Les femmes et l’appropriation du masculin
Posté par nofim le 30 septembre 2013
Les femmes en position d’interprètes et de traductrices
Par Jacques Halbronn
On sait que notre ^propos est de démystifier une certaine idée de la femme, quitte à ce que l’on nous traite de misogyne. L’être signifie que l’on ne veut pas adhérer à une certaine mystique qui voudrait que les femmes doivent tôt ou tard égaler les hommes voire les dépasser car pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Une telle vision des choses est selon nous due à certaines confusions qu’il importera ici de dénoncer.
Nous voudrions aborder ici la question du décalage entre ce que disent ou écrivent les femmes et ce qui leur correspond réellement. En effet, les femmes sont souvent des « porteuses », ou des « transporteuses » en tant que messagères. C’est notamment le cas des interprètes en musique et des traductrices dans le domaine littéraire.
Nous avons pu remarquer que ces femmes étaient souvent complétement décalées par rapport à ce qu’elles produisaient comme si ce qui émanait d’elle leur était largement étranger.
Il n’est pas rare en effet qu’une pianiste reconnaisse qu’elle ne serait pas en mesure de composer ou d’improviser, qu’une traductrice semble ne pas être en mesure de produire le moindre texte personnel dans le domaine de sa spécialité. Il y a là un problème de niveau.
On peut ainsi dire que les femmes ne sont pas marquées par un certain eudémonisme (cf. Jean Cottraux, A chacun sa créativité. Paris, Odile Jacob 2010) c’est-à-dire le besoin de créer quelque chose de personnel même si ce n’est pas nécessairement très performant. Il n’est pas nécessaire de réussir pour persévérer, dit-on.
En ce sens, les femmes nous donnent l’impression d’un décalage entre le contenant et le contenu, le médium et le message (MacLuhan). En tant que contenant,, elles peuvent être tentées de contenir, au sens de tenir ensemble les choses les plus diverses en leur conférant quelque semblant d’unité. Un contenu suffisamment compact n’a pas besoin de contenant tout comme un signifiant n’a pas forcément besoin d’un signifié, un viande ne nécessite une « garniture » etc Les femmes ont la conviction qu’il faut ajouter. Le progrès pour elles dans l’addition, l’enrichissement en quelque sorte. En d’autres termes, le progrès serait une nécessaire aliénation comme s’il ne pouvait émaner de l’intérieur de l’être.
C’est pourquoi le débat est d’emblée faussé. Les femmes se plaignent qu’on les a privé de quelque chose, qu’on ne leur a pas donné, accordé certains droits. Elles ne sont aucunement en train de revendiquer une transformation intérieure. Elles n’envisagent que des changements externes.
Le problème dans les revendications des femmes c’est paradoxalement que cela n’est pas très difficile de les satisfaire. mais que cela relève d’un certain vernis. Elles croient que le fait d’obtenir ce qu’elles désirent suffira à leur bonheur alors que l’essentiel du travail se situe sur un autre plan. On peut demander à un homme de mieux s’habiller, peut-on demander à une femme de devenir créative, d’apporter à l’Humanité, en tant que personne, une contribution majeure. Ce n’est pas la même échelle. C’est un marché de dupes car les hommes peuvent entendre ce que leur disent les femmes mais l’inverse n’est pas vrai car on est dans une autre dimension que la femme ne peut vivre que sur un mode fantasmatique en situant la création dans la transcendance : ce ne seraient pas les hommes qui leur seraient supérieurs mais les dieux qui les auraient inspirés. Il faudrait donc demander aux dieux de se tourner vers les femmes. Sans leur aide, les femmes ne parviendront pas à rattraper les hommes, pensent-elles. Elles n’ont donc rien trouvé de mieux que de situer la supériorité masculine dans le registre du magique, de façon à dépouiller les hommes d’une quelconque légitimité à les dominer. C’est là une forme subtile de castration. Tout se jouerait donc dans les présents que nous feraient les fées à la naissance. (cf. les contes de fées)
Les relations des femmes avec leurs partenaires ici et maintenant sont ambiguës : elles les « trompent » très facilement sur le plan intellectuel avec tel ou tel auteur ou compositeur. C’est leur mode d’être polygame alors même qu’elles pourraient s’intéresser à la production de leurs proches. C’est ce que nous avons appelé une certaine muflerie féminine qui est au demeurant fort répandue. Cela vaut notamment pour les interprètes de musique de divers compositeurs ou les traductrices de divers auteurs. Pour notre part, nous pensons que le couple implique un respect mutuel entre un homme et une femme et que la moindre des choses est que la femme soit à l’affut de ce que « son »’homme va accoucher (maïeutique). Nous employons sciemment ce verbe pour souligner l’abus consistant à insister sur la procréation féminine comme si l’on voulait occulter la créativité masculine et ce d’autant que les femmes sont bien armées pour aider leurs partenaires à accoucher, c’est-à-dire à mener à son terme l’œuvre entreprise. C’est même certainement là que se situe une complémentarité qui ne doit pas être définie comme une domination masculine et en cela il serait bon que les femmes se revalorisent dans leur différence au lieu de convoiter le statut des hommes. Or, l’on se heurte à cet obstacle qui tient au fait que les femmes s’intéressent plus à ce qui se passe à l’extérieur qu’à l’intérieur d’elles-mêmes, ce qui circonscrit assez bien leurs limites et rend compte d’un certain malthusianisme culturel qui fait qu’elles vivent sur un héritage du passé et qu’elles sont difficilement en prise avec ce qui est encore en train de se constituer. Elles préférent répartir au mieux les richesses existantes que d’en découvrir de nouvelles.
Les femmes en position d’interprètes et de traductrices
Par Jacques Halbronn
On sait que notre ^propos est de démystifier une certaine idée de la femme, quitte à ce que l’on nous traite de misogyne. L’être signifie que l’on ne veut pas adhérer à une certaine mystique qui voudrait que les femmes doivent tôt ou tard égaler les hommes voire les dépasser car pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? Une telle vision des choses est selon nous due à certaines confusions qu’il importera ici de dénoncer.
Nous voudrions aborder ici la question du décalage entre ce que disent ou écrivent les femmes et ce qui leur correspond réellement. En effet, les femmes sont souvent des « porteuses », ou des « transporteuses » en tant que messagères. C’est notamment le cas des interprètes en musique et des traductrices dans le domaine littéraire.
Nous avons pu remarquer que ces femmes étaient souvent complétement décalées par rapport à ce qu’elles produisaient comme si ce qui émanait d’elle leur était largement étranger.
Il n’est pas rare en effet qu’une pianiste reconnaisse qu’elle ne serait pas en mesure de composer ou d’improviser, qu’une traductrice semble ne pas être en mesure de produire le moindre texte personnel dans le domaine de sa spécialité. Il y a là un problème de niveau.
On peut ainsi dire que les femmes ne sont pas marquées par un certain eudémonisme (cf. Jean Cottraux, A chacun sa créativité. Paris, Odile Jacob 2010) c’est-à-dire le besoin de créer quelque chose de personnel même si ce n’est pas nécessairement très performant. Il n’est pas nécessaire de réussir pour persévérer, dit-on.
En ce sens, les femmes nous donnent l’impression d’un décalage entre le contenant et le contenu, le médium et le message (MacLuhan). En tant que contenant,, elles peuvent être tentées de contenir, au sens de tenir ensemble les choses les plus diverses en leur conférant quelque semblant d’unité. Un contenu suffisamment compact n’a pas besoin de contenant tout comme un signifiant n’a pas forcément besoin d’un signifié, un viande ne nécessite une « garniture » etc Les femmes ont la conviction qu’il faut ajouter. Le progrès pour elles dans l’addition, l’enrichissement en quelque sorte. En d’autres termes, le progrès serait une nécessaire aliénation comme s’il ne pouvait émaner de l’intérieur de l’être.
C’est pourquoi le débat est d’emblée faussé. Les femmes se plaignent qu’on les a privé de quelque chose, qu’on ne leur a pas donné, accordé certains droits. Elles ne sont aucunement en train de revendiquer une transformation intérieure. Elles n’envisagent que des changements externes.
Le problème dans les revendications des femmes c’est paradoxalement que cela n’est pas très difficile de les satisfaire. mais que cela relève d’un certain vernis. Elles croient que le fait d’obtenir ce qu’elles désirent suffira à leur bonheur alors que l’essentiel du travail se situe sur un autre plan. On peut demander à un homme de mieux s’habiller, peut-on demander à une femme de devenir créative, d’apporter à l’Humanité, en tant que personne, une contribution majeure. Ce n’est pas la même échelle. C’est un marché de dupes car les hommes peuvent entendre ce que leur disent les femmes mais l’inverse n’est pas vrai car on est dans une autre dimension que la femme ne peut vivre que sur un mode fantasmatique en situant la création dans la transcendance : ce ne seraient pas les hommes qui leur seraient supérieurs mais les dieux qui les auraient inspirés. Il faudrait donc demander aux dieux de se tourner vers les femmes. Sans leur aide, les femmes ne parviendront pas à rattraper les hommes, pensent-elles. Elles n’ont donc rien trouvé de mieux que de situer la supériorité masculine dans le registre du magique, de façon à dépouiller les hommes d’une quelconque légitimité à les dominer. C’est là une forme subtile de castration. Tout se jouerait donc dans les présents que nous feraient les fées à la naissance. (cf. les contes de fées)
Les relations des femmes avec leurs partenaires ici et maintenant sont ambiguës : elles les « trompent » très facilement sur le plan intellectuel avec tel ou tel auteur ou compositeur. C’est leur mode d’être polygame alors même qu’elles pourraient s’intéresser à la production de leurs proches. C’est ce que nous avons appelé une certaine muflerie féminine qui est au demeurant fort répandue. Cela vaut notamment pour les interprètes de musique de divers compositeurs ou les traductrices de divers auteurs. Pour notre part, nous pensons que le couple implique un respect mutuel entre un homme et une femme et que la moindre des choses est que la femme soit à l’affut de ce que « son »’homme va accoucher (maïeutique). Nous employons sciemment ce verbe pour souligner l’abus consistant à insister sur la procréation féminine comme si l’on voulait occulter la créativité masculine et ce d’autant que les femmes sont bien armées pour aider leurs partenaires à accoucher, c’est-à-dire à mener à son terme l’œuvre entreprise. C’est même certainement là que se situe une complémentarité qui ne doit pas être définie comme une domination masculine et en cela il serait bon que les femmes se revalorisent dans leur différence au lieu de convoiter le statut des hommes. Or, l’on se heurte à cet obstacle qui tient au fait que les femmes s’intéressent plus à ce qui se passe à l’extérieur qu’à l’intérieur d’elles-mêmes, ce qui circonscrit assez bien leurs limites et rend compte d’un certain malthusianisme culturel qui fait qu’elles vivent sur un héritage du passé et qu’elles sont difficilement en prise avec ce qui est encore en train de se constituer. Elles préférent répartir au mieux les richesses existantes que d’en découvrir de nouvelles.
JHB
30. 09 13
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30. 09 13
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