérable, redingote usée, souliers à boutons.

L’élève est un petit garçon de douze ans. Il tourne le dos au public. On voit ses oreilles décollées, son cou d’oiseau mal nourri. Topaze dicte et, de temps à autre, il se penche sur l’épaule du petit garçon pour lire ce qu’il écrit.

Topaze (il dicte en se promenant) — « Des moutons… Des moutons… étaient en sûreté… dans un parc ; dans un parc. (Il se penche sur l’épaule de l’élève et reprend.) Des moutons… moutonss… (L’élève le regarde, ahuri.) Voyons, mon enfant, faites un effort. Je dis moutonsse. Étaient (il reprend avec finesse) étai-eunnt. C’est-à-dire qu’il n’y avait pas qu’un moutonne. Il y avait plusieurs moutonsse. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

  JHB  04 03 25

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jacques halbronn Judaisme . Le Shabbat succéde à la Veille du Shabbat, la Création au Tohu Bohu, le printemps à l’hiver, le cardinal au mutable

Posté par nofim le 21 février 2025

jacques  halbronn  Judaisme . Le Shabbat succéde à la Veille du Shabbat, la Création au Tohu Bohu, le printemps à l’hiver , le cardinal au mutable

 

Dans le Livre de la Genése (Ch I,1), il faut lire : Pour commencer, Elohim créa le Ciel et la Terre  et  non pas, comme on traduit généralement « Au commencement » (Beréshit), Dieu créa le Ciel et la Terre.  On doit comprendre  qu »Elohim  inaugura son propre  plan en connectant le Ciel et la Terre  mais cela ne signifie pas que rien n’existait auparavant. Il est d’ailleurs indiqué que cela prenait la suite d’un certain chaos(tohu bohu) De même,  le  Shabbat ne saurait débuter le vendredi soir, appelé « veille du Shabbat » (Erev Shabbat) mais le samedi matin, avec la Lumière du Jour. De même, l’équinoxe de printemps  ne fait sens qu’en réaction par rapport au solstice d’Hiver. 

D’un point de vue cyclique,  le chaos  débute selon nous le processus et est transmuté  dans un second temps, tout comme l’Ancienne Alliance  précéde la Nouvelle Alliance, l’Ancien Homme annonce le Nouvel Homme (à savoir Adam) Contrairement à ce que laissent entendre les Chrétiens, les  Juifs correspondent à la Nouvelle Alliance (annoncée par Jérémie  XXXI,31) et les Chrétiens sont les héritiers de l’Ancienne Alliance, tout comme les Israélides précédent les Judéens qui les ont colonisés en arrivant en « Terre Promise »  déjà occupée. Dans le Shéma Israel, considéré comme le document le plus sacré par les Juifs, il est question de commandements inscrits  dans le coeur (levavkha) par opposition aux Dix Commandements qui ne sont d’ailleurs pas repris dans le Ecoute Israel.En Astrologie Septennale,  les signes mutables précédent les signes cardinaux (le Sagittaire précéde le Capricorne , les Poissons, le Bélier et ainsi de suite) Avec l’entrée en signe cardinal, il s’agit de sortir du chaos.

  Pour compléter le présent texte,  l’on précisera que le nom de Dieu est un trigramme  et non un  tétragramme, comme le montrent les noms de Jérémie ou d’Isaie, qui sont des pluriels, comme l’est en hébreu la finale en « ou », On retrouve ce pluriel dans Elohim mais aussi dans Adonay (possessif pluriel) se substituant à Yahou. Dans le livre de l’Exode, il n’est jamais donné par Dieu le nom de Dieu, il est seulement employé. On lit : » je suis celui qui  est ». (Aleph, hé, Youd, hé  et non  Youd hé Vav hé (Yahou)

ד וַיֹּאמֶר אֱלֹהִים אֶל-מֹשֶׁה, אֶהְיֶה אֲשֶׁר אֶהְיֶה; וַיֹּאמֶר, כֹּה תֹאמַר לִבְנֵי יִשְׂרָאֵל, אֶהְיֶה, שְׁלָחַנִי אֲלֵיכֶם.  14 Dieu répondit à Moïse: « Je suis l’Être invariable! » Et il ajouta: « Ainsi parleras-tu aux enfants d’Israël: C’est l’Être invariable qui m’a délégué auprès de vous. »

 

 

 

 

 

 

 

 

 

JHB 21 02 25

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jacques halbronn Judaisme; Réflexions autour d’ un de ses textes rédigé en 1966 autour du Manifeste du MIPEPJ

Posté par nofim le 12 février 2025

jacques  halbronn  Judaisme; Réflexions  autour d’ un de  ses  textes rédigé en 1966  autour du Manifeste  international pour l’Epanouissement du peuple  juif;

 

 Ce texte débutait ainsi: « Nous soutenons trois thèses.

1  Le génie  et le non génie constituent deux espèces différentes.

2 Le peuple  juif  est un peuple de génies

3 Le génie, le  juif, doivent refuser d’être exploités et s’unir.

 

Sur le premier point, nous soutiendrons qu’ergonomiquement, le principe de séparation  est crucial.

Sur le second point, il importe pour la perpétuation d’une certaine fonction que cela passe par une filiation, donc par un peuple

Sur le troisiéme point, on connait la formule marxiste de  l’Unissez vous », ce qui implique que les intérêts de ces groupes doivent être protégés;

  Dans ce  » document », l’on s’efforce de définir le génie comme celui qui n’imite, ne copie pas mais le génie permet à toute l’humanité de progresser, à la différence de l’animal; Le texte propose de distinguer les « cadres sujets » au service de l’action des « cadres objets »  qui la bloquent.  Le génie   est un facteur de déstabilisation. Et de fait, les Juifs ne se sont pas « stabilisés »  la question qui  traverse ce texte est la dialectique entre l’individu et le collectif. On s’y demande comment l’Etat d’Israel  devrait aider ses membres dans leur épanouissement; ce qui favoriserait l’immigration / Le Juif de l’exil « sentirait que la montée en Israel est préférable pour son épanouissement personnel/ Avec le recul  d’une soixantaine d’années, il ne semble pas qu’ Israel ait clairement défini ce qu’était un Juif, en termes de potentialités à développer ni chercher à accueillir en son sein les Juifs les plus prometteurs de Diaspora.

Notre  journal intime des années 1966-67 (dont fait partie de facto le document en question)  est révélateur, astrologiquement, du passage d’une phase mutable à une phase cardinale, c’est à dire d’une phase d’identification, d’intégration à un ensemble donné  à une phase de leadership à assumer au sein d’un tel ensemble. Le troisiéme temps, le « fixe »- dans la terminologie en vigueur, est un temps de perte de repères. Puis  au  bout d’un peu plus de deux ans, l’on retrouve une phase mutable et ainsi de suite.

  

 

 

 

 

 

 

  JHB 12 02 25

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